anesthésie chirurgie urologique

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Anesthésie pour chirurgie
urologique
François SZTARK
Service d’Anesthésie Réanimation 1
CHU Pellegrin
Bordeaux
Ecole IADE Février 2013
Rappels anatomiques
F. Sztark – IADE 2013- 2
Rappels anatomiques
F. Sztark – IADE 2013 - 3
Spécificités de l’urologie
Terrain
Sujet âgé, Insuffisance rénale, trauma médullaire
Pédiatrie
Particularités de la prise en charge
périopératoire
Infections
Risque thromboembolique
Risque hémorragique
Positions spécifiques
Spécificités chirurgicales
F. Sztark – IADE 2013 - 6
Insuffisance rénale
Longtemps asymptomatique
Intervention en urologie chez un IRC dialysé ou non
Découverte de l’insuffisance rénale lors du bilan
préopératoire
Facteur de risque de morbidité et de mortalité
postopératoire
F. Sztark – IADE 2013 - 7
Evaluation de la fonction rénale
Diurèse (-)
Créatininémie
> 175 µmol/L = IR sévère
> 800 µmol/L = IR terminale
Clairance de la créatinine +++
Mesurée UV/P (U : créat urinaire ; P : créat plasmatique ;
V : diurèse des 24 h)
Calculée selon la formule de Cockroft :
(140 – âge) x Poids x 1,23 (H) ou 1,04 (F)
créatininémie
IR modérée entre 30 et 60 ml/min
IR sévère entre 10 et 30 ml/min
IR terminale < 10 ml/min
F. Sztark – IADE 2013 - 8
Patients avec lésions neurologiques
médullaires
Interventions urologiques fréquentes
Altération de la dynamique vésico-sphinctérienne
Vessie autonome au maximum
Lésions congénitales (spina bifida)
Risque infectieux (urines, dérivations ventriculaires)
Allergie au latex plus fréquente
Lésions dégénératives (sclérose en plaque)
Risque de poussée évolutive en périopératoire
Pas d’anesthésie médullaire
Lésions traumatiques
F. Sztark – IADE 2013 - 9
Traumatisme médullaire
Urologie = moitié des interventions chirurgicales chez ces
patients (infection, lithiase, sphincter …)
Choc spinal post-traumatique
hypotension, vasoplégie, bradycardie
Risque de décharge parasympathique
Phase secondaire de dysautonomie
Perte du contrôle inhibiteur descendant
Réaction sympathique intense lors de stimulation sous
lésionnelle (crises végétatives) avec HTA sévère, bradycardie
réflexe, contractures érythème sueurs …
F. Sztark – IADE 2013 - 10
Spécificités de l’urologie
Terrain
Sujet âgé, Insuffisance rénale
Particularités de la prise en charge
périopératoire
Risque infectieux
Risque thromboembolique
Risque hémorragique
Positions spécifiques
Spécificités chirurgicales
F. Sztark – IADE 2013 - 11
Urines infectées = augmentation de la morbidité
postopératoire (bactériémie, septicémie)
La chirurgie urologique se pratique soit de nécessité sur
des urines infectées justifiant une antibiothérapie
curative, soit sur des urines dont la stérilité est
confirmée par la réalisation d'une uroculture avec
compte de germes.
Les fluoroquinolones n’ont pas de place pour l’ABP en
chirurgie urologique (à l’exception de la biopsie de la
prostate).
Bactéries cibles : entérobactéries (Escherichia coli,
Klebsiella, Proteus mirabilis...), Enterococcus,
staphylocoques (S. epidermidis surtout).
F. Sztark – IADE 20112 - 12
Antibioprohylaxie en urologie (SFAR 2010)
F. Sztark – IADE 2013 - 13
Antibioprohylaxie en urologie (SFAR 2010)
F. Sztark – IADE 2013 - 14
Antibioprohylaxie en urologie (SFAR 2010)
Risque thromboembolique
Chirurgie ouverte
Facteurs de risque (âge, K, chirurgie pelvienne …)
comparables à la chirurgie digestive
En l’absence de prophylaxie, le risque de TVP est évalué
entre 10 et 30 %, le risque d’EP entre 1 et 10 %
Après chirurgie endoscopique du bas appareil, risque
faible (fréquence des phlébites symptomatiques 0,10,75%, des embolies pulmonaires cliniques 0,1%0,84%.
RPC – SFAR 2005
F. Sztark – IADE 2013 - 16
Thromboprophylaxie
Lever précoce
Surveiller fonction rénale
RPC – SFAR 2005
F. Sztark – IADE 2013 - 17
Risque hémorragique et transfusionnel
(prostate)
Chirurgie ouverte
Pertes sanguines 500-2000 ml
Chirurgie laparoscopique
Pertes sanguines faibles (<500ml)
Chirurgie endoscopique
Pertes sanguines faibles (<500ml)
Estimation difficile
Fonctions de la durée et de la masse réséquée
Uchida 1999 Urology
Abrahams 1982 Anaesthesia
Risque persistant à J10 en relation avec la chute d’escarre
F. Sztark – IADE 2013 - 18
Positions utilisées en urologie
A : décubitus dorsal
(LEC, adénomectomie)
B : décubitus ventral
(lithotomie percutanée)
C : position de lithotomie
(résection)
D : décubitus latéral avec
billot (lombotomie)
E : position circonflexe
(chirurgie pelvienne)
F. Sztark – IADE 2013 - 19
Position de lithotomie
Cuisses fléchies entre 80°
et 100° sur abdomen,
jambes étant à 90°par
rapport aux cuisses
Parfois associée à une
position de Trendelenburg
Conséquences
Locales : muscles, artères,
nerfs
Générales : respiratoires,
hémodynamiques
F. Sztark – IADE 2013 - 20
Lithotomie
Complications systémiques
Respiratoires
- Peu de répercussion sur la mécanique respiratoire
pas de modification de la capacité résiduelle fonctionnelle ni des rapports
ventilation/perfusion
CRF(l)
Décubitus dorsal
(n=6)
Lithotomie
(n=6)
2,53 (0,33)
2,48 (0,36)
Mean(SD)
Reber et al. Anaesthesia 1998
- Augmentation du shunt et des atélectasies chez les obèses et
AG
Hémodynamiques
Mobilisation de la masse sanguine vers le thorax
Compensation de l’hypovolémie relative
Remise à plat progressive
F. Sztark – IADE 2013 - 21
Compressions locales
Augmentation des pressions intracompartimentales des loges musculaires
Sd de loge
Rhabdomyolyse
Pfeffer 2001 Anesthesiology
A l’origine des neuropathies des membres
inférieurs
Obturateur (flexion excessive de la cuisse
Sciatique (rotation externe des jambes)
Sciatique poplité externe
Warner 2000 Anesthesiology
Facteurs de risques
Durée
Hypoperfusion du membre élevé
Pression sur les supports et l’étirement
F. Sztark – IADE 2013 - 22
Transient Neurologic Symptoms
(TNS)
Troubles neurologiques transitoires :
Douleurs lombaires ou des membres inférieurs
survenant dans les 48h après une rachianesthésie
Troubles moteurs
Rétention urinaire prolongée
Facteurs favorisants :
- le type d’anesthésique : lidocaine +++
- La position : gynécologique/lithotomie
(étirement des racines ?)
Hampl 1995 Anesth Analg - Schneider 1993 Anesthesiology
F. Sztark – IADE 2013 - 23
Position de lombotomie
Chirurgie du rein, jonction pyélouretérale et uretère lombaire
Objectif : ouvrir les espaces
intercostaux inférieurs et l’espace
entre dernière côte et crête iliaque
Décubitus latéral, jambe la plus basse
fléchie et cuisse fléchie, membre
inférieur le plus haut étendu sur l’autre
Membres inférieurs abaissés par l’angulation de la
table au niveau des crêtes iliaques pour accentuer
l’ouverture des espaces.
Le membre supérieur le plus haut repose sur un
support coudé, en légère flexion et abduction < 90°
F. Sztark – IADE 2013 - 24
Position de lombotomie
Conséquences
hémodynamiques :
compression cave et
diminution du retour veineux
(Pas en décubitus latéral simple)
Conséquences respiratoires :
modification des rapports
V/Q, atélectasies du poumon
inférieur moins ventilé
F. Sztark – IADE 2013 - 25
Position circonflexe
Abord de la loge prostatique (PT radicale, chirurgie
ouverte)
Séquestration volémique dans les membres inférieurs
Étirement des dernières racines nerveuses
F. Sztark – IADE 2013 - 26
Prostatectomie sous coelioscopie
Trendelenburg
(→ 40°)
F. Sztark – IADE 2013 - 27
Anaesthesia for robotic-assisted radical
prostatectomy: considerations for laparoscopy in
the Trendelenburg position
2 cas de complications après prostatectomie
par laparoscopie
Cas 1 :
Détresse respiratoire post-extubation nécessitant réintubation et ventilation
Par œdème laryngé (diminution du retour veineux de
la région cervico-céphalique par le pneumopéritoine
et le Trendelenburg extrême et prolongé)
Cas 2 :
Atteinte du plexus brachial par compression au
niveau des points d’appui aux épaules.
Anaesth Intensive Care. 2007 Apr;35(2):281-5
F. Sztark – IADE 2013 - 28
Br J Anaesth 2010; 104: 433–9
31 patients, 62 ans
(49-76)
Trendelendurg (40°) +
CO2
Durée moyenne : 159 min
(±70)
F. Sztark – IADE 2013 - 29
Trendelenburg
Supine
Br J Anaesth 2010; 104: 433–9
Spécificités de l’urologie
Terrain
Sujet âgé, Insuffisance rénale
Particularités de la prise en charge
périopératoire
Risuue infectieux
Risque thromboembolique
Risque hémorragique
Positions spécifiques
Techniques chirurgicales
F. Sztark – IADE 2013 - 31
Spécificités de l’urologie
Terrain
Sujet âgé, Insuffisance rénale
Particularités de la prise en charge
périopératoire
Infections
Risque thromboembolique
Risque hémorragique
Positions spécifiques
Spécificités chirurgicales
F. Sztark – IADE 2013 - 32
Techniques chirurgicales
Chirurgie à ciel ouvert
Néphrectomie, prostatectomie …
Chirurgie endoscopique
Résection de prostate, tumeur vésicale
Lithiase urétérale
Coelio- et Rétropéritonéoscopie
Néphrectomie, cure de jonction pyélo-urétérale,
Prostatectomie
Lithotritie extracorporelle
Lithiase
Transplantation rénale
F. Sztark – IADE 2013 - 33
Chirurgie du haut appareil
Néphrectomies (partielle, totale, élargie)
Jonction pyélo-urétérale
AG en position de lombotomie
Risque hémorragique faible
Complication : brèche pleurale
Douleur postopératoire (DPO) +++ : Analgésie
multimodale (paracétamol morphine , kétamine, attention
aux AINS)
Intérêt des infiltrations pariétales d’AL
F. Sztark – IADE 2013 - 34
Néphrectomie par lomboscopie
Décubitus latéral simple
Suites postopératoires simples (DPO ↓)
Diffusion plus importante du CO2 à partir de
l’espace rétropéritonéal
2
Production de CO2 (ml/min/m )
250
200
Chir conventionnelle
Coelioscopie
Rétropéritonéoscopie
150
100
50
0
Avant
0-30 min 30-60 min 60-90 min
Après
F. Sztark – IADE 2011 - 35
Conséquences hémodynamiques
Pneumopéritoine : pression
intraabdominale (PIA)
- Retour veineux
Baisse du DC
Augmentation de PA
Augmentation des RVS
- Facteurs humoraux :
• catécholamines
• vasopressine
Lomboscopie : (pas d’ PIA)
Peu de variations hémodynamiques liées à
l’insufflation
Effets délétères de la position du malade
(lombotomie)
F. Sztark – IADE 2013 - 36
Cystectomie et dérivations
urinaires
Laparotomie, décubitus dorsal
Chirurgie longue (6-8 h)
Saignement imprévisible
AG obligatoire
Voie veineuse centrale
Drainage urinaire
Urétérostomie cutanée
Au travers d’une anse iléale (Bricker)
Entérocystoplastie
F. Sztark – IADE 2013 - 37
Cystectomie et dérivations
urinaires
Postopératoire
Analgésie
PCA morphine, péridurale
Reprise du transit retardé
Complications métaboliques
Acidose métabolique
réabsorption d’H+, Na+ et Cl- par la muqueuse
digestive au contact de l’urine
sécrétion de bicarbonates
F. Sztark – IADE 2013 - 38
Pathologie de la prostate
Hypertrophie bénigne de la prostate
Une des affections les plus fréquentes chez l’homme > 40
ans
Concerneraient environ 5 millions d’hommes en France
dont 2 millions diagnostiqués
Cancer de la prostate
1er cancer chez l’homme > 50 ans
75/100 000 hommes / an
30 à 40 000 nouveaux cas /an
10 000 morts en 2000 (2eme cause
de mortalité par cancer chez l’homme
après le poumon)
Infections …
F. Sztark – IADE 2011 - 39
Chirurgie de la prostate
Résection transuréthrale de la prostate
Adénomectomie
Chirurgie ouverte
Prostatectomie totale
(cancer localisé)
Chirurgie laparoscopique
± robotisée
Chaleur par ultrasons focalisés de haute intensité
(Ablatherm)
F. Sztark – IADE 2013 - 40
Définition de l’Hypertrophie Bénigne de
Prostate (HBP)
Augmentation de la taille de la prostate non due à
un cancer, et histologiquement par une hyperplasie
de la zone transitionnelle de la prostate
Troubles urinaires du bas appareil (prostatisme) :
Infection urinaire ?
Insuffisance rénale ?
Traitement chirurgical
Résection endoscopique (<60-80g)
Incision cervico-prostatique
Adénomectomie > 60-80g)
F. Sztark – IADE 2013 - 42
Particularités de la REP
Risques liés aux patients
Homme après 55 ans
Obstruction des voies urinaires et risques infectieux
Thrombose veineuse profonde
Risques liés à la technique chirurgicale
Transfusion
Coagulopathie postopératoire
NVPO
Position de lithotomie
TURP syndrome
Stratégie anesthésique : AG / ALR
F. Sztark – IADE 2013 - 43
REP : morbidité/mortalité
ANAES RPC 2003
F. Sztark – IADE 2013 - 44
Terrain
Morbidité et mortalité de la chirurgie de l’HBP faibles
sauf si
Intervention en urgence
Score ASA élevé
Infection urinaire
Insuffisance rénale (obstructive)
IDM première cause de mortalité après REP
Traitement préopératoire
Modification du TTT anticoagulant
TTT de l’HTA : arrêt des IATII, IEC
Arrêt des alpha bloquants prescrits pour les
troubles fonctionnels à H-24 voire H-48 :
risque d’hypotension majoré
F. Sztark – IADE 2013 - 45
Troubles digestifs
NVPO
Incidence majorée par la distension
vésicale
Reprise alimentaire rapide
Organe extrapéritonéal, pas de retentissement sur
le transit
F. Sztark – IADE 2013 - 46
TURP syndrome : définition
Définition
Ensemble des signes cliniques et biologiques liés au
passage du liquide d’irrigation à base de glycocolle
1,5% dans la circulation systémique
Fréquence
Entre 2 et 8% selon les études
Circonstances
Résection de prostate et de vessie
Gynécologie
Chirurgie rénale percutanée
F. Sztark – IADE 2013 - 47
Soluté d’irrigation
Soluté idéal
Isotonique,
électriquement neutre,
transparent,
facile à stériliser
peu coûteux
Eau distillée
Risque hémolytique
Hyonatrémie majeure
En France
Glycocolle 1,5% (glycine)
Hypotonique (200 mOsm/kg)
F. Sztark – IADE 2013 - 48
Mécanismes de résorption
Le sang veineux
prostatique est
drainé par de larges
sinus veineux
Effraction vasculaire
Peut atteindre 200 ml/min
Expansion volémique avec risque d’OAP
Rupture de la capsule prostatique
Accumulation de liquide dans l’espace sous péritonéal périvésical
Résorption jusqu’à 24h
Par différence de pression
Si le gradient de pression entre sang et vessie sup à 15 mmHg,
liquide absorbé dans la circulation systémique
Durée dépendante
Hahn J Urol 1993
F. Sztark – IADE 2013 - 49
Facteurs favorisants
Soluté d’irrigation
Glycocole 1,5 %
Pression intravésicale et la compliance vésicale
Hauteur des poches limitée à 60 cm au dessus de la
table de résection (contrôle de la pression intravésicale)
Aujourd’hui dispositif d’irrigation avec contrôle de la
température et de la pression
Temps de résection
Facteurs favorisants la résorption: la durée
Sup à 60 min
Sup à 60 g
F. Sztark – IADE 2013 - 50
PHYSIOPATHOLOGIE
DU TURP SYNDROME
RESORPTION
SURCHARGE
VOLEMIQUE
DILUTION
Hyponatrémie
Hypoosmolarité
Hyperhydratation cellulaire
TOXICITE
DU
GLYCOCOLLE
F. Sztark – IADE 2013 - 51
Conséquences du TURP syndrome
Hyponatrémie
Mécanismes complexes
Dilution, sécrétion d’ADH et facteur natriurétique…
Toxicité de la glycine et hyperammoniémie
Troubles visuels
Encéphalopathie
Toxicité cardiaque
Hypothermie
F. Sztark – IADE 2013 - 52
Signes cliniques
1ers signes neurologiques et subjectifs
Bâillement, agitation, confusion, nausées
vomissement, troubles visuels
Puis signes cardiopulmonaires et
neurologiques
Hypertension, bradycardie, troubles du rythme,
cyanose
Signes de gravité
Choc, détresse respiratoire, convulsion,
mydriase, coma
F. Sztark – IADE 2013 - 53
Signes paracliniques
Biologiques
Hyperglycinémie
Hyperammoniémie
Hyponatrémie (sévère si <120 mmol/l)
hypo-osmolarité
Hémolyse et anémie
ECG
Bradycardie
Inversion des ondes T
F. Sztark – IADE 2013 - 54
Anesthésie et résorption de liquide
d’irrigation
40 patients:
20: anesthésie générale (étomidate, fentanyl, isoflurane)
20: Rachianesthésie (Bupi isobare 17,5 mg)
Monitorage par mesure de concentration sanguine en
éthanol
Incidence d’absorption
Rachi n=11
AG n=15
Dépend de la technique chirurgicale
Quantité absorbée
Plus importante sous Rachi
Diminution du retour veineux et augmentation de la PVC
par l’AG et ventilation en pression positive
Gehring Acta Anaesthesiol Scand 1999
F. Sztark – IADE 2013 - 55
Traitement
Oxygénation
Maintien hémodynamique
Diminuer pression intracrânienne
Arrêter les convulsions
Restaurer troubles électrolytiques et
l’équilibre acido-basique
Réchauffer, corriger une hypothermie
F. Sztark – IADE 2013 - 56
Traitement de l’hyponatrémie
Natrémie<100 mmol/l
décompensation cardiaque associée aux troubles
neurologiques
Dialyse
100< Natrémie<120 mmol/l
Salé hypertonique
Diurétique
Natrémie>120 mmol/l
Apport sodium isotonique
Diurétique
F. Sztark – IADE 2013 - 57
Prévention du TURP syndrome
Technique d’anesthésie: ALR
Limiter la durée de l’acte <60-90 min
Utilisation d’une résecteur double courant
Contrôle peropératoire des pressions
vésicales
Monitorage des entrées et sorties
Contrôle de l’hématocrite peropératoire
F. Sztark – IADE 2013 - 58
Embolie gazeuse
Position de lithotomie accentuée crée un
gradient de pression entre le site opératoire
et le thorax
Au cours de la résection
Tsou 2003 Anesth Analg
Erreur de branchement du système de lavage
Frasco 2004 Anesth Analg
F. Sztark – IADE 2013 - 59
Techniques anesthésiques
Prostate et vessies sont des organes sous
péritonéaux
Innervation :
Prostate et col : S1 à S5
Somatique pénienne :nerfs pudendaux
Sympathique : nerfs caverneux (T10-L2 et S2-S4)
Choix
ALR plus souvent
AG si contre-indication
F. Sztark – IADE 2013 - 60
Intérêt de la rachianesthésie pour REP
Détecter rapidement les complications
Perforation de vessie
Douleur irradiant vers les épaules
Rare 25/ 2015
Risque d’uropéritonite
Premiers symptômes du TURP
Troubles visuels…
F. Sztark – IADE 2013 - 61
Chirurgie ouverte
Adénomectomie prostatique
Prostatectomie
F. Sztark – IADE 2013 - 62
Adénomectomie prostatique
Hypertrophie bénigne de la prostate
Enucléation transvésicale des lobes prostatiques en
laissant la coque externe
Saignement ± important
Drainage vésical postopératoire efficace pour éviter le
caillotage
AG ou anesthésie rachidienne
F. Sztark – IADE 2011 - 63
Prostatectomie radicale
Adénocarcinome in situ
Position circonflexe
Saignement important
Chirurgie longue (3h)
AG obligatoire
Analgésie postopératoire
(PCA, péridurale)
F. Sztark – IADE 2013 - 64
F. Sztark – IADE 2011 - 65
Etude rétrospective
225 patients (19942003)
Recidive : PSA
F. Sztark – IADE 2013 - 66
Analgésie péridurale
= diminution de
57% du risque de
récidive !
Diminution des
morphiniques
postopératoires.
Diminution du
« stress
périopératoire »
F. Sztark – IADE 2013 - 67
Prostatectomie sous coelioscopie
Avantages/inconvénients
Pertes sanguines minimes
DPO faible +++
Récupération postopératoire plus rapide
Conséquences durée et position Trendelendurg
Avantages carcinologiques ?
F. Sztark – IADE 2013 - 68
Robot chirurgical
Avantages du robot en
coeliochirugie :
récupération d’une vision en 3 dimensions
perdues dans la coelioscopie
vision stable car la caméra est maintenue et
déplacée par un bras articulé
geste précis et fin
liberté retrouvée des mains grâce aux
instruments ayant 3 axes de mobilité
confort du chirurgien (assis et dans l’axe de
travail)
F. Sztark – IADE 2013 - 69
Transplantation rénale
Traitement des IR terminales
Greffons prélevés sur des patients en état de mort
cérébrale (95%), conservation à +4°C dans une solution
spécifique jusqu’à 36 h
Sinon don de rein d’un sujet vivant
Compatibilité ABO requise
Si plus de 80% d’anticorps antilymphocytaire (sujet
hyperimmunisé) recherche d’une compatibilité HLA
F. Sztark – IADE 2013 - 70
Transplantation rénale
Préopératoire
Évaluation du patient : cardiovasculaire, diabète état
hydrique, hémoglobine, K+, urée, créat, dialyse préop. …
Protocole d’immunosuppression (corticoïdes, azathioprine,
ciclosporine)
Chirurgie extrapéritonéale, peu hémorragique
Anesthésie de l’insuffisant rénal (propofol, sévoflurane,
sufentanil atracurium)
Postopératoire
Analgésie
Hydratation, diurétiques
Complications : chirurgicales, rejet, infections
F. Sztark – IADE 2011 - 71
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