Western Papers in Linguistics / Cahiers linguistiques de Western Volume 1 Issue 1 Dialectal microvariation in Madagascar Article 17 L'intensif à "de" du bestileo du nord Julie Ravakiniaina Razanamampionona Université d'Antananarivo, [email protected] Follow this and additional works at: http://ir.lib.uwo.ca/wpl_clw Part of the Language Description and Documentation Commons, Morphology Commons, and the Syntax Commons Recommended Citation Razanamampionona, Julie Ravakiniaina () "L'intensif à "de" du bestileo du nord," Western Papers in Linguistics / Cahiers linguistiques de Western: Vol. 1: Iss. 1, Article 17. Available at: http://ir.lib.uwo.ca/wpl_clw/vol1/iss1/17 This Article is brought to you for free and open access by Scholarship@Western. It has been accepted for inclusion in Western Papers in Linguistics / Cahiers linguistiques de Western by an authorized administrator of Scholarship@Western. For more information, please contact [email protected]. L’INTENSIF A de DU BETSILEO DU NORD1 Julie Ravakiniaina Razanamampionona Université d’Antananarivo 1. Introduction Les recherches lexicologiques sur le malgache ne sont pas aussi avancées que celles concernant les autres niveaux d’analyse linguistiques. La langue malgache souffre également de l’insuffisance de dictionnaires et nombreux de ses jeunes locuteurs se trouvent en panne de mot ou d’expression dans leur conversation au quotidien même. Il est pourtant sûr que des recherches à ce niveau d’analyse linguistique, surtout leur extension aux dialectes contribuent à la modernisation du malgache et à son auto-enrichissement. Nous voulons y contribuer par la mise au jour des moyens d’exprimer les idées d’intensité dans le cadre de la thèse pour le doctorat. Dans cet article, nous avons choisi un modèle d’expression de l’intensité en Betsileo du Nord : l’intensif à de / de /. 2. Contexte Pour commencer, il convient de signaler que le de du dialecte betsileo du Nord (noté blN dans la suite) est la variante phonologique de dia du malgache officiel. Pour cette raison, il est indispensable d’apporter une précision sur la fonction qu’occupe dia dans les écrits sur la grammaire malgache. D’abord, il faut signaler que dia est un homonyme grammatical2. Premièrement, dia est une particule copulative liant un sujet à un prédicat selon Rajemisa- Raolison (1971-159), Rajaona S. (1972-35) et Rabenilaina Roger Bruno (2005-150). Deuxièmement, dia est une conjonction de coordination, Rajemisa (1971-147), Rajaona (1972-48). Ainsi, il peut coordonner deux verbes comme nous avons dans : (1) a. Nitsangana izy dia Se mettre debout il/elle et ‘Il/Elle s’est mit debout et parti.’ lasa parti ou deux propositions comme dans : b. Marary Malade ny le/la zanany son enfant 1 dia donc C’est le malgache parlé dans la région Amoron’i Mania qui est appelé, ici, dialecte betsileo du Nord. 2 dia est aussi un homonyme lexical. Actes du colloque « Variation dialectale à Madagascar ». Proceedings of the workshop “Dialectal variation in Madagascar”. © 2015 Julie R. Razanamampionona 2 ne pas travailler il/elle. ‘Son enfant est malade donc il ne vient pas travailler.’ Le grammairien Rajemisa-Raolison Régis (1971-158), comme Malzac3(1987) a mentionné que de est un adverbe4 et dénote le superlatif dans : (2) Tsara dia Bon et C’est très bon.’ tsara bon cela 3. Hypothèse et problématique izany Il paraît évident que le de que nous voulons étudier ici n’est pas une copule du fait qu’il ne relie pas un sujet à un prédicat. Il met plutôt en relation deux mots faisant partie, d’un même prédicat comme nous avons dans : (3) a. b. Mikotaba de miharavetsoNa Prédicat bavarder et crier ‘Les enfants font du grand bruit.’ Valaka de valaka Prédicat Sujet Fatigué et fatigué ‘Je suis très fatigué(e).’ ny les kilonga5. Sujet enfants aho. moi Ainsi, de toute évidence, nous considérons le de en question dans le type d’expression étudié comme conjonction de coordination et qu’il a un rôle intensificateur dans : (4) a. Matory de matory Dormir et dormir ‘dormir à poings fermés.’ b. FaniNa de mivaimbaiNa Ebloui et se balancer ‘Ebloui qui ne sait plus où aller’ Il est certain qu’une conjonction de coordination n’as pas le pouvoir intensificateur. On ne saurait pourtant nier que ce modèle fait parti des moyens d’exprimer des idées d’intensité en malgache. Ainsi, on ne peut douter que ce n’est pas de qui intensifie le verbe mikotaba « bavarder » (4.a) et l’adejctif faniNa « ébloui » (4.b) mais respectivement de matory et de mivaimbaiNa. 3 Dans le dictionnaire Malgache-Français le R.P Malzac, considère dia comme un adverbe signifiant ‘très’ en français. 4 Nous ne croyons pas pouvoir affirmer cette idée en ce sens que de, dans cette phrase est une conjonction de coordination ayant une idée d’intensité dont nous verrons plus tard. 5 Dans cet article, un N majuscule en plein mot est employé pour transcrire le son nasale vélaire. 3 Le but de vérifier ce constat nous a poussé à entamer ce travail pour savoir comment ce modèle se construit et quels liens sémantiques existent-ils entre les éléments que de met en exergue. En d’autres termes, nous essayerons de voir quels liens sémantiques existent-ils entre les éléments reliés par de dont le sens est intensif par rapport à celui du premier élément. 4. 4.1 Théorie et méthode Théorie Pour faire l’analyse des intensifs à de du blN, nous avons choisi la lexicologie explicative et combinatoire (LEC) comme outil théorique. La LEC est initiée par Igor Mel’čuk dans la théorie sens-texte (TST) qui propose les fonctions lexicales (FL) comme outil d’analyse pour décrire les relations sémantiques lexicales. Ce sont des outils construits sur le modèle des fonctions mathématiques et qui se présentent, donc, sous forme de formule. La LEC identifie 56 fonctions lexicales. Il y a des fonctions lexicales aussi bien sur l’axe paradigmatique que sur l’axe syntagmatique. Les fonctions lexicales paradigmatiques lient entre elles des lexies qu’on peut substituer l’une à l’autre dans une phrase puisqu’elles appartiennent à la même partie du discours (Polguère A. 2003-130). Les FL syntagmatiques quand à elles permettent de rendre comptes de la combinatoire des lexies en encodant les relations particulières que peut entretenir une lexie avec d’autres lexies de la langue au sein des collocations6. La fonction Lexicale Magn7 est une fonction lexicale syntagmatique standard (Grossmann F.1999-23). Ella associe à une lexie l’ensemble des lexies ou expressions linguistiques qui expriment auprès d’elle (en tant que modificateurs) l’intensification c’est-à-dire le sens général ‘intense’, ‘très’, ‘beaucoup’( Polguère A. 2003-137). Nous employons, donc, la fonction lexicale Magn pour explorer l’intensif à de du blN. 4.2 Méthode et collecte des données L’étude se fonde sur un corpus de départ constitué d’environ une centaine expressions d’intensifications à de. La collecte s’est faite sur l’attestation subjective, contrôlée auprès d’autres locuteurs natifs. En fait, nous avons identifié les éléments de notre corpus de vive voix à partir des dialogues entrent des locuteurs habitant la petite ville d’Ambositra8 pendant deux jours de passage. La compréhension immédiate entre les interlocuteurs nous a servi de critère pour l’acceptabilité de ces éléments. 5. Résultats Avant de présenter les résultats proprement dits, parlons de la représentation adoptée pour faciliter la lecture et la compréhension du fonctionnement des 6 Comme les expressions semi-idiomatiques (locutions), les collocations sont aussi une transgression du principe de la compositionalité sémantique. 7 Magn est l’abréviation du mot latin magnus qui se traduit ‘grand’ en français. 8 Ambositra se trouve sur la RN7, à 254 km de la capitale. 4 intensifs à de. Nous avons opté pour une formule comprenant les éléments conventionnels suivants : A = premier élément de l’intensif à de B = deuxième élément de l’intensif à de (X+ Y) = X ou Y (Z) = Z est facultatif D’après l’analyse de notre corpus, nous avons pu identifier quatre structures. Ces structures se basent sur un élément A. L’idée d’intensité dans les deux premiers cas est accompagné d’un jeu de l’intonation et la répétition de la base avec une possibilité de changements. Les deux autres se basent sur l’ajout d’un élément B et cet élément peut être soit un mot simple soit une expression. CAS 1: A dia an… et A dieha(ny)9 L’intensification de ce cas 1 est due à l’adjonction de dia an…ou dieha(ny) après la base. La fonction lexicale, de l’intensif à de peut donc être écrite comme : Magn (A) = A dia an… A dieha(ny) Dans ce cas, dia avec l’élément qui suit intensifie le sens du mot A qui lui précède que A soit un adjectif ou un verbe comme on a dans : (5) a. Magn (matory‘dormir’) = matory dia an… ‘dormir profondément’ ou matory dieha(ny) ‘dormir profondément’ b. Magn (hendry‘être sage’) = hendry dia an… ‘sage comme une image ou hendry dieha(ny) ‘sage comme une image’ Il est à noter que l’utilisation de dieha ou diehany n’a pas de répercussion sur le sens. Ce moyen d’exprimer une idée d’intensité est possible avec tous les adjectifs mais pas pour touts les verbes mais c’est un problème encore à résoudre. CAS2: A de A (de A+ de zany) Pour ce cas, l’idée d’intensité peut être formulée comme Magn (A) = A de A ou Ade A de A 9 L’intonation joue un rôle très important dans la réalisation de ces intensifs mais à ce niveau de notre recherche nous n’avons pas le moyen de les étudier. Nous avons pourtant mis les trois points de suspension après (an…) pour transcrire l’intonation descendante et trainant en longueur du son /ã/. 5 A de A de zany et A peut être un verbe ou un adjectif selon le cas. L’idée d’intensité est, ici, due à la répétition de A, la base, par le biais de de. Cette répétition existe aussi en malgache officielle (A de A). Le grammairien Rajemisa Raolison (1971-159) considère de comme un adverbe de quantité indiquant le superlatif absolu. A ce propos Rajemisa cite « étant insérés entre un mot (verbe ou adjectif) répété, dia marque le superlatif absolu». La répétition du mot en question n’est pas seulement deux fois en blN mais souvent trois fois (A de A de A). On peut considérer que le mot répété est, ici, la base et c’est de, qui permet la répétition le, collocatif. Il y a des cas ou la base en dernière position est remplacée par zany« celà » d’où la forme de base A de A de zany. C’est ce modèle d’intensification qui est réalisé dans les exemples suivants. (6) a. Magn (matory ‘dormir’) = matory de matory de matory dormir et dormir et dormir ‘dormir à poings fermés’ ou matory de matory de zany dormir et dormir et cela ‘dormir à poings fermés’ b. Magn (valaka‘fatigué(e)’) = valaka de valaka de valaka fatigué(e) et fatigué(e) et fatigué(e) ‘extrêmement fatigué’ ou valaka de valaka de zany fatigué(e ) et fatigué(e ) et celà ‘extrêmement fatigué(e )’ Comme ceux du cas 1, ce moyen d’exprimer une idée d’intensité basée sur la répétition est possible avec tous les adjectifs mais pas pour tous les verbes10en blN. En somme, les intensifs à de basée sur un élément A est intensifié par de soit par le jeu de l’intonation soit par la répétition de A. Dans les paragraphes qui suivent nous allons voir les intensifs à de ayant un second élément B dans son fonctionnement. CAS3: A de hôtra B Dans les structures A de hôtra B, l’ensemble A de hôtra B a un sens plus intense que celle de A. En d’autres termes, A de hôtra B est une collocation ayant A comme base et de hôtra B comme collocatif mais à l’intérieur même de cette collocation A et B entretiennent une relation sémantique bien précise. Ainsi, B peut être un mot simple ou une expression. Les éléments A et B de la structure A de hôtra B ont deux types de liens sémantiques en ce sens que les unes ont un lien de comparaison et les autres entretiennent un lien de cause à effet. 10 Concernant les verbes, cette possibilité de se répéter via l’intensif à« de » est encore à résoudre au fur et au mesure de l’avancement de notre recherche. 6 CAS3.1 : Relation de comparaison Dans ce cas, les éléments A et B de la collocation A de hôtra B entretiennent entre eux une relation de comparaison. En effet, hôtra blN est la variante de ohatra du malgache officielle qui veut dire ‘comme’. L’ensemble A de hôtra B a un sens plus intense que A. C’est ce que nous avons dans : (7) a. Magn(masieka‘méchant(e)’) = masieka de hôtra fanenitra méchant(e)comme une guêpe ‘très méchant(e)’ b. Magn (maloto‘sale’) = maloto de hôtra kisoa milomaka sale comme un cochon baignant dans la boue ‘très sale’ se CAS 3.2 : Relation de cause et d’effet Il y a des cas où la structure A de hôtra B n’entretient aucun lien de comparaison. Au premier vue, on a tendance à considérer qu’il s’agit d’une comparaison comme nous avons dans (7) a. et b. que nous venons de citer plus haut puisqu’il y a le mot hôtra ‘comme’. Pourtant les éléments A et B n’entretiennent pas une relation de comparaison mais plutôt d’une relation de cause à effet. Ce qui veut dire une transgression au principe de la compositionalité sémantique. Le collocatif, de hôtra B, n’est pas, dans ces cas quelque chose qu’on compare à A mais plutôt une conséquence que A pourrait avoir. C’est ce que nous avons dans : (8) a. Magn (mangidy sira‘trop salé’) = mangidy sira 11de hôtra hangala zaza tam-po. trop salé comme si cela allait faire sortir un fœtus du ventre. ‘très très salé’ b. Magn (matavy ‘être obèse’) = matavy de hôtra ho trie-mata obèse comme s’il/elle allait s’éclater. ‘démesurément obèse’ CAS 4: A de B CAS 4.1 : Gradation12 11 Il est à noter que mangidy sira « très salé » est déjà une intensification de masira « salé » puis intensifiée en mangid sira de hôtr hangala zaza tam-po. On peut donc écrire magn (masira‘salé) = mangidy sira>mangidy sira de hôtra hangala zaza tam-po. Ce degré continu d’intensification est fréquent en malgache . 7 Ici, de met en coordination deux éléments de la même partie de discours dont les sens sont quasi-équivalents. Ils se mettent dans l’ordre d’une gradation ascendante en ce sens qu’ils ont presque le même sens mais l’élément B apporte une nuance plus intense. Ainsi, la base A et le collocatif de B font partie d’un champ sémantique avec une gradation ascendante. C’est ce que nous avons dans les intensifs suivants : (9) a. Magn (feno ‘plein’) = feno de mitivotivo plein et débordant ‘plein à craquer’ b. Magn(mangina ‘silencieux’) = mangina de maNeno kiririka silence et sonner perçant ‘totalement silencieux (se)’ CAS 4.2: Spécification Dans ce cas, de met en coordination deux éléments de la même partie du discours dont les sens sont différents. La base c’est l’élément antéposé et le collocatif postposé par rapport à de. La base est le collocatif ne font pas parti d’un champ sémantique mais le collocatif, c’est-à dire l’élément B, apporte une certaine précision concernant la manière dont se réalise la base A. (10) a. Magn (mandà‘nier’) = mandà de mihavahoraka nier et crier fort ‘nier catégoriquement’ b. Magn (mandihy ‘danser’) = mandihy de maNovokovoka danser et de toute force ‘danser énérgiquement’ CAS 4.3: Cause et effet Comme les deux cas précédent, la structure A de B de ce cas a une idée plus intense par rapport à A. Ici, de coordonne deux éléments dont le sens ont une relation de causeet d’effet. La cause est antéposée par rapport à de et la conséquence postposé. En d’autres termes, la base c’est la cause et le collocatifc’est la conséquence. C’est cette relation que nous avons dans : (11) 12 a. Magn (noana ‘avoir faim’) = noana de mangitrangitraNa avoir faim et trembler affamé b. Magn (mamo ‘être ivre’) = mamo de mandrefy lalana être ivre et mesurer la rue ‘totalement soulé’ La gradation est une figure de rhétorique qui consiste à présenter une suite d’idée ou de sentiment dans un ordre tel que ce qui suit dise un peu plus (gradation ascendante) ou un peu moins (gradation descendante) que ce qui précède. 8 6. Conclusion En conclusion nous avons la nette impression que de est et resterait une conjonction de coordination dans ces intensifs et il joue un rôle dans l’intensification c’est-à-dire que, tout seul, de n’est pas un intensificateur, il est nécessairement accompagné du jeu de l’intonation ou de la répétition pour traduire l’intensif. Dans les autres cas, il introduit le second élément que ce soit un mot simple ou une expression. L’idée d’intensité est, généralement, due à la corrélation de ces deux éléments joints par de. Les quatre structures que nous venons d’énumérer dans cet article sont pourtant sous-décrites en ce sens que l’intonation joue un rôle important dans la réalisation des ces intensifs mais on n’en a pas une représentation graphique qui pourrait les transcrire. Signalons que la dernière syllabe accentuée est longue et l’intonation est descendante dans matory de matory de matooory ‘dormir profondément’. Pour un même mot A, le changement de l’élément B peut apporter une nuance sémantique. Dans mandihy de mandihy, par exemple, c’est la concentration qui est intense mais dans mandihy de maNovokovoka, c’est l’énergie qui est intense. En plus, la possibilité de combinatoire des verbes avec l’intensif à du cas 1 et 2 est encore à explorer. Sur ce, nous précisons que des résultats complémentaires et/ ou changements sont attendu au fur et au mesure de l’avancement de notre recherche surtout avec une liste beaucoup plus fournie avec d’autres dialectes. Références Abinal et Malzac. 1888. Dictionnaire malgache-français (réed.1987). Fianarantsoa : Ambozontany. Polguère Alain.2003. Lexicologie et sémantique lexicale.Les Presses de l’Université de Montréal : Montréal Alain Rey.1970. La lexicologie, KLIENCKSIECK, Paris. Ralalaoherivony B. S. 1995. Lexique grammaire du malgache. Construction adjectivale. Thèse de doctorat,Université Paris VII. Ralalaoherivony B. S. 2004.Création d’outils méthodologiques en vue de la modernisation du malgache, synthèse des travaux présentés pour la HDR, Université d’Antsiranana. Ralalaoherivony B. S.2008. Haivoambolana sy fikarohana hitondra aina vao ho an’ny teny Malagasy, in Hiratran° 6- DLLM, Université d’Antananarivo. Grossmann F. et Tutin A. 2003.Les collocations : analyse et traitement. 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