Page 1 sur 8 Élève : Jonathan Robinette Table : Groupe : Histoire et éducation à la citoyenneté 087-404 (2e année du 2e cycle) Cours à réussite obligatoire M É L S : R É V I S I O N E X P R E S S R7 POUVOIR ET POUVOIRS La dynamique entre les groupes d'influence et le pouvoir POUVOIR ET POUVOIRS – Autochtones vers 1500 – aucune question POUVOIR ET POUVOIRS – Régime français 1608-1760 – 2 questions 1. Relations de pouvoir entre les Amérindiens et les administrateurs de la colonie (6-2) Pour plaire aux Algonquiens (fournisseurs de fourrures) les Français déclencheront les Guerres iroquoises. La Grande paix de Montréal (1701) met fin au conflit. 2. Relations de pouvoir entre les administrateurs de la colonie et la métropole (6-3) Les compagnies puis les gouverneurs et intendants tentent de développer la colonie. La France ne voit la colonie que comme un fournisseur de matières premières bon marché. 3. Relations de pouvoir entre l’Église et l’État (6-4) L’Église s’engage à surveiller les administrateurs du roi et à lui rapporter leurs actions. En échange, elle peut imposer ses principes moraux dans la vie des colons. POUVOIR ET POUVOIRS – Régime britannique 1760-1867 – 2 questions 1. Relations de pouvoir entre l’Église et l’État (6-5) L’Église soutient l’Angleterre contre les révolutionnaires américains et les Patriotes de 1837-1838. En échange, elle retrouve graduellement ses droits (Évêque, dîme). 2. Relations de pouvoir entre les marchands britanniques de la colonie et le Gouverneur (6-6) Les marchands britanniques protestent contre l’attitude French party de certains gouverneurs (notamment Murray, qui n’applique pas totalement les règles de la Proclamation royale – lois anglaises, assimilation, Assemblée, habeas corpus). L’Angleterre finit par donner raison aux gouverneurs pour préserver l’ordre dans la Province of Quebec (Acte de Québec 1774). Pendant les Rébellions, les marchands britanniques finissent aussi par appuyer les gouverneurs. 3. Relations de pouvoir entre la Chambre d’assemblée et le Gouverneur (6-7/8) La majorité des députés (patriotes francophones) de la nouvelle Chambre d’assemblée (Acte constitutionnel 1791) réclame que le gouvernement lui obéisse (gouvernement responsable/responsabilité ministérielle). Le refus des 92 résolutions mène aux Rébellions de 1837-38. La responsabilité ministérielle est obtenue en 1848, notamment par l’alliance entre les réformistes de Lafontaine (Canada-Est) et de Baldwin (Canada-Ouest). 4. Relations de pouvoir entre les Autochtones et les autorités britanniques (6-8) Les Amérindiens sont mécontents des nouveaux marchands britanniques (Conquête). Révolte de Pontiac. L’Angleterre finit par instaurer un système de réserves pour assimiler les Autochtones. POUVOIR ET POUVOIRS – Confédération 1867-aujourd'hui – 3 questions 1. Relations de pouvoir entre l’Église et l’État (6-9) L’Église contrôle l’éducation et les services et impose ses valeurs (ultramontanisme, colonisation de nouvelles terres, limites aux droits des femmes). Certains religieux (Mgr Charbonneau, Père Lévesque, Frère Untel) dénoncent cette situation mais sont écartés. Avec la Révolution tranquille, l’État se laïcise mais l’enseignement religieux demeure longtemps obligatoire. 2. Relations de pouvoir entre les milieux financiers et l’État (6-10) Les entreprises influencent les gouvernements (lobbying, financement des partis politiques, scandales [du Pacifique, des commandites]). Avec la Révolution tranquille, l’État devient interventionniste (nationalisation de l’hydroélectricité, Caisse de dépôt) mais les ressources de l’État sont limitées (choc pétrolier, fin des «Trente glorieuses», néolibéralisme) Page 2 sur 8 3. Relations de pouvoir entre les mouvements syndicaux et l’État (6-11) Les premiers syndicats (Chevaliers du travail [international] CTCC [catholique] luttent contre le travail des enfants, les faibles salaires et les conditions de travail dangereuses]) Les gouvernements enquêtent (Commission royale d’enquête sur les relations entre le capital et le travail) mais font souvent intervenir la police contre les ouvriers. Les syndicats sont reconnus par la loi sur les relations ouvrières (Code du travail) en 1944. Les employés du gouvernement obtiennent le droit de se syndiquer en 1964. Ils organisent des grèves en front commun. 4. Relations de pouvoir entre les mouvements nationalistes et l’État (6-12) Défense du français et de l’autonomie du Canada face à l’Empire britannique (ex : campagne pour le non au plébiscite sur la conscription de 1942) PUIS défense de l’autonomie du Québec face au Canada (Autonomie provinciale [Honoré Mercier, Maurice Duplessis] et même souveraineté [René Lévesque, Jacques Parizeau] – Crise d’octobre/loi des mesures de guerre, Référendums (1982, 1992, 1995) 5. Relations de pouvoir entre les mouvements féministes et l’État (6-13) Reconnaissance des femmes («personnes», droit de vote) Égalité (équité salariale, garderies) 6. Relations de pouvoir entre les médias et l’État (6-14) Obtention d’une loi d’accès à l’information mais censure possible (loi des mesures de guerre, «sécurité nationale»). 7. Relations de pouvoir entre les Autochtones et l’État (6-15) Réserves, Rébellions du Nord-Ouest (des Métis [pendaison de Louis Riel 1885] Reconnaissance des droits ancestraux (LC1982) Ententes de développement (Convention de la baie James et du nord québécois [1975], Paix des Braves [2002] Commission Vérité et réconciliation sur les pensionnats autochtones 8. Relations de pouvoir entre les groupes linguistiques et l’État (6-16) Des groupes privés (Société St-Jean-Baptiste) puis l’État défendent le français (Charte de la langue française – loi 101) Plusieurs mesures contestées comme contraire aux Chartes des droits et libertés 9. Relations de pouvoir entre les mouvements environnementaux et l’État (6-17) Pression pour la création de zones protégées et le développement durable Création d’un ministère de l’Environnement 10. Relations de pouvoir entre les mouvements de justice sociale et l’État (6-18) Pétitions, manifestations, création de groupes religieux (École sociale populaire) ou laïcs pour réclamer un meilleur partage de la richesse (accès universel aux services, HLM. 11. Relations de pouvoir fédérale-provinciales (6-19/20) Le fédéral a tendance à la centralisation (pouvoir de dépenser, résiduaire, empiètement sur les juridictions provinciales) Québec réclame l’autonomie provinciale (Mercier, Duplessis) et une meilleure péréquation. Québec propose l’indépendance de la province (1980, 1995) et rejette la Loi constitutionnelle de 1982 censée satisfaire les Québécois mais négocier sans la présence de leur gouvernement. Économie et développement Les effets de l’activité économique sur l’organisation de la société et du territoire ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT – Autochtones vers 1500 – 1 question 1. Réseaux d’échanges (10-2) Troc entre peules nomades (produits de la chasse) et sédentaires (produits de l’agriculture via les cours d’eau 2- Pêcheries européennes (10-3) Les pêcheurs européens du Golfe St-Laurent commencent à faire entrer des produits européens dans les réseaux d’échanges amérindiens (fourrures contre objets en métal, tissus, etc) ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT – Régime français 1608-1760 – 2 questions 1. Organisation de l’économie en Nouvelle-France (10-4) La France est mercantiliste : elle veut s’enrichir par le commerce Le seul rôle de la colonie est de lui fournir des matières premières (fourrures) à bon marché Page 3 sur 8 2. Économie des fourrures (10-4) Les Amérindiens chassent, les voyageurs et coureurs des bois ramènent ces fourrures aux postes de traite. Les traiteurs organisent ces voyages, la compagnie se contentant d’expédier le tout en France, Le territoire s’agrandit (postes de traite, forts) mais est peu peuplé. Conflits avec les Iroquois et la Nouvelle-Angleterre 3. Agriculture (10-5) Activité officielle (surtout du blé) de la plupart des colons mais peu développée (petit marché). Tentative d’élargir le marché (commerce triangulaire, voiles et cordages pour la construction navale). Développement de seigneuries le long des cours d’eau. 4. Activité artisanale (10-5) Quelques artisans dans les villes (chapeaux, perruques, chaussures…) 5. Tentatives de diversification de l’économie (10-5) Agriculture : lin, chanvre, houblon ajoutés au blé Fabrication : construction navale, Forges du St-Maurice Commerce triangulaire (Nouvelle-France [bois, poisson, blé], Antilles [rhum, sucre], France [produits manufacturés]) Limitées par le mercantilisme (fourrure plus payante et correspondant aux attentes de la France) ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT – Régime britannique 1763-1867 – 2 questions 1. Économie des fourrures (10-6) Les Canadiens et Amérindiens continuent d’être impliqués mais les marchands sont maintenant britanniques. Avec l’indépendance des États-Unis (Traité de Versailles-1783), le sud des Grands lacs est perdu. Les marchands organisent la Compagnie du Nord-Ouest pour exploiter les territoires du Nord-Ouest, mais c’est loin et coûteux. La Compagnie de la Baie d’Hudson absorbe la Compagnie du Nord-Ouest et Montréal n’est plus un centre de fourrures. 2. Économie du bois (10-6/7) Le blocus de Napoléon (1803) prive l’Angleterre du bois européen (construction de navires de guerre). Pour inciter les marchands britanniques du Canada à lui fournir du bois, elle applique une politique protectionniste : le bois canadien sera avantagé par un tarif douanier préférentiel. Impact : banques, canaux vers le Haut-Canada, création d’emplois (bûcherons, draveurs, surtout Canadiens français et Irlandais), bourgeoisie d’affaires (anglophone) et une bourgeoisie professionnelle (francophone) Ouverture de nouvelles régions (Mauricie, Outaouais, Saguenay) où les colons travailleront aussi dans les chantiers de coupe de bois l’hiver (système agro-forestier). 3. Agriculture (10-7) Les techniques désuètes ne suffisent plus face à l’augmentation de population sur les seigneuries (crise agricole). Les nouveaux cantons sont trop chers (British American Land Company). Migration vers régions de colonisation (Mauricie, Outaouais, Saguenay, Laurentides – système agro-forestier) ou les États-Unis. 4. Effets de l’activité économique sur le développement des transports (10-6/10-7) Canaux et premiers chemins de fer. (Canal Lachine, Grand Tronc) 5. Politiques économiques (10-7) Début 19es : Protectionnisme (Angleterre a besoin de bois et veut inciter les Canadiens à lui en vendre – tarif douanier préférentiel) Milieu 19es : Libre-échange (Angleterre veut commercer également avec tous les pays/colonies – le commerce canadien [surtout le bois] affecté) 1854 : Traité de réciprocité Canada-Uni/États-Unis comme marché pour les produits Canadiens (durée : 10 ans) 1867 : Création du Canada actuel (confédération) pour créer un marché entre les colonies (devenues provinces) ÉCONOMIE ET DÉVELPPEMENT – Confédération 1867-aujourd'hui – 3 questions 1. Exploitation des ressources et ouverture de nouvelles régions (10-8/9) Agriculture au 20es : Sortie de crise (production laitière), mécanisation, coopératives, électrification rurale, agriculture intensive. Fin du 19es : 1ère phase d’industrialisation – vapeur (charbon) (Montréal, alimentation, cuir, textile, tabac, bois [construction]). Début 20es : 2e phase d’industrialisation – hydroélectricité (Régions [Abitibi (cuivre), Côte-Nord (fer), Gaspésie [cuivre]). Développement de villes en région (routes, chemins de fer, ports…). 21es : néolibéralisme, difficultés en régions (fermeture d’usines, épuisement des ressources). Page 4 sur 8 2. Développement industriel (10-8/9) Fin du 19es : 1ère phase d’industrialisation – vapeur (charbon) (division du travail, main-d’œuvre bon marché [enfants, femmes sous-payées], longues heures, amendes, absence de sécurité au travail) Début 20es : 2e phase d’industrialisation – hydroélectricité (main-d’œuvre plus spécialisée, mécanisation plus sophistiquée) Développement urbain (quartiers ouvriers insalubres, tramways, élargissement des canaux, écarts bourgeois (patrons)/ouvriers. 21es : néolibéralisme, déclin du secteur manufacturier 3. Expansion urbaine (10-8/9) Concentration de la population, quartiers ouvriers insalubres, quartiers bourgeois avec services et parcs. Développement de services (égouts, aqueducs, tramways, grands magasins, routes, Voie maritime du St-Laurent). Étalement urbain et développement de la banlieue (autos, centres d’achats). 4. Contexte socioéconomique en milieu ouvrier (10-8) Conditions d’hygiène sont déficientes, des logements sont insalubres, la pollution et la promiscuité génèrent de nouveaux problèmes de santé) Conditions de travail dans les manufactures difficiles (semaine 60 et 70 heures; les femmes et les enfants sous-payées) Formations de syndicats (internationaux puis catholiques) pour obtenir : moins d’heures, meilleurs salaires, égalité, sécurité au travail (machinerie, maladies industrielles, régimes de retraite etc.) Reconnaissance des syndicats (c.1940 – loi sur les relations ouvrières ou Code du travail) y compris pour les employés du gouvernement (c.1960). Partenariat des syndicats avec les entreprises (Fonds de solidarité c.1990) 5. Cycles économiques (10-8/9) Croissance : hausse de la production, baisse du chômage, balance commerciale positive (notamment favorisé par les guerres) Récession (crise, dépression) : baisse de la production, hausse du chômage, balance commerciale négative. Récession (crise, dépression) c.1870 (solution : Politique nationale). Récession (crise, dépression) c. 1930 (solution : travaux publics, secours directs, retour à la terre [Abitibi]). Révolution tranquille (interventionnisme de l’État – nationalisation de l’hydroélectricité, Caisse de dépôt, sociétés d’État) Récession (crise, dépression) c. 1970 (cause : choc pétrolier, fin des «Trente glorieuses») Néolibéralisme (diminution de l’interventionnisme, libre-échange pour avantager les entreprises) 6. Politiques économiques (10-9) Fin 19es : Politique nationale (protectionnisme [tarif douanier], élargissement du marché ( immigration, chemin de fer transcontinental [Canadien Pacifique] Crise des années 1930 : travaux publics, secours directs, retour à la terre Révolution tranquille : Interventionnisme de l’État – nationalisation (hydroélectricité), Caisse de dépôt, sociétés d’État. Choc pétrolier (limites à l’interventionnisme de l’État, retour du libéralisme économique [néolibéralisme] Néolibéralisme : mondialisation, libre-échange, secteur manufacturer surtout en Asie, développement du tertiaire pour compenser) Population et peuplement Les effets des mouvements naturels et migratoires sur la formation de la population et l’occupation du territoire québécois POPULATION ET PEUPLEMENT – Autochtones vers 1500 – 1 question 1. Démographie (12-2/3) Autochtones venus d’Asie par le détroit de Béring. Se divisent en deux familles linguistiques au Québec : Algonquiens (nomades) et Iroquoiens (semi-sédentaires). Inuits (nomades) venus plus tard par le nord 2. Territoire (12-2/3) Algonquiens (nomades) : campement de tentes déplacés sur le territoire de chasse Iroquoiens (semi-sédentaires) : villages de maisons longues, entourés de pallissades POPULATION ET PEUPLEMENT – Régime français 1608-1760 – 2 questions 1. Démographie (12-4/6/7/8) Compagnies à monopole : faible population (environ 3000), surtout masculine et relie au commerce des fourrures. Gouvernement royal : politique de peuplement : terres aux immigrants, primes pour les naissances. Offre de seigneuries à des soldats et venue de filles du roy. Page 5 sur 8 Résultat : fort accroissement naturel, population surtout d’origine canadienne ( environ 65000 Canadiens, des Amérindiens et des esclaves [surtout des Amérindiens et quelques Africains]. En campagne : seigneurs et censitaires (+quelques métiers comme forgeron) En ville : quelques nobles (dirigeants) des artisans (chapelier, cordonnier, tavernier) et des traiteurs et négociants (fourrures) 2. Effets de la présence européenne sur les Amérindiens (12-8) Déclin (maladies, métissage, réductions) 3. Territoire français en Amérique du Nord (12-4/5/8_) Régime seigneurial (surtout le long du fleuve) : le territoire est divisé en rangs, les terres sont de forme rectangulaire, les terres sont perpendiculaires aux voies d’eau – terre de la fabrique, censives, manoir seigneurial) – système de droits et devoirs Traité d’Utrecht 1713 : perte de baie d’Hudson, Terre-Neuve et Acadie (perte de population) POPULATION ET PEUPLEMENT – Régime britannique 1763-1867 – 2 questions 1. Démographie (12-11/12) Majorité canadienne-française maintenue par accroissement naturel mais affectée par l’émigration vers les États-Unis (emplois). Minorité anglophone en croissance par immigration (Montrealers, Loyalistes, Britanniques [Anglais, Écossais, Irlandais]). Quelques esclaves. 2. Mouvements migratoires (12-9/10/12) Montrealers (à Montréal) pour le commerce des fourrures Loyalistes (Cantons de l’Est, ouest du Québec [futur Haut-Canada]), réfugiés fuyant la révolution américaine Britanniques (Anglais, Écossais) pour le commerce du bois et du blé Britanniques (Irlandais) fuyant la famine Gestion des terres par la British American Land Company, au profit des anglophones (vers la crise agricole chez les francophones) 3. Effets des mouvements migratoires (12-9/10/11/12) (Irlandais) Épidémies (choléra) – quarantaine à Grosse-Île Montréal majoritairement anglophone à partir du milieu du 19 e s. Canada-Est (Québec, surtout francophone) minoritaire face au Canada-Ouest au milieu du 19e s. : anglicisation Cantons peu accessibles aux Canadiens français (British American Land Company) – ouverture de nouvelles terres de colonisation (Mauricie, Saguenay, Outaouais, Laurentides) et surtout émigration vers les États-Unis 4. Population amérindienne (12-12) Déclin (réserves, réduction des territoires de chasse et de pêche, acculturation) POPULATION ET PEUPLEMENT – Confédération 1867-aujourd'hui – 3 questions 1. Démographie (12-15/16) Population du Québec toujours majoritairement francophone Accroissement naturel (pointe du baby-boom puis déclin) = vieillissement (coût santé, retraites) Immigration à la hausse, mesures pour favoriser les naissances (garderies) 2. Mouvements migratoires (12-12/13/14/15) Poursuite de l’émigration canadienne-française vers les États-Unis (emplois, manque de terres) : SOLDE MIGRATOIRE NÉGATIF Poursuite de la colonisation de nouvelles terres (curé Labelle, Honoré Mercier) en Mauricie, Ouatouais, Saguenay, Pays-d’enHaut (Laurentides) pour tenter de contrer l’exode vers les États-Unis. Canada : Politique nationale (élargissement du marché) – terres dans l’Ouest pour immigration anglaise, américaine, européenne (variée) blanche et chrétienne. Laurier poursuit la même politique. Fin de la discrimination dans l’immigration canadienne en 1976 : ouverture à l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Sud [statut de réfugié plus difficile à obtenir depuis 2001] Québec exerce maintenant un pouvoir de sélection et de recommandation sur ses immigrants. La loi 101 (Charte de la langue française) favorise l’intégration des immigrants aux francophones (enseignement en français). Population de plus en plus multi-ethnique 3. Villes et régions (12-14/15/16) Population majoritairement urbaine à compter des années 1920. Hygiène et services (égouts, aqueducs, vaccination) en progrès. Milieu du 20e s.: Étalement urbain favorisé par le tramway PUIS développement de la banlieue favorisé par l’automobile. Néolibéralisme : difficulté et fermeture de villes en région (compétition étrangère, épuisement des ressources). Page 6 sur 8 4. Relations avec les autochtones (12-13) Multiplication des «traités» créant des réserves Province bilingue pour les Métis (Manitoba) jamais appliquée Culture et mouvements de pensée L’influence des idées sur les manifestations culturelles CULTURE ET MOUVEMENTS DE PENSÉE – Autochtones vers 1500 – 1 question 1. Spiritualité (14-3) Animisme – importance des chamans pour la communication avec les esprits présents dans chaque élément de la nature. Importance des aînés 2. Rapport à la nature (14-2) Représentation du monde : cercle de vie – respect essentiel envers chaque élément de la nature (rituels, tambours, tabac…) 3. Communication et échanges (14-2/3) Cadeaux et wampums comme signes d’entente. Mythes et légendes. CULTURE ET MOUVEMENTS DE PENSÉE – Régime français 1608-1760 – 2 questions 1. Absolutisme de droit divin (14-4) Monarchie absolue : le roi contrôle tout (ex : acte de foi et hommage pour un nouveau seigneur, «châteaux» pour les gouverneurs et fêtes pour marquer la puissance). 2. Catholicisme (14-4) Importance de l’Évêque (au Conseil souverain), des missionnaires (Jésuites) et communautés (surtout féminines) pour les services (Ursulines, Notre-Dame). Motivation religieuse derrière le projet de fonder «Montréal à Ville-Marie». Religion marque les étapes de la vie (baptême, mariage, extrême-onction) Reliques 3. Esprit d’indépendance et d’adaptation des Canadiens (14-5/6) Les colons français deviennent des habitants «Canadiens» : la majorité sont nés ici (politique de peuplement), la France est loin, il y a peu de nobles, il a fallu s’adapter au climat (vêtements, habitation) et, surtout, la course des bois et LE CONTACT AVEC LE MODE DE VIE AUTOCHTONE rendent l’application de l’autorité difficile. Le «Canadien» développe ainsi un esprit d’indépendance. CULTURE ET MOUVEMENTS DE PENSÉE – Régime britannique 1763-1867 – 2 questions 1. Impérialisme (14-7/8) Politique de l’Angleterre qui consiste à imposer sa civilisation (religion, culture, politique, affaires) à ses colonies. 2. Libéralisme (14-7/8) Idée anglaise basée sur les droits de la personne (liberté [habeas corpus], vie, expression, droit d’être représenté [chambre d’assemblée, gouvernement responsable]). Prioritaire pour les marchands britanniques (pétitions contre Murray, journaux d’opinion) mais opposition à ce que les Canadiens français en bénéficient (opposition aux Patriotes, incendie du parlement après le gouvernement responsable). Les Patriotes (Louis-Joseph Papineau) s’inspirent du libéralisme dans leurs revendications (journaux d’opinion, 92 résolutions et demande du gouvernement responsable, Rébellions). 3. Ultramontanisme (14-9) Domination de l’Église sur la société, y compris en politique (instructions sur les candidats à faire élire [conservateurs, Duplessis]. Après l’échec des Patriotes, l’Église symbolise la puissance pour les Canadiens français (zouaves, Marie-Reine-du-Monde, Mgr Bourget, Mgr Laflèche…). 4. Anticléricalisme (14-10) Opposition à l’ultramontanisme (Institut canadien, Parti rouge) CULTURE ET MOUVEMENTS DE PENSÉE – Confédération 1867-aujourd'hui – 3 questions 1. Impérialisme (14-11) Forme de nationalisme du Canada anglais qui considère l’Angleterre comme un modèle. Le Canada doit être anglophone (fermeture des écoles françaises hors-Québec) et au service de l’Angleterre (Guerre des Boers, conscriptions…) Page 7 sur 8 2. Les nationalismes (14-11/12/14) Idéologie qui revendique, pour une communauté ayant des caractéristiques communes, le fait de former une nation. Le nationalisme canadien (14-11) o Wilfrid Laurier propose des compromis entre impérialistes et nationalistes Canadiens (Canadien-français). o Maintien des francophones mais aussi des liens avec l’Angleterre Le nationalisme canadien-français (14-12) o Parfois aussi appelé nationalisme canadien o Un Canada indépendant de l’Angleterre o Le Québec catholique et rural comme patrie des Canadiens français (Honoré Mercier, Henri Bourassa, Lionel Groulx, Maurice Duplessis) o Défense de l’autonomie provinciale (contre la centralisation fédérale) : Parti national de Mercier, impôt provincial et fleurdelisé de Duplessis. Le nationalisme québécois (14-15) o Remplacement du caractère catholique et rural du Québec après la Révolution tranquille par des valeurs de justice sociale et de sauvegarde du français (loi 101) o Réclamation d’un statut distinct (plus de pouvoirs qu’une simple province) à l’intérieur du Canada OU de la souveraineté-Association (René Lévesque) OU de la souveraineté. 3. Capitalisme (libéralisme économique) (14-13) Moyens de productions (usines, services) privés : enrichissement individuel avec le moins de contraintes possibles. 4. Socialisme (gauche) (14-13) Certains moyens de production (usines, services publics) contrôlés par l’État pour favoriser la justice sociale et la répartition de la richesse. 5. Fascisme (droite) (14-13) Haine du libéralisme, culte du chef (dictature), exclusion d’individus jugés nuisibles au groupe. Chemises bleues et Parti national-social-chrétien d’Adrien Arcand 6. Agriculturisme (14-12) Valorisation de la vie rurale comme modèle de vie idéal (Curé Labelle, Honoré Mercier) 7. Laïcisme (14-14/15) L’État ne doit pas afficher de préférence pour une religion en particulier. Services de l’État fournis à tous sans distinction de religion (Père Lévesque, Refus global) 8. Coopératisme (14-13) Moyen de créer des entreprises en mettant en commun les ressources d’un groupe, chaque membre devenant propriétaire (ex. : Caisses populaires Desjardins, coopératives agricoles, coop étudiante) 9. Féminisme (14-16) Reconnaissance de l’égalité des droits entre hommes et femmes Droit de vote (suffragettes) et accès aux postes politiques (la femme est une « personne ») Loi 16 (1964) : Égalité juridique de la femme mariée Accès à des garderies Équité salariale (1997) (à travail équivalent, salaire équivalent) 10. Américanisme (14-14) «American way of life» : valorisation du mode de vie américain – télévision, automobile, banlieue, fast-food, enrichissement individuel… 11. Néolibéralisme (14-18) Retour du libéralisme économique suite au choc pétrolier qui limite l’interventionnisme des États. Caractéristique principale : le libre-échange. Droit des entreprises de déménager leurs usines où la main-d’œuvre coûte moins cher et où les règles [sécurité, environnement] sont moins contraignantes MAIS interdiction d’empêcher la vente de ces produits partout dans le monde. (Exemple : ALÉNA [Accord de libre-échange nord-américain]) 12. Autochtonisme (14-17) Mise en valeur, après des années de tentatives d’assimilation, de leurs langues et de leur culture par les Autochtones. Page 8 sur 8 Exemples de bonnes structures de réponses pour certains types de questions Comparez le point de vue, démontrez la divergence… Exemple : Sur quel point les deux historiens ont-ils une opinion divergente ? Mon analyse (réponse) au début Des preuves tirées des documents, avec tout le OQQQP disponible Les deux historiens ont une opinion divergente sur les effets de la Conquête. Ouellet dit que l’économie a peu changé avant et après 1763 et s’est même améliorée par l’ouverture d’un marché (l’Angleterre), alors que Frégault dit que le Canada est une ruine après 1763, les Canadiens devant céder tous les postes de direction à des Anglais. Montrez, expliquez le lien entre… Exemple : Quel lien y a-t-il entre l’évolution des moyens de transport et l’aménagement urbain ? (ou entre les documents X et Y) Les faits tirés du premier document Depuis les années 1960, le nombre de voitures a quintuplé sur les routes du Québec, avec tout le OQQQP disponible Mon analyse (réponse) ce qui explique que Les faits tirés du deuxième document Apparues dans les années 1950, les banlieues ne cessent de prendre de l’expansion au avec tout le OQQQP disponible détriment des villes-centres. Caractérisez l’évolution… Exemple : Comment le pouvoir de l’Église évolue-t-il ? OU Caractériser le pouvoir de l’Église au 20e siècle. Mon analyse (réponse) au début L’Église perd graduellement son pouvoir. L’Église contrôlait tous les services de la province au début du 20 e siècle. Des preuves tirées des documents, Sous le gouvernement Duplessis, elle dépend de plus en plus des subventions de l’État (par exemple pour les orphelinats). avec tout le OQQQP disponible Avec la Révolution tranquille, l’État se laïcise et prend en charge tous les services. Critère «Rigueur du raisonnement» (long développement) Le commerce des fourrures connaît-il davantage de continuité ou de changement après la Conquête ? Mon analyse (élément de réponse) »»» Premier paragraphe pour le premier aspect du schéma Pour l’aspect territorial, il y a continuité. (en mentionnant l’aspect) Des preuves tirées des documents, avec tout le OQQQP disponible Mon analyse (élément de réponse) pour le deuxième aspect du schéma (en mentionnant l’aspect) Des preuves tirées des documents, avec tout le OQQQP disponible Mon analyse (élément de réponse) pour le troisième aspect du schéma (en mentionnant l’aspect) et ainsi de suite Des preuves tirées des documents, avec tout le OQQQP disponible Mon analyse finale (la réponse) se place au début de la conclusion. Elle est la somme des éléments de réponse La conclusion doit aussi inclure des liens (un résumé) des preuves apportées dans le texte Pendant le Régime français, les compagnies exploitaient les territoires de l’Ouest. À partir de 1763, les marchands britanniques exploitent aussi les territoires de l’Ouest. »»» Deuxième paragraphe Pour l’aspect économique, il y a continuité. La fourrure représentait la majorité des exportations vers la France, qui, mercantiliste, exigeait des matières premières de sa colonie. Après la Conquête, les britanniques ont la même exigence et demandent des fourrures à la colonie. »»»Troisième paragraphe Pour l’aspect social, il y a continuité mais aussi changement. Avant 1763, les Amérindiens et les Canadiens constituent la majeure partie de la maind’œuvre du commerce des fourrures. Ceux-ci sont toujours présents après la Conquête mais des marchands britanniques (Montrealers) se sont ajoutés. »»»Conclusion Ainsi, il y a plus de continuité que de changement dans le commerce des fourrures après la Conquête. L’Ouest est toujours le territoire exploité, la fourrure garde la même importance économique mais un nouveau groupe social, les britanniques, s’ajoute aux intervenants du commerce des fourrures. La conclusion est reprise, intégralement ou reformulée, en introduction