TP 5 La transmission synaptique et action de - joubert svt

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Partie A : La représentation visuelle du monde
chapitre II : La vision, une construction cérébrale
TP 5 La transmission synaptique et action de substances exogènes
I. La synapse
A. Rappels anatomiques
1. Rappelez la localisation de la zone étudiée ( document 1a).
La zone étudiée se situe au niveau du relais cérébral (voir schéma du doc 2 TP4). Il s'agit d'une zone de contact entre deux
neurones.
2. Identifiez l'origine du neurone n°1 et dire où se projette le neurone n°2.
Le neurone 1 provient de la rétine : sont prolongement parcours tout le nerf optique pour aboutir dans le relais cérébral. Le
neurone 2 lui se projette dans le cortex occipital qui correspond à l'aire visuelle primaire.
3. A l'aide du texte légender le plus précisément possible le document 1b.
Vésicule synaptique
Cellule pré-synaptique
Neurotransmetteurs
Espace synaptique
Cellule post-synaptique
B. Fonctionnement de la synapse
1. D’après cette organisation, le message nerveux (sachant que c’est un phénomène membranaire) peut-il être transmis
directement d’un neurone à l’autre? Justifiez votre réponse.
Le message ne peut être transmis directement par contact, car on observe la présence d'un espace entre les deux cellules !
2. A l'aide de votre livre (page 40) annotez l'électronographie (doc 2a) et le schéma (doc 2b) d'une synapse.
Voir correction sur le livre.
3. D’après les enregistrements de l’expérience (doc 3), dites comment est codé le message nerveux.
On observe des manifestations répétées (traits) qui augmentent lorsque l'intensité de la stimulation augmente. Le message est
donc codé en fréquence : plus la stimulation est forte, plus le message comporte de "traits" par unité de temps.
4. Quels sont les effets du message pré-synaptique sur les vésicules synaptiques ?
On observe une diminution du nombre de vésicules entre les deux dernières photos. L'arrivé du message provoque donc le
mouvement des vésicules vers la membrane plasmique de la cellule pré-synaptique. Les vésicules fusionnent alors avec cette
membrane.
5. Que devient le contenu de ces vésicules ?
Le contenu des vésicules, c'est à dire les neurotransmetteurs sont donc déversés dans l'espace synaptique.
6. A l'aide de l'ensemble des informations et documents faire un schéma fonctionnel du fonctionnement d'une synapse neuroneuronique.
Voir schéma du cours Chapitre II et la présentation PowerPoint sur le site joubertsvt.free.fr
II. Action de substances exogènes
Comment des molécules, drogues ou médicaments, peuvent-elles perturber la propagation des messages nerveux le long des
réseaux de neurones et modifier ainsi les perceptions visuelles ?
1. En comparant l’image de la sérotonine (doc. 3 et 4 p41) fixée sur son récepteur (en vert) et celle du L.S.D, proposez une
hypothèse expliquant les propriétés de cette drogue.
On remarque que le LSD possède une région de forme identique à la sérotonine. Cette drogue est donc capable de se fixer sur les
récepteurs de la sérotonine. Cette fixation peut provoquer la création d'un message nerveux artificiel, créant ainsi des
hallucinations.
2. Comment le fonctionnement d’une synapse peut-il être perturbé ? Citez d’autres exemples.
Le fonctionnement d'une synapse peut être perturbé par des substances qui peuvent prendre la place des neurotransmetteurs
produits par le corps. Ces substances peuvent aussi bloquer, empêcher les neurotransmetteurs de se fixer sur leurs récepteurs.
D'autres substances peuvent aussi inhiber (freiner) la transmission du message.
3. Quels sont les dangers des drogues ?
Voir et connaitre les définitions du document 5 p 41.
III. Bilan
La synapse est une zone de contact entre deux neurones. Cette zone permet la transmission du message nerveux. Son
fonctionnement repose sur l'exocytose de neurotransmetteurs par la cellule pré-synaptique dans l'espace synaptique. Ces molécules
se fixent sur les récepteur spécifiques du neurone post-synaptique pour générer un message.
Des substances exogènes peuvent perturber le fonctionnement des synapses. Ces molécules (drogues, médicaments) d'origine
végétale pour la plupart, ont la capacité de se fixer sur les récepteurs agissant soit en stimulant la cellule ou en l'inhibant.
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