Mailing Sinfonietta RECTO VERSO.cdr - Collex

publicité
Chapelle de Collex
Exceptionnellement à la salle communale de Collex
1239 Collex-Bossy
Chapelle de Collex
Animation culturelle
Théâtre Musique Arts Visuels
VERSOIX
Co
lle
x
COLLEX
Rte des Faya
rds
Vendredi 27 février à 20h30
Concert
Lau
san
Malagny
Bus Z
à la salle communale de Collex
ne
oro
de
Aut
e
ute
BOSSY
Rt
LAUSANNE
Richelien
Rt
e
x
ds
LAC
LEMAN
Au
Rte de Colovrex
FRANCE
de Genève
Les Tuileries
e
ut
ro
to
Rt
Colovrex
BELLEVUE
Le Vengeron
RT
PO
RO
AÉ
CHAMBESY
Bus Z : départ Cornavin
arrêt : Collex-centre
Direction:
Benoït Willman
GENEVE
e
ed
GENTHOD
Co
lle
ar
ay
sF
de
Rte
de
Rte de
Vireloup
Soliste
Cécile Freyssenede, violon
puis 5 min. à pied
PROCHAINE MANIFESTATION:
Dimanche 22 mars à 17h00
Trio Napolincanto
Chansons napolitaines et airs d’opéras italiens
Avec C. Gunter, piano, O. Mancino, Ténor
W. Garcin, violon et mandoline
BEETHOVEN Concerto pour violon
BRAHMS
Symphonie n°2
rt
Concuee l
ann
Verrée offerte
Collecte à la sortie
Concert
Programme
Ludwig van BEETHOVEN (1770 – 1827)
Concerto pour violon et orchestre en ré-majeur, op. 61
1.
Allegro non troppo
2.
Larghetto
3.
Rondo
de Genève
La Sinfonietta de Genève, fondée en 1991 par un ancien musicien de
l´Orchestre de la Suisse Romande, est un orchestre de chambre de type
Mannheim, dont le répertoire s´étend du baroque au contemporain, avec
une prédilection pour les 18ème et 19ème siècles.
L´ensemble donne une dizaine de concerts par année en Suisse romande et
en France voisine (symphonies, concertos, accompagnement de chœurs).
En été la Sinfonietta fait de régulières tournées en France et en Italie. La
Sinfonietta de Genève est une association sans but lucratif, financée par les
cotisations des membres, les recettes provenant des concerts et des
contributions de Fondations privées et publiques de soutien à la culture.
www.sinfoniettageneve.ch
Benoît WILLMANN assure depuis 2001 la direction artistique de La
Sinfonietta de Genève.
D´origine française, Benoît Willmann est chef d´orchestre et clarinette solo à
l´Orchestre de la Suisse Romande. Il a fait ses études musicales aux
Conservatoires nationaux de Paris et Lyon où il a gagné un premier prix de
clarinette. Il a ensuite obtenu son diplôme de chef d´orchestre au
Conservatoire supérieur de Genève.
Benoît Willmann dirige également la Camerata Armin Jordan à Genève et
d´autres formations en Suisse et à l´étranger comme chef invité, en
particulier au Brésil et en Egypte.
Cécile FREYSSENEDE soliste du concerto de Beethoven.
Violoniste française, étudiante à la Haute École de Musique de Genève dans
la classe de Marie Annick Nicolas, brillante lauréate du concours de la
Sinfonietta en octobre 2014, occupe actuellement le poste de premier violon
solo comme boursière.
Le concerto pour violon en ré majeur fut écrit en 1806, en très peu de temps, à une époque où Beethoven, heureux,
avait conclu des fiançailles avec Thérèse von Brunswick. L'œuvre reflète cette harmonieuse félicité. Il s'agit de
l'unique concerto pour violon de Beethoven, achevé et conservé, bien qu'on ait retrouvé dans les archives de la
Gesellschaft der Musikfreude zu Wien le brouillon d'un premier concerto en do, datant de l'époque de Bonn.
Le concerto en ré a été donné l'année de sa création, en décembre 1806, par Franz Clement, premier violon solo du
Theater an der Wien. Selon certaines rumeurs, douteuses, il aurait joué la partie solo en première lecture à vue. La
partition actuelle du concerto diffère légèrement de celle de 1806. Beethoven, comme il le faisait souvent, a remanié
ultérieurement son œuvre, récrivant la partie soliste et la dédiant à son ami d'enfance Stefan von Breunig.
Réputée trop difficile, l'œuvre a mis du temps à s'imposer. A l'époque, elle ne fit du reste pas l'unanimité des critiques.
On reprocha, entre autres, au compositeur son « manque de cohérence » ses « idées touffues et décousues » ainsi
que « le vacarme continuel de certains instruments ». Dans les années 1800 la lutte entre une aristocratie probeethovenienne, très influente, et une classe moyenne réticente à ce type de « musique sérieuse » battait son plein.
Beethoven avait ses partisans et ses adversaires. Mais, contrairement à un mythe romantique, il est faut de croire que
le génie de Beethoven n'était pas déjà largement reconnu de son vivant dans certains milieux, comme lui-même était
conscient de sa valeur. Muzio Clementi, pianiste et éditeur du temps de Beethoven, commanda une version pour piano
et orchestre du concerto pour violon. Une partition qui n'a laissé que peu de traces pour la postériorité : elle ne figure
même pas dans la plupart des registres des œuvres du maître.
La version violon, quant à elle, est un des grands chefs d'œuvres.
Johannes BRAHMS (1833 – 1897)
Symphonie No 2 en ré-majeur op. 73
1.
Allegro non troppo
2.
Adagio non troppo
3.
Alegretto grazioso (quasi andantino)
4.
Allegro con spirito
Johannes Brahms, comme d'autres symphonistes de son siècle, vivait encore fortement sous l'emprise du grand
Beethoven, dont les symphonies – ces monuments inégalables – intimidaient toute une génération par l'ombre
écrasante quelles jetaient sur la scène musicale de l'époque. Ainsi Brahms mit quinze ans à achever la composition de
la première de ses 4 symphonies, tant les scrupules et le respect du maitre retardaient sa création. Ce fut tout autre
chose pour la deuxième symphonie, mise en chantier rapidement après, et dont la composition a été plus facile et bien
plus rapide. L'œuvre est née dans un climat affectif léger et joyeux. Durant l'été 1877, Brahms séjournait sur les bords
du Wörthersee, en Carinthie, au pied des alpes autrichiennes. Un cadre idyllique et champêtre, des forêts où, comme
l'écrit Brahms à son ami et critique Hanslick, on trouve « un sol vierge où les mélodies naissent en tel nombre qu'il
faut prendre garde de ne pas les écraser en se promenant ». C'est là, dans cet environnement paisible, que fut réalisé
l'essentiel de la composition de la deuxième symphonie, Clara Schumann ayant aussi encouragé son ami.
L'orchestration a été terminée en automne, et l'œuvre fut donnée en première à Vienne, en décembre de la même
année.
Les quatre mouvements reflètent, dans l'ensemble, ce climat heureux et insouciant dans lequel Brahms travailla cette
année là. Le cadre champêtre est peut-être à l'origine de l'épithète « pastorale » que certains se sont crus devoir
ajouter à cette symphonie. Brahms lui-même en a parlé comme d'une œuvre gaie, petite, innocente, presque anodine ;
au fait une suite de valses (deux mouvements sont à trois temps, mais la modestie de Brahms y est pour beaucoup).
Ailleurs, il écrit à Hanslick à propos de cette même symphonie : « elle vous paraîtra joyeuse et vous penserez que
c'est tout exprès pour vous que je l'ai écrite ou pour votre jeune femme. Bah ! Brahms a été malin, direz-vous : Le
Wörthersee est un territoire vierge ou les mélodies fleurissent avec une si tendre abondance… »
Jacques Moser
Téléchargement