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ERGOTHÉRAPIE ET SOCIOLOGIE
SOL 1956
Hiver 2017
Estelle Carde
Mardi 13h à 16h
Local 3036-695 A
Pavillon 7077 du Parc
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Département de sociologie
PRÉSENTATION
Même si elle peut s’objectiver en termes biologiques, la santé des individus est un fait
social. La « vie en société » contribue en effet à nous exposer aux maladies ou à nous en
protéger ; elle nous rend intelligible notre état de santé et nous propose des explications
en cas de maladie ; elle définit un « rôle de malade » et des recours thérapeutiques.
Parce que ces trois « temps » de la santé (sa détermination, son interprétation, sa prise en
charge) sont des produits de la vie en société, leur étude est, pour le sociologue, riche
d’enseignements sur des enjeux qui dépassent les limites de la santé, pour caractériser
toute une société ; ainsi en est-il par exemple de l’étude des inégalités sociales, des
rapports de pouvoir ou encore des normes, pour lesquels la santé est un terrain d’enquête
parmi d’autres.
Ce cours se compose de trois blocs qui, chacun, portent sur l’un de ces temps de la santé :
- les déterminants sociaux de la santé, ou comment la « vie en société » contribue à
exposer les individus aux maladies ou à les en protéger
- les représentations sociales de la santé, ou comment la socialisation des individus
leur rend intelligible et dicible leur état de santé
- la prise en charge de la santé, avec les rôles, intérêts et pouvoirs des différents
acteurs sociaux (malades, soignants, État, familles de malades, employeurs, etc.)
impliqués dans la gestion de la santé et de la maladie
Ses objectifs sont que les étudiants puissent mobiliser les concepts et les théories
sociologiques dans leur pratique future d’ergothérapeutes. Ce « regard sociologique »
devrait en effet les aider à décrypter le contexte social dans lequel évolueront leurs
patients (pour mieux en comprendre les comportements et les besoins) et dans lequel se
dérouleront leurs interventions (pour situer ces dernières dans l’ensemble des interactions
que vivent les patients) et leur exercice professionnel (en repérant notamment les valeurs,
normes et enjeux de pouvoir qui traversent le système social dans lequel s’insère cet
exercice).
1
FORMULE PEDAGOGIQUE
Des textes (articles et extraits de livres) sont à lire pour chaque séance. Ces textes sont
accessibles en ligne, soit sur le site de la bibliothèque de l’UdeM (les liens sont alors
indiqués dans ce plan de cours), soit sur StudiUM (en fichiers pdf).
Chaque séance s’organise autour d’une discussion des textes du jour et d’un cadrage
théorique sous la forme d’un exposé magistral. À l’occasion de certaines séances, des
conférenciers sont invités ou des extraits de documentaires sont visionnés.
Je reçois les étudiant(e)s sur rendez-vous à mon bureau (C-5106 pavillon Lionel-Groulx,
[email protected] 514 343 6634). Quand vous m’écrivez un courriel, merci de
préciser que c’est au sujet du cours SOL 1956.
ÉVALUATION
L’évaluation comporte deux examens en classe et un travail de fin de session.
Le premier examen (le 21 février) porte sur la matière couverte jusqu’alors et compte
pour 35% de la note finale. Le second examen (le 18 avril) porte sur la matière couverte
depuis le premier examen et compte aussi pour 35% de la note finale. Dans les deux cas,
il s’agit de plusieurs questions courtes et d’une question à développement (environ une
page manuscrite). La question à développement est l’une des quatre possibilités
annoncées aux étudiants deux semaines avant l’examen. Aucun document ou note de
cours n’est accepté pendant les examens.
Le travail de fin de session compte pour 30% de la note finale. Il doit être réalisé en
équipe de trois étudiant(e)s.
Il s’agit de raconter un « cas » observé par l’un(e) des étudiant(e)s lors d’un stage et de
l’analyser au prisme d’un ou plusieurs enjeux sociologiques vu(s) en cours (par exemple,
les inégalités sociales de santé, la médicalisation, le pouvoir médical, le vécu de la
maladie chronique).
Dans l’introduction, il faut :
- présenter la situation clinique (le « cas »)
- puis annoncer les enjeux sociologiques qui vont être discutés à propos de cette
situation
- puis annoncer le plan du devoir
Dans le devoir, il faut ensuite veiller à :
- définir de façon théorique chaque enjeu discuté puis le présenter dans cette
situation ; n’hésitez pas à rapporter des éléments précis et à insérer quelques
verbatim pour les discuter à la lumière des notions théoriques vues en cours
- identifier les différents acteurs en jeu (État, médecins, pharmaciens, infirmières,
patients, familles des patients, compagnies pharmaceutiques, compagnies
d’assurance privées, etc.), leurs intérêts respectifs (et parfois multiples pour un
même acteur ; par exemple, l’État peut avoir des intérêts contradictoires,
économiques, électoralistes et sanitaires, sur une même question)
2
-
conclure en revenant sur les principaux résultats de votre analyse et en ouvrant sur
de nouvelles questions.
Enfin, il faut faire au moins trois références à des écrits scientifiques (qui peuvent être
des lectures faites pour le cours). Ces références sont présentées dans le corps du texte,
entre parenthèses (nom du ou des auteurs, année), puis à la fin du texte, avec la référence
complète. Attention, la littérature grise (rapports administratifs, politiques, etc.) n’est pas
de la littérature scientifique.
Forme :
- times new roman, 12
- 2 à 3 pages en interligne simple
- la qualité de l’écriture (orthographe, syntaxe, plan, clarté générale) est prise en
compte dans l’évaluation du devoir.
Ce devoir est à remettre
- sous fichier word sur StudiUM le 26 avril à 16 au plus tard
- sous forme papier dans la boîte à travaux du programme d’ergothérapie, même
date, même heure
Les travaux rendus en retard sont pénalisés de 2% points par jour ouvrable.
3
PLAN DU COURS DÉTAILLÉ
INTRODUCTION
10 janvier : Regard sociologique sur la santé
Ce premier cours présentera la sociologie et plus largement les sciences sociales :
comment travailler sur un objet tel que « la vie en société » ? Notamment, par quels types
de questions l’interroger et par quelles méthodes l’explorer ? Et qu’est-ce que le piège
des prénotions ?
Nous verrons ensuite comment la santé a progressivement, au cours de la seconde moitié
du 20ème siècle, été constituée comme objet d’étude des sciences sociales. La séance se
terminera par la présentation du plan de cours.
FASSIN Didier (1990) « Démarche de la recherche » dans Fassin Didier et Yannick
Jaffré, Sociétés, développement et santé, Paris : Ellipses, 287 p., p. 68-86
http://classiques.uqac.ca/contemporains/fassin_didier/demarche_de_la_recherche/demarc
he_de_la_recherche_texte.html
BLOC 1 : DU SOCIAL AU BIOLOGIQUE (4 séances)
17 janvier : L’incorporation du social
L’état de santé d’un individu, quelle que soit l’objectivation biologique qui peut en être
faite dans son corps (par l’identification de gènes, de microbes ou encore de cellules
cancéreuses), témoigne de l’organisation de la société dans laquelle il évolue et de la
place qu’il y occupe. Cette « vie en société » qui contribue à le protéger des maladies ou
à l’y exposer correspond à ce que l’on appelle les déterminants sociaux de la santé. Ces
derniers suivent différentes voies pour « passer sous la peau », y compris les voies qui
semblent les plus « naturelles », comme celle des gènes.
BENOIST Jean (1992) « Une pathologie héréditaire dans un isolat insulaire »,
Anthropologie, santé, maladie : autour d’études de cas, AMADES, 142 p., 73-82
http://classiques.uqac.ca/contemporains/benoist_jean/pathologie_hereditaire_isolat/isolat.
html
Lecture facultative :
MIKKONEN Juha et Dennis RAPHAEL (2011) Déterminants sociaux de la santé : les
réalités canadiennes, Toronto : École de gestion et de politique de la santé de
l’Université York
http://www.thecanadianfacts.org/
4
24 janvier : Les inégalités sociales de santé : définition, description, explications
Les inégalités sociales de santé sont des disparités de santé observées entre des groupes
sociaux situés à différents niveaux d’une hiérarchie sociale. Elles témoignent donc de la
structure hiérarchisée de la société. Comment les repérer et les mesurer ? Par quels
processus les inégalités sociales en viennent-elles à se traduire dans le corps des
individus ? Pour le comprendre, nous prendrons pour exemple les inégalités socioéconomiques, de genre et de race dans lesquelles sont prises les femmes amérindiennes
de l’Équateur et qui accroissent leurs risques de mourir en accouchant.
FASSIN Didier (2001) « Le culturalisme pratique de la santé publique. Critique d’un
sens commun », dans Dozon Jean-Paul et Didier Fassin (dir.), Critique de la santé
publique. Une approche anthropologique, Paris : Balland, coll. Voix et regards, p. 181208, 362 p.
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers09-03/010027647.pdf
Lecture facultative :
AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE MONTRÉAL (2011)
« Rapport du directeur de santé publique. Les inégalités sociales de santé à Montréal. Le
chemin parcouru. Rapport synthèse », 31 p. (sur StudiUM)
31 janvier : Les inégalités sociales de santé : comment les réduire
En partant des explications sur la « fabrication » des inégalités sociales de santé
identifiées dans la séance précédente, nous réfléchirons aux possibles actions visant à
prévenir ou atténuer ces mêmes inégalités. Les difficultés rencontrées par les prestataires
de l’aide sociale pour bénéficier de soins dentaire en dépit des mesures prises en leur
faveur nous permettront de réfléchir aux écueils auxquels se heurte la lutte contre les
inégalités sociales de santé.
BEDOS Christophe (2010) « Dans l’œil du professionnel », Revue du CREMIS, 3(2), p.
23-26
http://www.cremis.ca/dans-loeil-du-professionnel
CHATELARD S. et al. (2012) « Le médecin face aux inégalités sociales de santé : quel
pouvoir d’action ? », Revue Médicale Suisse, 341, p. 1061-1066
http://www.revmed.ch/rms/2012/RMS-341/Le-medecin-face-aux-inegalites-sociales-desante-quel-pouvoir-d-action
RAYNAULT Marie-France et Dominique CÔTÉ (2014) Le bon sens à la scandinave.
Politique et inégalités sociales de santé, Montréal : les Presses de l’Université de
Montréal, chapitres 2, p. 33-40 (sur StudiUM)
Lecture facultative :
OMS (2008) « Combler le fossé en une génération. Instaurer l’équité en santé en agissant
sur les déterminants sociaux de la santé », Genève : Éditions de l’OMS, 40 p.
5
http://www.who.int/social_determinants/final_report/csdh_finalreport_2008_execsumm_
fr.pdf
7 février : Souffrance au travail
Les transformations que connait le monde du travail depuis une trentaine d’années
(précarisation de l’emploi, nouvelles méthodes de management, intensification du travail)
accroissent la pénibilité du travail : aux facteurs de risque physiques (nuisances sonores
et toxiques, travail à la chaîne, etc.) s’ajoutent en effet désormais des facteurs de risque
dits psycho-sociaux, qui viennent eux aussi fragiliser la santé des travailleurs. Nous
envisagerons ces évolutions sociales qui reconfigurent la souffrance au travail, mais aussi
les processus sociaux qui tendent à la cacher.
GOLLAC Michel et Serge VOLKOFF (2006) « La santé au travail et ses masques »,
Actes de la recherche en sciences sociales, 3 (163), p. 4-17
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2006-3.htm
LAPERRIÈRE Ève, MESSING Karen et Renée BOURBONNAIS (2010) « « Pour être
serveuse, tu dois avoir toute ta tête » : efforts et reconnaissance dans le service de table au
Québec », Travailler, 1 (23), p. 27-57
http://www.cairn.info/revue-travailler-2010-1.htm
Lectures facultatives :
PURSER Gretchen (2006) « « Que du sale boulot ». Risques et accidents corporels chez
les travailleurs journaliers aux États-Unis », Actes de la recherche en sciences sociales, 5
(165), p. 52-71
Et, pour aller encore plus loin : ces deux numéros de la revue Actes de la recherche en
sciences sociales :
- 2006/5 (n° 165)
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2006-5.htm
- 2006/3 (no 163)
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2006-3.htm
BLOC 2 : LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES DE LA SANTÉ ET DE LA
MALADIE (2 séances)
14 février : Écouter son corps, donner un sens au mal
La perception de symptômes corporels et leur interprétation en termes de maladie sont
socialement situées : elles varient selon les sociétés mais aussi selon la position occupée
par chaque individu au sein de sa société. Ensuite, une fois les troubles perçus et le mal
nommé, il faut donner un sens à ce dernier. Or, si le savoir médical prétend fournir des
explications sur la nature et les causes des maladies, le « sens du mal » et la réponse à la
question « pourquoi moi, pourquoi maintenant ? » restent une élaboration profane. Ces
représentations dites « profanes » de la santé seront étudiées à propos, en particulier, de
l’alimentation et de la douleur.
6
MATHIOT Louis (2014) « L’alimentation des enfants du point de vue de leurs parents :
des représentations du risque différenciées selon l’appartenance sociale des familles »,
Sociologie et sociétés, 46 (2), p. 133-154
http://www.erudit.org/revue/socsoc/2014/v46/n2/1027145ar.pdf
RÉGNIER Faustine (2014) « L’alimentation entre plaisir(s) et nécessité(s) en France et
aux États-Unis : quelques variations dans la presse féminine depuis les années 1930 »,
Sociologie et sociétés, 46 (2), p. 85-108
http://www.erudit.org/revue/socsoc/2014/v46/n2/1027143ar.pdf
Lecture facultative :
DENIZEAU Laurent (2013) « L’expérience de la douleur, une activité symbolique ? »,
Anthropologie & Santé [En ligne], 7
https://anthropologiesante.revues.org/1130
21 février : EXAMEN DE MI-SESSION
(3036-695 A Pav. 7077 du Parc et 3171-1 Pav. 7101 du Parc)
28 février : ACTIVITÉS LIBRES
BLOC 3 : LA PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ ET DE LA MALADIE (5
séances)
7 mars : Médicalisation
La médicalisation est la reformulation, dans un registre médical, d’une question qui
auparavant relevait d’un autre registre (moral ou naturel par exemple). À partir
d’exemples tels que l’accouchement, la ménopause, la mort, le psychisme, la corpulence
ou encore la taille des individus, nous explorerons les enjeux sociaux sous-tendus par la
médicalisation en nous attachant à décrypter les logiques des différents acteurs impliqués
(patients, médecins, compagnies pharmaceutiques, État, etc.).
MORENO PESTAÑA José Luis, traduit de l’espagnol par Séverine Rosset (2015) « Haro
sur les gros », Actes de la recherche en sciences sociales, 3 (208), p. 4-13
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2015-3-page4.htm
THOMAS Jean-Paul (2013) « Le médecin et le mourant » dans La médecine, nouvelle
religion, Paris : François Bourin Éditeur, 184 p., p. 15-25 (sur Studium)
7
Lecture facultative :
CONRAD Peter et Kristin K. BARKER (2010) « The Social Construction of Illness: Key
Insights and Policy Implications », Journal of Health and Social Behavior, 51, p. S67S79
http://www.jstor.org/stable/pdf/20798317.pdf
14 mars : L’expérience de la maladie chronique
Le malade chronique est amené à négocier avec les soignants mais aussi avec tous les
acteurs sociaux qu’il croise dans sa vie quotidienne (collègues de travail, membres de la
famille, amis, etc.), afin de minimiser l’impact de sa maladie dans les diverses sphères du
social. À partir des exemples du cancer, de l’infection par le VIH et de l’insuffisance
respiratoire, nous verrons comment l’expérience de la maladie chronique bouleverse la
vie de l’individu, contraignant celui-ci à gérer l’incertitude sur son devenir tout en
devant, quand sa maladie est stigmatisée, garder celle-ci secrète.
LECOMPTE Hélène (2016) « La « prise en charge globale » en oncopédiatrie »,
Anthropologie & Santé [En ligne], 13 http://anthropologiesante.revues.org/2327
VEGA Anne (2012) « La mort, l’oubli et les plaisirs », Anthropologie & Santé [En ligne],
4 http://anthropologiesante.revues.org/861
Lecture facultative :
MONNERAUD Lise et al. (2016) « Expérience de maladie chronique et vie
professionnelle : les ajustements professionnels des travailleurs atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive », Sciences sociales et santé, 34 (1), p. 39-63
http://www.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sante-2016-1.htm
21 mars : Les relations entre médecins et malades
Nous étudierons dans cette séance les relations qu’entretiennent médecins et malades au
prisme notamment de leurs rôles respectifs. Nous confronterons deux perspectives
sociologiques sur ce même objet : la fonctionnaliste, qui y voit du consensus, et
l’interactionniste, qui y voit au contraire du conflit, mais aussi de la négociation.
BUREAU Ève et Judith HERMANN-MESFEN (2014) « Les patients contemporains face
à la démocratie sanitaire », Anthropologie & Santé [En ligne], 8
https://anthropologiesante.revues.org/1342
FAINZANG Sylvie (2013) « « Champ-contrechamp : la relation médecin-malade entre
anciennes et nouvelles normes », Anthropologie et Sociétés, 37 (3), p. 83-97
http://www.erudit.org/revue/as/2013/v37/n3/1024080ar.pdf
Lecture facultative :
MENORET Marie (2015) « La prescription d'autonomie en médecine », Anthropologie &
Santé [En ligne], 10
8
http://anthropologiesante.revues.org/1665
28 mars : Pouvoir médical
Nous prolongerons la réflexion sur les rôles de médecin et de malade en discutant du
Nous prolongerons la réflexion sur les rôles de médecin et de malade en discutant du
pouvoir médical tel qu’il s’exprime dans les rapports qu’entretient la profession médicale
avec la population, l’État et les métiers concurrents dans le domaine du soin.
HUDON Raymond, MARTIN Élisabeth et Maxime PERREAULT (2009) « Le pouvoir
médical et le défi de la collaboration interprofessionnelle. Trois cas de figure »,
Recherches sociographiques, 50 (2), p. 321-344
http://www.erudit.org/revue/rs/2009/v50/n2/038042ar.pdf
TIMMERMANS Stefan et Hyeyoung OH (2010) « The Continued Social Transformation
of the Medical Profession », Journal of Health and Social Behavior, 51, p. S94-S106
http://www.jstor.org/stable/pdf/20798319.pdf?acceptTC=true&jpdConfirm=true
Lecture facultative
IRIS (2016) La rémunération des médecins québécois, Note socio-économique, Juin
2016, 16 pages
http://irisrecherche.s3.amazonaws.com/uploads/publication/file/Re_mune_ration_des_me_decins_
WEB.pdf
4 avril : Intervenir auprès de personnes âgées
Quelle est la place des aînés dans notre société ? Nous commencerons la séance en
discutant d’un essai publié il y a plus de quarante ans, qui dénonce l’exclusion sociale des
aînés, exclusion d’autant plus implacable que l’individu a été socialement défavorisé au
cours de sa vie active : qu’en est-il aujourd’hui ? Explorer la position des aînés dans la
société actuelle nous conduira à réfléchir en termes de préjugés et de discriminations,
mais aussi, à propos de l’intervention auprès de ce public vulnérable, d’empowerment et
d’autonomie.
CHARPENTIER Michèle et Maryse SOULIERES (2007) « « Pouvoirs et fragilités du
grand âge : "j’suis encore pas mal capable pour mon âge" (Mme H., 92 ans) », Nouvelles
pratiques sociales, 19 (2), p. 128-143
http://www.erudit.org/revue/nps/2007/v19/n2/016055ar.pdf
DE BEAUVOIR Simone (1970) « Introduction », « Préambule », « Conclusion » dans De
Beauvoir Simone, La vieillesse, Paris : Gallimard (sur StudiUM)
Lecture facultative :
9
CAUSSE Lise (2006) « L'univers des aides-soignantes en maisons de retraite
médicalisées : un travail dévalorisé et occulté », dans Cours-Salies Pierre et Stéphane Le
Lay, Le bas de l'échelle, p. 67-79
http://www.cairn.info/resultats_recherche.php?soumettre=Lancer+la+recherche&larech1
=Lise%20Causse%20&dans1=A&etou2=AND&larech2=&dans2=&etou3=AND&larech
3=&dans3=&etou4=AND&larech4=&dans4=&etou5=AND&larech5=&dans5=&etou6=
AND&larech6=&dans6=&annee1=&annee2=&chk_revue=on&chk_ouvcol=on&chk_ma
g=on&chk_edm=on&chk_ouvref=on&discipline=&editeur=&revue=&mag=&revmag=
&recol
11 avril : Diagnostiquer et traiter la maladie mentale
La maladie mentale nous donnera l’occasion de revenir sur plusieurs questions abordées
dans les séances précédentes. On reparlera en effet des enjeux de définition : celle de la
maladie mentale dépend, plus encore que d’autres, de son contexte social, en ce qu’elle
constitue un écart avec des comportements attendus dans une société donnée. Ce
processus de définition se prête particulièrement bien au jeu de la médicalisation, que
l’on appréhendera avec l’exemple des troubles du comportement des enfants et des
adolescents. Le témoignage d’usagers des services de santé mentale illustrera enfin
l’importance de la stigmatisation de la maladie mentale et des négociations que mettent
en œuvre les individus qui en sont affectés, face au pouvoir médical mais aussi dans les
autres sphères du social.
LAFORTUNE Denis (2007) « Expliquer, dépister et traiter médicalement les troubles du
comportement des enfants et des adolescents », Nouvelles pratiques sociales, 19 (2), p.
62-75
http://www.erudit.org/revue/nps/2007/v19/n2/016051ar.pdf
MOUTAUD Baptiste (2015) « Un « alien » dans le cerveau. Expérience sociale de la
maladie mentale et idiome naturaliste des neurosciences », Anthropologie & Santé [En
ligne]
http://anthropologiesante.revues.org/1879
Lectures facultatives
COHEN David (1996) « Les « nouveaux » médicaments de l’esprit, marche avant vers le
passé? », Sociologie et sociétés, 28 (2), p. 17-33
http://www.erudit.org/revue/socsoc/1996/v28/n2/001138ar.pdf
LUPIEN Pierre-Luc et ACTION-AUTONOMIE (2011) « Liberté d'expression », la revue
du CREMIS, 4(1), p. 22-28
http://cremis.ca/revue-du-cremis/recherche/liberte-dexpression
18 avril : EXAMEN DE FIN DE SESSION
(3036-695 A Pav. 7077 du Parc et 536 Pav. 7077 du Parc)
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