L`échange de calculatrice n`est en aucun cas admis

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Niveau : BTS 2 GB
Module : économie générale
Nombre de pages : 3 Pages
Année scolaire 2009-2010
Durée : 2heures
Prof : Mr EL ALAOUI
Contrôle n°2 du 1er semestre
NB : L’usage de la calculatrice (non programmable) est permis
L’échange de calculatrice n’est en aucun cas admis
Tous les calculs doivent être justifiés
1point est soustrait pour toute copie mal présentée
Document -IRéunion du conseil de Bank al-Maghrib
Le Conseil a décidé de maintenir le taux directeur à 3,25%. Par ailleurs, compte tenu de l’évolution récente du
marché monétaire, marqué, depuis février dernier, par le passage d’une situation de surliquidité et d’opérations
de reprises par Bank Al-Maghrib à un niveau de plus en plus élevé d’injections de monnaie banque centrale, le
Conseil a également décidé de ramener, à compter du 1er janvier 2008, le taux de la réserve obligatoire de
16,5 % à 15 %.
Source : Rabat, le 25 décembre 2007
Questions : (3pts)
1/ Pourquoi il a été décidé de réduire le taux de la RMO ? (0,5 pt)
2/ Cette technique est-elle directe ou indirecte, et est-elle compatible avec le libéralisme prôné par le Maroc ? (1 pt)
3/ Dégager du texte en les expliquant les techniques utilisées par BAM en matière de politique monétaire autres que la
RMO (1,5 pt)
Document –II-
Au-delà des idéologies et à côté des pratiques et du vocabulaire de la planification qui restent propres
à chacun des grands pays occidentaux, une convergence certaine se dessine dans l'attitude des pouvoirs publics
face à l'avenir : les états, comme les régions et les entreprises, se doivent de s'interroger sur leurs marges
d'action, faire un diagnostic et des choix, se concerter, puis déterminer les moyens à mettre en œuvre pour
atteindre leurs objectifs. Et dans un univers de plus en plus aléatoire, pour s'adapter à des contextes variables, la
planification ne doit pas être trop chiffrée : elle porte de plus en plus sur des actions. Le terme de planification
sera donc utilisé dans une acception très large, celle d'un comportement volontariste devant l'avenir, prenant la
forme de choix à moyen terme, qui ne sont pas nécessairement quantifiés mais qui sont généralement éclairés
par des projections chiffrées.
« Pourquoi planifier »
Les cahiers français, N° 242, jui – sept, 1989.
Questions : (3pts)
1- Expliquer les termes soulignés ; (1pt)
2- En quoi la planification est-elle une façon différente pour l’Etat de considérer l’avenir ? (1pt)
3- A quels obstacles la planification peut-elle se heurter du fait de son rôle à moyen et long terme ? (1pt)
1
Document –III-
Dépenses ordinaires: 85% des dépenses totales entre 2003 et 2007
Un budget absorbé par les dépenses quotidiennes où il n’y a qu’une petite place pour l’investissement.
L’analyse de la structure des recettes et dépenses de l’Etat entre 1990 et 2007 permet de mettre en
relief cette idée. Une étude du ministère des Finances affirme que «la part des dépenses ordinaires dans les
dépenses totales est passée de 81,7% en 1990 à 84,7% sur la période 2003/2007». «Au détriment des
dépenses d’investissement», précise l’étude. Celles-ci ont même connu une évolution négative de -3,2%
entre 1990 et 1997. Une réelle politique de désinvestissement de l’Etat durant sept ans.
Entre 2003 et 2007, les choses changent. Grâce à la politique des grands chantiers, l’investissement
croît de plus en plus avec une moyenne de 6% sur la période. Cette politique n’est en fait qu’un rattrapage
des années perdues. C’est aussi le cas pour les paliers d’investissement public franchis dans la loi de
Finances 2009, présentés comme une «rupture» par le gouvernement.
Pour rappel, le montant de cet investissement pour 2009 doit atteindre 135 milliards de DH, en
croissance de 16% par rapport à 2008. Mais même avec cette volonté affichée de rattrapage, la part des
dépenses d’investissement sur les dépenses totales ne fait que décroître. Entre 1998 et 2002, celle-ci a été de
17,8%. Elle perd 2,5 points entre 2003 et 2007 pour s’établir à 15,3%.
Parallèlement, les dépenses ordinaires ont continué sur leur lancée, augmentant de 7,9% en moyenne
sur la période 2003-2007. Les dépenses exceptionnelles ont elles aussi connu une nette embellie. Il s’agit
notamment de celles liées au payement de la dette due à la Caisse marocaine des retraites (CMR) au titre de
la part patronale, à la compensation, à la lutte contre la sécheresse et au dialogue social.
«La masse salariale représente la moitié des dépenses ordinaires»
Source : l’économiste 2009
Questions : (6pts)
1- Définir : politique budgétaire
(0,5 pt)
2- Sur la base du document :
a- préciser les types de politique budgétaire pratiqués par le Maroc.
b- Quels sont leurs effets sur le plan économique et sur le plan social ?
(1pt)
(1pts)
3- Relever du document et commenter les principales caractéristiques du budget général de l’Etat. De
l’Etat ;
(1,5pt)
4- Quels sont les effets de la dépense de compensation sur :
a- Le budget d’Etat.
b- La demande globale.
2
(1pt)
(1pt)
Document –IV- :
Tableau des composantes de la MM en 2008 (en millions de DH)
Montant 2008
Monnaie fiduciaire
Monnaie scripturale
Placement à vue
Placement à terme
Masse monétaire
Structure en% 2008
124 824
343 393
78 356
141 424
?
?
?
?
?
?
Source : Rapport de Bank Al Maghrib 2008
Questions : (4pts)
1/ Calculer la part de la monnaie fiduciaire, monnaie scripturale, placements à vue et placements à terme dans M3 en
2008(2 pts)
2/ Préciser la différence entre les comptes créditeurs entrant dans l’agrégat M1 et les comptes sur carnets (1 pt)
3/ Comment peut-on créer de la monnaie sans créer des situations de déséquilibre ? (1pt)
Document –V-
Taux directeur : Une baisse salvatrice
L'élargissement des encours échangés entre les banques marocaines observé laisse indiquer la
poursuite du fonctionnement normal du marché interbancaire national. Pour conforter cette
tendance, la baisse du taux directeur, qui était dans l'air du temps, permettra sans aucun doute aux
banques de réduire leur coût de refinancement et poursuivre le financement de l'économie.
La Banque centrale a annoncé une dépréciation de 25 points de base du taux directeur à 3,25%.
Ainsi, et après avoir réalisé des injections de liquidités de manière régulière via des pensions
hebdomadaires, Bank Al-Maghrib aura ainsi fait appel à cet instrument en vue de conforter
l'activité économique. Certes, cette décision semble être étayée par les prévisions de relâchement
des tensions inflationnistes suite au repli conséquent des prix internationaux des matières agricoles
et des hydrocarbures. Mais pas seulement. Elle était d'autant plus prévisible qu'il faut dire que la
baisse justement du taux directeur devrait permettre aux banques, à l'instar de ce qui se passe un
peu partout dans le monde, de réduire leur coût de refinancement pour poursuivre le financement de
l'économie.
Source : Le Matin 26 – 03 - 2009
Questions : (4pts)
1/ Définir les termes soulignés ; (1pt)
2/ Pourquoi il a été décidé de réduire le taux directeur ? (0.5pt)
3/ Quelle sera la conséquence d’une telle décision ? expliquer ; (1,5 pt)
4/ Dégager du texte en les expliquant, les techniques utilisées par BAM en matière de politique monétaire,(1 pt)
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