Ministère de l`Économie, du Commerce et du Milieu d`Affaires

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Ministère de l’Économie, du Commerce et du Milieu d’Affaires
Direction du Porte-Parole et des Relations Publiques
Bucarest, le 23 juin 2010
Droit de réponse
Réf. : Article « Comment Alstom s’est fait piéger par son allié chinois… », publié par
le quotidien français Les Echos
L’article publié par le quotidien Les Echos du 22 juin 2010 sous le titre « Comment Alstom
s’est fait piéger par son allié chinois… », ainsi que l’annexe présentée dans l’édition
Internet du journal sous le titre « Alstom vs. Insigma. La lettre du ministre de l’Industrie
roumain » mettent en cause le professionnalisme de la direction actuelle du
Ministère de l’Economie, du Commerce et du Milieu des Affaires (MECMA), ce qui
nous conduit à vous demander de porter à la connaissance de vos lecteurs des éditions
écrite et Internet, conformément au droit de réponse, les précisions et corrections
suivantes :
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Le Ministre de l’Economie, du Commerce et du Milieu des Affaires, Adriean Videanu ne s’est impliqué et ne s’implique d’aucune manière dans des actions d’influence à l’égard de la justice et de ses instances. Des affirmations comme « …Adriean Videanu, s’en est mêlé personnellement, demandant par écrit au juge de rejeter la plainte d’Alstom » sont malheureusement diffamatoires et témoignent d’un manque d’information, voire d’une attitude subjective absolument incompréhensibles, venant de la part d’un quotidien économique si prestigieux. Le document joint en attachement sur le site des Echos n’est pas « une lettre du ministre… roumain » et d’autant moins une initiative « personnelle » de ce dernier, tel que suggéré par l’article cité ci‐dessus. C’est un document officiel, absolument public et transparent émis par la Direction juridique du Ministère de l’Economie, du Commerce et du Milieu des Affaires à l’intention du tribunal de Cluj. Il s’agit simplement d’une « demande en intervention volontaire », procédure habituelle aussi bien dans le code de procédure civile roumain (articles 49 et 55) que dans celui français (article 66), qui stipule pour un tiers la possibilité d’intervenir dans un procès engagé par d’autres parties au nom d’un intérêt légitime, le respect des délais dans le cas échéant. L’instance n’est en aucun cas obligée d’en tenir compte dans sa décision. Le Ministère de l’Economie, actionnaire principal du Complexe Energétique de Craiova au nom de l’Etat roumain, est intervenu par cette voie pour essayer d’accélérer la réalisation de l’installation de désulfuration de la centrale. Il s’agit d’un projet complexe, qui a accumulé plus de 10 mois de retard en raison de nombreux litiges et contestations et qui doit être finalisé avant le 31.12.2010, date limite fixée par la Commission Européenne pour réduire les émissions polluantes engendrées par le fonctionnement de la centrale. Dans le cas du non respect de cette obligation, en plus des pénalités que la Roumanie et la compagnie elle‐même auraient à payer (déclenchement d’une procédure d’infraction au niveau européen), celle‐ci devrait être fermée, mettant ainsi en danger l’alimentation en énergie thermique d’environ 350.000 habitants de la ville de Craiova, une population comparable en nombre à celle de Nice. Calea Victoriei 152, 010096 Bucureşti 1
Tel: 021.2025.399, Fax: 021.2025.108
e-mail: [email protected]; www.minind.ro
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Nous rappelons par ailleurs que le groupe Alstom Power Italia Spa. a gagné en 2007 l’appel d’offres pour l’installation de désulfuration humide des gaz brûlés attenante aux blocs 3 et 6 du Complexe Energétique de Rovinari, pour un contrat d’une valeur supérieure à 97 millions d’euros.  Il faut préciser d’autre part qu’en Roumanie opèrent actuellement plus de 6.000 sociétés à capital français avec un investissement global de 2,2 milliards d’euros, la France se situant à la quatrième place dans le top des investisseurs étrangers. La tendance ascendante des échanges commerciaux entre la Roumanie et la France connaît une reprise au cours du premier semestre 2010, ainsi au 31 mars dernier le volume des échanges bilatéraux atteignait 1.374,03 millions d’euros. Nous regrettons que de telles erreurs, susceptibles de préjudicier l’image du Ministère de l’Economie, du Commerce et du Milieu des Affaires et plus généralement, de la Roumanie en France, n’aient pas été évitées en sollicitant préalablement le point de vue de notre institution, pour une meilleure information des lecteurs du quotidien Les Echos. Le Bureau de presse
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