Le courant NUMÉRO 6 Volume 38 Avril 2014 Dans ce numéro Le mot du président Un des enjeux de cette campagne électorale passe complètement sous le tapis. Aucun des grands partis ne parle d’éducation et c’est dommage. M.AlainDubuc,dujournal LaPresse,afaitunetrès bonneanalysed’unsystèmed’éducationfort. AVRIL 3 ET 4 AVRIL • Conseil général de négociaons 15 AVRIL • Réunion du conseil d’administraon 22 AVRIL • Assemblée des déléguées et délégués 23 AVRIL • Réunion du comité des relaons de travail 29 AVRIL • Conseil des commissaires COMMENT NOUS JOINDRE? SYNDICAT DES ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTS DE LA R IVERAINE 700, rue de Monseigneur-Panet Nicolet (Québec) J3T 1C6 TÉLÉPHONE : 819 293-2068 TÉLÉCOPIEUR : 819 293-2078 COURRIEL : [email protected] SITE INTERNET : www.selr.ca FACEBOOK : SELR CSQ-FSE Bonnelecture! YvanArel,présidentparintérim Sijedevaisproposermon top3 desprioritésquele Québec devrait choisir pour assurer sa réussite économique, je choisirais d'abord l'éducation. Ensuite? L'éducation. Et en troisième lieu? Encore l'éducation! Un peu comme les agents d'immeubles dont on connaît le mantra: « location, location, location». location». Le rôle de l'éducation dans le développement économique, la création de richesse, mais aussi le progrès social, est si central qu'il faut en faire une catégorie à part. Cela n'exclut pas les autres priorités, que ce soit l'assainissement des 4inances publiques ou l'autonomie énergétique. Mais l'éducationintervientàunniveauplusfondamental. C'estlaclé.SileQuébecn'investitpasmassivement dans son réseau d'éducation pris dans son sens large - des CPE au doctorat, en passant par la formation,ilneparviendrapasàcomblersesretard économiques. Onsaitquelespaysdontleniveaudevieestleplus élevé sont aussi ceux qui investissement le plus en éducation.Onsaitaussiquechaquedollarinvestien éducation a un impact mesurable sur la croissance économique.Maispourquoi? D'abord,parce que cela permet de s'attaquerà des problèmesconcrets,commelechocdémographique qui touche le Québec. La population active commence à baisser. Nous manquerons de travailleurs, ce qui affectera négativement la croissance. Pour contrer cette tendance, il faut mettre à contributionleplusdegenspossibleaumeilleurde leurscapacités.Enluttantcontreledécrochage Mot du président p. 1 Suite mot du président p. 2 Ma plus belle histoire p. 2 Calcul des années d’expériences pour les enseignants à temps plein Régime d’assurance collective SSQ-CSQ Nouveau service SSQ p. 2 p. 3 p. 4 scolaire,unemissionéducative.Ouenfaisantappel à des travailleurs plus âgés, en intégrant mieux les immigrants, et s'assurant que les chercheurs d'emplois aient les quali4ications pour combler les postes disponibles. Tout cela repose largement sur l'éducationetlaformation. À un niveau plus profond, le niveau de vie relativement bas du Québec s'explique en grande partie par une productivité plus faible. Toutes les grandes stratégies d'augmentation de la productivité reposent sur trois piliers: l'investissement, l'innovation et l'éducation. Et on peutallerplusloinendisantquelesdeuxpremiers voletssonttributairesdutroisième. Lesinvestissementsdépendentdegenscapablesde les penser et de les mettre en oeuvre. L'innovation n'est pas possible sans chercheurs et sans gestionnaires novateurs. Les changements nécessaires pour augmenter la productivité des entreprises et des institutions doivent compter sur unpersonnelcapabledes'adapter. Le succès d'une société avancée comme la nôtre repose également sur tout l'appareil qui augmente laqualitédevieetquiassureunecertaineharmonie sociale, un réseau d'éducation, des services de santé, une vie culturelle riche, un souci de l'environnement;deseffortsquireposent,euxaussi, surl'éducation. En4in,sil'investissementenéducationestàcertains égards une politique économique, c'est aussi une politique sociale. Parce que ceux qui réussissent à l'école toucheront de meilleurs salaires, seront moins frappés par le chômage et échapperont davantageàlapauvreté. Celaétantdit,notresystèmed'éducation,quandon le compare, est très bon. Le problème, c'est qu'il a des trous. Le décrochage. La persistance d'une formed'analphabétisme.L'inégalitédeschances.Le taux de diplomation universitaire insuf4isant. Ce (Suite page 2) Le Courant (Suite de la page 1) sontcesproblèmesqu'ilfautcorriger,notammentenprenantlesenfantsenchargedèsleurplusjeuneâge,eninvestissantmassivementdans nosuniversités,enintroduisantdespratiquesd'éducationpermanente. Pourcela,ilfautfairedel'éducationuneprioritécollective,quitteàcouperailleurspouryparvenir.Peudepoliticiensontclairementmisésur l'éducation.Celas'expliqueenpartieparlefaitquelesQuébécoisn'enfontpaseux-mêmesunenjeucentral.Lesondagequiaccompagnecette chroniquemontreque20%desrépondantstrouventquec'esttrèsimportant.C'estbien.Maispasassez.Celanousrappellequeleviragedevra commencerparunerévolution:celledesmentalités. Source:AlainDubuc,.LaPresse Ma plus belle histoire : Une mention d’honneur dans la région ! Félicitations à Mme Kim Bond du Centre St-François qui a obtenu une mention d’honneur suite à l’écriture d’un texte dans le cadre du concours « Ma plus belle histoire » organisé par la Fédération des syndicats de l’enseignement (CSQ). Sur la photo, de gauche à droite, M. Yvan Arel, président par intérim du Syndicat des enseignantes et enseignants de la Riveraine, Mme Kim Bond, récipiendaire d’une mention d’honneur et M. Sylvain Jutras, enseignant au Centre St-François à St-François-du-Lac. Calcul des années d’expérience pour les enseignantes et enseignants à temps plein (EN clause 6-4.02) La FSE gagne la première manche L’automne dernier, les représentants du MELS et des commissions scolaires ont avisé ceux de la FSE de leur intention de mettre fin à la façon habituelle de calculer les années d’expérience à la base de la détermination de l’échelon salarial. Selon la nouvelle interprétation que les représentants patronaux font des textes pertinents de notre contrat de travail, les congés sans traitement à temps partiel (ex. : allègement de tâche) ne permettraient plus que soit reconnue aux enseignantes et enseignants réguliers une années d’expérience supplémentaire, même avec un minimum de 90 jours de travail, comme la pratique le confirme depuis plusieurs dizaines d’années. À la suite de la vive réaction de contestation de nos représentants nationaux, et surtout grâce à l’aide des syndicats locaux qui sont intervenus auprès des commissions scolaires avec un argumentaire solide, la FSE a réussi en janvier dernier à repousser cette offensive visant à réduire la qualité de nos conditions de travail pourtant négociées et conventionnées. Cette première victoire est la preuve que, même pour un enjeu national, le travail et la mobilisation des syndicats locaux sont déterminants. Bien que nous ayons remporté la première manche, le combat est loin d’être terminé, la partie patronale ayant annoncé son intention de reprendre ce sujet lors de la prochain négociation nationale. Pour terminer le travail, nous aurons à nouveau besoin de vous lors de la prochaine ronde de négociations! Restons mobilisés! Source : Paul St-Hilaire, vice-président de la FSE Maxime Garneau, conseiller aux communications FSE 2 Le Courant Régime d’assurance collective CSQ-SSQ : Bonification de la garantie d’assurance voyage Nousvousinformonsque,depuisle1 depuisle1er février2014,lagarantied’assurancevoyagedurégimed’assurancecollectiveCSQaété février2014 améliorée,etce,sansajustementdelatari4ication.Ils’agitdemodi4icationsapportéesàlasuited’unerecommandationdufournisseurd’assurancevoyagefaiteàSSQ,letoutdanslebutdetoujoursoffrirdesprotectionsconcurrentielles. Détaildesboni4ications: -lemaximumpourlesfraisderetourduvéhiculepersonneldelapersonneassuréeestpasséde1 de1 de1000 000$à2 $à2000 000$; -le maximum pour les frais de préparation de la dépouille est passé de 5000 000$ à 10 10000 000$; - lemaximumjournalierdesfraisdesubsistancedelapersonneassuréeFhébergement etrepasGestpasséde200 200 1600à2 200$à300 $à300$etlemaximumparséjour,de1 $ 600à2400 400$; -lemaximumjournalierdesfraisdeséjourd’unprocheparentFhébergementetrepasG estpasséde200 200 1600 200$à300 $à300$etlemaximumparséjour,de1 600$à2 $à2400 400$. Cesmodi4icationsserontintégréesaudocument AssurancevoyageFavecassistanceGetassuranceannulationdevoyagelorsde saprochainemiseàjourpourlaquellevousserezinformésentempsetlieu. LespersonnesadhérentesinscritesausiteAccès|AssurésdeSSQpeuventavoiraccèsentouttempsàcedocumentetcedernier estégalementdisponiblesurlesiteInternetdelaCSQFvoletAssurances–TouslesdocumentsG. Soins de santé offerts par la Commission des Praticiens en Médecine Douce du Québec (CPMDQ) Lesdispositionsetconditionsdelagarantied’assurancemaladiedurégimed’assurancecollectiveCSQ–SSQprévoientque: Seulssontcouvertslesfraisengagéspourdestraitements,soinsoufournituresdispensésparuneprofessionnelleouunprofes es-Seulssontcouvertslesfraisengagéspourdestraitements,soinsoufournituresdispensésparuneprofessionnelleouunprof es sionneldelasantéquiestmembreenrègledel’ordreprofessionnelpertinentauxtraitements,soinsoufournituresencause sionneldelasantéquiestmembreenrègledel’ordreprofessionnelpertinentauxtraitements,soinsoufournituresencause ou,à ou,à défautdel’existenced’untelordre,d’uneassociationprofessionnellepertinente,sousréservedesrèglesétabliesparSSQpou pourla défautdel’existenced’untelordre,d’uneassociationprofessionnellepertinente,sousréservedesrèglesétabliesparSSQ pourla reconnaissancedechaqueassociation. reconnaissancedechaqueassociation. Des véri4ications pour la reconnaissance d’associations professionnelles sont effectuées couramment par la plupart des assureurs.ChezSSQ,ilexistedescritèresdereconnaissancedesassociationsprofessionnellesa4indeseprémunircontrelahausse descoûtsliésauxdemandesetauxpratiquesnonconformes.Toutefois,lorsqu’unorganismenerencontrepaslesnormesencadrantlareconnaissanced’uneassociationprofessionnelleparSSQ,l’assureurpeutdéciderdeneplusrembourserlesfraisengagéspourdesservicesoffertsparlesprofessionnellesetprofessionnelsétantuniquementmembresdecetteassociation. PuisquelaCommissiondesPraticiensenMédecineDouceduQuébecFCPMDQGn’apasdonnésuiteàlacorrespondancedeSSQ etarefusédefournirlesrenseignementsdemandésFcritèresdebasepermettantlareconnaissanced’uneassociationprofessionnelleG,l’assureuradécidédeneplusrembourserlesfraisengagéspourdesservicesoffertsparlesprofessionnellesetprofessionnelsétantuniquementmembresdelaCPMDQ.Parcontre,dansl’éventualitéoùunepersonneassuréesouhaiteraitcontinuer de recevoir des soins offerts par une professionnelle ou un professionnel membre de la CPMDQ, elle pourra le faire, mais ne pourrapasobtenirderemboursementpourlesfraisengagés. Source:DianeRancourt,conseillèreCSQ 3 Le Courant 4