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Sommaire
Pendant cette séquence 8, voici ce que tu vas apprendre :
Séance 1
Grammaire
Connaître les compléments du nom.
Séance 2
Grammaire
Identifier et utiliser les compléments d’objet.
Séance 3
Grammaire
Reconnaître les adverbes.
Utiliser les adverbes en connaissant leur rôle.
Séance 4
Grammaire
Conjuguer les verbes à l’imparfait de l’indicatif.
Séance 5
Vocabulaire
Savoir distinguer et utiliser les homophones.
Séance 6
Vocabulaire
Trouver les différents sens d’un mot.
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Jouer avec les différents sens d’un mot.
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L ’a utruche
Lorsque le Petit Poucet abandonné dans la forêt sema des cailloux
pour retrouver son chemin, il ne se doutait pas qu’une autruche
le suivait et dévorait les cailloux un à un.
C’est la vraie histoire celle-là, c’est comme ça que c’est arrivé...
Le Àls Poucet se retourne : plus de cailloux !
Il est déÀnitivement perdu, plus de cailloux, plus de retour,
plus de maison, plus de papa-maman.
« C’est désolant », se dit-il entre ses dents.
Soudain, il entend rire et puis le bruit des cloches et le bruit d’un
torrent, des trompettes, un véritable orchestre, un orage de bruits,
une musique brutale, étrange mais pas du tout désagréable et
tout à fait nouvelle pour lui.
Il passe alors la tête à travers le feuillage et voit l’autruche qui danse,
qui le regarde, s’arrête de danser et lui dit :
L’AUTRUCHE : C’est moi qui fais ce bruit, je suis heureuse, j’ai un
estomac magniÀque, je peux manger n’importe quoi. Ce matin,
j’ai mangé deux cloches avec leur battant, j’ai mangé deux trompettes,
trois douzaines de coquetiers, j’ai mangé une salade avec son saladier,
et les cailloux blancs que tu semais, eux aussi, je les ai mangés.
Monte sur mon dos, je vais très vite, nous allons
voyager ensemble.
– Mais, dit le Àls Poucet, mon père et ma mère,
je ne les verrai plus ?
L’AUTRUCHE : S’ils t’ont abandonné, c’est qu’ils n’ont pas
envie de te revoir de sitôt.
LE FILS POUCET : Il y a sûrement du vrai dans ce que vous
dites, Madame l’Autruche.
L’AUTRUCHE : Ne m’appelle pas Madame, ça me fait mal aux ailes,
appelle-moi Autruche tout court.
LE FILS POUCET : Oui, Autruche, mais tout de même, ma mère,
n’est-ce pas !
L’AUTRUCHE (en colère) : N’est-ce pas quoi ? Tu m’agaces à la Àn
et puis, tu veux que je te dise, je n’aime pas beaucoup ta mère,
à cause de cette manie qu’elle a de mettre toujours des plumes
d’autruche sur son chapeau…
LE FILS POUCET : Le fait est que ça coûte cher... mais elle fait toujours
des dépenses pour éblouir les voisins...
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L’AUTRUCHE : Au lieu d’éblouir les voisins,
elle aurait mieux fait de s’occuper de toi,
elle te giÁait quelquefois.
LE FILS POUCET : Mon père aussi me battait.
L’AUTRUCHE : Ah, Monsieur Poucet te battait, c’est inadmissible.
Les enfants ne battent pas leurs parents, pourquoi les parents
battraient-ils leurs enfants ? D’ailleurs, Monsieur Poucet n’est pas
très malin non plus, la première fois qu’il a vu un œuf d’autruche,
sais-tu ce qu’il a dit ?
LE FILS POUCET : Non.
L’AUTRUCHE : Eh bien, il a dit : « Ça ferait une belle omelette ! »
LE FILS POUCET (rêveur) : Je me souviens, la première fois qu’il a vu
la mer, il a réÁéchi quelques secondes et puis il a dit :
« Quelle grande cuvette, dommage qu’il n’y ait pas de ponts. »
Tout le monde a ri mais moi j’avais envie de pleurer, alors ma mère
m’a tiré les oreilles et m’a dit : « Tu ne peux pas rire comme les autres
quand ton père plaisante ! » Ce n’est pas ma faute mais je n’aime pas
les plaisanteries des grandes personnes...
L’AUTRUCHE : ... Moi non plus, grimpe sur mon dos, tu ne reverras
plus tes parents mais tu verras du pays.
« Ça va », dit le Petit Poucet, et il grimpe.
Au grand triple galop l’oiseau et l’enfant démarrent et c’est un très
gros nuage de poussière.
Sur le pas de leur porte, les paysans hochent la tête et disent :
« Encore une de ces sales automobiles ! »
Mais les paysannes entendent l’autruche qui carillonne en galopant :
« Vous entendez les cloches, disent-elles
en se signant, c’est une église qui se sauve,
le diable court sûrement après. »
Et tous de se barricader jusqu’au lendemain matin,
mais le lendemain l’autruche et l’enfant sont loin.
Jacques Prévert, Contes pour enfants pas sages,
Éditions Gallimard © Fatras/Succession Jacques Prévet.
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Utiliser les compléments du nom
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Je dois savoir
Le groupe nominal (GN) est construit autour d’un nom (mot le plus important) auquel on peut
ajouter d’autres mots pour le préciser.
Dans la plupart des cas, un déterminant précède un nom commun (exemple : la fille).
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Le GN composé d’un déterminant et d’un nom peut être enrichi par un ou plusieurs adjectifs
(ex. : un homme jeune). Parfois, on peut lui ajouter un autre nom (ex. : le sonneur de cloches)
ou un autre GN (ex. : le sonneur de la grande cathédrale) : ce sont des compléments du nom.
Ces mots sont facultatifs ; ils sont appelés expansion du nom.
Les prépositions sont des mots invariables qui introduisent un complément du nom (ex. : le sonneur
de cloches, ses lieux d’asile) ou un complément du verbe (ex. : voler dans les airs).
Les prépositions les plus courantes sont : à, de, par, pour, sur, sous, avec, chez...
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b. Recopie ci-dessous ces deux phrases, en réduisant le plus possible les GN.
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Dans ces deux phrases, trouve les GN et agrandis-les, pour apporter des précisions.
Travaille sur ton cahier personnel.
La fille s’étira sur le lit.
Les églises accueillaient des mendiants.
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La jeune bohémienne se réfugia dans l’imposante cathédrale de Paris.
Le gentil sonneur de cloches lui apportait du pain tendre et frais.
a. Dans ces phrases, souligne tous les groupes nominaux et surligne, pour chaque GN, le mot
le nom le plus important.
D
Lis les phrases suivantes.
Complète par la préposition qui convient. Attention au sens de la phrase !
Quasimodo habite
Paris ; parfois, il s’assoit
les cloches de
Notre-Dame. Pour regarder Esméralda danser, il se penche
le vide. La jeune
fille danse
elle.
la place : on dirait qu’elle y est
Supprime le complément du nom dans ces phrases.
Je fais une collection de timbres.
Il a fait cuire son pain dans le four à pain.
Les aigles sont de grands oiseaux de proie.
Les fraises du potager sont mûres.
J’aime beaucoup les contes de fées.
Mon oncle m’a offert un pantin en bois.
C’est de la glace au café.
les groupes en italique, souligne d’un trait les noms et de deux traits les
s Dans
compléments du nom.
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L’aide-cuisinier fait les corvées d’épluchage. Il réalise aussi des plats simples. Le commis de
cuisine participe à la confection des plats. Le chef de partie est un cuisinier qui a une bonne
expérience. Il se consacre à une partie du menu. Enfin, le chef de cuisine est le maître.
Il supervise tout. C’est lui qui donne les directives. Il met au point les plats de la carte.
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Reconnaître les compléments d’objet
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Lis le texte intitulé « L’autruche ».
Voici des phrases qui en sont inspirées. Observe-les et réponds aux questions.
Le petit Poucet sème des cailloux.
Au cours de son trajet, il rencontre une autruche.
Il raconte ses problèmes à l’animal.
Que sème le Petit Poucet ?
.
Qui rencontre-t-il sur son chemin ?
.
À qui raconte-t-il ses problèmes ?
.
Dans ces phrases, peux-tu supprimer les groupes de mots qui répondent à ces
questions sans en changer le sens ?
OUI
NON
(Entoure la bonne réponse.)
Je dois savoir
Le verbe peut être précisé par un mot ou un groupe de mots : le complément d’objet.
Il indique sur quoi ou sur qui s’exerce l’action exprimée par le verbe. Si on le supprime, le sens de la
phrase est modifié ou incompréhensible : le complément d’objet est un complément essentiel.
Lorsque ce complément complète le verbe sans l’aide d’une préposition, c’est un complément
d’objet direct (ou COD). Il répond à la question : QUI ? QUOI ? posée après le verbe.
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Exemple :
L’autruche mange des cailloux.
Lorsque ce complément complète le verbe à l’aide d’une préposition, c’est un complément d’objet
indirect (ou COI).
Il répond à la question : À QUI ? À QUOI ? DE QUI ? DE QUOI ? posée après le verbe.
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Exemple :
L’autruche parle au Petit Poucet.
Un même verbe peut avoir deux compléments essentiels.
L Souligne en bleu les COD et en noir les COI.
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Exemple : Il explique ses problèmes (COD) à l’autruche (COI).
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L’ogre poursuit le Petit Poucet à travers la forêt.
L’autruche fait peur aux voisines.
Les enfants ne battent pas leurs parents.
La mère a tiré les oreilles à son fils.
Les parents ne s’occupent pas du Petit Poucet.
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Complète les phrases avec un COD (complément d’objet direct).
Dans la cour, il a vu
.
Le soir, ma mère lit
.
Comme j’ai mal au ventre, je vais consulter
.
Complète les phrases avec un COI (complément d’objet indirect).
Dans le jardin, les enfants jouent
.
C’est étrange, ce nuage ressemble
.
Pour travailler, mon père a besoin
.
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Utiliser les adverbes
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Je dois savoir
L’adverbe est un mot invariable qui sert à préciser un verbe, un adjectif ou un autre adverbe.
Les adverbes expriment le lieu (ici, là...), le temps (demain, bientôt...), la quantité (beaucoup, peu...),
la manière (doucement...), le doute (peut-être...).
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• Le sapin est haut.
• Dans la cheminée, la bûche est énorme.
• Maman fait bien la bûche de Noël.
Invente trois phrases : l’une contiendra l’adverbe trop, la deuxième, l’adverbe dehors,
la troisième, l’adverbe partout.
Je dois savoir
Beaucoup d’adverbes sont formés à partir d’adjectifs :
• Si l’adjectif se termine par -ANT : l’adverbe se termine par -AMMENT (méchant, méchamment).
• Si l’adjectif se termine par -ENT : l’adverbe se termine par -EMMENT (différent, différemment).
• Dans les autres cas, l’adverbe se termine par -MENT (lourd, lourdement).
Il ne faut pas confondre les noms en -ment avec les adverbes en -ment.
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Recopie les phrases en ajoutant un adverbe pour préciser le sens du mot souligné.
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Classe les mots dans le tableau.
gaiement – soigneusement – logement – attachement – chuchotement – battement –
profondément – abondamment – évidemment – segment – craquement – joyeusement – aliment
Noms
Adverbes
Trouve l’adjectif qui correspond à l’adverbe (écris-le au masculin singulier).
complètement :
mollement :
certainement :
puissamment :
Remplace le groupe souligné par un adverbe de manière en -ment.
Il tomba avec lourdeur.
Elle l’embrassa avec tendresse.
Il mangea le gâteau en entier.
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Conjuguer les verbes
à l’imparfait de l’indicatif
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À l’imparfait, tous les verbes ont les mêmes terminaisons : ais – ais – ait – ions – iez – aient.
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Exemple :
Autres verbes.
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2e personne
Tu dans
Je dans
3e personne
Il dans
Nous dans
Vous dans
Ils dans
Les enfants dans
1re personne
Grossir
singulier
Je grossiss
2e personne
Tu grossiss
3e personne
Elle grossiss
Emma grossiss
pluriel
Nous grossiss
Vous grossiss
Elles grossiss
Les cerises grossiss
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Avoir : j’avais – nous avions
Savoir : je savais – nous savions
Léo dans
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Être : j’étais – nous étions
Finir : je finissais – nous finissions
1re personne
Danser
pluriel
J
je creusais – tu creusais – il creusait –
nous creusions – vous creusiez – ils creusaient.
Complète avec les terminaisons des verbes à l’imparfait de l’indicatif.
singulier
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creuser :
Réécris ce texte à la personne correspondante au pluriel.
Je partais au lever du jour. Pendant une bonne heure, je roulais sur la route. Puis je suivais
un sentier caillouteux qui menait à la rivière. Là, j’abandonnais le vélo et j’avançais avec
précaution dans les herbes hautes jusqu’à un banc de sable.
Complète avec le pronom personnel qui convient.
s
voulions –
perdais –
Les paysans (aller)
Il (savoir)
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étais –
perdiez –
paraissaient –
chantaient –
sortiez
Complète en conjuguant à l’imparfait.
Vous (être)
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avait –
heureux. – Nous (vouloir)
au champ du seigneur. – Tu (avoir)
dresser les faucons. – Les chevaux (faire)
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attraper un rapace. –
très faim. –
du bruit.
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Distinguer les homophones
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Je dois savoir
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Les homophones (ou homonymes) sont des mots qui se prononcent de la même manière
mais qui n’ont pas le même sens.
Exemple :
chaîne/chêne
Myriam a une jolie chaîne en or autour du cou.
Nous traversons une magnifique forêt de chênes.
L’orthographe des homophones est parfois identique.
Exemple :
tour
Le chevalier monte au sommet de la tour du château.
Cette année, le Tour de France passe devant chez nous.
Voici un poème de Maurice Carême
Homonymes
Il y a le vert du cerfeuil
Et il y a le ver de terre,
Il y a l’endroit, et l’envers,
L’amoureux qui écrit en vers,
Le verre d’eau plein de lumière,
La fine pantoufle de vair
Et il y a moi, tête en l’air,
Qui dis toujours tout de travers.
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a. Dans le poème, souligne toutes les écritures du mot avec lequel l’auteur a joué.
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b. Recopie l’homophone du texte qui correspond à chacune des définitions données.
J
Maurice Carême, Le Mât de cocagne, Fondation Maurice-Carême.
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Fourrure d’un écureuil :
Animal au corps mou :
Ligne d’un poème :
Couleur :
L Trouve l’orthographe des homophones correspondant aux dessins ci-dessous.
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Récipient dans lequel on boit :
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s Barre l’homophone qui ne convient pas.
Cet été, je partirai passer quinze jours chez ma (tente – tante) et mon oncle.
Pour le dîner, nous mangerons des (pâtes – pattes) à la tomate.
J’ai marché sur un sentier plein de (bout – boue). Mes semelles sont très (sales – salles).
C’est le chemin le plus (cour – court) pour aller à l’école.
Écris une phrase pour chacun des homophones suivants.
mousse/mousse
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fer/faire
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Distinguer les différents
sens d’un mot
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Je dois savoir
Paul a une tête ronde.
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• Le mot tête signifie habituellement : partie du corps humain.
C’est son sens courant ou sens propre.
• Perdre la tête signifie : devenir fou.
Dans cette expression imagée, le sens du mot tête a changé.
On dit qu’il est employé au sens figuré.
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•
s’installer
prendre de l’âge
•
•
partir
prendre la mouche
•
•
sortir
prendre place
•
•
se vexer
prendre la route
•
•
vieillir
a. Souligne les phrases qui contiennent une expression employée au sens figuré.
• Le randonneur n’a plus de jambes. Le randonneur a une écorchure à la jambe.
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•
• Cet enfant sent battre son cœur. Cet enfant a le cœur sur la main.
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prendre la porte
• J’ai un chat dans la gorge. J’ai un chat noir et blanc.
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Relie chaque expression au verbe de même sens.
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Il perd la tête.
b. Réécris les phrases soulignées en remplaçant l’expression au sens figuré
par une explication. Exemple : Il n’a pas de tête. » Il est étourdi.
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.
•
.
•
.
Invente la suite en jouant avec l’expression écrite en caractère gras.
Exemple :
Il avait un cœur de pierre...
» Il avait un cœur de pierre qui était très lourd à porter.
Il a pris ses jambes à son cou...
s»
Qu’elle était jolie avec son nez en trompette...
»
Elle lui jeta un coup d’œil...
»
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