http://www.extenso.org/nutrition/detail.php/f/1147 Apprendre à bien manger ! Pour aider votre enfant à développer de bonnes habitudes alimentaires, présentez-lui des aliments nutritifs et ayez une attitude positive. Votre enfant apprend par mimétisme, donnez le bon exemple à table ! 1. Trois repas et des collations Établissez des heures régulières de repas et de collation qui conviennent à votre enfant et à toute la famille. Quoi de mieux qu'un bon repas en famille lorsque votre enfant a de l’appétit et que son attention est tout entière à son assiette ! Ce rituel de repas sécurise l’enfant et le prédispose à une plus grande ouverture d’esprit vis-à-vis des aliments. 2. Une assiette équilibrée Faites découvrir à votre enfant le monde des aliments à travers les couleurs, les textures et les saveurs! Inculquez-lui le plaisir de manger avec des aliments provenant de chacun des quatre groupes alimentaires. C’est à ce moment que vous devez prendre votre rôle au sérieux et montrer ce qu’il faut faire! Les boissons gazeuses et les sucreries peuvent faire partie d'un régime équilibré si elles sont consommées occasionnellement, par exemple à une fête d'enfants. 3. Vive la variété ! Encouragez votre enfant à essayer différents aliments. Éviter la monotonie, car elle banalise le plaisir de manger. Un petit truc: invitez-le à acheter, à préparer ou à servir un nouvel aliment avec vous. Ensuite, offrez-lui-en une petite quantité, sans l'obliger à le manger. Soyez soucieux de la variété des aliments, mais aussi du choix des couleurs et des textures des aliments servis. 4. À l'écoute de son appétit Apprenez à votre enfant à écouter son corps. Laissez-le se servir la quantité d'aliments qu'il désire manger. S'il n'a plus faim, ne le forcez pas à finir son assiette. Offrez-lui la qualité et laissez-le décider de la quantité. 5. Particip… action Faites participer votre enfant à l'achat des aliments, à la préparation des mets et au service à table. C'est la meilleure façon de l'intéresser à son alimentation. 6. Ambiance harmonieuse et agréable à table! Mangez en famille, dans un environnement calme, sans télévision ou autres distractions pouvant détourner l'attention de votre enfant de son assiette et de sa faim. Faites plutôt en sorte qu’il prenne part aux discussions familiales. Ainsi, les repas deviendront pour lui une activité agréable. 7. Non au chantage Évitez de récompenser votre enfant à l'aide d'un aliment. Une préférence alimentaire se développera alors pour cet aliment, souvent riche en matières grasses et en sucre. Forcer votre enfant à manger ses légumes s'il veut sortir de table n'est pas non plus une bonne idée. Son attirance et son goût pour les légumes ne feront que diminuer. http://www.extenso.org/nutrition/detail.php/f/1444 une bonne collation fournit des glucides, des protéines et des éléments nutritifs. Sans glucides (produits céréaliers, légumes, fruits), la collation n’apaisera pas la faim de votre enfant rapidement. Sans protéines (viande, volaille, soya, œuf, produit laitier), elle ne le soutiendra pas jusqu’au repas suivant. http://dejagrand.infobebes.com/htm/article/imprimer.asp?id_article=1420 Le petit-déjeuner, un repas clé Repas le plus important de la journée, le petit-déjeuner est pourtant encore oublié chez 7% des 3-5 ans. Un chiffre qui prouve que le message n’est pas encore totalement passé malgré les campagnes d’informations du ministère de la santé sur l’importance d’un petit-déjeuner complet et équilibré. Un rappel s'impose. Pourquoi prendre un petit-déjeuner ? A l’heure où les professionnels de la santé s’interrogent sur la suppression de la collation du matin, il est indispensable d’offrir à son enfant, quel que soit son âge, un petit-déjeuner complet. Ce repas, le premier de la journée, rompt une période de jeûne de 10h à 13h selon l’âge de l’enfant. Au cours de la nuit, l’organisme brûle 600 calories environ et l’enfant, en pleine croissance, a besoin de reprendre des forces. Il a été prouvé qu’en l’absence de petit-déjeuner, la consommation de graisses au cours des autres repas de la journée est supérieure à la normale. En effet, à 10h, le coup de pompe arrive et le grignotage aussi. Ce comportement peut, à terme, conduire à une prise de poids. Plusieurs études ont également mis en relation le petit-déjeuner, les performances cognitives et les capacités de création. Ces dernières sont amoindries en raison de l’absence ou l’insuffisance d’un premier repas. Les mêmes constatations ont été faites pour le calcul mental, la réalisation d’opérations simples ou les efforts de mémorisation. Le petit-déjeuner est donc un repas indispensable pour le corps et l’esprit. Un repas équilibré Pour éviter le petit creux à 10h, rien ne vaut un petit-déjeuner complet avec : - 1 produit laitier. Lait, yaourt ou fromage. Il apporte protéine, calcium, vitamine A, B2 et D ; - 1 produit céréalier. Pain, biscotte ou céréales. Riche en glucides, les céréales contiennent des vitamines, des sels minéraux et du fer ; - 1 boisson chaude ou froide pour réhydrater l’organisme ; - 1 fruit frais, une boisson pur jus ou une compote, source de vitamine C et sels minéraux. Ce petit-déjeuner couvre alors 20 à 25 % de l’apport énergétique quotidien en associant glucides simples, complexes et protéines. Il est pauvre en lipides et participe à la couverture des besoins en calcium, fer et vitamines. Grâce à cet apport énergétique et nutritif, l’organisme pourra faire face à ses besoins et éviter à votre enfant fatigue et baisse de tension. Pour les bambins de trois ans, à défaut d’un bol, un biberon de 250 ml de lait de vache demiécrémé, entier ou de lait de croissance enrichi est tout à fait adapté. A cela s’ajoutera 50 g de céréales : elles apportent une grande partie de l’énergie nécessaire à la matinée, du calcium et un minimum de lipides. Et pour que le menu soit complet, un petit verre de jus de fruit et un fruit. « De 4 à 6 ans, l’enfant a besoin de 1400 calories par jour et de 7 à 9 ans, il a besoin de 1900 calories par jour », précise Magali Nadjarian, diététicienne. Le matin, votre progéniture pourra prendre un petit bol de lait chocolaté pour un apport optimal en calcium. Attention cependant, certaines poudres chocolatées apportent plus ou moins de : fer, magnésium, phosphore, calcium et bien sûr de sucre. Bien lire les étiquettes Qu’il s’agisse de céréales, de poudres chocolatées ou de produits laitiers, il est important de lire et comparer la composition des produits. Elle peut varier selon les marques, en particulier pour le taux de sucre contenu dans les céréales chocolatées, selon une étude publiée par 60 millions de consommateurs. « Le petit bol de lait peut être aussi remplacé par un yaourt, un petit suisse de 60 g ou deux de 30 g, Pour les produits laitiers, il est préférable 3 cuillères à soupe de fromage blanc ou 30 g de de les choisir demi-écrémé qui apportent fromage (type camembert) », propose Magali autant de calcium et sont moins gras que Nadjarian. ceux entiers. Pour les 6-12 ans, 55 % de l’énergie doit être fournie dans la première partie de la journée car l’assimilation est meilleure. Les céréales prêtes à l’emploi contribuent efficacement à la couverture des besoins nutritionnels de l’enfant et de l’adolescent. Ces derniers, en pleine croissance ont tendance à bouder les produits laitiers alors qu’un apport de 1200 mg de calcium par jour est recommandé. Les céréales sont alors un bon moyen de favoriser leur consommation. Mais certaines d’entre elles peuvent aussi renfermer un taux de sucre important. Les madeleines, brioches et autres pains au chocolat, trop gras, sont aussi à éviter. Quant aux tartines beurrées, riches en matières grasses, elles sont à consommer avec modération : une ou deux tranches de pain selon l’âge. « Une petite portion individuelle de 10 g de beurre à étaler est suffisante pour un apport en vitamine A, bonne pour la vision. La confiture est un aliment plaisir qui ne renferme que du sucre car la vitamine C des fruits d’origine a été détruite à la cuisson, sa quantité doit être limitée », conseille Magali Nadjarian, avant d’ajouter que « le miel est constitué de glucides simples et par sa quantité importante de fructose constitue un doux laxatif ». Enfin pour les jus de fruit, la diététicienne préconise de choisir ceux « sans sucre ajouté » ou encore mieux de presser des oranges, « à condition de boire le jus tout de suite après la pression car la vitamine C est détruite à la lumière ». A réserver aux gourmands pas pressés. Date de dernière mise à jour : 05/04/2006 15:02:57 Quelques conseils pour mettre votre enfant en appétit Dressez, la veille, une jolie table avec des couverts, des pailles et un bol rigolo pour que manger le matin devienne un plaisir. Réveiller votre petit 15 ou 20 minutes avant pour qu’il ait le temps de déjeuner tranquillement et proposez lui un verre d’eau ou du jus de fruit pour lui ouvrir l’appétit Varier les produits laitiers, en particulier s’il refuse du lait : fromage blanc, petit suisse, fromage. Disposez sur la table différents types de céréales amusantes. Associez-le, quand c’est possible, aux courses du petit-déjeuner. Confectionnez un tableau des quatre aliments de base, avec des images pour les plus petits, et laissez-le faire son choix pour chacun d’eux. Et s’il ne veut toujours rien manger ? Préparez-lui une petite collation pour la récréation. Composez des petits sandwichs maison et originaux tel qu’une tranche de pain de mie tartiné d’un carré demi-sel ou un pain d’épice fourré d’un petit suisse à la banane. Vous pouvez aussi glisser dans son cartable une briquette de pur jus de fruit ou une compote accompagnée d’une petite bouteille de yaourt liquide. A éviter - les barres chocolatées énergétiques. Elles renferment des corps gras et des sucres. Elles sont trop riches en calories et n’apportent aucune sensation de satiété. - les nectars de fruits très sucré - les eaux aromatisées. Certaines sont trop sucrées et habituent les plus jeunes au goût sucré. http://www.prevention.ch/atablelesenfants.htm Santé et nutrition A TABLE LES ENFANTS ! Chacun le sait, la santé d'un enfant passe par le contenu de son assiette. Par conséquent, tout parent cherche à offrir le meilleur à son enfant. Entre les recommandations des spécialistes en nutrition qui disent de manger équilibré et varié, et les goûts de ces chers petits qui apprécient surtout le poulet, les pâtes, les frites, le chocolat et les glaces, il est parfois difficile de concilier plaisir et santé. Les parents peuvent s'éviter bien des questions s'ils connaissent les aliments d'un peu plus près. Pour faciliter cette démarche, les aliments sont répartis en sept groupes différents en fonction de leur composition nutritionnelle. Groupes Source Viandes, poissons, Protéines oeufs, tofu, Fer légumineuses Graisses Produits laitiers lait, fromages, yogourts, entremets Rôle Construction du muscle Protéines Graisses Croissance et solidité des os et des dents Calcium Farineux pain, céréales, pâtes, pommes de terre Glucides Effets énergétiques et rassasiant Sels minéraux Farineux complets Vitamines Fibres alimentaires Nécessaires au transit intestinal Matières grasses huile, beurre, crème, margarine, mayonnaise Matières grasses d'origine végétale Graisses Indispensable à l'organisme Acides gras essentiels Glucides Fruits et légumes Sels minéraux (surtout à l'état cru) Vitamines Substances protectrices et vitales Fibres alimentaires Boissons eaux, thé, café, tisanes, jus de fruits Eau Graisses Produits sucrés Sucre Seule boisson indispensable. Couvre les besoins en liquide du corps N'est pas indispensable au bon fonctionnement de l'organisme L'intérêt de cette classification réside dans le fait que tous les aliments d'un même groupe sont semblables du point de vue nutritionnel. Si un enfant n'aime pas un aliment, par exemple le fenouil, mais qu'il en consomme d'autres du même groupe, les endives, les carottes, les pommes..., il ne risque pas de carence. Par contre, le problème peut se poser lorsque tout un groupe d'aliments n'est pas apprécié, par exemple l'enfant n'aime ni la viande, ni le poisson, ni les oeufs, ni les légumineuses. Les conseils d'un spécialiste (médecin, diététicienne) seront utiles pour prévenir les conséquences d'une carence nutritionnelle. Lorsqu'on connaît cette répartition des aliments en groupes, il devient facile d'équilibrer son alimentation. Chaque repas devrait comprendre: des protéines (groupe des viandes et/ou des produits laitiers) des glucides (groupe des farineux) des sels minéraux et des vitamines (groupe des fruits et des légumes) des graisses si possible d'origine végétale (groupe des fruits et des légumes) de l'eau (groupe des boissons). Cette formule est valable pour tout âge de la vie. Questions à la une ! ? Noémie boit un verre de lait chaque jour, mais ne consomme pas d'autres produits laitiers. Est-ce suffisant ? Pour des enfants jusqu'à 12 ans, il est recommandé de consommer 2 à 3 fois par jour une ration de produits laitiers. Une ration c'est à choix: 2 dl de lait 1 yogourt 1 dessert au lait (flan, crème) 200-250 g de fromage blanc (1 barquette) 60-80 g de fromage à pâte molle (3/4 de tomme par ex.) 50 g de fromage à tartiner (2 pièces) 30 g de fromage à pâte dure 20 g de lait en poudre (2 c.s.) Pour Noémie, sa consommation est donc insuffisante, il faudrait essayer de l'encourager à manger des produits laitiers, en desserts par exemple, ou alors préparer des plats qui en contiennent: gratins, sauce béchamel au fromage, etc. ? Emilie reçoit un supplément de vitamines chaque hiver, est-ce nécessaire ? Si Emilie mange chaque jour de tous les groupes d'aliments et notamment deux fois par jour des fruits crus ou des salades, un supplément vitaminique n'est pas nécessaire, l'alimentation couvrant tous ses besoins. ? Jonathan mange au restaurant scolaire à midi, comment composer le repas du soir ? Tout dépend de la façon dont est composé le repas de midi. Certains restaurants scolaires ont pour souci de bien composer leurs menus, d'autres ont des menus qui manquent de crudités, de produits laitiers ou cumulent les plats gras. Les parents pourraient adapter les menus familiaux en servant le soir des salades, des mets à base de fromage ou des desserts lactés, des farineux complets. L'équilibre alimentaire est ainsi obtenu sur l'ensemble de la journée et non sur chaque repas. Cette formule est également valable si un repas a été pris dans un fast-food. Le souper devrait comprendre peu de graisse, des crudités et si possible des farineux complets afin de rétablir l'équilibre de la journée. ? Donner un goûter à Guillaume, est-ce essentiel ? La collation de 16 heures permet de faire une pause entre l'école et les leçons ou les jeux, et de "recharger les batteries". Elle permet également de compléter le repas de midi, si celui-ci a été trop léger. Pour le goûter, les produits laitiers, les fruits, les céréales, sont des aliments nutritionnellement plus intéressant que tous les produits sucrés. Cette collation est donc un repas important pour l'enfant. ? Antoine refuse de manger certains aliments, doit-on le forcer ? Il est maintenant reconnu qu'un enfant qui goûte régulièrement un aliment, même s'il ne l'apprécie pas pleinement, a plus de chance de l'aimer à l'âge adulte. Si Antoine n'est pas allergique à certains aliments, il pourrait essayer de manger au moins une petite cuillère des plats qu'il n'apprécie pas, afin d'apprendre à les connaître. Ses parents pourraient aussi inviter un copain d'Antoine ayant des goûts plus larges, l'exemple d'amis est souvent plus convaincant que celui des parents. ? Lolita ne veut rien manger le matin, que faire ? Le petit déjeuner permet de recharger l'organisme en énergie. Ne pas manger le matin a souvent comme conséquence une baisse de la glycémie (taux de sucre dans le sang) en milieu de matinée, et par là une diminution de la concentration scolaire. Le premier repas de la journée est donc essentiel. Si Lolita ne veut ou ne peut rien manger le matin, elle pourrait essayer de prendre une boisson lactée (lait chocolaté, lait aux fruits, yogourt liquide, boisson réveilmatin) avant de partir à l'école, et manger une collation bien composée à la récréation (sandwich au cénovis, sandwich au fromage, tarte aux fruits, galette de riz, barre de céréales). Boisson réveil-matin pour une personne 1 banane 2 dl de lait 1 c.s. de germes de blé 1 c.s. de noisettes moulues Passer tous les ingrédients au mixer. ? Tamara pratique un sport trois fois par semaine, devrait-elle changer quelque chose à son alimentation ? La pratique d'un sport est plus aisé si l'organisme a reçu de l'énergie et que l'estomac n'est pas trop lourd. En clair, cela signifie qu'il faudrait que Tamara mange, au minimum deux heures avant l'entraînement, un repas peu gras ou une collation nourrissante (cf le petit déjeuner de Lolita) afin d'avoir des réserves d'énergie. De plus, elle pourrait également consommer une boisson légèrement sucrée (par ex. du thé sucré ou un jus de fruits dilué) pendant son effort physique, afin de maintenir sa glycémie (taux de sucre dans le sang) constante. ? Gaëlle est distraite, que lui donner pour améliorer sa mémoire et sa concentration à l'école? Si son alimentation est équilibrée et que Gaëlle mange le matin, sa mémoire et sa concentration ne peuvent pas s'améliorer grâce au contenu de son assiette; il n'existe malheureusement pas d'aliment-miracle ! Il faudrait sans doute revoir ses méthodes de travail. ? Dimitri adore les sucreries, peut-on lui donner des produits édulcorés artificiellement ? Les produits édulcorés (bonbons, chewing-gums, biscuits, chocolats, limonades) ont le goût sucré grâce à deux famille d'édulcorants: les polyalcools, (xylitol, sorbitol, mannitol, maltitol) qui ne provoquent pas de caries mais contiennent autant de calories que le sucre, et les édulcorants intenses (saccharine, cyclamate, aspartame, acésulfame K) qui ne sont cariogènes et ont un apport calorique quasiment nul. Ces derniers toutefois font l'objet de recommandation de quantités quotidiennes à ne pas dépasser afin de ne pas avoir d'effets négatifs sur la santé, quantités qui sont parfois vite atteintes lorsque l'on consomme des produits allégés. Par exemple, 4,5 dl de cola light est la quantité de produits édulcorés qu'un enfant de 30 kg ne devrait pas dépasser quotidiennement. Ainsi, il serait préférable que Dimitri ne consomme pas de produits édulcorés artificiellement, mais apprenne plutôt à se satisfaire de petites quantités de sucreries. Manger des douceurs en dessert plutôt qu'en dehors des repas est un bon moyen de modérer sa consommation de sucre. ? Vincent mange plus que ses copains, est-ce normal ? Tous les enfants mangent différemment. Certains mangent peu, d'autres beaucoup, d'autres encore ont un appétit qui varie selon les périodes. Si pour le pédiatre, la courbe de poids est en rapport avec la courbe de taille, que l'enfant n'est pas malade et qu'il est performant, c'est qu'il consomme les aliments qui lui conviennent. ? Eléonore veut toujours prendre des bonbons ou du chocolat pour manger à la récréation. Que peut-on lui proposer d'autre ? Les sucreries en dehors des repas coupent l'appétit et favorisent les caries dentaires. Eléonore pourrait prendre des fruits, des jus de fruits ou du lait dans des petits berlingots, des carottes, des biscuits aux céréales, des sandwichs. des petits pains complets aux noix, etc. Exemples de menus équilibrés Matin Matin Pain de seigle Beurre, miel Cacao Bircher aux fruits frais Tilleul 10 heures 10 heures 1 barre de céréales Jus de pomme Midi Midi Filets de limande aux tomates Riz complet Salade de rampon Yogourt aux fruits Eau Ragoût de boeuf Purée de pommes de terre Fenouil persillé Jus d'abricots 16 heures Pomme 16 heures Soir Tartine au cénovis Lasagnes au séré et aux Soir Crêpes au fromage Salade verte Tarte aux pruneaux Tisane épinards Salade frisée et carottes râpées Poire aux amandes Eau En bref Nourrir un enfant c'est lui offrir un repas équilibré, mais c'est aussi jouer avec lui et découvrir le plaisir de goûter avec ses cinq sens le croquant d'une poire, la douceur d'une pêche, la couleur d'un légume, l'odeur d'un pot-au-feu, le goût d'un fromage. Une bonne façon de lui faire prendre le chemin de la santé. Régie fédérale des alcools RFA Service d'information et de presse 3000 Berne Papier blanchi sans chlore Rédaction: Laurence Margot, diététicienne Ligue de la santé, Lausanne Collaboration: Jacqueline Golay, diététicienne-conseil, Lausanne Maquette: GEMO (M + A Fatio), Lausanne