Renouvellement urbain de la résidence de la Croix-de-Fer

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DOSSIER DE PRESSE
RENOUVELLEMENT URBAIN DE LA
RESIDENCE DE LA CROIX DE FER
Renouvellement urbain de la résidence de la Croix de fer - Dossier de presse
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SOMMAIRE
La Croix de fer, au coeur la politique locale de cohésion urbaine de Cahors
PAGES 3 ET 4
Une étude urbaine pour le quartier de la croix de fer
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La rénovation des logements de la Résidence de la « Rivière de
Labéraudie », un enjeu majeur de rénovation du quartier
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La rénovation des logements de la « Rivière de Labéraudie », un enjeu
majeur de rénovation du quartier
PAGES 7 A 9
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LA CROIX DE FER, AU COEUR LA POLITIQUE LOCALE DE COHESION URBAINE DE
CAHORS
1. Le quartier de la Croix de fer
Le quartier de la Croix de fer compte 1 200 habitants, dont 440 habitants au sein
du patrimoine de Lot Habitat. L’urbanisation rapide de ce quartier a favorisé la
juxtaposition de tissus urbains mal connectés les uns aux autres. Pourtant, ce
secteur comporte de nombreux atouts : situation stratégique en entrée de ville et
en bordure du Lot et à proximité des côteaux, de nombreux équipements
publics, des commerces de proximité présents… Cependant ces atouts sont mal
exploités, isolés et non structurants pour le quartier.
Le site apparaît comme un quartier sans cohésion urbaine en présence de
différentes entités non reliées entre elles. Par ailleurs, la résidence Rivière de
Labéraudie de Lot Habitat apparaît stigmatisée et dégradée. Cette résidence
appelée plus communément « cité de la Croix de Fer », a été bâtie en 1965. Lot
Habitat est bailleur de cet ensemble composé de 7 bâtiments (A à G)
regroupant 141 logements qui ont connu d’importants travaux de réhabilitation
en 1980 et 1998.
Dans les années 1980, le quartier de la Croix de Fer a accueilli un programme
DSQ (développement Social des Quartiers) à l’origine notamment de la création
du centre social du quartier mais aussi des opérations de réhabilitations de
bâtiments.
2. Le classement en quartier de « veille active »
Face à un phénomène de repli des populations vulnérables sur la ville centre et
ses quartiers, les collectivités et leurs partenaires, et en premier lieu Lot Habitat,
ont engagé la mise en place d’une véritable politique locale de cohésion
urbaine et de solidarité, notamment dans le cadre du Contrat de ville 2015 2020.
Cependant, aujourd’hui, seul le quartier de Terre Rouge a été retenu, par l’Etat,
comme quartier prioritaire règlementaire. Les quartiers de Croix de Fer et Sainte
Valérie ne regroupant pas, chacun, plus de 1000 habitants, ne peuvent être
éligibles à cette politique. Ils ont, en revanche, été reconnus « quartiers de veille
active » dans le cadre des futures contractualisations de la politique de la ville.
Ces franges de territoire non éligibles aux politiques nationales sont pourtant
confrontées, à leur échelle, et pour l’essentiel, aux mêmes enjeux que les
territoires prioritaires de la politique de la ville.
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3. La rénovation de l’habitat de la Croix de fer, un enjeu du Plan Stratégique du
Patrimoine de Lot Habitat
Suite au Plan Stratégique du Patrimoine de Lot Habitat en 2009, il a été décidé
d’intervenir sur ce patrimoine selon un scénario de « reconquête » et de
programmer le renouvellement urbain du quartier urbain de la Croix de Fer. A
cet effet, les 54 logements des bâtiments A, B, C ont été gelés à la relocation en
vue d’une réhabilitation lourde. Lot Habitat a donc organisé la vacance dans la
perspective de ce chantier.
La Ville de Cahors et le Grand Cahors, partenaires de Lot Habitat, ont proposé
un scénario de renouvellement urbain, plus structurant pour le quartier et pour
ses habitants actuels et futurs, un scénario moins coûteux du point de vue du
reste à charge pour le bailleur.
Une période expérimentale et pilote du Ministère de l’environnement –
Procédure intégrée pour le Logement (PIL) - a été obtenue afin de rendre
possible ce scénario préférentiel.
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2013 - UNE ETUDE URBAINE POUR LE QUARTIER DE LA CROIX DE FER
Dans l’objectif d’améliorer les conditions de
vie de ses habitants, mais aussi d’intégrer la
Résidence rivière de Labéraudie au quartier
et transformer son image tant au niveau
architectural que de la forme urbaine, Lot
Habitat, la Communauté d’agglomération du
Grand Cahors, et la Ville de Cahors ont lancé
en
2013
une
étude
urbaine
préopérationnelle.
Cette dernière, réalisée par l’agence Dessein
de Ville, intégrait le projet de réhabilitation
lourde des bâtiments A, B, C.
Dans ce cadre, des réunions de concertation
se sont déroulées avec les locataires de la
Résidence Rivière de Labéraudie, les
commerçants et l’ensemble des habitants du
quartier.
Cette démarche a abouti à l’établissement
d’un schéma directeur d’aménagement à
l’échelle du quartier et pour les quinze
prochaines années.
Il s’agissait de mieux tisser les connexions
entre les diverses fonctions du quartier
(pavillonnaire,
collective,
commerciale,
paysagère …), de qualifier cette entrée de
ville et de retrouver des logements adaptés à
la demande et à l’exigence de mixité.
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2015-2016 - LA RENOVATION DES LOGEMENTS DE LA « RIVIERE DE LABERAUDIE »,
UN ENJEU MAJEUR DE RENOVATION DU QUARTIER
1. Le projet de la Rivière de Labéraudie
Le plan stratégique de patrimoine (PSP) approuvé par le conseil d’administration de
Lot Habitat en décembre 2009 prévoyait la réhabilitation des 54 logements que
comptent les bâtiments A, B, et C de la résidence « Rivière de Labéraudie ».
Face à la complexité des problématiques techniques, financières et d’usage d’une
part, à la forte volonté des acteurs publics d’accompagner et d’inscrire ce projet
dans une requalification urbaine du quartier de la Croix de Fer d’autre part, le
programme architectural s’est réorienté vers la démolition-reconstruction des
bâtiments A, B, C. Ceci permettant de concrétiser le développement d’un véritable
projet caractéristique d’une opération de renouvellement urbain.
Au terme des travaux ce seront 54 logements des années 60 classés aujourd’hui en
catégorie D du diagnostic de performance énergétique et évalués à 172 Kwh / m² /
an, qui auront évolué indirectement grâce à un scénario de démolitionreconstruction, pour atteindre un niveau inférieur à 45 Kwh / m² / an correspondant
au Bâtiments Basse Consommation (BBC) voire Bâtiment à énergie Positive (BEPOS).
2. Un projet architectural intégré au quartier
Le projet prévoit :
- un ensemble harmonieux avec les bâtiments existants ou conservés,
- de l’habitation sociale et du stationnement, dotés d’une ambition architecturale
qualitative contemporaine, et d’un engagement environnemental affirmé.
L’ensemble des bâtiments conservés et créés devra s’intégrer harmonieusement au
vaste projet urbain prévu sur le site, conformément au schéma directeur
d’aménagement du quartier issu de l’étude urbaine.
Ainsi, le projet s’intègre pleinement dans la séquence urbaine et territoriale du site :
- Il s’ordonne dans la géométrie du grand paysage, confortant la trame paysagère
Est-Ouest des parcelles,
- Il souligne et accompagne l’axe de desserte Nord-Sud du quartier par la création
d’une façade le long de l’avenue Maryse-Bastié,
- Il articule l’ouverture du quartier sur la ville et améliore la desserte des équipements
en bordure du Lot, en appuyant l’axe structurant Est-Ouest de la Résidence par une
implantation des logements dans la géométrie et le long de la rue Albert-Camus. La
disposition des bâtiments en plots adoucit la rigueur géométrique et créé des vides
où le végétal s’agrège à l’habitat, dans une mise en valeur réciproque, et où
l’ouverture des perspectives et des transparences confère à l’ensemble une
perméabilité au même titre que tout autre secteur de la Ville.
- Il propose une graduation douce des hauteurs et un panorama urbain homogène
à R+3 des bâtiments créés, permettant une transition maîtrisée entre l’échelle des
constructions publiques et environnantes disposant, au maximum, d’un niveau sur
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RDC et celles existantes des bâtiments d’habitation conservés de la résidence qui
s’élèvent à R+5.
Le projet dispose de deux bâtiments qui articulent deux échelles en rapport avec le
contexte et l’orientation du site. Il reprend les principes d’organisation de l’étude
urbaine, notamment pour la mise en place d’une façade claire qui conforte le
statut d’échange sur l’avenue Maryse-Bastié avec implantation de surfaces
d’activités en pied d’immeuble et d’une allée piétonne en coeur d’îlot arborée,
dans la direction du Lot, permettant d’accéder aux berges de la rivière, donnant
droit à de nouveaux usages pour les habitants.
Les espaces publics feront l’objet d’un réaménagement progressif afin
d’accompagner la livraison du programme et participer à la requalification urbaine
et paysagère des quartiers.
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3. Le choix du scénario de démolition – reconstruction
Compte tenu de l’importance de l’intervention envisagée, le déménagement /
relogement des locataires des bâtiments A, B et C s’est engagé à partir de 2010. En
préalable à la reconstruction, de nombreuses interventions sont requises du point de
vue des infrastructures étant entendu qu’il fallait, parallèlement, démolir les
bâtiments existants vidés depuis plusieurs mois de leurs occupants.
Ces travaux sont en cours depuis octobre. De manière méthodique, les bâtiments
font l’objet d’un désossement progressif.
Tous les matériaux ont été triés, répertoriés en fonction de leur nature et acheminés
vers des centres de traitement. Conformément au cahier des charges de Lot
Habitat, qui comportait une clause environnementale et sociale visant
prioritairement des habitants du quartier, l’entreprise principale a fait appel à du
personnel en insertion sur le chantier hors phase de désamiantage, au-delà même
du quota d’heures imparties.
La phase ultime de ces travaux a débuté mardi 15 mars avec la démolition
proprement dite selon la technique du grignotage par une pelle mécanique et
devrait s’achever dans 15 jours.
4. Un projet ancré sur le confort des habitants
La conception des logements
L’apport d’éclairage naturel dans les logements et leur desserte sont privilégiés.
Toutes les salles de bain sont équipées d’une fenêtre apportant ventilation et lumière
naturelle. Tous les logements disposent de grandes loggias, véritable pièce
supplémentaire extérieure de 15 m² de surface minimale. Ce principe ouvert sur le
site met en valeur les horizons lointains et participe au développement de la
sociabilité de voisinage.
Chacun des deux ensembles créés, Bastié et Camus, est desservi par ascenseur et
accessible aux personnes à mobilité réduite.
Dans les étages courants, les logements traversants présentent une épaisseur
variable d’environ 10 à 11 m qui contribue à améliorer leur inertie thermique. La
partie jour comprenant cuisine et séjour se prolonge sur une loggia largement
dimensionnée munie de brise-soleil efficace pour le confort d’été. Les baies des
chambres sont équipées de volets pliants et coulissants en bois, qui outre
l’occultation, assurent une protection acoustique et thermique. Les bâtiments sont
construits en béton traité apparent ou peint en blanc pour refléter la lumière à
l’intérieur des loggias.
Enfin, les 69 logements disposent du classement BBC grâce à des techniques
d’énergies renouvelables simples et éprouvées telles que chaudière individuelle gaz
à condensation, VMC hygroréglable, brise-soleil bois en loggia, toit terrasse
végétalisé.
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Le stationnement : une volonté d’effacer la présence des véhicules
Le traitement de sol du projet participe à l’ambition d’apporter une nouvelle image
à la résidence tout en favorisant la transparence hydraulique requise par la
contrainte du PPRI. Le stationnement des bâtiments de logements conservés est
restructuré et associé sous forme de socle arboré. Le projet propose d’abriter environ
70% du stationnement des logements créés en l’insérant au RDC sous les logements
du bâtiment Camus. Un talus latéral planté permet d’effacer visuellement la
présence des voitures.
COUT TOTAL DE l’OPERATION : 8,7 M€ TTC
Ce qui correspond à un équivalent de 350 emplois créés ou maintenus
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