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Les éléments présentant un risque pour la santé de l’homme
Plan
Introduction
Les élemnents indésirables :
Définition
Origine
-
Fer
Manganèse
Zinc
Cuivre
Aluminium
Les éléments toxiques (micropolluant) :
- Minéraux : plomb ; cadmium ; arsenic ; chrome,
sélénium.
- Organiques :trihalométhanes , phénols, hydrocarbures,
pesticides.
Introduction :
Sur la planète Terre 0,025 % seulement de l'eau douce est facilement accessible
et exploitable. L'eau salée constitue 97 % au moins des ressources en eau.
L'eau est une ressource renouvelable menacée en permanence par des
pollutions d'origine :
 Accidentelle (naufrages occasionnant des marées noires),
 Agricole (emploi croissant d'engrais et de pesticides),
 Industrielle (risque de pollutions chimiques, toxiques ou de rejets
d'effluents radioactifs, associés au phénomène de caléfaction),
 Automobile (liée à la pollution de l'air par contamination des
précipitations),
 démographique (l'extension de l'habitat participe à l'accroissement des
rejets d'eaux usées).
Les exigences de qualité :
Les eaux destinées à la consommation humaine doivent respecter ces exigences
de qualité au robinet du consommateur, à savoir :
 ne pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes,
de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger
potentiel pour la santé des personnes ;
Les éléments indésirables :
• généralement représentés par: Al, Cu, Fe, Mn et Zn éléments métalliques
habituellement présents dans l’eau mais à certaine concentration, peuvent
être responsables, selon le cas, de mauvais goûts et de colorations
anormales des eaux, de dépôts, de prolifération bactériennes dans les
canalisations et de taches sur le linge au cours de son lavage.
• Ils ne posent pas à proprement parler de problème toxicologique.
Origine :
 Dans les eaux naturelles, ils proviennent :
- Lessivage des terrains traversés car ils font partie des constituants de la
croûte terrestre.
- Des rejets industriels vu leur utilisation en métallurgie, en industrie
électrique, en industrie textile et céramique, etc.
- Traitement agricoles: par exemple l’emploi des sels de Cu comme
fongicide et algicide, emploi de phosphure de Zn comme raticide
 Dans les eaux de distribution, ils proviennent:
- Corrosion des conduites ( Fe, Cu, Zn)
- Traitement des eaux ( Al, Fe) utilisation des sel d’AL et de fer dans le
processus de coagulation floculation.
Les principaux éléments indésirables
1. Aluminium :
Etat naturelle :
C’est un métal blanc et brillant. Très répandu sur la terre et vient par ordre
d’importance après l’oxygène et le sélénium. Il est Elaboré à l’état
métallique à partir de la bauxite, par traitement électrolytique.
Origine :
Au niveau de la ressource :
L’aluminium est principalement d’origine géologique (altération naturelle des
roches, ruissellement sur les sols) et peut se rencontrer dans l’eau sous les trois
formes : insoluble, colloïdale et soluble, correspondant notamment à des silicoaluminates, des hydroxydes, des formes libres ou complexes minérales ou
organiques.
Pollution industrielle provenant surtout de la métallurgie, les constructions
automobile et aéronautique, la fabrication d'appareils ménagers.
Au niveau de la production des eaux d’alimentation :
Les sels d’aluminium (sulfate d’aluminium, sels d’aluminium prépolymérisés)
sont utilisés lors du traitement des eaux comme réactifs chimiques dans l’étape
de coagulation.
2. Cuivre :
2-1 états naturels, origine :
Le cuivre est un constituant de la croûte terrestre (30 à 100 mg/kg) présent dans
le sol sous forme de minéraux.
En métallurgie, il entre dans de nombreux alliages parmi lesquels le laiton (Cu et
Zn), le bronze (Cu et étain).
Les sels de cuivre sont utilisés comme fongicide ou algicides en agriculture,
pour le traitement chimique des surfaces, pour le tannage des peaux.
Biologiquement, ce métal joue un rôle important dans différent métabolisme
(coenzyme de métalloprotéine) et dans la synthèse d’hémoglobine.
Le cuivre peut se rencontrer dans certaines eaux naturelles généralement à des
taux < 1mg/l sous forme libre ou complexes (cyanures, ammoniaque, produit
organique,…..)
Sa présence dans l’eau peut être due à :
 pollution industrielle
 traitements agricoles
 corrosion des tuyauteries de distribution.
3. fer :
3-1 états naturels, origine :
Fer (du latin ferrum), élément métallique blanc argenté de symbole Fe et de
numéro atomique 26. Le fer appartient au groupe VIII des éléments de transition
et est situé dans la quatrième période du tableau périodique.
C’est le quatrième élément le plus abondant de la croûte terrestre et le plus
abondant des métaux. Les principales minerai de fer sont l’hématite oxyde de Fe
III et la pyrite (sulfure).le fer peut se rencontrer dans les naturelles sous
différentes :
 Fer en suspension (Fe III).
 Fer dissous : -fer à l’état ferrique solubilisé.
-fer à l’état ferreux.
Et il a pour origine :
-La lixiviation des terrains traversés.
- pollution industrielle
- dans les eaux de distribution, il provient le plus souvent de la corrosion des
conduites d’amenées ou l’emploi des sels de fer pour le traitement de
coagulation- floculation, en particulier dans le cas d’une mauvaise maîtrise
des opérations.
- Les eaux minérales et principalement les eaux thermo minérales peuvent en
contenir plus de 10mg/l.
4. Manganèse :
4-1 État naturel, origine et usage :
Le manganèse est très répandu dans la nature. Les concentrations dans l’écorce
terrestre peuvent varie de 500 à 900mg/Kg.
Les minerais les plus connus sont la pyrolusite, la rhodocrosite et la braunite.
Son utilisation industrielle est grande :




Métallurgie (acier, alliage, soudures).
Industrie électrique (électrodes, colorant).
Industrie du verre et de céramique.
Carburant (additifs organométallique).
Le manganèse est nécessaire à l’homme pour la croissance, pour le métabolisme
des glucides et des lipides et comme catalyseur dans certaines réactions
enzymatiques. Le manganèse d’origine hydrique ne représente que 1% de
l’apport total.
Le manganèse présent dans l’eau peut s’y trouver, à l’état soluble ou en
suspension ou sous forme de complexe.
5. zinc
6-1 états naturel, origine :
Le zinc se retrouve dans les roches généralement sous forme de sulfure. Le
minerai le plus répandu est le sulfure de zinc (blende) qui contient également du
fer, du cadmium, de manganèse et de l’arsenic.
Il est employé :
-en métallurgie, il entre dans de nombreux alliages et dans la galvanisation des
pièces métalliques.
- comme raticides (phosphure de Zn) et entre dans la fabrication des
produits phytosanitaires
le zinc sous forme d’ortho phosphate est utilisé comme inhibiteur de corrosion
pour les canalisations en Pb.
Dans l’eau, la solubilité des sulfates et des chlorures de Zn est important surtout
dans le cas des eaux acides.
Sa présence dans l’eau est rattachée à des activités industrielles.
- Par contre, le zinc retrouvé dans les de distribution à des teneurs > 1mg/l
provient généralement des canalisations de laiton ou de fer galvanisé
Méthodes de dosage :
Tableau 1 : les principales méthodes de dosage des éléménts indisirables
élément
Al
Cu
Fe
Mn
Zn
Colorimétrie
- Réactif
- λ (nm)
Alumine
525
Néocuprolin
e
457
O-phénanthroline
510
Périodate de K
525
zinco
620
SAA
- FLAMME
Nox/ac
(1)ou(2)
Air/ac
(1)ou(2)
Air/ac (1)ou(2)
248.3
Air/ac
(1)
Air/ac
(1)ou(2)
Méthode de dosage
- λ (nm)
309.3
324
279.5
213.86
Norme, conséquences :
Aluminium :
Pour l’eau destinée à la consommation humaine, en raison de problèmes
particuliers susceptible d’introduire un gène pour le consommateur
(coloration, dépôts) l’OMS recommande comme valeur limite pour
l’aluminium 0.2mg/l.
L’aluminium susceptible d’être retrouvé dans l’eau de distribution ne
présente pas de caractère de toxicité pour les populations en général
(représente moins d’un dixième).
Les effets observés chez l’homme relèvent dans leur quasi-totalité du domaine
de la toxicité chronique. Il faut signaler que la présence d’Al dans l’eau utilisée
en dialyse rénale a entraîné des désordres neurologiques chez les patients trait
cuivre :
Pour l’eau destinée à la consommation humaine, l’OMS recommande une valeur
guide provisoire de 2mg/l compte tenu des incertitudes de la toxicité du cuivre
pour l’homme. Toutefois, elle précise que des risques de taches sur les appareils
sanitaires peuvent apparaître pour des teneurs> 1mg.
Pratiquement, la saveur métallique et astringente des sels de cuivre apparaît
pour des doses de 4 à 5 mg/l.
Avec certaines eaux douces, des concentrations de 0.5mg/l peuvent colorer le
linge, la porcelaine des éviers et donner du noircissement à certaines denrées
alimentaires après cuisson (asperge, champignons, etc.).
fer :
Pour l’eau destinée à la consommation humaine, l’OMS recommande une valeur
de 0.3mg/l.
Cette valeur a été retenue pour pallier les inconvénients ménagers et non pour
éviter des accidents toxiques.
Il faut signaler qu’en plus d’une saveur désagréable le fer développe dans l’eau
une turbidité rougeâtre peu engageante pour le consommateur.
Les eaux ferrogéneuses en présence de ferrobactéries entraînent des phénomènes
de corrosion avec formation de concrétion volumineuse et dure.
Etant donnée les quantités importantes apportées par l’alimentation de l’ordre de
15à 25mg, le fer de l’eau ne présente aucun inconvénient au point de vue
physiologique.
Manganèse :
Pour l’eau destinée à la consommation humaine, l’OMS indique une valeur
guide provisoire de 500µg/l. toutefois, en raison de risques de taches sur les
appareils sanitaires, elle préconise une valeur de 100µg/l.
- Les intoxications par Mn sont extrêmement rares ; en dehors d’une absorption
accidentelle ou volontaire en quantités importantes, le risque est extrêmement
professionnelle (la voie dangereuse de pénétration est la voie pulmonaire)
-Au point de vue gustatif, le Mn peut donner un goût désagréable à l’eau. Par
ailleurs, mémé à des doses faibles (0.02mg/l), il est susceptible de former une
couche noire sur les canalisations qui lorsqu’elle se détache donne un aspect peu
engageant à l’eau
-Au point de vue domestique, il présente l’inconvénient, mémé à des faible dose
(+/- 0.1mg), de tacher l’émail et le linge.
-Au cours du traitement de l’eau, le Mn favorise la croissance de bactéries du
groupe sidérobactériales (gallionella) qui perturbent la fonction des filtres à
sable et peuvent amener à la formation de dépôts dans les canalisations.
Zinc :
Le zinc est un oligoélément, son absorption par l’organisme est faible et se
réalise par combinaison avec des métalloenzymes dont l’action biologique
implique la présence de Zn.
Il a une action de protection vis-à-vis du Cd et du Pb et joue le rôle
d’antioxydant vis-à-vis des radicaux libres.
-Pour l’eau destinée à la consommation humaine, en raison des problèmes
particuliers susceptibles d’introduire un gène pour le consommateur (aspect,
goût) l’OMS recommande comme valeur limite pour le Zn 3mg/l.
Pour des teneurs > 5mg/l le Zn communique à l’eau un goût astringent
désagréable et une opalescence variable avec la dureté avec formation d’une
pellicule grasse à l’ébullition.
En présence des teneurs élevées en Zn, il faut se souvenir que ce métal peut
contenir 1% de Cd ; il conviendra de rechercher ce toxique en particulier si l’eau
a séjourné sur des surfaces galvanisées.
II. Toxiques (micropolluants)
Définition d’un micropolluant
Une substance détectable dans l’environnement enTrès faibles concentrations
(μg/l ou ng/l), au moins en partie dû à l’activité humaine, et qui peut engendrer
des effets négatifs sur les organisme vivants à ces très faibles concentrations.
On les classe en :
 Micropolluants inorganiques: métaux
 Micropolluants organiques: principalement des substances produites par
l’industrie chimique
II.1 Micropolluants inorganiques
II.1.1 Plomb:
Au niveau de ressources d’eau:
 Largement réparti dans la croute terrestres (13mg/kg).
 Il se présent sous forme de carbonate, phosphate
mais surtout de sulfure (peu soluble).
 environ 160.000 T de Pb est produit par an dont seulement le 1/6 est
sous forme dissoute; le reste est associé aux matières en suspension.
 La majorité du Pb véhiculé par les eaux de surface se trouve dans les
sédiments.
Les principales sources d’émission du plomb sont:
 l’industries du plomb : utilisé dans l'imprimerie, la métallurgie
(fonderie), dans l'industrie des batteries, soudures dans l'industrie
électronique.
 et surtout le trafic routier
Au niveau des réseaux de distribution:
la dissolution du plomb est possible à partir des canalisations, de soudures
ou de raccords au réseau.
Dosage :
Prélèvement
Il est recommandé de faire le prélèvement en deux temps :
1)- Opérer un prélèvement sur la première fraction obtenue après stagnation
de l’eau dans la canalisation pendant une nuit.
2)- Faire couler un volume d’eau permettant d’atteindre directement le réseau
public (5 minutes à plein débit, par exemple).
Il est alors possible soit :
- De doser le plomb total sur les deux prélèvements, après acidification
avec de l’acide nitrique à 1% ;
- De doser le plomb particulaire : pour cela filtrer l’eau sous pression avec
un filtre de 0.45 µm ; acidifier le filtrat avec de l’acide nitrique à 1% et
doser le plomb soluble.
Pb particulaire = Pb total – Pb soluble
Méthode colorimétrique :
Principe :
Le plomb est extrait à l’état de dithizonate dont la coloration rouge est
susceptible d’un dosage spectrométrique à 510 nm.
Norme et conséquences:
Valeur guide = 10 µg/l,
toxique cumulatif à effets généralisés.
L’intoxication chronique par le plomb induit le saturnisme.
L’ingestion de plomb via l’eau d’alimentation conduit rarement au
saturnisme mais contribue à l’imprégnation de l’organisme.
Les enfants, moins de 6 ans, constituent la population la plus exposée au
risque d’intoxication par le plomb.
 Chez l'enfant, l'absorption de Pb peut entraîner un ralentissement de la
croissance. Sur le plan somatique, il peut être constaté des anémies et
encéphalopathies en cas de fortes intoxications.
 Chez l'adulte, la pathogénicité du plomb peut être responsable de douleurs
abdominales, de troubles neurologiques, d’anémie et peut être à l'origine
d'une hypertension artérielle franche.
II.1.2 fluor:
 Halogène, très électronégatif, ne se rencontre pas à l’état libre dans la
nature.
 Très abondant dans l’écorce terrestre (750-800 mg/kg).
Origines naturelles
 En dehors des eaux minérales dans lesquelles le fluor peut avoir une
origine profonde(magmatique), les valeurs les plus élevées dans les eaux
souterraines sont associées à la fluorite (CaF2) et surtout à l’apatite [Ca5
(PO4)3(F, Cl,OH)].
Sources anthropiques:
sa présence dans l’eau est due à la pollution par :
- Les engrais et insecticides.
- Industrie de l’aluminium, du verre et de la céramique.
- Traitement de l’uranium.
- L’atmosphère par broyage, calcination et fusion des minéraux contenant
du fluor.
Méthode de dosage
Méthode potentiométrique : (électrode specifique)
Norme et conséquences:
 la valeur guide : 1.5 mg/l.
 A petites doses (1mg/l dans l’eau de boisson), le fluor favorise la santé
dentaire : la fréquence des caries et le nombre de cavités diminuent et la
dégénérescence est plus lente.
 > 1.5 mg/l favorise la fluorose dentaire ; il apparaît souvent sous forme
d’une modification de l’émail dentaire provocant des tâches jaunes ou
marron, ou bien alors une apparence opaque crayeuse avec des stries ou
des piqûres. Ce phénomène est connu sous le nom de Darmous dans le
Sud d’Algérie ou émail tacheté et Emottel Enamel dans les pays anglosaxons.
 >à 5mg/l, peut provoquer la perte des dents et provoquer la fluorose
osseuse caractérisée par une hypercalcification des os.
 Lors de l'ingestion d'ions fluorures, on observe, dans l'ordre, l'apparition
de taches sur les dents en voie de formation, des altérations des tissus
osseux (ostéopétrose, ostéoporose) et diverses altérations organiques.
II.1.3 Arsenic (As) :
largement répandu dans toute la croûte terrestre.
Origine naturelle
 provient de la dissolution de roches et de minerais
 Dans certaines régions, les eaux souterraines en contiennent parfois des
quantités importantes en raison de l'érosion.
Origine anthropique
 Rejets d’eaux résiduaires industrielles;
 Traitement de minerais arsenicaux;
 Utilisation d’engrais phosphatés, herbicides, insecticides et de détergents.
Dans l’eau la forme inorganique de l’arsenic est
majoritaire (90 %) : arsénite (As (III).
arséniate (As (V)).
Méthode de dosage
Méthode de Cribier:
Principe:
Les composés d’oxydation de l’arsenic sont réduits à l’état d’hydrure
d’arsenic (H3As) par de l’hydrogène naissant, en milieu acide. L’hydrure
en se dégageant colore un papier sensibilisé par du chlorure mercurique.
La coloration est accentuée et fixée par un bain d’iodure de potassium. Le
dosage est obtenu par comparaison avec une échelle étalon.
Norme et conséquences :
 La valeur guide provisoire : 0.O1 mg/l
 Les formes minérales de l’arsenic sont plus toxiques que les formes
organiques.
 L’arsine (AsH3) est considéré comme la forme la plus toxique, suivie par
les arsénites (As III), les arséniates (As V) puis les composés organiques.
 La quantité absorbé par l’homme à partir des différentes origines (air, eau,
aliments) est estimée entre 100 et 300µg/j, l’apport alimentaire est
prépondérant.
 L’intoxication aigue se caractérise par des troubles gastro-intestinaux;
des troubles hépatiques et rénaux et des manifestations cardiovasculaires.
 L’intoxication chronique se traduit par des troubles digestifs, des
syndromes mélano-dermiques et neurologiques.
 L’As agit dans l’organisme par blocage des groupement thiol, en
entrainant des perturbations des processus d’oxydo-réduction cellulaire
(As III) et des troubles du métabolismes glucido-lipidique (As V)
II.1.4 Chrome:
 Présent en petite quantité dans la nature.
 Sa solubilité est faible; de se fait les eaux brutes ne contiennient que des
concentration faibles (de 5 à 15 µg).
 Sa présence dans l’eau est anormal et elle est due à :
la mise en décharge des rejets aqueux et ou atmosphériques des industries
métallurgiques, nchimique, pétrolières, réfractaires, de fabrication de
pigments et tanneries.
Dosage:
Dosage du chrome total par spectrophotométrie d’absorption moléculaire :
Principe :
le chrome hexavalent déjà existant est réduit en chrome trivalent par le sulfite
de sodium en présence d’acide sulfurique. Le chrome total, transformé en
chrome trivalent, est oxydé par une solution de KMnO4 et dosé sous forme
hexavalent.
Norme et conséquences:
 Valeur indicative = 0.05 mg/l
 Le chrome peut se trouver ans l’eau sous forme trivalente ou hexavalent.
Une eau bien aérée et souvent chlorée ne contient généralement que du Cr
VI considéré comme plus toxique que le Cr III.
 Les sels sont solubles à pH bas ce qui explique les faibles quantités dans
l’eau brute (5 à 15 µg/l).
 Quelques µg de Cr sont considérés comme utiles pour l’équilibre du
métabolisme du glucose.
 Certains auteurs décrivent un effet protecteur du Cr contre
l’artériosclérose.
 L’intoxication aigue se présente par une tubulonéphrite et une hépatite
toxique avec ictère.
 L’intoxication chronique entraîne des lésions cutanées et une atteinte de
l’appareil respiratoire.
 La limite indiquée pour le chrome est très inférieure à la dose toxique
mais il est estimé que cet élément devrait être absent de l’eau de boisson.
II.1.5 Mercure:
Origine :
Naturelle:
 dégagement naturel par évaporation,
 érosion et éruption de la roche volcanique.
Anthropique:
pollution par l’industrie : extraction minière, raffinerie, cimenterie, sidérurgie,
traitement des phosphates et industrie de
Dosage:
Le dosage du mercure total est effectué par spectrophotométrie d’absorption
atomique sans flamme après minéralisation de l’échantillon obtenue soit au
permanganate peroxodisulfate soit au brome.
Norme:
 0.01 mg/l
 Les sels divalents sont solubles et les dérivés organiques sont plus
toxiques que les dérivés minéraux.
 Les intoxications hydriques d’origines mercurielles sont rarissimes.
 Le Hg induit une intoxication chronique « hydrargyrisme » qui est
caractérisée par des neuropathies, hyper salivation, hypersudation, ataxie
locomotrice et des paralysies nerveuses périphériques.
II.1.6 Cadmium:
Origine :
 Effluents industriels : galvanoplastie.
 Entraînement par les pluies de fumées industrielles.
 Dissolution à partir des canalisations galvanisées ou en plastique.
Dosage :
Les méthodes par spectrophotométrie d’absorption Atomique avec
flamme ou atomisation électrothermique sont les deux méthodes de choix
en raison de leur relative facilitée de mise en œuvre et de leur grande
sensibilité (1 à 2 µg/L).
Norme et conséquences:
 Valeur indicative = 0.005 mg/l (OMS)
 L’ingestion quotidienne d’une dose > 1 mg est susceptible d’entraîner une
intoxication. Ce toxique s’accumule au niveau du foie et du rein sous
forme de métallothionéine donnant des troubles rénaux, altérations
osseuses et hypertension artérielle.
 Le syndrome Itai Itai (décalcification osseuse) est apparu au Japon chez
des femmes qui consommaient une eau de boisson contaminée par les
rejets de mine de cadmium.
II.2 micropolluants organiques:
II.2.1 Pesticides:
produits utilisés pour lutter contre les organismes qui portent atteinte à la santé
publique, ou qui s’attaquent aux ressources végétales ou animales nécessaire à
l’alimentation humaine, à l’industrie ou encore à la préservation de
l’environnement.On peut les classer selon leurs rôle biologiques en:
 insecticides
 Fongicides
 herbicides
Des groupe mineure visant des cibles très spécifiques:
Les acaricides (acariens)
Les rodentocides (rongeurs)
Pour l’étude de problème de l’eau, les pesticides sont classés suivant leurs
carectéristiques chimiques :
 Pesticides organochlorés:DDT, aldrine, dialdrine et HCH
 Pesticides organophosphorés: malathion, parathion
 Carbamates: carbaryl, carbofuran
 Triazines: atrazine, simazine
 Benzimidazole: bénomyl
 Urée substituées: linuron, diuron
Méthode de dosage:
Méthode globale:

Extraction : liquide-liquide, soit liquide-solide suivi parfois d’une
purification et parfois une concentration.

Séparation par chromatographie: CPG, HPLC

Détection:
- en CPG on utilise le FID ou spécifiques tel que à capture d’électron
- en HPLC : on utilise fluorimétre,un détecteur UV
- le spectromètre de masse est un détecteur universel utilisable soit en CPG,
soit en HPLC
Norme et conséquences
Les conséquences néfastes dues aux pesticides peuvent se résumer ainsi:
 Rémanence et stabilité (surtout les organochlorés)
 Danger à cours terme pour l’homme et sa descendance
 Rupture de l’équilibre naturel: extinction progressive d’espèces nuisible
ou non, développement inattendu d’organismes servant de nourriture aux
espèces en déclin.
 Accoutumance de quelques races aux pesticides, d’où une extension des
quantités utilisée.
 Actions carcinogène, mutagène et tératogène .
TABLEAU 2 : valeur guide de quelques pesticides
composé
Valeur guide
DDT
2µg/l
Aldrine/ dieldrine
0.03µg/l
Lindane
2µg/l
Atrazine
2µg/l
simazine
2µg/l
II.2.2 Les halométhanes:
il s’agit de dérivés organiques halogénés, relativement volatils, du méthane, de
l’éthane et de l’éthylène. Les plus connu sont les trihalométhanes
caractéristiques
 CHX dont x est halogène ou une combinaison de ces dernier. les plus
couramment trouver dans l’eau sont:
 chloroforme CHCl3
 le bromodichlorométhane CHBrCl2
 le dibromochlorométhane CHClBr2
 le bromoforme CHBr3
 ces composés se forment dans l’eau potable principalement à la suite de
chloration de la matière organiques. Le taux et le degré de leur formation
augmente en fonction de pH, de la concentration de chlore et d’acide
humique
 Leur dosage se fait par CPG à l’aide d’un détecteur à capture d’électron
ou d’ionisation de flamme
Norme, conséquence:
l’OMS recommande comme valeur guide:
 2µg/l pour le bromoforme et chlorodibromométhane
 60µg/l pour le bromodichlorométhane
 200 µg/l pour le chloroforme
 D’une façon général, l’intoxication par ces produits se caractérise par une
hépatotoxique liée à la formation de métabolites réactifs
 Le chloroforme est cancérigène tendis que les composés bromés sont tous
mutagène
II.2.3 Les phénols
sous le terme de phénols, on désigne habituellement un ensemble de composés
hydroxylés du benzène évalués par une méthode choisie, dont l’étalon est le
phénol.
 Leur présence dans l’eau est due:
- la pollution industrielles(usines chimiques, pétrochimie, etc.)
- décomposition des végétaux et dégradation des produits phytosanitaires
- contamination fécale
Dosage:
Méthode à l’amino-4-antipyrine(indice de phénol)
Principe:
les phénols donnent avec l’amino-4-antipyrine en milieu alcalin et en présence
de ferricyanure de K, une coloration extractible par le chloroforme, dosée par
spectrophotométrie à λ=460nm
Norme:
afin d’éviter le mauvais goût des phénols la concentration maximal admissible
0.1µg/l
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques
comporte plusieurs noyaux benzéniques accolés ou soudés. Ils proviennent:
- pyrolyse des hydrocarbures ou de leur combustion
- ils peuvent être libéré de revêtement à base de goudron
 Vue les difficultés de leur identification complète l’analyse se limite à la
détermination defluorothrène,benzo(k)fluoranthrène,benzo(a) pyrène,
benzo(ghi)pérylène, indéno(1,2,3,cd) pyrène
Dosage:
Principe:
les HPC sont extraits par un solvant non polaire, concentrés par adsorption sur
une microcolonne puis dosés par HPLC avec un détecteur
spectrophotométrique.
Norme:
La valeur limite de benzo (a) pyrène 0.01µg/l
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