résolution 321-98 - Conseil des écoles publiques de l`Est de l`Ontario

publicité
RECUEIL DES POLITIQUES
ADE09-DA22
ADMINISTRATION DES ÉCOLES
Commotions cérébrales
RÉSOLUTION
Date d’adoption :
En vigueur :
À réviser avant :
CE
16 juin 2014
16 juin 2014
FONDEMENT
1.
Le CEPEO porte à cœur le bien-être de ses élèves et a pour but de faire vivre des
expériences sécuritaires et enrichissantes à tous ses élèves. Il reconnait également que la
sensibilisation de ses enseignants et de ses entraîneurs aux symptômes des commotions
cérébrales ainsi qu’aux risques inhérents à un retour au jeu trop rapide est essentielle afin
d’assurer le bien-être de tous.
2.
Une commotion cérébrale peut avoir des effets néfastes à court et à long terme si la
blessure n’est pas traitée de façon adéquate. Dans des cas extrêmes, la commotion
cérébrale peut mener à des séquelles permanentes ou même, la mort. Il est important de
noter qu’une commotion cérébrale est possible même si l’élève en question ne perd pas
connaissance. En fait, les athlètes sont souvent réticents à rapporter les symptômes d’une
commotion cérébrale par peur d’être retirés du jeu ou de mettre leur place ou leur statut
en péril au sein de l’équipe. Il est important de noter que les symptômes d’une commotion
cérébrale peuvent apparaître immédiatement ou survenir plus tard. Par conséquent, le
CEPEO exige que les enseignants et les entraîneurs se conforment aux attentes cidessous afin de minimiser les risques associés au jeu.
SYMPTÔMES
3.
Les symptômes d’une commotion persistent souvent pendant une période de 7 à 10 jours,
mais peuvent perdurer plus longtemps. Si la personne a déjà subi une commotion, cela
peut augmenter la probabilité d’un délai de guérison encore plus long. Pendant cette
période, le fonctionnement du cerveau est anormal et demeure beaucoup plus vulnérable
à une blessure secondaire. Dans plusieurs cas, les symptômes peuvent persister pendant
des mois et affecter de façon significative le fonctionnement cognitif de l’élève. Des
problèmes d’attention, de concentration, de mémoire et de traitement de l’information sont
courants.
4.
Voici un aperçu des symptômes que peut causer une commotion cérébrale :

Perte de connaissance

Oubli des événements qui ont immédiatement précédé l’accident

Confusion

Amnésie (incapacité à donner la date, l’heure, lieu, l’activité en cours)

Étourdissement, manque de coordination ou perte d’équilibre

Mal de tête

Bourdonnement dans les oreilles

Trouble d’élocution

Regard vide, yeux vitreux

Perte de vue, vision double ou embrouillée
1 de 3
ADE09-DA22
RECUEIL DES POLITIQUES
ADE09-DA22
ADMINISTRATION DES ÉCOLES
Commotions cérébrales
5.

Vomissement

État nauséeux

Fatigue

Mal de ventre

Émotions étranges ou inappropriées (rire, pleurer ou se mettre en colère sans
raison)
Le jeune enfant peut ne pas pouvoir expliquer ses symptômes; il faut donc être attentifs à
l’apparition de signes comme un état de torpeur, un manque de stabilité ou des
changements de l’humeur (ex. : irritabilité accrue).
RÔLE ET RESPONSABILITÉ DU CONSEIL
6.
Dès qu’une commotion cérébrale est soupçonnée, l’enseignant/l’entraîneur doit agir
immédiatement :

S’il y a perte de connaissance, il est impératif de faire appel aux services d’urgence
en composant le 911. Il est recommandé de ne pas déplacer l’élève et, surtout, de
ne pas bouger sa tête si une blessure au cou ou au dos est présagée.

S’il n’y a pas perte de connaissance, mais que l’on soupçonne la possibilité d’une
commotion cérébrale en raison d’un coup à la tête ou d’un traumatisme au corps qui
aurait pu causer l’effet «coup de fouet», l’élève doit être retiré du jeu
immédiatement. Il ou elle ne doit jamais demeurer sans surveillance, et l’on doit
surveiller l’apparition des symptômes d’une commotion cités précédemment. Aucun
médicament contre la douleur ne doit être administré. Les parents/tuteurs doivent
être informés de la blessure et de la nécessité d’une évaluation par un professionnel
de la santé.
RETOUR AU JEU
7.
Il est évident que l’effort, tant de nature physique qu’intellectuelle, aggrave les symptômes
de la commotion et peut retarder la guérison. Par conséquent, le repos constitue le
meilleur remède pour soigner une commotion. Il n’est pas possible de prévoir le moment
où l’on observera une amélioration des symptômes, car chaque commotion est unique.
Par conséquent, il se peut que les étudiants, leurs parents ou leur médecin ne soit pas en
mesure de préciser une date exacte de retour en classe.
8.
Il est essentiel que les parents/tuteurs fassent le monitorage des symptômes pendant le
rétablissement de leur enfant. La reprise des activités sportives et courantes doit se
conformer à une approche avisée d’étapes progressives :

Aucune activité et repos complet; lorsque tout est revenu à la normale et qu’un
médecin l’a permis, on peut introduire à la routine des exercices légers comme la
marche et le vélo stationnaire durant 10 à 15 minutes.

Activités d’aérobie orientées en fonction du sport pratiqué (ex. : patinage pour le
hockey, course pour le soccer) durant 20 à 30 minutes, SANS CONTACT.
2 de 3
ADE09-DA22
RECUEIL DES POLITIQUES
ADE09-DA22
ADMINISTRATION DES ÉCOLES
Commotions cérébrales
9.
Le retour au jeu, qu’il soit progressif ou non, doit être approuvé par un professionnel de la
santé par écrit et inclure, le cas échéant, toutes les précautions à prendre à l’égard de
l’enfant en question.
PRÉVENTION
10.
La gestion des commotions cérébrales ne se limite pas à élaborer un plan de retour au
jeu. La prévention des blessures constitue un élément important de la gestion des
commotions, mais aussi de leur prévention.
L’équipement :

Voir à ce qu’il soit approprié au sport pratiqué et qu’il soit bien ajusté et en bon état;

Les casques préviennent plusieurs blessures, mais n’offrent aucune protection
contre les commotions cérébrales;

Les protège-dents préviennent les fractures dentaires et de la mâchoire, mais il
n’existe aucune preuve scientifique qu’ils protègent des commotions cérébrales.
Milieu sécuritaire

Vérifier la sécurité des installations pour détecter les facteurs de risques potentiels
et en informer les arbitres;

Règles et respect du jeu;

Faire preuve d’esprit d’équipe et jouer selon les règles et les habiletés des joueurs.
Références :
Site Internet Parachute http://www.parachutecanada.org/
Politique ministérielle note # 158
3 de 3
ADE09-DA22
Téléchargement