EXAMENS PARACLINIQUES Audiométrie Spirométrie Tests

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EXAMENS PARACLINIQUES
EN SANTE AU TRAVAIL DU BTP
FORMATION DES
SECRETAIRES EN SANTE AU TRAVAIL
Formation interne
SMEBTP C – RENNES
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Audiométrie
Spirométrie
Tests de la vision
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Jeudi 29 & vendredi 30 mai 2008
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ
GNMST BTP - 6-14 rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 -
01 40 69 53 77 - Fax : 01 47 23 53 57
EXAMENS PARACLINIQUES EN SANTE AU TRAVAIL DU BTP
PROGRAMME
Date du stage : jeudi 29 mai (13H30 -17H) et vendredi 30 mai 2008 (8H-16H)
Lieu : SME BTP C
1 Allée du Bâtiment
BP 41609
35016 RENNES CEDEX
Public concerné : Auxiliaires en médecine du travail
Intervenants : Dr Gérard ARASZKIEWIRZ (SMI BTP de l’Oise)
Objectifs :
Savoir utiliser les moyens d’investigations mis à disposition, audiomètre, spiromètre, visiotest
dans les services de santé au travail
Rappel de leurs indications, analyse des résultats obtenus.
Contenu :
Audiométrie
- Le bruit : rappel physique, sonométrie.
- Rappel d’anatomie et de physiologie de l’oreille
- Audiométrie, travaux pratiques et manipulation.
- Surdité professionnelle, prévention, réparation.
Spirométrie
- Rappel d’anatomie et de physiologie de l’appareil respiratoire.
- Pratique de la spirométrie, dépistage de l’insuffisance respiratoire.
- Principales pathologies respiratoires rencontrées dans le BTP.
Visiotest
- Rappel d’anatomie et de physiologie de la vision.
- Principales anomalies de la vision.
- Mesure de l’acuité visuelle.
- Travaux pratiques et manipulation du visiotest
- Vision et aptitude.
Evaluation
GNMST BTP - 6-14 rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 -
01 40 69 53 77 - Fax : 01 47 23 53 57
29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
EN SANTE AU TRAVAIL
L AUDIOMETRIE
L’AUDIOMETRIE
FORMATION INTERNE – SMEBTP C RENNES – 29 & 30 MAI 2008 – DR G. ARASZKIEWIRZ
LE BRUIT
La nuisance qu’on ne voit pas...
celle qu’on n’entend plus !
LE BRUIT
Tout son non désiré
Ensemble de sons
Sensation auditive désagréable
ou gênante
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
LE SON
Vibration mécanique qui se propage
dans différents milieux élastiques
L air est un milieu élastique,
L’air
élastique le son ss’y
y propage,
propage
c’est la voie principale d’accès à l’appareil auditif
Le son se propage aussi dans les liquides
et les solides
4
LE SON
Dans l’air
l’air, le son se propage
à une vitesse de 340 mètres par seconde
Dans les liquides
liquides, le son se propage
plus rapidement : 1440 mètres par seconde
dans l’eau pure
Dans les solides,
solides il se propage encore
plus rapidement : 5050 mètres par seconde
dans l’acier
5
Fréquence
LE SON
Mesurée en hertz
Son aigu
Ultrason
si fréquence > 20 000 Hz
Son grave
Infrason
si fréquence < 15 Hz
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Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
LE SON
CARACTERISTIQUES DU BRUIT
Amp
plitude
Intensité
Amplitude de l’oscillation (vibration)
plus elle est grande, plus le son est « fort »
L ’intensité est mesurée en décibels
L’INTENSITE
Elle modifie la perception sonore :
du son imperceptible au son gênant voire douloureux
Echelles de mesure :
- physique = pression acoustique
acoustique, large
de 0,00002 à 100, donc peu pratique
- plus physiologique = sensation sonore
unité logarithmique : le décibel (dB)
de 0 db (seuil d’audibilité)
à 120 db (seuil de douleur)
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
L’INTENSITE
Se mesure avec un SONOMETRE
Différentes mesures :
-Instantanée
-Pointe
-Moyennée (LeQ)
Différentes unités:
-dB, dBA, dBC selon
filtrage de pondération
-On utilise le dBA en
-Santé au Travail
L’OREILLE
Oreille externe
Oreille interne
Oreille moyenne
L’OREILLE
1 - marteau
2 - enclume
3 - étrier
4 - tympan
5 - fenêtre ronde
6 - trompe d’Eustache
7
8
Oreille moyenne
7 - Canaux semi-circulaires
8 - nerf auditif
9 - rampes (tympanique et vestibulaire)
10 - cochlée (ou limaçon)
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Oreille interne
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
ETAPES DE LA PERCEPTION SONORE
Oreille externe
ª Le pavillon canalise
les ondes sonores
vers le conduit auditif
ª Les ondes sont ainsi guidées
vers le tympan en favorisant
les fréquences comprises
entre 2000Hz et 4000hz
ETAPES DE LA PERCEPTION SONORE
Oreille moyenne
ª Le tympan entre en vibration
sous l’effet des ondes sonores
Il joue un rôle analogue à celui
du diaphragme d’un microphone
ª Ses vibrations sont transmises
à l’oreille interne par l’intermédiaire
de la chaîne des osselets
ETAPES DE LA PERCEPTION SONORE
Oreille interne
ª C’est l’organe de perception
Les vibrations mécaniques
produites dans l’oreille moyenne
atteignent les cils des cellules
réceptrices
Cellule auditive ciliée
ª Les mouvements de ces cils
produisent les signaux électriques
transmis au cerveau grâce au nerf
auditif
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
L’OREILLE INTERNE
Elle est constituée de deux systèmes séparés
ª Les canaux
semi-circulaires
pour l’équilibration
ª Le limaçon (cochlée)
rempli de liquide
et séparé en deux
longitudinalement par
la membrane basilaire
L’OREILLE INTERNE
La cochlée
Cellules auditives
ciliées
L’OREILLE INTERNE
Cellules auditives
Fibres du nerf auditif
Cellule ciliée
Membrane basilaire
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
L’OREILLE INTERNE
500Hz
1000H
1000Hz
2000Hz
4000Hz
Des cellules spécialisées
FREQUENCES AUDIBLES
par l’oreille humaine
(≈ de16Hz à 20 000 Hz)
RISQUES POUR
LA SANTE
LIES AU BUIT
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
LES EFFETS AUDITIFS
L’OREILLE, UN ORGANE FRAGILE
L’oreille est l’organe de l’écoute, le capteur
des sons
Elle est à la fois la porte d’entrée et le
contrôleur
t ôl
principal
i i l d
du conditionnement
diti
t
audio-vocal
Une exposition prolongée à de forts niveaux
sonores détruit les cellules et l’acuité auditive
diminue progressivement
FACTEURS LESIONNELS
™ Intensité > 80décibels
™ Sons aigus
™ Sons purs
™ Bruits impulsifs
™ Durée d’exposition
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
DUREES D’EXPOSITION
Equivalences
8 heures exposé à 85 dBA
=
15 minutes exposé à 100 dB
=
30 secondes exposé à 110 dB
EFFICACITE DES PROTECTIONS
Avec une protection apportant une
atténuation de 20 dB
Atténuation équivalente du protecteur
Temps de port
%
100%
90%
75%
25%
Atténuation
20 dB
10 dB
6 dB
1,2 dB
Bruit de 90 dB
70 dB
80 dB
84 dB
88,2 dB
Il faut porter les protecteurs en PERMANENCE
BRUIT NON LESIONNEL
Intensité sonore
≤ 80dB
Cellules auditives ciliées
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
BRUIT LESIONNEL
Fatigue auditive …… puis altération
des cellules ciliées
BRUIT LESIONNEL
A
†
Altération …
†
puis MORT
des cellules auditives
BRUIT LESIONNEL
Les lésions provoquées par
l’exposition au bruit
sont IRREVERSIBLES
†
Elles sont responsables
d’une SURDITE DEFINITIVE
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
SURDITES
Surdité de transmission
- au niveau de l'oreille externe ou de l'oreille moyenne
Surdité de perception
- au niveau de l'oreille interne,
- du nerf auditif
- ou de la voie
auditive centrale
SURDITE PROFESSIONNELLE
SURDITE PROFESSIONNELLE
4 stades évolutifs
™ Fatigue auditive
-> déficit auditif temporaire, récupération
™ Trou auditif sur 4000Hz
-> permanence du déficit auditif
™ Aggravation du déficit sur 4000Hz
-> extension aux fréquences voisines
-> gêne conversationnelle
™ Surdité manifeste
-> déficit sur les autre fréquences (500,1000Hz…)
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
INSTALLATION DE LA SURDITE
PROFESSIONNELLE
125
250
500
1000
2000
4000
8000
Fréquences
en Hz
Perte (Décibels)
10
20
30
40
50
SURDITE & PRESBYACOUSIE
Surdité professionnelle
Presbyacousie
REPARATION
Tableau de Maladie Professionnelle N°
N°42
ª Calcul du déficit (audiométrie tonale et vocale)
Déficit à 500Hz + D 1000Hz + D 2000Hz + D 4000Hz
4
ª Audiométrie réalisée après 3 jours de cessation
de l’exposition au bruit
Le déficit doit être au moins de 35dB
sur la meilleure oreille
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
REPARATION
SURDITE PROFESSIONNELLE
SURDITE PROFESSIONNELLE
PLUS FREQUENTE DANS LE BTP
En 2005,
2005 Régime général (RG) de la Séc. Soc.
¾ 1198 MP n°42 reconnues
(tous secteurs d’activité)
¾ 138 dans le BTP
Soit 11,5% des MP n°42 reconnues
Alors que les salariés du BTP représentent 7,8 %
de l’ensemble des salariés du RG
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
COÛTS DES SURDITES
PROFESSIONNELLES
Humain !
Surdité difficilement appareillable
handicap
p important
mp
Financier
En 2000 le coût total des surdités professionnelles
en France se montait à 360 millions de francs
Ö coût moyen par surdité
( ≈ 90 000 € )
LES EFFETS EXTRA AUDITIFS
DU
BRUIT
EFFETS EXTRA AUDITIFS
Source Lab COTRAL
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
SE PROTEGER !
INRS
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REGLEMENTATION
‰ Décret n°2006
2006--892 du 19 juillet 2006
relatif aux prescriptions de sécurité et de santé applicables en cas
d'exposition des travailleurs aux risques dus au bruit
‰ Arrêté du 19 juillet 2006
pris pour l'application des articles R 231-126, R 231-128, R 231-129
du Code du travail
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Seuils d'action réglementaires
Actions requises
80
85
Lex
si un seuil est dépassé
135
137
Lpc
Réduire le bruit « le plus possible »
Programme technique présenté au CHSCT
Identifier les travailleurs exposés
Mesurer l'exposition sonore
Information, formation
Audiogramme
Protecteurs individuels fournis
Protecteurs individuels portés
Signalisation
Source L.Thiery / INRS
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
Les indicateurs d'exposition
‰
Laeq T= niveau acoustique continu équivalent,
équivalent en dB (A)
¾
‰
Niveau moyen durant la période de mesurage T
LEX 8h = niveau d'exposition quotidienne en dB (A)
¾
Dose de bruit reçue par un travailleur durant la
durée totale de sa journée de travail normalisée par la
durée de référence de 8 heures
‰ Lpc = niveau de pression acoustique de crête en dB (C)
¾
Niveau maximum de la pression acoustique instantanée
pendant la période de mesurage T
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Valeur limite d'exposition
‰ VLE à ne jamais dépasser
¾ Exposition
quotidienne
LEX, 8h = 87 dB(A)
¾ Valeur
limite de crête
Lpc = 140 dB(C)
compte tenu de l'atténuation apportée
par le protecteur individuel contre le bruit
(PICB*)
Législation et niveaux de bruit
Dès Lex(8h)= 80 dB(A)
port conseillé de PICB
(ou dès 135 dB(C) pa de crête)
Mesure de la source sonore
Dès Lex(8h)= 85 dB(A)
port
obligatoire de PICB
Signalisation
Mesure de la source sonore
(ou dès 137 dB(C) pa de crête)
Lex(8h)= 87 dB(A)
(ou 140 dB(C) pression acoustique de crête)
Limite d’exposition avec des EPI
Mesure de la source sonore
avec
EPI
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
Surveillance médicale
‰ SMR (Surveillance
Médicale Renforcée) ⇒
contrôle au moins annuel
Si expo quotidienne ≥ 85dB (A) ou 137dB (C) en crête
¾
‰
A la demande du salarié ou à
l'appréciation du MW
¾
si l'expo quotidienne est > 80dB(A)
ou 130dB(C) en crête
Si une altération de la fonction auditive est constatée
le médecin du travail apprécie le lien éventuel avec une exposition
au bruit sur le lieu de travail
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SE PROTEGER !
Bouchons d’oreille
™ Pour être efficaces
il doivent être
correctement insérés
™ Ils doivent être manipulés
avec des mains propres
(et stockés dans un endroit
correct en cas de réutilisation)
™ Ils sont à usage
strictement personnel
SE PROTEGER !
Les CASQUES
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
SE PROTEGER !
Prothèses moulées
™ Protections individuelles personnalisées
™Grande efficacité car mieux portées (plus confortables)
™Filtres adaptables aux types de bruit
PROTECTIONS AUDITIVES
Bouchons d'oreilles
Serre tête anti bruit
Avantages
Avantages
- petits,
- atténuation stable du bruit
- faciles à transporter
- s'ajuste à la plupart des têtes
- compatibles avec autres EPI
- visible de loin
- plus supportables à la chaleur
- facile à mettre
Inconvénients
Inconvénients
- plus long à ajuster
- plus lourd
- plus difficile à mettre
- moins facile à transporter
- exigeant une bonne hygiène
- moins confortable à la chaleur et à
l'humidité
- peuvent irriter le CAE
- peuvent être mal positionnés
- peut gêner le port de lunettes
INFORMER, MOTIVER
Affiche INRS
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
L’AUDIOMETRIE
AUDIOMETRIE – DEFINITION
‰Mesure de l’audition
‰Audiométrie
¾ Tonale
¾ Vocale
‰Avec un audiomètre
¾ Simple
¾ Ou
en cabine audiométrique (isolement)
SYSTÈME d’AUDIOMETRIE
Exemple
Cabine et audiomètre dans les camions du SMIBTP
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
AUDIOMETRIE – PRINCIPES
‰ Faire entendre des sons purs à différentes
fréquences
‰ Mesurer l’amplification nécessaire par rapport à une
valeur « Zéro décibel » (Plus petit niveau sonore
entendu
t d par 50 % d
de lla population)
l ti )
‰ Tracer une courbe par oreille
‰ Comparer
¾
Par rapport à une population de référence (même âge,
même sexe)
¾
Au précédents audiogrammes (-> évolutivité)
AUDIOMETRES
‰ Comporte un casque (source sonore), un boitier
d’enregistrement, des connexions et/ou un système
d’impression
‰ Différents modèles et marques
¾
Manuel, automatique
¾
Autonome, branché sur l’ordinateur
‰ Calibrage et vérifications nécessaire
¾
Vérification : à chaque séance
¾
Calibrage : tous les 1 à 2 ans
‰ Attention au risque d’inversion du casque (Rouge = droit, bleu =
gauche)
L’EXAMEN EN PRATIQUE
‰Matériel : entretien, préparation
‰Présentation de l’examen
‰Consignes
C
‰Réalisation, contrôles
‰Explications à la personne
60
60
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
PREPARATION DU MATERIEL
‰Appareil vérifié, en état, calibré
Embouts
‰Connexions
C
i
OK,
OK
‰Imprimante OK
Pince-nez
‰Bien
renseigner le système (date,
Appareil en état
Température stabilisée (20’)
Logiciel renseigné : P, T, Θ, âge, sexe…
nom, âge, sexe, poste…)
61
(Filtres)
61
PREPARATION DE LA PERSONNE
‰ Expliquer l’examen en termes simples
¾
But
¾
Principe
¾
Expliquer le déroulement, la durée
¾
Consignes : claires et précises, vocabulaire adapté.
¾
Insister, notamment sur l’attention nécessaire
‰ Faire éventuellement un petit essai d’envoi de signal
‰ Cabine audio : rassurer les claustrophobes !
62
62
LORS DE L’EXAMEN
‰Suivre le déroulement de l’examen
‰Une fois le test réalisé,
¾
Remercier,
¾
C t ôl la
Contrôler
l cohérence
hé
¾
Montrer le résultat,
¾
Comparer aux précédentes courbes
¾
Recommencer éventuellement en cas de problème
‰Editer et/ou enregistrer
63
63
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
LES CONSIGNES
‰ Se mettre debout
‰ Mettre l’embout dans la bouche, derrière les dents, ne pas obstruer, ne respirer que par la
bouche.
‰ Demander de vider complètement et doucement les poumons.
‰ A la fin, demander de remplir complètement les poumons
‰ Puis on demande d’effectuer une expiration brutale, forcée, continue et complète (« videz
doucement », « gonflez », « soufflez très fort »)
64
64
Audiogrammes : exemple 1
Coffreur-Bancheur, 21 ans
Audiogrammes : exemple 2
Coffreur-Bancheur, 39 ans
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
Audiogrammes : exemple 3
Coffreur-Bancheur, 57 ans
Audiogrammes : exemple 4
Menuisier de 59 ans – Surdité professionnelle
Oreille droite
Oreille gauche
Statistiques : exemple en entreprise
STATISTIQUES -EXEMPLES
69
69
Formation interne SMEBTP C Rennes
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
AUDIOMETRIE : EVOLUTIONS
ICI, évolution 2002-2005
Couvreur de 22 ans, chasseur (épaule à D)
Aucun signe
70
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Vérifier
le matériel
71
71
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Présenter
l’examen à la personne
72
72
Formation interne SMEBTP C Rennes
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Présenter
l’examen à la personne
73
73
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Donner
les consignes
74
74
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Apprécier
la qualité des tests
réalisés, expliquer les corrections
à appliquer
75
75
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
‰Mise en situation
¾Editer
et présenter les résultats
76
76
QUESTIONS - REPONSES
Discussion
77
77
CONCLUSION
78
78
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
L’AUDIOMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
Merci
de
d votre
t
attention
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29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
EN SANTE AU TRAVAIL
LA SPIROMETRIE
FORMATION INTERNE ‐ SMEBTPC RENNES – 29 & 30 MAI 2008 – DR G. ARASZKIEWIRZ
DEFINITION ‐ GENERALITES
• Mesure des paramètres de la ventilation :
– Volumes
– Débits
– Courbes
• Courbes débit‐volume
• Courbes
• Les valeurs mesurées sont comparées à des valeurs prédites, établies en fonction du sexe, des poids, taille et âge.
2
PRINCIPES
• Pneumotachographe : mesure de pression (devant et derrière le capteur).
• Fonctionne selon le principe de Venturi : phénomène de la dynamique des fluides où les particules gazeuses ou liquides se retrouvent
particules gazeuses ou liquides se retrouvent accélérées à cause d'un rétrécissement de leur zone de circulation. En même temps la pression diminue
• Les spiromètres mesurent la chute de la pression durant l'expiration. Cette chute est proportionnelle au débit, produit par le patient soufflant dans l'appareil
3
• Sensibilité des mesures à la température
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ ‐ GNMSTBTP
1
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
INTERET EN SANTE AU TRAVAIL
• Suivi et dépistages à un stade infra‐clinique
• Détermination de l’aptitude
• Surveillance / aérocontaminants
– Poussières non spécifiques
Poussières non spécifiques
– Poussières de bois, fumées de soudage
– Poussières fibrogènes : Silice, amiante, métaux durs
– Vapeurs, fumées, aérosols
– Tabac
• Evaluation de situations de travail
4
MODALITES EN SANTE AU TRAVAIL
• Surveillance individuelle
– Examen de référence
– Dépistage des affections professionnelles
– Dépistage des troubles obstructifs
Dépistage des troubles obstructifs
– Tests réalistes (lors d’expositions)
– Motivation arrêt tabac
• Surveillance collective
– Etude épidémiologique
5
APPAREIL RESPIRATOIRE
•
•
•
•
•
•
•
Nez
Larynx
Trachée
Bronches
Bronchioles
Alvéoles
Membrane
alvéolo‐capillaire
Tissu pulmonaire
Alvéoles
6
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ ‐ GNMSTBTP
2
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
VENTILATION
• Production du débit aérien et de la ventilation
7
PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE
8
PHYSIOLOGIE : VOLUMES ‐ VC
• Volume courant (VC ou VT) : volume mobilisé au cours d’un
d
un cycle cycle
respiratoire
• Environ 500 ml
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Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ ‐ GNMSTBTP
3
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
PHYSIOLOGIE : VOLUMES ‐ CV
• Capacité vitale (CV) : totalité des volumes mobilisables
• CV = VT+VRI*+VRE**
CV = VT+VRI*+VRE**
• Environ 4 à 5 litres pour un adulte
* Volume de réserve inspiratoire,
environ 2500 ml
** Volume de réserve expiratoire,
environ 1000 ml
10
PHYSIOLOGIE : VOLUMES ‐ VR
• Volume résiduel (VR) : Volume à la fin d’une expiration forcée.
forcée
• Non mobilisable
• Non mesurable directement
• Environ 500 ml
11
PHYSIOLOGIE : VOLUMES ‐ CPT
• Capacité pulmonaire totale (CPT) : somme de tous les volumes pulmonaires
• CPT = VT+VRI+VRE+VR
• Environ 5 litres pour un adulte
12
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Dr Gérard ARASZKIEWIRZ ‐ GNMSTBTP
4
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
PHYSIOLOGIE : VOLUMES ‐ CV
• Capacité vitale (CV) : totalité des volumes mobilisables
• CV = VT+VRI+VRE
CV = VT+VRI+VRE
• Environ 4 à 5 litres pour un adulte
13
PHYSIOLOGIE : SPIROMETRIE
• La spirométrie
explore les volumes d’air mobilisables
,
• Par calcul, déduit des débits, construit des courbes
14
MESURES: COURBES ET VALEURS
Courbe débit‐volume
• Volumes : CVF, VEMS
• Rapports : VEMS / CV ou rapport de Tiffeneau
• Débits : DEP, DEM 75, 50, 25, 25‐75.
Courbe volume‐temps
15
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Dr Gérard ARASZKIEWIRZ ‐ GNMSTBTP
5
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
SPIROMETRIE NORMALE
• Courbe typique, droite
• Valeurs dans les normes :
– DEP, CVF
– DEM25, 50, 75, 25‐75
DEM25 50 75 25 75
– VEMS /M CV
16
CONTRÔLE : BONNE QUALITE
• Bonne qualité = courbe de forme typique
• Respect des consignes
• Observation
• Pas de fuite ni toux
• Inspiration = expiration
• Courbes et valeurs reproductibles
17
CONTRÔLE : BONNE QUALITE
18
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6
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
CONTRÔLE : REPRODUCTIBILITE
• Faire 2 ou 3 tests
• Les courbes et les valeurs doivent être reproductibles
– Courbes semblables
C b
bl bl
– CV et VEMS ne devant pas différer de plus de 3‐4%
19
CONTRÔLE DE QUALITE : ANOMALIES
Toux
Inspiration >
Expiration
Expiration inconstante
Expiration incomplète
Hésitation
Expiration
Trop courte
(<2 secondes)
Principales anomalies
rencontrées 20
PARTICULARITE : EPAULE
• Un renflement externe haut sur la
externe, haut sur la courbe, est NORMAL
21
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7
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
RESULTATS
Différentes présentations selon les appareils
22
RESULTATS
Différentes présentations selon les appareils
23
IMPORTATION ‐ HISTORISATION
• Exemple avec Stétho
24
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29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
INTERPRETATION DES COURBES
• Les courbes peuvent prendre un différentes allures, et orienter vers un diagnostic :
25
SYNDROME OBSTRUCTIF
•
•
•
•
•
Courbe concave
CVF et DEP ~normaux
DEM 25‐75 abaissé
VEMS / CV abaissé
Allongement expiration
Allongement expiration
L 'Obstruction est quantifiée par le VEMS/CV et permet de séparer trois classes de sévérité : Modérée : 50‐79% de la valeur théorique
Importante : 35‐49% de la valeur théorique
Sévère : moins de 35 % de la valeur théorique Une obstruction chronique apparaît chez 20 % des fumeurs réguliers : la décroissance normale du VEMS avec l’âge qui est de 20‐30 ml/an devient 60‐80 ml chez 26
un sujet “ sensible ” au tabac. SYNDROME OBSTRUCTIF
•
•
•
•
•
Courbe concave
CVF et DEP ~normaux
DEM 25‐75 abaissé
VEMS / CV abaissé
Allongement expiration
Allongement expiration
CAUSES
‐ Asthme (en crise ou évolué)
‐ Bronchite chronique obstructive (BPCO)
‐ Emphysème
Les troubles obstructifs sont plus fréquents et plus graves que les troubles restrictifs 27
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9
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
SYNDROME RESTRICTIF
• Courbe de forme normale, de surface petite
• CVF abaissée < 80% N
L Restriction
La
R t i ti Pulmonaire
P l
i estt défini par une CVF < 80 % de
d
la valeur théorique :
• >50% et <80% de la valeur théorique: elle est
Modérée
• 50‐60% : moyenne
• <50% de la valeur théorique: elle est Sévère.
CAUSES :
• Ostéoarticulaires
traumatisme…
:
scoliose,
séquelles
de
• Neuromusculaires
• Pleurales : pleurésies, brides, (plaques)
• Abdominales : hernies, éventrations, obésité28
SYNDROME MIXTE
• Courbe de forme normale
• CVF abaissé
• DEM 25‐75, VEMS abaissés
29
INTERPRETATION DES VALEURS
Distribution statistique de
5 variables spirométriques
• La distribution des valeurs dans la population normale est supposée Gaussienne.
• Pour les valeurs spirométriques
P
l
l
i
ét i
l'échelle des valeurs normales est de ± 20% par rapport à la valeur théorique pour toutes les variables mesurées et calculées
NB : Ceci peut dans le détail différer légèrement, car il existe différentes méthodes de calcul
30
comme de normes.
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10
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
INTERPRETATION DES VALEURS
Distribution statistique de
5 variables spirométriques
• La distribution des valeurs dans la population normale est supposée Gaussienne.
• Pour les valeurs spirométriques
P
l
l
i
ét i
l'échelle des valeurs normales est de ± 20% par rapport à la valeur théorique pour toutes les variables mesurées et calculées
NB : Ceci peut dans le détail différer légèrement, car il existe différentes méthodes de calcul
31
comme de normes.
AU TOTAL
RESTRICTIF
OBSTRUCTIF
CV
VEMS / CV
Léger
60% à LIN*
80% à LIN*
Moyen
50 – 59%
70 – 79 %
Sévère
< 50%
< 70 %
+ Courbe typique
* LIN = Limite Inférieure de Normale
32
UTILISATION PAR LE MEDECIN
• Historisation simple des données (examen de référence)
• Dans le cadre d’une surveillance réglementaire : dans ce cas nécessaire pour établir l’aptitude. Exemple de l’Amiante
• Orientation vers un diagnostic en cas de trouble. Le patient sera alors adressé au médecin traitant pour d’autres examens : radio, scanner, gaz du sang…
• Déclenchement d’une veille : plusieurs anomalies identique dans un groupe de salariés, recherche d’une cause.
33
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11
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
L’EXAMEN EN PRATIQUE
•
•
•
•
•
Matériel : entretien, préparation
Présentation de l’examen
Consignes
Réalisation, contrôles, tests multiples
Explications à la personne
34
PREPARATION DU MATERIEL
Embouts
Pince‐nez
Appareil en état
Température stabilisée (20’)
Logiciel renseigné : P, T, Θ, âge, sexe…
(Filtres)
35
ENTRETIEN DU MATERIEL
Nettoyage régulier
Système d’impression
Connectique
Charge accus
Imprimante
Etalonnage régulier
36
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12
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
PREPARATION DE LA PERSONNE
• Non malade (écarter bronchites, rhume)
• A l’aise
– Vêtements amples,
– Debout
• Expliquer l’examen en termes simples
– But, principe
– Consignes : insister, notamment sur le caractère maximal
• Mimer le déroulement
37
LORS DE L’EXAMEN
•
•
•
•
•
Consignes claires et précises,
Stimuler,
Accompagner,
Mimer
Une fois le test réalisé, – Remercier,
– montrer le résultat,
– indiquer les défauts à corriger
– recommencer
38
LES CONSIGNES
• Se mettre debout
• Mettre l’embout dans la bouche, derrière les dents, ne pas obstruer, ne respirer que par la bouche.
• Demander de vider complètement et doucement Demander de vider complètement et doucement
les poumons.
• A la fin, demander de remplir complètement les poumons
• Puis on demande d’effectuer une expiration brutale, forcée, continue et complète (« videz doucement », « gonflez », « soufflez très fort »)
39
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13
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Vérifier le matériel
40
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Présenter l’examen à la personne
41
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Présenter l’examen à la personne
42
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14
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Donner les consignes
43
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Apprécier la qualité des tests réalisés, expliquer les corrections à appliquer
expliquer les corrections à appliquer
44
TRAVAUX PRATIQUES ‐ REALISATION
• Mise en situation
–Editer et présenter les résultats
45
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15
29 & 30 mai 2008
LA SPIROMETRIE EN SANTE AU TRAVAIL
QUESTIONS ‐ REPONSES
• Discussion
46
CONCLUSION
47
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16
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
EN SANTE AU TRAVAIL
TESTS DE VISION
FORMATION INTERNE – SMEBTP C RENNES – 29 & 30 MAI 2008 – DR G. ARASZKIEWIRZ
L’œil
et
la vision
2
L’œil et ses structures
3
Image Laboratoire FABRE
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1
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
L’œil et ses structures
Pupille
Iris
Sclérotique
4
Coupe d’un œil normal
15
Fond d’œil
6
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2
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
7
L’œil :
une suite de dioptres sphériques
Dioptre = calotte sphérique séparant 2 milieux
de réfringence différents
L’œil peut être assimilé à un dioptre convergent unique
Cornée
Air
Humeur
aqueuse
Rétine
Corps
vitré
AXE OPTIQUE
24 mm / puissance 60D
8
ŒIL emmétrope
Puissance basale (60 D) et longueur (24mm) de valeurs harmonieuses
Š ces valeurs harmonieuses assurent la netteté de la vision de loin
9
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3
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
ŒIL emmétrope
¾ Le ponctum remotum
C ’est le point de vision distinct
le plus éloigné sans accommodation
¾ Le ponctum proximum
C ’est le point le plus proche
qui puisse être vu nettement
10
ŒIL emmétrope
Le foyer Fi
est situé sur la rétine
∞
Fi
∞
Remotum R situé dans l’espace objet, à l’∞
R=∞
R=∞
Š la netteté de la vision de près est permise par l’accommodation
11
Vision de près et de loin
Vision de loin
Vision de près
12
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4
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
ŒIL amétrope
étymologie « mal proportionné »
qui ne présente pas son Fi sur la rétine et son R à l ’∞
Les amétropies peuvent être pures
ou associées à un astigmatisme
(amétropies sphériques)
amétropies axiles : puissance normale (60D)
longueur inadaptée
trop court
hypermétropie
trop long
myopie
longueur normale (24 mm) : œil emmétrope
13
ŒIL amétrope
amétropies de courbure :
rayon de courbure en cause (cornée concernée)
r augmenté : hypermétropie de courbure
(souvent astigmatisme associé)
r diminué : myopie de courbure
(souvent astigmatisme associé)
r normal 7,8 mm : emmétrope
amétropies d ’indice : n en cause (cristallin essentiellement)
n augmenté : myopie (ex:cataracte débutante)
n diminué : hyperopie (cas extrême : aphakie : absence de cristallin)
14
ŒIL myope
Œil de puissance basale trop forte
soit trop puissant pour la longueur
soit trop long pour la puissance
∞
Fi
z
∞
foyer image Fi sur l ’axe optique, en avant de la rétine
15
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5
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
ŒIL myope
Le remotum R est sur l ’axe optique, en avant de l ’œil
à distance finie (et non à l’infini)
R
La position de R conditionne le degré de la myopie
position de R en avant de l ’oeil
degré de myopie
2 mètres
- 0,5 D
1 mètre
- 1 D
0,5 mètre
- 2 D
16
ŒIL myope
17
ŒIL myope
avec correction
Lentille divergente
18
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
ŒIL hypermétrope
19
ŒIL hypermétrope
avec correction
Lentille convergente
20
Vision binoculaire
Image vue
par l’œil gauche
Image vue
par l’œil droit
La superposition des deux images
donne la vision en relief
21
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7
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Vision des couleurs
22
Vision des couleurs
Cônes
sensibles à la lumière du jour
j
seuls présents dans la macula, de moins en moins
abondants quand on s ’en éloigne
Bâtonnets
sensibles à basse luminance
23
Spectre de lumière blanche
24
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8
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Champ visuel
normal
25
Champ visuel
Zone d ’amputation
du champ visuel
Atteinte bitemporale
26
Champ visuel
glaucome
27
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9
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
glaucome
28
Champ visuel
Dégénérescence maculaire
liée à l ’âge
29
Champ visuel
Rétinite pigmentaire
30
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10
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Champ visuel
Atteinte latérale
31
Champ visuel
32
33
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11
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
DMLA
Décollement rétine
Rétinite pigmentaire
34
35
La vision colorée
36
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12
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Tritanope
(RV)
normal
Deutéranope (RB)
Protanope
(VB)
37
deutéranope
38
deutéranope
39
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13
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
TESTS SIMPLES
ECHELLE DE PARINAUD
ECHELLE DE MONOYER
TEST DE ISHIHARA
ECHELLE DE MONOYER
• Acuité en vision de loin
• Différentes distances : 2,5 (inversée), 3m,
5m. Respecter++
• Donne une acuité exprimée en 10èmes
• Echelle logarithmique
(c'est à dire que la taille des lettres diminue de moitié quand l'acuité double.
Exemple de taille d'une lettre
•
pour 1 /10ème : 70 mm x 70 mm
•
pour 2 /10ème : 35 mm x 35 mm
•
pour 4 /10ème : 17.5mmx17.5mm
•
pour 8 /10ème : 8.75mm x8.75mm
Anneaux de Landolt
•
pour 16 /10ème : 4.37mmx4.37mm
• Tester œil par œil (utiliser cache-œil)
et en binoculaire
41
ECHELLE DE PARINAUD
• Acuité en vision de près
• Distance 33 cm
• Sans et avec correction
42
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14
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
TEST DE HISHIHARA
• Vision des couleurs
• Dépiste dyschromatopsies
(Daltonisme), maladies
héréditaires récessives
portant sur le rouge et le vert
• Fréquentes 8% des Hommes, 0,45% des Femmes
• Problèmes professionnels :
codes de couleur, signaux
signaux de sécurité, contrôles
visuels de qualité…
43
ERGOVISION
LES TESTS AUTOMATIQUES
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
45
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15
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
46
Principe
• Evaluation de l’acuité monoculaire
• L’appareil pose 4 questions et quantifie le
nombre de bonnes réponses
• L’appareil considère la vision de la ligne
d ’acuité comme correcte à partir de 3
bonnes réponses sur 4
• L’appareil mesure des acuités comprises
entre 2/10 et 12/10
47
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
48
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16
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Fondements
• Un jeune hypermétrope non compensé
est capable de cacher son défaut en
accommodant p
pour voir au loin et aura
une bonne acuité visuelle
Accommodation
Accommodation mise en jeu = augmentation
d
49
Principe
• La bonnette de +1,00 δ ne fait pas chuter
l’acuité visuelle chez l’hypermétrope de
plus de +1,00
p
, δ et soulage
g son
accommodation
+ 1,00 δ
Accommodation
Accommodation mise en jeu = augmentation
d
50
Principe
• La bonnette de +1,00 δ placée sur un œil
emmétrope le rend artificiellement myope
et l’acuité visuelle chute
+ 1,00 δ
Accommodation
51
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17
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
MYOPIE
EMMÉTROPIE
HYPERMÉTROPIE
52
Symbole
L’ACCOMMODATION
(représentée par le pouce)
peut déplacer l’image rétinienne
d’ARRIÈRE en AVANT
53
Accommodation et Amétropies
MYOPIE
EMMÉTROPIE
HYPERMÉTROPIE
54
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18
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
55
56
Fondements
• Dans l’œil humain comme à travers
beaucoup de systèmes optiques, il existe un
phénomène de dispersion
p
p
chromatique
q
• La lumière blanche ne se réfracte pas
uniformément et la valeur de la déviation
des rayons lumineux dépend de la longueur
d’onde considérée
57
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19
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Fondements
Un emmétrope ou un amétrope bien com
voit aussi bien dans le rouge que dans l
Un myope
y p non ou mal compensé
p
voit mieux dans le rouge
Un hypermétrope non ou mal compensé
voit mieux dans le vert
58
Test duochrome
ZU
ZU
MTV
MTV
OPRTH
OPRTH
• La dispersion chromatique de la lumière
dans l œil entraîne:
– chez l ’emmétrope, une vision aussi nette dans le
rouge que dans le vert
– chez le myope, une meilleure vision dans le rouge
– chez l ’hypermétrope, une meilleure vision dans le
vert
59
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
60
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20
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
61
Fondements
• L’astigmatisme se traduit par une
puissance de l’œil variable selon les
directions
• Un astigmate ne perçoit pas les différentes
orientations de droites de façon égales,
certaines seront vues plus nettes que
d’autres.
62
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
63
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21
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
64
Fondements
• Une bonne vision binoculaire comporte 3
degrés :
– La vision simultanée : chacun des 2 yeux perçoit
une image
i
– La fusion : à partir de ces 2 images, le système
visuel élabore une perception unique
– La vision stéréoscopique : la légère disparité des
2 images d’origine permet d ’apprécier les reliefs
• distances
• positionnement des objets dans l’espace
• etc...)
65
Fondements
• L’équilibre oculomoteur des 2 yeux n’est
pas toujours parfait, il en résulte une
déviation des axes visuels, invisible à l’œil
nu et entraînant de la fatigue visuelle.
• Une déviation des axes visuels est une
phorie
• Il existe un degré de phorie physiologique
• Lorsque la déviation est manifeste il
66
s ’agit d ’une tropie d ’une loucherie d ’un
strabisme
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22
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Fondements
Absence
de déviation
OG
OD
Déviation
horizontale
OG
OD
OG
Déviation
verticale
OD
Orthophorie
ExophorieEsophorie Hyperphorie D
67
Principe
• Dissocier les images vues par l’OD et l’OG à
l’aide de filtres rouge et vert
permet que
q de voir
• Le filtre vert sur l’OD ne lui p
le point rouge
• le filtre vert sur l’OG ne lui permet de voir que
le rectangle vert
• Les yeux se mettent en position de repos
physiologique
• Appréciation de l’orientation des axes visuels
68
Les tests automatiques
• Acuité en vision de loin
• Recherche d’une hypermétropie test de la
bonnette
• Test Rouge / Vert
• Dépistage de l’astigmatisme
• Etude des phories (tendance au strabisme)
• Acuité binoculaire en vision de près
69
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Fondements
• La presbytie
– La capacité d ’accommodation
( mise au p
point des objets
j
rapprochés
pp
)
diminue avec l’âge
– Autour de 45 ans, le sujet n’a plus suffisamment
d’accommodation pour pouvoir lire confortablement,
c’est l’apparition de la presbytie
– L’acuité visuelle au près chute
70
Fondements
• Le cas de l ’hypermétrope non compensé de 40 ans
– La capacité à accommoder ( mise au point des objets
rapprochés ) diminue avec l’âge
– Une partie de l’accommodation restante est consacrée
à la compensation de l’hypermétropie en vision de loin
– En vision de près, le sujet doit encore plus accommoder
qu’en vision de loin et cela devient difficile
– L’acuité visuelle chute même si le sujet n’est pas
encore presbyte
71
Principe
• Acuité mesurée pour une distance
« habituelle » de lecture de 33 cm
• Même principe que pour la mesure de
l’acuité visuelle en VL mais en binoculaire
(les 2 yeux ouverts)
72
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Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
73
Fondements
• Une mauvaise acuité en vision
intermédiaire peut provenir d’une :
– presbytie mal compensée ( addition trop faible
ou trop forte )
– hypermétropie non compensée
– convergence anormale
74
Principe
• Acuité mesurée pour une distance de
travail de 66 cm et selon un axe incliné
à 18 °
• Mesure prise binoculairement à l’aide
d’une planche de 6 acuités
75
Formation interne SMEBTP C Rennes
Dr Gérard ARASZKIEWIRZ - GNMSTBTP
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
76
Fondements
• Généralement, l’acuité binoculaire d’un
sujet est légèrement améliorée par rapport
à l’acuité monoculaire obtenue p
par le
meilleur œil
77
Fondements
• Les résultats possibles :
– Pas de changement : souvent rencontré chez les
sujets possédant de faibles performances
rétiniennes ou de transparence des milieux intraoculaire
– Dégradation : souvent rencontrée chez des sujets
présentant des problèmes de vision binoculaire de
dominance oculaire
– Nette amélioration : souvent rencontrée chez les
petits myopes et chez les hypermétropes qui
78
arrivent plus facilement à stimuler l ’accommodation
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Principe
• Les tests sont des planches d’acuité de
12/10 à 2/10 présentées individuellement
((comme dans les tests de base))
79
12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
80
Fondements
• Il est nécessaire d’accommoder pour voir au
près
s installer par la mise en
• Une fatigue peut s’installer
jeu d’une accommodation soutenue ou lors
de multiples passages de la vision de loin à
la vision de près (accommodations
différentes)
• Elle peut être due à des problèmes de
liaison Accommodation / Convergence 81
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
82
83
Fondements
• Il peut être intéressant de comparer
l’équilibre binoculaire de loin et
intermédiaire
• Sur certains postes de travail ( ex:
informatique ), un déséquilibre binoculaire
en vision intermédiaire peut entraîner de la
fatigue ou de l’inconfort
• Il existe une phorie physiologique dont la
valeur augmente en vision rapprochée 84
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
12 tests complémentaires
•
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•
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•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
85
86
12 tests complémentaires
•
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•
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•
•
•
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•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
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12 tests complémentaires
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•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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12 tests complémentaires
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Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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12 tests complémentaires
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•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
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12 tests complémentaires
•
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•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
12 tests complémentaires
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Acuité binoculaire en vision intermédiaire
Acuité binoculaire en vision de loin
Fatigue visuelle
Phories en vision intermédiaire
Test de fusion
Vision du relief
Test de défilement
Vision périphérique
Vision des couleurs
Vision des contrastes
Vision mésopique
Test d ’éblouissement
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98
La prévention
Les EPI
Lunettes
Écran facial
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EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
La prévention
Objectifs
Ö protéger contre les projections
éclats (métal, bois, pierre…) poussières, vapeurs, liquides…
Ö protéger contre les rayonnements
travaux de soudure, UV ...
Rôle
Ö antipénétration
Ö filtrant, réfléchissant
En 1999 : les AT touchant les yeux
= 4,4 % des AT
100
La prévention
A porter obligatoirement !
pour les travaux de :
™
soudage, meulage, tronçonnage,
™
polissage, sablage, sciage de béton,
manipulation de produits corrosifs
ou caustiques
™
™
perçage de trous,
™
projection de fibres, ciment, plâtre, peinture...
101
Types de protection
Choisir le modèle en fonction de la tâche
Coque latérale
é
indispensable dans le BTP
Écran
facial
Lunettes
de soudeur
102
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
N’oubliez pas !
Attention !
™ Les accidents au yeux concernent souvent
le voisin de celui qui est à l’origine des projections
™ Les lunettes doivent être changées
dè qu’elles
dès
ll sont
nt en
n m
mauvais
i ét
étatt
Un accident aux yeux peut avoir
des conséquence dramatiques
protégez vous !!
103
Protection des yeux
INRS
En cas
de projection
rincez !!
INRS
Consulter le spécialiste
(ophtalmologiste)
104
C.Lebaupain/01/2004
PATHOLOGIE
105
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
Cataracte
conjonctivite
106
Ptérygion
Plaie cornée
écharde bois
kératocone
107
4.Vision des amétropes :
) vision de loin :
4.1. Myope :
- vision floue au-delà du Remotum
- "gêne à la vision de loin"
) vision de près : - Proximum rapproché de l’oeil
- vision de près performante ( par grandissement de l ’image
rétinienne)
P
R
Vision
floue
myope
vision
floue
vision nette
P=0,3m
R= ∞
vision nette
normal
vision floue
108
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36
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
) degré de myopie : exprimé par la proximité du R ( valeur paradoxalement négative)
) degré de myopie, position de R, gêne visuelle :
degré de myopie
position de R en avant de l’oeil
gêne visuelle au-delà de
- 0,25 D
4 mètres
4 mètres
- 1 D
1 mètre
1 mètre
- 2 D
0,5 mètre
0,5
, mètre
- 4 D
0,25 mètre
0,25 mètre
- 10 D
0,1 mètre
0,1 mètre
) "gêne à la vision de loin" : à nuancer : myopie de -1D (petite myopie) : gêne visuelle au-delà de 1m !
109
4.2. Hypermétropie :
) vision de loin :
) vision de près :
Remotum ramené à l’infini en utilisant l ’accommodation
- de ce fait, Proximum éloigné de l ’œil
- "gêne à la vision de près"
R= ∞
P
hyperope
éloigné
vision
nette
R
virtuel
vision floue
R ramené à l’∝ par
accommodation
P=0,3m
R= ∞
vision nette
normal
vision floue
110
3.Eléments cliniques et de terminologie :
3.1. amétropies acquises :
) débutent à l’âge adulte
) liées à une pathologie oculaire ou générale
) évolutives avec le temps
3.2.amétropies constitutionnelles = de conformation
) rapport puissance/longueur en cause
) plus fréquentes et débutent plus tôt
) moins évolutives (tendance à la stabilisation)
3.3.éléments propres à la myopie :
) étymologie : "clignements d’yeux"
) myopie simple :
- anomalie isolée de la réfraction n ’excédant pas - 6 D
- hérédité récessive
- fréquence croissante avec l’augmentation de taille de la population
- dépistée dans l ’enfance, degré augmente progressivement puis stabilisation à la
puberté ou à l’âge adulte
) myopie maladie:
- anomalie de la réfraction plus prononcée (-10 D voire plus)
- associée à des altérations oculaires (cataracte, vitré, rétine)
- complications : déchirements et décollements de la rétine
111
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
VISION ET CONDUITE
Arrêté du 21 déc. 2005 - Nouvelle liste des affections
médicales incompatibles avec la conduite automobile
Ce texte fixe la liste des incapacités physiques incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis de conduire
des véhicules des catégories légères groupe I (A-B-B1-Eb)
et des groupes II dits lourds (C-D-Ec-Ed) en 6 classes.
En dehors des 6 classes
classes, en règle générale,
générale tant pour le
groupe I que pour le groupe II, le permis de conduire ne
doit pas être délivré, ni renouvelé si un conducteur est
atteint d’une affection non mentionnée dans la présente
liste mais susceptible de constituer ou d’entraîner une
incapacité fonctionnelle de nature à compromettre la
sécurité routière lors de la conduite.
La décision est laissée à l’appréciation de la
commission médicale après avis d’un spécialiste agréé,
si nécessaire+++.
VISION ET CONDUITE 1
• Accidentologie en rapport avec une
pathologie visuelle en 2007
– Peu d’articles en France (avis d’un spécialiste
agréé test à la conduite ?
agréé,
– Etude aux U.S.A. :
• Adaptation de la conduite en fonction des troubles
visuels, diminution des kilométrages annuels,
• Pas de conduite nocturne,
• Trajet connu (2006)
VISION ET CONDUITE 2
• Troubles du champ visuel et conduite
automobile (art. 2005)
• Seules les HLH gauche
• présenteraient un risque accru.
• Risque non établi pour les
• quadranopsies, les cécités monoculaires,
• les altérations visuelles périphériques.
• Variation individuelle.
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
VISION ET CONDUITE 2
• Etude de l’acuité visuelle chez 100
patient de plus de 60 ans (Journal
français d’ophtalmologie 2006)
– 29 % inaptitude à la conduite automobile
selon l’arrêté de mai 97
– Partiellement réversive chez 20 (69 %) non
réversible chez les 9 autres (31 %).
– Beaucoup roulent sans correction optique
VISION ET CONDUITE 4
• D.M.L.A.
– Atteinte centrale du champ visuel,
asymétrique bilatérale
asymétrique,
bilatérale.
– Dangereux pour doubler
• Glaucome chronique
– gêne visuelle,
– trou dans le champ visuel
– intérêt d’un champ visuel bioculaire
VISION ET CONDUITE 5
• Cataracte
–
–
–
–
400 000 opérations/an en France
même avec acuité visuelle à 3/10°
Gêne maximale la nuit
Champ visuel
• Hémianopsie latérale homonyme : contre
indication
• Héminégligence visuelle : contre
indication
– Expertise neuro-ophtalmologique
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39
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
VISION ET CONDUITE 6
Textes législatifs des groupes légers
2.1.
Fonctions
Visuelles
(testées
s’il y a lieu
avec
correction
optique
2.1.1.
Acuité
Visuelle
en vision
de loin
Incompatibilité si l’acuité binoculaire est inférieure à
5/10. Si un des deux yeux a une acuité visuelle nulle ou
inférieure à 1/10, il y a incompatibilité si l’autre œil a
une acuité visuelle inférieure à 6/10.
Compatibilité temporaire dont la durée sera appréciée
au cas par cas si l’acuité
l acuité visuelle est limite par rapport
aux normes cici-dessus. Incompatibilité temporaire de
six mois après la perte brutale de la vision d’un œil.
L’acuité est mesurée avec correction optique si elle
existe déjà. Le certificat du médecin devra préciser
l’obligation de correction optique.
En cas de perte de vision d’un œil (moins 1/10
1/10°°) délai
d’au moins six mois avant de délivrer ou renouvellent le
permis et obligation de rétroviseurs bilatéraux.
Avis spécialisé si nécessaire.
Avis spécialisé après toute intervention chirurgicale
modifiant la réfraction oculaire.
VISION ET CONDUITE 7
Textes législatifs des groupes légers
2.1.
2.1.2.
Fonctions visuelles Champ
(testées s’il y a lieu visuel
avec correction
optique)
Incompatibilité si le champ
visuel binoculaire horizontal
est inferieur à 120
120°° (60
(60°° à
droite et à gauche de l’axe
p visuel vertical
visuel)) ou champ
inferieur à 60
60°° (30
(30°° au dessus
et au dessous de l’axe visuel).
Incompatibilité de toute
atteinte notable du champ
visuel du bon œil si l’acuité d’un
des deux yeux est nulle ou <à
1/10°°.
1/10
Avis spécialisé
VISION ET CONDUITE 8
Textes législatifs des groupes lourds
2.1.
Fonctions
Visuelles
(testées
s’il y a
lieu avec
correction
optique
2.1.1.
Acuité
Visuelle
en vision
de loin
Incompatibilité si l’acuité visuelle est inférieure à 8/10
8/10°°
pour l’œil le meilleur et 5/10 pour l’œil le moins bon.
Si les valeurs de 8/10 et 5/10 sont atteintes par
correction optique, il faut que l’acuité non corrigée de
chaque œil atteigne 1/20 ou que la correction optique
soit obtenue à l’aide de verres correcteurs d’une
puissance ne dépassant pas +/+/- 8 dioptries, ou à l’aide de
lentilles cornéennes (vision non corrigée égale à
1/20°).La correction doit être bien tolérée. Avis
1/20°
spécialisé, si nécessaire.
L’acuité visuelle est mesurée avec correction optique si
elle existe déjà. Le certificat du médecin devra
préciser l’obligation de correction optique.
Avis spécialisé après toute intervention chirurgicale
modifiant la réfraction oculaire.
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40
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
VISION ET CONDUITE 9
Textes législatifs des groupes lourds
2.1.
Fonctions visuelles
(testées s’il y a lieu
avec correction
optique)
2.1.2.
Champ
visuel
Incompatibilité de toute
altération pathologique du
champ visuel binoculaire.
Avis spécialisé en cas
d’altération
d
altération du champ visuel
VISION ET CONDUITE 10
Textes législatifs des groupes lourds
• Conduite à tenir
– Apprécier Acuité visuelle, le champ visuel
– Apprécier les fonctions cognitives visuelles
pour une compensation
– Eliminer une HLH et une héminégligence.
VISION ET CONDUITE 10
• Si valeur limite, donner des conseils de
conduite :
–
–
–
–
–
Eviter
E
it d
de conduire
d i lla nuit,
it
Ne pas conduire seul,
Eviter les situations à risque,
Réaliser des parcours connus,
Réduire sa vitesse.
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29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
• Mise en situation
–Vérifier le matériel
124
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
• Mise en situation
–Présenter l’examen à la personne
125
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
• Mise en situation
–Donner les consignes
126
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42
29 & 30 mai 2008
EXAMENS DE LA VISION EN SANTE AU TRAVAIL
TRAVAUX PRATIQUES REALISATION
• Mise en situation
–Apprécier les réponses
–Présenter
Pé
t lles résultats
é lt t
127
QUESTIONS - REPONSES
• Discussion
128
CONCLUSION
129
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43
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