TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité 06/11/2014 9h-10h RETAILLEAU Eloïse L2 Relecture : BRASSIER Julia TSSI Dr José BOUCRAUT 10 pages Notions générales sur les mécanismes de tolérance immunitaire, de contrôle de la réponse immune et d'échappement conduisant aux processus pathologiques : autoimmuns, allergiques,... Plan A. Définitions et notions générales sur la tolérance I. Tolérance et spécificité antigénique II. Différence entre tolérance et échappement à la réponse immune III. La tolérance à un antigène n'est pas transmise mais acquise par une éducation en 3 étapes B. Mécanismes généraux de tolérance I. Les étapes de tolérance centrale T dans le THYMUS II. Les mécanismes de tolérance périphérique : rôles des populations régulatrices III. La modulation de la tolérance C. Le pourquoi et le comment de l'autoimmunité ? I. Définition des maladies autoimmunes II. Maladies autoimmunes chez l'Homme III. Les maladies autoimmunes expérimentales IV. Les mécanismes de rupture de la tolérance V. Les mécanismes effecteurs A. Définitions et notions générales sur la tolérance I. Tolérance et spécificité antigénique Quand on parle de tolérance, il y a toujours une notion de spécificité antigénique (ce qui est différent des mécanismes qui eux peuvent être spécifiques ou non spécifiques d'antigènes) On relie la tolérance immunologique à la notion de réponse dirigée contre un antigène ou un déterminant antigénique.(les lymphocytes T reconnaissent un peptide antigénique présenté par le CMH) Elle est donc en ce sens spécifique d'un antigène : • Antigènes du soi • Antigènes du non-soi ou du soi modifié comme dans le cas d'allergènes, d'antigènes infectieux, d'antigènes tumoraux (où une stratégie thérapeutique consiste à restaurer la réponse immunitaire au lieu de traiter la tumeur), ou d'antigènes de greffe On est tolérant vis-à-vis d'un antigène quand l'organisme ne développe pas de réponse contre cet antigène. On peut être tolérant vis à vis d'une tumeur ou d'un agent infectieux. En cas d'allergie il y a désensibilisation qui est une forme de tolérance. 1/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité La tolérance est un état de non-réponse (et pas une échappement) à un antigène. • Soit par absence d'effecteurs immunitaire (absence d'anticorps) • Soit par anegie de ces effecteurs : les effecteurs sont paralysés, ne sont pas capables de répondre malgré leur présence. Cette anergie est liée aux lymphocytes) • Soit par contrôle de ces effecteurs : Il s'agit du mécanisme le plus important. C'est une notion plus récente et plus complexe, liée à la découverte des Treg. Ce contrôle implique des populations régulatrices que sont les LB et LT ainsi que des sous-populations visant à réduire la réponse immunitaire. II. Différence entre tolérance et échappement à la réponse immune L’échappement peut s'expliquer par plusieurs mécanismes : • • Sites non accessibles du fait de la présence de barrières anatomiques : • Œil, : les lymphocytes ne peuvent pas agir. A cause d'une lésion oculaire, des lymphocytes peuvent rentrer et conduire à une uvéite controlatérale (inflammation de l'uvée) et un traumatisme. • SNC : Il n'y a pas de drainage lymphatique. On trouve une barrière anatomique BHE au niveau des cellules endothéliales et des cellules épithéliales du plexus choroïde qui empêche l'entrée de lymphocytes et d'anticorps. Ainsi, si on fait une greffe de tissu de peau dans le cerveau, il n'y a pas de rejet aigu. • Placenta : c'est un tissu à la fois paternel et maternel où il existe une barrière anatomique qui empêche le passage des effecteurs de la mère et le contact avec les HLA paternels Expression par les cellules cibles de ligands inducteurs de la mort des effecteurs. Le tissu va produire des cytokines, va mettre en place des mécanismes où les effecteurs vont être contrôlés et éventuellement mourir par cytotoxicité. Ce mécanisme est retrouvé au niveau de l’œil, du SNC et du placenta (dans les organes dits ≪ de privilège humain≫) Ces ligands sont des membres de la famille du TNF, comme FasL, TRAIL qui induisent la mort des LyT quand ils sont activés par un mécanisme soluble ou par une molécule transmembranaire. • Libération de cytokines immunosuppressives : par exemple dans les organes de privilège humain, on trouve beaucoup de TGF-bêta qui est une cytokine contre l'inflammation, empêchant la réaction immunitaire. • Inhibition de l'expression des molécules du CMH de classe I, associées aux LT CD8+ (plus généralement il n'y a pas de présentation de l'antigène, mais c'est un phénomène qui concerne surtout les LT) On aboutit ainsi à un « masquage de l'information » • • Certaines protéines virales codent pour des protéines qui bloquent la transcription, la biosynthèse ou le transport des molécules du CMH-I (les virus sont des agents pathogènes intracellulaires obligatoires, contrairement aux bactéries, ils ont donc besoin de garder en vie leur cellule hôte) exemple : le Zona et l’herpès sont des virus endormis dans une cellules. Ils ont des mécanismes permettant d'inhiber la transcription ou la biosynthèse du HLA 1 → échappement à la réponse virale Les tumeurs sont caractérisées par l'expression de méthyltransférase (méthyle les dinucléotides CG) qui induisent une inhibition de la transcription des gènes des molécules CMH-I 2/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité • Le syncytiotrophoblaste (placenta) n'exprime pas de molécule du CMH-I classiques ce qui empêche donc toute réaction immunitaire. III. La tolérance à un antigène n'est pas transmise mais acquise par une éducation en 3 étapes Il y a d'abord une éducation conduisant à la mise en place d'un répertoire de réponse immune (ensemble des effecteurs immunitaires : LT et LB). La tolérance nécessite au préalable une reconnaissance de l'Ag Sélection positive et la suivie par un engagement minimal du récepteur. (par des ligands et antigènes du soi) Sélection négative et mort par engagement maximal du récepteur pour éliminer les effecteurs auto-réactifs. • Délétion clonale (mort) ou Anergie. Ces phénomènes sont associés au fait que tous les lymphocytes auto-réactifs ne sont pas éliminés lors de la sélection positive. • Suivie d'un émigration périphérique de cellules faiblement autoréactives (effecteurs de l’autoimmunité physiologique. Ce sont des auto-anticorps représentant 15-20% du sang). Ceci montre que ces sélections ne sont pas très efficaces. On a donc besoin de la 3eme étape. Contrôle de ces populations autoréactives : Mécanismes de tolérance dits « périphériques » L'auto-immunité physiologique est un processus extrêmement important. → Les maladies auto-immunes sont liées : – Soit a un déficit de la mise en place des mécanismes de tolérance centrale – soit a une rupture des mécanismes de tolérance périphérique B. Mécanismes généraux de tolérance I. Les étapes de tolérance centrale T dans le THYMUS Le thymus involue avec l’age (il y a de plus en plus de graisse, et de moins en moins de follicules) mais il reste tout le temps actif au cours de la vie (mais il peut être ≪ réactivé ≫ en conditions pathologiques). Les progéniteurs T arrivent de la moelle osseuse au niveau corticale, les cellules corticales expriment des molécules permettant l'acquisition de la restriction 3/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité Sélection positive (au niveau cortical) : Des progéniteurs arrivent par le sang, entrent au niveau cortical, rencontrent les cellules épithéliales corticales qui vont exprimer des CMH associes aux antigènes. Ceci va permettre une sélection positive des lymphocytes T. Puis acquisition du CD4 ou CD8 et migration vers la médullaire Sélection négative (au niveau de la médullaire) : Elle agit contre les antigènes du soi présentés par les cellules dendritiques et les cellules épithéliales médullaires L'élément clé est la sélection en fonction de l’affinité TCR (récepteur du lymphocyte T)/ CMH-peptide Au niveau corticale, s'il n’y a pas reconnaissance des molécules du CMH, le thymocyte progéniteur va mourir par négligence. S'il y a reconnaissance de faible intensité, il y a sélection positive, le lymphocyte passe au niveau médullaire, où il est présenté par une cellule dendritique, ou épithéliale Au niveau médullaire, si l'affinité est de faible intensité, et s'il n'y a pas d'autres antigènes présentés, alors il n'y a pas de sélection négative et le lymphocyte T va aller dans la circulation. S'il y a une forte affinité entre TCR et CMH il va y avoir mort par apoptose car cela pourrait provoquer une réaction auto-immune dirigées contre les Ag du soi. C'est la sélection négative. Effets de l'absence de reconnaissance, de présentation et de thymectomie : • Souris déficientes en CMH-I : il y a absence de lymphocytes T CD8 à la périphérie • Souris déficientes en CMH-II : il y a absence de lymphocytes T CD4 • La thymectomie (prélèvement du thymus) prénatale ou juste à la naissance de la souris induit un déficit immunitaire • Si on retire le thymus plus tard, chez une souris âgée, le répertoire de lymphocytes sera toujours présent, il n'y aura pas de déficit immunitaire majeur mais on ne pourra pas faire de greffe, relancer le système immunitaire en cas d’immunosuppression. 4/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité • la thymectomie à J3 induit.... - paradoxalement des maladies inflammatoires et des manifestations autoimmunes multiples - ces maladies sont réduites par injection de lymphocytes T périphériques - et notamment d'une population CD4+ CD25+(récepteurs impliqués dans la prolifération des lymphocytes) Ils représentent 10% des LT circulants, ce sont des Ly Treg naturels Au niveau de J3 il y a émergence de Lymphocytes permettant de mettre en place un équilibre propre à chaque individu. Caractéristiques de Treg centrales : • • • • • • Ces lyT dits « régulateurs » expriment CD4 Ces lyT expriment un facteur de transcription spécifique de leur population qui est Foxp3 Ce sont des populations immunes à longue durée de vie très rapidement recrutées dans les sites inflammatoires (récepteurs aux chimiokines) Leur mode d'action dépend d'un contact ou du moins d'une proximité Elle est souvent liée à la libération par ces cellules de cytokines, comme l'IL10 et le TGF-bêta permettant un contrôle de la réaction. Syndrome IPEX : délétion de Foxp3 ou souris KO pour Foxp3 ce qui induit une réaction similaire à celle décrite lors de la thymectomie : absence de Ltreg et donc absence de réaction inflammatoire. Les origines des antigènes du soi présentés dans le thymus sont : • • Les antigènes circulants : Ils sont captés par les cellules dendritiques thymiques Des transcrits de très nombreux antigènes du soi sont exprimés au niveau thymique, notamment au niveau de ces cellules épithéliales : C'est le cas d'antigènes impliqués dans des maladies autoimmunes comme l'insuline, la thyroglobuline et la protéine basique de la myéline. 5/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité Apport du syndrome APECED : • • • • Autoimmune PolyEndocrinopathy Candisiasis Ectodermal Dystrophy ou syndrome polyendocrinien 1 avec atteintes infectieuses, dysmorphies Maladie Autosomique Récessive Perte de fonction de la molécule AIRE (Autoimmune Regulator Gene) On a pu faire un Modèle de souris KO pour AIRE 1er schéma: expression thymique d'AIRE : Le gène AIRE est essentiellement exprimé au niveau du thymus 2eme schéma: transfert du processus par la greffe de thymus souris AIRE -/- et pas AIRE +/+ : Ce sont des tissus de souris qui ont ou pas le gène AIRE. On effectue des expériences de transferts en prenant des souris ayant le gène AIRE et on leur greffe des thymus de souris qui soit ont le gène AIRE soit qui ne l'ont pas. Le fait de ne pas avoir ce gène induit un déficit de présentation de certains antigènes au niveau du thymus, il va y avoir émergence de Lymphocytes auto-réactifs et donc maladie inflammatoire, thyroïdienne ou diabétique. II. Mécanismes de tolérance périphérique : rôles des populations régulatrices Certains antigènes ne circulent par et/ou ne sont pas exprimés dans le thymus, ce sont : • Des antigènes « séquestrés » Exemple de l’œil En cas de lésion traumatique d'un œil, il peut y avoir induction d'une réponse autoimmune et une uvéite controlatérale • Certains antigènes ne sont présentés que faiblement et ne subiront pas de sélection négative • Ces deux mécanismes montrent qu'il existe une autoimmnité physiologique Il est donc nécessaire d'avoir des mécanismes de tolérance périphérique. Les lymphocytes régulateurs : Les lymphocytes CD4+ CD25+ Foxp3 induits (ils ont le même phénotype que les Ly naturels) • Il est possible d'obtenir des LyT Foxp3 positifs à partir de LyT CD4 naïfs en présence d'antigène et de CPA. Ils sont spécifiques à un Ag. C'est la présence des LT effecteurs qui induit la production de LT régulateurs. • Lymphocytes à longue durée de vie, avec modes d'action similaires aux Treg naturels 6/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité Les lymphocytes Th3 et Tr1 Foxp3neg • Ils agissent de manière spécifique d'antigènes, et sont induits par la présence de cytokines dans le milieu : tolérance orale ou environnement cytokinien (surtout digestif). • Ils sont caractérisés par le profil cytokinien : Production de TGF-bêta pour Th3, production d'IL10 pour Tr1 et absence d'IL4 ou d'INF-gamma Les T CD8 reg, LyB reg qui sont des plasmocytes régulateurs (producteurs d'IL-10) Les autres populations régulatrices dites non conventionnelles • Les NK, les NKT (cellule à cheval entre NK et LT), et les LyT gamma delta. Ce sont des cellules à longue durée de vie qui agissent notamment par la libération de cytokines et ont des effets sur les cellules dendritiques Toutes ces cellules ont un rôle majeur au niveau tissulaire. III. La modulation de la tolérance L'injection néonatale peut induire expérimentalement une tolérance car le système n'est pas encore mature. On peut appliquer cela chez l’adulte en le traitant au préalable par un traitement immunosuppresseur intense : irradiation corporelle, anticorps anti-lymphocytes : création d’un chimerisme (c'est-a-dire un équilibre entre le système immunitaire injecté et le tissu (et donc son système immunitaire) de l’hôte.) Induction de tolérance par une immunisation : par exposition à l'antigène dans des zones de privilège immun, par exemple par voie orale. Le mécanisme fait appel à l'induction de populations régulatrices Injection de cellules dendritiques tolérogènes (« immatures », c'est à dire qui circulent, captent l'antigène mais ne le présentent pas à un lymphocyte) Induction in vitro de populations immunes régulatrices, exemple des Tr1 (anti-ovalbumine) suivi d'une injection d'ovalbumine. L'ovalbumine et les cellules T régulatrices vont aller au niveau digestif, ce qui permet de stopper l'infiltration. La reconnaissance d'un antigène tissulaire, par exemple digestif, ou du système nerveux va contrôler le « homing » dans un tissu donné, pour contrôler la réponse inflammatoire locale ou favoriser les mécanismes de réparation tissulaire Injection de cellules dendritiques matures pour favoriser la défense anti-tumorale ou anti-infectieuse. Cette injection n'a marché que chez certains patients. Elle n'est donc pas généralisée dans la thérapie des cancer. (Pas de question sur le paragraphe suivant) Au niveau central, • La présentation d'un antigène membranaire ou agrégé, peut induire la délétion des LB auto-réactifs. • La rencontre d'un antigène soluble monomérique peut induire une anergie (anergie qui peut être réversible) Au niveau périphérique : • cependant, présence de LB autoréactifs ; nos anticorps circulants sont souvent des autoanticorps polyréactifs et de faible affinité, « anticorps naturels » • il y a possibilité de détournement du système de tolérance, par exemple, un déterminant antigénique du soi « présenté » par un agent microbien. • Il peut exister des phénomènes de délétion clonale, • mais le contrôle de l'action des Ac est contrôlé à d'autres niveaux : contrôle de la cascade du complément et contrôle de l'activation des fonctions ADCC,... FcRs 7/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité C. Le pourquoi et le comment de l'autoimmunité ? I. Définition des maladies autoimmunes C'est l'apparition d'une réponse immune « excessive » dirigée contre des antigènes du soi, secondaire à une rupture des mécanismes de tolérance, sur un terrain génétique favorable (études familiales qui montrent qu'il y a une plus grande fréquences de ces maladies dans certaines familles, d'autant plus chez les jumeaux homozygotes), favorisées par l'environnement (virus, médicaments, UV, hormones). Cette réponse immune engendre une destruction tissulaire par la mise en jeu de nombreux mécanismes divers et variés, spécifiques et non spécifiques de l'antigène : les mécanismes effecteurs que sont les anticorps, les complexes immuns, les LyT autoréactifs, les cytokines et la réaction inflammatoire. II. Maladies autoimmunes chez l'Homme Elles sont fréquentes et présentent une grande diversité. Il peut s'agir de : • Maladies spécifiques d'organes - Aiguës avec épisode infectieux fréquent (ex : Syndrome de Guillain-Barré, purpura thrombocytopénique idiopathique,...) - Chroniques : (ex : Sclérose en plaques, Diabète AI, Thyroïdite...) • Maladies non spécifiques d'organes : avec terrain génétique favorable - Lupus érythémateux systémique, Syndrome de Gougerot-Sjoren, Polymosite, Dermatomyosite, Syndrome de Sharp - Polyarthrite Rhumatoïde La nature autoimmune est difficile à prouver. Le seul moment ou il est possible d'étudier un cas autoimmun, c'est lors d'une transmission pendant la grossesse :15% des enfants naissant d'une femme atteinte d'une maladie de Basdow, développent une thyroïdite autoimmune. III. Les maladies autoimmunes expérimentales Les expériences s'effectuent sur des modèles animaux : soit spontanés (quand il y a une communauté de gènes entre la souris et l'homme), soit induits. Ici, on peut avoir une preuve de la nature autoimmune, par transfert à des animaux sains soit humoral, soit cellulaire. Objectifs : • Identification des mécanismes effecteurs • Identification des mécanismes régulateurs • Essais thérapeutiques 8/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité IV. Les mécanismes de rupture de la tolérance Défaut de mise en place de la tolérance : • Défaut génétique des mécanismes de tolérance : par exemple un haplotype HLA particulier • Défaut de mise en place des mécanismes de tolérance, pendant le développement chez l'homme, pendant la phase du premier trimestre, par exemple par défaut de la Vitamine D Mécanismes de rupture de tolérance : • Activation polyclonale des lymphocytes B par des virus, toxiques... • Switch des lymphocytes B CD5 autoréactifs : un LB non pathogène peut devenir pathogène. • « Édition des immunoglobines » - Si on retire un organe cible chez un animal qui présente un modèle autoimmun, il n'y a pas de développement d'autoimmunité - Modification locale des autoantigènes : entraînant mort cellulaire, libération des corps apoptotiques et modification du stress oxydatif - Mimicry moléculaire : bactéries ou virus qui portent des antigènes communs avec le soi Altération des mécanismes de contrôles V. Les mécanismes effecteurs ( introduction pour l'année prochaine : pas de questions à l'examen)) Les mécanismes spécifiques : • Cellules cytotoxiques • Autoanticorps : ADCC, activation de la cascade du complément, neutralisation, endocytose Les mécanismes non spécifiques +++ - Le recrutement de cellules immunes - Les cytokines - Le stress oxydatif - L’œdème 9/10 TSSI – Initiation aux mécanismes de tolérance et autoimmunité 10/10