3. Le discours publicitaire

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L3S5 – Option Analyse du discours publicitaire
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3. Le discours publicitaire :
Lexique et théories
POSITION (GENERALEMENT) SUPERIEURE :
ACCROCHE
Références utilisées :
Adam Jean-Michel et al., 1997, L’Argumentation publicitaire, Rhétorique de l’éloge et de la
persuasion, Paris: Nathan.
Dictionnaire en ligne Publicitor: www.publicitor.fr/fichiers/lexique.htm
3.1 Message : quelques caractéristiques formelles
Phrase ou formule forte d'un message publicitaire destinée à attirer l'attention en
premier lieu. Dans une annonce de presse, l'accroche est souvent le titre. On dit
aussi "head line" et "accrochage"
HEADLINE :
et son abréviation commune ÿ head Ÿ, le titre dÊune
annonce/affiche/brochure/dÊun banner et autre matériel ÿ imprimé Ÿ pub. CÊest ici
généralement que lÊon trouve exprimée la promesse du message. Mais pas que⁄
Certains head jouent totalement la carte de lÊinterpellation pour inciter la cible à lire
la body.
LE LAYOUT TYPE
POSITION INTERMEDIAIRE :
BODY COPY (ou la body)
Le visuel
Corps du texte d'une annonce publicitaire, exposant généralement un argumentaire
sur le produit ou sur la marque. L'expression body copy est souvent employée telle
quelle par les publicitaires français avec d'autres termes anglais (comme ÿ base
line Ÿ ou ÿ packshot Ÿ) qui dénomment les éléments d'une annonce.
POSITION (GENERALEMENT) INFERIEURE :
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BASE LINE : Signature d'un produit ou d'une entreprise, dans une publicité.
LÊaccroche/le claim
La bodycopy
La signature/ la baseline
MarqueMarque-logo (+/(+/- fonction de packshot)
LE VISUEL : Tout élément d'illustration d'un message publicitaire.
L'expression anglaise ÿ base line Ÿ est souvent utilisée, telle quelle, par les
publicitaires français. La ÿ base line Ÿ est un slogan que l'on trouve, au bas des
annonces presse (d'où son nom) ou à la fin des films de télévision et des spots de
radio. La ÿ base line Ÿ accompagne souvent le ÿ packshot Ÿ, gros plan final sur le
produit. Elle peut être un slogan du produit comme ÿ Mini Mir, Miniprix, Fait le
Maximum Ÿ ou bien une signature institutionnelle comme celle de Renault :
ÿ Créateur d'automobiles Ÿ ou de Cartier ÿ l'Art d'être unique Ÿ. Une ÿ base line Ÿ est
un élément durable de la publicité mais elle doit évoluer tout comme on change
progressivement un logotype ou un packaging pour les mettre au goût du jour ou les
adapter aux modifications du positionnement. Ainsi Renault a longtemps utilisé le
slogan ÿ Des voitures à vivre Ÿ avant d'adopter ÿ Créateur d'automobiles Ÿ. On
trouvera dans l'article ÿ Slogan Ÿ une analyse détaillée des signatures d'entreprises
ou de marques produits. Expression placée sous le logo ou très près et qui
accompagne la marque parfois pendant des années. Elle fait partie de lÊidentité de
marque, qui composée du nom, du logo et de la baseline. Son rôle est dÊimprimer du
sens à la marque : elle exprime idéalement la promesse de la marque, la positionne
et lui confère une grande partie de sa personnalité.
LÊimage est généralement le centre de gravitation du texte.
SIGNATURE : La signature publicitaire - ou base line - à ne pas confondre avec le
LE COPY/ Copywriter /Concepteur Rédacteur Ÿ : le rédacteur du ÂteamÊ
créatif. Après la recherche de concepts créatifs cÊest le copy qui est en charge de
lÊexécution de tout lÊaspect message / rédactionnel de la création.
slogan, est aujourd'hui une composante de la communication d'entreprise. Les
marques s'affichent volontiers en compagnie de ces quelques mots qui, placés le
plus souvent sous leur logotype, les caractérisent et les enrichissent à la façon d'une
devise moderne.
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CLAIM ou copy claim : promesse. Elément de la copy stratégie précisant le
bénéfice ou lÊavantage promis au consommateur par la communication :
Le problème du « SLOGAN » (Catch phrase)
Vous ne viendrez plus chez nous par hasard. Total
We try harder. Avis
Voici comment le mot est décrit dans Publicitor, Jacques Lendrevie & Arnaud de Baynast,
éditions Dunod (c’est moi qui souligne):
PACKSHOT ( ou Plan produit) : Visuel dÊun produit, généralement avec son
emballage, dans une annonce presse ou une affiche. Se dit également du plan final
dÊun spot TV représentant le produit. C'est généralement une image du produit
présenté en gros plan dans une annonce presse ou dans un film de télévision ou de
cinéma. Le packshot vient à la fin du message pour rappeler la marque, pour faciliter
l'attribution de la publicité à la marque et pour visualiser le packaging afin que le
produit soit aisément reconnu dans les rayons des magasins.
ÿ Phrase, généralement courte et facilement mémorisable, utilisée de façon
répétitive, associée à une marque pour développer sa notoriété et, souvent,
exprimer une promesse. Aujourd'hui, on emploie parfois ÿ Signature Ÿ au lieu
de ÿ Slogan Ÿ. Cela fait plus moderne [même si ça nÊest pas strictement
équivalent].
[. . .] Accroches, claims et signatures sont tous des slogans mais ce terme,
péjoratif et flou, nÊest pas utilisé.
Tous ces éléments nÊinterviennent pas nécessairement. Certaines annonces vont retenir
le packshot et aucune baseline, une baseline mais pas dÊaccroche ⁄
Accroche
Claim
Visuel
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Ancienneté et modernité des slogans
Baseline/
signature
Packshot
Généralement : Symbolique + iconique (scripto-iconique)
En fait, trop dichotomiqu
dichotomique
que : le logo = visuo-symbolique ?
Ainsi, le message publicitaire va progressivement déplacer sa communication du cerveau
gauche vers le cerveau droit
DÊoù une difficulté de traiter le message publicitaire selon une ÿ analyse de discours Ÿ à
part entière
schéma de communication beaucoup plus large que la littéralité textuelle.
Au départ : discours à contenu explicitement centré sur les qualités du produit (cerveau
gauche), mettant en scène les acteurs de la transaction commerciale. Puis : forme de
persuasion beaucoup plus subtile où lÊimage va jouer un rôle actif mais muet (cerveau
droit),
où
les
acteurs
sÊeffacent
pour
laisser
la
place
à
des
représentants/représentations.
Le slogan est l'un des éléments du système d'identité visuelle et sonore d'une
entreprise ou d'une marque, au même titre que le logotype, le ÿ jingle Ÿ, le
code couleurs, etc. Slogans ou signatures ont souvent une double dimension
commerciale et institutionnelle : par exemple : ÿ Faire du ciel le plus bel
endroit de la terre Ÿ, Air France.
Le slogan est l'un des plus vieux moyens de promotion d'une marque. On se
souvient encore des fameux ÿ Du bo, Du bon, Dubonnet Ÿ , de ÿ Y a bon,
Banania Ÿ ou de ÿ Lux, le savon des stars Ÿ.
Aujourd'hui, les slogans restent très utilisés.
Dans un article de 2005 signé par Fernando Navarro Dominguez, filologue franco-hispaniste,
l’auteur engage une réflexion sur ce qu’est un slogan et se demande notamment : Dans quelle
mesure un slogan se distingue-t-il d’une consigne ?
EG. Pourquoi Buvez Coca-Cola est un slogan alors que Buvez au moins 1l d’eau par jour est
une consigne. On a besoin d’une analyse pragmatique et énonciative pour répondre.
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The Effective Echo -- a Dictionary of Advertising Slogans,
by Valerie Noble
The Psychology of the Slogan
In the continuing mental process of sorting, storing and discarding, there is a tendency to
reduce conceptual thought to its simplest form. Unless trained early in abstract thinking, the
human mind works best in patterns. It continually searches for likenesses and relationships. No
matter how long an impression or thought lies buried, patterned association will often trigger
memory to full recall of long-stored items. Or, to put it another way, ideas and images do not
start independently in the mind but, as links in a chain, there is one before and one following
after. This partially explains the magical power of a metaphor and simile in joining like to unlike,
familiar to unfamiliar. Strange combinations and associations are more likely to be remembered
than the ordinary. The imagination never stops working. The constant process of reflection,
association, rationalization and analyzation generalizes and abstracts, plans and predicts,
accepts and rejects, wanders and burrows.
As a result of this unique mental process, valid psychological use of language and writing is
strongly related to that same organized phenomena. Or, stated in a slightly different framework:
'People respond no less to the stimulus that revives a concrete picture or memory than to words
that rouse the emotions; no less to novelty than to repetition, rhyme, rhythm or old
associations.' (Phyllis Robbins, An Approach to Composition Through Psychology)
The Importance of the Slogan
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Thus, within the functions of memory, the slogan acts as a handle. It is a mnemonically
structured device which is a conscious or unconscious effort to hook into the reader's
subconscious. Used effectively, it can succeed as no other single element in advertising can.
Committed to memory, that phrase can be an effective spur to brand loyalty. It is the only aspect
of an advertisement which has the chance of becoming a contemporary figure of speech or part
of everyday speech patterns. Its success, and the resultant realized dream of becoming a
household word, is usually accomplished by repetition, regardless of correct grammar or even of
questionable benefits or common sense. Beyond casual conversation, it will likely follow further
trails into cartoons, editorial matter and, not infrequently, into parody.
Lucas and Britt (Advertising Psychology and Research) have noted: 'People sometimes pick up
slogans or catch phrases from advertising purely for use in conversation. Later, they find
themselves making important market choices on the basis of these same compelling words.
Here, the slogan has done its job in merchandising the product as part of the overall plan.'
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from the appeal of imagery which readily kindled the imagination.
The effective slogan with its musical structure was used and is used to build or create an image
in the mind. To this day, advertising writers are encouraged to follow the long-standing tradition
of utilizing a rhyming scheme., Sloganeers are still advised to create a phrase which will rhyme
with the brand or company name - an idea which might be termed corporate poetry.
Memory Methods
The following phrases illustrate the debt of advertising slogans to memory association, rhythm,
poetry and music.
ALLITERATION Two or more syllable sounds, sound groups or letters at the beginning of words
in a phrase, as:
o Portable Power for Progress
o Sell Simpson and Be Sure
METAPHOR To suggest a resemblance, a term is applied which is not literally applicable, as:
o A Rainbow of Distinctive Flavors
o The Money Truck
SIMILE To express a resemblance of one thing to another, using "like" or "as if", as:
o Sleeping on a Seely Is Like Sleeping on a Cloud
ALLUSION Link to a literary character or situation or to a proverb or topical saying, as:
o The Strength of Gibraltar
o Don't Be a Pale Face
HYPERBOLE Extravagant statement not intended to be understood literally, as:
o The One Man Gang (Slogan pour un catcheur célèbre)
CHIASMUS Inversion in the second of two parallel clauses or phrases of the structure of the first,
as:
o Sells Hard Wherever Hardware Sells
o At Last a Perfume That Lasts
ANALOGY Comparison of similarities in two things:
o Our Work is Child's Play
o A Diamond Is Forever
Corporate Poetry
The rhythmic aspect of writing and speech has a staying quality, the power of living on in the
mind. Mario Pei has written (The Story of Language) that: 'The language of poetry frequently
reflects a syntactical freedom which the colloquial tongue has relinquished. Poetic license ¶ may
also be viewed as a modern extension of archaic conditions, when the abundance of flexional
endings permitted a greater range in word-order.'
In the pre-analytical days of the late 19th century, those poets laureate of early advertising
somehow capitalized on the knowledge that through rhymes they could create a solid product
awareness. The advertising sloganman took advantage of the fact that poetry is easily
remembered and related to other subjects - in this instance, products to be sold. He profited
PERSONIFICATION Abstract ideas of lifeless objects named as person, as
o The Grass People
o Garrett Is Experience
TRANSFERRED EPHITHET Abnormal use of adjective with noun, as:
o Sail a Happy Ship
o Fly the Friendly Skies of United
PUN Play on words, as:
o The Sound Approach to Quality (hi-fi)
o When It Rains, It Pours (salt)
o Best Glue in the Joint
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ILLUSTRATION TYPE :
3.2. Théories
3.2.1. Le Modèle A.I.D.A.
phase de captation
Attention
Intérêt
phase de décision
Désir
Action
Ce modèle = chronologie des effets publicitaires
Attention : un préalable à la mémorisation. Fonction phatique du message = établir
contact ; technique dÊaccroche = très importante compte tenu de la sollicitation
permanente
quelle stratégie pour interpeller la cible ?
Intérêt : Faire en sorte que le processus aille au-delà dÊune simple interpellation
(visée rationnelle
intentionnalité externe : tournée vers le propos du message)
Désir : faire en sorte que la cible soit convaincue au point de sÊorienter vers lÊachat
(visée émotionnelle
intentionnalité interne (tournée vers un état psy. de manque) ; désir
= besoin fantasmé
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Effet perlocutoire : finaliser lÊachat ; eg. :
Order Pacific Mega before 31st March and you could win a Sony DVD Handycam!
Forme de pub assez marquée et assez classique : type téléachat, pub magazine télé, voire
stand de démonstrateur⁄
Critique du modèle :
• Ressenti comme agressif (hard sell) et trop éprouvé / reconnu
• SÊapplique à des actes isolés. Nécessité de rajouter une dimension de
pérennisation qui est une avancée vers le discours de marque / Branding.
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3.2.2. Modèle modulaire : FCB Grid
3.3. Maslow : une théorie psycho-sociologique
LÊapproche modulaire repose sur lÊidée dÊune plus ou moins grande implication scientifique
de la cible et émotive de la cible.
Learn :
pôle épistémique
Like :
pôle appréciatif
Do :
pôle pratique
Théorie générale : la préoccupation du développement personnel s’accroit
mesure que les préoccupations matérielles sont assurées.
à
Scénario 1 : Implication minimale
1 - Learn
2 - Do
3 - Like
Connaissance fonctionnalités
Achat
évaluation
Eg. Pub convaincante (e.g. télé achat)/ achat/ évaluation (je confirme que jÊaime, ou pas⁄)
Scénario 2 : apprentissage attribué
1 – Like
2 - Learn
3 – Do
Séduction pour le produit
documentation
Achat
Eg. Je suis séduit par lÊimage Mac/ je me renseigne sur les fonctionnalités/jÊachète
Scénario 3 : impulsion enfantine
9
1 - Like
2 - Do
3 – Learn
Séduction pour le produit
Achat
apprentissage
Eg. Je suis séduit par lÊimage Mac/ jÊachète / jÊapprends à mÊen servir
Scénario 3 : impulsion promotionnelle
1 - Do
2 - Learn
3 – Like
Achat
Découverte propriétés
évaluation
Eg. Je saute sur une promo/ je découvre ses fonctionnalités, qualités/jÊaime (pas)
Scénario 4 : adhésion confirmé infantine
1 - Do
2 - Like
On achète par habitude
on nÊest jamais déçu
3 – Learn
il nous surprend encore
Critique du modèle LLD :
• Pas toujours convaincant : on cumule souvent ces trois aspects (jÊachète
parce que je connais et que jÊaime)
• Théorie + marketing que publicitaire
• Mais pubs quand même analysable à la lumière de cette logique. Eg :
France Inter : au début ça surprend, après aussi.
1 - Do
On écoute
2 - Learn
On est toujours surpris
3 – Like
on apprécie
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Application à l’évolution des tendances consuméristes :
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Application au discours publicitaire : de la pub rationnelle au branding émotionnel
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MODERNISME
20e siècle: le modernisme fait apparaître ses limites. Les utopies modernistes font place à la
désillusion:
- WW1 et WW2 (Bombe nucléaire)
- Les exactions staliniennes
- La crise pétrolière et la fin des 30 glorieuses
- La détérioration environnementale
- Les grandes crises financières
...
POST-MODERNISME
Le projet moderniste qui fixait jusque là un objectif commun s’efface pour laisser la place à
une absence de perspective claire.
Dans les démocraties occidentales :
- refus des schémas autoritaristes/disciplinaires
- renforcement des individualismes
- recentrage sur présent : satisfaction immédiate/expérience éphémère
- retour sur les valeurs passées comme mode de référence
- détournements/pastiche…
La quête de sens n’est plus déterminée par un projet d’avenir meilleur, mais la recherche de
valeurs positives partout où elles se trouvent en vue d’une valorisation permanente de
l’expérience individuelle et immédiate.
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de la RECLAME à la PUB (et de la PUB au BRANDING1)
3.3. De la réclame au Branding : tendances diachroniques
RECLAME
du 19e à aujourdÊhui
Advertisements do not simply manipulate us, inoculate us
or reduce us to the status of objects; they create structures
of meaning which sell commodities not for themselves as
useful objects but in terms of ourselves as social beings in
our different social relationships. Products are given
‘exchange-value’: ads translate statements about objects
into statements about types of consumer and human
relationships. (Dyer, 1982: 116)
Présentation schématique
Marque
[–
– logo]
Source
[+
+ spécifique]
produit
Annonce
Cible
[+
+ spécifique]
Media
Texte
Image
•
1950 publicité mécaniste (procédés behaviouristes) = faire acheter le produit
•
1960 publicité suggestive = injection dÊun concept symbolique dans le produit :
lÊacheteur acquiert un produit ds lequel il reconnaît une image de lui-même (inspiration
psychanalytique).
•
PUBLICITE
indépendamment des besoins.
1960 ÿ publicité projective Ÿ : lÊacte dÊachat = moyen dÊidentification et de promotion
des µ 40s à aujourdÊhui
Mise en fluvre de diverses théories pour stimuler
stimuler la consommation
Marque
[+/-- logo]
Source
[–
– spécifique]
produit
Annonce
Cible
[– spécifique]
Media
Texte
Image
sociales (cf. To keep up with the Joneses).
•
14
1970/80 publicité
publicité ludique (advertainment) : publicité de + en + oblique par rapport à
externes et les clins dÊoeil), iconoclaste (i.e. qui se détourne des traditions)
•
1990/2000 publicité postmoderne : recherche de connivence, construction de valeur
partagée (avec exploitation de la culture populaire), utilisation du métadiscours.
Exemples de tendances
tendances dÊévolution réclame
personnel
impersonnel
spatialisé
a-spatialisé
démonstration
suggestion
conviction
séduction
produit
terme
symbolique
besoin
marque
logo
graphique
désir
pub
BRANDING
objectif ; recul sur sa conduite : ironique,
ironique intertextuelle (i.e. multipliant les références
1980s à aujourdÊhui
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Marque
[+
+ logo]
Source
[–
– spécifique]
produit
Annonce
Cible
[–
– spécifique]
Media
Texte
Image
branding
produit
explicite
conscient
concept
implicite
inconscient
1
Ou, pour les défenseurs de la langue française : ÿ Dans la langue des affaires, on appelle STRATÉGIE DE
MARQUE (et non pas ÿ branding Ÿ) une stratégie commerciale axée principalement sur la marque. Ÿ
http://www.radio-canada.ca/radio/francaismicro/capsuleslect.asp
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