l`allumage prof - Aide et Astuces en mécanique

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Position du piston
Température du moteur
CREER ET TRANSFORMER UN COURANT ET LE
DELIVRER AU MEILLEUR MOMENT POSSIBLE
Courant
électrique
Effluents
L’allumage par volant magnétique
Flux
magnétique
L’ALLUMAGE PAR VOLANT
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Vitesse de rotation du moteur
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L’allumage par volant magnétique
Pourquoi un allumage ?
Le rôle de l’allumage consiste à enflammer le mélange air/carburant comprimé
dans le cylindre à l’instant voulu et faire ains i démarrer la combustion. Dans le moteur
à essence, l’allumage est assuré par une étincelle électrique, c’est à dire par un bref arc
de décharge entre les électrodes de la bougie d’allumage.
Comment l’étincelle est-elle crée ?
L’étincelle qui jaillit aux électrodes de la bougie , doit avoir une tension de 15
000 volts, en raison de la pression qui règne dans le cylindre en fin de compression.
Or, aucun générateur ne peut créer un tension aussi élevée, il faudra donc mettre un
transformateur appelé bobine d’allumage.
1°) Les différents allumages :
11°) L’allumage classique à rupteur :
1
3
N
S
2
B
A
6
C
5
Générateur bass e tension
1 : Volant magnétique
4 : Bougie
A :Bobine A
4
Mécanisme de rupteur
et condensateur
Transform ateur et écl ateur
à étincelle
2 : Rupteur
5 : Condensateur
B : Bobine secondaire
3 : Bobine primaire
6 : Came
C : Circuit magnétique
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L’allumage par volant magnétique
Rôle des différents composants :
1 Volant magnétique : L’aimant NS induit à chaque tour de volant, un courant électrique dans le bobinage 3, appelé « primaire » .
2 Rupteur : Lorsque le courant induit est maximal, il est coupé par un rupteur à vis platinées 2, actionné par une came 6.
3 Bobine : Lors de la rupture du courant dans le primaire 3 et corrélativement dans la
bobine A, la variation brutal du flux, produite dans le circuit magnétique C, provoque
un courant induit à haute tension dans le secondaire B.
4 Bougie : Le courant induit haute tension créé dans le secondaire B passe sous forme
d’étincelle , entre les électrodes de la bougie.
5 Condensateur : Placé dans le circuit primaire, le condensateur a pour rôle d’augmenter la vitesse de modification du flux en supprimant l’arc électrique entre les vis platinées du rupteur (voir graphique ci-dessous). La suppression de cet arc électrique évite
par ailleurs la détérioration des surfaces de contact des vis.
Si le condensateur est défectueux ou absent, lorsque le rupteur coupe le circuit
primaire, le courant qui le parcourt se prolonge en créant un arc électrique entre les vis
platinées. La chute de courant est progressive, et la tension induite dans le circuit secondaire sera beaucoup plus faible.
Variation normale.
Variation avec condensateur inopérant ou absent.
+
1/4
_
1/2
3/4
1
1 1/4
Tours
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Les principaux réglages :
L’entrefer : Définit espace compris entre la face des aimants du volant et las pôles
de la bobine. Sa valeur (quelques dixièmes de millimètre) est indiquée par les constructeurs. Un entrefer trop important diminue l’induction dans les bobines et un entrefer
trop faible peut entraîner de graves détériorations dues au frottement du volant contre
les pôles de la bobine.
L’écartement des contacts du rupteur : Il se
mesure avec un jeu de cales, lorsque la came soulève complètement le rupteur. Son réglage est essentiel car il détermine le point d’allumage, et l’induction dans les bobines.
Le calage initial ou calage du volant : Il
consiste à rechercher avec précision le point d’ouverture du rupteur par rapport à une position bien
définie du piston moteur (point d’avance initiale).
Ce réglage s’effectue selon les valeurs indiquées
par le constructeur en modifiant la position volant
ou en déplaçant le support du rupteur . Il détermine
en fait l’avance à l’allumage.
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12°) Le principe de fonctionnement des composants électroniques :
Désignation
principe
La diode
anode
cathode
La diode Zener
ou
Le transistor PNP
E
C
B
Le transistor NPN
C
E
B
Le thyristor
anode
cathode
gâchette
La diode agit comme un clapet anti –
retour. Elle assure la conduction électrique d’un courant dans le sens anode –
cathode, et bloque le courant en sens inverse.
Elle agit comme un limiteur de pression.
Quand une tension est appliquée au + de
la diode Zener, celle-ci reste bloquée
tant que la tension n’a pas atteint une
certain e valeur, au delà elle devient
conductrice.
Il se comporte comme un relais. Si aucun courant ne circule entre l’émetteur E
et la Base B, le transistor n’est pas
conducteur. Si un courant de commande
peut circuler entre E et B, le transistor
devient passant entre E et le collecteur
C.
Le sens de circulation du courant est inverse à celui du transistor PNP. Si aucun
courant ne circule entre la base B et l’émetteur E, il n’est pas passant. Si un
courant circule entre B et E, il devient
passant entre le collecteur C et émetteur
E.
Le thyristor fonctionne comme une
diode qui serait commandée par une action externe appelée gâch ette. Lorsque la
gâchette n’est pas sollicitée, il n’est pas
conducteur. Au contraire, dès qu’un courant de commande (même très bref) est
envoyé sur la gâchette, le thyristor devient conducteur jusqu’à ce qu’il n’y ai
plus de courant arrivant à l’anode.
utilisation
- isolement
- décharge
- redressement
- réglage de tension
- filtrage des surtensions
- protection
- relais
- Amplificateur
- relais
- Amplificateur
- déclencheur
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13°) L’allumage transistorisé (TCI) :
Il comprend une bobine d’allumage semblable à toute les bobine. La rupture du
courant primaire n’est plus assuré par un rupteur mécanique, mais par un « rupteur
électronique » constitué d’un transistor.
Lorsque les aimants s’approche de l’armature magnétique de la bobine, un courant
primaire est créé. Il passe par la diode D
puis par le transistor T1 qui est conducteur
car sa base reçoit une tension de la résistance R1, c’est l’induction.
La rotation du volant continue et le courant
primaire grandit jusqu’à atteindre la tension de déclenchement de la diode Zener.
Elle permet alors l’alimentation de la base
du transistor T2 qui supprime alors la tension agissant sur la base du transistor T1.
Le courant primaire est alors brutalement
coupé: c’est l’allumage.
14°) L’allumage à décharge de condensateur et thyristor ( CDI) :
(voir le schéma sur la page suivante)
Lorsque les aimants du volant magnétique s’approche de l’armature magnétique, il
y a création d’un courant induit dans bobine B1. Ce courant va charger le condensateur.
Le courant de charge est bloqué par la diode D et le thyristor Th qui à cet instant est lui
aussi bloqué. Immédiatement après la charge, la rotation des aimants va induire un courant de commande dans la bobine B2. Ce courant de commande actionne la gâchette du
thyristor qui en devenant subitement conducteur, va libérer la charge du condensateur
dans le bobinage primaire de la bobine B3 qui induit à son tour un courant haute tension dans l’enroulement secondaire, c’est l’allumage.
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15°) réglage des allumages électroniques :
La bobine et le système de commande électronique se présentent la plus part du
temps sous forme de module ne possédant aucun réglage. Il est seulement possible de
régler l’entrefer entre l’armature magnétique de la bobine et la périphérie du volant.
Attention :
Il ne faut jamais faire tourner un moteur équipé d’un allumage électronique, lorsque le
fil de bougie est débranché. Les surtensions créées peuvent définitivement détruire les
composants électroniques.
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2°) Les détections de pannes sur les allumages :
- Sortir la bougie et la poser sur la culasse.
- Mettre le contact et tirer sur le lanceur : une étincelle doit jaillir .
- Si ce n’est pas le cas, vérifier le bon état des électrodes de la bougie et leur
bon écartement (entre 0,5 et 0,7 mm) suivant le modèle et la marque.
- Si tout est correct il va falloir passer à des tests plus poussés. (Ces tests nécessite l’emploi d’un éclateur, d’un voltmètre et d’un ohmmètre).
21°) Contrôle de la tension à la sortie bobine :
Ce test permet d’établir la tension du circuit secondaire en fonction de celle du circuit
primaire. En effet dans la plus part des circuits le secondaire est environ 100 fois supérieur au primaire. Pour effectuer ce test, il faut relier le secondaire à un éclateur, régler
l'écartement à la valeur désirée et tirer sur le lanceur à environ 1000 tr/mn.
Écartement des électrodes en mm
6
7
8
9
Tension en sortie de bobine correspondante en kilovolts
15
17
19
21
Valeurs de fonctionnement correcte :
Allumage TCI = 15 000 volts
Allumage CDI = 21000 volts
22°) Contrôle de la résistivité du bobinage secondaire :
Il permet de tester la continuité du circuit secondaire et de déceler la présence de courts-circuits.
Ce test ce fait à l’aide d’un ohmmètre relié comme
sur le dessin ci-contre. La valeur relevée doit être
comprise entre 8 à 10 Kilo ohms. Si la valeur est largement supérieur le circuit est coupé, si elle est largement inférieure le circuit est en court-circuit avec
la masse ou le primaire.
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23°) Contrôle de la tension au primaire de la bobine :
Ce test permet d’établir de manière précise
la pension du courant dans le primaire. IL faut de
brancher comme ci-contre. Le courant circulant
dans le primaire est différent entre un système
CDI, et un TCI qui est lui continu, il est donc nécessaire de connaître les polarités et les valeurs
constructeurs en fonction du type.
Pour un allumage TCI :
La tension du primaire est d’environ 400 volts en continu quand le moteur tourne,
sinon au lanceur à environ 1000 tr/mn. On doit avoir minimum 130 volts continu.
Si ce n’est pas le cas il faut contrôler l’entrefer, la mise à la masse du primaire,
l’interrupteur d’arrêt, la masse du module d’allumage, le module d’allumage avec un
simulateur de volant.
Pour un allumage CDI :
Les opérations sont similaires mais la tension doit atteindre 150 volts au lanceur.
Toutes ces opérations se font sans déposer l’allumage du moteur. Quand il faut aller audelà, il faut un contrôleur d’allumage perfectionné et déposer le système d’allumage du
moteur.
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3 °) Les bougies d’allumages :
La bougie d’allumage a pour fonction d’amorcer la combustion du mélange air/
carburant par le passage de l’étincelle entre ses électrodes. Une isolation très stricte est
indispensable, afin que la tension d’allumage parvienne à l’intérieur de la chambre de
combustion. La température de combustion est de l’ordre de 2500° C, la pression d’environ 60 bars. Les isolants et les électrodes doivent donc résister à des charges très élevées.
Comme matériau isolant, on emploie généralement de l’oxyde d’aluminium (pyranite). Pour les électrodes,
des alliages de nickel et de manganèse,
d’acier au chrome. L’électrode centrale
et la tige du culot peuvent être réalisées par une matière à base de verre,
conductrice d’électricité. On assure
ainsi l’étanchéité entre l’électrode centrale et la chambre de combustion.
Les moteurs se distinguent les uns
des autre par plusieurs caractéristiques.
Les principales étant leur compression
et leur rapport volumétrique, leur calage, leur type d’allumage, leur
consommation. Il est donc impossible
d'employer les mêmes bougies sur tout
les moteur. Les critères essentiels sont
la valeur thermique, l'écartement des
électrodes, et la position de cette dernière dans la chambre de combustion.
La valeur thermique est la faculté
que possède une bougie à évacuer la
chaleur accumulée sur son cône central
à chaque explosion. La valeur thermique est correcte lorsque la température
d’auto nettoyage qui est de 400 à 500° C est atteinte et ne dépasse pas 850° C à pleine
charge. A cette température on est sûr que les résidus de combustion comme la calamine ne reste pas sur les électrodes, ce qui diminuerai la tension d’allumage. Il ne faut
pas que la température ne devienne supérieure à 880° C car la bougie provoquerai de
l’auto allumage. La valeur thermique des bougies est définie par la forme de la tête de
l’isolant. Il existe donc des bougies froides et des bougies chaudes.
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Bougie chaude :
Elle possède une tête d’isolant allongée qui évacue difficilement la chaleur. La
bougie chauffe plus facilement. Elle possède un indice thermique faible.
Bougie froide :
Elle e une tête d’isolant courte qui évacue facilement l’excédent de chaleur. Elle
possède un indice thermique élevée.
Bougie
chaude
Bougie
froide
Contrôles et entretien :
-
Respecter la valeur thermique de la bougie,
Contrôler le jeu prévu aux électrodes,
Ne pas graisser les filetages des bougies,
Lorsque que c’est possible, amorcer le serrage à la main,
Ne pas serrer les bougies trop fortement, surtout quand le moteur est chaud.
On utilise une clé dynamométrique.
Sur la page suivante vous trouverez un exemple de clé pour le déchiffrage des codes sur
les bougies de marque BOSCH .(doc. Bosch)
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4°) Le module d’allumage ATOM pour moteur BRIGGS & STRATTON :
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