Plan de cours - UQAM | Département de philosophie

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PHI2005-50 Epistémologie des sciences humaines (Hiver 2012) – V. Guillin
PHI2005-50 Épistémologie des sciences humaines
Hiver 2012
Vendredi 9.30-12.30 / Local DE-2570
Professeur Vincent Guillin
Bureau W-5465 / Tél. : 514-987-3000 Ext. : 5393
[email protected]
Heure de réception : le jeudi de 17.00 à 18.30 ; ou sur rendez-vous.
A / Description de l’annuaire :Étude des principales questions épistémologiques qui se posent actuellement
dans les sciences humaines et sociales. Examen de la constitution des théories, de la construction des concepts
et de l'élaboration des démonstrations. La question de l'affrontement de diverses écoles peut servir de guide
dans l'approfondissement du questionnement, principalement en ce qui a trait à la dépendance ou à
l'autonomie épistémologique des sciences humaines relativement aux sciences de la nature.
B / Description spécifique et objectifs du cours :
« Gnōthi seautón » : longtemps, l’injonction delphique à se « connaître soi-même » a principalement été
cultivée par ceux – maîtres spirituels, philosophes, théologiens ou moralistes – dont on pensait qu’ils
détenaient le monopole de la connaissance de la « nature humaine ». Or, un des aspects les plus frappants de
la modernité, cela justement été la tentative de développer, à la fois comme faisant suite mais aussi comme
opérant une rupture par rapport à cette tradition « humaniste », une connaissance proprement scientifique
des phénomènes humains qui, tout en s’inspirant du modèle des sciences de la nature et des valeurs
rationnelles d’objectivité, de systématicité, de prédictibilité et d’intelligibilité qui les caractérisent, permette de
saisir ces phénomènes dans leur spécificité. L’épistémologie des sciences humaines, c’est la branche spécialisée
de la réflexion philosophique qui se donne pour tâche de déterminer les conditions de possibilité de cette
compréhension scientifique de l’« humain » (quels sont les présupposés et principes ontologiques qui
gouvernent les recherches qui font de l’homme un « objet » de l’enquête scientifique ?) et d’expliciter les
différents moyens appropriés à l’étude des aspects multiples de l’existence humaine (quelles méthodes
conviennent pour l’étude de la dimension sociale, psychologique, historique, etc., de la vie des individus et des
groupes ?).
Dans le cadre de ce cours introductif, l’enseignement dispensé doit se concevoir à la fois comme une
présentation d’ensemble des problématiques classiquement traitées par l’épistémologie générale des sciences
humaines et comme une première approche de questions plus spécifiques soulevées par les différentes
disciplines qui leur appartiennent. Pour ce faire, le cours, après une rapide introduction (Semaine 1 : Qu’est-ce
que l’épistémologie des sciences humaines ?) procédera de manière raisonnée en commençant par aborder la
question de la nature des obstacles qui, historiquement et conceptuellement, ont rendu si difficile l’émergence
des sciences humaines (Semaines 2 & 3 : Des sciences humaines, vraiment ? Obstacles objectifs et subjectifs),
pour ensuite s’arrêter sur différentes approches classiques propres à la compréhension des phénomènes
humains (Semaines 4, 5 & 6 : Quelle(s) méthode(s) pour les sciences humaines ? Individualisme
méthodologique, analyse fonctionnelle et approche herméneutique) et s’interroger sur la question de
l’objectivité propre aux sciences humaines (Semaine 7 : Valeurs et vérité : La question de l’objectivité des
sciences humaines). Après la semaine de relâche et l’examen de mi-session, le cours se focalisera sur trois
disciplines spécifiques (la psychologie, l’économie et l’histoire) pour analyser certaines questions particulières
que chacune d’entre elles soulèvent (Semaines 10 & 11 : l’approche behavioriste et l’utilisation des
questionnaires en psychologie ; Semaines 12 & 13 : le statut épistémologique de la science économique et la
conception qu’elle se fait des agents économiques ; Semaines 14 & 15 : la nature de l’explication en histoire et
les procédés d’enquête de l’historien).
Au terme de cet enseignement, l’étudiant devra avoir assimilé un certain nombre de concepts
fondamentaux de l’épistémologie des sciences humaines présentés dans le cadre du cours ; il devra être
capable de présenter clairement et synthétiquement certains des grands débats épistémologique passés en
revue, en se référant précisément aux différentes options possibles ; il devra pouvoir exposer de manière
informée et problématisée les questionnements méthodologiques propres à chacune des sciences particulières
(psychologie, économie, histoire) étudiées.
Ce cours nécessite comme préalable d’avoir suivi le PHI1003 Introduction à l’épistémologie. Avoir
aussi assisté aux PHI2003 Introduction à l’épistémologie des sciences de la nature et PHI1103 Introduction à
l’anthropologie philosophique peut constituer un atout important pour une meilleure compréhension de la
spécificité des problématiques abordées dans le cadre de cet enseignement.
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PHI2005-50 Epistémologie des sciences humaines (Hiver 2012) – V. Guillin
C / Méthodologie :
Le cours se déroulera principalement sous la forme d’exposés magistraux délivrés par l’enseignant, complétés
par des discussions avec le groupe sur des points précis abordés en classe ou à l’occasion des lectures. Les
étudiants sont vivement encouragés à faire part de leurs remarques, commentaires ou objections au fil du
cours. Le plan du cours et les différents documents distribués en classe seront mis à disposition sur le module
moodle spécifique.
Important : parce que ce cours a pour ambition de favoriser une réflexion philosophique sur les problèmes
épistémologiques soulevés par les sciences humaines et que cette réflexion ne sera pertinente que si elle est
proprement informée, il est attendu des étudiants qu’ils soient capables d’assimiler une quantité parfois
substantielle de littérature de différents ordres (philosophique, psychologique, économique, sociologique,
historique, etc.) et de la synthétiser pour eux-mêmes. La capacité à procéder à une lecture suivie et critique du
matériau étudié est la condition nécessaire pour profiter pleinement de ce cours.
Vous trouverez en ligne sur le site web du Département de philosophie de l’UQÀM des documents qui
vous aideront à organiser votre travail et à formater vos devoirs en fonction des règles en vigueur :
http://www.er.uqam.ca/nobel/philuqam/dept/docs_dept.php
D/ Textes :
Il est requis de l’étudiant qu’il effectue les lectures obligatoires pour chaque séance (en général, un ou
plusieurs chapitres d’une œuvre) dont les références précises sont indiquées dans le programme détaillé et qui
sont regroupés dans un recueil de textes spécifique qui sera fourni en début de trimestre sous forme
électronique.
E/ Proposition d’évaluation :
L’évaluation de l’enseignement pourrait se baser sur: 1/ une explication de texte court (à rendre en classe le
17 février 2012 ; de 8 à 10 pages, double interligne, avec une police en point 12) ; 2/ un examen de mi-session
réalisé en classe au retour de la semaine de lecture et constitué d’une série questions à développement court
portant sur le matériel précédemment couvert en cours (09 mars 2012 ; notes de cours et de lectures
autorisées); 3/ un travail de fin de session, sous la forme d’un essai (de 10 à 15 pages, double interligne, avec
une police en point 12), traitant une question à choisir dans une liste préalablement fournie, à rendre le 27
avril 2012, par courrier électronique).
Des méthodologies de l’explication de texte court et de l’essai seront distribuées pour vous aider à
préparer vos travaux.
La note finale résultera de la pondération suivante : 1) explication de texte court, 20% ; 2) examen de
mi-session, 30% ; 3) travail de fin de session, 50%.
F / Notation :
A+
A
AB+
B
BC+
C
CD+
D
E
4.3
4.0
3.7
3.3
3.0
2.7
2.3
2.0
1.7
1.3
1.0
0.0
90-100
85-89
80-84
77-79
73-76
70-72
65-69
60-64
57-59
54-56
50-53
moins de 50
2
PHI2005-50 Epistémologie des sciences humaines (Hiver 2012) – V. Guillin
F/ Programme détaillé :
Date
Semaine 1 (13/01/12)
Thème
Lectures obligatoires
Introduction :
Qu’est-ce que l’épistémologie des sciences
humaines ?
Semaine 2 (20/01/12)
Des sciences humaines, vraiment ? (I)
Obstacles objectifs.
Semaine 3 (27/01/12)
Des sciences humaines, vraiment ? (II)
Obstacles subjectifs.
C. Lévi-Strauss, « Critères scientifiques dans les
sciences humaines et sociales ».
J. S. Mill, Système de logique, VI, 1, 3, 6 & 7.
E. Durkheim, Règles de la méthode sociologique,
Introduction, Chap. 1 & 2.
Semaine 4 (03/02/12)
Quelle(s) méthode(s) pour les sciences humaines ? (I)
L’individualisme méthodologique.
Semaine 5 (10/02/12)
Quelle(s) méthode(s) pour les sciences humaines ? (II)
L’analyse fonctionnelle.
Semaine 6 (17/02/12)
Quelle(s) méthode(s) pour les sciences humaines ? (III)
L’approche herméneutique.
Semaine 7 (24/02/12)
Valeurs et vérité :
La question de l’objectivité des sciences humaines
Semaine 8 (02/03/12)
Semaine de lecture
Semaine de lecture
Semaine 9 (09/03/12)
Examen de mi-session
Examen de mi-session
Semaine 10 (16/03/12)
Epistémologie de la psychologie (I) :
Conscience & Comportement
J. B. Watson, « La psychologie telle que le
behavioriste la voit » & « Qu’est-ce que le
behaviorisme ? ».
G. Canguilhem, « Qu’est-ce que la psychologie ? »
Semaine 11 (23/03/12)
Epistémologie de la psychologie (II) :
De l’usage des questionnaires.
Séance spéciale
Semaine 12 (30/03/12)
Epistémologie de l’économie (I) :
L’économie politique comme science déductive.
Semaine 13 (06/04/12)
Pas de cours
Semaine 14 (13/04/12)
Epistémologie de l’économie (II) :
Homo œconomicus et théorie du choix rationnel.
Semaine 14b (XXXX)
Semaine 15 (20/04/12)
Epistémologie de l’histoire (I) :
L’histoire, science du général ou connaissance du
particulier ?
Epistémologie de l’histoire (II) :
Le travail d’enquête de l’historien.
M. Weber, « Les concepts fondamentaux de la
sociologie ».
R. Boudon, « Individualisme méthodologique et
actionnisme ».
R. Merton,
sociologie ».
« L’analyse
fonctionnelle
en
C. Taylor, « L’interprétation et les sciences de
l’homme ».
H. G. Gadamer, « Préface à la seconde édition de
Vérité et Méthode ».
Rendu de l’explication de texte court
B. Barnes & D. Bloor, « Pour le relativisme ».
S. Lukes, « Contre le relativisme ».
R. J. Vallerand, « Les méthodes de recherche en
psychologie sociale ».
J. S. Mill, « Sur la définition de l’économie
politique ».
Vendredi de Pâques
A.Sen, « Des idiots rationnels ».
C. G. Hempel, « La fonction des lois générales en
histoire ».
W. H. Dray, « La compréhension historique ».
C. Ginzburg, « Traces : Racines d’un paradigme
indiciaire ».
Rendu de l’essai : le 27 avril
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PHI2005-50 Epistémologie des sciences humaines (Hiver 2012) – V. Guillin
G / Bibliographie :
Séance 1/ Introduction – Qu’est-ce que l’épistémologie des sciences humaines ?
J.-M. Berthelot (dir.), Épistémologie des sciences sociales, Paris : PUF, 2001.
M. Foucault, Les Mots et les choses, Paris : Gallimard, 1966, Chap. X : Les sciences humaines.
G. Gusdorf, Introduction aux sciences humaines. Essai critique sur leurs origines et leur développement, nouvelle
édition, Paris : Ophrys, 1974.
G. Le Blanc, L’Esprit des sciences humaines, Paris : Vrin, 2005.
C. Lévi-Strauss, « Critères scientifiques dans les sciences humaines et sociales », in. C. Lévi-Strauss, Anthropologie
structurale [1973], Paris : Plon, 1996, Tome II, p. 339-364.
S. Mesure & P. Savidan (dir.), Dictionnaire des sciences humaines, Paris : PUF, 2006.
P. Winch, L’Idée d’une science sociale et sa relation à la philosophie, traduit, annoté et présenté par M. Le Du, Paris :
Gallimard, 2009.
Séances 2 & 3/ Des sciences humaines, vraiment ?
R. Aron, Les Étapes de la pensée sociologique, Paris : Gallimard, 1967, « Émile Durkheim », p. 317-405.
P. Bourdieu, Esquisse pour une auto-analyse, Paris : Raison d’agir, 2004.
e
P. Bourdieu, J.-C. Chamboredon & J.-C. Passeron, Le Métier de sociologue. Préalables épistémologiques, 4 édition,
Paris, Berlin & New York : Mouton, 1983, p. 27-43.
É. Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique [1895]¸ Paris : PUF, 1993, Introduction, Chap. 1 & 2.
J. S. Mill, La Logique des sciences morales (Logique, Livre VI) [1843], traduction de Gustave Belot, Paris : Librairie
Charles Delagrave, 1897, Chap.1, 3, 6 & 7.
Séance 4, 5 & 6/ Quelle(s) méthode(s) pour les sciences humaines ?
R. Aron, Les Étapes de la pensée sociologique, Paris : Gallimard, 1967, « Max Weber », p. 497-583.
R. Boudon, « Individualisme méthodologique et actionnisme », in J.-M. Berthelot (éd.), Sociologie. Épistémologie d’une
discipline. Textes fondamentaux, Bruxelles : De Boeck, 2000, p. 291-301.
C. Colliot-Thélène, La Sociologie de Max Weber, Paris : La Découverte, 2006.
J. Elster, Explaining Social Behavior. More Nuts and Bolts for the Social Sciences, Cambridge: CUP, 2007.
H.-G. Gadamer, « Préface à la seconde édition de Vérité et méthode », in D. Thouard (éd.), Herméneutique
contemporaine. Comprendre, interpréter, connaître, Paris : Vrin, 2011, p. 113-131.
M. Hollis, The Philosophy of Social Science. An Introduction, revised and updated edition, Cambridge: CUP, 2002.
M. Martin & L. C. McIntyre (eds), Readings in the Philosophy of Social Science, Cambridge, MA & London: The MIT
Press, 1994.
R. Merton, « L’analyse fonctionnelle en sociologie », in Robert K. Merton, Éléments de théorie et de méthode
sociologique, traduction de H. Mendras, Paris : Plon, 1965, p. 61-135.
P. Raynaud, Max Weber et les dilemmes de la raison moderne, Paris : PUF, 1996, p. 39-67.
P. Ricœur, Le Conflit des interprétations. Essais d’herméneutique I, Paris : Seuil, 1969.
P. Ricœur, Du texte à l’action. Essais d’herméneutique II, Paris : Seuil, 1986.
A. Rosenberg, Philosophy of Social Science, third edition, Boulder: Westview Press, 2008.
C. Taylor, « L’interprétation et les sciences de l’homme », in D. Thouard (éd.), Herméneutique contemporaine.
Comprendre, interpréter, connaître, Paris : Vrin, 2011, p. 79-111.
D. Thouard (éd.), Herméneutique contemporaine. Comprendre, interpréter, connaître, Paris : Vrin, 2011.
B. Valade, « De L’explication dans les sciences sociales : holisme et individualisme », in J.-M. Berthelot (dir.),
Épistémologie des sciences sociales, Paris : PUF, 2001, p. 357-406.
M. Weber, « Les concepts fondamentaux de la sociologie », in M. Weber, Économie et société, traduit de l’allemand
par J. Freund, P. Kamnitzer, P. Bertrand, É. de Dampierre, J. Maillard et J. Chavy, sous la direction de J. Chavy et É. de
Dampierre, Paris : Pocket, 1995, Tome I, p. 27-64.
Séance 7/ Valeurs et vérité : l’objectivité en sciences humaines.
B. Barnes & D. Bloor, « Pour le relativisme », in J.-M. Berthelot (éd.), Sociologie. Épistémologie d’une discipline. Textes
fondamentaux, Bruxelles : De Boeck, 2000, p. 433-438.
J.-M. Berthelot (éd.), Sociologie. Épistémologie d’une discipline. Textes fondamentaux, Bruxelles : De Boeck, 2000.
R. Boudon, Le Relativisme, Paris : PUF, 2008.
M. Hollis & S. Lukes (eds.), Rationality and Relativism, Cambridge, MA: The MIT Press, 1982.
S. Lukes, « Contre le relativisme », in J.-M. Berthelot (éd.), Sociologie. Épistémologie d’une discipline. Textes
fondamentaux, Bruxelles : De Boeck, 2000, p. 439-447.
e
P. Ricœur, « Objectivité et subjectivité en histoire », in P. Ricœur, Histoire et vérité, 3 édition, Paris : Seuil, 1955, p. 2344.
M. Weber, « L’objectivité de la connaissance dans les sciences et la politique sociales, in M. Weber, Essais sur la
théorie de la science, traduction par J. Freund, Paris : Plon, 1965, p. 117-213.
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PHI2005-50 Epistémologie des sciences humaines (Hiver 2012) – V. Guillin
Séances 9 & 10/ Epistémologie de la psychologie.
J.-F. Braunstein & E. Pewzner, Histoire de la psychologie, Paris : Armand Colin, 1999.
G. Canguilhem, « Qu’est-ce que la psychologie ? » [1958], in G. Canguilhem, Études d’histoire et de philosophie des
e
sciences concernant les vivants et la vie, 7 édition, Paris : Vrin, 1994, p. 365-381.
J. A. Mills, A History of Behavioral Psychology, New York : New York University Press, 1998.
G. Paicheler, L’Invention de la psychologie moderne, Paris : L’Harmattan, 1992.
M. Reuchlin, Histoire de la psychologie, Paris : PUF, 1999.
A. Tilquin, Le Behaviorisme. Origine et développement de la psychologie de réaction en Amérique, Paris : Vrin, 1942.
R. J. Vallerand, « Les méthodes de recherche en psychologie sociale », in R. J. Vallerand (dir.), Les Fondements de la
e
psychologie sociale, 2 édition, Montréal : Gaétan Morin, 2006, p. 38-79.
J. B. Watson, « La psychologie telle que le behavioriste la voit » [1913], in G. Paicheler, L’Invention de la psychologie
moderne, Paris : L’Harmattan, 1992, p. 277-286.
J. B. Watson, « Qu’est-ce que le behaviorisme ? » [1926], in G. Paicheler, L’Invention de la psychologie moderne, Paris :
L’Harmattan, 1992, p. 297-302.
Séances 11 & 12/ Epistémologie de l’économie.
e
Mark Blaug La Méthodologie économique, 2 édition, traduit par A. et C. Alcouffe, Paris : Economica, 1994, p. 51-68.
P. Demeulenaere, Homo œconomicus. Enquête sur la constitution d’un paradigme, Paris : PUF, 2003.
Denis Clerc, « Economie politique : la méthode de John Stuart Mill », L'Économie politique, 2005, 3, p. 98-107 ;
disponible en ligne.
D. Hausman, The Inexact and Separate Science of Economics, Cambridge : CUP, 1992.
P. Livet, « Action et cognition en sciences sociales », in J.-M. Berthelot (dir.), Épistémologie des sciences sociales, Paris :
PUF, 2001, p. 269-316.
J. S. Mill, « Sur la définition de l’économie politique ; et sur la méthode d’investigation qui lui est propre » [1844], in J.
S. Mill, Sur la définition de l’économie politique ; et sur la méthode d’investigation qui lui est propre, Introduction de G.
Bensimon, traduction de C. Leblond, Paris : Michel Houdiard Éditeur, 2003, p. 67-93.
M. Schabas, The Natural Origins of Economics, Chicago & London: The University of Chicago Press, 2005.
A. Sen, « Des idiots rationnels. Critique de la conception du comportement dans la théorie économique », in A. Sen,
Éthique et économie, traduction de Sophie Marnat, Paris : PUF, 1993, p. 87-116.
B. Waliser, « La science économique », in J.-M. Berthelot (dir.), Épistémologie des sciences sociales, Paris : PUF, 2001, p.
117-143.
B. Walliser, Comment raisonnent les économistes. Les fonctions des modèles, Paris : Odile Jacob, 2011.
Séances 13 & 14/ Epistémologie de l’histoire.
R. Aron, Introduction à la philosophie de l’histoire. Essai sur les limites de l’objectivité historique. Paris: Gallimard, 1938.
M. Bloch, Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien [1941-1943], in M. Bloch, L’Histoire, la guerre, la résistance,
édition établie par A. Becker & E. Bloch, Paris : Gallimard, 2006, p. 843-945
A. Boyer, L’Explication en histoire, Lille : Presses Universitaires de Lille, 1992.
W. H. Dray, « La compréhension historique », in W. H. Dray, La Philosophie de l’histoire, traduction de W. H. Dray,
Ottawa : Éditions de l’Université d’Ottawa, 1981, p.13-32.
C. Ginzburg, Rapports de force. Histoire, rhétorique, preuve, Paris : Gallimard-Le Seuil, 2003.
C. Ginzburg, « Traces : Racines d’un paradigme indiciaire », in C. Ginzburg, Mythes, emblèmes, traces. Morphologie et
histoire, nouvelle édition augmentée ; traduction de l’italien par M. Aymard, C. Paolini, E. Bonan et M. Sancini-Vignet,
revue par M. Rueff ; Lagrasse : Verdier, 2010, p. 218-294.
F. Hartog, Évidence de l’histoire, Paris : Gallimard, 2007.
C.-G. Hempel, « La fonction des lois générales en histoire » [trad. française], The Journal of Philosophy, 39 (2), 1942, p.
35-48.
H.-I. Marrou, De la connaissance historique, Paris : Seuil, 1975.
J. Revel, « Les sciences historiques », in J.-M. Berthelot (dir.), Épistémologie des sciences sociales, Paris : PUF, 2001, p.
21-76.
P. Ricœur, Temps et récit. 1. L’intrigue et le récit historique, Paris : Seuil, 1983.
P. Ricœur, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris : Seuil, 2000.
P. Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris : Seuil, 1978.
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H/ Plagiat :
Vu l’ampleur et le nombre des infractions de nature académique tant dans notre institution que dans les autres
universités, l’UQAM a modifié son Règlement n° 18 sur les « Infractions de nature académique ». Ce dernier
s’articule autour d’une philosophie institutionnelle de « tolérance zéro » relativement aux actes de plagiat,
auto-plagiat, fraude, copiage, tricherie, falsification de document ou création de faux document, etc. Ainsi, tous
les étudiants se doivent de respecter les politiques et règlements de l’Université du Québec à Montréal. Afin de
favoriser la meilleure connaissance de ce règlement, nous vous invitons à lire, dans les plus brefs délais, le
Règlement no 18 sur les infractions de nature académique qui se trouve à l’adresse suivante:
http://www.instances.uqam.ca/reglements/REGLEMENT_NO_18.pdf
PLAGIAT
Règlement no 18 sur les infractions de nature académique
Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un
étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un
examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une
infraction au sens de ce règlement
La liste non limitative des infractions est définie comme suit :
 la substitution de personnes ;
 l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de
référence ;
 la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue essentiellement un travail qui
a déjà été transmis pour fins d’évaluation académique à l’Université ou dans une autre institution
d’enseignement, sauf avec l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant ;
 l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d’examen ou de tout
autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une évaluation non méritée ;
 la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non autorisé ;
 l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne ;
 l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle ;
 la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par l’Université ou d’un
document de l’Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les
circonstances ;
 la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un mémoire, un
mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche.
Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18
Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir : www.integrite.uqam.ca
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