Photos : AJM architecture AMÉNAGEMENT DE L’AVENUE JEANNE D’ARC - ENTRÉE DE L’ÉCOLE LE VIGAN (30) AJM ARCHITECTURE FRANC MONIER - FRANÇOIS JANNIN - VERENA FIRNER Les aménagements réalisés sur le square Hélène Salvador se trouvent au droit des entrées des écoles publiques maternelle et primaire. La topologie du terrain a été légèrement remaniée afin de permettre les accès aux personnes à mobilité réduite depuis l’école et depuis la cantine située de l’autre coté du pont. Le projet vise à améliorer grandement la sécurité aux abords des écoles. En particulier, il offre de larges espaces d’attente sécurisés pour les piétons et des circulations automobiles bien balisées. Des nouveaux espaces de parking sont proposés, ainsi que des arrêts minutes. Le mur d’enceinte des écoles est légèrement déplacé et reculé pour augmenter la surface d’attente extérieure. Le nouveau mur est réalisé en béton brut de décoffrage. Les nouveaux portails d’accès aux cours sont en acier corten avec motifs. Ce matériau vient en résonance avec les garde-corps placés en protection de la voie RD 999 le long de la place ou en protection sur la traversée du pont. Tous les garde-corps de protection de la RD 999 situés en contrebas, sont en tôle corten pleine. Ce traitement renforce le sentiment de sécurité du lieu en évitant les vues plongeantes sur la voie rapide. Le parc du château d’Assas, situé de l’autre coté de la RD 999 est mis en valeur. Les sols de la place et des circulations sont réalisés en béton désactivé ou sablé de granulométries différentes mais de ton identique. Les arbres existants sont conservés. Maître d’ouvrage : commune du Vigan Localisation : Le Vigan (30) Coût : 190 000 euros TTC Livraison : février 2013 Programme : création d’un accès sécurisé aux écoles. Réhabilitation de l’espace urbain Surface : 800 m2 (surface de la place) Photos : AJM architecture CRÉATION D’UNE RESTAURATION RAPIDE DANS LES ANCIENNES TOILETTES PUBLIQUES DU PARC DES CHÂTAIGNIERS LE VIGAN (30) AJM ARCHITECTURE FRANC MONIER - FRANÇOIS JANNIN - VERENA FIRNER Le Parc des Châtaigniers, site classé, est un parc remarquable et beau à proximité immédiate du centre ville et du lycée collège. À toutes saisons, le parc est fréquenté par la population viganaise. En bordure se trouvent les anciennes toilettes publiques désaffectées dont l’architecture est simple et symétrique. La commune souhaitait réhabiliter ce bâtiment en le transformant en petite restauration rapide. L’idée de départ était celui d’un camion pizza ou d’une guinguette, des espaces de préparation et de cuisine simple, un WC ouvert au public et une petite terrasse. Le projet redonne vie à ce lieu de rencontre. Le clos et le couvert de l’ancien bâtiment a été conservé. Le niveau du sol a été décaissé de 30 cm afin de se mettre de niveau avec le parc. Le projet d’extension s’insère en façade Nord dans le socle maçonné du bâti existant et ferme le creux laissé par le jardinet. Cette façade a deux lectures : la perception quand le bâtiment est fermé est celle d’une boîte fermée qui s’est incrusté dans le bâtiment existant. Cette façade se déploie quand le restaurant est ouvert et forme un auvent. L’extension est traitée dans l’esprit de boîte unitaire. Des demi-fermes en acier viennent se fixer sur la maçonnerie existante. La toiture est réalisée en bac acier étanché. Le matériau utilisé en vêture est de l’acier couleur rouille en façade et en toiture. Le bâtiment n’est ni chauffé ni climatisé. Maître d’ouvrage : commune du Vigan Localisation : Le Vigan (30) Coût : 74 679 euros TTC Livraison : 2012 Programme : espaces de cuisine, WC ouvert au public, terrasse Surface : 40 m2 - dont 20 m2 en extension + 50 m2 de terrasse Photos : Atelier d’Architecture Caroline Serra MENTION VERS UN JARDIN EXTRAORDINAIRE NARBONNE (11) CAROLINE SERRA, ARCHITECTE DU PATRIMOINE Le projet concerne la création d’une rampe permettant l’accès du public à un jardin suspendu de sédums et de sculptures dominant le jardin classique du Palais des Archevêques à Narbonne. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de réfection mené sur la terrasse du jardin à l’initiative de la ville. Le projet de rampe PMR répond à une demande d’accès élargi à tous les publics à la terrasse. Il propose a travers un jeu de lames en acier corten, une expérience dans le parcours des visiteurs, en cadrant les perspectives sur les monuments et les œuvres d’art proches. Implantée sur l’emprise d’anciens remparts pré-wisigoth et adossée a un bâtiment du XIXe pouvant être attribué à Viollet-Le-Duc, la rampe est différente suivant où l’on se place. Dans les vues lointaines elle forme un rempart, une limite formelle historique du site. Au fur et à mesure elle se découvre, à travers un rythme de pliage qui rappelle une chanson. Expérience pour le public, elle a permis de libérer les façades de la rue Jean Jaurès des groupes de climatisation en proposant des espaces techniques nécessaires aux commerces. Les actions menées présentent un caractère réversible et n’affectent pas les monuments protégés. La rampe auto-stable présente une structure primaire en acier, support des lames verticales en corten et du sol en bois autoclave. Le choix des matériaux a été fait afin de limiter les actions d’entretien sur le site. L’acier corten posé non traité, a proposé des teintes orangées vives dans les premiers mois et se stabilise maintenant dans des teintes de brun. En contraste avec les pierres coquillées des monuments, il les valorise tout en s’inscrivant comme une intervention architecturale actuelle. Maître d’ouvrage : Mairie de Narbonne Localisation : Narbonne (11) Coût : 199 000 euros TTC Livraison : 2012 Programme : rampe d’accès PMR extérieure Surface : 120 m2 Photos : © Laurence Ravoux CLUB DE BOULES DE FRONTIGNAN (34) COO ARCHITECTES LAURENT HUËT, GILLES LÉONARDON ET SAMUEL TAMISIER CUSY MARAVAL ARCHITECTES Ce petit équipement se situe à l’entrée de Frontignan, venant des plages, sous la peupleraie de l’aire de loisirs. Il s’étire le long du mur d’enceinte du stade de foot municipal, parallèlement aux alignements d’arbres qui structurent le paysage. Devant le bâtiment, l’aire de jeu de boules est délimitée et protégée des voitures par une ligne de piquets de pin autoclavé, et éclairée par un mât de 10 m portant projecteurs. En raison de la proximité du niveau de la mer, le PPRI imposait de tenir le plancher 55 cm au-dessus du terrain naturel. Cette contrainte a permis de traiter la coursive extérieure qui dessert les locaux du programme (buvette, salle de réunion, dépôts et sanitaires) en terrasse ouverte vers le terrain de boules, vers le Sud et vers la mer, protégée du soleil d’été et de la pluie par une toiture monopente largement débordante. Un banc en bois la borde sur toute sa longueur, accueillant les pétanqueurs harassés ; des marches en caillebotis galvanisé donnent accès direct à l’aire de jeu. Du côté de l’accès du stade, une allée de béton balayé et une rampe à 4% mènent à une terrasse couverte par le débord de toiture, sur laquelle s’ouvre la buvette. Débords de toiture, coursive, rampe s’étirent sur 50 mètres, permettant à ce petit programme de 85 m2 de tenir le site. Ossature bois, pour réduire la durée et les nuisances du chantier dans un site public ; les terrassements sont réduits au minimum, le terrain naturel est préservé. Bardage en lames de pin douglas de 15 cm ; grilles coulissantes anti-vandalisme, marches, rampe en caillebotis acier galvanisé par trempage. Maître d’ouvrage : ville de Frontignan Localisation : Frontignan (34) Coût : 250 000 euros TTC Livraison : 2014 Programme : club-house des associations de boulistes Surface : 85 m2 Photos : © Laurence Ravoux PRÉAU DE L’ÉCOLE PRIMAIRE « LES ASPHODÈLES » VENDARGUES (34) COO ARCHITECTES LAURENT HUËT, GILLES LÉONARDON ET SAMUEL TAMISIER Deux plissés de bac ondulé encadrent la cour de l’école primaire : déférence amicale à la symétrie laïque et républicaine, écho à la convergence des rues venant du centre du village. Versants orientés au Sud en tôle d’acier prélaquée gris clair, au Nord en polycarbonate ondulé transparent tamisé par une volige irrégulière de pin raboté ; ossature et fins poteaux ronds en acier galvanisé par trempage. Fondations par pieux vissés laissant intact le sol de la cour ; préfabrication et chantier pendant les deux mois de vacances d’été. Le toit est là pour protéger : de la pluie, du soleil. Il peut aussi révéler, cadrer, donner à voir, si l’on y ouvre un oculus : un carré de ciel, les nuages qui passent, un vol d’oiseau, la course du soleil sur le sol de la cour au fil de la journée, quelques gouttes de pluie… Pour les enfants les poteaux sont une forêt, l’oculus une clairière. Le préau est un abri, mais aussi, comme la cour de récré, le lieu de perceptions et jeux variés. Maître d’ouvrage : ville de Vendargues Localisation : Vendargues (34) Coût : 136 000 euros TTC Livraison : 2012 Programme : préaux d’une école primaire Surface couverte : 360 m2 Photos : Philippe Dubuisson, architecte PISCINE MAS PIERSON SALSES-LE-CHÂTEAU (66) PHILIPPE DUBUISSON, ARCHITECTE Ce projet porte sur la réalisation d’une piscine et d’un pool house pour un domaine viticole situé au nord du département des Pyrénées Orientales. La demande du commanditaire : un simple volume afin d’abriter les fonctions techniques de la piscine, un préau pour la sieste et une architecture contemporaine qui s’inscrit dans ce paysage de pierres et de vignes. Les maçonneries sont réalisées en béton brut et assemblées à partir de pierres prélevées sur les nombreux murets effondrés du site. Un travail sur une petite échelle de projet qui applique à l’architecture un soin, une précision, une attention jusque-là réservés au monde de l’industrie. Maître d’ouvrage : Salses-le-Château Localisation : Salses-le-Château (66) Coût : 95 000 euros TTC Livraison : 2010 Programme : pool house piscine Surface : 60 m2 Photos : Philippe Dubuisson, architecte MENTION PLACE DU VIEUX MOULIN SAINT-ESTÈVE (66) PHILIPPE DUBUISSON, ARCHITECTE & MIQUEL BATTLE, PAYSAGISTE Daté de 834, ce canal d’arrosage de la plaine du Languedoc-Roussillon, a façonné l’urbanisation du village stéphanois. Enfoui sous une dalle en béton dans sa traversée du cœur du village, le rapport à l’eau avait disparu. Par ailleurs, la problématique était de relier les deux places du village tout en révélant le parcours de l’eau. Le projet porte sur la découverte du canal en réalisant un cheminement piéton constitué par une ossature métallique revêtue de dalles de béton qui vient en porte à faux sur l’eau. La mise en scène d’un bougainvillier majestueux existant, la réalisation de mobilier urbain intégré au garde-corps, constituent ce projet dessiné dans le moindre détail. Maître d’ouvrage : ville de Saint-Estève Localisation : Saint-Estève (66) Coût : 198 000 euros TTC Livraison : 2006 Surface : 320 m2 Photos : David Hamerman, architecte VOIR SANS ÊTRE VU MONTPELLIER (34) DAVID HAMERMAN, ARCHITECTE Cette petite intervention, est la résultante d’un espace spécifique à la sensibilté du maître des lieux. Une bibliothèque construite autour de 7 000 ouvrages de poche disposés dans une pièce qui articule deux espaces de la maison. Au milieu des livres, l’idée fût de transformer une terrasse trop exposée physiquement et visuellement à la rue, en belvédère. Le filtre proposé vient protéger l’intimité de la maison mais offre un vrai regard sur le paysage. L’interprétation du moucharabieh et ses dispositifs offre une protection physique et visuelle. L’unité du projet devait passer par sa matérialité. Un travail sur les ouvertures (persiennes, volets, ombrières), a permis à l’espace habité de retrouver une unité. Une écriture simple et économique dans sa mise en œuvre. À partir de cornières galvanisées et de bois contrecollé, nous avons proposé une déclinaison de réponses dans la façon d’aborder, la lumière, le rapport à la vue et à l’intimité. Le Belvédère devient un point de vue de part lequel le spectateur est protégé du monde extérieur. C’est un lieu dans lequel on peut se détendre, lire ou écrire. La lecture est une forme de voyage. Le lieu créé est en relation avec cette spécificité. Les jeux d’ombres et de lumières offerts par la confrontation entre le soleil et le filtre donnent une écriture particulière à l’ensemble de l’édifice. L’espace intérieur se modifie au fil des jours et des saisons. Sa taille modeste donne une lecture sensible de l’ombre, de lapénombre et de la lumière du Sud. Maître d’ouvrage : Mme Nghiem Localisation : Montpellier (34) Coût : 18 000 euros TTC Livraison : 2008 Programme : rénovation d’un mas Surface : 8 m2 Photos : Isabelle Clavel, architecte LAURÉAT Photo © Alain Colombaud OBSERVATOIRE À OISEAUX SUR LE DOMAINE DE MAHISTRE SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE (30) ISABELLE CLAVEL, ARCHITECTE ATELIER 7 Bâtiment implanté dans le sol peu porteur d’un étang, fondations type Technopieux avec, soudées au-dessus, des platines en acier galvanisé sur lesquelles sont fixés des poteaux moisés de toute la hauteur du bâtiment, le bâtiment compte deux niveaux. Construction simple à la fin d’un ponton dont le système de contreventement, est repris dans le bâtiment passant à l’extérieur du bardage en partie basse — le bardage servant de garde-corps jusqu’à 1 m­— et à l’intérieur en partie haute. L’observatoire à oiseaux de Mahistre, est un bâtiment utilisé par le Syndicat Mixte de la Protection et la Gestion de la Camargue Gardoise. Dans un site particulièrement sensible, la construction sans second œuvre aucun, a été pensée dans le but d’un impact le plus discret possible par rapport à la flore et la faune existante. Les fondations en pieux vissés bien que profondes, ici 3,90 m, ont un diamètre de 89 mm. Tout le reste de la construction en bois d’origine française sans traitement, prendra une couleur grisée au fil des ans. Le vent y rentre et parfois les oiseaux aussi. L’implantation du ponton d’accès et du cheminement s’est faite tout naturellement sur les traces d’une ancienne arène, un toril ayant existé à l’emplacement même de l’observatoire. Les vents très forts dans ce site ont nécéssité un contreventement important du bâtiment et du ponton. Le parti a été de marquer encore plus fortement leur présence. Trois types de contreventements disposés dans plusieurs positions et à des endroits différents apportent à la construction, par leur variété de combinaisons, une impression « bricolée », les contreventements du ponton semblant rentrer dans le bas de l’observatoire. Maître d’ouvrage : Syndicat Mixte pour la Protection et la Gestion de la Camargue Gardoise Localisation : Saint-Laurent-d’Aigouze (30) Coût : 212 000 euros TTC Livraison : 2012 Programme : accueil du public pour les visites d’initiation à la découverte ornithologique. Étude de la vie des oiseaux Surface : observatoire 60 m2, cheminement 150 m2 Photos : Jean-François Daures / VISION® VISION® Photos : Nic Geeraert / Be Bamboo & Raphaël Benoist / As de Caro OFFICE DE TOURISME VÉGÉTALISÉ OSSATURE BAMBOUS SAINT-PRIVAS-DE-CHAMPCLOS (30) JEAN-FRANÇOIS DAURES, VISION ARCHITECTURE NIC GEERAERT® Une architecture végétale vivante réversible, accessible à tous tant du coté de l’utilisateur que du personnel. 1 / Recycler à l’infini : Tous les composants de cet Office de Tourisme, démontable, sont recyclables et réutilisables. Une ossature en bambous est reliée à des « nœuds » en acier auxquels des panneaux en OSB sont boulonnés et intègrent un rang d’ouate de cellulose entre deux voiles OSB traités anti-feu. Une membrane en caoutchouc bio compatible assure l’étanchéité. Le bois de châtaignier et de douglas traité par bi-oléothermie aux huiles de lin et de colza est local, son exploitation participe à la gestion durable et à l’entretien des forêts cévenoles. 2 / Architecture végétale : Une architecture composée de matière végétale inerte pour sa structure et son isolation et vivante pour son parement. Vitrine de la biodiversité locale, la peau, en sphaigne fraiche, de cette architecture vivante est plantée de plus de cinquante espèces et variétés de plantes méditerranéennes. Le « manteau » que cette végétalisation constitue est un plus pour le bilan thermique de l’ensemble. 3 / Architecture autonome : L’eau pour les WC et l’arrosage provient d’une citerne en pierres, retrouvée et remise en service à l’occasion du chantier. L’éclairage variable est assuré 24h/24h par des diodes pilotées par un capteur de luminosité. Le mur trombe qui ceinture le bâtiment est en pierres prélevées sur le site. Ce bâtiment associant des dispositifs bio-climatiques actifs et passifs rentre dans la catégorie des bâtiments à énergie positive. Maître d’ouvrage : Mairie de Saint-Privat-de-Champclos Localisation : Saint-Privat-de-Champclos (30) Coût : 80 000 euros TTC Livraison : 2012 Programme : Office de Tourisme municipal Surface : 57 m2 SHON / 105 m2 Utiles Photos : Katleen Vanagt, architecte MENTION AMÉNAGEMENT D’UNE TERRASSE AU-DESSUS D’UN LAVOIR NAGES-ET-SOLORGUES (30) KVA NÎMES - KATLEEN VANAGT, ARCHITECTE État initial Projet La mairie souhaite créer un espace convivial autour du platane et réduire l’entretien de son lavoir, situé le long de la rue principale de la commune (1 500 habitants). Dans ce secteur sauvegardé, notre intervention revalorise la terrasse existante du bar/restaurant et permet de créer une nouvelle terrasse au-dessus du lavoir. La partie centrale de cette nouvelle terrasse est surélevée (pour une question de sécurité) et vitrée permettant de voir l’eau du bassin et de dialoguer avec le platane par un jeu de reflets sur la vitre et par son ombre portée sur la terrasse. Le sol de la terrasse basse, côté rue, est en béton matricé « feuilles de platane ». La terrasse surélevée, sera revêtue en lames de bambou. Deux terrasses aux ambiances différentes sont ainsi créées avec un éclairage sur mesure (mise en valeur du lavoir, le platane et les terrasses). L’espace avant travaux était un endroit de passage. Cette intervention en bois, acier et verre, a transformé cet espace en un point de repère et d’arrêt. Notre intervention au-dessus du lavoir, offre à cet espace des limites et défini ainsi une place semi-publique qui permet de porter un autre regard sur le lavoir et le platane. L’endroit est devenu un lieu convivial où le personnel a plaisir de travailler et où les habitants se rencontrent tout le long de la journée. Maître d’ouvrage : Mairie de Nages-et-Solorgues Localisation : Nages-et-Solorgues (30) Coût : 45 000 euros TTC Livraison : 2013 Programme : aménagement de l’espace autour du lavoir de Nages-et-Solorgues Surface : 39 m2 Plan de masse initial Plan de masse projet Photos : Nicolas Westphal, architecte COUP DE CŒUR DU JURY CHANTIER-ÉCOLE À DJIBOUTI POUR FORMER LES JEUNES DES BIDONVILLES NICOLAS WESTPHAL, ARCHITECTE AVEC LE CENTRE DE FORMATION DE L’EPED (DJIBOUTI) La réhabilitation des bâtiments de l’Église Protestante Évangélique de Djibouti a été répartie sur cinq ans et se réalise à travers un chantier-école au profit des jeunes qui habitent dans les bidonvilles autour de Djibouti. Chaque stage est encadré par un maître artisan bénévole venu d’Europe, et comprend au maximum six stagiaires plus quelques professionnels, pendant un à trois mois. Les stagiaires ont déjà reçu une formation théorique, il s’agit d’un stage pratique qui leur donne accès au monde de l’entreprise. Sans ce stage pratique, ils n’ont aucune chance de trouver du travail. Chaque stage concerne une réalisation complète et met en œuvre des techniques utiles aux stagiaires pour leur avenir local (architecture climatique, ferraillages sismiques, réhabilitation d’ouvrages en béton armé, maçonnerie en briques locales, etc.). Ont été réhabilités ainsi des toilettes, logements, bâtiments administratifs, trois salles de classe. À ce jour, le chantier-école a permis de former plus de trente cinq stagiaires en maçonnerie, plaquisterie, carrelage, électricité et métallerie. Actuellement le chantier est dans sa dernière phase avec la réhabilitation du temple de l’EPED (plan ci-joint). Le projet et la stratégie ont été conçus par l’architecte. Le centre de formation de l’EPED encadre les stages. Ce chantier école a reçu le soutien de l’Union Européenne, il est financé par plusieurs Églisesprotestantes dans le monde, mais le budget reste modeste (120 000 euros par an) et l’équipe des responsables cherche des aides financières pour le terminer cette année. Maître d’ouvrage : CEEEFE Ingénieurs structure : Laurent et Norbert Aigouin - Béziers Coût : en moyenne 60 000 euros par stage Surface : variable en fonction des années et des stages Calendrier : 2009 - 2014 Photos : Atelier Seidel, architecte L’ATELIER MONTPELLIER (34) OLIVIER SEIDEL, ARCHITECTE Ce petit projet a été créé à l’emplacement d’une ancienne courette, en la couvrant d’une verrière et en perçant une façade d’entrée dans l’ancien mur de clôture. Comme glissé dans cet interstice du tissu urbain, le nouveau volume travaille avec simplicité les contrastes et les harmonies, trouve sa place entre les bâtiments existants et devient l’élément-charnière les reliant. La géométrie épurée des enduits blancs, structures anthracite et verres translucides, met en valeur par effet de contraste les surfaces en bois naturel, notamment la porte d’entrée, qui devient point focal. Les vitrages en façade et en toiture reprennent le rythme, les proportions et les principes constructifs de la baie vitrée en acier de l’ancien atelier des années 1950, devenu maison d’habitation. L’intérieur est marqué par les faisceaux de lignes dessinés par les profilés en acier et le mobilier. La lumière diffuse et régulière offerte par l’orientation Nord, inonde la pièce et estompe la distinction entre l’intérieur et l’extérieur. Auparavant, le chemin adjacent, longeant des clôtures et façades banales, avait été délaissé et était devenu un lieu de stockage de poubelles. Le projet a permis de le revaloriser dans sa véritable fonction de chemin piéton traversant l’espace vert, et a transformé radicalement la perception du lieu. Maître d’ouvrage : S. Miglietta Localisation : Montpellier (34) Coût : 45 000 euros TTC Livraison : 2011 Programme : construction d’un bureau-atelier Surface : 22 m2 Photos : Patricia Puech, architecte HALLE DE L’ANCIEN RELAIS LE CAYLAR (34) PATRICIA PUECH, ARCHITECTE & NATHALIE LUCAS, PAYSAGISTE Au Caylar, à proximité de Lodève, le projet concerne la requalification de l’avenue de Millau qui relie le centre ancien à l’espace commercial des Rocailles, (un prolongement de l’aire de repos de l’A75). La requalification de l’avenue a été l’occasion de démolir la station-service et deux ailes de l’ancienne laiterie, bâtiments communaux désaffectés. Les élus ont souhaité la création d’une halle : espace polyvalent qui pourrait accueillir des manifestations temporaires ou les commerçants ambulants les jours de neige, (ces derniers étant traditionnellement sur la place de l’Orme Sculpté). La halle est adossée aux vestiges du mur de l’ancien relais. Ouverte sur l’avenue, elle est protégée du vent du Nord. La baie offre des vues sur la Maison des Services Publics et les paysages du causse en arrière plan. La halle constitue un point d’accueil pour les visiteurs. On y trouve une borne d’eau potable, un panneau d’informations sur les départs de randonnées, des bancs, des sanitaires dans un volume en acier. C’est aussi le départ des bus. Elle est implantée sur une placette qui se prolonge par un mail planté de tilleuls. À l’arrière, un parking en galets enherbés permet aux randonneurs de stationner. Maître d’ouvrage : commune du Caylar Localisation : Le Caylar (34) Coût : 393 000 euros TTC Livraison : 2012 Programme : halle, parking, mail Surface de la halle : 105 m2 Photos © David Huguenin MENTION QUATRE KIOSQUES AU CAP D’AGDE CAP D’AGDE (34) TRAVERSES PAYSAGE URBANISME ARCHITECTURE Dans le cadre du projet de requalification du Centre Port du Cap d’Agde mené par l’Atelier Villes et Paysages, l’agence Traverses a assuré la conception de quatre petits kiosques de 25 m2, (soit 5 m x 5 m pour 3 m de haut) implantés sur la nouvelle place de l’Ancienne Douane. Ces kiosques regroupent de façon non différenciée des fonctions de services (distributeur de billets, sanitaire public, vente de friandises et boissons, petit train et local pour les peintres) avec un fort besoin de lisibilité commerciale et des fonctions techniques (transformateur EDF, local armoires électriques, local groupe électrogène) à dissimuler dans des locaux moins lisibles. Le principe de conception de chacun des quatre kiosques consiste en une boîte maçonnée habillée de deux peaux métalliques : une première peau ajourée est réalisée en panneaux d’inox déployé, modulaires et semi amovibles. Cette matière, reprend les effets de reflets argentés des écailles de poisson en référence à la proximité de la mer. La première peau est située en protection d’une deuxième peau constituée d’une image de dorade imprimée sur des panneaux en aluminium brut. L’inox et l’aluminium ont été principalement utilisés compte tenu de l’ambiance très corrosive du bord de mer. La solution proposée pour le dessin des kiosques prend en compte ces contraintes d’affichage et « d’enseignes » par un système de pictogrammes ou de logos rapportés sur les façades dont une partie amovible permet de mettre ces enseignes en partie haute des kiosques de façon à les rendre plus lisibles de loin. Les kiosques sont constitués de cadres fixes et de cadres manœuvrables électriquement via un système de rails latéraux de guidage, plus moteur tubulaire. Maître d’ouvrage : Ville d’Agde Localisation : Centre Port au Cap d’Agde (34) Coût : 99 700 euros TTC Livraison : 2013 Programme : quatre kiosques regroupant différentes fonctions techniques et de services (vente de friandises et boissons, local de peintres, petit train) Surface : 25 m2