ATMOSPHERE CAPITALE Les épisodes de pollution Le rôle de la météorologie La météorologie peut jouer un rôle aggravant et dans certaines conditions météorologiques, les niveaux de polluants dans l’environnement peuvent varier d’un facteur 20. Les épisodes de pollution peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. Toute l’année : Les anticyclones d’hiver ou d’été associés à des vents faibles contribuent à la formation d’un couvercle d’air chaud au-dessus de l’agglomération (inversion de température) qui favorise la stagnation et l’accumulation des polluants et en particulier du dioxyde d’azote. Ces épisodes concernent essentiellement l’agglomération 95 µg/m3 92 75 360 220 200 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 70 78 93 94 77 91 50 30 0 + En été : Les situations anticycloniques associées à un fort ensoleillement favorisent la transformation, sous l’action des rayons Ultra-Violets du soleil, de certains polluants (gaz d’échappement, hydrocarbures et solvants) pour former de l’ozone. Ces épisodes concernent toute la région et en particulier les zones rurales H Selon leur parcours, les m asses d’air vont pouvoir se ch arger en ozone Don nées Météo-Fra nce i ndiqu a nt le parcours des m asses d’air qui atteignent l’Ile-de-Fra nce. 95 G Exemple : cartographie des concentrations de NO2 lors de l’épisode de 78 pollution du 25 m ars 2003 93 92 75 H Photos d’u n épisode de pollution : smog photochimique proven a nt d’u n méla nge de particules et de gaz dont l’ozone est l’élément principal. 94 77 µg/m3 360 220 200 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 60 Cliché AIRPARIF F Couche d’i nversion au-dessus de l’agglomération parisien ne au-dessous de l aquelle le dioxyde d’a zote va pouvoir s’accu muler Cliché J.J. Poirault 91 G Exemple : cartographie des concentrations de O3 lors de l’épisode de pollution du 30 m ai 2003 50 30 0 La procédure La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996, stipule que des mesures d’urgence doivent être prises par le Préfet lors d’un épisode de pollution. Ces mesures sont définies en Ilede-France par une procédure d’information et d’alerte qui concerne : P P P P P P P P P trois polluants, mesurés en temps réel par AIRPARIF : le dioxyde de soufre (SO2), l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote (NO2). l’Ile-de-France dans son ensemble. deux seuils de gravité croissante pour chaque polluant, correspondant à deux niveaux de réaction des autorités : le niveau d’information et de recommandation (pour lequel des recommandations sanitaires sont faites aux personnes sensibles) et le niveau d’alerte (dont les recommandations sanitaires concernent l’ensemble de la population). Les mesures d’urgence prises par les autorités pour chacun de ces seuils visent à diminuer les émissions de polluants : par exemple, en recommandant de limiter la vitesse des véhicules lorsque le seuil d’information est atteint, voire en mettant en place la circulation alternée pour le niveau d’alerte. AIRPARIF est chargé de détecter les dépassements de seuils et d’en informer : - le public, polluants Concentrations horaires en microgrammes/m - les médias - et les autorités. dioxyde d’azote ozone dioxyde de soufre 3 Niveau d’information et de recommandation du public NO2 O3 SO2 200 180 300 1er seuil : 240 400 Niveau d’alerte ou (3 heures consécutives) 2e seuil : 500 200 300 (en cas de persistance sur 3 jours) (3 heures consécutives) (3 heures consécutives) 3e seuil : 360 Nombre de jours d'information par an : une quinzaine en moyenne L’Alerte : un événement rare qui n’a concerné que le NO2 (2 jours en 1995, 1 jour en 1997 avec mise en place pour la première fois de la circulation alternée). Pour être prévenu et suivre l’évolution d’un épisode : www.airparif.asso.fr Inscrivez-vous sur la « mailing list » AIRPARIF - Surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France - 7 rue Crillon 75004 PARIS - tél. 01.44.59.47.64 fax. 01.44.59.47.67 - L’information en direct : l’état de la qualité de l’air, les prévisions du lendemain - Internet : www.airparif.asso.fr