Fiche sommaire - Centre jeunesse de Québec

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Fiche sommaire
Transfert et utilisation des connaissances
ANNÉE : 2015
TYPE DE RECHERCHE : Mémoire
TITRE DU PROJET DE RECHERCHE
Relation entre le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et la consommation de substances
psychoactives chez les adolescents : le rôle médiateur du trouble des conduites
AUTEUR(S) DU RAPPORT
Albert, Joanie
[email protected]
Étudiante – Université Laval
SUPERVISEUR(E), INTERVENANT(S) OU CHERCHEURS ASSOCIÉ(S)
Pauzé, Robert
Robert.pauzevs.ulaval.ca
Professeur. École de service social, ULaval
Laventure, Myriam
[email protected]
Professeure. Dép. Psychoéd., USherbrooke
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
La présente étude vise à documenter la relation entre la présence d’un TDAH et la consommation de substances psychoactives
(SPA) chez les adolescents, plus spécifiquement :


Décrire et comparer la consommation de SPA dans un groupe d’adolescents recevant des services d’un CJ
Faire ressortir les variables les plus fortement associées à la consommation de SPA chez ces jeunes
POPULATION À L’ÉTUDE
Enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans qui ont été référés à un des services de centres jeunesse pour une prise en charge
entre le 1er octobre 1998 et le 30 septembre 1999.
MÉTHODOLOGIE
Questionnaire(s) validé(s)
Entrevues individuelles
Questionnaire(s) maison
Entrevues de groupe
Autres, précisez…
Analyse de données secondaires
PRINCIPAUX RÉSULTATS
Globalement, les résultats de la présente étude tendent à démontrer que les jeunes présentant un TDAH ne se distinguent pas
des jeunes qui ne présentent pas de TDAH et ce, sur l’ensemble des dimensions reliées à leur consommation de substances
psychoactives. Il en est de même concernant les différences garçons et filles présentant un TDAH. On note cependant une
relation positive entre l’âge des jeunes présentant un TDAH et la sévérité de leur consommation.
En outre, il ressort que les jeunes présentant un TDAH en cooccurrence avec un trouble des conduites sont plus nombreux à
consommer du cannabis et des hallucinogènes que les jeunes TDAH ne présentant pas de trouble des conduites.
Enfin, chez les jeunes présentant un TDAH en cooccurrence avec un trouble des conduites, il appert que les jeunes pour lesquels
le trouble des conduites est apparu à l’adolescence ont consommé davantage de psychostimulants différents et présentent une
consommation de substances psychoactives plus sévère.
L’ensemble de ces résultats indique que la présence de problèmes de consommation de substances psychoactives chez les
jeunes TDAH semble positivement associée à la présence de trouble des conduites, principalement le trouble des conduites
ayant débuté à l’adolescence.
Fiche sommaire — Transfert et utilisation des connaissances
2.
IMPLICATIONS CLINIQUES ET RETOMBÉES
Les résultats de cette étude mettent l’accent sur la pertinence d’effectuer une évaluation complète avant toute intervention. Il
s’agit donc d’évaluer les problèmes sous-jacents chez le jeune rencontré. Que la consommation soit exploratoire, occasionnelle
ou hebdomadaire, connaître les facteurs de risque comme la présence d’un TDAH en concomitance ou non avec un TC
permettrait à l’intervenant de miser sur des interventions qui seraient plus ciblées, plus efficaces et modulées en fonction des
profils des jeunes.
Le développement des jeunes ayant un TDAH est altéré par les différents symptômes d’hyperactivité/impulsivité, d’inattention et
par un déficit des fonctions exécutives (capacité d’organisation, de planification, d’anticipation, d’inhibition) (Amiens, 2005). La
consommation de substances psychoactives peut venir aggraver les difficultés vécues par ces jeunes. Par exemple, la
consommation régulière de cannabis peut accentuer les difficultés de concentration déjà présente chez ces jeunes et peut même
avoir un impact sur les mécanismes d’apprentissage et éducatif (Richard, 2009). L’intervention et la prévention auprès des
jeunes ayant un TDAH concernant la consommation de substances psychoactives paraissent essentielles pour que ceux-ci
puissent évoluer adéquatement.
En somme, la présence de difficultés vécues par les jeunes doit être prise en compte par les travailleurs sociaux comme un
risque important à une consommation de substances psychoactives problématiques futures. L’évaluation des problématiques
dans le but d’intervenir à la base, la prévention concernant la consommation de substances psychoactives et l’intervention
immédiate pour les jeunes qui consomment apparaît donc comme essentielle pour la clientèle des Centres jeunesse et pour les
jeunes présentant un TDAH. L’intervention doit être encore plus importante lorsque les jeunes ont un TDAH avec un TC et
surtout si celui-ci est limité à l’adolescence.
CHANTIERS
Abus physiques/sexuels
Négligence
Autres, précisez…
précisions
Évaluation
Santé mentale
Troubles de comportement
Transition à l’âge adulte
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