Business Intelligence Les 15 tendances clefs pour 2015

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Business Intelligence
Les 15 tendances clefs pour 2015
Philippe Nieuwbourg
www.Decideo.fr
www.B-Eye-Network.com
17/11/2008
15 : Temps réel
» Fantasme de l’intelligence artificielle
» Il faut réduire les délais d’information et de réaction
» Mais en restant « raisonnables » :
» Ne pas collecter une information trop tôt, sauf dans le cadre de
tendances prédictives
» Ne pas collecter une information à un rythme largement supérieur à
celui de la prise de décision
» « Savoir » ne sert à rien si vous ne souhaitez ou ne pouvez pas « agir »
» Ne jamais oublier que décider = analyser, que analyser = élargir son
spectre d’informations
» Trouver le juste milieu entre la réaction et la décision
14 : Décisionnel mobile
» Le phénomène iPhone
» Ne pas se focaliser sur l’outil mais
sur l’usage qu’il génère
» Démocratisation de l’accès à
l’information en ligne
» Outil convivial et agréable,
moderne
» Standardisation de l’accès Web
en mobile
» Synchronisation
» Oracle a été le premier éditeur
décisionnel à annoncer sa
compatibilité
13 : Prédictif
» La Business Intelligence est devenue « banale »
» La consolidation et l’intégration aux outils opérationnels l’a mise à la
portée de toutes les entreprises
» La démocratisation est une bonne chose, mais la Business Intelligence n’est
plus un avantage concurrentiel pour son utilisateur
» Disposer d’un outil d’aide à la décision ne suffit plus, il faut créer d’autres
différences :
» Mieux modéliser, mieux choisir ses données… que son concurrent
» Mais surtout prévoir
» Le « prédictif » permet de savoir avant les autres, d’anticiper et donc
d’agir en avance de phase
» La différence se fait sur les méthodes de prévision et parfois sur
l’originalité des indicateurs
12 : Business Process Mgmt
» Décider ne sert à rien si la décision ne se transforme pas en action
» Décider n’est pas forcément stratégique, mais aussi tactique
» Il n’y a pas que des grandes décisions. Le quotidien de l’entreprise est
composé de milliers de petites décisions.
» Prendre des milliers de petites bonnes décisions chaque jour peut être
aussi important qu’une bonne décision stratégique annuelle
» Il faut donc fournir des outils à tous ceux qui prennent de petites décisions
» Mais sans rendre leur tâche plus complexe, plus longue, plus couteuse
» Ne pas confondre « décision automatisée » et « aide à la décision »
» Intégrer des outils décisionnels dans les applications opérationnelles
11 : Virtualisation des serveurs
» C’est une tendance générale de l’informatique
» Le classique phénomène du balancier : mainframe, micro, client-serveur,
web, serveurs dédiés, virtualisation
» Ne pas oublier la tendance « développement durable » : économies
d’énergie, maîtrise des coûts…
» La Business Intelligence doit se fondre dans cette tendance, même si elle
est moins concernée que d’autres domaines par le gaspillage des ressources
10 : Applications verticales
» Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, le
décisionnel aura conquis ses lettres de noblesse le jour où il aura disparu !
» Disparu pour être intégré au sein des autres applications
» Alors que les fonctions traditionnelles de reporting, analyse, data mining,
OLAP… ont été banalisées par la consolidation de 2007, les applications
verticales connaissent une nouvelle jeunesse
» Créer des applications qui combinent des outils standards, un paramétrage
sectoriel et un savoir-faire métier
9 : Appliances
» La lutte perpétuelle entre
« généraliste » et « spécialiste »
» Après les précurseurs (Teradata,
Netezza…), les grands acteurs
investissent le marché (Oracle,
Microsoft / Datallegro
» Une architecture optimisée qui
inclut matériel, logiciel et services
» Des versions encore plus
spécifiques pourraient être
développées par secteur ou par
application
8 : SaaS / ASP / Cloud Computing
» Une véritable évolution de fond de l’ensemble de l’informatique
(professionnelle et personnelle)
» Hier : Transformer le « construire » en « investir »
» Aujourd’hui : Transformer le « acheter » en « louer »
» Attention aux faux SaaS – bien lire les contrats
» Le véritable SaaS est plus exigeant pour les fournisseurs mais aussi plus
contraignant pour les clients
» Ne pas oublier les craintes (souvent injustifiées) liées à la sécurité et à la
confidentialité des données
» Attention au choix de son prestataire, à son environnement juridique,
politique, économique et leurs évolutions
7 : Nouvelles bases de données
» Les bases de données relationnelles nées dans les années 70 ont atteint
leurs limites
» Le modèle OLTP est arrivé en fin de cycle d’innovation. Les optimisations
possibles sont liées à l’évolution du matériel et des plates-formes
» Les bases relationnelles ne sont pas adaptées aux nouveaux formats non
structurés et à l’explosion des volumes
» De nouvelles méthodes de gestion de bases de données apparaissent
» Bases de données en colonnes (vectorielles)
» Bases de données multimédia
» Nous sommes encore au stade de la recherche appliquée, mais
l’environnement va fortement évoluer dans les trois prochaines années
» Phénomène classique : start-up, acquisitions
6 : OpenSource commercial
» C’est la principale évolution des trois dernières années
» Passage d’un modèle open source purement universitaire, incapable de
séduire les entreprises à un modèle open source commercial géré par des
« costume-cravate »
» Talend, Pentaho, Jaspersoft…
» Même Microsoft reconnaît aujourd’hui l’impact et l’intérêt de l’open
source
» La grande question : quand les éditeurs traditionnels vont-ils faire le grand
saut ?
» Principal obstacle : la bourse, mais la crise financière pourrait être une
opportunité
» En phase avec la tendance SaaS : migrer vers le service
» L’ouverture du code rassure le client, mais reste accessoire
5 : Interfaces 2.0
» Premières avancées via des outils Flash pour dynamiser et améliorer une
interface utilisateurs qui n’avait pas réellement évoluée depuis dix ans
» Les prochaines fonctions à intégrer :
» Commentaires, notations, partage
» Réseaux sociaux
» Tout en faisant très attention à ne pas simplement céder à la mode, mais
apporter une réelle amélioration
4 : Règlementaire
» Une tendance déjà largement initiée
» Les applications décisionnelles seront demain à la fois éléments de
communication et éléments de preuve pour le respect de la règlementation
financière
» Une tendance plus prononcée en Amérique du Nord qu’en Europe
» Mais qui donnera du poids aux autres sujets tels que :
» Le développement durable
» Les applications verticales
» Le système décisionnel sera demain audité avec autant de précisions que le
système opérationnel
» Certains envisagent même la suppression d’applications « legacy »
remplacées par un entrepôt de données d’entreprise
3 : Qualité des données
» Un des principaux défis à relever dans les prochaines années
» Cycle infernal
» Génération de plus en plus de données
» Génération de données par des utilisateurs moins sensibilisés à la
qualité des données
» Volumes de plus en plus difficiles à contrôler
» Mais données de plus en plus capitales pour la prise de décisions
» Attention aux mauvaises décisions !
» Ne pas se focaliser sur les erreurs « classiques » dont le contrôle doit être
automatisé
» Apprendre aux systèmes à « estimer »
» Mettre en place du data mining dédié à la surveillance de la qualité des
données
2 : Consolidation du marché
» La consolidation de 2007 a surpris tout le monde par sa rapidité, son
ampleur et les montants engagés
» Les montants des acquisitions montrent que le décisionnel est
réellement stratégique tant pour les clients que pour les fournisseurs
» La consolidation va continuer
» Peu de chances que des éditeurs comme Information Builders,
Informatica, Microstrategy, QlikTech… restent indépendants
» Mais la consolidation est aussi un formidable appel d’air pour l’innovation
» Tout le monde ne veut pas être client SAP, IBM ou Oracle
» Paradoxalement, des dizaines de start-ups innovantes se sont encore
créées en 2008 dans le décisionnel
» Le marché n’est donc pas mort ! Bien au contraire !
1 : Données non structurées
» C’est l’enjeu majeur de la décennie 2010-2020
» Individus et entreprises créent des masses considérables de données de
moins en moins structurées
» La valeur contenue dans ces données est gigantesque
» Mais personne ne sait aujourd’hui comment y accéder et encore moins
comment l’analyser
» Données concernées : textes (emails, fichiers), audio (VOIP), vidéo,
contributions web…
» Une nouvelle génération d’outils au croisement du traitement du document
et du décisionnel verra le jour à partir de 2010
» Ils ne seront issus ni du décisionnel classique, ni de la gestion
documentaire
» Tout reste à inventer dans ce domaine !ı
Irréaliste ? … n’oubliez pas…
Business Intelligence
15 tendances pour 2015
En librairie et sur le Web pour Noël 2008
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