LA GRÈCE ANTIQUE LES GRANDES ÉTAPES Les premières

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LA GRÈCE ANTIQUE
LES GRANDES ÉTAPES
Mer Noire
Byzance
MACÉDOINE
THASOS
Mont Olympe
Mer
Ionienne
Troie
Thermopyles
Mer Égée
Sardes
ATTIQUE
Delphes
Thèbes Athènes
Mycènes
Olympe
Tyrinthe
PÉLOPONNÈSE
Sparte
Pergame
LYDIE
MILO
SAMOS
NAXOS
Éphèse
Milet
CARIE
CYCLADES
RHODES
LYCIE
Mer Méditerranée
0
100 km
CRÊTE
Les cités grecques du viiie au ive siècle
Vers 2000 av. J.-­­­­­C., la culture grecque commence à s’étendre en Méditerranée. En Crête puis en Grèce
continentale et dans les îles de la mer Égée, c’est le temps des royaumes. Les civilisations minoenne (du nom
de Minos, roi légendaire de Cnossos en Crête) et mycénienne (de la cité de Mycènes) sont les plus connues.
Elles s’éteignent vers 1200 av. J.-­­­­C. Les hypothèses avancées pour expliquer leur disparition sont l’arrivée de
nouvelles populations, comme les Peuples de la mer, des catastrophes naturelles ou des guerres internes. C’est
alors l’époque des « siècles obscurs » : la Grèce est plus pauvre et plus renfermée sur elle-­­­­même.
Le temps des cités
Vers le viiie siècle av. J.-­­­­C., des textes en écriture alphabétique permettent de mieux connaître l’histoire de
cette période. La population augmente, des cités-­­­­­États se créent autour du culte des dieux et colonisent la
Méditerranée. Toutes ces cités n’ont pas le même fonctionnement : certaines sont des tyrannies, d’autres des
oligarchies. Plus rares sont les démocraties, comme Athènes. Elles sont en concurrence et se livrent bataille.
Ainsi, la guerre du Péloponnèse oppose Athènes et Sparte pendant vingt-­­­­sept ans. Au ve siècle av. J.-­­­­C., sous
Périclès, Athènes est la cité dominante.
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© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Les premières civilisations
LA GRÈCE ANTIQUE
L’EMPIRE D’ALEXANDRE LE GRAND ET DE SES SUCCESSEURS
Mer
d’Aral
Mer Noire
Mer
Caspienne
Athènes
Ninive
Mer Méditerranée
Babylone
Alexandrie
Jérusalem
Persépolis
Golfe
Persique
Océan Indien
Mer
Rouge
Itinéraire d’Alexandre
Royaume de Macédoine
Royaume de Séleucos
Royaume de Lysimaque
Royaume de Ptolémée
0
500 km
L’empire d’Alexandre le Grand
L’empire d’Alexandre le Grand
Au nord de la Grèce, le royaume de Macédoine se développe sous le règne de Philippe II (360‑336 av. J.-­­­­C.).
Il profite de la division entre Athènes et ses alliés pour renforcer ses positions. En 338 av. J.-­­­­C., il remporte
la victoire de Chéronée face à une alliance des cités grecques, dont il devient le maître, même s’il leur laisse
une certaine autonomie. Mais il meurt assassiné en 336, et c’est son fils Alexandre, âgé de 20 ans, qui lui
succède. Très vite, celui-­­­­ci agrandit son empire en prenant possession de l’Empire perse et de l’Égypte, où il
fonde Alexandrie. Lorsqu’il décide de rejoindre l’Inde, ses soldats refusent de le suivre. Il revient à Babylone, où
il meurt en 323. Son empire est ensuite divisé en plusieurs royaumes, dirigés par ses généraux.
Les divisions et la disparition
LES DIFFÉRENTES FORMES DE POUVOIR
Athènes et Sparte, à l’origine de la démocratie ?
À Sparte, Lycurgue, personnage mythique, met en place entre le ixe et le viiie siècle av. J.-­­­­C. une Constitution
basée sur le principe d’une égalité absolue, soumise à une discipline très stricte.
Les représentants de la cité sont deux rois, issus de familles différentes, ayant des pouvoirs militaires et
religieux. Le pouvoir réel est aux mains de deux groupes : les gérontes2 (28 hommes de plus de 60 ans), qui
proposent les lois, et les éphores3, qui surveillent les rois et le respect de la tradition.
1. Adjectif dérivé du nom grec de la Grèce : Hellas.
2. Membre du conseil des Anciens de Sparte.
3. Magistrat de Sparte.
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© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
De la mort d’Alexandre à la conquête romaine, le monde grec étend son influence culturelle dans l’Est méditerranéen
et en Égypte. Cette période est appelée « l’ère hellénistique1 ». Mais les Grecs sont fortement divisés, ce qui les
rend vulnérables face à deux puissances : l’Empire parthe en Asie et l’Empire romain en Méditerranée. Le monde
grec est progressivement conquis et dominé par les Romains à la suite de multiples guerres.
LA GRÈCE ANTIQUE
Les citoyens sont des hommes libres, issus d’un mariage légitime entre un citoyen et une fille de citoyen, ayant
suivi l’éducation de la cité, et assez riche pour payer leur part aux repas communs obligatoires. À l’assemblée,
ils n’ont pas la parole, et leur avis sur les lois est seulement indicatif.
À Athènes, les citoyens (dont le statut est le même qu’à Sparte) ont plus de pouvoirs et votent les lois, après
un éventuel débat. Ils peuvent être juges dans l’Héliée ou préparer les lois dans la Boulé. Cependant ce sont les
dix stratèges, très influents, qui exercent le pouvoir.
Ecclésia
Boulé
tire
au sort
• 500 citoyens
• Prépare les lois
Assemblée des citoyens
• Vote les lois
• Décide de la guerre
et de la paix
tire
au sort
Héliée
• 6 000 citoyens
• Tribunal
élit
ou tire au sort
Magistrats
dont 10 stratèges
• Élus pour un an
• Commandent l’armée et appliquent les lois
Les institutions athéniennes
Les grandes monarchies après Alexandre le Grand
Sur le modèle d’Alexandre, les rois hellénistiques affirment leur puissance et leur légitimité en se déplaçant et en
faisant la guerre en permanence. Avec leur cour et leur administration, ils se présentent au peuple comme des
dieux humains. Leur générosité joue un rôle important dans la démonstration de leurs qualités et de leur force.
LA GUERRE, UN ÉLÉMENT CLÉ
Dans les cités et les royaumes hellénistiques, la structure de l’armée est quasi identique. Elles comprennent :
• les gymnètes, soldats pauvres, sans protection, mais avec des armes courtes (épées ou gourdins). Très
mobiles, ils dressent des embuscades contre leurs ennemis ;
• les peltastes, soldats mercenaires, avec un petit bouclier en osier et une épée. Ils interviennent en soutien
des cavaliers ou poursuivent les ennemis isolés ;
• les hoplites, soldats lourdement armés et bien protégés. Ils se battent en phalanges4 : les hommes
avancent au pas, serrés les uns contre les autres, bouclier en avant. Le choc brutal doit permettre de
défoncer la ligne adverse.
La sarisse, apparue à l’époque d’Alexandre le Grand, est une très longue lance de 5,5 mètres. Les premiers
rangs la tiennent droit devant eux et les derniers la pointent vers le haut pour arrêter les projectiles ennemis.
Une phalange macédonienne
4. Formation de combat dans l’armée grecque.
3
© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Soldats équipés, entraînés et nombreux
LA GRÈCE ANTIQUE
Une marine de plus en plus performante
Les premiers bateaux utilisés, dotés d’un petit pont et d’un éperon, sont peu profonds et facilement
manœuvrables.
Le plus connu et le plus perfectionné est la trière. Elle compte trois rangs de rameurs, les uns au-­­­­dessus des
autres, qui rament de manière rythmée, en musique. Les troupes armées se tiennent sur le pont. À l’avant
du bateau, un œil est peint pour effrayer l’ennemi, et un éperon en bronze permet de briser les coques des
adversaires. La rapidité de la trière en fait une arme efficace.
LES CITÉS, LIEUX DE POUVOIR ; L’EXEMPLE D’ATHÈNES
Le centre politique de la ville, l’Agora
ACROPOLE
1
9
5
4
2
6
8
7
AGORA
10
3
11
1 Parthénon
2 Voie des Panathénées
3 Autel des 12 dieux
4 Galerie marchande
5 Prison
6 Héliée
7 Bouletérion
8 Stratègéion
9 Pnyx
10 Temple d’Héphaïstos
11 Portique de Zeus
C’est surtout aux vie et ve siècles av. J.-­­­C. que l’essentiel de l’architecture d’Athènes se met en place.
Autour de la place de l’Agora se trouvent :
• les principaux bâtiments des grandes institutions : l’Héliée, la Boulé, les stratèges. Sur les murs sont
accrochées les plaques gravées rapportant les décisions ou les lois. Les gradins en bois de la colline Pnyx
accueillent les réunions des 10 000 citoyens ;
• des portiques pour se promener ou écouter des professeurs, avec des boutiques et des temples religieux.
L’Agora est traversée par la rue la plus importante : la Voie sacrée qui mène au centre religieux.
Le centre religieux, l’Acropole
En haut de la colline de l’Acropole se dresse le temple du Parthénon, construit dès le ve siècle, entouré d’autres
petits temples. Ils sont consacrés à la déesse Athéna, qui a donné son nom à la ville, et rendent hommage à ses
qualités : la sagesse, la protection, la victoire.
Tous les ans, l’immense cérémonie des Panathénées permet aux habitants de rendre hommage à la statue
de la déesse. Elle commence par la procession des habitants, qui apportent le peplos5 à la statue. Cent
bœufs sont sacrifiés et partagés au cours d’un grand repas. Des concours et des jeux sont organisés pendant
plusieurs jours.
5. Tunique féminine servant à recouvrir la statue d’Athéna.
4
© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
L’Agora
LA GRÈCE ANTIQUE
LA SOCIÉTÉ : LE STATUT DES FEMMES ET DES ENFANTS
Être une femme
Les femmes n’ont aucun droit politique et doivent toute leur vie dépendre d’un homme (père, mari, frère, fils,
etc.) pour recevoir les aides de la cité, aller en justice, etc. Elles ont néanmoins un rôle considérable dans la
famille. Elles gèrent les biens, organisent le quotidien et éduquent les enfants. Dans les familles riches, elles
dirigent les esclaves, tandis que dans les familles plus pauvres, elles travaillent dans les champs, les ateliers
de tissage, etc. Certaines sont influentes, comme les épouses des rois ou les amantes de chef d’État. Enfin,
elles transmettent la citoyenneté et ont un rôle religieux.
Le sais-­tu ?
À Sparte, jusqu’à son mariage la femme doit faire du sport régulièrement afin d’avoir un corps fort et
donner naissance à des enfants en bonne santé. Des images montrent des femmes musclées et vêtues
légèrement pour courir : les Athéniens les détestent !
Pas facile d’être un enfant !
À Athènes, il n’y a pas d’école. Dans les familles pauvres, l’enfant travaille. Dans les familles riches, à partir de
7 ans, il se rend chez un maître pour apprendre à écrire, lire, compter ou réciter les poèmes grecs. Chez un maître
de musique, il apprend un instrument et, dans un gymnase, de multiples sports. En grandissant, il écoute des
leçons de philosophie6. À 18 ans, il fait son service militaire, l’éphébie7.
À Sparte, l’éducation est plus dure et vise à faire des enfants des soldats. Jusqu’à 7 ans, ils sont élevés en
famille. Puis ils entrent dans des écoles d’État jusqu’à l’âge de 20 ans : ils y apprennent à lire et écrire, mais
surtout à être forts, agiles et obéissants par des exercices très durs.
LA SOCIÉTÉ : LES ESCLAVES
Plusieurs expressions désignent les esclaves : « prisonniers de guerre », « espèce à deux pattes », « soumis »,
« domestiques », etc., montrant la diversité des situations.
Ils vivent dans le cadre de la famille ou comme les autres familles. Selon certains auteurs, une personne libre
ne peut effectuer certaines tâches : ainsi, pour une femme libre, il est grossier d’ouvrir la porte quand quelqu’un
frappe. C’est à l’esclave de le faire. Au ve siècle av. J.-­­­C., chaque citoyen d’Athènes a donc au moins un esclave,
soit un total de 150 000 !
Dans les familles riches, l’esclave est un domestique : c’est un bien qu’il faut préserver, mais qui peut être
maltraité au besoin. Les familles plus pauvres prennent soin de leurs esclaves car elles n’ont pas suffisamment
d’argent pour en racheter. Un esclave vaut environ le prix d’une mule ; les paysans en ont deux ou trois, le riche
citoyen, cinq à huit dans sa maison.
Le sais-­tu ?
Les Grecs évitent que leurs esclaves domestiques aient des enfants car les élever coûte trop cher. Ils
préfèrent les acheter déjà adultes !
6. Discipline consistant à se poser des questions sur la vie et à chercher des réponses.
7. Service militaire de deux ans permettant de passer à l’âge adulte et être citoyen.
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© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Les esclaves domestiques
LA GRÈCE ANTIQUE
Les grands groupes d’esclaves
Une partie des esclaves vit en collectivité. Ils sont souvent la propriété de l’État.
Ainsi, à Athènes, des milliers d’esclaves vivent et travaillent dans des conditions très difficiles dans les mines
d’argent du Laurion.
À Sparte, les esclaves sont nommés « hilotes ». Ce sont souvent des populations des territoires conquis et
dominés par Sparte. Les hilotes sont rattachés à un terrain appartenant à un citoyen, à qui ils remettent les
récoltes. Le citoyen peut ainsi payer sa contribution au repas commun. Considérés comme un objet que l’État
prête au citoyen, les hilotes ne peuvent être vendus et peuvent ainsi avoir une famille. Comme ils sont de plus
en plus nombreux, Sparte les intègre souvent dans son armée et les affranchit.
LE GRAND MYTHE GREC : L’ILIADE ET L’ODYSSÉE D’HOMÈRE
L’Iliade et l’Odyssée sont des chants qui rassemblent, vers le viiie siècle av. J.-­­­C., des poèmes de traditions
orales diverses. Leur auteur, Homère, serait un aède8. C’est un personnage mythique, qui n’a jamais existé.
L’Iliade raconte l’histoire de la guerre entre les cités grecques et Troie. Agamemnon, le roi de Mycènes, va
chercher son épouse, enlevée par Paris, prince de Troie. Au cours de l’expédition, il met en colère son principal
guerrier, Achille, qui refuse alors de combattre. Face aux victoires des Troyens, Achille accepte de prêter son
armure à son meilleur ami, Patrocle, pour qu’il les repousse. Mais le Troyen Hector tue Patrocle et vole les armes
d’Achille. Grâce à de nouvelles armes, forgées en une nuit par le dieu Héphaïstos, Achille vainc les Troyens et
tue Hector, avant de mourir lui-­­­même.
L’Odyssée narre le voyage de retour d’Ulysse, roi d’Ithaque allié d’Agamemnon, durant lequel il endure les
épreuves que le dieu Poséidon lui impose. Pendant ses vingt années d’absence, sa femme Pénélope résiste
aux puissantes familles qui veulent lui imposer un nouveau mari. Le récit se termine par le retour d’Ulysse, ses
retrouvailles avec sa femme et son fils Télémaque, parti à sa recherche, et sa victoire sur ses ennemis.
Achille vainc Hector
8. Artiste qui chante des histoires, accompagné d’un instrument de musique.
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© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Ce récit de 28 000 vers est essentiel pour connaître le rôle des divinités grecques. Zeus est ainsi l’arbitre
final, qui décide du sort des combattants. Les autres dieux ont des comportements humains : la déesse Héra
désobéit à son mari Zeus pour soutenir les Achéens (alliés d’Agamemnon), et Athéna éprouve une véritable
affection pour Ulysse et sa famille, qu’elle ne cesse de soutenir.
LA GRÈCE ANTIQUE
LA NAISSANCE DU PANTHÉON GREC
La bataille des Titans
À l’origine, la déesse-­­­Terre Gaïa et le dieu-­­­Ciel Ouranos engendrent des Titans, dieux gigantesques et puissants
qui dominent le monde. Mais leur père Ouranos les enterre profondément. L’un d’entre eux, Cronos, avec le
soutien de sa mère, se révolte et tue Ouranos.
Devenu le maître du monde, il dévore ses enfants à la naissance de peur de perdre sa place. Sa femme Rhéa
use d’un stratagème et lui fait avaler une pierre à la place de son dernier fils, Zeus. Ce dernier vit caché et,
une fois adulte, défie son père. Il lui fait avaler une drogue afin qu’il vomisse ses frères et ses sœurs. Avec
leur aide, Zeus remporte la victoire contre Ouranos. C’est le début du règne des Olympiens (du nom du mont
Olympe où ils s’installent) : Cronos et les autres Titans sont enchaînés dans le Tartare9.
Les grands dieux et déesses de l’Olympe
Zeus, dieu du Ciel, est le plus puissant. Il est « le père des dieux et des hommes » et intervient dans les affaires
humaines. Les dieux, soumis aux mêmes sentiments que les êtres humains, sont bien plus puissants qu’eux :
c’est pourquoi ils sont admirés et honorés.
Le sais-­tu ?
Le Titan Prométhée aurait créé les hommes à partir de boue et d’eau, auquel Athéna, la fille de Zeus, née
en sortant de son crâne, aurait donné le souffle de vie.
Face à Zeus, Prométhée prend deux fois le parti des hommes. La première fois, à la demande de Prométhée,
qui a découpé deux parts de bœuf, Zeus choisit la plus belle. Mais elle n’est faite que d’os, tandis que
Prométhée a réservé la chair à ses protégés. Devant la supercherie, Zeus les punit en leur retirant le feu.
Prométhée le lui vole alors afin de le rendre aux hommes. Fou de colère, Zeus enchaîne Prométhée à un
rocher où son foie est dévoré par un aigle le jour et repousse la nuit. Zeus finira néanmoins par le libérer.
LES LIEUX DE VÉNÉRATION DES DIEUX
Le sanctuaire de Delphes
9. Prison pour les dieux.
10. Réponse donnée par une divinité à une question d’un humain.
11. Prêtresse du temple d’Apollon.
La pythie
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© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Ce site est dédié à l’oracle10 de la Pythie11, qui transmet les décisions
ou conseils du dieu Apollon. Assise sur un trépied posé au-­­­dessus
d’un foyer fumant, elle transmet la parole du dieu dans un langage
incompréhensible. Les prêtres traduisent ses paroles par écrit.
LA GRÈCE ANTIQUE
Le sanctuaire d’Olympie
Le site d’Olympie est un sanctuaire religieux depuis 3000 av. J.-­­­C. Vers 700 av. J.-­­­C. apparaissent les premiers
jeux, témoins de l’importance du sanctuaire dont le Pélopeion est l’endroit le plus sacré. En effet, une légende
raconte que le roi Œnomaos, ayant appris par un oracle de la Pythie que celui qui épouserait sa fille Hippodamie
le tuerait, élimine les prétendants en organisant des courses de chars, qu’il remporte à chaque fois grâce aux
chevaux du dieu Arès. Il fait alors décapiter les vaincus.
Mais Hippodamie tombe amoureuse de l’un d’entre eux, Pélops, et l’aide à vaincre son père en dévissant la
roue de son char. Pour remercier les dieux, Pélops décide alors d’organiser des jeux en leur honneur, à Olympie.
Pendant les jeux, les cités font une trêve. Le site est fermé en 394 apr. J.-­­­C., puis abandonné.
© Mon premier livre des civilisations, rue des écoles
Connais-­tu… les différentes étapes des jeux Olympiques ?
Le premier jour ont lieu des processions, et les athlètes prêtent serment. Puis les quatre jours suivants
se déroulent les épreuves sportives : courses à pied, dont certaines avec armes et bouclier, lutte, boxe,
pancrace, pentathlon (combinaison de cinq épreuves : saut en longueur, lancer de disque, de javelot, course
et lutte), et enfin les courses de chars et de chevaux. La remise des récompenses (une couronne de feuilles
d’oliviers) a lieu le dernier jour, suivie de processions, de sacrifices et de banquets.
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