Kinésithérapie respiratoire et CPAP aux soins

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Avancées thérapeutiques
Kinésithérapie respiratoire et CPAP aux soins intensifs:
objectivation par une technique non-invasive de
tomographie par impédance électrique
Guiraut Nina
Directeur de mémoire : Mr MORAINE Jean Jacques
Promoteur : Mme Buyse Catherine
Hôpital Erasme - Service des Soins Intensifs
Mémoire présenté par Guiraut Nina
En vue de l’obtention du grade de master en kinésithérapie et réadaptation
Année académique 2011-2012
Objectif :
Mise au point d’un protocole visant à évaluer les effets à court terme de la kinésithérapie respiratoire et/ou de la CPAP sur la ventilation pulmonaire, sur l’oxygénation et
sur les variables hémodynamiques grâce à la méthode non invasive de Tomographie
par Impédance Electrique (EIT).
Matériel et méthode :
51 patients des soins intensifs nécessitant un traitement par kinésithérapie respiratoire ont été inclus. Les patients sont évalués avant et après kinésithérapie respiratoire
et après une heure de repos. La saturation pulsée en oxygène, la fréquence cardiaque, les pressions artérielles ont été relevées. La fréquence respiratoire, la répartition
de la ventilation régionale et la variation d’impédance de fin d’expiration (ΔEELI) ont
été mesurées à l’aide du système EIT PulmoVista 500 par l’intermédiaire d’une ceinture de 16 électrodes. Les séances de kinésithérapie respiratoire étaient réalisées par
un kinésithérapeute expérimenté.
Résultats :
La kinésithérapie respiratoire n’entraîne pas de variation des variables hémodynamiques et de la fréquence respiratoire. Une augmentation significative du TV dorsal,
une augmentation très hautement significative du ΔEELI global et hautement
significative de la SpO2 ont été observées. Il existe une corrélation entre ΔSpO2
(différence entre la SpO2 maximale atteinte durant la kinésithérapie et la SpO2 à t=0’)
et ΔEELI dorsal (r= 0.322, p=0.021). Le rapport PaO2/FiO2 avant inclusion influence le
ΔEELI dorsal (p=0,05).
Conclusion :
La kinésithérapie respiratoire améliore la SpO2 et permet une homogénéité dans la
répartition régionale de la ventilation. De plus, elle améliore la variation d’impédance
de fin d’expiration sans affecter les variables hémodynamiques et la fréquence
respiratoire.
FACULTE DES SCIENCES DE LA MOTRICITE
RMC-2013 2 1
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