THE BUILDING STANDARD® v1 Septembre 2015 WELL Building Standard® v1 Septembre 2015 Copyright © Copyright 2015 déposé par Delos Living LLC. Tous droits réservés. Delos Living LLC autorise l'utilisation individuelle de ce WELL Building Standard. En échange de cette autorisation, l'utilisateur accepte : 1. de préserver tous les droits d'auteur et autres avis de propriété contenus dans le WELL Building Standard, 2. de ne vendre ni de ne modifier le WELL Building Standard, et 3. de ne reproduire, ni afficher, ni distribuer le WELL Building Standard de quelque manière que ce soit, et pour quelque raison publique ou commerciale que ce soit. Toute utilisation non autorisée du WELL Building Standard enfreint notamment la législation sur le droit d'auteur et les marques commerciales, et est interdite. Limitation de responsabilité Aucune des parties impliquées dans le financement ou la création du WELL Building Standard, y compris Delos Living LLC, ses filiales, membres, employés ou sous-traitants, n'assume de responsabilité vis-à-vis de l'utilisateur ou de tiers en ce qui concerne l'exactitude, la complétude, l'utilisation ou la fiabilité des informations contenues dans le WELL Building Standard, ou pour quelque blessure, perte ou dommage (y compris dédommagement équitable) consécutif à l'utilisation ou à la fiabilité présumée de ces informations. Bien que les informations contenues dans le WELL Building Standard soient considérées comme fiables et exactes, tous les éléments inclus sont fournis sans aucune garantie, explicite ou implicite, d'exactitude ou de complétude des informations ou d'adéquation à quelque usage que ce soit. Ce document et le WELL Building Standard ont pour objectif d'informer et d'assister les propriétaires immobiliers et les locataires dans leurs projets de créer des lieux de vie et de travail plus sains, mais rien dans ce document ou dans le WELL Building Standard ne doit être considéré ou utilisé comme un substitut de conseil, de diagnostic ou de traitement médical. Au titre de condition d'utilisation, l'utilisateur s'engage à ne pas poursuivre Delos Living LLC, ses filiales, membres, employés ou sous-traitants et accepte de renoncer à toute réclamation, exigence ou autre cause d'action à l'encontre de ces derniers, pour quelque blessure, perte ou dommage (y compris un dédommagement équitable) que l'utilisateur pourrait être habilité à faire valoir maintenant ou ultérieurement contre ces parties, en conséquence de l'utilisation, ou de la fiabilité présumée, du WELL Building Standard. Marques Le WELL Building Standard est une marque déposée de Delos Living LLC. Delos Living LLC 22 Little West 12th Street, 4th Floor New York, NY 10014 TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ ANALYTIQUE DU WELL BUILDING STANDARD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 BIEN-ÊTRE – UN SUJET COMPLEXE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 ORGANISATION DU WELL BUILDING STANDARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 TYPOLOGIES DES PROJETS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 PROGRAMME PILOTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 CERTIFICATION WELL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 MATRICE DES ÉLÉMENTS DU WELL BUILDING STANDARD. . . . . . . . . . . . . . . 18 Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Nutrition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 Forme physique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Confort. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 Esprit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 ANNEXES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 A : Glossaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 B : Citations des normes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 C : Tables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 D : Types d’éléments et méthodes de vérification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 E : Similarités avec LEED v4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 F : Chevauchement avec le Living Building Challenge 3.0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 G : Réviseurs externes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 H : Références des concepts et des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 RÉSUMÉ ANALYTIQUE DU WELL BUILDING STANDARD® Le WELL Building Standard (WELL) s'intéresse aux personnes qui vivent dans le bâtiment. Au cours de la dernière décennie, les normes de construction verte et les organisations de normalisation ont fait de grands pas vers la transformation du marché de la construction et ont favorisé l'essor rapide de bâtiments verts et de pratiques de construction éco-responsables dans le monde entier. Dans le même temps, les stratégies d'amélioration de la santé et du bien-être humains ont joué un rôle relativement limité dans l'évolution des normes de construction. Nous pensons que l'heure est venue de mettre la santé et le confort de l'homme au premier plan des pratiques de construction et de réinventer des bâtiments qui soient non seulement meilleurs pour la planète mais aussi pour ses habitants. 1. Il s'agit de la première norme de ce type qui s'intéresse exclusivement à la santé et au bien-être des occupants des bâtiments. 2. WELL identifie 100 mesures de performance, stratégies de conception et politiques pouvant être mises en œuvre par les propriétaires, concepteurs, ingénieurs, entrepreneurs, usagers et exploitants d'un bâtiment. 3. WELL s'appuie sur l'examen approfondi des recherches menées sur les effets des espaces sur les personnes et a fait l'objet d'une révision scientifique et technique minutieuse. 4. Pour satisfaire aux exigences du WELL Building Standard, l'espace doit être soumis à un processus qui inclut une évaluation sur site et un test de performance effectué par un tiers. WELL Building Standard v1 Introduction 1 Une norme de bien-être pour les bâtiments Le WELL Building Standard allie les bonnes pratiques de conception et de construction à des interventions éprouvées pour la santé et le bien-être. Il se sert du bâti comme d'un instrument au service de la santé, du bien™ être et du confort de l'homme. Les espaces certifiés WELL et les développements de la Conformité du noyau et ™ de l'enveloppe WELL peuvent favoriser l'émergence de cadres bâtis contribuant à améliorer la nutrition, la forme physique, l'humeur, le sommeil, le confort et les performances de leurs occupants. Ce résultat s'obtient notamment par la mise en œuvre de stratégies, de programmes et de technologies visant à encourager des modes de vie sains et actifs et à réduire l'exposition des occupants à des produits chimiques et polluants nocifs. Ce document présente les stratégies générales, objectifs de performance, étapes de certification et d'adhésion requis pour satisfaire aux critères du WELL Building Standard. Le WELL Building Standard v1 est applicable aux bâtiments commerciaux et institutionnels et peut être appliqué à trois types de projets : 1. Bâtiments neufs et existants, pour la certification WELL 2. Aménagements intérieurs neufs et existants, pour la certification WELL 3. Développements du noyau et de l'enveloppe, pour la conformité WELL Les exigences spécifiques des résidences multifamiliales, des magasins de vente au détail et des restaurants, des installations sportives et des centres de convention, des écoles et des établissements de santé seront affinées ultérieurement. Les projets représentant ces secteurs de la construction sont invités à se joindre à notre programme pilote en cours. Options améliorées du WELL Building Standard Le WELL Building Standard est un système de notation dynamique. À mesure qu'elles se rapprochent, nous pensons qu'il est très important de faire progresser ensemble les thématiques de la conception et de la santé. Le WELL Building Standard (WELL) v1.0 fut lancé en octobre 2014 et intégra dès les premières phases de son développement les suggestions des utilisateurs, parmi lesquelles des demandes de simplifications, d'améliorations linguistiques et de clarifications supplémentaires concernant certaines exigences. Les options améliorées entrent dans quatre catégories : 1) organisation des exigences en vue d'un meilleur confort d'utilisation ; 2) simplification basée sur les commentaires des utilisateurs pouvant inclure des options supplémentaires pour plus de souplesse dans la réalisation des exigences ; 3) ajout de nouvelles exigences à la norme pour renforcer le système ; 4) clarification, ou ajustements mineurs pour améliorer la langue. Dans le cadre de ces améliorations, les typologies WELL ont été renommées : • Nouvelle construction a été renommée en Bâtiments neufs et existants. • Amélioration locataire a été renommée en Aménagements intérieurs neufs et existants. • Vérification des performances, anciennement Mise en service WELL, distingue WELL d'autres programmes et garantit au terme d'une série de tests complets sur site que les critères de santé et de bien-être WELL sont satisfaits. WELL Building Standard v1 Introduction 2 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE WELL conclut sept années de recherches rigoureuses en collaboration avec des médecins, des scientifiques et ® des entrepreneurs de premier plan. Le WELL Building Standard fut expérimenté par Delos, est administré par ™ ™ International WELL Building Institute (IWBI ) et est certifié par une tierce partie grâce à la collaboration entre IWBI et Green Business Certification Inc. (GBCI) – l'organisme de certification du système de notation des bâtiments verts LEED. International WELL Building Institute, PBC (IWBI) IWBI est une corporation d'utilité publique dont la mission est d'améliorer la santé et le bien-être humains par le cadre bâti. Les corporations d'utilité publique comme IWBI sont des structures qui émergent aux États-Unis pour les corporations désireuses de trouver un juste milieu entre l'intérêt public et la rentabilité – mettant la puissance du capital privé au service du bien commun. IWBI administre le WELL Building Standard (WELL) – un système de mesure, de certification et de surveillance des performances des éléments des bâtiments qui ont un impact sur la santé et le bien-être des personnes qui y vivent, travaillent et étudient. Réalisant la vision de son fondateur, Paul Scialla, l'institut IWBI expérimente un modèle de capitalisme altruiste qui aborde la question de la responsabilité sociale en faisant la démonstration d'un modèle philanthropique durable. IWBI s'est engagé à convertir 51 % des bénéfices nets provenant des frais de certification WELL en dons caritatifs et en investissements dans la santé, le bien-être et le cadre bâti. IWBI fut établi par Delos en 2013 conformément à un engagement du programme Clinton Global Initiative de développer des espaces qui améliorent la santé et la qualité de vie de ses occupants en partageant le WELL Building Standard à l'échelle globale. Delos Living LLC ® Delos ouvre la voie de l'intégration des technologies de la santé et du bien-être dans nos lieux de vie, de travail et d'enseignement. En plaçant la santé et le bien-être au cœur des décisions liées à la conception, à la construction, à la technologie et à la programmation, Delos transforme nos maisons, bureaux, écoles et autres environnements intérieurs en espaces contribuant activement à la santé et au bien-être de l'homme. Alignement sur les normes de construction verte Le WELL Building Standard est conçu pour fonctionner en harmonie avec le système de notation des bâtiments verts LEED, le Living Building Challenge et d'autres normes de construction verte de premier plan dans le monde. Nous encourageons les projets à se conformer à la fois à la norme WELL et aux normes portant sur le développement durable environnemental. WELL Building Standard v1 Introduction 3 BIEN-ÊTRE – UN SUJET COMPLEXE Des approches exhaustives et interdisciplinaires sont nécessaires pour traiter de manière judicieuse les questions complexes de la santé et du bien-être humains. Une focalisation trop étroite sur certains aspects de la santé serait inappropriée. De nombreux facteurs de l'environnement physique ont un impact significatif sur la santé et la productivité au quotidien, mais ce sont souvent les interactions entre différents facteurs environnementaux qui importent le plus. Des recherches de plus en plus nombreuses soutiennent ces thèses mais bien peu a été fait ® pour traduire ces recherches en actions. Le WELL Building Standard puise dès lors dans différentes disciplines scientifiques, et présente une approche intégrée qui réinvente le cadre bâti autour de ses occupants, transformant les endroits dans lesquels nous vivons, travaillons et étudions en systèmes conçus pour promouvoir et améliorer la santé et le bien-être des personnes. Interactions entre les humains et le bâti Les systèmes de soins de santé traditionnels tendent à ne s'intéresser à la santé que lorsque les patients sont déjà malades. Avec des coûts en hausse et l'accroissement du poids de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer, les gens sont de plus en plus sensibles à des approches orientées sur la qualité de vie et préventives en matière de santé. Le WELL Building Standard repose sur la prise de conscience que notre santé et notre bien-être sont façonnés par l'interaction de facettes de notre environnement avec des facteurs personnels, génétiques et comportementaux. WELL reconnaît que de nombreux comportements sont inconsciemment dictés par des stimuli extérieurs, et prend donc sérieusement en compte les interactions entre l'homme et le bâti qui façonnent non seulement notre santé physique mais aussi notre comportement. La base du WELL Building Standard Le WELL Building Standard v1 est le fruit de sept années de recherches et de développement qui se sont achevées sur un processus de révision d'experts dans les domaines de la science, de la construction et de la médecine. Le WELL Building Standard a été développé en intégrant des recherches scientifiques et médicales et en passant en revue la littérature existante sur la santé environnementale, les facteurs comportementaux, les effets sur la santé et les facteurs de risques démographiques. En compilant les pratiques de pointe en conception et en gestion de bâtiments et en référençant les normes existantes et les bonnes pratiques définies par les organisations gouvernementales et professionnelles, WELL contribue à harmoniser et à clarifier certains seuils et critères existants. Là où d'importantes questions n'ont pas été suffisamment traitées par la littérature, le WELL Building Standard s'appuie sur des avis d'experts pour définir ses critères de performances. WELL repose en grande partie sur les performances ; dans la plupart des cas, des « marqueurs » (seuils) spécifiques et quantifiables fournis doivent être atteints. Dans d'autres cas, des stratégies particulières sont requises, lorsque des preuves sérieuses suggèrent qu'une mise en œuvre serait bénéfique. Globalement, le WELL Building Standard est conçu pour couvrir entièrement les besoins individuels des occupants d'un bâtiment tout en posant des fondations communes pour mesurer le bien-être dans le bâti. WELLographies™ Le développement des concepts sous-jacents et des exigences du WELL Building Standard a été validé par un corpus de recherches important. Une analyse de cette littérature est décrite dans une série de publications ™ WELLography . Les WELLographies fourniront le contenu et les références de tous les sujets principaux qui constituent le WELL Building Standard. Les WELLographies citent les directives réglementaires majeures, les prises de position d'organisations de référence, la littérature médicale et scientifique et les bonnes pratiques bien établies sur les sujets couverts par le WELL. WELL Building Standard v1 Introduction 4 Remerciements Nous souhaitons remercier toutes les parties qui ont participé à la révision du WELL Building Standard et des WELLographies qui l'accompagnent. Le WELL Building Standard a été évalué par des scientifiques, des praticiens de l'industrie de la construction et des médecins d'établissements médicaux de pointe. Des scientifiques ont été consultés pour hiérarchiser les facteurs qui contribuent au bien-être. Pour évaluer l'applicabilité du WELL en pratique, des professionnels de la construction et d'autres spécialistes ont été sollicités. Nous remercions tout particulièrement les institutions Clinton Global Initiative, U.S. Green Building Council, International Living Future Institute, GBCI, Mayo Clinic et CBRE pour le soutien apporté à nos recherches. IWBI remercie infiniment l'institut Wellness de la Cleveland Clinic pour son soutien tout au long de ces dernières années. L'organisation nous a permis de constater l'effet que des stratégies de bien-être peuvent avoir sur la santé et le bien-être du personnel d'une institution. Sous la direction du Dr. Michael F. Roizen, l'institut Wellness de la Cleveland Clinic a effectué une révision du WELL Building Standard et des WELLographies. La liste complète des réviseurs est consultable à l'Annexe G et sur www.WELLCertified.com. WELL Building Standard v1 Introduction 5 ORGANISATION DU WELL BUILDING STANDARD® Le WELL Building Standard s'articule autour de sept catégories de bien-être appelées Concepts : Air, Eau, Nutrition, Lumière, Forme physique, Confort et Esprit. Éléments, parties et exigences du WELL Building Standard Les sept Concepts se composent de 102 éléments. Chaque élément traite d'un aspect particulier de la santé, du confort ou de la connaissance de l'occupant. Chaque élément est divisé en parties, qui sont souvent adaptées à un type de bâtiment spécifique. Cela signifie que suivant le type de bâtiment (Aménagements intérieurs neufs et existants ou Noyau et enveloppe, par exemple), seules certaines parties d'un élément donné peuvent être applicables. Chaque partie contient une ou plusieurs exigences, qui dictent les paramètres ou les mesures à atteindre. Pour qu'un élément particulier d'un projet soit crédité, toutes les spécifications des parties applicables qui le composent doivent être satisfaites. Les éléments peuvent être : • Des normes basées sur les performances qui offrent de la flexibilité quant à la manière avec laquelle un projet atteint des seuils quantifiés acceptables • Des normes prescriptives qui exigent l'implémentation de technologies, de stratégies de conception ou de protocoles spécifiques Conditions préalables Les éléments WELL sont catégorisés en tant que conditions préalables, à savoir nécessaires pour tous les niveaux de certification WELL ou de conformité du noyau et de l'enveloppe WELL. Ces éléments sont au cœur du WELL Building Standard. Les conditions préalables peuvent être considérées comme les fondations du bien-être dans le bâti. Il est important de noter que pour accorder une certification ou une conformité, toutes les conditions préalables applicables doivent être remplies. Optimisations Les optimisations ne sont pas requises pour atteindre le niveau de certification d'Argent, mais elles ouvrent la voie aux niveaux de certification d'Or et de Platine. La conformité du noyau et de l'enveloppe WELL nécessite au moins une optimisation par concept. Ces éléments incluent des technologies, des stratégies, des conceptions et des protocoles facultatifs. IWBI recommande que tous les projets s'efforcent de réaliser autant d'optimisations que possible. NIVEAU DE RÉALISATION CONDITIONS PRÉALABLES DEVANT ÊTRE REMPLIES OPTIMISATIONS DEVANT ÊTRE RÉALISÉES Conformité du noyau et de l'enveloppe Toutes applicables Une optimisation de chaque concept Certification d'Argent Toutes applicables Aucune Certification d'Or Toutes applicables 40 % des applicables Certification de Platine Toutes applicables 80 % des applicables Certification d'Argent Toutes applicables 20 % des applicables Certification d'Or Toutes applicables 40 % des applicables Certification de Platine Toutes applicables 80 % des applicables VERSION STANDARD WELL Building ® Standard Normes pilotes WELL WELL Building Standard v1 Introduction 6 Intentions des éléments du WELL Building Standard Chaque élément du WELL Building Standard vise à traiter des sujets affectant la santé, le confort ou la connaissance des occupants. De nombreux éléments visant à améliorer la santé sont pris en charge par les normes gouvernementales existantes ou d'autres organismes de normalisation. Certains éléments sont conçus pour modifier des comportements par l'enseignement et la culture d'entreprise, en fournissant par exemple des informations et de l'assistance pour prendre des mesures positives pour sa qualité de vie. Bien-être et systèmes corporels Chaque élément du WELL Building Standard est associé aux systèmes du corps humain qui devraient bénéficier de sa mise en œuvre. Cela permet aux équipes de projet de classifier les avantages prévus de chaque élément WELL et de développer un ensemble complet de stratégies. S'il existe différentes manières de regrouper les différents systèmes corporels, le WELL Building Standard prend en compte l'impact de chaque élément sur les catégories de systèmes corporels suivantes : WELL Building Standard v1 Introduction 7 Système cardiovasculaire Le système cardiovasculaire comprend le cœur, les vaisseaux et le sang. Sa fonction première est d'apporter les nutriments aux tissus corporels et d'en évacuer les déchets. Toutefois, le stress, un régime alimentaire inadapté et une mauvaise hygiène de vie, ainsi qu'une exposition aux polluants environnementaux peuvent affecter négativement la santé cardiovasculaire et entraîner le développement de maladies chroniques qui réduisent la qualité de vie. Le WELL Building Standard prend en compte des facteurs jouant un rôle vital dans la santé cardiovasculaire : stress, nutrition, forme physique et polluants environnementaux. Les éléments de confort réduisent le stress et contribuent au maintien de l'équilibre hormonal dans le corps. Un régime alimentaire sain et un mode de vie actif permettent de contrôler son poids et de renforcer les muscles du cœur. L'élimination de polluants environnementaux dans l'air, comme le tabac et les COV – qui endommagent directement le cœur et les vaisseaux – favorise également la santé du système cardiovasculaire. Système digestif Le système digestif se compose de la bouche, de l'œsophage, de l'estomac, de l'intestin grêle, du gros intestin et des organes auxiliaires – foie et pancréas – qui produisent des hormones digestives et des enzymes. Ce système complexe est responsable de la décomposition, de l'absorption et de l'assimilation des nutriments. De plus, l'intestin est le plus grand réservoir de bactéries, qui aident à la digestion et jouent un rôle dans la santé du système immunitaire. Ces fonctions essentielles sont affaiblies par une mauvaise hygiène alimentaire et le stress, ainsi que par les microbes et les polluants environnementaux qui se trouvent dans nos aliments et les surfaces que nous touchons. Les éléments de WELL soutiennent les interventions qui réduisent les facteurs affectant négativement la santé du système digestif. Les éléments de confort réduisent le stress, qui affecte la santé et le fonctionnement du microbiome. Un régime équilibré aide à limiter la consommation d'aliments et de substances à l'origine d'inconfort digestif et de réactions allergiques. Le traitement des surfaces veille à ce que les microbes et les toxines n'entrent pas dans le système digestif via les aliments que nous ingérons. Ensemble, les éléments de WELL contribuent au maintien d'une bonne hygiène digestive et générale. Système endocrinien Le système endocrinien est composé de glandes qui sécrètent des hormones. Les hormones sont des composés chimiques qui régulent de nombreux processus importants tels que la croissance, l'immunité, le métabolisme, la reproduction, l'humeur et la digestion. Malheureusement, le stress, les polluants environnementaux et bon nombre des aliments et produits que nous consommons aujourd'hui contiennent des produits chimiques qui perturbent le fonctionnement du système endocrinien et peuvent causer toutes sortes de problèmes de santé. Les éléments du WELL Building Standard visent à limiter ou à éliminer l'exposition à des perturbateurs endocriniens potentiellement nocifs. Les éléments de confort aident à réduire le stress pouvant entraîner des maladies chroniques. Les éléments de la nutrition limitent l'ingestion de composés qui imitent les hormones et perturbent la régulation endocrinienne. L'élimination des polluants environnementaux empêche l'exposition aux toxines et aux composés qui interfèrent avec la régulation endocrinienne de nombreuses fonctions du corps. WELL Building Standard v1 Introduction 8 Système immunitaire Le système immunitaire est un ensemble complexe de cellules, protéines, tissus et organes hautement spécialisés qui composent le système de défense de l'organisme contre les agents porteurs de maladies internes et étrangers. Il est affecté par l'effet cumulé des toxines, du manque de sommeil, de l'alimentation et de l'excès de stress. L'incapacité de maintenir un bon fonctionnement du système immunitaire favorise la survenue d'infections par des agents pathogènes bactériens et viraux, et contribue au développement de maladies chroniques telles que l'arthrite, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou respiratoires, et même le cancer. Les éléments du WELL Building Standard visent à promouvoir et à améliorer la santé du système immunitaire. L'utilisation de matériaux non toxiques limite l'exposition à des produits chimiques qui affaiblissent la fonction immunitaire. Les systèmes de filtration de l'eau et de l'air limitent l'exposition aux agents pathogènes bactériens et viraux, et aux allergènes. En plus, WELL inclut des éléments qui réduisent le stress et améliorent l'alimentation et la forme physique, qui aident à renforcer le système immunitaire. Système tégumentaire La peau, les cheveux et les ongles forment l'enveloppe extérieure, ou système tégumentaire, du corps. Ce système protège les organes internes, empêche la déshydratation, régule la température corporelle et protège l'organisme contre les agents pathogènes étrangers et les toxines nocives. La peau abrite également une importante communauté de microorganismes symbiotiques qui produisent une couche hydratante et assistent la fonction immunitaire. Le WELL Building Standard aide à maintenir l'intégrité du système tégumentaire, car ce système constitue la première ligne de défense contre les blessures et/ou les infections. De plus, il exige que les matériaux de construction soient dépourvus de toxines qui peuvent se révéler nocives en cas d'absorption par les couches extérieures du corps. Système musculaire Le système musculaire humain est composé de muscles squelettiques, lisses et cardiaques. Il soutient la posture, le mouvement, la circulation sanguine et la digestion. Le système musculaire est également responsable de la génération de chaleur par la contraction des muscles. Un régime alimentaire équilibré et l'activité physique affectent grandement la santé musculaire, en plus de veiller à ce que les muscles reçoivent suffisamment de nutriments pour leur développement et leur fonctionnement. Le WELL Building Standard contient des éléments conçus pour encourager ou faciliter les occasions de pratiquer une activité physique, promouvant ainsi un mode de vie actif. En complément, les conceptions ergonomiques veillent à réduire le risque de tensions ligamentaires ou de blessures musculaires. D'autres éléments promeuvent l'utilisation d'un ameublement actif ou de principes de conception encourageant l'activité physique tout au long de la journée, réduisant les effets de la sédentarité. WELL Building Standard v1 Introduction 9 Système nerveux Le système nerveux inclut le système nerveux central, composé du cerveau et de la moelle épinière, et le système nerveux périphérique, composé de nerfs. Le système nerveux est directement et indirectement responsable du contrôle de presque chaque processus corporel, et notamment le mouvement, les processus cognitifs et la maintenance des fonctions des organes vitaux. Le WELL Building Standard accorde la plus grande importance au soutien de la fonction neurologique et cognitive à travers différentes interventions. Les éléments visent à limiter l'exposition aux toxines environnementales présentes dans l'air et dans l'eau, à encourager l'adoption de régimes alimentaires équilibrés et de niveaux d'activité physique optimaux, à améliorer la qualité du sommeil et à réduire le stress par la mise en œuvre d'une série de mesures de confort. Système reproducteur Le système reproducteur est composé de glandes qui sécrètent des hormones dans le cerveau et les organes reproducteurs. L'incapacité à veiller à la santé reproductive peut avoir des conséquences négatives sur la santé globale. De plus, les effets de ce système ont des répercussions lointaines pouvant affecter la santé personnelle et prénatale. Le WELL Building Standard présente des éléments visant à protéger la santé du système reproducteur. Une bonne alimentation et de l'exercice physique sont deux facteurs importants abordés par WELL. Ils sont renforcés par des stratégies d'ergonomie et d'évitement des toxines qui favorisent la santé reproductive. Système respiratoire Le système respiratoire comprend la bouche, le nez, le diaphragme, la trachée et les voies aériennes qui se prolongent dans les poumons. Le système respiratoire fonctionne en binôme avec le système circulatoire pour alimenter en oxygène et évacuer le dioxyde de carbone des tissus de l'organisme. Les éléments du WELL Building Standard aident à promouvoir un fonctionnement optimal du système respiratoire en améliorant la qualité de l'air que nous respirons, en limitant l'exposition aux moisissures et aux microbes et en facilitant l'accès aux possibilités d'activités physiques. L'élimination des COV et des matières particulaires aéroportées aide à prévenir les dommages directs aux poumons. La réduction des moisissures et des microbes réduit l'incidence des infections et des réactions allergiques. Les éléments de forme physique aident à améliorer le fonctionnement des poumons et la robustesse générale du système respiratoire. WELL Building Standard v1 Introduction 10 Système squelettique Le système squelettique assure le soutien et le mouvement, protège les organes internes contre les chocs, stocke les minéraux, produit les cellules sanguines et participe à la régulation hormonale. À l'instar du système musculaire avec lequel il coopère étroitement, la santé du squelette est fortement affectée par la qualité de l'alimentation et la pratique de l'activité physique. Le WELL Building Standard s'inscrit dans le sillon des recherches les plus récentes en conception et en ergonomie universelles d'amélioration de la posture et de l'alignement et de limitation des tensions physiques. De plus, les éléments fournissent des directives pour la forme physique et l'alimentation qui sont conçues pour soutenir la santé et le fonctionnement du système squelettique. Système urinaire Le système urinaire se compose des reins, des uretères, de la vessie et de l'urètre. Le système urinaire remplit différentes fonctions critiques, telles que la filtration des toxines, l'équilibrage du pH sanguin et des électrolytes, le maintien de la pression sanguine et l'évacuation des déchets par l'urine. Les reins sont des organes sensibles susceptibles d'être endommagés par une exposition aux toxines, une hypertension artérielle chronique et des quantités excessives d'alcool ou de médicaments. Les éléments du WELL Building Standard aident à renforcer la santé urinaire en réduisant le stress et l'exposition aux toxines et aux agents pathogènes à l'origine d'infections. Les éléments de confort qui réduisent le stress réduisent les risques d'hypertension artérielle et de niveaux hormonaux affectant négativement la fonction urinaire. La restriction des toxines et des agents pathogènes aide à limiter l'incidence d'infections urinaires et d'autres problèmes sanitaires potentiellement graves. WELL Building Standard v1 Introduction 11 TYPOLOGIES DES PROJETS ® Les éléments du WELL Building Standard peuvent être appliqués dans plusieurs secteurs immobiliers, mais la version présentée ici s'applique aux immeubles commerciaux et institutionnels. Par ailleurs, tous les éléments WELL ne s'appliquent pas à tous les immeubles de bureaux, suivant le stade de la construction. WELL v1 est par conséquent organisé en typologies, qui prennent en compte l'ensemble des considérations propres à un type de bâtiment ou à une phase de construction particulière. Pour WELL v1, il existe trois typologies de projet. CONDITIONS PRÉALABLES OPTIMISATIONS TOTAL Certification Bâtiments neufs et existants 41 61 102 Certification Aménagements intérieurs neufs et existants 36 64 100 Conformité du noyau et de l'enveloppe 26 30 56 TYPOLOGIE Bâtiments neufs et existants Les bâtiments entiers offrent des opportunités d'implémentation du plus grand nombre d'éléments WELL. Cette typologie de projet s'applique aux bâtiments neufs et existants et concerne l'ensemble de la conception et de la construction du projet, ainsi que des aspects du fonctionnement du bâtiment. Elle concerne les immeubles de bureaux où au moins 90 % de la surface au sol totale est occupée par le propriétaire et exploitée par le même gérant (ce qui signifie que jusqu'à 10 % peuvent être occupés par un autre locataire ou exploités par un autre gérant). Par exemple, si un grand immeuble de bureau loue son rez-de-chaussée à des commerces ou à des restaurants, la surface qui n'est pas occupée par des bureaux n'est pas soumise aux exigences du WELL Building Standard ou utilisée dans les calculs de surface. Aménagements intérieurs neufs et existants Cette typologie de projet est pertinente pour les projets de bureaux qui n'occupent qu'une partie de l'espace total d'un immeuble, ou pour ceux qui occupent un immeuble existant entier ne subissant pas de rénovation importante. ™ Dans les bâtiments qui sont en Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL , certains éléments WELL peuvent déjà s'appliquer en vue d'une certification Aménagements intérieurs neufs et existants, facilitant le processus de certification. La certification WELL est également envisageable pour les bâtiments qui n'ont pas préalablement atteint le niveau de Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL. Conformité du noyau et de l'enveloppe La Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL est proposée aux projets d'immeubles de bureaux qui souhaitent appliquer des éléments fondamentaux au bâtiment de base entier au profit des futurs locataires. La typologie Noyau et enveloppe décrit la structure du bâtiment, l'emplacement des fenêtres et le vitrage, les proportions du bâtiment, le système de chauffage, ventilation et climatisation, ainsi que la qualité de l'eau distribuée dans le bâtiment. Cette typologie encourage également à envisager le site sous l'angle des aménagements et des opportunités de bien-être. Pour WELL v1, la typologie Noyau et enveloppe s'applique aux bâtiments où au moins 30 % de l'espace doit être utilisé à des fins commerciales ou institutionnelles. Quelle que soit la proportion du bâtiment qui sera utilisée comme espace de bureau, 100 % du bâtiment doit adhérer aux exigences de la Conformité du noyau et de l'enveloppe. ™ Pour qu'un projet soit en Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL , toutes les conditions préalables doivent être remplies, ainsi qu'au moins une optimisation par concept. La certification WELL ne s'applique pas aux projets de noyau et d'enveloppe puisque la qualité environnementale intérieure et la stratégie de locataire n'ont pas été établies dans toutes les parties du bâtiment. La Conformité du noyau et de l'enveloppe n'est pas décrite comme une certification. Il s'agit d'un chemin de conformité vérifié qui facilitera les demandes de certification WELL en matière d'aménagements intérieurs neufs et existants. La Conformité du noyau et de l'enveloppe fournit une indication sur l'état du bâtiment à la date de son attestation. WELL Building Standard v1 Introduction 12 PROGRAMME PILOTE Étant donné les opportunités et les défis uniques présentés par chaque type de bâtiment, du temps et des ressources supplémentaires sont nécessaires pour agréger le soutien scientifique et institutionnel requis pour ® affiner le WELL Building Standard en fonction des besoins spécifiques des types de projets supplémentaires. À ce titre, des programmes pilotes sont en développement pour tester et ajuster la manière avec laquelle WELL peut s'appliquer à différents types d'espaces. Le WELL Building Standard est un programme en évolution permanente qui est mis à jour à mesure que de nouvelles améliorations et technologies font leur apparition. Les normes pilotes suivantes ont été publiées : Résidences multifamiliales On parle de résidences multifamiliales pour les projets comptant au moins cinq unités de logement dans un même bâtiment avec des éléments structurels communs. Les projets qui répondent à cette définition incluent les appartements, les copropriétés, les maisons de ville et autres complexes résidentiels de tous les secteurs de marché – logement économique, dans la moyenne du marché et luxueux. Les résidences familiales et les duplex ne font pas partie du pilote résidentiel. Établissements pédagogiques Les lieux d'apprentissage, notamment les écoles primaires, les collèges, les lycées et les établissements d'enseignement supérieur doivent pourvoir aux besoins des enseignants et des élèves de tous âges. Établissement pédagogique décrit un projet où un personnel dédié est employé à des fins d'éducation d'élèves de tous âges. Les cours peuvent couvrir toutes sortes de sujets et les établissements peuvent proposer des journées de cours entièrement planifiées ou des cours distincts auxquels les élèves s'inscrivent en fonction de leurs besoins. Vente au détail Les lieux de vente au détail, qui incluent les boutiques et les grandes surfaces, constituent une autre opportunité de concevoir et de construire des bâtiments conformes au WELL Building Standard. Les lieux de vente au détail sont uniques dans la mesure où ils abritent et pourvoient simultanément aux besoins de deux groupes distincts : le client, qui ne fait que passer, et le personnel, qui passe des heures dans le lieu. Un lieu de vente au détail est un endroit où des clients peuvent visualiser et acheter des marchandises sur site, et où du personnel est employé pour les aider dans cette démarche. La norme pilote Vente au détail s'applique autant aux projets occupés par des propriétaires que par des locataires, et autant aux lieux composés de bâtiments autonomes qu'à ceux intégrés dans des structures plus grandes. Restaurant Les repas pris en dehors du domicile sont pour beaucoup une source significative d'alimentation, faisant du restaurant un lieu de choix pour une intervention de santé et de bien-être. La conception des espaces de restauration et la manière dont les aliments sont présentés peuvent subtilement orienter les occupants vers des comportements spécifiques et les aider à prendre des décisions saines en matière d'alimentation. Le restaurant décrit un lieu où un client achète un repas qu'il consomme sur place, dans les espaces intérieurs ou extérieurs proposés par l'établissement. Celui-ci peut disposer d'un personnel chargé de servir les clients, ou laisser ces derniers se servir seuls. La norme pilote Restaurant n'inclut pas les établissements vendant exclusivement des plats à emporter, ou ceux dont la source principale de revenus provient de la vente de boissons alcoolisées. De plus, la norme pilote Restaurant s'applique uniquement aux espaces de restauration. Elle n'inclut pas les cuisines couvertes où des plats sont préparés (voir Cuisine professionnelle). WELL Building Standard v1 Introduction 13 Cuisines professionnelles Les cuisines professionnelles décrivent des locaux où des cuisiniers préparent des repas pour d'autres usagers du bâtiment. La partie cuisine d'un espace exige des considérations spécifiques liées à la ventilation et aux risques de contamination. Cette dénomination ne s'applique pas aux kitchenettes de bureau ou aux cuisines de domiciles. En règle générale, les espaces soumis à des inspections sanitaires locales sont susceptibles d'utiliser cette norme pilote. La norme Cuisine professionnelle est toujours couplée à une autre norme, comme Restaurant ou Établissement pédagogique. Par exemple, la norme pilote Cuisine professionnelle peut être couplée avec la norme pilote Restaurant pour couvrir à la fois et respectivement la préparation des plats et les espaces de repas des clients. Cette norme pilote peut aussi être couplée à la norme WELL v1 des bureaux commerciaux et institutionnels si les projets incluent des cuisines associées à un personnel de service engagé dans des activités de préparation des repas sur site. Les pilotes suivants se trouvent à différentes phases de développement : Établissements d'exercice physique Certains établissements, comme les gymnases et les spas, exigent des normes d'hygiène et de sécurité plus strictes car ces environnements impliquent de fréquents contacts cutanés avec des surfaces partagées par un grand nombre de personnes. Les éléments de WELL doivent prendre en compte les difficultés inhérentes aux environnements intérieurs de ces types d'endroits, le nombre et le taux de remplacement des occupants, ainsi que leur niveau d'activité physique. Assemblée publique Grands bâtiments publics, comme des aéroports, des centres de convention, des stades, des complexes sportifs ou de spectacles devant accueillir de grandes quantités de personnes et proposer une vaste gamme de fonctions. Les éléments WELL qui s'appliquent à ces types de bâtiments doivent prendre en compte la complexité, la taille et la variété ou le volume des utilisateurs qui fréquentent ces environnements. Soins de santé Les établissements de santé accueillent et traitent les personnes les plus vulnérables. Les éléments WELL qui s'appliquent aux hôpitaux, cliniques, centres médicaux et centres d'hébergement et de soins de longue durée doivent pourvoir aux besoins des malades et des convalescents, créant des conditions qui soient propices au recouvrement de la santé par la réduction du stress, la prévention de la propagation des maladies, l'apport d'aliments nutritifs et l'amélioration du confort des occupants. WELL Building Standard v1 Introduction 14 CERTIFICATION WELL Les projets obtiennent une certification ou une attestation de conformité lorsqu'un nombre suffisant de critères ont été satisfaits. Pour conserver leur certification WELL, les espaces doivent être recertifiés au moins une fois tous les trois ans car les bâtiments peuvent se dégrader avec le temps au point de nuire à la santé et au bien-être de leurs occupants. Le processus complet de la Certification WELL et de l'attestation de Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL est décrit dans le Guide pratique de la certification. Inscription du projet Les projets souhaitant obtenir une Certification WELL ou une attestation de Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL doivent s'inscrire auprès de l'institut IWBI via WELL Online, le système officiel d'inscription et de gestion de projet en ligne pour WELL. Les équipes de projet peuvent s'inscrire à tout moment à mesure de leur progression à travers le processus de conception et de développement. Toutefois, il est préférable de s'inscrire aussi tôt que possible pour que ® les stratégies de conformité au WELL Building Standard puissent être intégrées dès les premières phases du processus. Professionnels agréés WELL L'IWBI supervise le programme des professionnels agréés WELL (PA WELL). Les PA WELL sont formés au cadre conceptuel et appliqué de WELL et expérimentés dans son application à des projets WELL inscrits et certifiés, et peuvent diriger les projets sur le chemin de la certification ou de la conformité. Envoi et revue de la documentation La vérification que les exigences du WELL Building Standard ont été remplies nécessite une documentation détaillée. Les équipes de projet doivent fournir différents documents attestant la satisfaction de certains aspects des éléments (voir Annexe D pour plus d'informations). Vérification des performances Étant donné que des parties importantes du WELL Building Standard dépendent de l'état des bâtiments, IWBI utilise la Vérification des performances dans le cadre de ses évaluations sur site. Ces inspections et mesures incluent des tests portant sur la qualité de l'air et de l'eau ainsi que sur les niveaux sonores et lumineux. Il s'agit d'un processus distinct de la mise en service traditionnelle d'un bâtiment. Il veille à ce que les performances du bâtiment soient conformes aux exigences du WELL Building Standard. La Vérification des performances est effectuée par un évaluateur agréé WELL qui passera généralement entre un et trois jours dans le bâtiment pour valider la documentation de conception du projet et effectuer une série de tests de performance, de contrôles aléatoires et de mesures couvrant tous les concepts WELL. Le test est effectué dans le respect des protocoles d'échantillonnage de l'institut IWBI qui tiennent compte de la taille et du type du projet. Les échantillons sont envoyés à des laboratoires tiers pour analyse. Tout élément WELL est soumis à une vérification sur site par un évaluateur agréé pendant la procédure de vérification des performances, y compris ceux qui sont déjà documentés. L'évaluateur peut dès lors fournir une documentation supplémentaire résultant de ses contrôles aléatoires ou de ses mesures sur place pour considération finale, sous la forme d'un document d'inspection. Notation Pour mesurer l'adhésion au WELL Building Standard, l'évaluateur du projet note chaque concept indépendamment sur une échelle numérique. Tandis que cette analyse concept par concept sert initialement à veiller à ce que toutes les conditions préalables par concept soient remplies, le score WELL final est calculé en fonction de la totalité des conditions préalables et des optimisations réalisées, et non sous la forme d'une moyenne de scores de concepts indépendants. WELL Building Standard v1 Introduction 15 Toute condition préalable non réalisée dans un concept empêchera l'octroi de la certification ou de l'attestation de conformité du noyau et de l'enveloppe WELL. Si toutes les conditions préalables sont remplies, des niveaux supérieurs de certification sont possibles. Dans l'évaluation des niveaux de reconnaissance, tous les éléments d'optimisation sont traités de manière égale. Les scores des concepts sont calculés comme suit pour les différents éléments WELL qui s'appliquent à une typologie spécifique : Conditions préalables totales = CPT Conditions préalables remplies = CPR Optimisations totales = OT Optimisations réalisées = OR Score de bien-être = SBE ÉCHEC : ( Si RÉUSSITE : Si ( CPR CPT ) CPR CPT < 1 alors SBE = ) ( CPR CPT = 1 alors SBE = 5 + ) x 5 (arrondi au nombre entier le plus proche) ( OR OT ) x 5 (arrondi au nombre entier le plus proche) Les calculs de score peuvent être affectés par le fait que certaines optimisations s'appliquent ou non au projet dans son ensemble. Par exemple, certaines optimisations concernent spécifiquement la restauration ou la circulation de l'air. Si ces sujets ne concernent pas le projet, ces optimisations sont exclues du compte des optimisations totales (OT). Pour plus d'informations et des outils d'aide au calcul des scores, consultez WELLCertified.com. L'exemple ci-dessous montre un bureau qui remplit les exigences de la typologie Bâtiments neufs et existants. Si toutes les conditions préalables sont remplies et les 29 optimisations réalisées (dans la mesure où toutes les optimisations s'appliquent au projet), il recevra les scores calculés ci-dessous. CONDITIONS PRÉALABLES OPTIMISATIONS APPLICABLES REMPLIES APPLICABLES RÉALISÉES SCORES DES CONCEPTS Air 12 12 17 3 5 Eau 5 5 3 0 5 Nutrition 8 8 7 6 9 Lumière 4 4 7 2 6 Forme physique 2 2 6 3 7 Confort 5 5 7 2 6 Esprit 5 5 14 12 9 Total et score WELL 41 41 61 29 7 CONCEPT Les scores les plus faibles (0 – 4) comprennent les conditions préalables obligatoires ; un score inférieur à 5 serait synonyme de non-satisfaction des conditions préalables dans ce concept et par conséquent d'échec de certification ou de conformité. Les scores d'Argent (5 – 6) signifient que toutes les conditions préalables obligatoires ont été remplies dans le concept. Les scores d'Or (7 – 8) et de Platine (9 – 10) comprennent les optimisations facultatives. WELL Building Standard v1 Introduction 16 Carte de score WELL WELL La carte de score WELL agrège tous les scores WELL pour chaque concept. La carte de score montre la certification de niveau Or du précédent bâtiment, par exemple. BUILDING STANDARD® Renouvellement de certification requis Au bout d'un maximum de trois ans, les projets ™ certifiés WELL doivent être soumis à une nouvelle procédure de vérification des performances et demander le renouvellement de leur certification afin de vérifier que le bâtiment continue à produire des performances conformes aux exigences du WELL Building Standard. Pendant cette période, les données annuelles des éléments exigeant les rapports les plus fréquents doivent être envoyées. La ™ Conformité du noyau et de l'enveloppe WELL est une détermination ponctuelle, qui ne peut donc pas faire l'objet d'un renouvellement de certification. Les scores du projet peuvent changer au moment de la recertification si des améliorations ont été apportées ou si les éléments WELL n'ont pas été correctement entretenus. La certification du bâtiment peut être révoquée si la qualité de l'environnement intérieur a décliné considérablement depuis la certification initiale. Les projets peuvent également prouver qu'ils ont entrepris des travaux supplémentaires pour améliorer leur niveau de certification à ce moment. WELL Building Standard v1 CARTE DE SCORE WELL AIR EAU NUTRITION LUMIÈRE FORME PHYSIQUE CONFORT ESPRIT 1 TM Introduction TM 2 3 4 5 6 7 8 9 10 TM 17 WELL BUILDING STANDARD® : MATRICE DES ÉLÉMENTS Ce tableau présente les éléments qui sont des conditions préalables et des optimisations pour les différentes typologies de la norme relative aux bureaux commerciaux et institutionnels. Pour des détails sur l'applicabilité d'éléments spécifiques, reportez-vous aux tables au début de chaque concept. Pour que les espaces occupés obtiennent une certification WELL, toutes les conditions préalables sont requises pour le niveau Argent et la réalisation des optimisations permet aux projets d'atteindre des niveaux supérieurs de reconnaissance. Pour qu'un projet de noyau et d'enveloppe atteigne la Conformité WELL, toutes les conditions préalables doivent être remplies, ainsi qu'au moins une optimisation par concept. CONFORMITÉ CERTIFICATION Air 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 Eau 30 31 32 33 34 35 36 37 CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Normes de qualité de l'air Interdiction de fumer Efficacité de la ventilation Réduction des émissions de COV Filtration de l'air Contrôle des microbes et moisissures Gestion de la pollution de la construction Entrée saine Protocole de nettoyage Gestion des pesticides Sécurité fondamentale des matériaux Gestion de l'humidité Renouvellement de l'air Gestion de l'infiltration de l'air Ventilation accrue Contrôle de l'humidité Ventilation à source directe Surveillance de la qualité de l'air et communication de suivi Fenêtres ouvrantes Systèmes d'alimentation en air extérieur Ventilation par déplacement Lutte antiparasitaire Purification de l'air avancée Minimisation de la combustion Réduction des matières toxiques Sécurité améliorée des matériaux Activité antimicrobienne pour les surfaces Environnement nettoyable Matériel de nettoyage CP CP CP O O O O O O O CP CP CP CP CP Qualité fondamentale de l'eau Contaminants inorganiques Contaminants organiques Contaminants agricoles Additifs à l'eau courante Tests périodiques de la qualité de l'eau Traitement de l'eau Promotion de l'eau potable WELL Building Standard v1 CP CP CP CP CP CP CP CP O O Introduction Aménagements intérieurs neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP O CP Bâtiments neufs et existants O O O O O CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O CP CP CP CP CP O O O CP CP CP CP CP O O O CP 18 CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Nutrition 38 Fruits et légumes 39 Produits alimentaires transformés 40 Allergies alimentaires 41 Lavage des mains 42 Contamination alimentaire 43 Ingrédients artificiels 44 Informations nutritionnelles 45 Publicité alimentaire 46 Matériels de préparation des aliments sans risque 47 Taille des portions 48 Régimes spéciaux 49 Production alimentaire responsable 50 Stockage des aliments 51 Production alimentaire 52 Alimentation consciente Lumière Aménagement des éclairages en termes de 53 qualité visuelle Aménagement des éclairages selon les rythmes 54 circadiens Contrôle de l'éblouissement de la lumière 55 électrique 56 Contrôle de l'éblouissement solaire Conception d'espace de travail à faible 57 éblouissement 58 Qualité de la couleur 59 Conception des surfaces Commandes automatiques d'ombrage et 60 d'intensité d'éclairage 61 Droit à la lumière 62 Modélisation de la lumière naturelle 63 Fenêtrage selon l'éclairage naturel Forme physique Circulation intérieure favorisant l'activité 64 physique 65 Programmes d'incitation à l'activité 66 Encadrement de l'activité physique 67 Conception active des extérieurs 68 Espaces dédiés aux activités physiques 69 Promotion des transports actifs 70 Appareils de fitness 71 Ameublement actif Confort 72 Normes de conception accessible ADA 73 Ergonomie : Visuelle et physique 74 Intrusion du bruit extérieur 75 Bruit généré à l'intérieur 76 Confort thermique 77 Confort olfactif 78 Temps de réverbération 79 Masquage sonore 80 Surfaces d'atténuation de bruit 81 Barrières sonores 82 Contrôle thermique individuel 83 Confort thermique par rayonnement WELL Building Standard v1 Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP CP O O O O O O O CP CP CP CP CP CP CP CP O O O O O O O CP CP CP CP CP CP CP O CP CP O O O O O O O O O O O O O O O O O CP O CP CP O O O O O O CP O O O O O O CP CP O CP CP O O O O O O O CP CP CP CP CP O O O O O O O Noyau et enveloppe Introduction CP CP O O O O O O O O O CP CP O CP O 19 CONFORMITÉ CERTIFICATION Esprit 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP CP O O O O O O O O O O O O O O CP CP CP CP O O O O O O O O O O O O O O Sensibilisation en matière de santé et de bien-être Conception intégrée Enquêtes post-occupation Esthétisme et conception I Biophilie I - Aspect qualitatif Espaces adaptables Bonnes pratiques de sommeil Voyage d'affaires Mise en place d'une politique de santé Soutien familial sur le lieu de travail Autosurveillance Gestion du stress et des dépendances Altruisme Transparence des matériaux Transparence organisationnelle Esthétisme et conception II Biophilie II - Aspect quantitatif Élément d'innovation I Élément d'innovation II WELL Building Standard v1 CP O O O O O O Introduction 20 AIR WELL Building Standard v1 Air 21 CONTEXTE La propreté de l'air est un facteur essentiel pour notre santé. La pollution aérienne est la première cause environnementale de mortalité prématurée, contribuant à hauteur de 50 000 décès prématurés par an aux ÉtatsUnis et d'environ 7 millions dans le monde, soit une mort prématurée sur huit. Globalement, la qualité de l'air extérieur se détériore en raison de la pollution issue du trafic, de la construction, de l'activité agricole, des sources de combustion et des matières particulaires. Étant donné que l'air ambiant se diffuse facilement, même des sources distantes de pollution ont un impact énorme sur les plus de 15 000 litres d'air que nous respirons quotidiennement. La qualité de l'air intérieur peut être dégradée par ces sources extérieures, ainsi que par les dégagements gazeux produits par les matériaux de construction, les sources de combustion intérieures et les fuites d'eau. De mauvaises pratiques de ventilation ne réglant pas le problème de ces sources nous exposent aux composés organiques volatils (COV), aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et aux pathogènes microbiens. Un autre facteur de réduction de la qualité de l'air intérieur est l'accumulation des germes aéroportés sur les surfaces. Tous ces contaminants contribuent à des effets négatifs sur la santé tels que l'asthme, les allergies et d'autres maladies des voies respiratoires supérieures. De plus, les problèmes de qualité de l'air peuvent réduire la productivité au travail et conduire au syndrome du bâtiment malsain (SBM), où des effets puissants sur la santé peuvent être liés au temps passé dans un bâtiment, en l'absence même de maladie ou de cause clairement identifiée. Les symptômes du SBM incluent de nombreux symptômes non spécifiques tels qu'une irritation des yeux, de la peau et des voies aériennes, ou des migraines et de la fatigue. Les réactions de chacun aux polluants aériens varient énormément et dépendent de nombreux facteurs tels que la concentration du contaminant, le taux d'ingestion et la durée de l'exposition. L'évitement des sources de pollution, une bonne ventilation et une filtration suffisante de l'air sont certains des moyens les plus efficaces de parvenir à une bonne qualité de l'air intérieur. L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) définit des normes de qualité de l'air ambiant (NAAQS) qui reflètent l'état de la recherche et de la surveillance. Ces normes ont été créditées d'améliorations spectaculaires de la qualité de l'air extérieur, et créent des limites d'exposition basées à la fois sur la durée de l'exposition et la concentration de six polluants aériens principaux : monoxyde de carbone (CO), plomb (Pb), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3), matière particulaire (PM10 et PM2,5) et dioxyde de soufre (SO2). Le WELL Building Standard va au-delà de ces exigences en incorporant des normes d'autres agences telles que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour contribuer à réduire la transmission par contact avec des surfaces malsaines, le WELL Building Standard offre une approche qui combine l'installation de matériaux appropriés avec la mise en œuvre de protocoles efficaces de désinfection régulière des surfaces concernées. En plus de limiter la concentration de polluants et de contaminants, WELL incorpore les meilleures pratiques des organisations du secteur, dont les directives sont éprouvées et recommandées par les professionnels. L'un de ces groupes est l'ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers), une organisation internationale technique dans le domaine des génies thermiques et climatiques, qui met régulièrement à jour ses manuels pour y inclure les nouvelles techniques d'amélioration de la qualité de l'air dans les bâtiments. Bien que l'ASHRAE soit une société technique sans mandat légal, de nombreuses administrations centrales et locales ont ® rédigé leurs codes en s'inspirant de ses normes. De plus, le programme LEED du U.S. Green Building Council établit en permanence de nouvelles normes sur la filtration de l'air et la sélection des matériaux de construction pour améliorer la qualité de l'air. WELL Building Standard v1 Air 22 INTENTION Le WELL Building Standard pour l'air promeut la propreté de l'air par la réduction ou la limitation des sources de pollution de l'air intérieur, et exige une qualité de l'air intérieur optimale pour la santé et le bien-être des occupants du bâtiment. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT AIR CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — CP CP CP CP — CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP O O CP CP — CP CP 01 NORMES DE QUALITÉ DE L'AIR 1: Normes relatives aux substances volatiles 2: Normes relatives aux matières particulaires et aux gaz inorganiques 3: Radon 02 INTERDICTION DE FUMER 1: Interdiction de fumer à l'intérieur 2: Interdiction de fumer à l'extérieur 03 EFFICACITÉ DE LA VENTILATION 1: Conception de la ventilation 2: Ventilation à la demande 3: Équilibrage du système 04 RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE COV 1: Peintures et revêtements intérieurs 2: Colles et enduits intérieurs 3: Revêtement de sol 4: Isolation 5: Mobilier et ameublement 05 FILTRATION DE L'AIR 1: Espace prévu pour les filtres 2: Filtration des particules 3: Surveillance de la filtration de l'air 06 CONTRÔLE DES MICROBES ET MOISISSURES 1: Réduction des moisissures du serpentin de refroidissement 2: Inspections des moisissures 07 GESTION DE LA POLLUTION DE LA CONSTRUCTION 1: Protection des canalisations 2: Remplacement de filtre 3: Gestion de l'absorption de COV 4: Rétention et élimination des poussières 08 ENTRÉE SAINE 1: Systèmes d'hygiène permanents aux entrées 2: Étanchéité à l'air des entrées 09 PROTOCOLE DE NETTOYAGE 1: Plan de nettoyage des espaces occupés WELL Building Standard v1 Air 23 CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP — CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — — — — CP CP CP CP — O O O O O O O O — O O O O O 10 GESTION DES PESTICIDES 1: Utilisation de pesticides 11 SÉCURITÉ FONDAMENTALE DES MATÉRIAUX 1: Restriction applicable à l'amiante et au plomb 2: Réduction de la teneur en plomb 3: Désamiantage 4: Réduction de la teneur en polychlorobiphényles 5: Limitation de l'utilisation du mercure 12 GESTION DE L'HUMIDITÉ 1: Gestion des eaux liquides provenant de l'extérieur 2: Gestion des eaux liquides provenant de l'intérieur 3: Gestion de la condensation 4: Sélection et protection des matériaux 13 RENOUVELLEMENT DE L'AIR 1: Renouvellement de l'air 14 GESTION DE L'INFILTRATION DE L'AIR 1: Test de fuites d'air 15 VENTILATION ACCRUE 1: Alimentation accrue en air frais 16 CONTRÔLE DE L'HUMIDITÉ 1: Humidité relative 17 VENTILATION À SOURCE DIRECTE 1: Isolation et évacuation de la pollution 18 SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR ET COMMUNICATION DE SUIVI 1: Surveillance de l'air intérieur 2: Consignation des données sur l'air et actions correctives 3: Affichage des mesures environnementales — — — O O O O O O O O O O O O O O O O O O — O O — O O 19 FENÊTRES OUVRANTES 1: Contrôle total 2: Mesure de l'air extérieur 3: Gestion du fonctionnement des fenêtres 20 SYSTÈMES D'ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR 1: Systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur 21 VENTILATION PAR DÉPLACEMENT 1: Conception et utilisation de la ventilation par déplacement 2: Performance du système WELL Building Standard v1 Air 24 CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — — O O O O O O O O O O O O O O O O O O O — — — O O O — — — O O O O O O — O O — O O — O O — O O — — O O O O — — O O O O 22 LUTTE ANTIPARASITAIRE 1: Réduction des parasites 2: Inspections des parasites 23 PURIFICATION DE L'AIR AVANCÉE 1: Filtration au charbon 2: Assainissement de l'air 3: Surveillance de la qualité de l'air 24 MINIMISATION DE LA COMBUSTION 1: Interdiction des appareils et du chauffage à combustion 2: Sources de combustion à faible taux d'émission 3: Réduction des gaz d'échappement 4: Équipement de construction 25 RÉDUCTION DES MATIÈRES TOXIQUES 1: Limitation de l'utilisation de composés perfluorés 2: Limites des retardateurs de flammes 3: Limitation de l'utilisation de phtalates (plastifiants) 4: Limitation de l'utilisation du polyuréthane à base d'isocyanate 5: Restriction applicable à l'urée-formaldéhyde 26 SÉCURITÉ AMÉLIORÉE DES MATÉRIAUX 1: Sélection rigoureuse des matériaux 27 ACTIVITÉ ANTIMICROBIENNE POUR LES SURFACES 1: Surfaces fréquemment touchées 28 ENVIRONNEMENT NETTOYABLE 1: Propriétés des matériaux 2: Nettoyabilité 29 MATÉRIEL DE NETTOYAGE 1: Matériels et produits de nettoyage 2: Stockage de produits chimiques WELL Building Standard v1 Air 25 01 NORMES DE QUALITÉ DE L'AIR Cardiovasculaire Endocrinien Immunitaire Nerveux Respiratoire Les polluants générés dans des espaces intérieurs peuvent provoquer différents symptômes et états de santé. On sait que les composés organiques volatils (COV), les produits dérivés de la combustion et les matières particulaires sont à l'origine de nausées, de maux de tête, d'asthme, d'irritations respiratoires et d'allergies. Si l'air extérieur ambiant est souvent de meilleure qualité, les méthodes de ventilation naturelle, les portes et fenêtres ouvrantes ainsi que les infiltrations dans l'enveloppe du bâtiment peuvent réduire la qualité de l'air intérieur si les paramètres de qualité de l'air extérieur sont mauvais. Cet élément exige qu'un évaluateur effectue un test de performance, après l'occupation des lieux, afin de vérifier de manière indépendante que le bâtiment, ventilé de manière mécanique ou naturelle, remplit les exigences critiques en matière de qualité de l'air. PARTIE 1 : NORMES RELATIVES AUX SUBSTANCES VOLATILES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP CP CP Les conditions suivantes sont remplies : 1 a. Niveaux de formaldéhyde inférieurs à 27 ppb. 1 b. Composés organiques volatils totaux inférieurs à 500 μg/m³. PARTIE 2 : NORMES RELATIVES AUX MATIÈRES PARTICULAIRES ET AUX GAZ INORGANIQUES Les conditions suivantes sont remplies : 2 a. Monoxyde de carbone inférieur à 9 ppm. 2 b. Niveau de PM2,5 inférieur à 15 μg/m³. 3 c. Niveau de PM10 inférieur à 50 μg/m³. 3 d. Niveau d'ozone inférieur à 51 ppb. PARTIE 3 : RADON Les conditions suivantes sont remplies dans les projets avec des espaces occupés régulièrement au niveau du sol ou au-dessous : 4 a. Radon inférieur à 4 pCi/L au niveau occupé le plus bas du projet. WELL Building Standard v1 Air 26 02 INTERDICTION DE FUMER Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Musculaire Nerveux Reproducteur Respiratoire Squelettique Urinaire Plus de 42 millions d'adultes aux États-Unis et plus d'un milliard d'individus dans le monde sont des fumeurs. Rien qu'aux États-Unis, la consommation du tabac est liée à plus de 400 000 décès prématurés par an. De plus, l'espérance de vie moyenne d'un fumeur est de 10 ans inférieure à celle d'un non-fumeur. En plus de la nicotine, les cigarettes contiennent environ 600 ingrédients qui forment 7 000 composés lors de la combustion, dont on sait qu'au moins 69 sont cancérigènes. La fumée secondaire, ou tabagisme passif, expose les nonfumeurs aux mêmes toxines, augmentant le nombre de personnes soumises aux risques sanitaires liés à la fumée. Cet élément interdit de fumer dans et à proximité des bâtiments, ce qui exige la mise en œuvre de règlements interdisant le tabac à l'intérieur et à proximité du bâtiment, et une signalisation expliquant les effets nocifs du tabac. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : INTERDICTION DE FUMER À L'INTÉRIEUR Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP — CP Un règlement de bâtiment ou un code local reflète ce qui suit : 5 a. Il est interdit de fumer ou de vapoter à l'intérieur du bâtiment. CP PARTIE 2 : INTERDICTION DE FUMER À L'EXTÉRIEUR La signalisation en place indique : 1 a. Une interdiction de fumer à moins de 7,5 m [25 pi] (ou la distance maximale autorisée par les codes locaux) de toute entrée, fenêtre ouvrante ou entrée d'air dans le bâtiment. b. Une interdiction de fumer sur tous les balcons, patios, terrasses et autres espaces extérieurs occupés régulièrement. c. Le danger de fumer dans toutes les zones au-delà des 7,5 m des entrées du bâtiment (si fumer est autorisé dans ces zones). Ces signalisations doivent être placées le long de toutes les allées, à moins de 30 m [100 pi] l'une de l'autre. WELL Building Standard v1 Air 27 03 EFFICACITÉ DE LA VENTILATION Cardiovasculaire Nerveux Respiratoire Les activités intérieures habituelles comme la cuisine, le nettoyage, l'entretien et la maintenance du bâtiment et même la simple présence des occupants peuvent dégrader la qualité de l'air. De nombreux polluants intérieurs résultant de ces activités, notamment les matières particulaires et les COV, peuvent provoquer de l'inconfort et déclencher de l'asthme ou des irritations des yeux, du nez et de la gorge. Étant donné qu'il est difficile de tester tous les polluants potentiels et que le dioxyde de carbone est facilement détectable, les niveaux de dioxyde de carbone servent d'indicateurs pour d'autres polluants intérieurs. Cet élément fixe une base pour les niveaux de ventilation, qui peut être ajustée selon des concentrations mesurées de dioxyde de carbone. Il repose sur les exigences de l'ASHRAE pour une bonne ventilation, qui incluent des options distinctes selon que les bâtiments sont à ventilation mécanique ou naturelle. Les exigences de cet élément — et d'autres éléments liés à la ventilation — suivent cette même distinction. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : CONCEPTION DE LA VENTILATION Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP L'une des exigences suivantes est satisfaite pour tous les espaces : 6 a. Les débits de ventilation respectent toutes les exigences de la norme ASHRAE 62.1-2013 (procédure concernant le débit de ventilation ou procédure relative à la qualité de l'air intérieur). 6 b. Les projets sont conformes avec toutes les exigences définies dans les procédures ASHRAE 62.1-2013 (y compris la procédure de ventilation naturelle) et montrent que la qualité de l'air ambiant dans un rayon de 1,6 km [1 mi] autour du bâtiment est conforme avec les normes de qualité de l'air ambiant (NAAQS) de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) ou avec celles du WELL Building Standard pour au moins 95 % de toutes les heures de l'année précédente. CP PARTIE 2 : VENTILATION À LA DEMANDE CP CP Pour tous les espaces présentant une densité d'occupation effective ou attendue supérieure à 25 personnes par 93 m² [1 000 pi²], une des exigences suivantes est remplie : 7 a. Un système de ventilation à la demande contrôle le débit de ventilation de l'air extérieur pour conserver les taux de dioxyde de carbone de l'espace en dessous de 800 ppm. 7 b. Les projets qui ont rempli les conditions d'élément Fenêtres ouvrantes montrent que la ventilation naturelle suffit au maintien des niveaux de dioxyde de carbone de dessous de 800 ppm aux niveaux d'occupation prévus. — PARTIE 3 : ÉQUILIBRAGE DU SYSTÈME CP CP Une fois le système de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC) installé, l'exigence suivante est satisfaite : a. Après une mise en activité significative, et avant l'occupation des lieux, le système HVAC est soumis à des tests et à un équilibrage. WELL Building Standard v1 Air 28 04 RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE COV Cardiovasculaire Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Nerveux Respiratoire La qualité de l'air peut se dégrader de manière significative en raison des COV issus des dégagements gazeux des peintures, des apprêts et autres revêtements, ou encore produits par l'utilisation de détergents, de désodorisants, de produits de soin personnel et d'autres matériaux importés dans le bâtiment. Les COV incluent le benzène (classé par l'EPA comme cancérigène humain connu), le formaldéhyde et d'autres composés chimiques qui, à haut niveau de concentration, peuvent engendrer des irritations du nez et du pharynx, et ont été associés à la leucémie, à l'asthme infantile et à d'autres problèmes respiratoires. Les niveaux de COV peuvent être 5 fois plus élevés à l'intérieur qu'à l'extérieur. Cet élément exige que les apprêts du bâtiment soient sélectionnés avec soin pour permettre aux espaces de satisfaire à l'élément Normes de qualité de l'air WELL. S'ils ne sont pas spécifiquement traités ici, notez que les objets ou les meubles fabriqués à l'aide de matériaux nocifs peuvent entraîner des accumulations de COV s'ils sont importés à l'intérieur du bâtiment après construction. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : PEINTURES ET REVÊTEMENTS INTÉRIEURS CP Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Les limites en matière de COV des peintures et revêtements nouvellement appliqués satisfont une des exigences suivantes : 1 a. 100 % des produits installés remplissent les critères du California Air Resources Board (CARB) 2007, la mesure de contrôle suggérée (SCM) pour les revêtements d'architecture, ou la Règle 1113 du South Coast Air Quality Management District (SCAQMD), à la date du 3 juin 2011 en ce qui concerne la teneur en COV. 1 b. Au moins 90 % des produits, en volume, sont conformes à la méthode standard v1.1-2010 pour les émissions de COV du California Department of Public Health (CDPH). 1 c. Réglementations nationales applicables de contrôle des COV ou conduite des tests de teneur en COV en conformité avec l'ASTM D2369-10, l'ISO 11890-1, l'ASTM D6886-03 ou l'ISO 11890-2. CP PARTIE 2 : COLLES ET ENDUITS INTÉRIEURS CP CP Les limites en matière de COV des colles et enduits nouvellement appliqués satisfont une des exigences suivantes : 1 a. 100 % des produits installés respectent la Règle 1168 du South Coast Air Quality Management District (SCAQMD), à la date du 1er juillet 2005 en ce qui concerne la teneur en COV. 1 b. Au moins 90 % des produits, en volume, sont conformes à la méthode standard v1.1-2010 pour les émissions de COV du California Department of Public Health (CDPH). 1 c. Réglementations nationales applicables de contrôle des COV ou conduite des tests de teneur en COV en conformité avec l'ASTM D2369-10, l'ISO 11890-1, l'ASTM D6886-03 ou l'ISO 11890-2. CP PARTIE 3 : REVÊTEMENT DE SOL CP CP La teneur en COV de tout revêtement de sol nouvellement installé doit respecter toutes les limites définies ci-après, selon le cas : 1 a. Méthode standard v1.1-2010 du California Department of Public Health (CDPH). WELL Building Standard v1 Air 29 Noyau et enveloppe CP PARTIE 4 : ISOLATION Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP La teneur en COV de toute isolation thermique et acoustique nouvellement installée dans les plafonds et les murs doit respecter toutes les limites définies ci-après, selon le cas : 1 a. Méthode standard v1.1-2010 du California Department of Public Health (CDPH). CP PARTIE 5 : MOBILIER ET AMEUBLEMENT CP CP La teneur en COV d'au moins 95 % (en coût) de tout mobilier et ameublement nouvellement acquis par rapport à l'échelle du projet doit respecter toutes les limites définies ci-après, selon le cas : 1 a. Sections 7.6.1 et 7.6.2 de la norme de développement durable du mobilier ANSI/BIFMA e3-2011, testées conformément à la méthode standard ANSI/BIFMA M7.1-2011. WELL Building Standard v1 Air 30 05 FILTRATION DE L'AIR Cardiovasculaire Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Nerveux Respiratoire La qualité de l'air varie en fonction des conditions météorologiques, de la poussière, du trafic et de sources de polluants localisées. Les variations saisonnières de la quantité de pollen peuvent déclencher des crises d'asthme et des allergies chez les personnes sensibles. De même, l'exposition à des niveaux élevés de matières particulaires grossières et fines provenant de l'extérieur peut causer des irritations respiratoires. Elle est également associée à des augmentations du nombre de cancers du poumon, de maladies cardiovasculaires et du taux de mortalité. Cet élément exige une bonne filtration pour obtenir des performances fiables en termes de qualité de l'air dans le temps. Les filtres au charbon sont conçus pour absorber les polluants volatils et éliminer les particules les plus grosses, tandis que les filtres à particules sont conçus pour retenir les particules les plus fines. Cet élément est particulièrement important lorsque la qualité de l'air extérieur se trouve régulièrement en dehors de la plage de concentration des polluants de l'élément Normes de qualité de l'air WELL. Comme pour tout autre volet WELL, les projets peuvent soumettre des stratégies alternatives pour remplir les objectifs de cet élément. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : ESPACE PRÉVU POUR LES FILTRES Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Si de l'air recyclé est utilisé, les exigences suivantes doivent être satisfaites dans les assemblages de ventilation des conduites d'air principales : a. Espace pour rack et ventilateur en place pour les futurs filtres à charbon. b. Le système doit pouvoir accueillir un filtre supplémentaire. CP PARTIE 2 : FILTRATION DES PARTICULES CP CP L'une des conditions suivantes est remplie : 1 a. Des filtres à particules MERV 13 (ou supérieurs) sont utilisés dans le système de ventilation pour filtrer l'air extérieur. b. Le projet démontre que pour 95 % des heures d'une année calendaire, les niveaux de PM10 et de PM2,5 de l'air extérieur ambiant dans un rayon de 1,6 km [1 mi] autour du bâtiment sont inférieurs aux limites définies dans les Normes de qualité de l'air WELL. PARTIE 3 : SURVEILLANCE DE LA FILTRATION DE L'AIR CP CP CP Pour vérifier que le système de filtration continue de fonctionner conformément à ses spécifications de conception, les projets doivent fournir tous les ans à l'IWBI : a. Les fiches de maintenance de filtration de l'air, prouvant notamment que les filtres ont été entretenus conformément aux recommandations du fabricant. WELL Building Standard v1 Air 31 06 CONTRÔLE DES MICROBES ET MOISISSURES Immunitaire Tégumentaire Respiratoire Les moisissures se développent souvent sur les serpentins de refroidissement des systèmes HVAC en raison de la condensation de l'humidité et peuvent s'introduire dans l'air intérieur du bâtiment. Le phénomène peut également avoir lieu à la surface ou à l'intérieur de parois murales suite à un dégât des eaux ou à un mauvais détaillage dans des pièces humides comme la cuisine ou la salle de bain. Les spores des moisissures peuvent déclencher des crises d'asthme, des maux de tête, des allergies ou d'autres problèmes respiratoires. Cet élément exige l'utilisation d'appareils à irradiation germicide par ultraviolets (IGUV) pour gérer la présence de moisissures et de bactéries sur les serpentins de refroidissement, ainsi que des inspections pour détecter les signes de moisissures à l'extérieur du système de traitement de l'air. PARTIE 1 : RÉDUCTION DES MOISISSURES DU SERPENTIN DE REFROIDISSEMENT Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP Dans les bâtiments qui utilisent un système de refroidissement mécanique, l'une des conditions suivantes est remplie : a. Des lampes à rayons ultraviolets (utilisant une longueur d'ondes de 254 nm pour ne pas générer d'ozone) sont employées sur les serpentins de refroidissement et les plateaux de dégivrage des fournitures du système mécanique. L'éclairement énergétique atteignant le serpentin de refroidissement et le plateau de dégivrage, y compris les coins du plénum, est modélisé. 9 b. Le règlement du bâtiment prévoit que tous les serpentins de refroidissement soient inspectés tous les trimestres à la recherche de traces de moisissures devant être nettoyées le cas échéant. Des photographies datées démontrant l'application du règlement sont envoyées à l'IWBI tous les ans. CP PARTIE 2 : INSPECTIONS DES MOISISSURES CP CP Les caractéristiques suivantes sont absentes : 12 a. Signes de décoloration et de moisissure sur les plafonds, les murs ou les sols. 12 b. Signes de dégâts ou d'accumulation d'eau. WELL Building Standard v1 Air 32 07 GESTION DE LA POLLUTION DE LA CONSTRUCTION Cardiovasculaire Immunitaire Tégumentaire Respiratoire La conception et la sélection des matériaux sont essentielles à la salubrité de l'air intérieur. Toutefois, cette stratégie peut être compromise si le même soin n'est pas apporté pendant la construction pour éliminer l'espace des poussières, vapeurs chimiques et autres débris. Les polluants introduits par inadvertance dans l'espace peuvent provoquer différents symptômes respiratoires et augmentent le risque de ne pas satisfaire aux normes de qualité de l'air intérieur. Cet élément, fondé sur les meilleures pratiques du secteur, prescrit des étapes qui permettent de réduire l'introduction de polluants aériens pendant la construction et d'éliminer l'accumulation des polluants avant l'occupation des lieux. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : PROTECTION DES CANALISATIONS Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Pour empêcher les polluants d'entrer dans le système de ventilation, tous les conduits sont soit : 1 a. Étanches et protégés contre de possibles contaminations pendant la construction. b. Aspirés avant l'installation des registres, des grilles et des diffuseurs. CP PARTIE 2 : REMPLACEMENT DE FILTRE CP CP Pour empêcher les polluants d'entrer dans l'admission d'air après occupation des lieux, si le système de ventilation est en marche pendant la construction, la condition suivante est remplie : 1 a. Tous les filtres sont remplacés avant l'occupation des lieux. CP PARTIE 3 : GESTION DE L'ABSORPTION DE COV CP CP Pour empêcher l'absorption par les matériaux de construction et le dégagement ultérieur de COV par d'autres matériaux (source) pendant la construction, les conditions suivantes sont remplies : 1 a. Une zone sûre est désignée pour stocker et protéger les matériaux absorbants, notamment les tapis, les panneaux d'isolation acoustique, les revêtements muraux en tissu, les matériaux isolants, les rembourrages et les garnitures. 1 b. Les matériaux humides, comme les adhésifs, les produits de préservation du bois et les apprêts, les enduits, les glacis, les peintures et les pâtes à joints sont posés et autorisés à durcir le temps nécessaire, avant la pose de matériaux absorbants. a. Les apprêts durs exigeant une installation adhésive sont posés et laissés à sécher pendant au moins 24 heures, avant l'installation de matériaux absorbants. WELL Building Standard v1 Air 33 PARTIE 4 : RÉTENTION ET ÉLIMINATION DES POUSSIÈRES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP Les procédures suivantes sont suivies pendant la construction du bâtiment : 1 a. Toutes les zones de travail actives sont isolées des autres espaces par des entrées de porte ou des fenêtres étanches, ou à l'aide de barrières temporaires. 1 b. Des paillassons sont placés aux entrées pour réduire le transfert de poussières et de polluants. 1 c. Les scies et autres outils utilisent des pare-poussière ou des collecteurs de poussière pour récupérer la poussière produite. WELL Building Standard v1 Air 34 08 ENTRÉE SAINE Cardiovasculaire Immunitaire Respiratoire Les occupants importent souvent des contaminants nocifs à l'intérieur du bâtiment, tels que des bactéries, des métaux lourds, des pesticides agricoles ou de jardin, entre autres toxines. De plus, en franchissant les portes d'entrée, les occupants laissent entrer de l'air potentiellement pollué dans le bâtiment. Ces deux modes d'introduction de polluants extérieurs dans l'environnement intérieur soulignent la nécessité de mettre en place des mesures de limitation d'introduction de substances potentiellement nocives dans les espaces intérieurs. Cet élément exige des méthodes pour aider à bloquer l'entrée de polluants dans un bâtiment. Il implique d'utiliser des structures de planchers qui capturent les polluants des chaussures et de mettre en œuvre des stratégies de réduction des flux d'air en provenance de l'extérieur dans les espaces intérieurs occupés. PARTIE 1 : SYSTÈMES D'HYGIÈNE PERMANENTS AUX ENTRÉES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP O CP Pour capturer les particules des chaussures des occupants au niveau de toutes les entrées du projet utilisées régulièrement, l'un des accessoires suivants est installé et fait l'objet d'une maintenance hebdomadaire : 1 a. Systèmes d'hygiène permanents aux entrées composés de grilles ou de rainures, dont la partie inférieure sera facile à nettoyer, mesurant au moins la largeur de l'entrée et 3 m [10 pi] de long dans la direction principale de déplacement. 1 b. Des tapis déroulants, mesurant au moins la largeur de l'entrée et 3 m [10 pi] de long dans la direction principale de déplacement. 1 c. Des matériaux conçus pour composer un système d'hygiène permanent aux entrées, mesurant au moins la largeur de l'entrée et 3 m [10 pi] de long dans la direction principale de déplacement. CP PARTIE 2 : ÉTANCHÉITÉ À L'AIR DES ENTRÉES O CP L'un des systèmes suivants est en place pour ralentir le mouvement de l'air entre l'extérieur et l'intérieur, à l'entrée principale du bâtiment : a. Un vestibule d'entrée de bâtiment avec deux entrées de porte normalement fermées. b. Des portes d'entrée tournantes. c. Au moins 3 portes à fermeture normale qui séparent les espaces occupés de l'extérieur. Par exemple, un espace au cinquième étage sera séparé de l'extérieur par les portes extérieures du bâtiment, les portes de l'ascenseur du rez-de-chaussée et les portes de l'ascenseur du cinquième étage. Cette option ne s'applique que pour les bâtiments dont le hall d'entrée n'est pas un espace occupé régulièrement. WELL Building Standard v1 Air 35 09 PROTOCOLE DE NETTOYAGE Immunitaire Reproducteur Urinaire Nettoyer régulièrement est important dans la mesure où cela permet d'éliminer les débris potentiellement nocifs et de maintenir un environnement intérieur sain. Toutefois, de nombreux produits chimiques et des techniques de nettoyage inappropriées peuvent nuire à la qualité de l'air intérieur. Des ingrédients nocifs contenus dans les produits de nettoyage peuvent provoquer des irritations des yeux, du nez, de la gorge ou de la peau, en plus d'émettre des COV dans l'environnement intérieur, susceptibles d'engendrer des effets sur la santé tels que le syndrome du bâtiment malsain (SBM). Un régime de nettoyage adéquat à base de produits non toxiques et hypoallergéniques aide à réduire les charges microbiennes, les parasites, les allergènes environnementaux et les odeurs désagréables sans introduire de produits chimiques susceptibles d'affecter négativement la qualité de l'air intérieur. Respiratoire Cet élément implique l'élaboration et la rédaction d'un protocole écrit, conformément à la Table A4 de l'Annexe C, dans lequel seront précisés la fréquence, les fournitures, l'équipement, les procédures et la formation pour améliorer les méthodes de nettoyage. PARTIE 1 : PLAN DE NETTOYAGE DES ESPACES OCCUPÉS Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — CP CP Pour éliminer les débris et les microorganismes pathogènes de manière satisfaisante et régulière, un plan de nettoyage est créé et présenté lors des formations du personnel. Ce plan inclut les éléments suivants : a. La liste des surfaces fréquemment touchées et des surfaces rarement touchées dans l'espace (voir Table A1 dans l'Annexe C). b. Un calendrier qui spécifie, pour chaque surface fréquemment touchée et chaque surface rarement touchée, la mesure et la fréquence (quotidienne ou hebdomadaire par ex.) à laquelle une surface doit être nettoyée, assainie ou désinfectée. c. Un protocole de nettoyage et des journaux de nettoyage datés qui sont tenus à jour et à la disposition de tous les occupants. d. Une liste des labels approuvés à laquelle tous les produits de nettoyage doivent se conformer (voir Table A4 à l'Annexe C). WELL Building Standard v1 Air 36 10 GESTION DES PESTICIDES Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Immunitaire Nerveux Reproducteur Respiratoire Rien qu'aux États-Unis, environ cinq cent mille tonnes de pesticides sont utilisées tous les ans. Les pesticides et les herbicides contaminent les rivières et les cours d'eau, et s'infiltrent dans les nappes phréatiques. Un sondage géologique mené aux États-Unis dans les années 1990 a permis de détecter des composés pesticides dans la quasi totalité des cours d'eau des zones agricoles, urbaines et mixtes, ainsi que dans plus de 50 % des puits échantillonnés en sondant la qualité des eaux souterraines dans les zones agricoles et urbaines. L'atrazine, l'un des pesticides les plus largement utilisés, est soupçonné d'être un perturbateur endocrinien et est associé à des pathologies cardiovasculaires. L'exposition à long terme au glyphosate, un herbicide très répandu, peut engendrer des troubles rénaux et du système reproducteur. Cet élément exige la création de dispositifs de lutte contre les parasites qui réduisent l'utilisation des pesticides et des herbicides en éliminant le recours à des produits chimiques hautement toxiques. La plupart des dispositifs de lutte contre les parasites n'interdisent pas l'usage de produits chimiques nocifs. C'est pourquoi cet élément exige que seuls des produits approuvés soient employés. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : UTILISATION DE PESTICIDES Aménagements intérieurs neufs et existants — Bâtiments neufs et existants CP Les conditions suivantes sont remplies pour tous les pesticides et herbicides utilisés sur les plantes : 14 a. Le recours aux pesticides et aux herbicides est minimisé par la création d'un plan d'utilisation qui s'inspire du chapitre 3 du programme de lutte antiparasitaire intégrée du Code environnemental de San Francisco. 14 b. Seuls les pesticides avec une note de 3 (la plus basse) en dangerosité sur la liste des pesticides à risque réduit du Département de l'environnement de la Ville de San Francisco sont utilisés. Pour plus de détails, veuillez consulter la Table A2 de l'Annexe C. WELL Building Standard v1 Air 37 11 SÉCURITÉ FONDAMENTALE DES MATÉRIAUX Cardiovasculaire Nerveux Respiratoire Certains matériaux dangereux actuellement interdits ou d'usage limité aux États-Unis sont présents dans les bâtiments plus anciens, notamment l'amiante, un cancérigène humain avéré, ou les polychlorobiphényles (PCB), matières cancérigènes probables pour l'homme. D'autres, comme le plomb, sont encore présents en utilisation limitée. L'exposition aux fibres d'amiante par inhalation peut se produire suite à la dégradation des matériaux de construction dans le temps ou lorsque ceux-ci sont dérangés lors d'une rénovation ou d'une démolition. L'amiante est associée au cancer du poumon et au mésothéliome. L'exposition au plomb, même en faible quantité, peut avoir des effets neurotoxiques et affecte négativement, dans les premiers stades de développement, la mémoire, le QI, l'apprentissage et le comportement. Cet élément restreint la présence de plomb ajouté et d'amiante dans les matériaux de construction et limite l'exposition des occupants à ces dangers qui pourraient être présents dans les structures plus anciennes. Pour connaître les noms des substances chimiques et leurs numéros d'enregistrement, consultez la Table A3 à l'Annexe C. PARTIE 1 : RESTRICTION APPLICABLE À L'AMIANTE ET AU PLOMB Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP Tous les matériaux de construction nouvellement installés remplissent les conditions de composition suivantes : a. Pas d'amiante. 36 b. Pas plus de 100 ppm de plomb ajouté (en masse). CP PARTIE 2 : RÉDUCTION DE LA TENEUR EN PLOMB CP CP Pour la réparation, la rénovation ou la peinture sur des bâtiments construits avant l'entrée en vigueur de lois interdisant ou limitant l'usage de la peinture au plomb, l'évaluation et la réduction de la teneur en plomb sont conduites conformément aux directives suivantes : 31 a. Une enquête sur site de l'espace commercial menée par un évaluateur de risque certifié ou un technicien d'inspection pour déterminer la présence de tout danger lié au plomb dans la peinture, la poussière ou le sol conformément aux définitions du document 40 CFR, Partie 745.65 de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) concernant les logements résidentiels ou occupés par des enfants. 31 b. Tous les espaces commerciaux et institutionnels dans lesquels ont été identifiés des dangers liés au plomb doivent se conformer aux règles du document 40 CFR, Partie 745.227 de l'EPA décrivant les pratiques de travail à respecter pour toute activité de peinture au plomb, notamment dans des logements multifamiliaux. 31 c. L'adhésion aux règles finales, telles qu'elles sont proposées par l'EPA, concernant le programme de rénovation, de réparation et de peinture au plomb pour les bâtiments publics et commerciaux (RIN : 2070AJ56) prévaut sur l'adhésion aux définitions et aux protocoles du document 40 CFR, Partie 745 de l'EPA pour les logements résidentiels ou occupés par des enfants. WELL Building Standard v1 Air 38 Noyau et enveloppe CP PARTIE 3 : DÉSAMIANTAGE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP Pour réduire les dangers présents dans les bâtiments construits avant l'entrée en vigueur de lois interdisant ou limitant l'usage de l'amiante, le contrôle, l'évaluation et le désamiantage sont effectués : 33 a. Conformément au plan d'accréditation modèle (MAP) pour l'amiante prévu par l'Asbestos Hazard Emergency Response Act (AHERA), les projets confient tous les trois ans une inspection d'amiante à un professionnel agréé, à un expert en amiante (d'État ou local) agréé par la National Standards for Hazardous Air Pollutants (NESHAP) ou à une entreprise agréée par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) expérimentée dans l'évaluation de l'amiante. 33 b. Conformément à l'Asbestos Hazard Emergency Response Act (AHERA), le développement, la maintenance et la mise à jour de plans de traitement de l'amiante, y compris toutes les mesures nécessaires pour réduire les risques liés à l'amiante : réparation, encapsulation, encoffrement, maintenance et élimination, respectent un protocole détaillé dans la règle des « matériaux contenant de l'amiante dans les écoles » (40 CFR, Partie 763). 33 c. Les projets procèdent au dégagement post-désamiantage conformément à la règle des « matériaux contenant de l'amiante dans les écoles » (40 CFR, Partie 763) de l'Asbestos Hazard Emergency Response Act (AHERA). PARTIE 4 : RÉDUCTION DE LA TENEUR EN POLYCHLOROBIPHÉNYLES CP CP CP Tout projet soumis à une rénovation ou à une démolition, qui a été construit ou rénové entre 1950 et l'entrée en vigueur de toute législation interdisant ou limitant l'usage des PCB, procède à ce qui suit : 34 a. Entreprendre l'évaluation et la réduction des matériaux conformément à la procédure de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) concernant les activités d'élimination en toute sécurité des PCB. 34 b. Entreprendre le retrait et l'élimination en toute sécurité des ballasts de tube fluorescent contenant des PCB conformément aux directives de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). PARTIE 5 : LIMITATION DE L'UTILISATION DU MERCURE CP CP CP L'équipement et les appareils contenant du mercure sont limités conformément aux directives ci-dessous : 1 a. Le projet ne spécifie ni n'installe de nouveaux thermomètres, commutateurs ou relais électriques contenant du mercure. 1 b. Le projet élabore un plan de remplacement des lampes à mercure actuelles par des lampes à faible contenance en mercure ou par des lampes sans mercure dans les limites spécifiées dans la Table A5 de l'Annexe C. 1 c. Les panneaux de sortie éclairés n'utilisent que des diodes électroluminescentes (LED) ou des cellules électroluminescentes (LEC). 1 d. Aucune lampe à vapeur de mercure ou aucune lampe à décharge haute intensité aux halogénures métalliques à amorçage par sonde n'est utilisée. WELL Building Standard v1 Air 39 12 GESTION DE L'HUMIDITÉ Immunitaire Tégumentaire Respiratoire De bons principes de conception et des stratégies de limitation des dégâts des eaux permettent de conserver une bonne qualité de l'air intérieur. L'humidité peut s'infiltrer dans les bâtiments et les immeubles sous quatre formes : l'eau en vrac, l'eau capillaire, l'humidité transportée dans l'air et la diffusion de vapeur. En plus de prévenir ces quatre formes d'humidification, la gestion de l'humidité veille aussi à promouvoir le potentiel de séchage. Le document « Moisture Control Guidance for Building Design, Construction and Maintenance » (Guide de contrôle de l'humidité pour la conception, la construction et la maintenance des bâtiments) de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) est une bonne référence pour la gestion de l'humidité par rapport à la qualité de l'air intérieur ou au bien-être, quel que soit le type de bâtiment, le stade de la construction, l'âge du bâtiment ou le climat. Cet élément exige que les concepteurs expliquent comment le bâtiment est conçu pour gérer l'humidité selon ces principes. PARTIE 1 : GESTION DES EAUX LIQUIDES PROVENANT DE L'EXTÉRIEUR Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP — CP Une description point par point explique comment l'eau liquide provenant de l'extérieur du bâtiment est traitée, suivant la nature et l'intensité de l'humidité résultant du site et du climat propre au projet, sans omettre les points suivants : 176 a. Drainage du site, y compris l'impact de l'irrigation du site. 176 La nappe phréatique locale. b. 176 c. Les pénétrations du bâtiment (notamment les fenêtres et les pénétrations de plomberie/électricité/mécanique). d. 176 Les matériaux de construction poreux en contact avec des sources extérieures d'eau liquide. PARTIE 2 : GESTION DES EAUX LIQUIDES PROVENANT DE L'INTÉRIEUR CP — CP Une description point par point explique comment l'eau liquide provenant de sources intérieures est traitée, sans omettre les points suivants : 176 a. Fuites de plomberie. 176 Appareils de plomberie à « tuyauterie rigide » (tels que des lave-linge exposés à la pression de l'eau du bâtiment même quand ils ne sont pas utilisés). b. 176 c. Les matériaux de construction poreux en contact avec des sources intérieures d'eau liquide. 176 d. Nouveaux matériaux de construction à haute teneur en humidité « intégrée » ou matériaux de construction mouillés pendant la construction qui se trouvent désormais à l'intérieur du bâtiment. WELL Building Standard v1 Air 40 Noyau et enveloppe CP PARTIE 3 : GESTION DE LA CONDENSATION Aménagements intérieurs neufs et existants — Bâtiments neufs et existants CP Une description point par point explique comment la condensation est traitée, sans omettre les points suivants : 176 Niveaux d'humidité relative intérieure élevés, notamment dans les espaces sensibles tels que les salles de bain ou les buanderies, ou les pièces sous la surface du sol. a. 176 b. Fuites d'air qui pourraient humidifier des matériaux intérieurs exposés ou des matériaux dissimulés dans des interstices. 176 c. Surfaces plus fraiches, comme les sols de cave ou les dalles sur terre-plein, ou les placards/armoires sur les murs extérieurs. 176 d. Climatiseurs surdimensionnés. PARTIE 4 : SÉLECTION ET PROTECTION DES MATÉRIAUX CP — CP Une description point par point présente les critères de sélection des matériaux qui tolèrent l'humidité et/ou la protection des matériaux sensibles à l'humidité, compte tenu des contraintes suivantes : 176 a. Entrées et vitrage exposés. 176 Matériaux de revêtement poreux. b. 176 Sols finis dans des pièces potentiellement humides ou mouillées, telles que des sous-sols, salles de bain et cuisines. c. 176 d. Revêtement intérieur dans des pièces humides ou mouillées. 1 e. Calfeutrage et stockage des matériaux absorbants durant la construction. WELL Building Standard v1 Air 41 13 RENOUVELLEMENT DE L'AIR Cardiovasculaire Respiratoire Le renouvellement de l'air ou nettoyage de bâtiment est une technique qui consiste à propulser de l'air dans l'ensemble d'un bâtiment à l'issue de sa construction et avant son occupation, afin d'éliminer (ou de limiter) les polluants tels que les COV et les matières particulaires, introduits involontairement à l'intérieur au cours de la construction. Le renouvellement de l'air améliore la qualité de l'air intérieur en réduisant l'exposition à une période de forte contamination. Cet élément exige un renouvellement de l'air à la fin des activités de construction afin d'éliminer efficacement les polluants des environnements intérieurs. Étant donné le temps nécessaire pour effectuer un renouvellement de l'air, il est impératif de placer la gestion de la pollution relative à la construction en tête des priorités. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : RENOUVELLEMENT DE L'AIR Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Le renouvellement de l'air d'un bâtiment doit être pratiqué à une température intérieure constante d'au moins 15 °C [59 °F], avec une humidité relative inférieure à 60 %, pour l'un des volumes suivants : 1 a. Un volume d'air total de 4 500 m³ d'air extérieur par m² de surface au sol [14 000 pi³ par pi² de surface au sol] avant l'occupation des lieux. 1 b. Un volume d'air total de 1 066 m³ d'air extérieur par m² de surface au sol [3 500 pi³ par pi² de surface au sol] avant l'occupation des lieux, suivi d'un second renouvellement de 3 200 m³ d'air extérieur par m² de surface au sol [10 500 pi³ par pi² de surface au sol] après l'occupation des lieux. Tout au long du renouvellement de l'air post-occupation des lieux, le système de ventilation doit assurer un débit permanent d'au moins 0,1 m³ par minute d'air extérieur par m² de surface au sol [0,3 pi³/min d'air frais par pi² de surface au sol]. WELL Building Standard v1 Air 42 14 GESTION DE L'INFILTRATION DE L'AIR Immunitaire Respiratoire La qualité de l'air intérieur et le confort thermique peuvent être mis à mal par des fuites et des brèches dans la barrière d'air du bâtiment. Ces points faibles ne constituent pas seulement des déperditions énergétiques mais peuvent également créer des conditions propices aux moisissures et à l'infiltration de parasites ou d'air pollué. Cet élément exige la réalisation d'un test de recherche de fuites d'air dans l'enveloppe du bâtiment. De tels tests visent le plus souvent à optimiser la performance énergétique d'un bâtiment, mais permettent également de préserver la qualité de l'air et le confort intérieurs. Il prescrit également la pose de résistances thermiques et de matériaux imperméables. Cette opération peut s'avérer difficile dans des bâtiments existants, mais constitue une pratique recommandée dans les constructions modernes. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : TEST DE FUITES D'AIR Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les étapes suivantes sont réalisées après le quasi-achèvement des travaux, et avant l'occupation des lieux, pour garantir l'étanchéité de la structure : 1 a. Mise en service de l'enveloppe conformément aux Directives 0-2005 de l'ASHRAE et 3-2012 de l'Institut américain des sciences de la construction (National Institute of Building Sciences, NIBS) – pour les nouvelles constructions et les rénovations structurelles. b. Plan d'action et de réhabilitation détaillé dans le cas de conditions inacceptables. WELL Building Standard v1 Air 43 15 VENTILATION ACCRUE Cardiovasculaire Immunitaire Respiratoire Les directives mises en avant par l'ASHRAE fournissent les bases pour l'obtention d'une qualité de l'air intérieur acceptable, mais pas nécessairement pour l'obtention de la meilleure qualité possible de l'air des bâtiments. Une occupation de bâtiment anormalement élevée, un risque important d'accidents pouvant altérer la qualité de l'air ou réduire le volume nécessaire à l'installation de filtration, font du dépassement des exigences ASHRAE une stratégie salutaire. Cet élément exige que les bâtiments conçoivent et fournissent des taux d'air frais supérieurs de 30 % à la normale. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : ALIMENTATION ACCRUE EN AIR FRAIS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les éléments suivants sont requis en termes de taux d'air frais fourni à tous les espaces occupés régulièrement : 1 a. Dépasser les taux d'apport d'air frais de l'ASHRAE décrits dans l'élément Efficacité de la ventilation de WELL de 30 %. WELL Building Standard v1 Air 44 16 CONTRÔLE DE L'HUMIDITÉ Immunitaire Tégumentaire Respiratoire Un taux d'humidité extrêmement bas peut engendrer la sècheresse ou l'irritation de la peau, des yeux, de la gorge ou des muqueuses. À l'inverse, un taux d'humidité élevé favorise l'accumulation et le développement d'agents pathogènes microbiens, notamment de bactéries, d'acariens et de moisissures, qui peuvent engendrer des odeurs et causer l'irritation des voies respiratoires et des allergies chez des individus sensibles. En outre, des niveaux d'humidité plus élevés peuvent produire une augmentation des dégagements gazeux : une augmentation de l'humidité relative de 35 % peut augmenter les émissions de formaldéhyde d'un facteur de 1,8 à 2,6. Cet élément exige que les bâtiments soient dotés d'un système d'humidification lorsque l'humidité relative est basse et de déshumidification lorsque celle-ci est élevée. Cet élément dépend des conditions climatiques locales et de l'humidité attendue. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : HUMIDITÉ RELATIVE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Au moins une des exigences suivantes est requise : 8 a. Un système de ventilation avec la capacité de maintenir l'humidité relative entre 30 % et 50 % en permanence en humidifiant ou en déshumidifiant l'air. b. Les niveaux d'humidité modélisés dans l'espace sont compris entre 30 % et 50 % durant au moins 95 % de toutes les heures travaillées de l'année. Pour les bâtiments implantés dans des environnements climatiques ayant des plages d'humidité restreintes, il est recommandé de poursuivre dans cette voie. WELL Building Standard v1 Air 45 17 VENTILATION À SOURCE DIRECTE Immunitaire Respiratoire Une pollution de l'air peut être créée à partir de nombreuses sources intérieures, notamment les produits de nettoyage, les équipements de bureaux et les environnements humides. Les placards servant à stocker les produits chimiques peuvent être une source de vapeurs nocives, notamment de COV qui sont liés au cancer et aux lésions des organes et du système nerveux central. Les salles de reprographie peuvent contribuer à la production d'ozone, qui est lié à l'asthme et à d'autres maladies respiratoires. Les salles de bain peuvent être une source de moisissures qui dégagent spores et toxines, susceptibles de déclencher de l'asthme et des allergies chez les individus fragilisés. Cet élément exige l'isolation des sources intérieures de pollution dans des pièces séparées ou des placards à air aspiré afin de minimiser leurs effets sur la qualité globale de l'air intérieur. Les éléments à prendre en compte pour minimiser le risque d'exposition sont notamment la situation et la proximité par rapport aux espaces occupés, ainsi que l'accès restreint, alors qu'une évacuation directe contribue à l'expulsion des polluants à la source. PARTIE 1 : ISOLATION ET ÉVACUATION DE LA POLLUTION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O Toutes les unités de stockage de produits chimiques et de nettoyage, toutes les salles de bain, toutes les imprimantes et tous les photocopieurs (sauf ceux conformes aux critères de faible émission d'Ecologo CCD 035, Blue Angel RAL-UZ 171, ou Green Star) remplissent les conditions suivantes : a. Sont séparés des espaces voisins par des portes à fermeture automatique. 1 b. L'air est évacué, de sorte que tout l'air soit expulsé plutôt que remis en circulation. WELL Building Standard v1 Air 46 18 SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR ET COMMUNICATION DE SUIVI Cardiovasculaire Tégumentaire Nerveux Respiratoire La performance d'un bâtiment, telle que les taux de ventilation et d'infiltration, varie grandement et a un effet direct sur la qualité de l'air intérieur. Pour maintenir les mesures de performance idéales, les projets doivent collecter en continu des données sur la performance du bâtiment. La collecte de ces données permet aux individus de prendre connaissance de toute variation des métriques de la qualité intérieure et de les corriger rapidement. Cet élément exige la mesure en temps réel, l'enregistrement et la transmission des métriques clés en matière de qualité de l'air intérieur et de qualité de l'air ambiant extérieur. Ces données sont communiquées aux occupants du bâtiment et à l'IWBI. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : SURVEILLANCE DE L'AIR INTÉRIEUR Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les dispositifs de surveillance mesurent deux des polluants suivants dans tout espace occupé régulièrement (au minimum un par étage) à l’intérieur du bâtiment, à une fréquence d'au moins une fois par heure. Les résultats sont transmis chaque année à l'IWBI : a. Compte des particules (résolution de 35 000 unités par m³ [1 000 unités par pi³] ou inférieure) ou masse des particules (résolution de 10 μg/m³ ou inférieure). 1 b. Dioxyde de carbone (résolution de 25 ppm ou inférieure). c. Ozone (résolution de 10 ppb ou inférieure). PARTIE 2 : CONSIGNATION DES DONNÉES SUR L'AIR ET ACTIONS CORRECTIVES — O O Dans le but de répondre aux paramètres WELL de façon cohérente, les projets incluent une politique écrite stipulant les éléments suivants : a. Des stratégies détaillées d'application du contrôle et de la consignation des paramètres répertoriés dans l'élément Normes de qualité de l'air. b. Ces enregistrements doivent être conservés au moins trois ans, et comprendre les données exhaustives fournies par les contrôleurs de terrain ou les résultats de laboratoire, le cas échéant. c. Plan d'action et de réhabilitation détaillé dans le cas de conditions inacceptables. PARTIE 3 : AFFICHAGE DES MESURES ENVIRONNEMENTALES — O O Les paramètres environnementaux intérieurs suivants doivent être affichés en temps réel sur un tableau dont la taille minimale doit être de 15 cm [5,9 po] sur 13 cm [5,1 po] et par 930 m² [10 000 pi²] d'espace occupé régulièrement. a.Température. b. Humidité. c. Concentration de dioxyde de carbone. WELL Building Standard v1 Air 47 19 FENÊTRES OUVRANTES Cardiovasculaire Respiratoire Assurer une ventilation naturelle grâce à des fenêtres, portes et persiennes ouvertes est un moyen susceptible de fournir une expérience positive aux occupants, mais constitue également un défi pour garantir un contrôle strict de la qualité de l'air intérieur. Si les paramètres climatiques et environnementaux locaux indiquent une très bonne qualité de l'air extérieur, WELL encourage la mise en œuvre de stratégies de ventilation naturelle. Les fenêtres ouvertes peuvent alors fournir une alimentation en air frais et réduire les niveaux de dioxyde de carbone et de COV, comme le formaldéhyde, sans compromettre la qualité de l'air intérieur. Cet élément exige que les conditions de la qualité de l'air extérieur local, y compris les schémas de vent et les niveaux moyens de contamination prévalant dans l'année, soient analysées avant que des fenêtres ouvrantes ne soient intégrées à la conception. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : CONTRÔLE TOTAL Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O L'exigence suivante est satisfaite : 13 a. Tous les espaces occupés régulièrement disposent de fenêtres ouvrantes qui permettent un accès à de l'air frais et à la lumière du jour. O PARTIE 2 : MESURE DE L'AIR EXTÉRIEUR O O Les niveaux extérieurs d'ozone, de PM10, de température et d'humidité sont contrôlés selon l'exigence suivante, et les données collectées doivent être mises à la disposition des occupants du bâtiment : a. Une station de collecte de données située dans un périmètre de 1,6 km [1 mi] du bâtiment. PARTIE 3 : GESTION DU FONCTIONNEMENT DES FENÊTRES O O O Si le système de mesure de l'air extérieur indique que ce dernier (i) dépasse des niveaux d'ozone de 51 ppb ou de PM10 de 50 μg/m³ ; (ii) a une température supérieure ou inférieure de 8 °C [15 °F] à la température fixée à l'intérieur ; ou (iii) a une humidité relative supérieure à 60 %, alors l'utilisation de l'un des éléments suivants est préconisée pour décourager les occupants d'ouvrir les fenêtres : a. Un logiciel installé sur les ordinateurs ou les smartphones des occupants. b. Un indicateur lumineux sur toutes les fenêtres ouvrantes. WELL Building Standard v1 Air 48 20 SYSTÈMES D'ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR Respiratoire Les systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur lèvent les contraintes dues à l'association du chauffage et de la climatisation par ventilation, de sorte que la qualité de l'air et le confort thermique optimaux peuvent être assurés indépendamment. Bien qu'il soit prouvé que le confort thermique et les conditions de l'espace peuvent être améliorés grâce à l'utilisation de systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur, l'ASHRAE ne dispose pas actuellement d'une norme séparée, publiée et examinée par des pairs, ou d'un guide de conception les concernant. S'il est correctement conçu, un système dédié d'alimentation en air extérieur est une source d'économie d'énergie comparé à des systèmes conventionnels, tout en fournissant la ventilation nécessaire. Cet élément définit les exigences des projets mettant en œuvre des systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur. PARTIE 1 : SYSTÈMES DÉDIÉS D'ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O Les systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur sont utilisés pour des systèmes de chauffage et/ou de climatisation et s'avèrent appropriés dans une des conditions suivantes : a. Le système est conforme aux normes et codes locaux relatifs aux systèmes dédiés d'alimentation en air extérieur. b. Une revue de conception détaillée du système proposé est menée par un ingénieur mécanicien professionnel indépendant, qualifié et agréé (non employé ou rémunéré par l'ingénieur mécanique en charge du projet). Cette revue évalue le confort thermique (température, humidité, vitesse de l'air, etc.) et les débits de ventilation, ainsi que l'aptitude à l'emploi et la fiabilité globales du système. Le rapport doit montrer une conformité satisfaisante à l'ensemble des codes et normes ASHRAE applicables. WELL Building Standard v1 Air 49 21 VENTILATION PAR DÉPLACEMENT Cardiovasculaire Immunitaire Grâce à une conception stratégique de la hauteur de la circulation de l'air, la ventilation par déplacement peut permettre de meilleures performances en matière de renouvellement d'air. La ventilation par déplacement fournit de l'air se déplaçant à une vitesse très faible au niveau ou près du sol, qui monte ensuite au plafond. Dès lors que la chaleur d'une pièce est naturellement stratifiée, la ventilation par déplacement garantit non seulement que l'air n'est pas fourni et poussé via le circuit d'air de retour (souvent la portion la plus sale du flux d'air), mais a tendance à concentrer les polluants près du plafond. Une fois à ce niveau, les polluants se trouvent en dehors de la zone de respiration et peuvent être éliminés plus facilement. Cet élément contribue à l'obtention d'un environnement intérieur confortable du point de vue thermique grâce à un système de ventilation par déplacement efficace et conçu avec soin. PARTIE 1 : CONCEPTION ET UTILISATION DE LA VENTILATION PAR DÉPLACEMENT Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O Pour les projets qui mettent en œuvre un système de ventilation par déplacement pour le chauffage et/ou la climatisation, l'une des conditions suivantes est remplie : 41 a. Distribution d'air sur la partie inférieure des murs, avec une température de l'air d'alimentation légèrement plus froide ou plus chaude que la température de l'espace souhaitée. Le système doit s'appuyer sur l'évaluation des performances du système et sur les Directives RP-949 de l'ASHRAE pour la conception. 37 b. Distribution d'air sous plancher, avec une température de l'air d'alimentation légèrement plus froide ou plus chaude que la température de l'espace souhaitée. Ce système doit s'appuyer sur le Guide UFAD (Underfloor Air Distribution) de l'ASHRAE (Conception, construction et fonctionnement des systèmes de distribution d'air sous plancher) pour la conception. La ventilation par déplacement utilisée dans le cadre d'un système de distribution de l'air sous plancher doit être installée à hauteur d'un faux plancher, permettant ainsi à la zone sous plancher d'être nettoyée chaque année. — PARTIE 2 : PERFORMANCE DU SYSTÈME O O Les exigences suivantes sont satisfaites : a. Une analyse numérique de la mécanique des fluides est réalisée pour le système de ventilation par déplacement. 92 b. Le système de ventilation par déplacement est conforme à la norme ASHRAE 55-2013 (Conditions environnementales thermiques pour l'occupation humaine) pour atteindre un niveau de confort d'au moins 75 % de l'ensemble de l'espace occupé régulièrement. WELL Building Standard v1 Air 50 22 LUTTE ANTIPARASITAIRE Immunitaire Respiratoire Des conditions ne respectant pas les normes d'hygiène sont la cause de la présence de parasites et d'acariens, qui représentent des sources courantes d'allergènes intérieurs. Leurs corps, déjections et salive contiennent des allergènes susceptibles de déclencher de l'asthme et des réactions allergiques chez des individus fragilisés. L'asthme peut également être aggravé par la sensibilité à d'autres allergènes ; jusqu'à 60 % des individus souffrant d'asthme et vivant dans des environnements urbains sont également sensibles aux allergènes produits par les blattes. Afin de minimiser les parasites allergéniques, cet élément exige que des inspections des parasites soient réalisées régulièrement, que les produits alimentaires soient stockés et emballés hermétiquement, et que le revêtement du mobilier soit lavable. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : RÉDUCTION DES PARASITES Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les conditions suivantes sont satisfaites : a. Tous les produits alimentaires périssables et non réfrigérés, y compris la nourriture pour les animaux de compagnie, sont stockés dans des récipients hermétiques. b. Toutes les poubelles intérieures (à l'exception des bacs de recyclage du papier) de moins de 113 litres [30 gallons] possèdent des couvercles et des systèmes mains libres, ou sont enfermées dans un tiroir coulissant encastré, avec une poignée séparée de la poubelle. c. Toutes les poubelles intérieures dont la taille est supérieure à 113 litres [30 gallons] sont dotées d'un couvercle. — PARTIE 2 : INSPECTIONS DES PARASITES O O Les inspections montrent que les caractéristiques suivantes sont absentes : a. Traces d'infestation par des blattes, termites ou autres parasites. WELL Building Standard v1 Air 51 23 PURIFICATION DE L'AIR AVANCÉE Cardiovasculaire Immunitaire Respiratoire Certaines circonstances justifient une plus grande attention en matière de purification de l'air. Par exemple, la proximité de routes très fréquentées et d'entreprises manufacturières, et les variations saisonnières, peuvent avoir une incidence sur la qualité de l'air extérieur, augmentant la teneur en ozone et en COV, et par conséquent diminuant la qualité de l'air intérieur. De même, les climats ayant des taux d'humidité élevés et une ventilation intérieure inadéquate peuvent favoriser le développement de moisissures et de spores dans les environnements intérieurs. Cet élément exige l'utilisation de filtres à charbon pour éliminer les COV et l'ozone, et des désinfectants par ultraviolets pour irradier bactéries, virus et spores de moisissure présents dans l'air intérieur circulant. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : FILTRATION AU CHARBON Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Afin de réduire les COV dans l'air intérieur, l'utilisation de l'une des méthodes suivantes est préconisée dans les bâtiments dans lesquels l'air est recyclé : a. Des filtres à charbon actif dans les conduites d'air principales pour filtrer l'air recyclé. Leur remplacement doit suivre les recommandations du fabricant. b. Un purificateur d'air autonome doté d'un filtre à charbon et utilisé dans tous les espaces occupés régulièrement. La taille des purificateurs doit être adaptée aux espaces dans lesquels ils se trouvent. Le remplacement des filtres doit suivre les recommandations du fabricant. O PARTIE 2 : ASSAINISSEMENT DE L'AIR O O Une des méthodes de traitement ou technologies suivantes pour assainir l'air recyclé, qu'elle soit intégrée au système central de ventilation ou qu'il s'agisse d'un appareil autonome, est mise en œuvre dans les espaces accueillants plus de 10 occupants réguliers dans des bâtiments utilisant de l'air recyclé : 15 a. Irradiation germicide par ultraviolets. 15 b. Oxydation photo-catalytique. O PARTIE 3 : SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR O O Comme preuve que le système de filtration/d'assainissement choisi est dans un état de fonctionnement optimal, les projets doivent fournir tous les ans à l'IWBI : a. Les fiches de maintenance de filtration/d'assainissement de l'air, prouvant notamment que les filtres/ assainisseurs ont été entretenus conformément aux spécifications du fabricant. WELL Building Standard v1 Air 52 24 MINIMISATION DE LA COMBUSTION Cardiovasculaire Respiratoire Urinaire Bien que les foyers au bois et au gaz présentent des intérêts esthétiques, ils peuvent être néfastes à la qualité de l'air intérieur. S'ils ne sont pas isolés efficacement de l'espace de vie, ils peuvent générer des sous-produits de combustion dangereux, comme le monoxyde de carbone et des matières particulaires. L'affinité de liaison du monoxyde de carbone avec l'hémoglobine est 210 fois plus forte que celle de l'oxygène, et empêche de ce fait l'apport d'oxygène à l'organisme, conduisant à l'hypoxie (un manque d'apport en oxygène aux tissus organiques pouvant causer des nausées, des pertes de connaissance et la mort). Chaque année aux États-Unis, le monoxyde de carbone est responsable de 170 intoxications mortelles n'ayant pas de lien avec l'automobile. Cet élément interdit toute combustion dans des espaces occupés afin d'éliminer une source importante de pollution intérieure. Il exige également que tout équipement de combustion en service dans le bâtiment soit conforme aux normes strictes de combustion propre, et déconseille que des véhicules tournent au ralenti aux abords du bâtiment. Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O PARTIE 1 : INTERDICTION DES APPAREILS ET DU CHAUFFAGE À COMBUSTION Ce qui suit est interdit dans les espaces occupés régulièrement : 29 a. Foyers, réchauds, chauffages d'appoint, cuisinières et fours, basés sur la combustion. PARTIE 2 : SOURCES DE COMBUSTION À FAIBLE TAUX D'ÉMISSION O — O Tous les équipements de combustion utilisés dans le projet à des fins de chauffage, climatisation, chauffage de l'eau, réchauffeurs de process ou production d'électricité (qu'elle soit principale ou auxiliaire) doivent satisfaire aux règles en matière de pollution du South Coast Air Quality Management District de Californie : 39 a. Moteurs à combustion interne. 39 b. Générateurs de chaleur. 39 c. Chaudières, générateurs de vapeur et réchauffeurs de process. 39 d. Chauffe-eau. O PARTIE 3 : RÉDUCTION DES GAZ D'ÉCHAPPEMENT — O Une signalisation visible des zones de parking, enlèvement et déchargement stipule : a. Que laisser des véhicules à moteur tourner au ralenti pendant plus de 30 secondes est interdit. WELL Building Standard v1 Air 53 Noyau et enveloppe O PARTIE 4 : ÉQUIPEMENT DE CONSTRUCTION Aménagements intérieurs neufs et existants — Bâtiments neufs et existants O Afin de réduire les émissions de matières particulaires issues de véhicules routiers ou non routiers à moteur diesel et d'équipements de construction, les exigences suivantes sont satisfaites : 85 a. Tous les véhicules non routiers à moteur diesel respectent les normes EPA américaines en matière d'émissions de PM de niveau 4, ou leur équivalent local, le cas échéant. Les moteurs doivent être améliorés avec une technologie vérifiée (obligatoirement approuvée par les normes EPA américaines ou par le California Air Resources Board) lors de la première mise en service de l'équipement sur le chantier. 85 b. Tous les véhicules routiers à moteur diesel respectent les exigences stipulées dans les normes routières du modèle EPA américain de l'année 2007, ou leur équivalent local, le cas échéant. Les moteurs doivent être améliorés avec une technologie vérifiée (obligatoirement approuvée par les normes EPA américaines ou par le California Air Resources Board) lors de la première mise en service de l'équipement sur le chantier. 85 c. Tous les équipements, véhicules et manœuvres de chargement/déchargement sont situés à distance des admissions d'air et des ouvertures des bâtiments adjacents, le cas échéant. WELL Building Standard v1 Air 54 25 RÉDUCTION DES MATIÈRES TOXIQUES Endocrinien Reproducteur Divers produits chimiques sont toujours utilisés dans la fabrication de matériaux de construction, malgré des risques sanitaires connus ou suspectés. Des substances chimiques dites « retardateurs de flamme » sont utilisées pour augmenter la résistance au feu de matériaux, notamment des polybromodiphényléthers (PBDE), qui, selon des tests pratiqués sur des animaux, ont des effets neurocomportementaux, cancérogènes et immunitaires potentiels. Certains de ces produits chimiques peuvent se bioaccumuler dans les graisses et conduire à la contamination de la chaîne alimentaire, y compris du lait humain. Cet élément identifie certains des composants chimiques potentiellement nocifs que l'on trouve couramment dans les matériaux de construction, et suggère de les éviter dans certaines applications. Pour connaître les noms des substances chimiques et leurs numéros d'enregistrement, consultez la Table A3 à l'Annexe C. Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O PARTIE 1 : LIMITATION DE L'UTILISATION DE COMPOSÉS PERFLUORÉS Aucun composé perfluoré (PFC) n'est présent dans la condition suivante : 36 a. À des niveaux supérieurs ou égaux à 100 ppm dans des composants qui représentent au moins 5 % du poids de l'assemblage d'un élément d'ameublement (rideaux). PARTIE 2 : LIMITES DES RETARDATEURS DE FLAMMES — O O Les retardateurs de flammes halogénés sont limités à 0,01 % (100 ppm) dans les composants suivants, dans la mesure admissible par le code local : 36 a. Membranes de fenêtre et d'étanchéité, huisseries de portes et fenêtres, et bardage. 36 b. Revêtements de sol, dalles de plafond et revêtements muraux. 36 c. Tuyauterie et câbles électriques, boîtes de dérivation et de jonction. 36 d. Isolation sonore et thermique. 36 e. Mobilier et ameublement capitonnés, textiles et étoffes. PARTIE 3 : LIMITATION DE L'UTILISATION DE PHTALATES (PLASTIFIANTS) — O O L'utilisation de DEHP, DBP, BBP, DINP, DIDP ou DNOP (souvent trouvés dans le polychlorure de vinyle [PVC]) est limitée à 0,01 % (100 ppm) dans les composants suivants : 36 a. Revêtements de sol, y compris les revêtements de sol souples et durs, et les tapis. 36 b. Revêtements muraux, rideaux et stores de fenêtre, rideaux de douche, meubles et tissus d'ameublement. 36 c. Tuyauterie et membranes étanches à l'humidité. WELL Building Standard v1 Air 55 PARTIE 4 : LIMITATION DE L'UTILISATION DU POLYURÉTHANE À BASE D'ISOCYANATE Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O O O Les produits contenant du polyuréthane à base d'isocyanate ne sont pas utilisés dans : 16 a. Les apprêts d'intérieur. PARTIE 5 : RESTRICTION APPLICABLE À L'URÉEFORMALDÉHYDE — La présence d'urée-formaldéhyde est limitée à 100 ppm dans les composants suivants : 1 a. Mobilier ou tout produit de bois composite. 1 b. Adhésifs pour assemblages stratifiés et résines. 1 c. Isolation thermique. WELL Building Standard v1 Air 56 26 SÉCURITÉ AMÉLIORÉE DES MATÉRIAUX Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Musculaire Nerveux Respiratoire Certains des produits chimiques utilisés dans les matériaux de construction n'ont pas été pleinement évalués quant à leur innocuité et peuvent représenter des risques potentiels pour la santé. Le dégagement gazeux de ce type de matériaux peut contribuer au syndrome du bâtiment malsain (SBM) et être associé à des symptômes respiratoires, neurotoxiques et dermatologiques connexes. Une approche prudente, prenant des mesures raisonnables pour minimiser les risques et éviter les dangers, suggère de remplacer les matériaux potentiellement dangereux par d'autres sans risque, lorsque cela est possible. Plusieurs démarches volontaires sur le marché permettent aux fournisseurs ayant passé au crible la composition de leurs produits et n'utilisant pas de substances potentiellement dangereuses d'être reconnus pour leurs avancées en la matière. Cet élément encourage l'utilisation de produits contrôlés par un organe indépendant et qui s'avèrent ne pas présenter de nombreux dangers suspectés. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : SÉLECTION RIGOUREUSE DES MATÉRIAUX — Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Au moins une des exigences suivantes est satisfaite : 13 a. Le projet est conforme à tous les impératifs du pétale Matériaux inclus dans le Living Building Challenge 3.0. 1 b. Au moins 25 % des produits, mesurés en coût (notamment l'ameublement, les meubles encastrés, tous les apprêts d'intérieur et matériaux d'apprêt) sont des matériaux certifiés sains selon les principes Cradle to Cradle™ avec une notation des matériaux « Material Health Certified » V2 Or ou Platine, ou V3 Bronze, Argent, Or ou Platine. 1 c. Au moins 25 % des produits, mesurés en coût (notamment l'ameublement, les meubles encastrés, tous les apprêts d'intérieur et matériaux d'apprêt) ne possèdent pas plus de 1 000 ppm des substances répertoriées dans GreenScreen® Benchmark 1, List Translator 1 ou List Translator Possible 1, et ce sous le contrôle d'un Docteur qualifié en toxicologie ou d'un hygiéniste industriel agréé. 1 d. Au moins 25 % des produits, mesurés en coût (notamment l'ameublement, les meubles encastrés, tous les apprêts d'intérieur et matériaux d'apprêt) satisfont une des combinaisons des certifications décrites dans les Exigences b and c. WELL Building Standard v1 Air 57 27 ACTIVITÉ ANTIMICROBIENNE POUR LES SURFACES Digestif Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Reproducteur Respiratoire Urinaire L'activité antimicrobienne sur les surfaces peut accélérer le taux naturel de mortalité des cellules microbiennes. Les surfaces antimicrobiennes non lixiviables ont la capacité de tuer les microorganismes à leur contact sans laisser s'infiltrer des quantités importantes de matériaux antimicrobiens dans l'environnement immédiat. Alternativement, des processus et matériels de nettoyage utilisant de la lumière ultraviolette à courte longueur d'onde (UV-C) peuvent réduire de manière efficace la charge bactérienne sur les surfaces, s'ils sont utilisés suffisamment fréquemment pour éviter à la charge microbienne de se reconstituer. Cet élément emploie des matériels et procédures qui nettoient les surfaces en réagissant aux microbes ou en en entravant la propagation. Cette approche combat l'accumulation des microbes sur les surfaces tout en minimisant l'utilisation de produits de nettoyage chimiques. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : SURFACES FRÉQUEMMENT TOUCHÉES Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Tous les plans de travail et équipements des salles de bains et cuisines, et toutes les poignées, tous les interrupteurs et boutons d'ascenseur présentent une des caractéristiques suivantes : 21 a. Enduits ou composés d'un matériau anti-abrasif et non lixiviable, et conforme aux exigences du test EPA d'activité antimicrobienne. b. Nettoyés avec un appareil à ultraviolets dont le débit est au moins de 4 mW/cm², utilisé selon les recommandations du fabricant. WELL Building Standard v1 Air 58 28 ENVIRONNEMENT NETTOYABLE Digestif Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Reproducteur Urinaire Les surfaces susceptibles d'être fréquemment touchées peuvent contenir des microbes et toxines durant de longues périodes. Toutefois, ces surfaces peuvent être maintenues propres si elles sont conçues avec des matériaux adaptés qui en facilitent le nettoyage. Cela réduit le besoin de produits de nettoyage contenant des produits chimiques potentiellement toxiques, ainsi que la fréquence du nettoyage. Cet élément exige que les surfaces fréquemment touchées soient lisses, résistantes à la corrosion et facilement désinfectées pour en maintenir la propreté. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PROPRIÉTÉS DES MATÉRIAUX Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les surfaces fréquemment touchées et non poreuses (consulter la Table A1 de l'Annexe C) sont conformes aux exigences suivantes : a. Lisses et sans défaut visible à l'œil nu. b. Réalisées pour assurer une finition à joints et soudures lisses. c. Sans angles, coins et fissures internes tranchants. — PARTIE 2 : NETTOYABILITÉ O O Les exigences suivantes sont satisfaites : 30 a. L'usage de moquette est évité ; seuls des tapis ou des dalles de moquette amovibles, ou des surfaces dures sont autorisés. b. Le bâtiment contient un espace de stockage adéquat et adaptable pour tous les éléments permanents et amovibles afin que les surfaces fréquemment touchées soient totalement dégagées lors du nettoyage. c. Les angles droits entre les murs et les fenêtres/les sols sont scellés. WELL Building Standard v1 Air 59 29 MATÉRIEL DE NETTOYAGE Digestif Endocrinien Immunitaire Reproducteur Urinaire Un matériel de nettoyage très performant augmente l'efficacité des pratiques de nettoyage. Un matériel de nettoyage qui enlève les saletés et les matières contaminées de manière efficace empêche non seulement la propagation des contaminants, mais réduit également la quantité de travail répétitif et le contact avec des produits chimiques potentiellement dangereux. Cet élément décrit le matériel de nettoyage destiné à effectuer une désinfection efficace des surfaces, réduire une contamination croisée et diminuer l'exposition à des produits chimiques de nettoyage toxiques. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : MATÉRIELS ET PRODUITS DE NETTOYAGE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Tous les matériels de nettoyage répondent aux exigences suivantes : 23 a. Les serpillères, torchons et chiffons à poussière utilisés pour nettoyer des surfaces non poreuses sont composés de microfibres avec un denier inférieur ou égal à 1,0. 24 b. Les produits de nettoyage sont certifiés par les programmes Design for the Environment de l'EPA, EcoLogo d'Underwriters Laboratories ou Green Seal. 23 c. Les serpillères ne doivent pas être essorées manuellement. 40 d. Les aspirateurs contiennent des filtres classifiés HEPA. — PARTIE 2 : STOCKAGE DE PRODUITS CHIMIQUES O O Tous les matériels de nettoyage répondent aux exigences suivantes : 26 a. Dans les zones de stockage des produits de nettoyage, les produits à base de javel et d'ammoniaque ne sont pas conservés dans les mêmes bacs de stockage. 23 b. Sur chaque bac de stockage et bouteilles de produits de nettoyage à base de javel et d'ammoniaque, est apposée une grande étiquette avec un code couleur indiquant que ces produits ne doivent pas être mélangés. WELL Building Standard v1 Air 60 EAU WELL Building Standard v1 Eau 61 CONTEXTE La salubrité de l'eau potable est une condition indispensable au maintien d'un état de santé optimal. Plus des deux tiers du corps humain sont constitués d'eau, une composante majeure des cellules et le vecteur d'acheminement des nutriments et des déchets à travers le corps. En outre, l'eau permet de réguler la température interne du corps et joue un rôle d'amortisseur pour le cerveau et la moelle épinière. Les recommandations de l'Institute of Medicine (IOM) spécifient que les femmes doivent boire environ 2,7 litres [91 oz] et les hommes 3,7 litres [125 oz] d'eau par jour (toutes sources confondues, notamment eau potable, autres boissons et aliments). Ces quantités sont nécessaires pour compenser les pertes corporelles dues à la respiration, la transpiration et l'excrétion, contribuant à l'élimination des toxines, sous-produits et autres déchets. La contamination de l'eau potable est un problème majeur de santé publique. Un grand nombre de personnes consomment de l'eau qui a été exposée à des niveaux potentiellement dangereux de contaminants biologiques, chimiques et minéraux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que presqu'un milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à de l'eau potable saine, et que l'eau insalubre et le manque d'assainissement et d'hygiène sont responsables de deux millions de morts chaque année. La recherche de la cause de la contamination de l'eau peut mener parfois jusqu'à l'industrie et à ses processus connexes. Des contaminants comme le plomb, l'arsenic, le glyphosate, l'atrazine et les microbes naturellement présents ou accidentellement introduits dans l'eau peuvent constituer de graves menaces pour la santé. Toutefois, les systèmes de traitement et de distribution destinés à rendre l'eau consommable saine sont eux-aussi des sources potentielles de contamination. Par exemple, le chlore et les chloramines qui sont couramment ajoutés à l'eau pour tuer les organismes pathogènes peuvent entraîner la formation de sous-produits de désinfection tels que les trihalogénométhanes (THM) et les acides haloacétiques (HAA), ainsi que la N-nitrosodiméthylamine (NDMA). Une exposition à ces composants supérieure aux niveaux fixés par les normes EPA peut causer des cancers ou d'autres effets néfastes pour la santé. Enfin, on retrouve de plus en plus souvent dans nos systèmes d'approvisionnement en eau des produits pharmaceutiques et de soins personnels (PPSP) et d'autres contaminants émergeants, dont les effets sur la santé sont en grande partie inconnus. La qualité des eaux de surface aux États-Unis dépend grandement du Clean Water Act (loi sur la protection de l'eau) de 1974. L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) travaille à la mise en œuvre de cette loi et d'autres (à savoir la Safe Drinking Water Act [Loi sur la salubrité de l'eau potable]), et publie des normes de seuil de concentration relatives aux contaminants de l'eau. Ces seuils sont basés sur la probabilité de développement d'un cancer et d'autres effets néfastes pour la santé, après une exposition à long terme à des contaminants spécifiques. Néanmoins, la contamination de l'eau potable est un problème constant. Dans un rapport de 2009, l'EPA lançait un avertissement en déclarant que « les menaces pesant sur l'eau potable augmentent » et ajoutait que « nous ne pouvons plus considérer l'eau potable comme acquise ». Même si un grand nombre de personnes préfèrent boire de l'eau en bouteille pour des raisons gustatives et esthétiques, sa consommation n'est pas sans inconvénients. La confiance excessive portée à l'eau en bouteille a des répercussions environnementales, mais, même en faisant abstraction de cela, la qualité de l'eau en bouteille se dégrade. Dans une étude, les taux d'antimoine relevés dans 48 marques d'eau en bouteille provenant de 11 pays européens ont augmenté de 90 % après six mois de stockage, en raison de la lixiviation de l'antimoine issu des bouteilles en polyéthylène téréphtalate PET(E), désignées comme recyclables « 1 ». Les mêmes normes qualitatives sont habituellement appliquées à toutes les utilisations de l'eau potable, engendrant un gaspillage important des ressources, chaque utilisation ne demandant pas le même niveau de protection. Le WELL Building Standard cherche à préserver cette ressource tout en améliorant sa qualité pour la santé humaine et ce en fonction de ses différentes utilisations. C'est pourquoi WELL exige un examen préalable global afin d'évaluer la source d'eau d'un bâtiment. À partir de là, un système de filtration peut être installé pour satisfaire les seuils requis pour chaque utilisation. Des tests périodiques peuvent être réalisés dans les bâtiments afin de préserver la qualité de l'eau dans le temps. WELL Building Standard v1 Eau 62 INTENTION Le WELL Building Standard pour l'Eau promeut une eau saine et propre grâce à la mise en œuvre de techniques de filtration propres et de contrôles réguliers pour permettre aux occupants du bâtiment d'être alimentés en eau de qualité optimale pour leurs différentes utilisations. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT EAU CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — O O — O O O O O O O O O O O O O O O O O O — — O O O O O O 30 QUALITÉ FONDAMENTALE DE L'EAU 1: Sédiment 2: Microorganismes 31 CONTAMINANTS INORGANIQUES 1: Métaux dissous 32 CONTAMINANTS ORGANIQUES 1: Polluants organiques 33 CONTAMINANTS AGRICOLES 1: Herbicides et pesticides 2: Engrais 34 ADDITIFS À L'EAU COURANTE 1: Désinfectants 2: Sous-produits de désinfection 3: Fluorure 35 TESTS PÉRIODIQUES DE LA QUALITÉ DE L'EAU 1: Test trimestriel 2: Consignation des données sur l'eau et actions correctives 36 TRAITEMENT DE L'EAU 1: Élimination des produits chimiques organiques 2: Filtre à sédiments 3: Élimination microbienne 4: Surveillance de la qualité de l'eau 5: Contrôle de la légionellose 37 PROMOTION DE L'EAU POTABLE 1: Propriétés gustatives de l'eau potable 2: Accès à l'eau potable 3: Entretien du distributeur d'eau WELL Building Standard v1 Eau 63 30 QUALITÉ FONDAMENTALE DE L'EAU Digestif Immunitaire Nerveux Urinaire Deux propriétés de l'eau, turbidité et coliformes totaux, sont des indicateurs de la possible présence de nombreux contaminants dangereux. Une turbidité élevée peut procurer abri et nourriture à des germes, et peut également indiquer un dysfonctionnement du système de filtration du bâtiment. Supprimer la turbidité peut également éliminer des pathogènes dangereux comme les protozoaires. Un autre test est la mesure des coliformes totaux. Les bactéries coliformes sont naturellement présentes dans l'environnement et sont généralement considérées comme inoffensives. Toutefois, leur présence dans l'eau indique que cette dernière peut contenir des pathogènes plus dangereux, notamment des bactéries, virus et protozoaires. Une exposition à ces pathogènes par de l'eau contenant des coliformes peut engendrer des effets indésirables comme des diarrhées, des vomissements, des nausées et des crampes. Pour évaluer la sécurité de l'eau dans diverses circonstances, cet élément exige que soient effectués des tests ciblant les coliformes totaux et la turbidité : deux mesures qui sont des indicateurs de la possible présence de nombreux autres contaminants dangereux. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : SÉDIMENT Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Toute l'eau alimentant la zone du projet, sauf l'eau n'étant pas destinée au contact humain, répond aux exigences suivantes : 50 a. La turbidité de l'échantillon d'eau est inférieure à 0,3 NTU. CP PARTIE 2 : MICROORGANISMES CP CP Toute l'eau alimentant la zone du projet, sauf l'eau n'étant pas destinée au contact humain, répond aux exigences suivantes : 54 a. Aucun coliforme total (y compris E. coli) n'est détecté dans l'échantillon. WELL Building Standard v1 Eau 64 31 CONTAMINANTS INORGANIQUES Cardiovasculaire Digestif Nerveux Reproducteur Urinaire Bien qu'il existe de nombreux métaux indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, des niveaux élevés de ces métaux essentiels peuvent être dangereux pour la santé. Beaucoup de métaux dissous qui contaminent les approvisionnements en eau peuvent avoir une toxicité aiguë ou chronique. Les niveaux de contamination varient grandement en fonction de l'emplacement géographique et de la source d'eau, soulignant le besoin de réaliser des tests localement. Des liens ont été établis entre une exposition par l'eau potable à certains métaux tels que le plomb et le mercure, même ingérés en minuscules quantités, et des retards de croissance ou des difficultés d'apprentissage chez l'enfant, et une pression artérielle élevée et des troubles rénaux chez l'adulte. Cet élément définit les limites maximales de sécurité de plusieurs contaminants inorganiques dans l'eau potable. Si nécessaire, des systèmes d'osmose inverse (OI) ou des filtres KDF (Kinetic Degradation Fluxion) peuvent éliminer les métaux dissous. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : MÉTAUX DISSOUS Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 53 a. Niveau de plomb inférieur à 0,01 mg/L. 54 b. Niveau d'arsenic inférieur à 0,01 mg/L. 54 c. Niveau d'antimoine inférieur à 0,006 mg/L. 54 d. Niveau de mercure inférieur à 0,002 mg/L. 43 e. Niveau de nickel inférieur à 0,012 mg/L. 54 f. Niveau de cuivre inférieur à 1,0 mg/L. WELL Building Standard v1 Eau 65 32 CONTAMINANTS ORGANIQUES Digestif Endocrinien Immunitaire Nerveux Reproducteur Les contaminants organiques se trouvent généralement à l'état de traces dans les eaux souterraines et de surface et peuvent constituer de sérieuses menaces pour la santé. Les sources courantes de polluants organiques sont notamment les activités industrielles qui déversent accidentellement des substances chimiques dans les eaux de surface. Des liens ont été établis entre l'exposition par l'eau potable à des contaminants organiques tels que les polychlorobiphényles (PCB) et le chlorure de vinyle, et divers effets néfastes pour la santé, notamment des cancers, des déficits immunitaires et des troubles du système nerveux. Urinaire Cet élément définit les limites maximales des contaminants organiques tels que les polychlorobiphényles (PCB), le benzène et le styrène. Les filtres à charbon actif sont efficaces pour éliminer ces contaminants et d'autres substances chimiques dangereuses. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : POLLUANTS ORGANIQUES Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 45 a. Niveau de styrène inférieur à 0,0005 mg/L. 44 b. Niveau de benzène inférieur à 0,001 mg/L. 44 c. Niveau d'éthylbenzène inférieur à 0,3 mg/L. 54 d. Niveau de polychlorobiphényles inférieur à 0,0005 mg/L. 54 e. Niveau de chlorure de vinyle inférieur à 0,002 mg/L. 44 f. Niveau de toluène inférieur à 0,15 mg/L. 53 g. Niveau de xylènes (total : m, p ou o) inférieur à 0,5 mg/L. 54 h. Niveau de tétrachloroéthylène inférieur à 0,005 mg/L. WELL Building Standard v1 Eau 66 33 CONTAMINANTS AGRICOLES Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Nerveux Reproducteur Un sondage géologique mené aux États-Unis dans les années 1990 a permis de détecter des composés pesticides dans la quasi-totalité des cours d'eau des zones agricoles, urbaines et mixtes, ainsi que dans 30 % à 60 % des eaux souterraines. Ces produits chimiques peuvent pénétrer dans le système d'approvisionnement en eau par ruissellement agricole et par ruissellement des eaux pluviales. Des liens ont été établis entre leur exposition et des troubles rénaux, thyroïdiens, gastro-intestinaux et du système reproducteur. L'atrazine, l'un des pesticides les plus largement utilisés, est associé à des pathologies cardiovasculaires et est soupçonné d'être un perturbateur endocrinien. L'exposition à long terme au glyphosate, un herbicide très répandu, peut engendrer des troubles rénaux et du système reproducteur. Urinaire Cet élément appelle à la gestion responsable de l'utilisation des herbicides, pesticides et engrais pour en limiter la lixiviation dans les sources d'eau. Cet élément définit également les limites maximales de sécurité des pesticides et herbicides courants qui ont été détectés dans l'eau potable domestique. S'ils sont détectés, ces contaminants peuvent être éliminés à l'aide de filtres à charbon. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : HERBICIDES ET PESTICIDES Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 44 a. Niveau d'atrazine inférieur à 0,001 mg/L. 53 b. Niveau de simazine inférieur à 0,002 mg/L. 54 c. Niveau de glyphosate inférieur à 0,70 mg/L. 54 d. Niveau d'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique inférieur à 0,07 mg/L. CP PARTIE 2 : ENGRAIS CP CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 54 a. Niveau de nitrate inférieur à 10 mg/L d'azote. WELL Building Standard v1 Eau 67 34 ADDITIFS À L'EAU COURANTE Digestif Tégumentaire Il arrive que des produits chimiques soient ajoutés intentionnellement aux approvisionnements en eau. Par exemple, du chlore ou de la chloramine sont ajoutés à l'eau comme désinfectants, et du fluorure peut être ajouté pour prévenir les caries dentaires. Bien que l'ajout en petite quantité de ces produits chimiques soit bénéfique pour la sécurité et la santé publiques, une exposition excessive peut avoir des effets néfastes, notamment la fluorose (taches sur les dents), les maux d'estomac, et l'irritation des yeux et de la peau. En outre, l'utilisation du chlore peut conduire à la formation de sous-produits de désinfection, tels que les trihalogénométhanes et les acides haloacétiques (HAA), dont des liens ont été établis avec des cas de cancers et de lésions rénales. Reproducteur Respiratoire Cet élément exige que les projets maintiennent les concentrations de désinfectants, sous-produits de désinfection et fluorure présents dans l'eau sous certaines limites définies. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : DÉSINFECTANTS Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine ou de douches/bains respecte les limites suivantes : 42 a. Niveau de chlore résiduel inférieur à 0,6 mg/L. 54 b. Niveau de chloramine résiduelle inférieur à 4 mg/L. CP PARTIE 2 : SOUS-PRODUITS DE DÉSINFECTION CP CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 54 a. Niveau de trihalogénométhanes totaux inférieur à 0,08 mg/L. 54 b. Niveau d'acides haloacétiques totaux inférieur à 0,06 mg/L. CP PARTIE 3 : FLUORURE CP CP Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 54 a. Niveau de fluorure inférieur à 4,0 mg/L. WELL Building Standard v1 Eau 68 35 TESTS PÉRIODIQUES DE LA QUALITÉ DE L'EAU Digestif Immunitaire Nerveux Urinaire Une modification des pratiques industrielles et des variations temporelles en termes de température, pH et météo peuvent avoir des conséquences sur le taux de lixiviation des métaux inorganiques dans les sources d'eau potable. Lorsque cela est possible, des tests de routine contribuent à détecter les variations importantes de produits chimiques dans l'eau et permettent de prévenir les occupants du bâtiment si ce dernier est alimenté en eau de très bonne qualité de façon inégale. Des tests trimestriels de recherche de métaux inorganiques garantissent le maintien de la qualité de l'eau toute l'année. Cet élément exige que des enregistrements détaillés de tous les tests soient conservés, et qu'un plan de réhabilitation soit mis en place s'il a été détecté que la qualité de l'eau est inacceptable. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : TEST TRIMESTRIEL Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine est testée chaque trimestre (les rapports doivent être envoyés chaque année à l'IWBI). Les tests doivent porter sur les métaux dissous et les métalloïdes suivants : 53 a. Plomb. 53 b. Arsenic. 53 c. Mercure. 53 d. Cuivre. PARTIE 2 : CONSIGNATION DES DONNÉES SUR L'EAU ET ACTIONS CORRECTIVES — O O Les projets incluent une politique écrite stipulant les éléments suivants : a. Des stratégies détaillées d'application du contrôle et de la consignation des données en matière de qualité de l'eau répertoriées dans le WELL Building Standard. b. Ces enregistrements doivent être conservés au moins trois ans, et comprendre les données exhaustives de contrôles de terrain ou les résultats de laboratoire, le cas échéant. c. Un plan d'action et de réhabilitation détaillé dans le cas de conditions inacceptables. WELL Building Standard v1 Eau 69 36 TRAITEMENT DE L'EAU Digestif Immunitaire Plusieurs types de contaminants peuvent compromettre la qualité de l'eau, allant de pathogènes et métaux lourds à des résidus de pesticides et d'herbicides. Même si des tests de routine permettent d'effectuer le suivi des polluants potentiels, l'échantillonnage seul ne peut garantir l'élimination de tous les risques. Des perturbations de l'approvisionnement en eau, sécheresses, inondations et modifications des infrastructures peuvent affecter la qualité de l'eau de façon temporaire. En conséquence, la mise en place et l'entretien de filtres à eau appropriés sont primordiaux afin de fournir une eau de qualité élevée en continu. Cet élément prescrit des technologies conçues pour maintenir une qualité de l'eau élevée, indépendamment des variations auxquelles est soumis l'approvisionnement en eau, grâce à la mise en place de diverses filtrations préventives et processus de stérilisation. Les filtres à charbon, les filtres à sédiments et l'assainissement par ultraviolets en sont notamment des exemples. PARTIE 1 : ÉLIMINATION DES PRODUITS CHIMIQUES ORGANIQUES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine ou de douches/bains est traitée avec les éléments suivants : 187 a. Filtre à charbon actif. O PARTIE 2 : FILTRE À SÉDIMENTS O O Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine ou de douches/bains est traitée avec les éléments suivants : a. Filtre classé pour l'élimination des solides en suspension. O PARTIE 3 : ÉLIMINATION MICROBIENNE O O Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine ou de douches/bains est traitée avec un des éléments suivants : 188 a. b. Assainissement de l'eau par IGUV. Filtre NSF classé pour l'élimination des kystes microbiens. O PARTIE 4 : SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'EAU O O Pour vérifier que le système de filtration/d'assainissement sélectionné continue de fonctionner conformément à ses spécifications de conception, les projets doivent fournir tous les ans à l'IWBI : a. Consignation des données pendant au moins trois ans, prouvant notamment que les filtres et/ou assainisseurs ont été entretenus conformément aux recommandations du fabricant. WELL Building Standard v1 Eau 70 Noyau et enveloppe O PARTIE 5 : CONTRÔLE DE LA LÉGIONELLOSE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Une description point par point explique comment remédier à la légionnelle dans le bâtiment, sans omettre les points suivants : 177 a. Constitution d'une équipe en charge de la gestion de la légionnelle dans le bâtiment. 177 Inventaire du système de l'eau et élaboration de schémas de circulation des fluides. b. 177 Analyse des risques des infrastructures d'eau. c. 177 Identification de points de contrôle critiques. d. 177 Mesures d'entretien et de contrôle, surveillance, établissement de limites de performances et actions correctives. e. 177 f. Procédures de documentation, vérification et validation. WELL Building Standard v1 Eau 71 37 PROMOTION DE L'EAU POTABLE Digestif Endocrinien Urinaire L'accès à une eau pure et ayant bon goût aide à la promotion d'une bonne hydratation tout au long de la journée. Un grand nombre de personnes, par ailleurs en bonne santé, ignorent qu'elles souffrent d'une déshydratation légère, c'est-à-dire que la quantité d'eau et de fluide dans le corps est inférieure à ce qu'elle devrait être. Il en résulte des symptômes qui pourraient être évités comme des crampes musculaires, un dessèchement de la peau et des maux de tête. Boire beaucoup d'eau, en particulier lors de la pratique d'activités physiques ou en présence de températures élevées, est essentiel pour garantir une bonne hydratation. L'amélioration du goût et de l'apparence de l'eau du robinet encourage à consommer davantage d'eau et à réduire la dépendance à l'eau en bouteille. Cet élément définit les limites de minéraux dissous pouvant compromettre le goût et l'apparence de l'eau, et exige que l'eau potable soit facilement accessible dans l'ensemble du bâtiment. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : PROPRIÉTÉS GUSTATIVES DE L'EAU POTABLE O Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Toute l'eau alimentant la zone du projet à des fins de consommation humaine respecte les limites suivantes : 54 a. Niveau d'aluminium inférieur à 0,2 mg/L. 54 b. Niveau de chlorure inférieur à 250 mg/L. 54 c. Niveau de manganèse inférieur à 0,05 mg/L. 47 d. Niveau de sodium inférieur à 270 mg/L. 54 e. Niveau de sulfate inférieur à 250 mg/L. 54 f. Niveau de fer inférieur à 0,3 mg/L. 54 g. Niveau de zinc inférieur à 5 mg/L. 54 h. Niveau de solides dissous totaux inférieur à 500 mg/L. — PARTIE 2 : ACCÈS À L'EAU POTABLE O O Afin d'encourager la consommation d'eau, les conditions suivantes sont remplies : a. Au moins un distributeur est situé dans un rayon de 30 m [100 pi] d'un espace occupé régulièrement (au moins un par étage). WELL Building Standard v1 Eau 72 Noyau et enveloppe — PARTIE 3 : ENTRETIEN DU DISTRIBUTEUR D'EAU Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les composants des distributeurs d'eau à des fins de consommation humaine sont nettoyés selon, au moins, les fréquences suivantes : 48 a. Quotidiennement, pour les embouts, les protections et les réservoirs de récupération, afin de prévenir la formation de calcaire et de calcium. 48 b. Trimestriellement, pour les grilles de sortie et les aérateurs, afin de retirer les débris et sédiments. WELL Building Standard v1 Eau 73 NUTRITION WELL Building Standard v1 Nutrition 74 CONTEXTE L'alimentation joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé, la gestion du poids et la prévention des maladies chroniques. Toutefois, il est rare aux États-Unis que les recommandations nutritionnelles soient respectées. Parallèlement, les modèles diététiques mondiaux sont également loin d'être optimaux ; dans de nombreux pays, plus de 500 calories provenant de sucres ajoutés sont consommées chaque jour. Aux États-Unis, la moitié de la population boit des boissons sucrées tous les jours, et un quart de la population consomme plus de 200 calories provenant de ces mêmes boissons chaque jour. En outre, l'ingestion diététique moyenne en calories aux États-Unis en 2010 était approximativement de 2 600 calories par personne et par jour, soit une augmentation de l'apport énergétique de 25 % depuis 1970. Cette augmentation est principalement due à la consommation de produits à base de farines et de céréales, de graisses et d'huiles ajoutées, et de sucres et d'édulcorants ajoutés. Associé à l'inactivité physique, un régime déséquilibré est un contributeur majeur aux fléaux américains que sont le surpoids (indice de masse corporelle [IMC] de 25 à 29,9) et l'obésité (IMC supérieur à 30), augmentant les risques de maladies cardiovasculaires, de diabètes et de cancers. Plus des deux tiers (69 %) de la population adulte (20 ans et plus) américaine est aujourd'hui en surpoids, et plus d'un tiers (35 %) est obèse. La situation est la même à l'échelle planétaire, avec plus d'1,9 milliard (39 %) d'adultes en surpoids en 2014, parmi lesquels 600 millions (13 %) étaient obèses. Ce constat fait de l'obésité non seulement un fléau, mais une pandémie mondiale. Des modèles diététiques sous-optimaux peuvent également avoir d'autres conséquences néfastes pour la santé. Par exemple, des liens ont été établis entre une forte consommation de boissons sucrées et le diabète, le syndrome métabolique, l'obésité, l'hypertension, les caries dentaires, et même la dépression. Une consommation élevée de viande rouge et transformée a pour incidence des insuffisances cardiaques, de l'hypertension, des maladies cardiaques coronariennes, et des cancers colorectaux et du sein. De plus, une faible consommation de fruits et légumes est associée à un taux plus élevé de diabète de type 2, de mortalité cardiovasculaire ainsi que de cancers du sein et gastro-intestinaux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que 2,7 millions de décès dans le monde sont afférents à un apport insuffisant en fruits et légumes, faisant de cette carence un des 10 premiers facteurs de risques de mortalité au niveau mondial. Tandis la composition et les ingrédients des aliments que nous consommons représentent une source de préoccupation importante et raisonnable, un autre problème se pose avec la modification des pratiques culturelles alimentaires. Des vies très occupées et des journées de travail plus longues encouragent les comportements néfastes pour la santé, notamment le fait de manger sur le pouce et devant la TV, de grignoter entre les repas et de manger en grosse quantité. De plus, les produits alimentaires pris en collation, riches en graisse et en sucre, aux faibles qualités nutritionnelles sont élaborés dans le but d'avoir plus de goût, et sont susceptibles d'engendrer des dépendances. Ces produits sont souvent mis en avant par des publicités colorées et séduisantes qui inondent notre environnement, des distributeurs automatiques aux restaurants et rayons des supermarchés. Rien qu'aux États-Unis, plus d'1,6 milliard d'USD est dépensé chaque année par l'industrie alimentaire, majoritairement pour faire la promotion de céréales, fastfoods et boissons gazeuses auprès des enfants et adolescents. Selon l'Institute of Medicine (IOM), cette pratique est « en total déséquilibre avec les régimes alimentaires sains », elle contribue aux modèles alimentaires néfastes pour la santé et met la santé des jeunes américains en danger. Par chance, l'achat de nourriture et les décisions de consommation, les modèles alimentaires et les pratiques de préparation constituent tous des éléments de préoccupation, mais également des leviers pour améliorer la santé. Divers facteurs sociaux, économiques, physiologiques et environnementaux peuvent avoir un impact sur les comportements alimentaires individuels ; le bâti est l'un d'entre eux. La proximité d'épiceries et d'autres lieux proposant des fruits et légumes frais, et leur accessibilité, l'accès à des marchés fermiers, la pratique de l'économie comportementale dans les cafétérias et la présence accrue d'aliments sains, ainsi que la réduction du marketing et de la disponibilité des aliments néfastes pour la santé, la mise à disposition des informations sur la teneur en calories et de nombreuses autres stratégies peuvent avoir un impact sur nos choix alimentaires et, à plus grande échelle, sur les modèles alimentaires. Le WELL Building Standard est conscient de cela et cherche à mettre en œuvre des stratégies et politiques de conception au sein de l'environnement bâti qui augmentent l'accès à des options alimentaires saines, permettent aux individus de faire des choix alimentaires plus avisés et conduisent à une meilleure santé et à un plus grand bien-être. WELL Building Standard v1 Nutrition 75 INTENTION Le WELL Building Standard pour la Nutrition exige la mise à disposition d'aliments frais et sains, limite les ingrédients néfastes pour la santé et encourage de meilleures habitudes et cultures alimentaires. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT NUTRITION CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — CP CP — CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — — — CP CP CP CP CP CP — CP CP O CP CP O CP CP O O CP CP CP CP 38 FRUITS ET LÉGUMES 1: Diversité de fruits et légumes 2: Encouragement à la consommation de fruits et légumes 39 PRODUITS ALIMENTAIRES TRANSFORMÉS 1: Restrictions applicables aux composants raffinés 2: Interdiction des acides gras trans 40 ALLERGIES ALIMENTAIRES 1: Étiquetage relatif aux allergies alimentaires 41 LAVAGE DES MAINS 1: Matériel pour le lavage des mains 2: Réduction de la contamination 3: Dimensions des éviers 42 CONTAMINATION ALIMENTAIRE 1: Stockage au froid 43 INGRÉDIENTS ARTIFICIELS 1: Étiquetage des substances artificielles 44 INFORMATIONS NUTRITIONNELLES 1: Informations nutritionnelles détaillées 45 PUBLICITÉ ALIMENTAIRE 1: Panneaux publicitaires et environnementaux 2: Messages nutritionnels 46 MATÉRIELS DE PRÉPARATION DES ALIMENTS SANS RISQUE 1: Matériel de cuisine 2: Surfaces de découpe — — O O O O — — O O O O — O O 47 TAILLE DES PORTIONS 1: Portions des repas 2: Dimensions de la vaisselle 48 RÉGIMES SPÉCIAUX 1: Alternatives alimentaires WELL Building Standard v1 Nutrition 76 CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — — O O O O — O O O O O O O O O O O O O O Noyau et enveloppe 49 PRODUCTION ALIMENTAIRE RESPONSABLE 1: Agriculture durable 2: Agriculture plus humaine 50 STOCKAGE DES ALIMENTS 1: Capacité de stockage 51 PRODUCTION ALIMENTAIRE 1: Espace de jardinage 2: Aide à la plantation 52 ALIMENTATION CONSCIENTE 1: Espaces de restauration 2: Mobiliers pour coins de détente WELL Building Standard v1 Nutrition 77 38 FRUITS ET LÉGUMES Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Immunitaire Une consommation régulière de fruits et légumes frais est la pierre angulaire d'un régime sain et peut réduire le risque de cancer, diabète, maladie cardiaque et obésité. En revanche, un apport insuffisant en fruits et légumes est un des 10 premiers facteurs de risque de mortalité dans le monde, faisant près de 2,7 millions de morts au niveau mondial. Les Dietary Guidelines for Americans (Directives alimentaires pour les Américains) recommandent une consommation moyenne d'au moins quatre portions de fruits et cinq portions de légumes par jour. Toutefois, seulement 8 % de la population américaine consomme la quantité recommandée de fruits, et seulement 6 % de légumes. Afin d'encourager les individus à inclure plus de fruits et de légumes dans leur régime en les considérant comme des composants essentiels, cet élément exige qu'un panel de chacun d'entre eux soit facilement accessible dans les lieux où de la nourriture est proposée. Ces exigences ne s'appliquent pas aux projets qui ne comprennent pas de service ou de vente de nourriture. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : DIVERSITÉ DE FRUITS ET LÉGUMES Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP Si des aliments solides sont vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet, la sélection inclut alors au moins un des éléments suivants : a. Au moins deux variétés de fruits (sans sucre ajouté) et au moins deux variétés de légumes non frits. b. Au moins 50 % des choix proposés sont des fruits et/ou des légumes non frits. PARTIE 2 : ENCOURAGEMENT À LA CONSOMMATION DE FRUITS ET LÉGUMES — CP CP Les cafétérias exploitées ou sous-traitées par le propriétaire du projet, s'il y en a, comprennent les interventions de conception suivantes : 180 a. Un bar à salades ou une zone similaire proposant des salades est implanté à l'écart des murs, pour permettre d'y accéder de tous côtés. 73 b. Les fruits et les légumes sont visibles grâce à un affichage ou à des photographies en couleur sur le menu. 73 c. Les plats de légumes sont proposés en début de file du self-service. 73 d. Les fruits ou les desserts à base de fruit sont présentés dans des bols ou sur un rayonnage du côté de la sortie. WELL Building Standard v1 Nutrition 78 39 PRODUITS ALIMENTAIRES TRANSFORMÉS Cardiovasculaire Digestif Endocrinien Les produits alimentaires composés d'ingrédients hautement transformés ont tendance à avoir une teneur élevée en sucre, calories et graisses ajoutées, et sont à faible valeur nutritive. Aux États-Unis, plus de la moitié de la population boit des boissons sucrées tous les jours, et la consommation moyenne de sucres ajoutés est de plus de 22 cuillères à café (110 g) par jour, bien que la limite recommandée soit de 6 à 9 cuillères à café (30 à 45 g). Une consommation élevée de sucres ajoutés est associée à une prise de poids, à l'obésité, au diabète de type 2, à des maladies rénales, de l'hypertension et d'autres effets néfastes pour la santé. Reproducteur Urinaire Cet élément interdit ou limite les principaux composants de produits alimentaires hautement transformés ou industrialisés (sucres, farines et huiles raffinés) afin d'encourager la consommation d'une cuisine équilibrée. PARTIE 1 : RESTRICTIONS APPLICABLES AUX COMPOSANTS RAFFINÉS Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP Tous les aliments, boissons, collations et repas vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet répondent aux conditions suivantes : 78 a. Aucune boisson contenant plus de 30 g de sucre par contenant n'est vendue ou distribuée par les services de restauration ou distributeurs automatiques. Les cubitainers de 1,9 L (2 quart) ou plus, ne sont pas concernés par cette exigence. 78 b. Parmi les boissons proposées dans les distributeurs automatiques ou sur les menus, au moins 50 % sont des produits qui contiennent 15 g de sucre ou moins par 240 mL [8 oz]. 78 c. Aucun article alimentaire (hors boisson) vendu seul en portion individuelle ne contient plus de 30 g de sucre. 55 d. Dans tous les aliments dont l'ingrédient principal en poids est de la farine de céréale, une céréale complète doit en être l'ingrédient principal. PARTIE 2 : INTERDICTION DES ACIDES GRAS TRANS CP CP CP Tous les produits alimentaires, boissons, collations et repas vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet ne contiennent pas : 56 a. D'huile partiellement hydrogénée. WELL Building Standard v1 Nutrition 79 40 ALLERGIES ALIMENTAIRES Digestif Endocrinien Immunitaire En l'absence d'un étiquetage clair des ingrédients, les personnes souffrant d'allergies alimentaires sont confrontées au risque d'être exposées à des allergènes. Actuellement, près de 8 % des enfants et 4 % des adultes américains souffrent d'allergies alimentaires. Chaque année, près de 30 000 personnes doivent bénéficier de soins d'urgence, 2 000 sont hospitalisées et 150 meurent à cause de réactions allergiques alimentaires. En raison de l'absence de traitement des allergies alimentaires, les individus sensibles doivent absolument éviter tout aliment contenant des allergènes afin de prévenir des réactions allergiques graves. La Food and Drug Administration (FDA) exige que soit indiqué explicitement sur tout aliment emballé la présence d'allergènes courants, et plusieurs municipalités et États américains disposent de directives supplémentaires en matière d'étiquetage des allergènes sur les aliments préparés servis dans des établissements de restauration. Tégumentaire Respiratoire Cet élément exige que tous les produits alimentaires, boissons, collations et plats soient étiquetés avec les huit allergènes alimentaires les plus courants, plus le gluten. Cela inclut non seulement les aliments emballés, mais également les produits alimentaires préparés. PARTIE 1 : ÉTIQUETAGE RELATIF AUX ALLERGIES ALIMENTAIRES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP Tous les produits alimentaires vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet portent un étiquetage clair indiquant s'ils contiennent les allergènes suivants : 57 a. Arachides. 57 b. Poisson. 57 c. Fruits de mer. 57 d. Soja. 57 e. Lait et produits laitiers. 57 f. Œuf. 57 g. Blé. 57 h. Noix. 57 i. Gluten, conformément aux définitions et restrictions fixées par la FDA dans le Code des règlements fédéraux 21. § 101.91. WELL Building Standard v1 Nutrition 80 41 LAVAGE DES MAINS Digestif Endocrinien Immunitaire Le lavage des mains est un des plus importants et des plus efficaces moyens pour réduire la transmission de pathogènes par la nourriture. Responsables d'environ 48 millions de maladies, 128 000 hospitalisations et 3 000 morts chaque année aux États-Unis, les intoxications alimentaires sont une cause majeure de maladies et de décès évitables, de détresse personnelle, et elles représentent un fardeau économique évitable. Un nettoyage régulier au savon et à l'eau contribue à réduire la propagation de germes indésirables et potentiellement dangereux. En outre, l'utilisation de serviettes en papier pour s'essuyer les mains est plus efficace pour éliminer les bactéries que l'utilisation de sèche-mains à air. Tégumentaire Reproducteur Cet élément exige que les lavabos et les distributeurs de savon et serviettes en papier soient accessibles sans restriction dans les environnements appropriés. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : MATÉRIEL POUR LE LAVAGE DES MAINS — Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Les éléments suivants sont mis à disposition, au minimum, auprès de tous les lavabos : 76 a. Savon non parfumé antibactérien. 68 b. Distributeur de serviettes en papier (les sèche-mains à air ne sont pas interdits, mais viennent en complément). — PARTIE 2 : RÉDUCTION DE LA CONTAMINATION CP CP CP CP L'élément suivant est mis à disposition, au minimum, auprès de tous les lavabos : 68 a. Savon liquide en distributeur avec recharges fermées jetables. — PARTIE 3 : DIMENSIONS DES ÉVIERS Les éviers/lavabos des salles de bains et cuisines satisfont les exigences suivantes : 70 a. La colonne d'eau de l'évier mesure au moins 25 cm [10 po] de long. 70 b. Le lavabo mesure au moins 23 cm [9 po] de large et de long. WELL Building Standard v1 Nutrition 81 42 CONTAMINATION ALIMENTAIRE Digestif Immunitaire Les produits alimentaires comme la viande, le poisson et la volaille crus présentent un risque accru de contamination par bactérie. Les microorganismes provenant de tels aliments peuvent être transmis à d'autres produits via les planches à découper et autres surfaces et équipements, engendrant des problèmes gastro-intestinaux associés à une intoxication alimentaire. Afin d'atténuer les risques d'intoxications alimentaires, les aliments doivent être préparés à une température suffisamment élevée et des techniques d'hygiène efficaces doivent être mises en place pour prévenir ou minimiser le développement de microorganismes pathogènes et réduire ainsi le risque de contamination et de transmission. Cet élément exige que les aliments crus et les aliments préparés soient séparés lors de leur préparation et stockage afin de réduire le risque de contamination croisée par pathogènes. Un étiquetage clair est aussi important, car il garantit des habitudes de préparation saines. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : STOCKAGE AU FROID Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP Si la viande crue est préparée ou stockée sur site, les espaces de stockage au froid comportent les éléments suivants : 71 a. Au moins un tiroir ou bac amovible et nettoyable situé au bas de l'unité, conçu et étiqueté pour stocker les aliments crus (viande, poisson et volaille non cuits). b. Un affichage visuel des températures de conservation pour donner une représentation précise des températures de stockage. WELL Building Standard v1 Nutrition 82 43 INGRÉDIENTS ARTIFICIELS Digestif Nerveux De nombreux ingrédients artificiels sont généralement ajoutés aux produits alimentaires hautement transformés afin d'en améliorer le goût et d'en prolonger la durée de conservation. Toutefois, certaines personnes peuvent être sensibles à ces ingrédients, tels que les sulfites, qui peuvent engendrer des troubles respiratoires chez les individus asthmatiques. Étant donné que ces additifs n'ajoutent pas de valeur nutritionnelle à la nourriture et ont tendance à être présents dans des produits alimentaires dont l'apport nutritionnel est faible, ils doivent être évités le plus souvent possible. Urinaire Cet élément exige un étiquetage clair de tous les colorants, édulcorants et conservateurs artificiels présents dans des produits alimentaires et des plats, afin de permettre aux consommateurs d'effectuer des choix alimentaires mieux informés. PARTIE 1 : ÉTIQUETAGE DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O CP CP Tous les produits alimentaires vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet sont étiquetés de façon à indiquer s'ils contiennent les composants suivants : 10 a. Colorants artificiels. 10 b. Arômes artificiels. 10 c. Édulcorants artificiels. 10 d. Huiles végétales bromées. 10 e. Bromate de potassium. 10 f. BHA (hydroxyanisole butylé). 10 g. BHT (butylhydroxytoluène). 10 h. Glutamate monosodique (GMS). 10 i. Protéine végétale hydrolysée (PVH). 10 j. Nitrate de sodium et nitrite de sodium. 10 k. Sulfites. WELL Building Standard v1 Nutrition 83 44 INFORMATIONS NUTRITIONNELLES Cardiovasculaire Digestif Le fait d'accéder à des informations nutritionnelles permet aux consommateurs de faire des choix alimentaires informés. Par exemple, pouvoir comparer le sodium contenu dans deux collations différentes permet à la personne qui doit limiter ses apports en sel de prendre la meilleure option. La FDA définit des exigences spécifiques en termes d'étiquetage nutritionnel pour les produits alimentaires emballés, et plusieurs administrations à l'échelle municipale ont étendu la réglementation en la matière aux produits alimentaires préparés également. Musculaire Squelettique Cet élément exige que les produits alimentaires vendus et distribués sur le site, qu'ils soient emballés ou servis préparés, portent un étiquetage stipulant l'apport calorique total, le contenu en macronutriment, une liste exhaustive des ingrédients et la teneur en vitamines A et C, en calcium et en fer. De nombreuses cuisines professionnelles utilisent déjà un logiciel qui organise les recettes et permet ainsi d'afficher les informations nutritionnelles. PARTIE 1 : INFORMATIONS NUTRITIONNELLES DÉTAILLÉES Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O CP CP Pour tous les produits alimentaires et les boissons vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet, les informations suivantes sont fournies de manière précise (par plat ou article) sur l'emballage, les menus ou au moyen d'une signalétique : 74 a. Calories totales. 61 b. Teneur en macronutriments (protéines totales, graisses totales et glucides totaux) en poids et en pourcentage des besoins journaliers estimés par la FDA (valeurs journalières). 61 c. Teneur en micronutriments (vitamines A et C, calcium et fer) en poids ou en unités internationales et/ou en pourcentage des besoins journaliers estimés par la FDA (valeurs journalières). 61 d. Teneur en sucres totaux. WELL Building Standard v1 Nutrition 84 45 PUBLICITÉ ALIMENTAIRE Cardiovasculaire Digestif Chaque année, les entreprises agroalimentaires dépensent des milliards de dollars pour la promotion et la publicité de produits alimentaires néfastes pour la santé des enfants et des adultes. Elles contribuent ainsi à la création d'un environnement obésogène (qui favorise l'obésité). Plus d'un milliard de dollars est consacré chaque année à la promotion auprès des jeunes de céréales pour le petitdéjeuner, de boissons gazeuses et de la restauration rapide. Toutefois, l'accès aux informations nutritionnelles peut aider les individus à connaître et à prendre de nouvelles habitudes alimentaires. En outre, limiter le nombre de panneaux publicitaires pour les produits alimentaires néfastes pour la santé peut aider les individus à faire de meilleurs choix alimentaires et à modérer leurs choix nutritionnels sousoptimaux. Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Squelettique Cet élément élimine la publicité pour les produits alimentaires néfastes pour la santé, tout en favorisant la publicité encourageant de meilleurs choix alimentaires comme les fruits et légumes frais et les plats avec des aliments complets. PARTIE 1 : PANNEAUX PUBLICITAIRES ET ENVIRONNEMENTAUX Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O CP CP L'exigence suivante est satisfaite : 77 a. Les publicités pour les produits alimentaires ou les boissons ne respectant pas les exigences fixées dans l'élément Produits alimentaires transformés ne sont pas affichées sur le site. O PARTIE 2 : MESSAGES NUTRITIONNELS CP CP À l'aide de supports visibles comme des affiches, brochures ou autres supports éducatifs, les zones de restauration définies ou les zones communes comptent au total au moins trois types de messages dans le but d'atteindre chacune des exigences suivantes : 77 a. Encourager la consommation de cuisines et produits alimentaires non transformés et naturels. 77 b. Lutter contre la consommation de produits alimentaires, boissons et collations sucrés ou transformés. WELL Building Standard v1 Nutrition 85 46 MATÉRIELS DE PRÉPARATION DES ALIMENTS SANS RISQUE Digestif Endocrinien Le matériel de préparation des aliments peut être une source de contaminants potentiellement dangereux. Les surfaces poreuses peuvent abriter des toxines dangereuses, et les produits chimiques utilisés pour conférer aux équipements de préparation des aliments des qualités spécifiques, par exemple des propriétés antiadhésives pour les ustensiles de cuisine, peuvent se lixivier ou se volatiliser au cours de leur utilisation. Un de ces contaminants est le bisphénol A (BPA), un produit chimique phénolique utilisé dans des produits tels que les biberons, les contenants alimentaires en plastique, les bouteilles d'eau et les revêtements de conserves alimentaires. Bien qu'il soit généralement stable, le BPA peut être libéré lorsque les produits qui en contiennent sont exposés à la chaleur ou à la lumière ultraviolette, et peut alors avoir des effets néfastes sur la santé. Immunitaire Tégumentaire Reproducteur Urinaire Cet élément propose des options d'équipement de préparation d'aliments plus sûres et limite les matériels pouvant utiliser des additifs connus pour être un danger pour la santé ou pour l'environnement. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : MATÉRIEL DE CUISINE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les casseroles, poêles et autres outils de cuisine utilisés pour préparer les aliments (sauf les planches à découper) sont entièrement constitués d'un ou de plusieurs des matériaux inertes suivants : 67 a. Céramique, sauf si elle contient du plomb. 67 b. Fonte. 67 c. Inox. 67 d. Verre. 67 e. Aluminium enrobé. f. Bois massif (non laminé) non traité ou traité avec une huile minérale de qualité alimentaire ou avec de l'huile de lin. — PARTIE 2 : SURFACES DE DÉCOUPE O O Toutes les planches à découper sont constituées des matériaux suivants, et sont remplacées lorsqu'elles sont très usées ou présentent de profondes entailles : 75 a. Marbre. 75 b. Plastique. 75 c. Verre. 75 d. Vitrocéramique. 75 e. Bois massif (non laminé) non traité ou traité avec une huile minérale de qualité alimentaire ou avec de l'huile de lin. WELL Building Standard v1 Nutrition 86 47 TAILLE DES PORTIONS Cardiovasculaire Digestif Un apport excessif en calories, particulièrement dû à un accès facile à des choix de plats servis en grosse quantité, peut conduire à une prise de poids et à un état d'obésité. Des études montrent que les individus se serviront et mangeront en plus grande quantité s'ils disposent d'assiettes et de bols de grande taille. En outre, les grosses portions d'aliments riches en énergie poussent à la surconsommation. En conséquence, diminuer la taille et la teneur calorique des plats peut réduire les risques d'une suralimentation involontaire, et encourager de ce fait des habitudes alimentaires plus saines. Endocrinien Immunitaire Cet élément réduit la suralimentation involontaire sans imposer de restrictions au niveau du choix du consommateur. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PORTIONS DES REPAS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Dans les cas où les produits alimentaires vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet sont préparés à la demande, pour au moins la moitié des entrées disponibles, les choix suivants sont disponibles et proposés au menu : 58 a. Une version ou portion de l'entrée de 650 calories ou moins, et vendue à un prix inférieur par rapport à une version plus grande ou standard. — PARTIE 2 : DIMENSIONS DE LA VAISSELLE O O Dans les cas où les produits alimentaires vendus ou distribués quotidiennement sur le site par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet sont en libre-service et nécessitent l'utilisation d'une assiette, d'un bol ou d'une tasse de service, les conditions suivantes sont satisfaites (selon le cas) : a. Assiettes rondes : le diamètre de l'assiette n'est pas supérieur à 24 cm [9,5 po]. b. Autre forme d'assiette : la surface totale de l'assiette n'est pas supérieure à 452 cm² [70 po²]. c. Les bols ont une taille maximale de 296 mL [10 oz]. d. Les tasses ont une taille maximale de 240 mL [8 oz]. WELL Building Standard v1 Nutrition 87 48 RÉGIMES SPÉCIAUX Digestif Immunitaire Les personnes souffrant d'allergies alimentaires ou devant respecter des restrictions diététiques ont souvent des difficultés à trouver des options de plat adaptées. Un étiquetage clair permet d'éviter une exposition involontaire aux allergènes ou aux aliments dont la consommation doit être contrôlée, mais si une variété insuffisante d'alternatives est proposée, ces personnes sont susceptibles de courir le risque de consommer des aliments potentiellement dangereux. Tégumentaire Cet élément exige que les établissements qui fournissent ou vendent des produits alimentaires proposent une variété d'options de plat adaptée aux personnes souffrant d'allergies alimentaires courantes ou devant respecter des restrictions diététiques. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : ALTERNATIVES ALIMENTAIRES Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les plats ou services de restauration fournis par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet incluent au moins une option pour chacun des critères suivants (selon le cas, sur demande) : 32 a. Sans arachide. 60 b. Sans gluten, conformément aux définitions et restrictions fixées par la FDA dans le Code des règlements fédéraux 21. § 101.92. 60 c. Sans lactose. 60 d. Sans œuf. 60 e. Végétalien (sans aucun produit d'origine animale). 60 f. Végétarien (sans aucun produit d'origine animale, excepté les œufs et les produits laitiers). WELL Building Standard v1 Nutrition 88 49 PRODUCTION ALIMENTAIRE RESPONSABLE Cardiovasculaire Immunitaire Les pratiques agricoles biologiques et durables sont destinées à réduire la pollution environnementale et à améliorer la qualité de vie du bétail élevé à des fins alimentaires. L'agriculture biologique a vu sa part croître rapidement dans les processus de culture alimentaire aux États-Unis, poussée par une demande grandissante émanant de consommateurs attentifs. Même si les recherches sur les effets bénéfiques pour la santé de la consommation de produits biologiques plutôt que de produits cultivés de manière traditionnelle sont pour l'instant peu concluantes, des études ont montré que les produits alimentaires biologiques présentent des niveaux plus élevés d'antioxydants et des niveaux moins élevés de résidus de pesticide et de bactéries que les produits alimentaires issus de l'agriculture traditionnelle. Cet élément exige l'adoption de produits agricoles biologiques et élevés en plein air. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : AGRICULTURE DURABLE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Tous les produits vendus ou distribués sur le site quotidiennement par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet répondent aux critères suivants : 63 a. Étiquetage « Federally Certified Organic », ou équivalent (en fonction du pays). — PARTIE 2 : AGRICULTURE PLUS HUMAINE O O Tous les produits laitiers, œufs et viandes vendus ou distribués sur le site quotidiennement par (ou par un prestataire de services pour) le propriétaire du projet répondent aux critères suivants en matière de traitement humain du bétail : 64 ™ a. Étiquetage « Humane Certified », ou équivalent (en fonction du pays). 63 b. Étiquetage « Federally Certified Organic », ou équivalent (en fonction du pays). WELL Building Standard v1 Nutrition 89 50 STOCKAGE DES ALIMENTS Digestif Immunitaire La plupart des réfrigérateurs ne sont pas conçus pour préserver le goût et la teneur en nutriments des fruits et légumes frais, dont les meilleures conditions de stockage sont généralement à des températures relativement plus élevées. De plus, les compartiments à légumes sont souvent trop petits pour stocker une quantité suffisante pour un groupe de taille modérée. Cela peut potentiellement décourager certains d'emmener de la nourriture plus saine sur leur lieu de travail. Cet élément exige que les réfrigérateurs et/ou autres équipements de stockage des aliments soient suffisamment grands et équipés d'un système de contrôle de la température. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : CAPACITÉ DE STOCKAGE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O L'espace dispose d'un lieu de stockage au froid qui répond aux exigences suivantes : a. Volume total par occupant d'au moins 20 L [0,7 pi³] (l'espace combiné nécessaire ne dépasse pas 7 000 L [247 pi³]). WELL Building Standard v1 Nutrition 90 51 PRODUCTION ALIMENTAIRE Cardiovasculaire Digestif Le jardinage ou la culture de produits et plantes facilite l'accès à des aliments sains, frais et riches en nutriments, et incite les individus à s'impliquer davantage dans les processus de production alimentaire. Des études montrent que le jardinage peut conduire à de meilleures habitudes alimentaires et à une perception plus positive de la santé globale. De plus, il est associé à des IMC plus bas et à de plus faibles risques de surpoids et d'obésité. Immunitaire Musculaire Squelettique Cet élément indique aux occupants l'espace, l'infrastructure et les outils nécessaires pour la culture et la récolte de légumes et autres plantes comestibles. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : ESPACE DE JARDINAGE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Un espace d'au moins 0,1 m² [1 pi²] par occupant (la surface maximale requise ne dépasse pas 70 m² [754 pi²]) est alloué dans un rayon de 0,8 km [0,5 mi] des limites du projet pour un des éléments suivants ou une combinaison de ces éléments : 22 a. Un jardin. 22 b. Une serre. O PARTIE 2 : AIDE À LA PLANTATION O O Des quantités appropriées des éléments suivants sont fournies pour cultiver ou entretenir des légumes, aromates ou autres plantes comestibles dans l'espace de jardinage alloué : 22 a. Terreau. 22 b. Système d'irrigation. 22 c. Éclairage (pour les espaces intérieurs uniquement). 22 d. Plantes. e. Outils de jardinage. WELL Building Standard v1 Nutrition 91 52 ALIMENTATION CONSCIENTE Digestif Nerveux Des emplois du temps serrés et l'absence d'espaces de restauration communs peuvent conduire les individus à manger seuls pendant leurs pauses déjeuner. Le fait de manger de manière distraite à son poste de travail, tout en travaillant, lisant, regardant la télévision ou écoutant la radio peut conduire à manger plus, tant à l'heure du repas que plus tard. Au contraire, le fait de manger en faisant attention et en se concentrant sur la nourriture peut conduire à un meilleur contrôle de la consommation alimentaire. Cet élément fournit aux occupants du bâtiment des espaces dédiés pour manger en compagnie et se sociabiliser. Le temps passé dans ces zones de pause peut conduire à de meilleures habitudes alimentaires, renforcer les interactions sociales et contribuer à réduire le stress. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : ESPACES DE RESTAURATION Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les espaces de restauration pour les employés répondent aux exigences suivantes : a. Comprennent des tables et des chaises pour accueillir au moins 25 % du nombre total d'employés à un temps donné. b. Sont situés à une distance maximale de 60 m [200 pi] pour au moins 90 % des occupants. O PARTIE 2 : MOBILIERS POUR COINS DE DÉTENTE O O Les espaces de restauration pour les employés disposent de tous les éléments suivants : a. Réfrigérateur, micro-ondes et évier. b. Équipements pour laver la vaisselle. c. Au moins un placard ou une unité de stockage à la disposition des employés. d. Couverts (cuillères, fourchettes et couteaux) et assiettes et tasses adaptés au micro-ondes. WELL Building Standard v1 Nutrition 92 LUMIÈRE WELL Building Standard v1 Lumière 93 CONTEXTE La lumière est une forme visible du rayonnement électromagnétique, délimitée dans le spectre par le rayonnement ultraviolet pour les longueurs d'ondes plus courtes et infrarouge pour les longueurs d'ondes plus grandes. Les codes et directives actuels en matière d'éclairage fournissent des recommandations d'éclairement pour différents types de pièces, qui découlent des besoins habituels d'éclairage en fonction des activités courantes pratiquées dans chaque pièce. Ces normes, créées par des groupes techniques tels que l'Illuminating Engineering Society (IES), garantissent une bonne acuité visuelle pour un ensemble de tâches afin de prévenir une fatigue de l'œil et de minimiser les pertes de productivité et les maux de tête. La lumière pénètre dans l'œil et touche des photorécepteurs sur la rétine : bâtonnets, cônes et cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGC). Toutes ces cellules absorbent la lumière et renvoient les informations reçues sous forme de signaux électrochimiques vers différentes parties du cerveau. Les bâtonnets permettent la vision périphérique et la vision dans des conditions de faible lumière, avec un pic de sensibilité dans la lumière verte-bleue (498 nm). Les cônes permettent la vision diurne et la perception des couleurs, et le pic de sensibilité pour la sensation de luminosité du système se situe dans la lumière verte-jaune (555 nm). Outre le fait de permettre la vision, la lumière influence le corps humain par d'autres biais. Les humains et les animaux possèdent des horloges internes qui synchronisent les fonctions physiologiques sur un cycle d'environ 24 heures, appelé rythme circadien. Le corps répond à un certain nombre de synchroniseurs, les repères externes qui ajustent les fonctions physiologiques à la journée solaire au sein de ce cycle. La lumière est le synchroniseur le plus important, assurant la synchronisation des horloges internes du corps dans un processus appelé photoentraînement circadien. Les ipRGC sont des cellules essentielles dans le système circadien : elles envoient des informations vers différentes parties du cerveau afin de déclencher des réactions en cascade du corps. Le pic de sensibilité de ces cellules est la lumière bleue sarcelle-bleue (≈480 nm). Les cellules ipRGC envoient en particulier des informations vers une partie spécifique du cerveau appelée noyau suprachiasmatique afin de l'informer de l'heure de la journée en fonction de la lumière reçue, et cette horloge principale agit comme un oscillateur pour synchroniser de la même façon les horloges situées dans les tissus et les organes périphériques. De nombreux processus physiologiques, notamment ceux associés à la promptitude cérébrale, la digestion et le sommeil, sont régulés en partie par la variance et l'interaction des hormones impliquées dans ce cycle. La prise en compte de l'exposition à la lumière est particulièrement importante vu le rôle que celle-ci joue dans le sommeil et étant donné que, selon l'Institute of Medicine, environ 50 à 70 millions d'adultes américains souffrent de troubles chroniques du sommeil ou de l'éveil. De plus, ces troubles et le manque de sommeil chronique sont associés à un risque accru de certaines morbidités, notamment le diabète, l'obésité, la dépression, l'infarctus du myocarde, l'hypertension et l'accident vasculaire cérébral. Toute lumière, et pas seulement la lumière du soleil, peut contribuer au photo-entraînement circadien. Étant donné que les individus passent la majeure partie de leur journée à l'intérieur, la conception d'un éclairage insuffisant ou inadapté peut engendrer une dérive de la phase circadienne, en particulier si elle est associée à une exposition inappropriée à la lumière durant la nuit. Les êtres humains ont une sensibilité continue à la lumière, et dans des circonstances normales, une exposition à la lumière tard le soir/tôt le matin fera avancer nos rythmes (avance de phase), tandis qu'une exposition en fin d'après-midi/début de nuit fera reculer nos rythmes (retard de phase). Afin de conserver des rythmes circadiens optimaux et correctement synchronisés, le corps a besoin de périodes de luminosité et d'obscurité. WELL Building Standard v1 Lumière 94 INTENTION Le WELL Building Standard pour la Lumière fournit des directives en matière d'éclairage dont le but est de minimiser la perturbation du système circadien du corps, d'améliorer la productivité, de contribuer à une bonne qualité de sommeil et de fournir une acuité visuelle appropriée, selon les besoins. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT LUMIÈRE CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants 53 AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES EN TERMES DE QUALITÉ VISUELLE — — 1: Acuité visuelle pour la concentration 2: Stratégies de gestion de la luminosité CP CP CP CP 54 AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES SELON LES RYTHMES CIRCADIENS 1: Intensité mélanopique de la lumière pour les zones de travail — CP CP 55 CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT DE LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE 1: Protection des ampoules 2: Minimisation de l'éblouissement — CP CP CP CP CP O O CP CP CP CP 56 CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT SOLAIRE 1: Ombrage des fenêtres 2: Gestion de la lumière naturelle 57 CONCEPTION D'ESPACE DE TRAVAIL À FAIBLE ÉBLOUISSEMENT 1: Mesures anti-éblouissement — O O — O O — O O 58 QUALITÉ DE LA COULEUR 1: Indice de rendu de couleur 59 CONCEPTION DES SURFACES 1: Réflectivité des surfaces des zones de travail et d'apprentissage 60 COMMANDES AUTOMATIQUES D'OMBRAGE ET D'INTENSITÉ D'ÉCLAIRAGE 1: Contrôle automatisé de la lumière du soleil 2: Variateur de lumière — — O O O O O — O O O O O O O O O O O O O O O O 61 DROIT À LA LUMIÈRE 1: Profondeur du logement 2: Accès aux fenêtres 62 MODÉLISATION DE LA LUMIÈRE NATURELLE 1: Exposition saine au soleil 63 FENÊTRAGE SELON L'ÉCLAIRAGE NATUREL 1: Tailles des fenêtres dans les espaces de travail et d'apprentissage 2: Transmission lumineuse des fenêtres dans les zones de travail et d'apprentissage 3: Transmission uniforme de la couleur WELL Building Standard v1 Lumière 95 53 AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES EN TERMES DE QUALITÉ VISUELLE Endocrinien Musculaire Les niveaux de lumière doivent être adaptés aux différentes activités, qu'il s'agisse de lire des documents de qualités et de types variables, ou de travailler à des tâches de précision. Les niveaux de luminosité contribuent également à la perception de l'espace, ainsi qu'à l'attrait visuel général des espaces illuminés. Un éclairage ciblé des tâches peut fournir la quantité de lumière nécessaire dans les espaces de travail sans suréclairer les espaces auxiliaires. Des niveaux de luminosité ambiante de 300 lux suffisent à la plupart des tâches. Nerveux Cet élément établit les niveaux de lumière requis pour des performances visuelles de base. La stratégie consistant à allier l'éclairage direct et ajustable d'une lampe articulée et l'éclairage ambiant indirect ou diffus offre à l'utilisateur la personnalisation de son éclairage et une bonne acuité visuelle tout en assurant une lumière d'arrière-plan plus adaptée. L'intensité lumineuse pour l'acuité visuelle se mesure en lux (ou en foot-candles), qui est une unité de mesure de la manière dont l'œil répond à la lumière, pondérée par la réponse des cônes de la rétine, qui sont les principaux photorécepteurs pour la vision de jour. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : ACUITÉ VISUELLE POUR LA CONCENTRATION — Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Les postes de travail ou les bureaux satisfont aux exigences suivantes : a. Le système d'éclairage ambiant est capable de maintenir une intensité lumineuse moyenne d'au moins 215 lux [20 fc], mesurée sur le plan horizontal, à 0,76 m [30 po] au-dessus du sol fini. Les lumières peuvent être atténuées en présence de la lumière du jour, mais elles sont capables d'atteindre ces niveaux de manière indépendante. b. Le système d'éclairage ambiant est localisé dans des batteries contrôlées de manière indépendante n'occupant pas plus de 46,5 m² [500 pi²] ou 20 % de la surface au sol de la pièce (la plus grande des deux surfaces). 81 c. Si la lumière ambiante est inférieure à 300 lux [28 fc], des lampes articulées produisant entre 300 et 500 lux [28 à 46 fc] sur la surface de travail sont disponibles sur demande. PARTIE 2 : STRATÉGIES DE GESTION DE LA LUMINOSITÉ — CP CP Proposez un récit décrivant les stratégies de maintien de l'équilibre lumineux dans les espaces qui prenne en compte au moins deux éléments ci-dessous : a. Contrastes de luminosité entre les pièces principales et les espaces auxiliaires, comme les couloirs et les cages d'escalier, le cas échéant. b. Contrastes de luminosité entre les surfaces de travail et les surfaces immédiatement adjacentes, y compris les écrans de terminaux vidéo adjacents. c. Contrastes de luminosité entre les surfaces de travail et les surfaces distantes non adjacentes à l'intérieur de la même salle. d. La manière avec laquelle la luminosité est distribuée le long des plafonds d'une pièce. WELL Building Standard v1 Lumière 96 54 AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES SELON LES RYTHMES CIRCADIENS Cardiovasculaire Digestif La lumière est l'un des facteurs principaux du système circadien, qui commence dans le cerveau et contrôle les rythmes physiologiques à travers les tissus et les organes du corps, affectant les niveaux hormonaux et le cycle du sommeil et de l'éveil. La synchronisation des rythmes circadiens est assurée par différents stimuli, notamment la lumière à laquelle le corps répond d'une manière facilitée par les cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGC) : les photorécepteurs de l'œil qui ne forment pas d'image. À travers les ipRGC, les lumières à haute fréquence et haute intensité mettent le corps dans un état d'alerte tandis que l'absence de ces stimuli lui indique de réduire sa consommation d'énergie et de se préparer au repos. Endocrinien Immunitaire Musculaire Nerveux Cet élément promeut des environnements lumineux propices à la santé circadienne. Les effets biologiques de la lumière sur l'homme peuvent être mesurés en équivalents lumière mélanopique (EML), une unité de mesure alternative basée sur les ipRGC plutôt que sur les cônes, comme c'est le cas des lux traditionnels. Les Tables L1 et L2 de l'Annexe C montrent comment calculer l'EML des ampoules individuelles et des espaces plus grands. PARTIE 1 : INTENSITÉ MÉLANOPIQUE DE LA LUMIÈRE POUR LES ZONES DE TRAVAIL Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — CP CP Au moins une des exigences suivantes est satisfaite : a. Les modèles ou les calculs de lumière (qui peuvent incorporer la lumière du jour) montrent qu'on trouve au moins 250 ELM (équivalent lumière mélanopique) sur un minimum de 75 % des postes de travail, mesurés sur le plan vertical orienté vers l'avant, à 1,2 m [4 pi] au-dessus du sol fini (pour simuler la vue de l'occupant). Ce niveau de lumière est présent au moins 4 heures par jour, chaque jour de l'année. 174 a. Les lumières électriques produisent sur le plan vertical un éclairement maintenu en ELM supérieur ou égal aux recommandations en lux pour les cibles verticales (Ev) de la catégorie 25-65 indiquées dans la Table B1 de IES-ANSI RP-1-12. Par exemple, les bureaux de réception reçoivent 150 ELM en provenance des lumières électriques. WELL Building Standard v1 Lumière 97 55 CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT DE LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE Musculaire Nerveux Des lumières intérieures vives et non diffuses créent des niveaux inégaux de luminosité dans le champ visuel. L'éblouissement qui en résulte, défini comme « luminosité excessive de la source de lumière, contrastes lumineux excessifs et quantité de lumière excessive », peut causer un inconfort visuel (éblouissement inconfortable), de la fatigue, voire un handicap visuel (éblouissement perturbateur), et peut être attribué à un éblouissement direct ou réfléchi. Dans le cas d'un éblouissement causé par des sources de lumières électriques, les ampoules doivent être protégées suivant leur luminance. Squelettique Cet élément définit des limites d'éblouissement en fonction de mesures d'intensité lumineuse, ou de luminance par zone de source lumineuse. Cette quantité, souvent indiquée en cd/m², peut être mesurée directement ou calculée d'après des fiches de spécifications d'éclairage détaillées. Les appliques lumineuses de plus grande intensité exigent un angle de protection supérieur pour réduire le risque de créer un éblouissement direct pour les occupants. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PROTECTION DES AMPOULES Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Les ampoules avec la luminance suivante utilisées dans des espaces occupés régulièrement sont protégées par les angles minimums énumérés ci-dessous : a. Moins de 20 000 cd/m², sources réfléchies comprises : aucune protection requise. 79 b. 20 000 à 50 000 cd/m² : 15°. 79 c. 50 000 à 500 000 cd/m² : 20°. 79 d. 500 000 cd/m² et au-delà : 30°. CP PARTIE 2 : MINIMISATION DE L'ÉBLOUISSEMENT CP CP Au niveau des postes de travail et des bureaux, les exigences suivantes sont satisfaites : 174 a. Les ampoules nues et les surfaces luminaires à plus de 53° au-dessus du centre de la vue (degrés au-dessus du plan horizontal) ont des luminances inférieures à 8 000 cd/m². WELL Building Standard v1 Lumière 98 56 CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT SOLAIRE Musculaire Nerveux Bien que la lumière du jour soit propice à la santé, des niveaux inégaux de luminosité dans le champ visuel peuvent causer fatigue et inconfort visuels. L'éblouissement, ou l'excès de luminosité, est causé par la diffusion de la lumière dans l'œil (diffusion intraoculaire), qui crée un « voile » de luminance réduisant le contraste de luminance reçu par la rétine. Dans les bâtiments, les sources d'éblouissement sont souvent des ampoules peu ou mal protégées, ou la lumière du soleil frappant directement l'œil ou des surfaces réfléchissantes. Squelettique Cet élément prescrit différentes solutions pour gérer de manière efficace l'éblouissement perturbateur émanant des fenêtres : les pare-éclats, les déflecteurs, les variateurs ou les vitres à opacité variable, par exemple. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : OMBRAGE DES FENÊTRES Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP Au moins un des éléments suivants est présent pour tous les vitrages à moins de 2,1 m [7 pi] au-dessus du sol : 80 a. Stores intérieurs contrôlables par les occupants ou réglés à l'aide d'une minuterie. b. Systèmes d'ombrage extérieurs contrôlables par les occupants ou réglés à l'aide d'une minuterie. c. Vitrages à opacité variable, tels que des vitres électrochromiques, capables de réduire la transmissivité de 90 % ou plus. O PARTIE 2 : GESTION DE LA LUMIÈRE NATURELLE CP CP Au moins un des éléments suivants est requis pour tous les vitrages à plus de 2,1 m [7 pi] au-dessus du sol : 80 a. Stores intérieurs contrôlables par les occupants ou réglés à l'aide d'une minuterie. b. Systèmes d'ombrage extérieurs contrôlables par les occupants ou réglés à l'aide d'une minuterie. c. Étagères à lumière d'intérieur pour réfléchir la lumière du soleil vers le plafond. d. Un film de micro-miroirs sur la fenêtre réfléchissant la lumière du soleil vers le plafond. e. Vitrages à opacité variable, tels que des vitres électrochromiques, capables de réduire la transmissivité de 90 % ou plus. WELL Building Standard v1 Lumière 99 57 CONCEPTION D'ESPACE DE TRAVAIL À FAIBLE ÉBLOUISSEMENT Musculaire Nerveux L'éblouissement se produit le plus souvent lorsqu'une lumière électrique ou naturelle de haute intensité se reflète sur une surface brillante qui peut être positionnée à un angle sous-optimal dans et autour des espaces des occupants, par rapport aux fenêtres. L'inconfort qui en résulte peut constituer une gêne dans un environnement par ailleurs confortable et propice au travail. Modifier l'angle auquel la lumière frappe une surface peut aider à orienter la lumière de sorte qu'elle ne se reflète pas directement dans l'œil, empêchant ainsi l'effet d'éblouissement. Squelettique Cet élément cherche à minimiser l'éblouissement et le contraste de luminance élevé entre les écrans d'ordinateur et l'environnement en arrière-plan en prenant en compte l'orientation spatiale des espaces occupés. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : MESURES ANTI-ÉBLOUISSEMENT Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les exigences suivantes sont satisfaites : 81 a. Pour réduire l'éblouissement causé par la lumière du soleil entrante, tous les écrans d'ordinateur posés sur des bureaux à moins de 4,5 m [15 pi] des fenêtres de vue peuvent être orientés selon un angle de 20° perpendiculairement au plan de la fenêtre la plus proche. b. Les éclairages en plongée ne sont pas orientés directement vers les écrans d'ordinateur. WELL Building Standard v1 Lumière 100 58 QUALITÉ DE LA COULEUR Nerveux La qualité de la couleur est une fonction du spectre d'émission d'une source de lumière, du facteur de réflexion/ absorption spectrale d'un objet et de la sensibilité des cônes photorécepteurs de l'œil par rapport à différentes longueurs d'ondes lumineuses, que nous percevons comme couleur. La qualité de la couleur impacte l'attrait visuel et peut contribuer ou nuire au confort de l'occupant. Une mauvaise qualité de couleur peut réduire l'acuité visuelle et le rendu des objets illuminés. Par exemple, les aliments, les teintes de peau et les plantes peuvent apparaître ternes ou non saturés sous des lumières ayant de faibles métriques de qualité de couleur. Cet élément s'appuie sur l'utilisation de l'indice de rendu de couleur (IRC) : un moyen courant pour mesurer la qualité de la couleur, à l'aide des indices R1-R8. Même s'il n'est pas toujours signalé, R9 est également inclus dans cet élément, dans la mesure où les valeurs R9 prennent en compte notre manière de percevoir la saturation des teintes plus chaudes. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : INDICE DE RENDU DE COULEUR Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Pour reproduire avec précision les couleurs dans l'espace et améliorer le confort des occupants, toutes les lumières électriques (à l'exception des appliques décoratives, des éclairages de secours et autres éclairages spéciaux) remplissent les conditions suivantes : 80 a. Indice de rendu de couleur (IRC) moyen de R1 à R8 de 80 ou plus. 80 b. Indice de rendu de couleur R9 de 50 ou plus. WELL Building Standard v1 Lumière 101 59 CONCEPTION DES SURFACES Endocrinien Musculaire L'exposition à la lumière facilite non seulement la formation des images et la perception des couleurs, mais peut aussi déclencher un série d'effets non visuels impliquant la régulation du cycle circadien. L'exposition à la lumière se produit principalement de deux manières : (1) directement à partir de sources lumineuses et (2) indirectement à partir de surfaces réfléchies. Étant donné que la lumière à l'intérieur d'un bâtiment est principalement réflective, la qualité des surfaces affecte grandement la quantité de lumière qui atteint l'œil. Nerveux Cet élément définit des paramètres pour que la qualité réflective des surfaces contrôle l'intensité lumineuse générale à l'intérieur d'un espace. Les surfaces présentant de faibles valeurs d'indice de réflexion lumineuse (LRV) absorbent la lumière provenant de la source, produisant une intensité lumineuse générale faible. Les indices LRV supérieurs signifient que la surface réfléchit plus de lumière en provenance de la source, produisant une intensité lumineuse maximale propice à l'activité et à un état d'alerte. Choisir des surfaces d'indices LRV plus élevés est une bonne stratégie pour garantir qu'une quantité suffisante de lumière atteint l'œil sans augmenter la consommation d'énergie ou risquer l'éblouissement. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : RÉFLECTIVITÉ DES SURFACES DES ZONES DE TRAVAIL ET D'APPRENTISSAGE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les indices de réflexion lumineuse (LRV) suivants sont atteints : 80 a. Les plafonds ont un indice LRV moyen d'au moins 0,8 (80 %) pour au moins 80 % de la surface dans les espaces occupés régulièrement. 80 b. Les murs ont un indice LRV moyen d'au moins 0,7 (70 %) pour au moins 50 % de la surface visible directement dans les espaces occupés régulièrement. c. Les systèmes d'ameublement ont un indice LRV moyen d'au moins 0,5 (50 %) pour au moins 50 % de la surface visible directement dans les espaces occupés régulièrement. WELL Building Standard v1 Lumière 102 60 COMMANDES AUTOMATIQUES D'OMBRAGE ET D'INTENSITÉ D'ÉCLAIRAGE Endocrinien Immunitaire Musculaire Nerveux Reproducteur Les fonctionnalités de conception telles que les obturateurs de fenêtre réglables et les lumières à intensité variable doivent être gérées activement pour être efficaces. Les commandes automatiques peuvent faire en sorte que ces systèmes fonctionnent en permanence comme prévu et apportent les avantages annoncés tels que les mesures antiéblouissement et la réduction de la consommation d'énergie. De plus, paramétrer ces fonctions de sorte qu'elles s'ajustent automatiquement peut contribuer grandement au confort des occupants sans les distraire de leurs tâches. Squelettique Cet élément exige des systèmes de commandes automatiques pour que les stores des fenêtres soient effectivement utilisés afin d'empêcher l'éblouissement de la lumière du soleil et que ces commandes d'éclairage soient employées pour limiter la lumière artificielle lorsque celle du soleil atteint des niveaux prédéfinis. Cette méthode permet d'élaborer une stratégie d'économie d'énergie et de confort pour l'occupant. PARTIE 1 : CONTRÔLE AUTOMATISÉ DE LA LUMIÈRE DU SOLEIL Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O Toutes les fenêtres dont la surface est supérieure à 0,55 m² [6 pi²] disposent des éléments suivants : 80 a. Dispositifs d'ombrage qui se mettent automatiquement en marche lorsque des capteurs indiquent que la lumière du soleil peut provoquer un éblouissement au niveau des postes de travail. — PARTIE 2 : VARIATEUR DE LUMIÈRE O O Les exigences suivantes sont satisfaites dans toutes les principales zones d'espace de travail : 80 a. Tous les éclairages à l'exception des appliques décoratives utilisent des capteurs d'occupation pour réduire automatiquement l'intensité lumineuse à 20 % ou moins (voire entièrement) lorsque la zone est inoccupée. 80 b. Tous les éclairages à l'exception des appliques décoratives ont la capacité et sont programmés pour réduire l'intensité lumineuse en continu en fonction de la lumière du jour. WELL Building Standard v1 Lumière 103 61 DROIT À LA LUMIÈRE Cardiovasculaire Digestif L'exposition à des niveaux appropriés de lumière du soleil est critique pour la santé et le bien-être, qu'il s'agisse de confort visuel ou de gains psychologiques et neurologiques potentiels : les avantages physiologiques d'une exposition à la qualité de lumière fournie par le soleil sont mesurables, comme en témoignent les occupants qui bénéficient d'un accès au soleil. La proximité par rapport aux fenêtres, les vues sur l'extérieur et la lumière naturelle dans les espaces intérieurs sont certains des éléments de conception les plus recherchés. À ce titre, les bâtiments doivent utiliser autant que faire se peut la lumière du soleil comme source d'éclairage principale. Endocrinien Immunitaire Musculaire Nerveux Reproducteur Pour veiller à ce que la lumière naturelle soit maximisée à l'intérieur des bâtiments, cet élément définit les distances minimales entre les fenêtres et les espaces occupés régulièrement. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : PROFONDEUR DU LOGEMENT Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O L'exigence suivante est satisfaite : a. 75 % de la zone couverte par la totalité des espaces occupés régulièrement est à moins de 7,5 m [25 pi] des fenêtres. — PARTIE 2 : ACCÈS AUX FENÊTRES O O Les conditions suivantes sont remplies : a. 75 % de tous les bureaux ou des sièges occupés régulièrement est à moins de 7,5 m [25 pi] d'un atrium ou d'une fenêtre donnant sur l'extérieur. b. 95 % de tous les bureaux ou des sièges occupés régulièrement est à moins de 12,5 m [41 pi] d'un atrium ou d'une fenêtre donnant sur l'extérieur. WELL Building Standard v1 Lumière 104 62 MODÉLISATION DE LA LUMIÈRE NATURELLE Cardiovasculaire Digestif L'exposition à des quantités appropriées de lumière naturelle renforce l'alignement de nos rythmes circadiens et réduit la dépendance à l'électricité pour l'éclairage artificiel ; toutefois, un excès de lumière du soleil peut causer des éblouissements et des contrastes visuels inconfortables. Il n'est pas uniquement important de prendre ce facteur en compte pendant la journée, mais tout au long de l'année, pour que les occupants profitent des avantages de l'exposition à la lumière du jour en toutes saisons. Endocrinien Immunitaire Musculaire Nerveux Reproducteur Cet élément nécessite que les occupants bénéficient d'une exposition suffisante à la lumière naturelle du soleil et permet aux concepteurs de créer différents agencements et schémas de prise en compte de l'éclairage naturel. L'Autonomie en lumière naturelle décrit les niveaux minimums de lumière naturelle dans les espaces, tandis que l'Exposition solaire annuelle impose un plafond aux niveaux acceptables de lumière du soleil. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : EXPOSITION SAINE AU SOLEIL Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les simulations d'éclairage démontrent que les exigences suivantes doivent être satisfaites : 1 a. L'Autonomie en lumière naturelle (sDA300,50 %) est atteinte pour au moins 55 % de l'espace occupé régulièrement. En d'autres termes, au moins 55 % de l'espace reçoit au moins 300 lux [28 fc] de lumière du soleil pendant au moins 50 % des heures d'exploitation chaque année. 1 b. L'Exposition solaire annuelle (ASE1000,250) est atteinte pour un maximum de 10 % de l'espace occupé régulièrement. En d'autres termes, pas plus de 10 % de la zone ne reçoit plus de 1 000 lux [93 fc] pour 250 heures chaque année. WELL Building Standard v1 Lumière 105 63 FENÊTRAGE SELON L'ÉCLAIRAGE NATUREL Cardiovasculaire Digestif L'exposition à la lumière naturelle peut améliorer l'humeur, l'état d'alerte et de santé général de l'occupant. Un éclairage idéal implique une bonne exposition à la lumière naturelle diffuse, ainsi qu'une conception soignée des fenêtres et des vitrages pour éviter tout éblouissement et apport de chaleur excessif. Les fenêtres sont donc une variable clé pour veiller à ce que les occupants reçoivent suffisamment de lumière pour bénéficier des effets physiologiques et subjectifs positifs, mais pas au point d'être une source d'inconfort ou de distraction. Trouver l'équilibre entre la performance énergétique, le confort thermique et l'accès à une lumière naturelle de qualité est un aspect essentiel de la conception d'un bâtiment. Endocrinien Immunitaire Musculaire Nerveux Reproducteur Cet élément souligne les paramètres de conception permettant aux fenêtres d'optimiser la quantité et la qualité de la lumière naturelle tout en réduisant les effets d'éblouissement et d'apport de chaleur excessif. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : TAILLES DES FENÊTRES DANS LES ESPACES DE TRAVAIL ET D'APPRENTISSAGE O Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les conditions suivantes sont remplies : a. Le rapport fenêtre-mur mesuré sur les élévations externes est compris entre 20 % et 60 %. Les pourcentages supérieurs à 40 % exigent un ombrage extérieur ou un vitrage à opacité ajustable pour contrôler le niveau de lumière et de chaleur entrantes. b. Entre 40 et 60 % de la zone de fenêtre se trouve à au moins 2,1 m [7 pi] au-dessus du sol (verre de jour). PARTIE 2 : TRANSMISSION LUMINEUSE DES FENÊTRES DANS LES ZONES DE TRAVAIL ET D’APPRENTISSAGE O O O Les exigences suivantes de transmission de la lumière visible (TLV) sont satisfaites pour tous les vitrages non décoratifs : a. Tous les vitrages à une hauteur supérieure à 2,1 m [7 pi] par rapport au sol (verre de jour) ont une TLV d'au moins 60 %. b. Tous les vitrages à une hauteur inférieure ou égale à 2,1 m [7 pi] par rapport au sol (verre de vision) ont une TLV d'au moins 50 %. PARTIE 3 : TRANSMISSION UNIFORME DE LA COULEUR O O O Toutes les fenêtres utilisées pour l'éclairage naturel satisfont les exigences suivantes : a. La transmission de la lumière visible des longueurs d'ondes comprises entre 400 et 650 nm ne varie pas de plus d'un facteur 2. WELL Building Standard v1 Lumière 106 FORME PHYSIQUE WELL Building Standard v1 Forme physique 107 CONTEXTE Les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC) définissent la forme physique comme la « capacité d'effectuer les tâches quotidiennes avec vigueur et vivacité, sans fatigue excessive et avec l'énergie nécessaire pour apprécier les activités de loisir et réagir aux situations d'urgence ». Une activité physique régulière est essentielle pour atteindre un état de santé optimal, à savoir la surveillance de son poids, la prévention des maladies chroniques et l'entretien de sa forme physique. L'université américaine de la médecine du sport (American College of Sports Medicine), parmi d'autres, recommande que tous les adultes en bon état de santé pratiquent au moins 30 minutes d'activité aérobique d'intensité modérée cinq jours par semaine, et des activités de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine. De nombreux types d'activités physiques, telles que la marche, la course à pied, le cyclisme, la natation et l'entraînement en résistance ont prouvé leurs bénéfices pour la santé, les gains étant fonction de l'intensité et de la durée de la pratique. Cependant, la majorité des personnes est aujourd'hui physiquement inactive. Les transports modernes, les dispositifs qui font le travail à notre place et nos emplois sédentaires ont créé un environnement dans lequel des millions de personnes n'atteignent plus le niveau minimum d'activité nécessaire pour prévenir les diabètes de type 2, le syndrome métabolique, l'obésité, les maladies cardiaques et d'autres pathologies chroniques. Rien qu'aux États-Unis, moins de 50 % des élèves d'école primaire, 10 % des adolescents et 5 % des adultes pratiquent 30 minutes d'activité physique quotidienne. En moyenne, un adulte effectue 6 à 10 minutes d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse par jour. La situation ailleurs dans le monde est la même. Plus de 60 % des individus n'exercent pas le minimum recommandé de 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée quotidienne, et sont donc considérés comme inactifs. L'inactivité physique est l'un des enjeux de santé publique les plus graves. C'est un facteur de risque indépendant pour de nombreuses maladies chroniques. On estime qu'elle est responsable de 30 % des cardiopathies ischémiques, de 27 % des diabètes de type 2 et de 21 à 25 % des cancers du sein et du colon. Le manque d'activité physique peut aussi augmenter les risques d'accident vasculaire cérébral de 20 à 30 % et raccourcir la durée de vie de 3 à 5 ans. Prises ensemble, ces conditions parmi d'autres font de l'inactivité physique le quatrième facteur de risque de mortalité, comptant pour 6 à 9 % des morts dans le monde, soit trois à cinq millions de décès tous les ans. Si la question de l'insuffisance d'activité physique a plusieurs facettes, l'un des facteurs dont on sait qu'il influe sur les niveaux d'activité physique est le bâti. La possibilité de se promener dans le voisinage, l'accès et l'utilisation des transports publics, le transport actif, la disponibilité de centres d'activité physique à proximité des lieux de travail et de domicile, l'accessibilité aux escaliers dans les bâtiments, l'ameublement actif et de nombreux autres facteurs peuvent affecter le niveau d'activité physique d'un individu. En partant du principe que 90 % de notre temps se déroule à l'intérieur d'un environnement bâti, des stratégies de planification urbaine et de conception des bâtiments qui sont intentionnellement coordonnées pour encourager l'activité physique ou décourager la sédentarité peuvent constituer des instruments de promotion puissants de modes de vie plus actifs. Le WELL Building Standard reconnaît les politiques et les stratégies de promotion de l'activité physique pouvant être mises en œuvre dans l'environnement bâti pour encourager l'exercice physique et réduire la sédentarité, contribuant ainsi à la lutte contre l'obésité et d'autres maladies chroniques. WELL Building Standard v1 Forme physique 108 INTENTION Le WELL Building Standard pour la Forme physique promeut l'intégration de l'activité physique au quotidien en facilitant et en soutenant l'adoption d'un mode de vie actif et en décourageant les comportements sédentaires. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT FORME PHYSIQUE CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants 64 CIRCULATION INTÉRIEURE FAVORISANT L'ACTIVITÉ PHYSIQUE 1: Accessibilité des escaliers 2: Incitation à l'utilisation des escaliers 3: Esthétique facilitative CP CP CP O O O CP CP CP — CP CP — — O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O — — O O O O 65 PROGRAMMES D'INCITATION À L'ACTIVITÉ 1: Programmes d'incitation à l'activité 66 ENCADREMENT DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE 1: Programmes de fitness professionnels 2: Cours de fitness 67 CONCEPTION ACTIVE DES EXTÉRIEURS 1: Aménagements piétonniers 2: Promotion de la marche à pieds 3: Liens avec le voisinage 68 ESPACES DÉDIÉS AUX ACTIVITÉS PHYSIQUES 1: Espaces disponibles sur le site 2: Espaces extérieurs d'exercice physique 69 PROMOTION DES TRANSPORTS ACTIFS 1: Stockage et entretien des vélos 2: Vestiaires et douches 70 APPAREILS DE FITNESS 1: Équipement d'exercices cardiorespiratoires 2: Appareils de musculation 71 AMEUBLEMENT ACTIF 1: Postes de travail actifs 2: Prédominance des bureaux debout WELL Building Standard v1 Forme physique 109 64 CIRCULATION INTÉRIEURE FAVORISANT L'ACTIVITÉ PHYSIQUE Cardiovasculaire Musculaire L'intégration d'allées et d'escaliers intérieurs à l'intérieur du bâti peut offrir un moyen pratique d'incorporer de brefs moments d'activité physique dans la journée, réduisant ainsi les tendances sédentaires. La montée d'escaliers est une activité physique d'intensité modérée à vigoureuse à faible impact qui brûle les calories et est associée à l'amélioration de la forme cardiorespiratoire et à la réduction du risque d'accident vasculaire cérébral. Pour encourager cette pratique, les allées et les escaliers doivent être esthétiquement soignés et facilement accessibles depuis les axes de circulation principaux. Squelettique Cet élément emploie des éléments de conception bien visibles et esthétiquement plaisants pour promouvoir l'utilisation des escaliers et des allées de déambulation comme alternative aux ascenseurs. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : ACCESSIBILITÉ DES ESCALIERS Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O CP Les exigences suivantes sont satisfaites : 27 a. Les escaliers sont accessibles aux occupants réguliers du bâtiment pendant les heures d'ouverture. 87 b. Une signalisation et des messages guides sont présents pour encourager l'utilisation des escaliers (au moins un panneau par batterie d'ascenseurs). PARTIE 2 : INCITATION À L'UTILISATION DES ESCALIERS CP O CP Dans les projets de 2 à 4 étages, au moins un des escaliers satisfait les exigences suivantes : 27 a. Situé à moins de 7,5 m [25 pi] de l'entrée du bâtiment ou du bord du hall d'entrée. 27 b. Clairement visible depuis l'entrée principale du projet, ou repérable avant les ascenseurs dès le franchissement de l'entrée principale. 87 c. D'une largeur d'au moins 1,4 m [56 po] entre les rampes. CP PARTIE 3 : ESTHÉTIQUE FACILITATIVE O CP Les escaliers et les allées de déplacement fréquent présentent des éléments visuellement plaisants en incorporant au moins deux des éléments suivants : 87 a. Œuvres d'art, notamment picturales. 87 b. Musique. 27 c. Éclairage naturel grâce à la présence de fenêtres ou de puits de lumière d'au moins 1 m² [10,8 pi²]. 87 d. Fenêtres donnant sur les extérieurs, ou sur l'intérieur du bâtiment. e. Niveaux de lumière d'au moins 215 lux [20 fc] lorsque les escaliers sont utilisés. WELL Building Standard v1 Forme physique 110 65 PROGRAMMES D'INCITATION À L'ACTIVITÉ Musculaire Squelettique Les avantages pour la santé de l'activité physique sont nombreux, de la réduction du risque de maladies chroniques, telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le diabète, à une meilleure santé mentale et une qualité de vie améliorée. De plus, des quantités d'activité relativement peu importantes peuvent produire des bénéfices significatifs : rien que 2,5 heures d'activité physique d'intensité modérée par semaine peuvent réduire le risque de mortalité globale de près de 20 %. La recherche montre que même les petites incitations peuvent influencer de manière significative les décisions et les comportements individuels en ce qui concerne l'activité physique. Les incitations qui encouragent à une plus grande pratique de l'exercice physique via le remboursement des adhésions aux clubs de sport ou d'autres formes d'activité physique peuvent aider les individus à mettre au point et à pratiquer des programmes d'exercice réguliers qui améliorent leur forme physique. Cet élément s'appuie sur des programmes fédéraux existants, ainsi que sur des composants de plans de bienêtre d'entreprise encourageant les employés à adopter des modes de vie plus actifs. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : PROGRAMMES D'INCITATION À L'ACTIVITÉ — Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Un plan avec au moins deux des éléments suivants est développé et mis en œuvre : 88 a. Des déductions fiscales liées à la circulation en vélo et à l'usage des transports en commun (telles que les Avantages sociaux liés au transport de la Section 132(f) du code des impôts U.S.) ou une subvention directe d'un montant égal. 82 b. Des remboursements de 200 dollars ou plus ou des incitations financières pour chaque période de 6 mois où un employé fréquente au moins 50 fois son club de sport ou suit un programme professionnel. c. Une allocation d'au moins 240 dollars par an pour tout employé intéressé, destinée à couvrir les frais de participation aux courses, activités de fitness en groupe ou équipes sportives. d. Une allocation d'au moins 240 dollars par an pour tout employé, destinée à couvrir les frais des programmes de mise en forme ou d'entraînement proposés dans des gymnases ou des clubs professionnels. e. Une allocation d'au moins 50 dollars par an pour tout employé, destinée à couvrir les frais d'une adhésion à un système de partage de vélo. f. Un programme de mise en forme selon lequel il est prouvé qu'au moins 30 % des occupants réguliers du bâtiment utilisent l'accès gratuit aux salles de sport ou aux cours de fitness. WELL Building Standard v1 Forme physique 111 66 ENCADREMENT DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE Cardiovasculaire Digestif L'accès aux programmes d'encadrement et d'entraînement développés par des experts peut aider des individus à apprendre de nouvelles techniques et atteindre des objectifs de forme physique. Les personnes ayant des besoins spécifiques à prendre en compte pour adopter des programmes d'exercice physique qui soient sûrs et adaptés à leur niveau ou à leur handicap bénéficieront au premier chef d'un conseil expert. Les programmes d'entraînement, suivant leur fréquence et leur durée, peuvent contribuer à la forme physique et à l'endurance musculaire, à la perte de poids, à la réduction de la tension artérielle et à la diminution du taux d'absentéisme au travail. Cet élément exige l'accès à des cours de fitness de groupe et à des conseils personnalisés. Permettre l'accès à ces services est un pas important vers l'intégration de l'exercice physique à une culture d'entreprise saine. Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O — O O PARTIE 1 : PROGRAMMES DE FITNESS PROFESSIONNELS Les éléments suivants sont offerts au moins une fois par mois : 84 a. Programmes de mise en forme ou d'entraînement sur site. PARTIE 2 : COURS DE FITNESS Des cours dispensés par un professionnel qualifié sont proposés au moins une fois tous les 3 mois pour couvrir les éléments suivants : a. Différents modes d'exercice. b. Techniques de mise en forme sûres. c. Régimes d'exercices complets. WELL Building Standard v1 Forme physique 112 67 CONCEPTION ACTIVE DES EXTÉRIEURS Cardiovasculaire Musculaire Une plus grande diversité de l'utilisation du terrain est liée à de meilleurs niveaux d'activité physique et à des taux d'obésité plus faibles. De plus, la présence de magasins de vente au détail, d'arrêts de bus et de bureaux à distance de marche des lieux de résidence augmente la probabilité de marcher et d'utiliser les transports en commun. De même l'intégration d'éléments de conception active dans le bâtiment et sur le site, et la création d'environnements favorables aux cyclistes et aux piétons autour du bâtiment peuvent inciter à pratiquer une activité physique. Mettre à disposition des installations telles que des bancs, des fontaines d'eau potable et des postes de remplissage de bouteilles d'eau le long des allées de déambulation d'un bâtiment favorise l'activité physique des occupants tout au long de la journée. Nerveux Respiratoire Squelettique Cet élément exige des détails de conception extérieurs et des aménagements facilitant une vie plus active. Incorporer ces principes est particulièrement important pour les projets qui sont isolés des centres urbains où le transport automobile prédomine. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : AMÉNAGEMENTS PIÉTONNIERS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les sites dans lesquels le bâtiment occupe moins de 75 % de la surface totale du lot offrent au moins l'un des éléments suivants dans les zones à fort trafic, telles que les entrées de bâtiments, les arrêts de transports publics et les allées de déambulation : 87 a. Un banc. 87 b. Un ensemble de chaises et de tables non fixes. 87 c. Une fontaine d'eau potable ou un poste de remplissage des bouteilles. PARTIE 2 : PROMOTION DE LA MARCHE À PIEDS O O O Pour encourager une grande activité pédestre, les sites dans lesquels le bâtiment occupe moins de 75 % de la surface totale du lot incluent au moins deux des éléments suivants à l'extérieur : 87 a. Une fontaine d'eau potable ou autre point d'eau. 87 b. Une esplanade. c. Un jardin. 87 d. Une œuvre d'art publique. O PARTIE 3 : LIENS AVEC LE VOISINAGE O O Pour encourager les liens avec le voisinage et l'activité au quotidien, au moins une des exigences suivantes doit être satisfaite : 86 a. L'adresse du bâtiment a un Walk Score® de 70 ou plus. 1 b. Le projet est éligible pour au moins 3 points dans le LEED CC+B : Crédit « Densité environnante et variété des usages » de Nouvelle construction. WELL Building Standard v1 Forme physique 113 68 ESPACES DÉDIÉS AUX ACTIVITÉS PHYSIQUES Cardiovasculaire Musculaire Aux États-Unis, la présence de lieux d'activité physique intérieurs et extérieurs au sein d'un groupe d'îlots de recensement est associée à une plus grande probabilité de pratiquer au moins 5 séances d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse par semaine, et liée à un moindre risque de surpoids. De plus, les bâtiments qui contiennent un espace fitness intérieur incitent les occupants à pratiquer une activité physique régulière et proposent des exercices variés, tels que des activités à faible impact comme le yoga ou le Pilates, ou des activités plus intenses comme l'aérobic et le renforcement musculaire. Squelettique Cet élément exige l'allocation d'espaces appropriés ou des arrangements institutionnels pour favoriser l'exercice et promouvoir la forme physique. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : ESPACES DISPONIBLES SUR LE SITE O Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les espaces comptant plus de 10 occupants réguliers fournissent ce qui suit : 87 a. Espace d'exercice dédié d'au moins 18,6 m² [200 pi²] plus 0,1 m² [1 pi²] par occupant régulier du bâtiment, jusqu'à un maximum de 370 m² [4 000 pi²]. PARTIE 2 : ESPACES EXTÉRIEURS D'EXERCICE PHYSIQUE O O O Au moins un des éléments suivants est situé à une distance de marche de 0,8 km [0,5 mi] du bâtiment : 87 a. Parcs avec aires de jeu, installations pour exercice physique, chemins ou plan d'eau accessible. 1 b. Accès gratuit aux salles de sport, aux terrains de jeu ou aux piscines. WELL Building Standard v1 Forme physique 114 69 PROMOTION DES TRANSPORTS ACTIFS Cardiovasculaire Nerveux Le transport actif est un moyen économique d'intégrer de l'activité physique au quotidien tout en réduisant son empreinte carbone. Se rendre à son travail en vélo ou à pied est associé à la réduction du diabète, de l'hypertension, du surpoids et de l'obésité. Des douches et des vestiaires sur le lieu de travail sont plébiscités par la majorité des employés comme stratégie d'encouragement à une plus grande activité physique. Par conséquent, prévoir des aménagements et des équipements sur site peut permettre aux occupants de faire activement la navette entre leur travail et leur domicile. Cet élément exige que des douches et des garages à vélo soient proposés sur site ou à proximité de l'entrée des bâtiments. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : STOCKAGE ET ENTRETIEN DES VÉLOS O Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les équipements suivants sont fournis sur site ou à moins de 200 m [650 pi] de l'entrée principale du bâtiment : a. Des outils d'entretien de base des vélos comme des pompes, des kits de réparation des chambres à air et des clés à six pans. 18 b. Un lieu de stockage distinct et sûr des vélos pour au moins 5 % des occupants réguliers du bâtiment, ainsi qu'un stationnement pour bicyclettes à court terme pour au moins 2,5 % de tous les visiteurs de passage. O PARTIE 2 : VESTIAIRES ET DOUCHES O O Les équipements suivants sont fournis sur site ou à moins de 200 m [650 pi] de l'entrée principale du bâtiment : 18 a. Une douche équipée d'un vestiaire pour les 100 premiers occupants réguliers du bâtiment et une douche supplémentaire pour chaque ensemble de 150 occupants supplémentaires par la suite. b. Un casier pour 5 occupants réguliers du bâtiment, ou la preuve que les casiers fournis dépassent la demande d'au moins 20 %. WELL Building Standard v1 Forme physique 115 70 APPAREILS DE FITNESS Cardiovasculaire Immunitaire Musculaire Squelettique Un accès commode à différents types d'appareils de fitness peut faciliter la pratique régulière et habituelle d'exercices. Les activités d'aérobic et de renforcement musculaire apportent chacune des bénéfices distincts pour la santé, notamment le contrôle du poids, la réduction du risque de maladie cardiovasculaire, de diabète et de cancer, une meilleure santé des os, du système cardiorespiratoire et musculaire, ainsi qu'une amélioration de la fonction cognitive. Procurer des équipements permettant une variété d'exercices peut offrir aux occupants une plus grande variété de bienfaits pour leur santé. Cet élément exige la mise à disposition d'équipements dans le bâtiment qui permettent la pratique d'exercices de renforcement cardiorespiratoire et musculaire. Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O PARTIE 1 : ÉQUIPEMENT D'EXERCICES CARDIORESPIRATOIRES Une combinaison des éléments suivants est proposée gratuitement dans l'espace fitness intérieur, dans une quantité permettant leur utilisation par au moins 1 % des occupants réguliers du bâtiment, et avec des instructions indiquant comment les utiliser en toute sécurité : 27 a. Tapis de course. 27 b. Vélos elliptiques. 27 c. Rameurs. 27 d. Vélos d'appartement. O PARTIE 2 : APPAREILS DE MUSCULATION O O Une combinaison des éléments suivants est proposée gratuitement dans l'espace fitness intérieur, dans une quantité permettant leur utilisation par au moins 1 % des occupants réguliers du bâtiment, et avec des instructions indiquant comment les utiliser en toute sécurité : 27 a. Équipement multiposte. 27 b. Banc de musculation avec rack de support. 27 c. Châssis de musculation complet. 27 d. Barre de traction. WELL Building Standard v1 Forme physique 116 71 AMEUBLEMENT ACTIF Cardiovasculaire Musculaire La plupart des gens passent la majeure partie de leur temps à l'intérieur en position assise. Celle-ci est associée à différents problèmes de santé, tels que l'accroissement des risques de cancer, de gain de poids, de fatigue et de douleurs dorsales. De plus, la position assise brûle 50 calories de moins par heure que la station debout, et rester assis plus de 3 heures par jour est associé à une réduction de deux ans de l'espérance de vie. Malheureusement, l'activité physique régulière ne semble pas pouvoir compenser les conséquences pour la santé de longues périodes passées en position assise. Par conséquent, créer des opportunités réduisant les périodes prolongées en position assise tout en soutenant la productivité au travail est essentiel pendant la journée. Squelettique Cet élément exige la mise en place d'un ameublement actif qui réduise la position assise prolongée et encourage l'activité physique tout au long de la journée. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : POSTES DE TRAVAIL ACTIFS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Une combinaison des éléments suivants est requise pour au moins 3 % des employés (un au minimum), et ceux-ci doivent pouvoir être réservés ou utilisés par tout employé : a. Bureau avec tapis de course. b. Bureau avec vélo stationnaire. c. Pédalier ou simulateur d'escalier de bureau portable. PARTIE 2 : PRÉDOMINANCE DES BUREAUX DEBOUT — O O Au moins 60 % des postes de travail possèdent un des éléments suivants : a. Pupitre à hauteur réglable. b. Bureau standard avec plateau à hauteur réglable. WELL Building Standard v1 Forme physique 117 CONFORT WELL Building Standard v1 Confort 118 CONTEXTE L'environnement intérieur doit être un endroit de confort. Dans cette optique, le WELL Building Standard s'attache à réduire significativement les sources les plus communes de perturbation physiologique, de distraction et d'irritation et à améliorer le confort acoustique, ergonomique, olfactif et thermique afin d'éviter les tensions et les blessures en favorisant le confort, la productivité et le bien-être. Les environnements bâtis peuvent abriter des sons qui distraient ou perturbent le travail ou la relaxation. Les sondages menés auprès des employés montrent que les problèmes acoustiques sont une source majeure d'insatisfaction vis-à-vis des conditions environnementales d'un bureau. L'inconfort acoustique étant déterminé en partie par les propriétés physiques et les contenus des environnements, le WELL Building Standard vise à façonner des espaces permettant de réduire les niveaux sonores intérieurs indésirables et l'intrusion du bruit extérieur pour favoriser l'interaction sociale, l'apprentissage, la satisfaction et la productivité. Si le bruit est partout, il est possible d'adopter des stratégies, des technologies et des pratiques qui assurent des environnements acoustiques plus calmes et réduisent notre exposition à des sons nuisibles et inutiles. Outre le confort acoustique, l'ergonomie et la conception universelle jouent un rôle significatif dans la réduction des tensions physiques et mentales. La plupart des effets néfastes sur la santé liés à l'ergonomie se vérifient sur les systèmes musculo-squelettiques et nerveux du corps humain. Les troubles musculo-squelettiques, notamment les douleurs lombaires, cervicales, l'ostéo-arthrite et d'autres sont extrêmement communs parmi presque toutes les populations. Les lombalgies affectent environ 31 millions d'Américains et ont occasionné 380 600 jours d'arrêt de travail en 2013 pour cause de troubles musculo-squelettiques, soit un tiers du nombre total de jours non travaillés. Les statistiques sont de même ordre dans le monde entier et en 2010, près de 7 % (plus de 169 millions) de toutes les années de vie corrigées du facteur invalidité résultaient de troubles musculo-squelettiques. Le WELL Building Standard promeut des solutions ergonomiques complètes qui aident à prévenir les tensions et les blessures et facilitent le confort et le bien-être. Ces stratégies de conception permettent non seulement l'accès aux personnes à mobilité réduite, mais préviennent les blessures en encourageant les espaces de circulation pour tous. Le confort thermique est un autre facteur qui joue un rôle important dans notre manière de vivre et de travailler. En 2006, seuls 11 % des immeubles de bureaux sondés aux États-Unis procuraient un environnement thermique répondant aux critères de satisfaction généralement acceptés. Six variables personnelles et environnementales principales contribuent au confort thermique d'un occupant : la vitesse de l'air, la température sèche, la température radiante, l'humidité, le métabolisme et l'isolation vestimentaire ou autre, tous ceux-ci interagissant pour créer une réponse subjective et individuelle. Enfin, en plus des métriques mesurables, des paramètres psychologiques tels que les attentes individuelles peuvent aussi affecter le confort thermique. Cela rend le confort thermique subjectif, ce qui signifie que tout le monde ne ressent pas le confort de la même manière dans des conditions identiques. Le WELL Building Standard adopte une approche holistique pour le confort thermique et propose une combinaison de stratégies pour gérer les problèmes des occupants. WELL Building Standard v1 Confort 119 INTENTION Le WELL Building Standard pour le Confort établit les exigences requises pour créer des environnements intérieurs confortables, propices à la productivité et dépourvus de distraction. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT CONFORT CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP — — — CP CP CP CP CP CP CP O CP — O CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — O O — O O — — O O O O — — O O O O — — O O O O — — O O O O O — — O O O Noyau et enveloppe 72 NORMES DE CONCEPTION ACCESSIBLE ADA 1: Réglementations ADA 73 ERGONOMIE : VISUELLE ET PHYSIQUE 1: Ergonomie visuelle 2: Flexibilité de la hauteur des bureaux 3: Flexibilité des sièges 74 INTRUSION DU BRUIT EXTÉRIEUR 1: Niveau de pression acoustique 75 BRUIT GÉNÉRÉ À L'INTÉRIEUR 1: Planification acoustique 2: Niveaux sonores des équipements mécaniques 76 CONFORT THERMIQUE 1: Environnement thermique ventilé 2: Adaptation thermique naturelle 77 CONFORT OLFACTIF 1: Séparation de la source 78 TEMPS DE RÉVERBÉRATION 1: Temps de réverbération 79 MASQUAGE SONORE 1: Utilisation du masquage sonore 2: Limites de masquage sonore 80 SURFACES D'ATTÉNUATION DE BRUIT 1: Plafonds 2: Murs 81 BARRIÈRES SONORES 1: Spécifications de la construction des murs 2: Caractéristiques des portes 3: Méthodologie de la construction des murs 82 CONTRÔLE THERMIQUE INDIVIDUEL 1: Emplacements libres 2: Appareils individuels de confort thermique 83 CONFORT THERMIQUE PAR RAYONNEMENT 1: Halls et autres espaces communs et publics 2: Bureaux et autres espaces régulièrement occupés WELL Building Standard v1 Confort 120 72 NORMES DE CONCEPTION ACCESSIBLE ADA Musculaire Squelettique Veiller à ce que les personnes présentant des handicaps physiques puissent accéder aux bâtiments neufs ou rénovés et s'y déplacer est un aspect important de tout environnement de construction équitable. Cet élément exige la conformité aux réglementations de conception de l'Americans with Disabilities Act (ADA), quel que soit l'âge ou l'emplacement du bâtiment. Les spécifications de l'ADA visent à protéger le droit des personnes handicapées à participer à la vie de tous les jours en leur garantissant l'accès aux bâtiments et aux installations. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : RÉGLEMENTATIONS ADA Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP L'exigence suivante est satisfaite : 89 a. Les bâtiments se conforment aux normes ADA en vigueur en matière de conception d'accessibilité. WELL Building Standard v1 Confort 121 73 ERGONOMIE : VISUELLE ET PHYSIQUE Musculaire Squelettique La surutilisation des mêmes muscles et ligaments pour s'adapter à un mobilier ou à un équipement statique finit par causer de l'inconfort et des tensions corporelles, notamment dans les milieux professionnels où les tâches sont répétitives. Dans ces conditions, les effets d'inconforts visuels ou physiques même légers sont aggravés et conduisent à une diminution de la concentration et du confort de l'occupant. Cet élément veille à ce que les occupants soient libres d'adopter différentes positions assises et debout confortables. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : ERGONOMIE VISUELLE Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP L'exigence suivante est satisfaite : 83 a. Tous les écrans d'ordinateur sont réglables en termes de hauteur et de distance par rapport à l'utilisateur. PARTIE 2 : FLEXIBILITÉ DE LA HAUTEUR DES BUREAUX — CP CP Au moins 30 % des postes de travail ont la possibilité d'alterner entre des positions assises et debout à l'aide d'un des accessoires suivants : a. Pupitres à hauteur réglable. b. Plateaux de bureau à hauteur réglable. c. Paires de bureaux à hauteur fixe en position debout et assise (qui n'ont pas besoin d'être situés l'un à côté de l'autre). — PARTIE 3 : FLEXIBILITÉ DES SIÈGES CP CP L'ameublement des employés est ajustable comme suit : 178 a. L'ajustabilité de la hauteur du fauteuil du poste de travail est conforme avec la norme HFES 100 ou les directives BIFMA G1. 178 b. L'ajustabilité de la profondeur du siège du poste de travail est conforme avec la norme HFES 100 ou les directives BIFMA G1. WELL Building Standard v1 Confort 122 74 INTRUSION DU BRUIT EXTÉRIEUR Cardiovasculaire Endocrinien Dans les zones urbaines en particulier, les bruits extérieurs forts ou répétitifs peuvent être une source de stress et un facteur de risque pour la santé. Des études montrent que les personnes exposées au bruit du trafic sont plus vulnérables au diabète, aux accidents vasculaires cérébraux et aux infarctus du myocarde, et que celles exposées au bruit du trafic routier et aérien sont plus vulnérables à l'hypertension. De plus, l'exposition au bruit peut ralentir les délais de réaction et accentuer le niveau d'irritabilité. Empêcher un excès de bruit extérieur d'atteindre l'intérieur du bâtiment peut aider à améliorer le confort et le bien-être des occupants. Nerveux Cet élément définit les limites en matière de niveau sonore à l'intérieur pour les bruits provenant de l'extérieur du bâtiment. Ces limites veillent à ce que le bruit extérieur ne soit pas une source de distraction pour les occupants du bâtiment. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants CP Chaque espace occupé régulièrement respecte le niveau de pression acoustique suivant qui est mesuré lorsque l'espace et les espaces adjacents sont inoccupés, mais pendant une heure d'activité normale : a. Le niveau de pression acoustique moyen provoqué par une intrusion de bruit extérieur ne dépasse pas 50 dBA. WELL Building Standard v1 Confort 123 75 BRUIT GÉNÉRÉ À L'INTÉRIEUR Cardiovasculaire Endocrinien Les équipements électroniques, mécaniques, les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC) et autres appareils produisant du bruit, ainsi que les occupants euxmêmes, peuvent être des sources majeures de bruit intérieur. Dans la mesure où les bureaux et les espaces de travail sont de plus en plus souvent conçus pour promouvoir l'interaction entre les employés, les occupants peuvent souffrir du manque d'intimité et de confort acoustique, notamment lorsque des utilisateurs exerçant des types d'activités différents partagent un même espace. Le bruit au travail peut conduire à une baisse de productivité, notamment dans les bureaux à espace décloisonné où les distractions auditives et les interruptions d'autres employés sont fréquentes. De plus, des études montrent que l'exposition au bruit généré à l'intérieur du bâtiment peut entraîner une baisse de la concentration et de la performance arithmétique mentale, ainsi qu'un accroissement de la distraction en raison de l'absence de confidentialité des conversations. Nerveux Cet élément réduit les distractions et permet la confidentialité des conversations sans nuire à la collaboration. Ces exigences peuvent être satisfaites en limitant le son émanant des systèmes techniques des bâtiments et en créant des zones de calme pour les activités nécessitant une grande concentration. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PLANIFICATION ACOUSTIQUE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants CP CP CP CP Un plan acoustique identifiant les éléments suivants est développé : 90 a. Zones calmes et bruyantes. b. Équipement bruyant dans l'espace. PARTIE 2 : NIVEAUX SONORES DES ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES O Les équipements mécaniques satisfont les exigences suivantes une fois la construction intérieure terminée dans les espaces suivants : 90 a. Halls et espaces de bureaux ouverts : critères de bruit (NC) maximum de 40. 90 b. Bureaux fermés : critères de bruit (NC) maximum de 35. c. Salles de conférence et salles de détente : critères de bruit (NC) maximum de 30 (25 recommandés). 90 d. Salles de téléconférence : critères de bruit (NC) maximum de 20. WELL Building Standard v1 Confort 124 76 CONFORT THERMIQUE Immunitaire Tégumentaire Le confort thermique du corps est assuré par homéothermie, l'équilibrage des gains et pertes de chaleur permettant de maintenir la température interne du corps dans sa plage étroite comprise entre 36 et 38 °C [97-100 °F], et régulée par l'hypothalamus. Le confort thermique peut affecter l'humeur, la performance et la productivité. Toutefois, les préférences en matière de température sont personnelles et diffèrent d'un individu à l'autre. Équilibrer les besoins en énergie de grands bâtiments en tenant compte des préférences des différents occupants peut donc être difficile. Nerveux Respiratoire Cet élément utilise les meilleures pratiques pour offrir un niveau de confort suffisant pour la majorité des occupants. La norme ASHRAE 55 spécifie qu'on peut parvenir au confort thermique de deux manières : par la zone de confort standard ou par la zone de confort adaptative. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : ENVIRONNEMENT THERMIQUE VENTILÉ CP Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Tous les espaces dans les projets à ventilation mécanique répondent aux critères de conception, d'exploitation et de performances suivants : 92 a. Norme ASHRAE 55-2013 Section 5.3, conformité à la zone de confort standard. CP PARTIE 2 : ADAPTATION THERMIQUE NATURELLE CP CP Tous les espaces dans les projets à ventilation naturelle répondent aux critères suivants : 92 a. Norme ASHRAE 55-2013 Section 5.4, modèle de confort adaptatif. WELL Building Standard v1 Confort 125 77 CONFORT OLFACTIF Digestif Endocrinien Des odeurs excessivement fortes ou distinctives peuvent perturber le confort physique et psychologique, et même causer des irritations des yeux, du nez et de la gorge, des nausées et des maux de tête. Limiter ces odeurs est une stratégie simple qui permet de contribuer grandement au confort et au bien-être des occupants. Immunitaire Tégumentaire Nerveux Respiratoire Cet élément soutient les politiques de construction qui découragent les odeurs fortes des produits chimiques et des parfums, dans le but de garder les environnements intérieurs sans odeurs. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : SÉPARATION DE LA SOURCE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les toilettes, placards de nettoyage, cuisines, cafétérias et garde-manger peuvent éviter de propager des odeurs fortes dans les espaces de travail en appliquant une ou plusieurs des méthodes de séparation suivantes : a. Pressurisation négative. b. Salles interstitielles. c.Vestibules. d. Halls d'entrée. e. Portes à fermeture automatique. WELL Building Standard v1 Confort 126 78 TEMPS DE RÉVERBÉRATION Cardiovasculaire Endocrinien Le temps de réverbération, ou RT60, est une mesure de la durée que met un son pour décroître de 60 dB par rapport à son niveau d'origine. Les temps de réverbération optimaux varient selon le volume de la pièce, l'usage prévu de l'espace et la fréquence du son transmis. Dans les espaces à temps de réverbération élevés, les sons des voix et des pas mettent plus de temps à se dissiper, contribuant à des niveaux de bruit ambiant plus élevés. Le bruit produit par la réverbération peut réduire l'intelligibilité de la conversation et être une source de stress supplémentaire dans certains cas. Nerveux Cet élément cherche à établir des temps de réverbération plus courts pour maintenir des niveaux sonores confortables. Cette spécification de performance peut être réalisée par l'utilisation de matériaux d'absorption du son sur différents éléments de surface et de conception. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : TEMPS DE RÉVERBÉRATION Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les espaces suivants ont les temps de réverbération (RT60) maximum suivants : 90 a. Salles de conférence : 0,6 seconde. b. Espaces de bureaux ouverts : 0,5 seconde. WELL Building Standard v1 Confort 127 79 MASQUAGE SONORE Immunitaire Nerveux Le silence ambiant peut être tout aussi distrayant qu'un environnement bruyant dans la mesure où il met en avant les perturbations acoustiques et réduit la confidentialité de la conversation. La possibilité d'entendre les conversations privées est signalée comme une source spécifique d'insatisfaction acoustique des employés dans les bureaux ouverts. Les systèmes de masquage sonore produisent un bruit de fond de faible niveau offrant aux employés une certaine confidentialité dans leurs communications et ils peuvent réduire la distraction associée aux interruptions auditives. Cet élément a pour objectif de réduire les perturbations acoustiques désagréables et de protéger la confidentialité des conversations en produisant un bruit de fond de faible niveau à l'aide de masques sonores. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : UTILISATION DU MASQUAGE SONORE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O O Tous les espaces de travail de bureau ouverts utilisent les éléments suivants : 90 a. Systèmes de masquage sonore. — PARTIE 2 : LIMITES DE MASQUAGE SONORE Si des systèmes de masquage sonore sont utilisés, les niveaux sonores sont compris dans la plage suivante, lorsqu'ils sont mesurés à partir de l'espace de travail le plus proche : 90 a. Espaces de bureaux ouverts : 45 - 48 dBA. 90 b. Bureaux fermés : 40 - 42 dBA. WELL Building Standard v1 Confort 128 80 SURFACES D'ATTÉNUATION DE BRUIT Cardiovasculaire Endocrinien Une bonne conception suivie d'une bonne construction ne suffisent pas toujours à assurer le confort acoustique des bâtiments. Les sources qui contribuent à l'insatisfaction acoustique comme la transmission du son en provenance de sources internes et externes, les bruits de pas ou les voix émanant des espaces adjacents sont difficiles à contrôler. Toutefois, les traitements d'atténuation de bruit qui incorporent des surfaces absorbantes telles que des panneaux muraux, des panneaux absorbants suspendus et des améliorations des surfaces peuvent aider à gérer la réverbération et à améliorer le confort acoustique. Cet élément exige que les espaces incorporent des surfaces absorbantes pour réduire la réverbération des bruits indésirables. Le coefficient de réduction du bruit (CRB) est une valeur moyenne qui détermine les propriétés absorbantes des matériaux. Plus la valeur CRB est importante, plus le matériau absorbe efficacement le son dans des conditions normalisées. Nerveux Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PLAFONDS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les espaces suivants, le cas échéant, ont des plafonds qui répondent aux spécifications décrites : 90 a. Espaces de bureaux ouverts : CRB minimum de 0,9 pour toute la surface du plafond (à l'exclusion des luminaires, des puits de lumière, des diffuseurs et des grilles). 90 b. Salles de conférence et de téléconférence : CRB minimum de 0,8 sur au moins 50 % de la surface du plafond (à l'exclusion des luminaires, des puits de lumière, des diffuseurs et des grilles). — PARTIE 2 : MURS O O Les espaces suivants, le cas échéant, ont des murs qui répondent aux spécifications CRB décrites : 90 a. Bureaux fermés, salles de conférence et de téléconférence : CRB minimum de 0,8 sur au moins 25 % de la surface des murs environnants. 90 b. Espaces de bureaux ouverts : CRB minimum de 0,8 sur au moins 25 % de la surface des murs environnants. 90 c. Bureaux à cloisons de type box : les cloisons atteignent au moins 1,2 m [env. 48 po] et ont un CRB minimum de 0,8. WELL Building Standard v1 Confort 129 81 BARRIÈRES SONORES Immunitaire Nerveux Le bruit provenant des espaces adjacents peut être perturbant pour les occupants du bâtiment. L'attention portée aux détails et des matériaux de construction de grande qualité peuvent améliorer grandement les capacités d'atténuation de bruit des cloisons ou des portes intérieures qui agissent comme des barrières sonores et réduisent la transmission du son entre les espaces adjacents. Cet élément vise à améliorer le confort acoustique en réduisant la transmission du son en provenance des espaces adjacents grâce à des détails de construction allant au-delà des critères de qualité standard. Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O PARTIE 1 : SPÉCIFICATIONS DE LA CONSTRUCTION DES MURS Les espaces suivants, le cas échéant, ont des cloisons intérieures qui répondent à l'Indice d'isolation acoustique (NIC) décrit : 90 a. Bureaux fermés : NIC minimum de 35 lorsqu'un système de masquage sonore est présent, ou NIC minimum de 40 en l'absence de système de masquage sonore. 90 b. Salles de conférence et de téléconférence : NIC minimum de 53 sur les murs séparant des bureaux privés, des salles de conférence ou de téléconférence. — PARTIE 2 : CARACTÉRISTIQUES DES PORTES O O Les portes s'ouvrant sur des bureaux privés, des salles de conférence et de téléconférence sont fabriquées avec au moins un des éléments suivants : 90 a. Joints. 90 b. Balais. 90 c. Âme pleine. PARTIE 3 : MÉTHODOLOGIE DE LA CONSTRUCTION DES MURS — O O Tous les murs intérieurs entourant des espaces occupés régulièrement sont construits en vue de performances optimales en réduisant les fentes d'air et en limitant la transmission du son grâce aux méthodes suivantes : 90 a. Calfeutrage approprié de toutes les cloisons de séparation isolées acoustiquement au niveau des rails supérieur et inférieur. 90 b. Échelonnement de toutes les jointures des plaques de plâtre. 90 c. Garnissage et calfeutrage de toutes les pénétrations dans le mur. WELL Building Standard v1 Confort 130 82 CONTRÔLE THERMIQUE INDIVIDUEL Immunitaire Tégumentaire Les préférences en matière de confort thermique sont hautement individuelles, et peuvent être affectées par le métabolisme, le type de corps et les vêtements. Ces facteurs font qu'il est quasiment impossible de trouver une température qui puisse satisfaire tous les occupants d'un même espace au même moment. Proposer des zones avec des gradients thermiques différents, ainsi que des appareils individuels de confort thermique peut garantir que les occupants d'un bâtiment puissent choisir des zones dont les températures s'approchent au plus près de leurs préférences thermiques (qualifiées d'« emplacements libres »). Nerveux Respiratoire Cet élément exige que les espaces varient en température et que les occupants aient la possibilité de choisir la zone de travail où ils sont le plus confortables (qualifiée d'« emplacement libre »). Cet élément fournit également des appareils personnalisés de confort thermique permettant aux occupants d'ajuster la température de leur environnement immédiat pour parvenir à un meilleur confort thermique. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : EMPLACEMENTS LIBRES Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les projets de plus de 200 m² [2 150 pi²] satisfont les exigences d'emplacement libre suivantes : a. Le bâtiment assure un gradient thermique d'au moins 3 °C [5 °F] entre les espaces de bureaux ouverts et entre les pièces ou les étages. b. Tous les espaces de bureaux ouverts où les tâches des occupants exigent des postes de travail de même type ménagent au moins 50 % d'emplacements libres pour permettre aux occupants de sélectionner un espace de travail où la température leur convient. PARTIE 2 : APPAREILS INDIVIDUELS DE CONFORT THERMIQUE — O O La condition suivante est vérifiée dans les espaces d'au moins 10 postes de travail dans la même zone de chauffage ou de refroidissement : a. Les employés ont accès à des appareils individuels de confort thermique comme des ventilateurs (à l'exception des radiateurs). WELL Building Standard v1 Confort 131 83 CONFORT THERMIQUE PAR RAYONNEMENT Immunitaire Tégumentaire Une nouvelle technologie autour des systèmes de chauffage par rayonnement a permis de réaliser des progrès en matière d'économie d'énergie de ces systèmes. D'autres avantages peuvent être cités : espace au sol économisé, transport de poussière réduit et confort thermique accru grâce à la séparation des commandes de température et des systèmes d'arrivée d'air frais. De plus, avec l'utilisation du chauffage à rayonnement, la température radiante moyenne dans un espace peut être maintenue plus basse par rapport au chauffage par convection, offrant l'avantage d'une humidité relative légèrement supérieure en hiver. Nerveux Respiratoire Cet élément améliore le confort thermique grâce à l'utilisation d'éléments de chauffage et de refroidissement par rayonnement, indépendamment des systèmes de ventilation. PARTIE 1 : HALLS ET AUTRES ESPACES COMMUNS ET PUBLICS Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O O Tous les halls et autres espaces communs satisfont les exigences stipulées dans la norme ASHRAE 55-2013 en matière de confort thermique à l'aide d'un des systèmes suivants : 93 a. Systèmes de chauffage et/ou de refroidissement par rayonnement hydronique. 93 b. Systèmes par rayonnement électrique. — PARTIE 2 : BUREAUX ET AUTRES ESPACES RÉGULIÈREMENT OCCUPÉS O O Au moins 50 % de la surface au sol de tous les bureaux et autres espaces régulièrement occupés satisfont les exigences stipulées dans la norme ASHRAE 55-2013 en matière de confort thermique à l'aide d'un des systèmes suivants : 93 a. Systèmes de chauffage et/ou de refroidissement par rayonnement hydronique. 93 b. Systèmes par rayonnement électrique. WELL Building Standard v1 Confort 132 ESPRIT WELL Building Standard v1 Esprit 133 CONTEXTE Si la santé mentale et la santé physique sont souvent conceptualisées comme des domaines séparés, nos esprits et nos corps sont inextricablement connectés. Par exemple, l'exercice augmente la production de sérotonine, qui peut améliorer l'humeur et réguler le cycle du sommeil. D'un autre côté, le simple fait de s'inquiéter peut déclencher des réponses physiologiques similaires à celles que provoquent les tensions et les blessures physiques. Si le corps possède de remarquables capacités de récupération quand il s'agit d'un facteur de stress aiguë unique, l'activation chronique et répétée de la réponse au stress peut être particulièrement néfaste sur les plans physiologique et psychologique. Étant donné que les humains ont la capacité de s'inquiéter de problèmes abstraits et souvent non immédiatement résolubles comme les problèmes professionnels ou financiers, le deuil ou l'estime de soi, la vie moderne ne manque pas de facteurs de stress qui mènent à des sentiments de mélancolie, de dépression et de mauvaise estime de soi. Le poids global des pathologies mentales n'est pas négligeable. En 2010, les maladies mentales et les troubles liés à la prise de certaines substances ont engendré près de 184 millions d'années de vie corrigées du facteur invalidité, 8,6 millions d'années de vie perdues pour cause de mortalité prématurée et plus de 175 millions d'années vécues en situation de handicap dans le monde. De plus, on estime que l'espérance de vie de ceux qui souffrent de troubles mentaux est plus courte de plus de 10 ans par rapport aux autres, et que plus de 14 % des décès, soit 8 millions chaque année, peuvent être attribués à des désordres mentaux. La prévalence des troubles de l'humeur aux États-Unis (classés comme la présence d'un trouble dépressif, d'une dysthymie ou d'un trouble bipolaire majeur) est estimée à près de 21 %. La dépression majeure est la plus commune de tous les troubles de l'humeur. Elle affecte environ 16 millions d'adultes aux États-Unis. Les troubles de l'humeur sont inévitablement liés à des maladies physiques et sont associés à un ensemble d'effets néfastes sur la santé. Des perturbations de basse intensité ou des états de souffrance morale chroniques jouent des rôles de plus en plus importants dans certaines des maladies chroniques les plus communes. Par exemple, la dépression est associée à un risque plus élevé de maladie cardiaque et d'immunosuppression. Le stress chronique et l'anxiété sont également directement responsables des hormones de stress associées à divers effets physiologiques négatifs, tels que le risque de syndrome métabolique, de maladie cardiovasculaire, de troubles gastro-intestinaux et de maladies de peau telles que l'acné et le psoriasis. Étant donné que l'esprit joue un rôle vital dans la santé et le bien-être général d'un individu, une atmosphère qui favorise un état mental sain peut avoir des avantages psychologiques et physiques significatifs. Les interventions permettant de modérer le stress peuvent être directes ou indirectes. Elles incluent de donner accès à des thérapies faisant la promotion de la relaxation et traitant les traumatismes mentaux ou émotionnels, de mettre en œuvre des politiques qui améliorent l'hygiène du sommeil ou encouragent l'altruisme et l'engagement auprès de sa communauté, et de promouvoir l'usage des technologies de capteurs qui augmentent la sensibilisation aux facteurs physiologiques et environnementaux pour renseigner sur les changements comportementaux positifs. Le WELL Building Standard reconnaît les éléments de l'environnement bâti et identifie les politiques sur le lieu de travail pouvant être mises en œuvre pour influencer positivement l'humeur, le sommeil, les niveaux de stress et l'état psychosocial dans le but de promouvoir et de favoriser la santé et le bien-être général des occupants. WELL Building Standard v1 Esprit 134 INTENTION Le WELL Building Standard pour l'Esprit exige des stratégies de conception, de technologie et de traitement visant à mettre en place un environnement physique optimisant la santé cognitive et émotionnelle. MATRICE DE NIVEAUX DE L'ÉLÉMENT ESPRIT CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION OPTIMISATION Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants 84 SENSIBILISATION EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE 1: Guide WELL Building Standard 2: Bibliothèque sur les thèmes de la santé et du bien-être CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP CP — — CP CP CP CP CP CP CP O O O CP CP — CP CP CP — — — — O O O O O O O O — O O — O O — O O — — — O O O O O O — O O 85 CONCEPTION INTÉGRÉE 1: Consultation des parties prenantes 2: Plan de développement 3: Orientation des parties prenantes 86 ENQUÊTES POST-OCCUPATION 1: Contenu de l'enquête auprès des occupants 2: Communication des informations 87 ESTHÉTISME ET CONCEPTION I 1: Esthétisme et conception réfléchie 88 BIOPHILIE I - ASPECT QUALITATIF 1: Intégration de la nature 2: Intégration d'un modèle 3: Interaction avec la nature 89 ESPACES ADAPTABLES 1: Gestion des stimuli 2: Confidentialité 3: Gestion de l'espace 4: Aide au sommeil sur le lieu de travail 90 BONNES PRATIQUES DE SOMMEIL 1: Aide au sommeil hors du lieu de travail 91 VOYAGE D'AFFAIRES 1: Politique des déplacements 92 MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE DE SANTÉ 1: Prestations-maladie 93 SOUTIEN FAMILIAL SUR LE LIEU DE TRAVAIL 1: Congé parental 2: Aides de l'employeur à la garde d'enfants 3: Aide aux familles 94 AUTOSURVEILLANCE 1: Capteurs et dispositifs portatifs WELL Building Standard v1 Esprit 135 CONFORMITÉ CERTIFICATION CONDITION PRÉALABLE CONDITION PRÉALABLE OPTIMISATION Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — — O O O O — — O O O O O O O O O O — O O O O O O O O O O O O — O O O O O O O O O O O O O O O O O O O Noyau et enveloppe OPTIMISATION 95 GESTION DU STRESS ET DES DÉPENDANCES 1: Soutien moral et comportemental 2: Gestion du stress 96 ALTRUISME 1: Activités caritatives 2: Dons caritatifs 97 TRANSPARENCE DES MATÉRIAUX 1: Informations sur les matériaux 2: Informations accessibles 98 TRANSPARENCE ORGANISATIONNELLE 1: Participation transparente au programme 99 ESTHÉTISME ET CONCEPTION II 1: Hauteur de plafond 2: Œuvre d'art 3: Familiarité spatiale 100 BIOPHILIE II - ASPECT QUANTITATIF 1: Biophilie extérieure 2: Biophilie intérieure 3: Point d'eau 101 ÉLÉMENT D'INNOVATION I 1: Innovation 1 - Proposition 2: Innovation 1 - Soutien 102 ÉLÉMENT D'INNOVATION II 1: Innovation 2 - Proposition 2: Innovation 2 - Soutien WELL Building Standard v1 Esprit 136 84 SENSIBILISATION EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE La compétence informationnelle en santé, définie par l'Institut de Médecine comme « la capacité des personnes à obtenir, évaluer et exploiter les informations et les services sanitaires élémentaires dont elles ont besoin pour prendre les décisions appropriées en matière de santé », est essentielle pour une santé et un bien-être optimaux. Cette compétence exige la sensibilisation et la capacité à déchiffrer la littérature consacrée à la santé ainsi que les choix proposés en matière de services sanitaires. La littérature orientée santé doit être à la fois accessible et personnalisable pour promouvoir la sensibilisation aux questions de santé et de bien-être. Cet élément promeut la disponibilité de la littérature de santé et de bien-être, y compris des descriptions détaillées des éléments WELL et de leurs avantages. Une bibliothèque d'informations offre des ressources pédagogiques supplémentaires qui encouragent une meilleure compréhension des comportements de santé et de bien-être. Noyau et enveloppe CP PARTIE 1 : Guide WELL Building Standard Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Des guides explicatifs permettent aux occupants de se familiariser avec les éléments incorporés dans le projet et d'en tirer parti, ainsi que d'acquérir une meilleure connaissance des facteurs de santé et de bien-être au-delà de l'environnement bâti. Les éléments suivants sont fournis : a. Un guide (disponible pour tous les occupants) décrivant les éléments du WELL Building Standard concernés par le projet. PARTIE 2 : BIBLIOTHÈQUE SUR LES THÈMES DE LA SANTÉ ET DU BIEN-ÊTRE CP CP CP Une bibliothèque numérique et/ou physique de ressources est fournie. Elle s'intéresse en priorité aux questions de santé mentale et physique et répond aux critères suivants : a. Contient au moins un livre ou un abonnement à un magazine pour 20 occupants (pas plus de 20 titres ne sont requis). b. Est présentée de manière visible et immédiatement disponible pour tous les occupants. WELL Building Standard v1 Esprit 137 85 CONCEPTION INTÉGRÉE Un processus de conception véritablement collaboratif veille à ce que la construction et l'entretien d'un espace répondent aux attentes et aux objectifs définis à l'origine pour le bâtiment. Une focalisation sur les principes de santé et de bien-être tout au long du processus de conception garantit que les critères d'auto-promotion de la santé sont bien compris et intégrés dans un projet. Cet élément exige que toutes les parties prenantes se rencontrent à différents stades du développement — planification pré-conception, développement de conception, construction et post-construction — pour déterminer les objectifs de bien-être collectif et garantir leur respect. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES CP Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Avant la conception et la programmation du projet, toutes les parties prenantes, à savoir au minimum le propriétaire, les architectes, les ingénieurs et l'équipe de gestion des installations, se rencontrent pour : a. Effectuer un exercice d'évaluation et d'alignement des valeurs au sein de l'équipe pour communiquer tous les objectifs du projet ainsi que des stratégies pour répondre aux attentes des occupants. 1 b. Discuter des besoins des occupants, notamment en matière de bien-être. c. Fixer de futures réunions pour garder le cap vis-à-vis des objectifs du projet et impliquer les acteurs qui prennent le processus en cours, comme les sous-traitants. CP PARTIE 2 : PLAN DE DÉVELOPPEMENT CP CP Un document détaillant la mission orientée santé du bâtiment est rédigé avec le consentement de toutes les parties prenantes. Il spécifie ce qui suit : a. Sélection du site de construction, en tenant compte des transports publics. b. Concepts WELL de l'air, de l'eau, de la nutrition, de la lumière, de la forme physique, du confort et de l'esprit. c. Plans d'implémentation des analyses et des décisions ci-dessus. d. Plans d'exploitation et de maintenance pour les responsables des sites et spécifications de construction liées au bien-être. PARTIE 3 : ORIENTATION DES PARTIES PRENANTES CP CP CP À l'issue de la construction, les concepteurs, propriétaires, responsables et personnels des installations doivent : a. Faire une visite du bâtiment en groupe. b. Discuter des moyens employés pour que l'exploitation du bâtiment soit conforme au WELL Building Standard. WELL Building Standard v1 Esprit 138 86 ENQUÊTES POST-OCCUPATION Étant donné la diversité des environnements bâtis, il est difficile de prescrire un ensemble complet d'éléments qui fonctionnent dans toutes les situations. Les enquêtes d'occupation peuvent être utiles pour évaluer dans quelle mesure un bâtiment promeut et protège efficacement la santé et le confort de ses occupants. De plus, la possibilité pour les occupants de donner leur feedback et d'avoir un rôle reconnu dans leur propre confort et bien-être peut avoir un impact positif sur leur humeur. Cet élément utilise des enquêtes d'occupation pour renseigner sur le succès des éléments WELL dans un environnement de construction particulier et pour obtenir un retour d'informations dans le but d'améliorer le WELL Building Standard. PARTIE 1 : CONTENU DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES OCCUPANTS Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — CP CP ™ Dans les bâtiments de 10 employés ou plus, l'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) (qualité environnementale intérieure des occupants) du Center for the Built Environment (CBE) de l'UC Berkeley (ou alternative agréée) est soumise à un échantillon représentatif d'au moins 30 % des employés au moins une fois par an, sauf indication contraire. L'enquête couvre les points de satisfaction des occupants suivants : 35 a. Acoustique. 35 b. Confort thermique, humidité et flux d'air inclus, au moins deux fois par an (une fois pendant la saison froide, une fois pendant la saison chaude). 35 c. Ameublement. 35 d. Niveaux et qualité de la lumière dans l'espace de travail. 35 e. Odeurs, aération et autres sujets de qualité de l'air. 35 f. Propreté et maintenance. 35 g. Agencement. — PARTIE 2 : COMMUNICATION DES INFORMATIONS CP CP Les résultats agrégés des enquêtes sont rapportés dans les 30 jours aux groupes suivants : a. Propriétaires et responsables des bâtiments. b. Occupants des bâtiments (sur demande). c. L'International WELL Building Institute. WELL Building Standard v1 Esprit 139 87 ESTHÉTISME ET CONCEPTION I Nerveux Un espace physique où les principes de conception sont en phase avec les valeurs culturelles primordiales d'une organisation peut avoir un impact positif sur l'humeur et le moral des employés. L'intégration d'éléments esthétiquement plaisants dans un espace peut aider les occupants du bâtiment à retirer du confort ou du plaisir de leur environnement. L'introduction d'éléments de design et d'œuvres d'art dans un espace peut créer un environnement relaxant susceptible d'améliorer l'humeur des occupants. Cet élément est tiré de l'impératif Beauté et esprit inclus dans le Living Building Challenge. Il contribue à construire des environnements conçus dans le but d'avoir un impact positif sur l'humeur et le niveau de confort de leurs occupants. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : ESTHÉTISME ET CONCEPTION RÉFLÉCHIE — Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Le projet contient des éléments prévus pour l'ensemble des aspects suivants : 13 a. Plaisir des occupants. 13 b. Célébration de la culture. 13 c. Célébration de l'esprit. 13 d. Célébration du lieu. 13 e. Intégration judicieuse d’œuvres d'art publiques. WELL Building Standard v1 Esprit 140 88 BIOPHILIE I - ASPECT QUALITATIF Nerveux Jusqu'à une époque relativement récente de l'histoire humaine, l'homme était en interaction constante avec la nature et ses habitants. La biophilie, ou l'idée que les humains ont une affinité avec la nature, est un domaine émergeant qui prend en compte notre besoin physiologique d'être entouré de vie et de processus vitaux. L'exposition à des représentations et des images de nature peut contribuer à accélérer le processus de guérison et de convalescence, à accroître les sentiments positifs et à réduire les négatifs. À l'inverse, les environnements intérieurs froids, stériles et privés de vie peuvent nuire à notre humeur et à notre état d'esprit général. Cet élément reconnaît l'importance de créer un environnement intérieur qui cultive la connexion innée entre l'homme et la nature. Modélisées d'après le Living Building Challenge, les exigences en matière de biophilie impliquent d'effectuer des études historiques, culturelles, écologiques et climatiques pour connaître les éléments biophiliques et créer une structure biophilique permettant de suivre la biophilie à chaque stade de conception du projet. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : INTÉGRATION DE LA NATURE Aménagements intérieurs neufs et existants CP Bâtiments neufs et existants CP Un plan de biophilie incluant une description de la manière dont le projet incorpore la nature via les éléments suivants est développé : 13 a. Éléments environnementaux. 13 b. Éclairage. 13 c. Agencement de l'espace. O PARTIE 2 : INTÉGRATION D'UN MODÈLE CP CP Un plan de biophilie incluant une description de la manière dont le projet incorpore les éléments suivants est développé : 13 a. Les modèles de la nature dans la conception. O PARTIE 3 : INTERACTION AVEC LA NATURE — CP Un plan de biophilie offrant suffisamment d'opportunités pour des interactions entre l'homme et la nature est développé : 13 a. À l'intérieur du bâtiment. 13 b. Dans les limites du projet, à l'extérieur du bâtiment. WELL Building Standard v1 Esprit 141 89 ESPACES ADAPTABLES Cardiovasculaire Immunitaire Des environnements de travail sains doivent être conçus dans le but de réduire le stress et d'optimiser la productivité. Ils doivent donc être suffisamment adaptables pour favoriser le travail, la concentration, la collaboration et le repos, si nécessaire. Les études montrent que la présence d'une variété d'espaces de travail permettant aux individus d'adapter leurs environnements et de choisir leurs niveaux d'engagement est associée à la satisfaction au travail et à la cohésion du groupe. Cet élément crée un environnement de travail productif dépourvu de sources de distraction et qui comprend des espaces conçus pour favoriser la concentration au travail et donner la possibilité d'effectuer de courtes siestes. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : GESTION DES STIMULI Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les places assises et l'agencement de l'espace sont organisés en zones distinctes dans l'espace de travail et offrent différents degrés d'engagement sensoriel. Les espaces occupés régulièrement de 186 m² [2 000 pi²] ou plus fournissent de la documentation sur les méthodes employées pour établir des zones appropriées en fonction des directives ci-dessous : a. Un plan de programmation est développé à partir des données issues des entretiens, enquêtes, groupes de travail et recherches basées sur l'observation pour définir la culture de l'organisation, ses schémas de travail, ses processus et sa manière d'utiliser l'espace. b. Des plans de sol annotés incorporent des données de recherche afin d'établir les zones de travail qui permettent l'exécution des différentes fonctions. c. Des zones de calme désignées sont prévues sous forme de pièces fermées ou semi-fermées ne comptant pas plus de 3 sièges par pièce. d. Des zones de collaboration désignées sont prévues sous forme de pièces fermées ou semi-fermées ne comptant pas moins de 3 sièges par pièce et au moins une surface verticale permettant de communiquer des idées ou de travailler. WELL Building Standard v1 Esprit 142 Noyau et enveloppe — PARTIE 2 : CONFIDENTIALITÉ Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Les zones de plus de 1 860 m² [20 000 pi²] incluent un espace de calme désigné permettant la concentration, la contemplation et la relaxation, et répondant aux critères suivants : a. Espace d'au moins 7 m² [75 pi²] plus 0,1 m² [1 pi²] par occupant régulier du bâtiment, jusqu'à un maximum de 74 m² [800 pi²]. 183 b. L'éclairage ambiant procure un niveau de lumière continu à intensité réglable d'au moins 2 700 K. c. L'indice Critères de bruit (NC) des systèmes mécaniques ne dépasse pas 30. d. Un plan incluant une description de la manière dont le projet incorpore deux des éléments suivants dans l'espace est développé : (i) mur végétal et/ou plantations de sol, (ii) dispositif audio avec bruits de la nature, (iii) variété d'agencement des sièges. — PARTIE 3 : GESTION DE L'ESPACE O O Pour réduire l'encombrement et disposer d'un environnement confortable et bien organisé, des besoins de rangement minimum sont pris en compte à l'aide d'un des éléments suivants : a. Un placard de poste de travail d'un volume minimum de 0,1 m³ [4 pi³] pour chaque occupant régulier. b. Un casier personnel d'un volume minimum de 0,1 m³ [4 pi³] pour chaque occupant régulier. PARTIE 4 : AIDE AU SOMMEIL SUR LE LIEU DE TRAVAIL — O O De courtes siestes sont un moyen efficace et sain d'améliorer son acuité mentale et physique, plus encore que la caféine, qui peut perturber le sommeil. Au moins une des options d'ameublement suivantes doit être proposée pour les 30 premiers occupants réguliers du bâtiment et une supplémentaire pour chaque groupe de 100 occupants réguliers par la suite : a.Canapé. b. Tapis rembourré déroulant. c. Cabine de sommeil. d. Fauteuil entièrement inclinable. e. Hamac. WELL Building Standard v1 Esprit 143 90 BONNES PRATIQUES DE SOMMEIL Cardiovasculaire Endocrinien Un sommeil de qualité est essentiel pour une bonne santé. Un sommeil suffisant améliore la santé mentale, est nécessaire pour maintenir une performance mentale et physique soutenue tout au long de la journée et peut empêcher la prise de poids excessive. À l'inverse, le manque de sommeil est associé à un risque plus élevé de dépression, de diabète, d'infarctus du myocarde, d'hypertension et d'accident vasculaire cérébral. Immunitaire Musculaire Cet élément fixe des limites raisonnables au nombre d'heures de travail pour favoriser un rythme sain de sommeil et d'éveil, impose une limite horaire à l'implication dans les tâches de travail, fournit des endroits appropriés pour la récupération et le renouvellement, et formalise l'approvisionnement en nourriture et en boissons à même de promouvoir de bons schémas de sommeil. L'adoption de cet élément démontre que l'organisation accorde de la valeur à la qualité du sommeil et comprend son impact sur la productivité générale du travailleur et sur son bien-être. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : AIDE AU SOMMEIL HORS DU LIEU DE TRAVAIL — Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les exigences suivantes sont satisfaites : a. Pour tout travail ne se pratiquant pas par postes, fixez à minuit la limite pour le travail et les communications. b. Offrez aux employés une aide de 50 % sur les logiciels et/ou applications de surveillance des schémas de comportement liés au sommeil dans la journée tels que les niveaux d'activité, la prise de caféine et d'alcool, ou les habitudes alimentaires. WELL Building Standard v1 Esprit 144 91 VOYAGE D'AFFAIRES Cardiovasculaire Nerveux Les voyages d'affaires sont associés à différents effets négatifs sur la santé. Des recherches de la Banque mondiale indiquent que les voyages d'affaires sont associés à des demandes de remboursement de soins médicaux plus élevées, la part la plus importante de ces soins revenant aux troubles psychologiques liés au stress. De plus, les conclusions indiquent que les principaux facteurs de stress du voyage d'affaires concernent les impacts sur la vie familiale et personnelle, le décalage horaire, l'accroissement de la charge de travail au retour et l'éloignement de la famille et des amis. Cet élément a pour objectif de réduire le stress physique et mental associé au voyage d'affaires par la mise en œuvre de stratégies rendant possible le maintien de la forme physique, ainsi que la préservation de bonnes habitudes de sommeil et des relations personnelles. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : POLITIQUE DES DÉPLACEMENTS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Pour réduire le stress lié au voyage d'affaires, les employeurs instaurent les politiques suivantes : a. Les employés ont la possibilité de choisir un vol de jour ou de travailler à distance le jour de leur arrivée d'un vol de nuit. b. Les employés ne sont pas tenus d'effectuer des voyages d'affaires lorsque la durée du déplacement (escales, délais d'attente et navettes entre terminaux compris) dépasse de 5 heures et de 25 % la durée totale du séjour. 119 c. Pendant les longs voyages d'affaires (voyages domestiques de plus de 2 semaines et voyages internationaux de plus de 4 semaines), les employés doivent se voir accorder du temps libre ainsi que le budget nécessaire pour rentrer chez eux au moins 48 heures ou pour faire venir un ami ou un membre de la famille. 119 d. Les employés sont logés dans des hôtels disposant de centres de fitness gratuits ou dont les frais d'utilisation au cours de leur voyage seront remboursés. WELL Building Standard v1 Esprit 145 92 MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE DE SANTÉ Nerveux La protection de la santé des employés est de la plus haute importance dans la mesure où elle affecte différents aspects du travail tels que la productivité, la concentration et même la santé des collègues. Les employés se sentent souvent débordés et incapables de prendre du repos ou de s'absenter du travail pour récupérer. Les politiques de santé sur le lieu de travail peuvent contribuer au bienêtre physique et mental des employés, faciliter l'adoption durable de comportements sains et engendrer une culture d'entreprise axée sur la santé. Cet élément offre le soutien nécessaire à l'amélioration de l'état général de santé et de satisfaction des employés et de leurs familles. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : PRESTATIONS-MALADIE Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les employeurs fournissent au moins trois des éléments suivants à leurs employés : 185 Les employés ont la possibilité de choisir des vols de jour ou de travailler à distance couverts par l'assurance de santé prévue par l'employeur pour les travailleurs à temps plein ou partiel, ainsi que leur conjoint(e) et dépendants, ou encore de percevoir une indemnité permettant de souscrire à une assurance individuelle dans le cadre d'un échange. a. 184 b. Comptes de dépenses flexibles. 184 Comptes d'épargne santé. c. 91 d. Vaccinations sur site ou temps accordé pendant la journée de travail pour se faire vacciner. 20 e. Politiques sur le lieu de travail encourageant les employés malades à rester chez eux ou à travailler à distance. WELL Building Standard v1 Esprit 146 93 SOUTIEN FAMILIAL SUR LE LIEU DE TRAVAIL Digestif Endocrinien L'équilibre entre vie privée et travail peut être négligé et la vie personnelle passer au second plan des responsabilités professionnelles. Des politiques de soins familiaux veillent à ce que les employés puissent prendre du temps pour eux et trouver un juste équilibre entre leur travail et leur vie privée. Des recherches montrent que les employés jouissant d'une flexibilité dans leurs horaires de travail manifestent des niveaux de stress inférieurs. Immunitaire Respiratoire Cet élément offre un cadre d'amélioration de l'équilibre entre travail et vie privée. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : CONGÉ PARENTAL Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les employeurs fournissent les éléments suivants : 182 Un congé payé de paternité et de maternité de 6 semaines de travail par période de 12 mois. a. 46 b. Un congé de paternité ou de maternité supplémentaire de 12 semaines de travail par période de 12 mois. PARTIE 2 : AIDES DE L'EMPLOYEUR À LA GARDE D'ENFANTS — O O — O O Les employeurs fournisseurs au moins un des éléments suivants : 66 a. Crèches dotées des permis d'exercer locaux. 66 b. Aides ou bons pour la garde d'enfants. PARTIE 3 : AIDE AUX FAMILLES Les employeurs fournissent les éléments suivants : 46 a. Un congé d'au moins 12 semaines de travail par période de 12 mois pour la garde d'un enfant, conjoint, partenaire, parent, beau-parent, grand-parent, petit-enfant, frère ou sœur gravement malade. 51 b. La possibilité de prendre des congés de maladie pour garder un enfant, conjoint, partenaire, parent, beauparent, grand-parent, petit-enfant, frère ou sœur. 51 c. Toutes les mères qui allaitent pourront prendre des pauses d'au moins 15 minutes toutes les 3 heures. WELL Building Standard v1 Esprit 147 94 AUTOSURVEILLANCE Cardiovasculaire Les appareils d'autosurveillance capables d'observer et de quantifier avec précision les changements que subit le corps dans le temps sont prometteurs dans leur capacité à nous sensibiliser à notre état de santé. Ces technologies peuvent constituer des outils puissants pour en savoir plus sur les états physiologiques de notre corps, encourageant dès lors à des changements positifs de comportement et de style de vie. Surveiller son alimentation, son poids et son activité physique est une technique de thérapie comportementale éprouvée qui peut aider à la perte de poids et à son maintien, ainsi qu'à promouvoir la santé et le bien-être. Cet élément exige que les employeurs offrent à chaque employé pour son usage personnel un appareil d'autosurveillance qui mesure et suive avec précision les biomarqueurs associés à la santé et au bien-être des occupants, notamment les variations de fréquence cardiaque, la qualité et la durée du sommeil, les niveaux d'activité et de masse corporelle. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : CAPTEURS ET DISPOSITIFS PORTATIFS Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Un capteur capable de mesurer au moins deux des paramètres suivants est mis à la disposition de chaque occupant pour son usage personnel et est financé à au moins 50 % : 94 a. Poids/Masse corporelle. 62 b. Activité et nombre de pas. c. Variabilité de la fréquence cardiaque. d. Durée, qualité et régularité du sommeil. WELL Building Standard v1 Esprit 148 95 GESTION DU STRESS ET DES DÉPENDANCES Cardiovasculaire Digestif Un stress chronique affecte négativement le corps, du système nerveux au système cardiovasculaire. La toxicomanie est l'une des manifestations de stress les plus nocives, puisqu'elle combine la toxicité de la substance avec la souffrance morale associée à la stigmatisation sociale de la maladie. Au cours des dernières années, les progrès en matière de thérapie de gestion du stress et des dépendances, ainsi qu'en matière d'intervention pharmacologique, ont réussi à atténuer ces conditions débilitantes. Endocrinien Immunitaire Reproducteur Cet élément peut venir compléter d'autres programmes de bien-être au travail destinés à aider les employés à réduire leurs niveaux de stress, leurs tendances addictives et à prévenir les rechutes. Noyau et enveloppe PARTIE 1 : SOUTIEN MORAL ET COMPORTEMENTAL — Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Un programme de traitement de la souffrance psychologique et comportementale est mis à la disposition des occupants de l'espace de travail comme suit : 97 a. Programmes d'aide au personnel offrant des traitements à court terme et des recommandations de professionnels qualifiés dans le traitement de la dépression, de l'anxiété, de la toxicomanie, de l'addiction et de la cooccurrence des troubles mentaux. — PARTIE 2 : GESTION DU STRESS O O Un programme de gestion du stress est mis à la disposition des occupants comme suit : a. Un conseiller qualifié proposant des ateliers privés ou de groupe et des recommandations. WELL Building Standard v1 Esprit 149 96 ALTRUISME Nerveux La recherche montre les effets positifs en termes de santé et de bien-être des gestes de générosité et de charité. Le volontariat remplit de nombreuses fonctions car il offre un moyen aux individus d'exprimer leurs valeurs, de renforcer leurs relations sociales et d'acquérir une expérience profitable pour leur carrière. La Mental Health Foundation affirme qu'aider autrui consolide le lien social en renforçant le sentiment d'appartenance tout en réduisant les sentiments d'isolement et de solitude. Pour toutes ces raisons, les sentiments et les comportements altruistes sont de plus en plus encouragés sur le lieu de travail. Cet élément encourage les employés à s'impliquer dans des activités altruistes en dehors du travail, qui sont susceptibles d'améliorer la santé et le bien-être, de renforcer le sentiment d'appartenance à la communauté et de promouvoir la cohésion sociale. Noyau et enveloppe — PARTIE 1 : ACTIVITÉS CARITATIVES Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Les individus ont la possibilité de prendre des congés payés pour participer à des activités de volontariat comme suit : a. 8 heures payées et organisées par l'employeur au profit d'une organisation caritative enregistrée, deux fois par an. — PARTIE 2 : DONS CARITATIFS O O Les employeurs s'engagent à faire ce qui suit : a. Contribuer annuellement à une organisation caritative enregistrée dans le but de doubler les dons des employés. WELL Building Standard v1 Esprit 150 97 TRANSPARENCE DES MATÉRIAUX Cardiovasculaire Digestif Tout comme les consommateurs ont le droit de connaître la composition des aliments qu'ils consomment (que ce soit pour éviter les réactions allergiques ou pour faire des choix nutritifs plus sains), ils doivent également avoir le droit de savoir ce qui se trouve dans les produits et les matériaux qui composent les bâtiments qu'ils occupent. En raison de la nature complexe et à plusieurs niveaux de la chaîne d'approvisionnement globale des matériaux, on en sait peu sur les dizaines de milliers de produits chimiques en circulation aujourd'hui. Ce manque de données occulte les informations requises pour identifier les dangers potentiels pour l'environnement et la santé humaine. La demande de divulgation des ingrédients composant les matériaux au niveau du consommateur pousse à la transparence de la chaîne d'approvisionnement et, plus important encore, soutient l'innovation et la chimie verte. Endocrinien Immunitaire Tégumentaire Nerveux Reproducteur Respiratoire Cet élément exige la divulgation de la composition des matériaux comme étape vers de meilleurs choix de produits. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : INFORMATIONS SUR LES MATÉRIAUX Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Au moins 50 % (mesurés en coût) des apprêts d'intérieur et matériaux d'apprêt, de l'ameublement (y compris les postes de travail) et des meubles encastrés sont associés à une combinaison des descriptions de matériaux suivantes : 19 a. Étiquette Declare. 28 b. Déclaration sanitaire de produit. 1 c. Toute méthode acceptée dans le Crédit MR du LEED v4 d'USGBC : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux, Option 1 : communication des ingrédients des matériaux. O PARTIE 2 : INFORMATIONS ACCESSIBLES O O La condition suivante est remplie : a. Toutes les informations de déclaration sont compilées et mises à la disposition des occupants sous forme numérique ou imprimée. WELL Building Standard v1 Esprit 151 98 TRANSPARENCE ORGANISATIONNELLE Les organisations qui traitent de manière équitable et juste leur personnel contribuent à créer une culture de moindre stress et de plus grande satisfaction des employés, ainsi qu'un sentiment de fidélité accru. La recherche montre que des niveaux élevés de perception de justice dans le processus de prise de décision au travail sont corrélés avec un risque moindre de mauvaise santé, tandis que le déclin de cette perception de justice peut à l'inverse accroître ce risque. En partageant de manière transparente leurs stratégies et leurs décisions d'investissement, les organisations permettent non seulement à leurs employés, à leurs clients et à leurs soutiens de déterminer si leurs valeurs personnelles sont partagées par l'organisation, mais elles leur donnent aussi la possibilité d'exprimer leur opinion sur les pratiques d'équité sociale de l'organisation. Cet élément utilise la participation au programme JUST pour soutenir les organisations équitables et justes. PARTIE 1 : PARTICIPATION TRANSPARENTE AU PROGRAMME Noyau et enveloppe Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants — O O L'entité candidate à la certification WELL ou à une attestation de conformité WELL doit participer à l'un des programmes suivants, et les résultats doivent être rendus publics sur le site du projet ainsi que sur le site web de l'entité : 72 a. Le programme JUST administré par l'International Living Future Institute (pour plus d'informations, voir www.justorganizations.com). 181 b. Communication sur le développement durable conforme aux principes de reporting de développement durable G4 définis par le Global Reporting Initiative (pour plus d'informations, consultez www.globalreporting.org). WELL Building Standard v1 Esprit 152 99 ESTHÉTISME ET CONCEPTION II Nerveux Un espace magnifique et riche de sens, dans lequel l'esthétique du design a expressément été prise en considération, peut avoir un impact positif sur le moral et l'humeur des occupants. Des éléments qui apportent une complexité, un équilibre et une proportion au niveau visuel peuvent procurer un sentiment de confort, d'aise, voire réduire le stress. Cet élément réalise l'application des directives des pratiques recommandées, les proportions des pièces, l'intégration d'œuvres d'art et les interventions qui favorisent la familiarité pour créer un espace visuellement plaisant. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : HAUTEUR DE PLAFOND Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Une hauteur de plafond proportionnelle aux dimensions des pièces procure une sensation de confort et d'ouverture à l'espace intérieur. Les hauteurs du sol au plafond dans les espaces occupés régulièrement remplissent les conditions suivantes : 96 a. Les pièces de 9 m [30 pi] de largeur ou moins ont une hauteur de plafond d'au moins 2,7 m [8,8 pi]. b. Les pièces de plus de 9 m [30 pi] de largeur ont une hauteur de plafond d'au moins 2,75 m [9 pi] plus au moins 0,15 m [0,5 pi] par supplément de 3 m [10 pi] au-delà de 9 m [30 pi]. c. Les pièces disposant d'un mur à baies vitrées donnant sur l'extérieur ou sur un atrium (avec au moins deux fois la hauteur de plafond de la pièce) ont une hauteur de plafond minimale de 2,75 m [9 pi] pour une largeur de pièce de 12 m [40 pi] plus au moins 0,15 m [0,5 pi] par supplément de 4,5 m [15 pi] au-delà de 12 m [40 pi]. WELL Building Standard v1 Esprit 153 Noyau et enveloppe O PARTIE 2 : ŒUVRE D'ART Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O L'intégration d'œuvres d'art dans l'espace intérieur ajoute de la complexité au champ visuel. Un plan est développé. Il inclut une description de la manière dont le projet incorpore des œuvres d'art intégrées de manière judicieuse dans : a. Les halls d'entrée. b. Tous les espaces occupés régulièrement de plus de 28 m² [300 pi²]. O PARTIE 3 : FAMILIARITÉ SPATIALE O O Des éléments de design peuvent être utilisés comme instruments de signalisation favorisant la familiarité spatiale. Un plan est développé. Il inclut une description de la manière dont le projet incorpore des éléments de signalisation dans les projets dotés de dalles de plancher de 929 m² [10 000 pi²] ou plus à l'aide des éléments suivants : a. Œuvres d'art de forme et de couleur distinctes. b. Zones ou espaces visuellement groupés qui utilisent les composants de conception unificateurs suivants : (i) éclairage, (ii) couleur du mobilier et (iii) motif/couleur du revêtement de sol. c. Les couloirs de plus de 9 m [30 pi] de longueur ont une œuvre d'art à leur extrémité ou une fenêtre donnant sur l'extérieur avec une hauteur de rebord ne dépassant pas 0,9 m [3 pi] par rapport au sol et une vue d'au moins 30 m [100 pi]. WELL Building Standard v1 Esprit 154 100 BIOPHILIE II - ASPECT QUANTITATIF Nerveux La biophilie défend l'idée que les humains ont une affinité avec la nature. Nous avons de plus en plus de preuves des bienfaits émotionnels et psychologiques de la nature. Les recherches indiquent que l'expérience de la nature ou des modèles dérivés de la nature peut avoir un effet positif sur l'humeur et l'état d'esprit. Cet élément appelle à l'installation d'éléments de design intérieurs qui évoquent l'environnement naturel, y compris des points d'eau et des plantations, ainsi qu'un accès à des jardins extérieurs et des espaces paysagers. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : BIOPHILIE EXTÉRIEURE Aménagements intérieurs neufs et existants Bâtiments neufs et existants O O Au moins 25 % de la zone du site du projet satisfait les exigences suivantes : a. Présente des terrains paysagers ou des jardins sur le toit accessibles aux occupants du bâtiment. 95 b. Comporte, au minimum, 70 % de plantations y compris des canopées d'arbres (dans les 25 %). — PARTIE 2 : BIOPHILIE INTÉRIEURE O O Des plantes murales et en pot sont incorporées dans la conception de l'espace intérieur conformément à ce qui suit : 95 a. Des plantes en pot ou des plates-bandes couvrent au moins 1 % de la surface au sol par étage. 95 b. Un mur végétal par étage, couvrant une surface supérieure ou égale à 2 % de la surface au sol, ou couvrant le plus grand des murs disponibles, en retenant la plus grande de ces deux surfaces. O PARTIE 3 : POINT D'EAU O O Au moins un point d'eau par surface de 9 290 m² [100 000 pi²] dans les projets de plus de 9 290 m² [100 000 pi²] qui satisfont les exigences suivantes : 95 a. Au moins 1,8 m [5,8 à 6 pi] de hauteur ou 4 m² [43 pi²] de surface. b. Stérilisation par l'ultraviolet ou autre technologie pour assurer la salubrité de l'eau. WELL Building Standard v1 Esprit 155 101 ÉLÉMENT D'INNOVATION I À l'instar de l'évolution des connaissances scientifiques en matière de santé, nous améliorons également notre capacité à traiter des sujets complexes tels que la promotion du bienêtre par l'intermédiaire du cadre bâti. Des découvertes récentes en neuroscience, par exemple, ont conduit à des révélations sur l'impact de la lumière sur le cerveau humain, ouvrant de nouvelles voies de traitement des troubles du sommeil par amélioration de l'éclairage notamment. Il est probable que d'autres découvertes de ce genre soient faites dans le futur. Le WELL Building Standard intègre la créativité requise pour traiter les manières complexes avec lesquelles les espaces intérieurs contribuent à la santé et au bien-être. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : INNOVATION 1 - PROPOSITION Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Cet élément satisfait les exigences suivantes : a. S'inscrit dans un des concepts de bien-être existants. b. Aborde le concept de bien-être d'une manière originale qui n'est pas déjà couverte dans le WELL Building Standard. O PARTIE 2 : INNOVATION 1 - SOUTIEN O O Cet élément est soutenu par ce qui suit : a. L'élément est entièrement validé par la recherche scientifique, médicale et industrielle existante, et est compatible avec les lois et réglementations applicables et les pratiques de pointe en matière de conception et de gestion des bâtiments. WELL Building Standard v1 Esprit 156 102 ÉLÉMENT D'INNOVATION II Le WELL Building Standard encourage les équipes des projets à proposer de nouveaux éléments de bien-être qui promeuvent le bien-être de manière originale. Noyau et enveloppe O PARTIE 1 : INNOVATION 2 - PROPOSITION Aménagements intérieurs neufs et existants O Bâtiments neufs et existants O Cet élément satisfait les exigences suivantes : a. S'inscrit dans un des concepts de bien-être existants. b. Aborde le concept de bien-être d'une manière originale qui n'est pas déjà couverte dans le WELL Building Standard. c. N'entre pas dans le même concept qu'un élément recevant déjà du crédit sous Élément d'innovation I. O PARTIE 2 : INNOVATION 2 - SOUTIEN O O Cet élément est soutenu par ce qui suit : a. L'élément est entièrement validé par la recherche scientifique, médicale et industrielle existante, et est compatible avec les lois et réglementations applicables et les pratiques de pointe en matière de conception et de gestion des bâtiments. WELL Building Standard v1 Esprit 157 Annexe A : Glossaire Termes généraux Agence américaine pour la sécurité Met en avant des directives pour la qualité de l’air intérieur sur le lieu de travail. et la santé au travail (OSHA) Alvéoles Petites vésicules d’air à fine paroi dans le poumon qui sont normalement organisées en grappes de sacs donnant au tissu l’apparence d’un nid d’abeilles et qui augmentent sa surface pour procéder à l’échange d’air. Asthme Inflammation chronique des voies aériennes. Les crises d’asthme sont souvent déclenchées par une exposition à des allergènes qui provoquent un spasme des voies aériennes, qui gonflent et se contractent en alternance, asphyxiant la victime. Barrière résistante aux intempéries Feuille, membrane appliquée au pulvérisateur ou à la truelle ou couche de matériau empêchant le passage de l’eau liquide même après une exposition longue ou continue à l’humidité. Bâtonnets Cellules photosensibles de l’œil permettant de discerner la vision périphérique à de faibles niveaux d’éclairement. Capsule de repos Espace de repos personnel dédié optimisé pour permettre une courte sieste régénératrice. Cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGC) Cellules qui relaient les niveaux de lumière environnementale au noyau suprachiasmatique via la voie rétinohypothalamique. Particulièrement sensibles à la lumière bleue. Champignons Tout groupe d’organismes unicellulaires, multicellulaires ou producteurs de spores syncytiaux, se nourrissant de matière organique. Conception universelle (CU) Conception d’objets et d’espaces dans un souci d’esthétisme tout autant que d’accessibilité, d’utilisabilité et d’efficacité opérationnelle pour leurs usagers, quels que soient leur âge, capacité et autres facteurs. Cônes Cellules photosensibles de l’œil permettant de distinguer les couleurs et la luminosité à des niveaux d’éclairement modérés ou élevés. Débit de ventilation Débit d’échange d’air extérieur et circulation de l’air à l’intérieur du bâtiment. Déclaration environnementale de produit (DEP) Données environnementales quantifiées pour un produit avec des catégories prédéfinies de paramètres basées sur la série de normes ISO (International Organization of Standards) 14040, sans exclure d’autres informations environnementales. Déclaration sanitaire de produit (DSP) Format standard utilisé pour déclarer le contenu des produits et les informations de santé associées dans le cas des produits et matériaux de construction. Diabète Groupe de maladies qui affectent le métabolisme en raison d’une production insuffisante d’insuline (Type 1) et/ou d’une résistance élevée à l’insuline (Type 2), et cause de mortalité de premier plan. Il provoque un dérèglement de la glycémie, une urination fréquente, l’augmentation de la faim et de la soif et d’autres symptômes. Emplacements libres Possibilité pour les occupants de choisir leur propre espace de travail au sein du bureau ou du lieu de travail. Enveloppe du bâtiment Séparation entre les environnements intérieurs et extérieurs d’un bâtiment, limitant le transfert d’air, d’eau, de chaleur, de lumière, de bruits et d’organismes vivants. Espace occupé régulièrement Zones où les travailleurs et les autres occupants d’un bâtiment procèdent à des activités exigeant de la concentration pendant au moins une heure par jour en moyenne à l’intérieur du bâtiment. Exposition aiguë Exposition exceptionnelle et de courte durée à une condition environnementale (ne durant pas plus d’un jour). Les expositions aiguës diffèrent des expositions chroniques, qui sont prolongées et répétées. Les expositions aiguës ont des effets sur la santé. Exposition chronique Toute affection persistante ou ayant les effets d’une maladie de longue durée sur la santé. Exposition répétée ou continue à une substance ou à une condition sur une période allant de plusieurs années à une vie entière. Fenêtrage Ouverture dans une surface (comme un mur ou une membrane). Filtre à particules aériennes à haute efficacité (HEPA) Filtre qui élimine 99,97 % de toutes les particules de plus de 0,3 micromètres et qui est conforme aux normes d’efficacité définies par l’Institute of Environmental Sciences and Technology. Foie Organe jouant un rôle essentiel dans une série de processus métaboliques importants comme la détoxication, la protéogénèse et le stockage du glycogène. Homéostasie Tendance de l’organisme à maintenir la stabilité de ses constantes face aux variations des conditions environnementales. Hygiène du sommeil Habitudes et routines personnelles qui favorisent la qualité du sommeil. Immuno-compromis Incapacité à développer une réponse immunitaire normale, généralement suite à une maladie, une malnutrition ou une thérapie médicale affectant le système immunitaire. Inflammation Réaction de protection localisée des tissus à une irritation, une blessure ou une infection, caractérisée par la douleur, la rougeur, le gonflement et parfois la perte de fonction. WELL Building Standard v1 Annexes 158 Insuffisance respiratoire Incapacité de l’appareil respiratoire à assurer des échanges gazeux adéquats, conduisant à l’impossibilité de maintenir les niveaux d’oxygène et/ou de dioxyde de carbone dans le sang qui part du cœur dans leurs plages normales. Irradiation germicide par ultraviolets (IGUV) Méthode de stérilisation qui utilise la lumière ultraviolette (UV) pour décomposer les microorganismes en détruisant leur ADN. Souvent utilisée dans des applications variées comme la purification de l’alimentation, de l’air et de l’eau. Maladie cardiaque Classe de maladies affectant le cœur, les artères, les capillaires ou les veines. Maladie d’Alzheimer Type de démence marquée par la perte de capacités cognitives affectant la mémoire, la réflexion et le comportement, généralement sur une période de 10 à 15 ans. Maladies neurocognitives Maladies du cerveau et du système nerveux. Malnutrition État causé par la sous-alimentation, la suralimentation ou le déséquilibre alimentaire. Métabolique Processus biochimique qui se produit dans un organisme et qui est nécessaire au maintien de la vie. Métamères Différentes distributions spectrales de la lumière qui produisent la même réponse sur les cônes et sont donc visuellement identiques. Nanoparticules Particules dont la taille est comprise entre 1 et 100 nanomètres. Obésité Surcharge de tissu adipeux qui constitue un risque pour la santé de l’individu. Objectifs de santé publique (OSP) Réglementations non exécutoires développées par l’agence OEHHA (Office of Environmental Health Hazard Assessment) de Californie. Concept similaire à l’Objectif de niveau de contamination maximal de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Oxydation photo-catalytique (OPC) Procédure obtenue par la combinaison de rayons UV et d’un filtre enduit de dioxyde de titane (TiO2). Pathogène Agent biologique infectieux, comme une bactérie, un virus ou un champignon, capable de provoquer une maladie chez son hôte. Piste Chemin extérieur destiné aux piétons et aux cyclistes. Procédure nationale de ventilation La norme ANSI/ASHRAE 62.1 est la norme reconnue en matière de conception des systèmes de ventilation et de procédure acceptable pour l’établissement d’un système de ventilation efficace. Radioactivité On appelle radiation l’énergie et les particules qui sont libérées pendant le processus de décomposition des noyaux atomiques. Réaction allergique Réaction exagérée ou pathologique (éternuement, irritation respiratoire, démangeaison ou éruption cutanée) à des substances sans commune mesure avec l’effet produit sur un individu moyen. Rétine Membrane sensible à la lumière qui tapisse la face interne arrière du globe oculaire et reçoit l’image produite par le cristallin. Rythmes circadiens Horloge interne qui maintient les hormones et les processus corporels sur un cycle d’environ 24 heures, même dans une obscurité prolongée. Signalisation Acte de résolution de problème spatial. Surfaces fréquemment touchées Surfaces qui sont souvent touchées par les utilisateurs et les occupants du bâtiment, comme les poignées de porte, les rampes d’escalier et les tables. Voir Table A1. Synchroniseur Stimuli physiques qui ont un impact sur le rythme circadien du corps. On peut ainsi citer la lumière, la température ou les comportements en matière d’alimentation ou de boisson. Syndrome du bâtiment malsain (SBM) Ensemble de symptômes, comme les maux de tête, la fatigue, l’irritation des yeux et les difficultés respiratoires, qui affectent généralement les personnes travaillant dans des immeubles de bureaux hermétiques, et qui peuvent être causés par des polluants intérieurs et un mauvais contrôle environnemental. Syndrome métabolique Agrégat d’états pathologiques ou de facteurs de risque favorisant le développement de maladies cardiovasculaires, de diabète, de stéatose hépatique et de plusieurs formes de cancers. Système de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC) Équipement, systèmes de distribution et terminaux qui assurent les processus de chauffage, de ventilation ou de climatisation. Système immunitaire Système corporel intégré composé d’organes, de tissus, de cellules et de produits cellulaires comme les anticorps, qui sait reconnaître les éléments qui le composent et neutraliser les organismes étrangers potentiellement dangereux. Tissus Groupe de cellules qui assument une fonction commune et spécifique. À un niveau organisationnel, les tissus se situent entre les cellules et les organes. Toxicité Degré de dangerosité d’une substance pour un être vivant. Vitrage Verre devant être conçu avec soin pour éviter tout éblouissement et apport de chaleur excessif. WELL Building Standard v1 Annexes 159 Zone de collaboration Zone physique à l'intérieur d'un bâtiment qui encourage l'interaction et l'échange de groupe par son agencement stratégique et sa conception. Zone focale Zone physique à l'intérieur d'un bâtiment qui encourage l'attention et la concentration sur une tâche parmi d'autres occupants par son agencement stratégique et sa conception. Substances Acide haloacétique Lorsque le chlore et la chloramine sont ajoutés dans l’eau et réagissent avec d’autres matières organiques pour produire des acides haloacétiques connus comme étant un sous-produit de désinfection, ceux-ci peuvent endommager les organes internes et le système nerveux en concentrations élevées et peuvent causer des cancers. Acide 2,4-dichlorophénoxyacétique Herbicide très répandu qui est très susceptible de ruisseler et de s'infiltrer dans les sources d'eau (2,4-D) souterraines et de surface. Acrylamides Substances potentiellement toxiques et potentiellement cancérigènes pouvant être naturellement présentes en très petite quantité dans les aliments crus non préparés. Additifs alimentaires Substances généralement ajoutées aux produits alimentaires transformés pour améliorer ou préserver leur goût ou leur apparence. Aérosols Substances composées de particules très fines d'un liquide ou d'un solide en suspension dans un gaz. Par exemple, la brume est composée de très fines gouttelettes d'eau en suspension dans l'air. Allergène Substance environnementale capable de provoquer une réaction allergique sans être intrinsèquement nocive. Les allergènes communs sont par exemple le pollen, les squames animales, la poussière, les plumes et divers aliments. Amiante Minéral que l’on trouve à l’état naturel et qui était couramment utilisé pour l’isolation en raison de ses propriétés de résistance aux produits chimiques et aux flammes, de résistance à la traction et d’absorption des sons. On sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une cause majeure de mésothéliome et de cancer du poumon. Anticorps Protéines que l'on trouve généralement dans le sang, qui détectent et débarrassent le corps d'organismes potentiellement dangereux, comme les bactéries et les virus. Antimoine Métal que l'on trouve à l'état naturel dans les gisements métallifères ; la forme la plus courante de l'antimoine est le trioxyde d'antimoine qui est utilisé comme retardateur de flammes. Arsenic Élément que l'on trouve dans la croûte terrestre et qui a des applications dans différents processus industriels. Toutefois, des écoulements d'usines, épandages agricoles et dépôts naturels peuvent engendrer des concentrations élevées d'arsenic dans l'eau. Atrazine Compte parmi les pesticides les plus largement utilisés aux États-Unis et parmi les plus communément détectés dans l'eau potable. Benzène Largement utilisé comme précurseur de différents matériaux tels que les détergents, les colorants, les pesticides, la mousse de polystyrène, le nylon et autres fibres synthétiques. Chloramine Désinfectant formé par l’ajout d’ammoniaque à du chlore, et qui est communément utilisé comme désinfectant secondaire dans les réseaux d’eau courante. Chlore Halogène gazeux vert-jaunâtre hautement irritant, capable de se combiner avec presque tous les autres éléments, produit principalement par électrolyse du chlorure de sodium et largement utilisé pour purifier l’eau ainsi que comme agent désinfectant et javellisant. Composé perfluoré (PFC) Famille de produits chimiques contenant du fluor possédant la propriété unique de rendre les matériaux résistants aux taches et à l’adhérence. Composés organiques volatils (COV) Matériaux organiques, contenant donc du carbone et de l’hydrogène, qui s’évaporent et se diffusent facilement à température ambiante. Les COV sont émis par une vaste gamme de matériaux de construction, peintures et produits de consommation courants. Cortisol Hormone qui joue un rôle de premier plan dans les épisodes de stress, pendant lesquels elle augmente le taux de glycémie, met en veille le système immunitaire et aide le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides. Subit également des variations diurnes, jouant un rôle important dans le cycle de sommeil et d’éveil. Cuivre Élément métallique qui s’infiltre dans les sources d’eau par l’intermédiaire de dépôts naturels, mais la contamination se produit le plus souvent par la corrosion du cuivre ou du laiton. Dioxyde d’azote (NO2) Produit de combustion que l’on trouve principalement près des sources de combustion (par exemple, WELL Building Standard v1 Annexes 160 fumée de bois et combustion du trafic). Éthylbenzène Composant naturel du pétrole brut et sous-produit de la combustion. Fer Nécessaire pour une bonne circulation sanguine, mais des particules de fer en excès dans l’eau peuvent abriter des bactéries porteuses de maladies. Fongicides Produits chimiques appliqués aux cultures ou aux structures pour réduire les effets néfastes des moisissures, des champignons et autres mycètes. Formaldéhyde Composé gazeux incolore, HCHO. Utilisé dans la fabrication de résines mélamines et phénoliques, d’engrais, de colorants et de liquides d’embaumement comme conservateur et désinfectant. Fructose Sucre simple que l’on trouve naturellement en petites quantités dans les fruits et les légumes, mais en très grandes quantités dans de nombreux produits alimentaires modernes. L’ingestion de grandes quantités de fructose a été liée aux maladies hépatiques, aux inflammations, au syndrome métabolique, au diabète, aux maladies cardiaques et au cancer. Glucide Élément appartenant à un groupe de composés organiques qui comprend les sucres, les amidons, les celluloses et les gommes, qui sert de source d'énergie et permet de soutenir les fonctions corporelles et l'activité physique. Les glucides faciles à digérer qui se trouvent dans le pain blanc, les pâtisseries et le bicarbonate de soude peuvent contribuer à la prise de poids, au diabète et aux maladies cardiaques. Glucose Sucre simple que l’on trouve dans la plupart des tissus végétaux et animaux. Il s’agit du principal sucre en circulation dans le sang et la source d’énergie principale de l’organisme. Une fois ingérés, les glucides se décomposent immédiatement en glucose. Des niveaux de glucose élevés dans le sang sont un des éléments distinctifs du diabète. Glyphosate Herbicide non sélectif utilisé dans de nombreuses préparations de pesticides. L’exposition à ce produit peut venir de son usage normal en pulvérisation, de résidus dans les récoltes ou de ruissellements dans les sources d’eau potable. Graisse polyinsaturée Les graisses polyinsaturées font partie des « bonnes » graisses pouvant contribuer à réduire les niveaux de cholestérol et le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. On trouve des graisses polyinsaturées dans les huiles de tournesol, de maïs, de soja et de lin, les noix et de nombreux poissons. Graisse saturée Généralement solide à température ambiante, la graisse saturée est présente en concentrations élevés dans le saumon, le beurre, le bacon, le bœuf et le fromage. Herbicides Groupe de pesticides communément utilisés en agriculture et en jardinage pour éliminer les mauvaises herbes des champs et des pelouses. Hormones Substance chimique produite par une cellule, une glande ou un organe qui transmet un signal à une autre partie du corps. Huile partiellement hydrogénée Huile végétale contenant des acides gras trans et ayant été entièrement ou partiellement hydrogénée dans le but d’être à l’état solide à température ambiante. Hydrogénation Procédé obtenu en transformant l’hydrogène gazeux en huile à haute pression pour prolonger la durée de conservation et éviter le rancissement d’une huile. Lipide oxydé Élément (lipide) appartenant à un groupe de composés organiques variés qui comprend les graisses, les huiles, les hormones et certains composants des membranes qui se regroupent car ils n’interagissent pas bien avec l’eau, combiné chimiquement avec l’oxygène. Manganèse À faible dose, il contribue à un régime alimentaire sain, mais des quantités plus importantes peuvent causer des dommages neurologiques. Matière particulaire Mélange complexe de carbone élémentaire et organique, de sels, de poussières minérales et métalliques, d’ammoniaque et d’eau coagulant ensemble en petits solides et globules. Mélatonine « Hormone de l’obscurité » dont les niveaux dans le corps sont régulés par le rythme circadien et la présence de lumière, et qui favorise le sommeil chez l’homme. Mercure Élément métallique toxique d’origine naturelle que l’on trouve à la surface de la Terre. Microflore Bactéries, algues microscopiques et mycètes, notamment ceux se développant dans un lieu ou un habitat particulier. Monoxyde de carbone Gaz incolore, inodore et très toxique, résultant de la combustion incomplète. Remplace l'oxygène dans l'hémoglobine, limitant la capacité du sang à transporter l'oxygène et pouvant entraîner la mort. Nickel S’infiltre dans les eaux souterraines et de surface par dissolution des roches et des sols, suite à des WELL Building Standard v1 Annexes 161 processus de retombées atmosphériques, de décompositions biologiques ou d’élimination des déchets. Nutriment Produit chimique requis pour les processus métaboliques, qui doit être extrait de la nourriture ou d’une source externe. Les macro-nutriments des sources de nourriture incluent les glucides, les protéines, les lipides et les vitamines. Ozone Forme triatomique de l’oxygène. Dangereux pour le système respiratoire au niveau du sol, mais une couche dans l’atmosphère supérieure bloque l’essentiel du rayonnement ultraviolet du soleil. Particules fines Matières particulaires de 2,5 micromètres de diamètre au maximum. Elles peuvent être émises directement à partir de sources de combustion comme les feux de forêt ou se former lors de la réaction à l’air de gaz émis par les centrales électriques, les industries et les automobiles. Également dénommées PM2,5. Particules grossières Matières particulaires comprises entre 2,5 et 10 micromètres de diamètre ; également dénommées PM10. Particulièrement présentes à proximité des routes et des industries produisant de la poussière. Particules ultrafines Également appelées nanoparticules, les particules ultrafines sont une sous-catégorie de P2,5 qui sont exclusivement inférieures à 0,1 μm. En raison de leur petite taille, elles sont souvent aéroportées et peuvent atteindre facilement les alvéoles des poumons. Pétrochimique Produit chimique fabriqué à partir de pétrole ou de gaz naturel. Plomb Métal d’origine naturelle que l’on trouve dans les profondeurs du sol. Utilisé dans la fabrication des anciennes canalisations, céramiques et peintures. Également l’élément final stable du processus de désintégration radioactive de l’uranium. Polychlorobiphényles (PCB) Composés chimiques organiques synthétiques anciennement produits à l’échelle commerciale et pouvant être présents dans les produits et les matériaux fabriqués avant l’interdiction des PCB en 1979. Polychlorure de vinyle (PVC) Plastique peu cher qui entre dans la fabrication de nombreux objets. L’exposition à ses précurseurs chimiques, additifs et produits de combustion peut être nocive. Polyuréthane Résine synthétique utilisée principalement dans les peintures et les vernis. Les diisocyanates que l’on trouve dans les produits en polyuréthane peuvent être toxiques en cas d’inhalation ou de contact lors de l’installation. Produits chimiques inorganiques Fait référence aux composés chimiques qui ne sont pas « organiques ». En d’autres termes, des composés qui ne contiennent pas de carbone. Produits chimiques organiques Font globalement référence aux composés chimiques qui possèdent des atomes à base de carbone, que l’on trouve généralement dans les systèmes biologiques. Radon Gaz noble radioactif et cancérigène généré par la désintégration de gisements naturels d’uranium. Retardateurs de flammes Produits chimiques utilisés dans les matières thermoplastiques, thermodurcissables, textiles et les revêtements ignifugés ou empêchant la propagation du feu. Certains de ces produits chimiques ont été liés au cancer, à des retards de développement, à un QI faible ou à des perturbations thyroïdiennes. Sérotonine Hormone neurotransmittrice produite dans l’intestin et le tronc cérébral, qui régule l’humeur, le sommeil et la digestion. Simazine Largement utilisée comme herbicide dans l’agriculture pour maîtriser les mauvaises herbes. Des niveaux élevés d’exposition à la simazine sur une courte période peuvent entraîner une perte de poids et une altération du sang. Sodium Le sodium est consommé sous forme de chlorure de sodium dans le sel de table. Il s’agit d’un nutriment vital, mais dangereux pour la santé à haute dose. Substance toxique Toute substance toxique, généralement créée par l’activité humaine. Substances cancérogènes Composés qui augmentent le risque de développer un cancer. Sulfate Les sulfates existent à l’état naturel et peuvent s’infiltrer dans les réseaux d’eau par érosion. Les effets des sulfates sur la santé sont incertains, mais leur ingestion en grandes quantités a été liée à des effets négatifs sur la santé. Tétrachloroéthylène Hydrocarbure chloré utilisé comme solvant de nettoyage à sec, additif dans le traitement du textile et dégraisseur de métaux, qui a été lié à la survenue du cancer. Toxine Substance toxique produite par un organisme vivant. Trihalogénométhane Dans l’eau, le chlore peut se combiner avec la matière organique pour former des composés appelés sous-produits de désinfection, comme les trihalogénométhanes. Urée-formaldéhyde (UF) Résine thermodurcissable peu onéreuse qui est utilisée dans l’industrie du bois. WELL Building Standard v1 Annexes 162 Vitrage décoratif Revêtement des surfaces des fenêtres n'ayant d'autre fonction qu'esthétique. Xylène Parmi les applications les plus courantes, on peut citer les solvants pour l'imprimerie, le caoutchouc et le cuir, ainsi que les ingrédients des enduits pour papier et tissu. Unités et mesures Autonomie en lumière naturelle Pourcentage d’espace au sol où il est possible d’obtenir un niveau de lumière minimum (par exemple 300 lux) pour une partie (par exemple 50 %) des heures d’exploitation normales grâce à la lumière naturelle. Candela (cd) Mesure de l’intensité lumineuse et unité de base du SI pour la lumière. Coefficient de réduction du bruit (CRB) Valeur moyenne qui détermine les propriétés absorbantes des matériaux. Critères de bruit (NC) Définissent les limites de pression acoustique dans les spectres de bande d’octave compris entre 63 et 8 000 Hz. Les critères de bruit équivalent à la courbe la plus basse qui n’est pas dépassée dans le spectre. Décibel (dB) Unité de mesure du son. Le décibel est une unité logarithmique, ce qui signifie qu’une augmentation de 10 décibels équivaut à une augmentation d’un facteur de 10. Décibel A (dBA) Décibel acoustique modifié par « pondération A » pour ajuster la réponse de l’ouïe humaine dépendant de la fréquence. Éclairement (Lux) Quantité de lumière qui passe à travers une zone donnée de l’espace. Mesuré en lux ou en foot-candles (également appelés pieds-bougies). Équivalent lumière mélanopique Mesure de lumière utilisée pour définir la quantité de source de lumière qui stimulera la réponse à la lumière de la mélanopsine. Exposition solaire annuelle (ASE) Pourcentage d’espace dans lequel le niveau de la lumière directe du soleil seule dépasse un seuil prédéfini (1 000 lux, par exemple) pour une certaine quantité d’heures (250, par exemple) dans l’année. Flux lumineux Émission lumineuse totale en provenance d’une source de lumière, mesurée en lumens. Pondéré par la sensibilité de l’œil humain à la lumière. Foot-candle (fc) Unité d’éclairement, équivalente à un lumen par pied carré. Fréquence (f) Nombre de fois qu’un événement se répète selon une unité de temps spécifiée. Le Hertz (Hz) est une unité commune de fréquence qui correspond à un nombre de cycles par seconde. 1 Hz = 1 cycle/seconde. Utilisée le plus souvent pour mesurer les ondes (sonores et lumineuses), la fréquence correspond au nombre de fois que l’onde se répète à sa longueur d’onde particulière. Humidité relative (HR) Rapport entre la pression partielle de vapeur d’eau dans l’air et la pression de saturation de vapeur d’eau à la même température et pression. Indice de réflexion lumineuse (LRV) Échelle de 0 (noir) à 100 (blanc) décrivant la quantité de lumière visible et utilisable réfléchie (ou absorbée) par une surface peinte. Indice de rendu de couleur (IRC) Comparaison de l’apparence de 8 à 14 couleurs sous une source lumineuse donnée, par rapport à un corps noir de la même température de couleur. IRC ou Ra fait référence à la moyenne des 8 premières comparaisons et R9 décrit la précision de l’éclairage sur les surfaces rouges. Indice de transmission du son (ITS) Méthode de laboratoire permettant de déterminer la transmission sonore à travers un mur. Plus la valeur ITS est élevée, plus l’isolation acoustique est efficace. Les spécifications ITS sont définies dans les normes ASTM E90-09 et E1425. Indice d’isolation acoustique (NIC) Essai pratique visant à déterminer les capacités de transmission du son d’un mur. Les valeurs NIC élevées signalent une bonne isolation acoustique, à savoir une élimination plus efficace du son entre les espaces. Les spécifications NIC sont définies dans la norme ASTM E366. Indice d’isolement aux bruits d’impacts (IIC) Mesure dans laquelle une structure physique bloque le son, généralement employée pour décrire un revêtement de sol. Plus l’IIC est élevé, plus les bruits de pas et autres sons d’impact sont atténués. Intensité lumineuse Puissance rayonnante pondérée par la vision humaine, décrivant la lumière émise par une source dans une direction donnée. Mesurée en candela. Isolation vestimentaire L’isolation vestimentaire est la résistance au transfert de chaleur fournie par les vêtements et mesurée en clo (1 clo = 0,155 m²K/W = 0,88°F pi²h/BTU). Longueur d’onde (λ) Distance entre deux points sur une onde au cours de laquelle l’onde se répète. Souvent utilisée pour décrire les ondes lumineuses. WELL Building Standard v1 Annexes 163 Lumens Mesure du flux lumineux dérivée du candela, l’unité SI de base, et qui est pondérée par la sensibilité de l’œil humain à la lumière. 1 W de lumière à 555 nm équivaut à 683 lumens. Luminance (cd/m²) Mesure de la luminosité d’une surface ou d’une source de lumière perçue par l’œil. Mesurée en candela/ m² ou en pieds-lamberts. Lux Unité d’éclairement, un lux étant équivalent à un lumen par mètre carré. Métabolisme Vitesse à laquelle l’énergie chimique du corps est convertie en chaleur et en énergie mécanique. Micro-Ra Niveau de rugosité d’une surface physique, calculé en micromètres et en micropouces. Milliwatt (mW) Unité de mesure du rayonnement électromagnétique, égal à 1/1000 watt. Non pondéré par des réponses biologiques telles que la vision. Niveau continu équivalent (LAeq) Niveau de pression acoustique moyen dans le temps sur l’échelle de pondération A, converti en décibels. Niveau de pression acoustique Le niveau de pression acoustique correspond à la variation de pression associée aux ondes sonores. Généralement mesurée en décibels, la pression acoustique est le rapport entre la valeur mesurée et une valeur de référence. Une référence commune est le seuil de perception ou le niveau sonore minimum perceptible par une personne moyenne. Niveaux de contamination maximaux (MCL) Limites applicables à la qualité de l’eau pour une substance, basées sur l’Objectif de niveau de contamination maximal, mais tenant compte des limitations technologiques et financières du traitement. Objectif de niveau de contamination maximal (MCLG) Concentration d’une substance dans l’eau potable dont on estime qu’elle n’a pas d’effets indésirables. L’objectif est dérivé de la dose de référence, de la consommation d’eau quotidienne estimée, d’une fraction de l’exposition à l’eau et de la masse corporelle. Parties par milliard (ppb) Mesure de la masse d’un produit chimique ou d’un contaminant par unité de volume d’eau. Parties par million (ppm) Unité de mesure exprimant des concentrations de substances très diluées. PicoCurie par litre (pCi/L) Unité de radioactivité non-SI. Pieds cubes par minute Mesure la masse de gaz qui passe par un certain point. Renouvellement d'air par heure (RAH) Mesure de la fréquence de remplacement du volume d'air dans un espace défini, utilisée dans le contexte de la ventilation et de l'étanchéité à l'air d'un bâtiment. Température de couleur proximale (CCT) Distribution spectrale du rayonnement électromagnétique d'un corps noir à une température donnée. Par exemple, la température de couleur pendant le jour est d'environ 15 000 K, tandis qu'elle est d'environ 1 850 K au coucher du soleil. Température radiante moyenne (MRT) Température de surface uniforme d’une enceinte noire imaginaire dans laquelle un occupant gagnerait ou perdrait la même quantité de chaleur radiante que dans l’espace non uniforme réel. La MRT est un facteur essentiel de confort thermique humain, à peu près équivalent en influence à la température de l’air. Température sèche Température de l'air mesurée par un thermomètre exposé à l'air libre mais protégé du rayonnement et de l'humidité. Cette température est généralement considérée comme la température de l'air et est la véritable température thermodynamique. La température sèche ne prend pas l'humidité en compte. Temps de réverbération (RT) Temps mis par le son pour s’atténuer. Le temps de réverbération le plus communément utilisé est RT60, le temps que le niveau sonore met pour baisser de 60 décibels. D’autres mesures du temps de réverbération sont RT20 et RT30, correspondant à des réductions de 20 et 30 décibels, respectivement. Transmission de la lumière visible Quantité de lumière dans la partie visible du spectre traversant un vitrage. Unité de turbidité néphélométrique Mesure la turbidité de l'eau. (UTN) Valeur de référence d’efficacité minimale (MERV) ® Valeur attribuée à un filtre à air pour décrire la quantité des différents types de particules qui sont éliminés au moment de la vie du filtre où son efficacité est minimale. Walk Score Mesure prenant en compte l'effort physique produit par les habitants d'un bâtiment. Il est recommandé qu'un bâtiment obtienne un Walk Score® de 70 ou plus. μg/m³ La concentration d'un polluant atmosphérique (par exemple l'ozone) est exprimée en microgrammes (un millionième de gramme) par mètre cube d'air ou μg/m3. WELL Building Standard v1 Annexes 164 Annexe B : Citations des normes Les citations sont organisées selon le numéro de note de fin que l'on trouve en regard de chaque lettre d'exigence du WELL Building Standard. Les codes de références sous la citation font référence à un numéro d'élément, à un numéro de partie et à une lettre d'exigence spécifique. 1 U.S. Green Building Council. LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments. Washington D.C. : U.S. Green Building Council ; 2013 : 37, 43-44, 541-552, 567, 605, 623, 645-53, 658-61, 682-3, 685-6, 723-4. 1.1.a LEED v4 d'USGBC : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - Crédit QE : Évaluation de la qualité de l'air intérieur - doit montrer des niveaux de formaldéhyde inférieurs à 27 ppb. 1.1.b LEED v4 d'USGBC : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - Crédit QE : Évaluation de la qualité de l'air intérieur - doit montrer des niveaux de COV totaux inférieurs à 500 μg/m³. 2.2.a Prérequis QE du LEED v4 d'USGBC : Fumée de tabac environnementale - exige une interdiction de fumer à l'extérieur du bâtiment à l'exception des zones autorisées et désignées comme telles situées à au moins 8 m [25 pi] de toutes les entrées, admissions d'air et fenêtres ouvrantes. 4.1.a L'adhésion à la mesure de contrôle suggérée (SCM) du California Air Resources Board (CARB) en matière de revêtements architecturaux ou à la Règle 1113 du SCAQMD satisfait aux exigences en matière de teneur en COV mais pas aux exigences d'émission stipulées dans le Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission pour les produits appliqués humides. 4.1.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que 90 %, en volume, des émissions de peintures et de revêtements appliqués aux murs, sols et plafonds soient testés et attestés conformes à la méthode standard CDPH v1.1-2010. 4.1.c Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - suggère que les projets réalisés en dehors des ÉtatsUnis respectent les réglementations nationales de contrôle des COV ou effectuent des tests de teneur en COV en conformité avec les normes ASTM D2369-10, ISO 11890-1, ASTM D6886-03 ou ISO 11890-2. 4.2.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que les colles et enduits appliqués humides sur site respectent les limites COV applicables définies par la Règle 1168 du SCAQMD, en plus des exigences en matière d'émissions. 4.2.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que 90 % des colles et enduits intérieurs, pour les émissions, appliqués sur site soient testés et attestés conformes à la méthode standard CDPH v1.1-2010. 4.2.c Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - suggère que les projets réalisés en dehors des ÉtatsUnis respectent les réglementations nationales de contrôle des COV ou effectuent des tests de teneur en COV en conformité avec les normes ASTM D2369-10, ISO 11890-1, ASTM D6886-03 ou ISO 11890-2. 4.3.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que le revêtement de sol suive la méthode de test et satisfasse aux critères d'émission de la méthode standard CDPH v1.1-2010. 4.4.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que l'isolation suive la méthode de test et satisfasse aux critères d'émission de la méthode standard CDPH v1.1-2010. 4.5.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Matériaux à faible émission - exige que le mobilier et l'ameublement soient conformes aux sections 7.6.1 et 7.6.2 de la norme de durabilité du mobilier ANSI/BIFMA e3-2011, et soient testés conformément à la méthode standard ANSI/BIFMA M7.1-2011. 5.2.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur - exige que les systèmes d'alimentation en air extérieur soient équipés de filtres à particules de niveau MERV 13 ou supérieur ou de classe F7 ou supérieure (norme EN 779-2002 du CEN). 7.1.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige l'adhésion à certaines directives SMACNA, notamment de calfeutrer toutes les gaines et tous les registres, diffuseurs et retours lorsqu'ils sont entreposés sur site et qu'ils ne sont pas en service. 7.2.a Crédit CC+B QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige le remplacement de tous les matériaux de filtration par de nouveaux filtres avant l'occupation des lieux. 7.3.a Crédit CC+B QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige que les matériaux absorbants entreposés sur site et installés soient protégés contre l'humidité. 7.3.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige l'adhésion à certaines directives SMACNA, notamment celle donnant aux matériaux humides le temps de sécher avant l'installation de matériaux absorbants. 7.4.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige l'adhésion à certaines directives SMACNA, notamment de calfeutrer les portes et les fenêtres, ou de recouvrir les zones requises à l'aide de barrières temporaires comme des séparations en plastique. 7.4.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige l'adhésion à certaines directives SMACNA, notamment la fourniture de paillassons dans les entrées afin de limiter l'introduction de poussières et de polluants. WELL Building Standard v1 Annexes 165 7.4.c Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige l'adhésion à certaines directives SMACNA, notamment l'utilisation de pare-poussière et de collecteurs de poussière sur les scies et autres outils. 8.1.a LEED v4 d'USGBC : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur - exige des systèmes d'hygiène permanents aux entrées. 8.1.b LEED v4 d'USGBC : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur - exige des systèmes d'hygiène permanents aux entrées. 8.1.c LEED v4 d'USGBC : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur - exige des systèmes d'hygiène permanents aux entrées. 11.5.a LEED v4 d'USGBC pour la Santé : Prérequis MR, Réduction de PBT à la source - Mercure interdit l'utilisation des équipements contenant du mercure, y compris les thermostats, les appareils de commutation et autres systèmes dans les nouvelles constructions (d'établissements de santé). 11.5.b LEED v4 d'USGBC pour la Santé : Prérequis MR, Réduction de PBT à la source - Mercure - recommande l'élimination progressive des produits contenant du mercure ou leur remplacement par des ampoules à faible teneur en mercure ou sans mercure lors de la rénovation des établissements de santé. 11.5.c LEED v4 d'USGBC pour la Santé : Prérequis MR, Réduction de PBT à la source - Mercure - recommande que les projets spécifient et installent uniquement des panneaux de sortie utilisant des diodes électroluminescentes (LED) ou des cellules électroluminescentes (LEC). 11.5.d LEED v4 d'USGBC pour la Santé : Prérequis MR : Réduction de PBT à la source - Mercure - recommande que les projets n'installent ni ne spécifient aucune lampe à décharge haute intensité à vapeur de mercure ou aux halogénures métalliques à amorçage par sonde dans les espaces intérieurs. 12.4.e Crédit CC+B QE du LEED v4 d'USGBC : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction - exige que les matériaux absorbants entreposés sur site et installés soient protégés contre l'humidité. 13.1.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Évaluation de la qualité de l'air intérieur - exige l'expulsion de l'air intérieur d'un bâtiment par admission d'un volume d'air total de 14 000 pieds cubes d'air extérieur par pied carré d'aire de plancher. 13.1.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Évaluation de la qualité de l'air intérieur - exige que l'espace puisse être occupé uniquement après l'admission d'un minimum de 3 500 pieds cubes d'air extérieur par pied carré d'aire de plancher. 14.1.a LEED v4 CC+B : Mise en service améliorée - offre deux options pour le crédit, l'une d'elles impliquant de suivre les processus de mise en service de l'enveloppe thermique du bâtiment conformément aux Directives 0-2005 de l'ASHRAE et 3-2012 du NIBS. 15.1.a Prérequis QE du LEED v4 d'USGBC : Performances de qualité de l'air intérieur minimales - exige d'utiliser la quantité minimale de flux d'air extérieur pour les systèmes de ventilation mécaniques qui utilisent la procédure de débit de ventilation ASHRAE 62.1–2010. 17.1.b Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur - exige qu'il n'y ait pas de recirculation de l'air dans les espaces où des gaz ou produits chimiques dangereux peuvent être entreposés ou utilisés (par exemple, les garages, buanderies, salles de copie et d'impression). 18.1.b Prérequis QE du LEED v4 d'USGBC : Performances de qualité de l'air intérieur minimales - exige une surveillance du dioxyde de carbone dans chaque zone thermique des espaces à ventilation mécanique. 25.5.a Crédit MR du LEED 2009 d'USGBC pour la Santé - définit des limites en matière d'ameublement et de mobilier médical, notamment pour les textiles, apprêts et colorants, à moins de 100 ppm pour au moins quatre groupes chimiques sur cinq, y compris l'urée-formaldéhyde. 25.5.b Crédit MR du LEED 2009 d'USGBC pour la Santé - définit des limites en matière d'ameublement et de mobilier médical, notamment pour les textiles, apprêts et colorants, à moins de 100 ppm pour au moins quatre groupes chimiques sur cinq, y compris l'urée-formaldéhyde. 25.5.c Crédit MR du LEED 2009 d'USGBC pour la Santé - définit des limites en matière d'ameublement et de mobilier médical, notamment pour les textiles, apprêts et colorants, à moins de 100 ppm pour au moins quatre groupes chimiques sur cinq, y compris l'urée-formaldéhyde. 26.1.b Crédit MR du LEED v4 d'USGBC : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux autorise Cradle to Cradle v2 Or ou Platine ou v3 Argent, Or ou Platine comme moyen de réaliser l'option 2. 26.1.c Crédit MR du LEED v4 d'USGBC : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux - autorise GreenScreen v1.2 Benchmark comme moyen de réaliser l'option 2. 26.1.d Crédit MR du LEED v4 d'USGBC : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux, Option 3 - autorise les projets à combiner les programmes agréés pour atteindre le seuil de 25 %. 62.1.a Crédit QE du LEED v4 d'USGBC : Lumière naturelle, Option 1 - exige qu'au moins 55 % de l'espace reçoive au moins 300 lux de lumière du soleil pour être récompensé de 2 points. 62.1.b Crédit QE du LEED v4 de LUSGBC : Lumière naturelle, Option 1 - exige que l'exposition solaire annuelle ASE(1000,250) soit atteinte pour un maximum de 10 % de l'espace occupé régulièrement. WELL Building Standard v1 Annexes 166 2 3 4 67.3.b Crédit LT du LEED v4 d'USGBC : Densité environnante et variété des usages - a pour objectif de « promouvoir la marche, l'efficacité du transport et de réduire les distances parcourues à l'aide d'un véhicule » et « d'améliorer la santé publique en encourageant l'activité physique quotidienne ». 68.2.b Crédit SS du LEED v4 d'USGBC : Utilisation partagée d'installations, pour les écoles, Option 3 - exige des autorités scolaires et des organisations/agences qu'elles collaborent pour permettre l'accès aux différents types d'espaces, y compris les salles de sport, aires de jeu et piscines. 85.1.b CC+B du LEED d'USGBC : Soins de santé - exige la génération d'un document EPP (exigences de projet du propriétaire) qui détaille les manières possibles d'optimiser la santé des occupants. 97.1.c Crédit MR du LEED v4 d'USGBC : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux, Option 1 - exige que les projets utilisent au moins 20 produits installés de manière permanente et provenant d'au moins 5 fabricants différents qui utilisent un des quatre programmes décrits dans le crédit. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Normes nationales de qualité de l'air ambiant. 40 CFR, Partie 50. http://www.epa.gov/air/criteria.html. Révisé en octobre 2011. Mis à jour le 14 décembre 2012. Consulté le 16 septembre 2014. 1.2.a Les NAAQS 2012 de l'EPA exigent que l'air ambiant des villes présentent des niveaux moyens - sur 8 heures - de monoxyde de carbone inférieurs à 9 ppm et des moyennes - sur 1 heure - inférieures à 35 ppm, ne devant pas être dépassés plus d'une seule fois par an. 1.2.b Les NAAQS 2012 de l'EPA exigent que les PM2,5 aient une moyenne annuelle principale inférieure à 12 μg/m³, une moyenne annuelle secondaire de 15 μg/m³ et une concentration sur 24 heures de 35 μg/m³, calculées sur trois ans. Organisation mondiale de la santé. Directives de qualité de l'air de l'OMS en ce qui concerne les matières particulaires, l'ozone, le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre. Genève : Organisation mondiale de la santé ; 2005 : 9, 14. 1.2.c Les directives de qualité de l'air de l'OMS en ce qui concerne les matières particulaires, l'ozone, le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre stipulent 50 μg/m³ comme limite de concentration moyenne sur 24 heures pour les PM10. 1.2.d Les directives de qualité de l'air de l'OMS en ce qui concerne les matières particulaires, l'ozone, le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre recommandent des limites d'ozone de 100 μg/m³ en moyenne sur 8 heures. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). A Citizen's Guide To Radon: The Guide to Protecting Yourself And Your Family From Radon (Guide de protection contre le radon à l'usage du citoyen). http://www.epa.gov/radon/pdfs/citizensguide.pdf. Publié en mai 2012. Consulté le 16 septembre 2014. 1.3.a 5 État de New York. Réglementation concernant la consommation de tabac dans les lieux publics et de travail § 1399. https://www.health.ny.gov/regulations/public_health_law/section/1399/. Révisé en 2009. Consulté le 15 septembre 2014. 2.1.a 6 7 8 Le guide « A Citizen's Guide to Radon » de l'EPA recommande des niveaux de radon inférieurs à 4 pCi/L. La réglementation en vigueur dans l'État de New York concernant la consommation de tabac dans les lieux publics et de travail interdit la fumée à l'intérieur des lieux de travail. ASHRAE Standing Standard Project Committee 62.1. NORME ANSI/ASHRAE 62.1-2013 : Ventilation pour une qualité d'air intérieur acceptable. Atlanta : ASHRAE ; 2013. 3.1.a Norme ASHRAE 62.1 : Ventilation pour une qualité d'air intérieur acceptable - fournit des directives concernant les débits de ventilation. 3.1.b Norme ASHRAE 62.1 : Ventilation pour une qualité d'air intérieur acceptable - fournit des débits de ventilation. Département de la santé publique de l'Illinois. Directives de qualité de l'air du Département de la santé publique de l'Illinois. http://www.idph.state.il.us/envhealth/factsheets/indoorairqualityguide_fs.htm. Mises à jour en mai 2011. Consultées le 15 septembre 2014. 3.2.a Les directives de qualité de l'air intérieur du Département de la santé publique de l'Illinois recommandent que les bâtiments correctement ventilés présentent des niveaux de dioxyde de carbone avec une moyenne par étage ou bâtiment ne dépassant pas 800 ppm. 3.2.b Les directives de qualité de l'air intérieur du Département de la santé publique de l'Illinois recommandent que les bâtiments correctement ventilés présentent des niveaux de dioxyde de carbone avec une moyenne par étage ou bâtiment ne dépassant pas 800 ppm. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). A Brief Guide to Mold, Moisture, and Your Home (Prévenir la moisissure et l'humidité à votre domicile). http://www.epa.gov/mold/moldguide.html. Publié en 2010. Consulté le 15 septembre 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 167 16.1.a 9 National Air Duct Cleaners Association (NADCA). Livre blanc de la NADCA sur les applications de l'éclairage ultraviolet dans les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation. https://nadca.com/ sites/default/files/userfiles/documents/2014/nadca_white_paper_on_uv_lighting_applications.pdf. Consulté le 8 octobre 2014. 6.1.b 10 12 13 Le guide « A Brief Guide to Mold, Moisture, and Your Home » de l'EPA recommande de maintenir une humidité relative comprise entre 30 % et 50 %. Le livre blanc de la NADCA sur les applications de l'éclairage ultraviolet dans les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation stipule d'utiliser des lampes UVC de 254 nm de longueur d'onde pour éviter la production d'ozone. Jacobson, Michael. Chemical Cuisine: Your guide to food additives (Cuisine chimique : Votre guide des additifs alimentaires). Nutrition Action ; 2014. 43.1.a Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que les colorants artificiels signalent souvent l'absence de fruits et d'autres ingrédients naturels et que ceux-ci peuvent contribuer à l'hyperactivité de certains enfants, causer des tumeurs chez les animaux ainsi que des réactions allergiques. 43.1.b Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que la plupart des produits aromatisants sont également d'origine naturelle et sont probablement inoffensifs mais qu'ils sont presque exclusivement utilisés dans la malbouffe. 43.1.c Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que les preuves démontrant que les édulcorants artificiels ont un impact négatif sur le microbiome digestif ne cessent de s'accumuler, et que ceux-ci provoquent une intolérance au glucose et un dérèglement du métabolisme. 43.1.d Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que l'huile végétale bromée laisse des résidus dans le corps humain, et que les études menées sur les animaux montrent que celle-ci provoque des lésions cardiaques, des modifications du foie, des troubles de la croissance et du comportement. 43.1.e Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que le bromate de potassium est interdit dans la plupart des pays, mais pas aux États-Unis, où il est fréquemment employé dans les produits de boulangerie et pâtisseries. 43.1.f Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que le BHA est classé comme « raisonnablement présumé comme cancérigène pour l'homme » par le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. 43.1.g Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que le BHT augmente le risque de survenue de différents cancers chez l'animal et qu'il est connu pour s'accumuler dans la graisse humaine. 43.1.h Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que les études ont montré que certaines personnes sont sensibles au MSG en grande quantité et peuvent avoir des réactions négatives. 43.1.i Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que la PVH contient du MSG et peut causer des réactions chez les personnes sensibles. 43.1.j Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que le nitrate de sodium et le nitrite de sodium « ne présentent qu'un risque minime » mais qu'il est préférable de les éviter. 43.1.k Le guide Chemical Cuisine du CSPI indique que les agents de sulfitage détruisent la vitamine B1 et peuvent causer des réactions, notamment chez les asthmatiques. National Center for Healthy Housing et American Public Health Association. National Healthy Housing Standard. http://www.nchh.org/Portals/0/Contents/NHHS_Full_Doc.pdf. Publié en 2014. Consulté le 15 septembre 2014. 6.2.a Le National Healthy Housing Standard stipule que les matériaux de construction affectés par les moisissures ou le mildiou doivent être lavés, séchés et réparés. Il indique également que les surfaces intérieures et extérieures ne doivent montrer aucun signe visible de développement de moisissures. 6.2.b Le National Healthy Housing Standard stipule que les fondations, le toit, les composants de la toiture, les murs extérieurs, les portes, les puits de lumière et les fenêtres doivent être dépourvus d'humidité ou de moiteur permanente. International Living Future Institute. Living Building Challenge 3.0. Seattle ; 2014 : 38, 43-49, 60. 19.1.a L'impératif 07 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un contrôle total des fenêtres. 26.1.a Les impératifs 10 et 12 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exigent des déclarations de produits vérifiées de manière indépendante. 87.1.a L'impératif 19 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige des éléments de conception qui contribuent au plaisir des occupants. 87.1.b L'impératif 19 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige des éléments de conception qui célèbrent la culture. 87.1.c L'impératif 19 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige des éléments de conception qui célèbrent l'esprit. WELL Building Standard v1 Annexes 168 14 15 16 87.1.d L'impératif 19 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige des éléments de conception qui célèbrent le lieu. 87.1.e L'impératif 19 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige des éléments de conception qui permettent d'intégrer de manière judicieuse des œuvres d'art publiques. 88.1.a L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui détaillent comment le projet sera transformé par l'intégration de la nature à l'aide d'éléments environnementaux dans le projet. 88.1.b L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui détaillent comment le projet sera transformé par l'intégration de la nature à l'aide d'éléments d'éclairage dans le projet. 88.1.c L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui détaillent comment le projet sera transformé par l'intégration de la nature à l'aide d'éléments spatiaux dans le projet. 88.2.a L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui détaillent comment le projet sera transformé par l'incorporation de motifs naturels dans le projet. 88.3.a L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui présentent des modalités d'interactions entre l'homme et la nature à l'intérieur du bâtiment. 88.3.b L'impératif 9 du Living Building Challenge 3.0 de l'International Living Future Institute exige un cadre et un plan qui présentent des modalités d'interactions entre l'homme et la nature à l'extérieur du projet. Département de l'environnement de la Ville de San Francisco. Règlement du programme de lutte antiparasitaire intégrée. http://www.sfenvironment.org/article/city-staff/pest-management. Publié en 2011. Consulté le 14 septembre 2014 10.1.a Le programme de lutte antiparasitaire intégrée du Département de l'environnement de la Ville de San Francisco recommande que les produits pesticides soient utilisés en dernier recours, après que toutes les autres options non chimiques aient été essayées. 10.1.b Le Règlement du programme de lutte antiparasitaire intégrée du Département de l'environnement de la Ville de San Francisco assigne des niveaux de dangerosité aux produits pesticides. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Purificateurs d'air résidentiels : Résumé des informations disponibles. Washington, DC : Agence américaine de protection de l'environnement, août 2009. 23.2.a Le guide des « Purificateurs d'air résidentiels » de l'EPA note que des appareils IGUV (irradiation germicide par ultraviolets) bien conçus peuvent réduire la viabilité des bactéries et des moisissures végétatives, et réduire la quantité de virus dans des proportions faibles à modérées. 23.2.b Le guide des « Purificateurs d'air résidentiels » de l'EPA note que les purificateurs à oxydation photo-catalytique sont conçus pour transformer les polluants gazeux et les odeurs associées en produits inoffensifs. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Plan d'action concernant le diisocyanate de diphénylméthylène et les composés associés. http://www.wftaylor.com/wp-content/ uploads/2012/03/EPA_MDI_Action_Plan.pdf. Publié en avril 2011. Consulté le 17 octobre 2014. 25.4.a 18 19 Le Plan d'action concernant le diisocyanate de diphénylméthylène et les composés associés de l'EPA souligne le risque d'exposition aux composés à base d'isocyanate. U.S. Green Building Council. Chantier durable 4 : Transports alternatifs – Stockage des vélos et vestiaire. http://www.usgbc.org/node/1731996?return=/credits. Publié en 2009. Consulté le 17 octobre 2014. 69.1.b Crédit LT du LEED v4 d'USGBC : Garage à vélos - exige un lieu de stockage distinct et sûr des vélos pour au moins 5 % des occupants réguliers du bâtiment (au moins 4), ainsi qu'un stationnement pour bicyclettes à court terme pour au moins 2,5 % de tous les visiteurs de passage. 69.2.a Crédit LT du LEED v4 d'USGBC : Garage à vélos - exige au moins une douche sur site dotée d'un vestiaire pour les 100 premiers occupants réguliers du bâtiment et une douche supplémentaire pour chaque ensemble de 150 occupants supplémentaires par la suite. Declare. L'étiquette des ingrédients pour les projets de bâtiments. http://declareproducts.com/. Seattle : International Living Future Institute ; consulté le 15 septembre 2014. 97.1.a Declare promeut la transparence des matériaux en fournissant une plateforme permettant aux fabricants de révéler les ingrédients entrant dans la composition de leurs produits et autres informations pertinentes. WELL Building Standard v1 Annexes 169 20 National Partnership for Women and Families. Paid Sick Days: Good for Business, Good for Families (Jours de congé maladie payés : bons pour les affaires, bons pour les familles). http://www. nationalpartnership.org/research-library/work-family/psd/paid-sick-days-good-for-business-andworkers.pdf. Publié en août 2012. Consulté le 16 octobre 2014. 92.1.e 21 Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Protocol for Residual Self-Sanitizing Activity of Dried Chemical Residues on Hard, Non-Porous Surfaces, #01-1A. http://www.epa.gov/ oppad001/cloroxpcol_final.pdf. Publié en mai 2014. Consulté en juin 2015. 27.1.a 22 23 24 51.1.a LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige des dispositions pour produire sur site. 51.1.b LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige la mise à disposition d'une serre. 51.2.a LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige des dispositions pour produire sur site. 51.2.b LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige la mise à disposition d'un système d'irrigation. 51.2.c LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige de prévoir un accès à la lumière du soleil. 51.2.d LEED v4 : Guide de référence pour la conception et la construction de bâtiments - définit un crédit pilote (production alimentaire locale) pour la production d'aliments sur site, qui exige la mise à disposition de potagers et/ou de plantes porteuses de fruits ou de noix comestibles. Agence américaine pour la sécurité et la santé au travail. Protecting Workers Who Use Cleaning Chemicals (Protection des personnes qui utilisent des produits chimiques de nettoyage). https://www.osha.gov/Publications/OSHA3512.pdf. Publié en 2012. Consulté le 17 octobre 2014. 29.1.a Le feuillet d'information « Protecting Workers Who Use Cleaning Chemicals » de l'OSHA/NIOSH recommande d'utiliser des balais laveurs, chiffons et plumeaux en microfibres. 29.1.c Le feuillet d'information « Protecting Workers Who Use Cleaning Chemicals » de l'OSHA recommande d'utiliser des balais laveurs mains libres. 29.2.b Le feuillet d'information « Protecting Workers Who Use Cleaning Chemicals » recommande d'éviter de mélanger les produits de nettoyage qui contiennent de la javel et de l'ammoniaque. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Greening Your Purchase of Cleaning Products: A Guide for Federal Purchasers (Guide d'achat de produits de nettoyage verts pour les administrations fédérales). http://www.epa.gov/epp/pubs/cleaning.htm. Dernière mise à jour le 12/05/2010. Consulté le 17 octobre 2014. Le guide « Greening Your Purchase of Cleaning Products: A Guide for Federal Purchasers » de l'EPA propose une liste de produits de nettoyage verts portant notamment les labels Design for the Environment, EcoLogo et Green Seal. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Chemical Management Resource Guide for School Administrators (Guide des ressources de gestion des produits chimiques à l'intention des administrateurs d'établissements scolaires), EPA 747-R-06-002. Washington, DC : Agence américaine de protection de l'environnement, décembre 2006. 29.2.a 27 Ce protocole de l'EPA sert à « déterminer l'efficacité désinfectante résiduelle de tout produit antimicrobien après application sur une surface dure, inanimée, non poreuse, sans contact avec les produits alimentaires ». U.S. Green Building Council. Crédit pilote 82 : Production alimentaire locale. http://www.usgbc.org/ node/2743606?return=/pilotcredits. Publié en 2009. Consulté le 17 octobre 2014. 29.1.b 26 Le document « Paid Sick Days: Good for business, Good for workers » du National Partnership for Women and Families indique que lorsque des « employés malades peuvent rester chez eux, la contagion de la maladie ralentit et les lieux de travail sont à la fois plus sains et plus productifs ». Le guide « Chemical Management Resource Guide for School Administrators » de l'EPA recommande de stocker séparément les produits à base de javel et d'ammoniaque. U.S. Green Building Council. Crédit pilote 78 : Conception pour des occupants actifs. http://www.usgbc.org/node/4810558?return=/credits/new-construction/v4. Publié en 2013. Consulté le 17 octobre 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 170 28 64.1.a Crédit pilote 78 du LEED v4 : Conception pour des occupants actifs - prévoit d'équiper de portes permettant d'entrer et de sortir les escaliers principaux des étages occupés régulièrement, de permettre à tous les utilisateurs du bâtiment d'y accéder, et de pouvoir accéder à au moins 50 % des étages d'habitation par les escaliers. 64.2.a Crédit pilote 78 du LEED v4 : Conception pour des occupants actifs - exige qu'un escalier principal soit situé à moins de 7,5 m [25 pi] de tout bord du hall d'entrée. 64.2.b Crédit pilote 78 du LEED v4 : Conception pour des occupants actifs - exige de construire un escalier principal qui soit visible avant que les occupants se voient proposer un ascenseur ou un escalator. 64.3.c Crédit pilote 78 du LEED v4 : Conception pour des occupants actifs - exige certains éléments comme un éclairage naturel grâce à la présence de fenêtres et/ou de puits de lumière d'au moins 1 m² [10,8 pi²]. 70.1.a Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.1.b Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.1.c Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.1.d Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.2.a Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.2.b Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.2.c Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. 70.2.d Crédit pilote 78 du LEED d'USGBC : Conception pour des occupants actifs - exige que des équipements soient fournis dans l'espace fitness intérieur en quantité suffisante pour 5 % des occupants réguliers du bâtiment. Collaboratif de déclaration sanitaire de produit (DSP). Déclaration sanitaire de produit Version standard 1.0. http://hpdcollaborative.org/standard-documents/hpdstandard_v1_0_121215.pdf. Mis à jour le 15 décembre 2012. Consulté le 9 juin 2015. 97.1.b 29 Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Protecting your health (Protection de votre santé). http://www.epa.gov/greenhomes/protectingyourhealth.htm. Mis à jour le 19 décembre 2012. Consulté le 16 octobre 2014. 24.1.a 30 L'EPA note que dans certaines conditions les appareils à combustion, tels que les radiateurs, cuisinières, fours, poêles, générateurs, foyers de cheminées, chauffe-eau et sèche-linge peuvent libérer dans la maison des contaminants potentiellement nocifs pour la santé. Département du Logement et du Développement urbain des États-Unis. Lead Paint Safety (Sécurité de la peinture au plomb). http://www.hud.gov/offices/lead/training/LBPguide.pdf. Washington, D.C. Publié en mars 2001. Consulté le 17 octobre 2014. 28.2.a 31 La version standard 1.0 de la Déclaration sanitaire de produit offre des conseils pour la déclaration portant sur « les contenus des produits et les dangers sanitaires directs associés à l'exposition à ces contenus ». Le document « Lead Paint Safety » du Département du Logement et du Développement urbain des États-Unis recommande que les tapis soient amovibles et déconseille l'usage de la moquette. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Work Practice Standards for Conducting Lead-Based Paint Activities: Target Housing and Child-occupied Facilities (Normes de pratiques professionnelles concernant les activités employant de la peinture à base de plomb : cibler les logements et les lieux occupés par des enfants). http://www.law.cornell.edu/cfr/text/40/745.227. Publié en 1996. Consulté le 15 septembre 2014. 11.2.a Le document « Work Practice Standards for Conducting Lead-Based Paint Activities » de l'EPA dresse la liste des exigences en matière d'activités de peinture à base de plomb. 11.2.b Le document « Work Practice Standards for Conducting Lead-Based Paint Activities » de l'EPA dresse la liste des exigences en matière d'activités de peinture à base de plomb. 11.2.c Le document « Work Practice Standards for Conducting Lead-Based Paint Activities » de l'EPA dresse la liste des exigences en matière d'activités de peinture à base de plomb. WELL Building Standard v1 Annexes 171 32 Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Voluntary Guidelines for Managing Food Allergies In Schools and Early Care and Education Programs (Directives volontaires pour gérer les allergies alimentaires dans les écoles et les programmes de soin et d'éducation des enfants). http://www.cdc.gov/healthyyouth/foodallergies/pdf/13_243135_A_Food_Allergy_Web_508.pdf. Publié en 2013. Consulté le 14 octobre 2014. 48.1.a 33 34 35 36 Le document « Voluntary Guidelines for Managing Food Allergies In Schools and Early Care and Education Programs » du CDC signale que 50 % à 62 % des réactions allergiques fatales ou presque fatales sont causées par les cacahuètes. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Guidelines for Conducting the AHERA TEM Clearance Test to Determine Completion of an Asbestos Abatement Project (Directives d'exécution de test de dégagement TEM AHERA attestant la bonne réalisation d'un projet de désamiantage). Publié en 1989 : 5 11.3.a Le plan d'accréditation modèle (MAP) pour l'amiante prévu par l'Asbestos Hazard Emergency Response Act (AHERA) établit des limites en matière d'amiante. 11.3.b Le document « Guidelines for Conducting the AHERA TEM Clearance Test to Determine Completion of an Asbestos Abatement Project » de l'EPA établit les exigences relatives aux contrôles post-désamiantage. 11.3.c Le document « Guidelines for Conducting the AHERA TEM Clearance Test to Determine Completion of an Asbestos Abatement Project » de l'EPA établit les exigences relatives aux contrôles post-désamiantage. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Steps to Safe PCB Abatement Activities (Activités d'élimination en toute sécurité des PCB par étapes). http://www.epa.gov/epawaste/hazard/ tsd/pcbs/pubs/caulk/guide/guide-sect4a.htm. Publié en 2012. Consulté en 2011. 11.4.a Le document « Steps to Safe PCB Abatement Activities » de l'EPA établit la procédure d'élimination des PCB. 11.4.b Le document « Steps to Safe PCB Abatement Activities » de l'EPA explique comment traiter, stocker et éliminer les PCB. Center for the Built Environment. Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey (Enquête sur la qualité environnementale de l'air intérieur). http://www.cbe.berkeley.edu/research/survey.htm. Consulté le 8 juin 2015. 86.1.a L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment la qualité acoustique. 86.1.b L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment le confort thermique. 86.1.c L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment le mobilier de bureau. 86.1.d L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment l'éclairage. 86.1.e L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment la qualité de l'air. 86.1.f L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment la propreté et la maintenance. 86.1.g L'enquête Occupant Indoor Environmental Quality (IEQ) Survey™ du CBE aborde plusieurs points clés de l'environnement intérieur, notamment l'agencement des bureaux. U.S. Green Building Council. Crédit pilote 54 : Avoidance of Chemicals of Concern (Éviter les produits chimiques préoccupants). http://www.usgbc.org/node/2606894?return=/pilotcredits/CommercialInteriors/v2009. Consulté le 15 septembre 2014. 11.1.b Le Crédit pilote 54 v3 2009 du LEED v4 d'USGBC exige qu'un minimum de 20 %, en coût, d'au moins 3 types de produits et de matériaux de construction ne contiennent pas de plomb ou de composés de plomb dans des proportions supérieures à 0,01 % (100 ppm) en masse. 25.1.a Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les matériaux de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir de composés perfluorés à des niveaux supérieurs ou égaux à 100 ppm. 25.2.a Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de retardateurs de flammes bromés ou halogénés contenant du brome, du chlore ou du fluor. 25.2.b Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de retardateurs de flammes bromés ou halogénés contenant du brome, du chlore ou du fluor. WELL Building Standard v1 Annexes 172 37 25.2.c Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de retardateurs de flammes bromés ou halogénés contenant du brome, du chlore ou du fluor. 25.2.d Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de retardateurs de flammes bromés ou halogénés contenant du brome, du chlore ou du fluor. 25.2.e Le Crédit pilote 54 du LEED v3 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de retardateurs de flammes bromés ou halogénés contenant du brome, du chlore ou du fluor. 25.3.a Le Crédit pilote 54 du LEED v4 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de phtalates. 25.3.b Le Crédit pilote 54 du LEED v4 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de phtalates. 25.3.c Le Crédit pilote 54 du LEED v4 d'USGBC exige que les produits de construction certifiés par une tierce partie ne puissent pas contenir plus de 0,01 % (100 ppm) en masse de phtalates. American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers. UFAD Guide: Design, Construction and Operation of Underfloor Air Distribution Systems (Guide UFAD : Conception, construction et fonctionnement des systèmes de distribution d'air sous plancher). Atlanta : American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers ; 2013. 21.1.b 39 40 South Coast Air Quality Management District. Règles et règlements, Règlement XI - Normes spécifiques à la source. http://www.aqmd.gov/home/regulations/rules/scaqmd-rule-book/regulation-xi. Consulté le 17 octobre 2014. 24.2.a La Règle 1110.2 (amendée le 07/09/2012) du South Coast Air Quality Management District établit les exigences pour les moteurs à carburant gazeux et liquide dans le but de réduire les émissions d'oxydes d'azote, de COV et de monoxyde de carbone. 24.2.b La Règle 1111 (amendée le 05/09/2014) du South Coast Air Quality Management District établit les exigences pour les générateurs de chaleur centraux à ventilateur et alimentés au gaz dans le but de réduire les émissions d'oxydes d'azote. 24.2.c Les Règles 1146.1 (amendée le 01/11/2013) et 1146.2 (amendée le 05/05/2006) du South Coast Air Quality Management District établissent les exigences pour la réduction des émissions d'oxydes d'azote des chaudières, appareils de chauffage industriels et générateurs de vapeur. 24.2.d Les Règles 1121 (amendée le 03/09/2004) et 1146.2 (amendée le 05/05/2006) du South Coast Air Quality Management District établissent les exigences en matière d'émissions d'oxydes d'azote des chauffe-eau au gaz naturel résidentiels et des chauffe-eaux de grande taille. Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Guideline for Isolation Precautions: Preventing Transmission of Infectious Agents in Healthcare Settings (Directives de précautions d'isolation : éviter la transmission d'agents infectieux dans les centres de soins). http://www.cdc.gov/hicpac/pdf/isolation/isolation2007.pdf. Publié en 2012. Consulté le 15 septembre 2014. 29.1.d 41 Le document « Guideline for Isolation Precautions: Preventing Transmission of Infectious Agents in Healthcare Settings » du CDC recommande que les aspirateurs soient équipés de filtres HEPA. ASHRAE. Performance Evaluation and Development of Design Guidelines for Displacement Ventilation (Directives pour l'évaluation des performances et le développement de la conception en matière de ventilation par déplacement d'air), RP-949. Atlanta, État de Géorgie : American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers ; 1999. 21.1.a 42 Le Guide UFAD (Underfloor Air Distribution) de l'ASHRAE fait des recommandations en matière de systèmes de distribution d'air sous plancher. Le document « Performance Evaluation and Development of Design Guidelines for Displacement Ventilation » recommande des températures d'admission d'air. National Water Quality Management Strategy. Australian Drinking Water Guidelines 6 Version 2.0 (Stratégie nationale de gestion de la qualité de l'eau. Directives concernant l'eau potable en Australie). Canberra : National Health and Medical Research Council. 2011: 167. 34.1.a Le document « Australian Drinking Water Guidelines » fixe une valeur guide esthétique de 0,6 mg/L de chlore dans l'eau potable. WELL Building Standard v1 Annexes 173 43 Office of Environmental Health Hazard Assessment. Objectif de santé publique concernant la présence du nickel dans l'eau potable. Sacramento : Agence californienne de protection de l'environnement ; 2010 : 1. 31.1.e 44 45 California Water Boards (Comités d'administration de l'eau en Californie). Niveaux de contamination maximaux et dates réglementaires pour l'eau potable - EPA É.-U. /Californie. http://www.waterboards. ca.gov/drinking_water/certlic/drinkingwater/documents/dwdocuments/MCLsEPAvsDWP-2014-07-01.pdf. Sacramento : Agence californienne de protection de l'environnement ; 2014. 32.1.b L'Agence californienne de protection de l'environnement fixe le niveau de contamination maximal de l'eau potable par du benzène à 0,001 mg/L. 32.1.c L'Agence californienne de protection de l'environnement fixe le niveau de contamination maximal de l'eau potable par de l'éthylbenzène à 0,3 mg/L. 32.1.f L'Agence californienne de protection de l'environnement fixe le niveau de contamination maximal de l'eau potable par du toluène à 0,15 mg/L. 33.1.a L'Agence californienne de protection de l'environnement fixe le niveau de contamination maximal de l'eau potable par de l'atrazine à 0,001 mg/L. Office of Environmental Health Hazard Assessment. Objectif de santé publique concernant la présence de styrène dans l'eau potable. Sacramento : Agence californienne de protection de l'environnement ; 2010 : 1. 32.1.a 46 47 50 93.1.b La loi fédérale des États-Unis accorde aux employés un congé de jusqu'à 12 semaines de travail par période de 12 mois pour les raisons listées dans § 2612(a)(1), notamment la naissance d'un enfant, le placement d'un enfant pour adoption ou accueil familial. 93.3.a La loi fédérale des États-Unis accorde aux employés un congé de jusqu'à 12 semaines de travail par période de 12 mois pour prendre soin d'un conjoint, d'un enfant ou d'un parent dans un état de santé grave. Département de la santé de l'État de New York. Puits d'approvisionnement en eau individuels - Fiche technique #3 Tests recommandés de la qualité de l'eau résidentielle. Troy : Bureau de la protection de l'approvisionnement en eau du Département de la santé de l'État de New York ; 2006. Le Département de la santé de l'État de New York note que l'eau contenant plus de 270 mg/L de sodium ne doit pas être utilisée par les personnes suivant des régimes à teneur modérée en sodium. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Drinking Water Best Management Practices (Pratiques recommandées en matière de gestion de l'eau potable), EPA 816-B-13-002. Washington, D.C. : Agence américaine de protection de l'environnement, avril 2013. 37.3.a Le document « Drinking Water Best Management Practices » de l'EPA note qu'il est « important de nettoyer les fontaines d'eau pour en éliminer les dépôts de calcaire. » 37.3.b Le document « Drinking Water Best Management Practices » de l'EPA recommande de nettoyer régulièrement les débris des filtres de sortie et des aérateurs. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations (Réglementations nationales principales concernant l'eau potable). EPA 816-B-13-002. Publiées en mai 2009. Washington, D.C. 30.1.a 51 L'agence OEHHA (Office of Environmental Health Hazard Assessment) et l'EPA de Californie ont défini un objectif de santé publique concernant la présence de styrène dans l'eau à 0,5 μg/L. United States Code (2006). 29 U.S.C. § 2612. 37.1.d 48 L'agence OEHHA (Office of Environmental Health Hazard Assessment) et l'EPA de Californie ont défini un objectif de santé publique concernant la présence de nickel dans l'eau potable à 0,012 mg/L. Le document « National Primary Drinking Water Regulations » de l'EPA note que pour les systèmes qui utilisent une filtration conventionnelle ou directe, « les échantillons prélevés à des fins de vérification de la turbidité doivent avoir une turbidité inférieure ou égale à 0,3 UTN (Unité de Turbidité Néphélométrique) dans au moins 95 pour cent des échantillons de n'importe quel mois ». National Partnership for Women and Families. Expecting Better: A State-by-State Analysis of Laws That Help New Parents (Une meilleure grossesse : analyse État par État des lois qui aident les nouveaux parents). http://www.nationalpartnership.org/research-library/work-family/expecting-better-2014.pdf. Publié en juin 2014:23. Consulté le 15 septembre 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 174 53 54 93.3.b Le document « Expecting Better » du National Partnership for Women and Families identifie les États américains qui autorisent les employés à utiliser leurs congés maladie payés pour prendre soin d'un nouveau-né ou d'un malade au sein de la famille. 93.3.c Le document « Expecting Better » du National Partnership for Women and Families identifie les États américains qui vont plus loin que les provisions de la loi fédérale en « accordant à toutes les mères qui allaitent des temps de pause raisonnables et/ou un endroit autre que les toilettes pour tirer leur lait sur le lieu de travail. » Organisation mondiale de la santé. Guidelines for Drinking-water Quality (Directives pour la qualité de l'eau potable) Quatrième édition. Genève : Organisation mondiale de la santé ; 2011 : 26, 371, 383, 416, 433. 31.1.a Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » de l'OMS indique une valeur guide provisionnelle de 0,01 mg/L pour la teneur en plomb. 32.1.g Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » de l'OMS fixe une valeur guide de 0,5 mg/L pour la teneur en xylène. 33.1.b Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » de l'OMS fixe une valeur guide de 0,002 mg/L pour la teneur en simazine. 35.1.a Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » Quatrième édition de l'OMS signale que des dangers « peuvent survenir de manière intermittente, souvent associés à des activités ou des conditions saisonnières. » 35.1.b Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » Quatrième édition de l'OMS signale que des dangers « peuvent survenir de manière intermittente, souvent associés à des activités ou des conditions saisonnières. » 35.1.c Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » Quatrième édition de l'OMS signale que des dangers « peuvent survenir de manière intermittente, souvent associés à des activités ou des conditions saisonnières. » 35.1.d Le document « Guidelines for Drinking Water Quality » Quatrième édition de l'OMS signale que des dangers « peuvent survenir de manière intermittente, souvent associés à des activités ou des conditions saisonnières. » Office of Water. 2012 Edition of the Drinking Water Standards and Health Advisories (Édition 2012 des Normes appliquées à l'eau potable et Conseils de santé). Washington D.C. : Agence américaine de protection de l'environnement ; 2012 : 2, 3, 5-11. 30.2.a L'édition 2012 du document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe l'objectif de niveau de contamination maximal par des bactéries coliformes totales à 0. 31.1.b Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par l'arsenic à 0,01 mg/L. 31.1.c Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par l'antimoine à 0,006 mg/L. 31.1.d Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le mercure (inorganique) à 0,002 mg/L. 31.1.f Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le cuivre à 1,0 mg/L. 32.1.d Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par les polychlorobiphényles à 0,0005 mg/L. 32.1.e Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le chlorure de vinyle à 0,002 mg/L. 32.1.h Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le tétrachloroéthylène à 0,005 mg/L. 33.1.c Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le glyphosate à 0,7 mg/L. 33.1.d Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par l'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique à 0,07 mg/L. 33.2.a Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le nitrate (sous forme de N) à 10 mg/L. 34.1.b L'édition 2012 du document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA note que le règlement final de 1998 concernant les désinfectants et les sous-produits de désinfection fixe le niveau de désinfection résiduel maximal de la chloramine à 4 mg/L. 34.2.a L'édition 2012 du document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA note que le règlement final de 1998 concernant les sous-produits de désinfection fixe le niveau de concentration totale des trihalogénométhanes à 0,08 mg/L. WELL Building Standard v1 Annexes 175 55 34.2.b L'édition 2012 du document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA note que le règlement final de 1998 concernant les sous-produits de désinfection fixe le niveau de concentration totale de cinq acides haloacétiques à 0,06 mg/L. 34.3.a Le document « Drinking Water Standards and Health Advisories » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal par le fluorure à 4 mg/L. 37.1.a Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par l'aluminium à 0,2 mg/L. 37.1.b Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le chlore à 250 mg/L. 37.1.c Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le manganèse à 0,05 mg/L. 37.1.e Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le sulfate à 250 mg/L. 37.1.f Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le fer à 0,3 mg/L. 37.1.g Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par le zinc à 5 mg/L. 37.1.h Le document « Secondary Drinking Water Regulations » de l'EPA fixe le niveau de contamination maximal secondaire par les solides dissous totaux à 500 mg/L. American Heart Association. Whole Grains and Fiber (Grains entiers et fibres). http://www.heart.org/ HEARTORG/GettingHealthy/NutritionCenter/HealthyEating/Whole-Grains-and-Fiber_UCM_303249_ Article.jsp. Publié en 2014. Consulté le 15 septembre 2014. 39.1.d 56 Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Trans Fat: The Facts (Acides gras trans : les faits). http://www.cdc.gov/nutrition/downloads/trans_fat_final.pdf. Publié en 2010. Consulté le 15 septembre 2014. 39.2.a 57 58 La feuille d'information « Whole Grains and Fiber » de l'AHA identifie les grains entiers comme de bonnes sources de fibres et de nutriments. Le document « Trans Fat: The Facts » du CDC identifie les huiles partiellement hydrogénées comme une source d'acides gras trans à éviter. National Institute of Allergy and Infectious Diseases. Food Allergy: An Overview (Allergie alimentaire : vue d'ensemble). http://www.niaid.nih.gov/topics/foodallergy/documents/foodallergy.pdf. Publié en 2010. Consulté le 15 septembre 2014. 40.1.a La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que la cacahuète est l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants et les adultes. 40.1.b La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que le poisson est l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants et les adultes. 40.1.c La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que les crustacés sont l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants et les adultes. 40.1.d La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que le soja est l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants et notamment les nourrissons. 40.1.e La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que le lait est l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants. 40.1.f La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que les œufs sont l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants. 40.1.g La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que le blé est l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants. 40.1.h La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique que les noix sont l'un des allergènes alimentaires les plus courants pour les enfants et les adultes. 40.1.i La publication du NIAID « Food Allergy: An Overview » indique les personnes souffrant de maladie cœliaque sont intolérantes au gluten. Département de la santé et de l'hygiène mentale de la Ville de New York. Normes alimentaires. http://www.health.ny.gov/diseases/cardiovascular/heart_disease/toolkits/docs/cafeterias_cafes_ implementation_guide.pdf. Publié en 2012. Consulté le 15 septembre 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 176 47.1.a 60 61 62 Département des services développementaux de Californie. Diet Manual (Guide de régime alimentaire). http://www.dds.ca.gov/Publications/docs/DDSDietManual.pdf. Publié en 2010. Consulté le 15 septembre 2014. 48.1.b Le Diet Manual recommande un régime sans gluten pour traiter la maladie cœliaque. 48.1.c Le Diet Manual recommande un régime sans lait ou contrôlé en lactose pour prévenir ou réduire les symptômes associés à l'ingestion de lait de vache ou de produits laitiers. 48.1.d Le Diet Manual recommande un régime sans œufs pour les personnes allergiques aux œufs. 48.1.e Le Diet Manual recommande un régime végétarien pour tous ceux qui souhaitent retirer tout ou partie des produits d'origine animale de leur alimentation pour des raisons religieuses, sanitaires, environnementales ou éthiques. 48.1.f Le Diet Manual recommande un régime végétarien pour tous ceux qui souhaitent retirer tout ou partie des produits d'origine animale de leur alimentation pour des raisons religieuses, sanitaires, environnementales ou éthiques. Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux). How to Understand and Use the Nutrition Facts Label (Comprendre et utiliser l'étiquette de valeur nutritive). http://www.fda.gov/Food/IngredientsPackagingLabeling/LabelingNutrition/ucm274593.htm. Publié en 2004. Consulté le 15 septembre 2014. 44.1.b Le document « How to Understand and Use the Nutrition Facts Label » de la FDA exige que les produits alimentaires emballés indiquent la teneur en macro-nutriments en poids et en pourcentage de la valeur quotidienne recommandée. 44.1.c Le document « How to Understand and Use the Nutrition Facts Label » de la FDA exige que les produits alimentaires emballés indiquent la teneur en micro-nutriments en poids et en pourcentage de la valeur quotidienne recommandée. 44.1.d Le document « How to Understand and Use the Nutrition Facts Label » de la FDA exige que les produits alimentaires emballés indiquent la teneur en sucre en poids. Community Preventive Services Task Force. Technology-supported Multicomponent Coaching or Counseling Interventions to Reduce Weight and Maintain Weight Loss (Interventions de coaching ou de conseil sur plusieurs composants assistées par la technologie pour réduire durablement son poids). http://www.thecommunityguide.org/obesity/TechnologicalCoaching.html. Mis à jour le 9 décembre 2013. Consulté le 24 avril 2015. 94.1.b 63 64 Le document « Technology-supported Multicomponent Coaching or Counseling Interventions to Reduce Weight and Maintain Weight Loss » de la Community Preventive Services Task Force recommande les interventions employant des outils technologiques comme les podomètres. Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA). Organic Regulations (Réglementations organiques). http://www.usda.gov/wps/portal/usda/usdahome?navid=organic-agriculture. Publié en 2014. Consulté le 10 septembre 2014. 49.1.a Le document « Organic Regulations » de l'USDA exige que les produits organiques ne contiennent pas d'ingrédients génétiquement modifiés et évitent les produits de synthèse comme les antibiotiques et les pesticides. 49.2.b Le document « Organic Regulations » de l'USDA exige que les produits organiques ne contiennent pas d'ingrédients génétiquement modifiés et évitent les produits de synthèse comme les antibiotiques et les pesticides. Certified Humane. Humane Farm Animal Care Comprehensive Animal Welfare Standards Comparison By Program (Comparaison par programme des normes relatives au bien-être animal pour un traitement plus humain des animaux d'élevage). http://certifiedhumane.org/wp-content/ uploads/2014/01/Comp.Standards.Comparison.Chart_.wappendix.11.26.13.pdf. Publié en 2013. Consulté le 15 septembre 2014. 49.2.a 66 Le guide de mise en œuvre des cafés et cafétérias du Département de l'État de New York recommande que les lieux de restauration proposent au moins un plat sain ne contenant pas plus de 650 calories. La Comparaison par programme des normes relatives au bien-être animal pour un traitement plus humain des animaux d'élevage compilée par Humane Farm Animal Care exige que les animaux ne vivent pas en cage pendant la durée de leur vie et ne soient pas exposés aux antibiotiques ou aux hormones. Sloan Work and Family Research Network. Why is Employer-Supported Child Care an Important Business Issue? (Pourquoi les aides de l'employeur à la garde d'enfants sont-elles un enjeu professionnel important ?) https://workfamily.sas.upenn.edu/sites/workfamily.sas.upenn.edu/files/ imported/pdfs/EWS_ESCC.pdf. Publié en 2009. Consulté le 15 septembre 2014. 93.2.a L'étude « Why is Employer-Supported Child Care an Important Business Issue » du Sloan Work and Family Research Network indique que les crèches accueillant les enfants sur site favorisent la fidélité à l'égard de l'organisation et réduisent les temps de trajet des employés entre le travail et le domicile. WELL Building Standard v1 Annexes 177 93.2.b 67 68 70 71 National Institutes of Health. Cooking Utensils and Nutrition (Ustensiles de cuisine et nutrition). http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/002461.htm. Publié en 2014. Consulté le 15 septembre 2014. 46.1.a Le document « Cooking Utensils and Nutrition » du NIH recommande que les enfants ne soient pas mis en contact avec les ustensiles de cuisson en céramique susceptibles de contenir du plomb. 46.1.b Le document « Cooking Utensils and Nutrition » du NIH identifie que l'apport en fer peut augmenter en raison de l'utilisation d'ustensiles de cuisine en fonte. 46.1.c Le document « Cooking Utensils and Nutrition » du NIH identifie les propriétés économiques, durables, résistantes à la chaleur et inoffensives de l'acier inoxydable. 46.1.d Le document « Cooking Utensils and Nutrition » du NIH identifie les propriétés de résistance à l'abrasion et de facilité de nettoyage des planches à découper en verre. 46.1.e Le document « Cooking Utensils and Nutrition » du NIH identifie les propriétés de résistance à l'abrasion, de facilité de nettoyage et l'innocuité des ustensiles en aluminium anodisé. Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Guideline for Hand Hygiene in Health-Care Settings (Directives relatives à l'hygiène des mains dans les centres de soins). http://www.cdc.gov/mmwr/PDF/rr/rr5116.pdf. Publié en 2002. Consulté le 15 septembre 2014. 41.1.b Le document « Guideline for Hand Hygiene in Health-Care Settings » du CDC recommande l'utilisation de serviettes jetables pour l'hygiène des mains. 41.2.a Le document « Guideline for Hand Hygiene in Health-Care Settings » du CDC signale que le remplissage à ras bord des distributeurs de savon peut engendrer une contamination bactérienne du savon. Facility Guidelines Institute. Guidelines for Design and Construction of Healthcare Facilities (Directives de conception et de construction des centres de soins). http://www.apic.org/Resource_/ TinyMceFileManager/Practice_Guidance/APIC-ASHE-Statementelectronic-faucets.pdf. Publié en 2011. Consulté le 15 septembre 2014. 41.3.a Les Guidelines for Design and Construction of Healthcare Facilities définissent le point de déversement des éviers à au moins 10 pouces (25,40 centimètres) au-dessus du fond du bassin. 41.3.b Les Guidelines for Design and Construction of Healthcare Facilities définissent la surface de lavage des mains à au moins 144 pouces carrés (929,03 centimètres carrés), et la largeur ou longueur à au moins 9 pouces (22,86 centimètres). Food Standards Agency Northern Ireland. A Survival Guide to Food (Guide de survie alimentaire). http://www.food.gov.uk/sites/default/files/multimedia/pdfs/survivalguidetofood.pdf. Publié en 2014. Consulté le 15 septembre 2014. 42.1.a 72 Le guide « A Survival Guide to Food » de la Food Standards Agency in Northern Ireland recommande de conserver la viande crue dans un espace de stockage distinct au bas du réfrigérateur. International Living Future Institute. Manuel de l'utilisateur JUST. http://justorganizations.com/sites/default/ files/140808JUSTmanualRevisedwithoutBibliography.pdf. Publié en 2013. Consulté le 15 septembre 2014. 98.1.a 73 L'étude « Why is Employer-Supported Child Care an Important Business Issue » du Sloan Work and Family Research Network indique que les allocations et les bons offrent des abattements fiscaux aux employeurs et réduisent les frais personnels des employés. Le programme JUST « offre une plateforme innovante de transparence de la justice sociale permettant aux organisations de révéler leurs pratiques, notamment sur la manière dont elles traitent leurs employés et les endroits où elles réalisent des investissements financiers et communautaires. » Hanks AS, Just DR, Wansink B. Smarter Lunchrooms Can Address New School Lunchroom Guidelines and Childhood Obesity (Des cantines réinventées peuvent répondre aux directives relatives aux salles de repas des nouvelles écoles et aux enjeux liés à l'obésité infantile). 2013. The Journal of Pediatrics, Volume 162, numéro 4, pp. 867-869. 38.2.b Le document « Smarter Lunchrooms Can Address New School Lunchroom Guidelines and Childhood Obesity » recommande que les menus soient illustrés de photos en couleur de fruits et de légumes. 38.2.c Le document « Smarter Lunchrooms Can Address New School Lunchroom Guidelines and Childhood Obesity » recommande que les plats à base de légumes soient proposés dès le début de la ligne de distribution des plats. 38.2.d Le document « Smarter Lunchrooms Can Address New School Lunchroom Guidelines and Childhood Obesity » recommande que les fruits soient proposés à la fin de la ligne. WELL Building Standard v1 Annexes 178 74 Département de la santé et de l'hygiène mentale de la Ville de New York. The Requirement to Post Calorie Counts on Menus (Obligation de publier la teneur en calories des menus), Section 81.50. http://www.nyc.gov/html/doh/downloads/pdf/cdp/calorie_compliance_guide.pdf. Publié en 2008. Consulté le 17 septembre 2014. 44.1.a 75 76 Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA). Cutting Boards and Food Safety (Planches à découper et sécurité alimentaire). http://www.fsis.usda.gov/wps/portal/fsis/topics/food-safety-education/get-answers/food-safetyfactsheets/safe-food-handling/cutting-boards-and-food-safety. Publié en 2013. Consulté le 15 septembre 2014. 46.2.a L'USDA recommande que les consommateurs choisissent des planches à découper à surface non poreuse, comme le marbre. 46.2.b L'USDA recommande que les consommateurs choisissent des planches à découper à surface non poreuse, comme le plastique. 46.2.c L'USDA recommande que les consommateurs choisissent des planches à découper à surface non poreuse, comme le verre. 46.2.d L'USDA recommande que les consommateurs choisissent des planches à découper à surface non poreuse, comme la pyrocéramique. 46.2.e L'USDA recommande que les consommateurs choisissent des planches à découper à surface non poreuse, comme le bois. Les surfaces laminées peuvent se fissurer et se fendre. Organisation mondiale de la santé. WHO Guidelines on Hand Hygiene in Health Care (Directives de l'OMS en matière d'hygiène des mains dans les centres de soins de santé). http://www.who.int/gpsc/5may/tools/who_guidelines-handhygiene_summary.pdf. Publié en 2009. Consulté le 15 septembre 2014. 41.1.a 77 78 79 Le Département de la santé de la Ville de New York exige que tous les lieux de restauration de plus de 15 tables publient les quantités de calories des plats sur les menus. Le document « WHO Guidelines on Hand Hygiene in Health Care » stipule que les produits antibactériens n'offrent aucun avantage supplémentaire par rapport aux savons non antibactériens. Le parfum n'est pas recommandé en raison du risque d'allergies. Département de l'Agriculture et Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. Dietary Guidelines for Americans (Directives alimentaires pour les Américains), 2010. 7e édition, décembre 2010. U.S. Government Printing Office, Washington, D.C. 45.1.a Le document « Dietary Guidelines for Americans » publié par le Département de l'Agriculture des États-Unis établit que les décisions liées à la nutrition et à l'activité physique sont influencées par le marketing et les médias. 45.2.a Le document « Dietary Guidelines for Americans » publié par le Département de l'Agriculture des États-Unis établit que les décisions liées à la nutrition et à l'activité physique sont influencées par le marketing et les médias. 45.2.b Le document « Dietary Guidelines for Americans » publié par le Département de l'Agriculture des États-Unis établit que les décisions liées à la nutrition et à l'activité physique sont influencées par le marketing et les médias. Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Guide to Strategies for Reducing the Consumption of Sugar-Sweetened Beverages (Guide des stratégies de réduction de la consommation des boissons sucrées). http://www.cdph.ca.gov/SiteCollectionDocuments/ StratstoReduce_Sugar_Sweetened_Bevs.pdf. Publié en 2010. Consulté le 15 septembre 2014. 39.1.a Le document « Guide to Strategies for Reducing the Consumption of Sugar-Sweetened Beverages » du CDC établit que la limitation de l'accès aux boissons sucrées peut réduire leur consommation et augmenter celle de boissons meilleures pour la santé. 39.1.b Le document « Guide to Strategies for Reducing the Consumption of Sugar-Sweetened Beverages » du CDC établit que la limitation de l'accès aux boissons sucrées peut réduire leur consommation et augmenter celle de boissons meilleures pour la santé. 39.1.c Le document « Guide to Strategies for Reducing the Consumption of Sugar-Sweetened Beverages » du CDC établit que la limitation de l'accès aux boissons sucrées peut réduire leur consommation et augmenter celle de boissons meilleures pour la santé. licht.de. licht.wissen 04: Office Lighting: Motivating and Efficient (Éclairage du bureau : motivant et efficace). Francfort ; 2014 : 35. WELL Building Standard v1 Annexes 179 80 81 82 55.1.b Le document « Office Lighting: Motivating and Efficient » note que pour éviter l'éblouissement causé par des sources de lumières vives, les ampoules doivent être protégées. Pour une luminance d'ampoule de 20 000 à 50 000 cd/m², l'angle de protection minimum est de 15°. 55.1.c Le document « Office Lighting: Motivating and Efficient » note que pour éviter l'éblouissement causé par des sources de lumières vives, les ampoules doivent être protégées. Pour une luminance d'ampoule de 50 000 à 500 000 cd/m², l'angle de protection minimum est de 20°. 55.1.d Le document « Office Lighting: Motivating and Efficient » note que pour éviter l'éblouissement causé par des sources de lumières vives, les ampoules doivent être protégées. Pour une luminance d'ampoule de 500 000 cd/m² et au-delà, l'angle de protection minimum est de 30°. Administration des services généraux (GSA) des États-Unis. Facilities Standards for the Public Buildings Service (Normes des installations du Public Buildings Service). Mars 2014, Washington, D.C., pp. 135-136. 56.1.a Le critère de Performance élevée de niveau 1 de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA US exige des stores ne masquant pas la vue. 56.2.a Le critère de Performance élevée de niveau 1 de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA US exige des stores ne masquant pas la vue. 58.1.a Le critère de Performance élevée de niveau 1 de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA US exige un IRC de 80 ou supérieur. 58.1.b Le critère de Performance élevée de niveau 2 de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA exige un Indice de rendu de couleur R9 d'au moins 50. 59.1.a La base de référence de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA exige un indice LRV moyen d'au moins 80 % pour les plafonds. 59.1.b Le critère de Performance élevée de niveau 2 de la norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA recommande un indice LRV moyen de 70 % sur les murs. 60.1.a La norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA constate que les commandes automatiques des volets aident les occupants à gérer les niveaux de luminance. 60.2.a La norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA constate que les commandes automatiques d'occupation permettent d'économiser de l'énergie. 60.2.b La norme Facilities Standard for the Public Buildings Service du GSA constate que les commandes automatiques d'atténuation de la lumière du jour permettent d'économiser de l'énergie. Ministère du Travail de l'Ontario. Computer Ergonomics: Workstation Layout and Lighting (Ergonomie des ordinateurs : agencement et éclairage des postes de travail). Toronto : Ministère du Travail de l'Ontario ; septembre 2004 : 16. 53.1.c Le rapport « Computer Ergonomics: Workstation Layout and Lighting » du Ministère du Travail de l'Ontario a établi une liste de contrôle pour les ordinateurs des postes de travail stipulant notamment que les niveaux de lumière soient compris entre 300 et 500 lux, et que des lampes articulées soient disponibles en cas de besoin. 57.1.a Le rapport « Computer Ergonomics: Workstation Layout and Lighting » du Ministère du Travail de l'Ontario recommande que le champ de vision de l'employé soit parallèle au plan des fenêtres. Régimes d'assurance maladie Oxford. Gym Reimbursement (Remboursement du club de sport). https://www.oxhp.com/secure/materials/Gym_Reimbursement.pdf. Publié en 2011. Consulté le 17 octobre 2014. 65.1.b 83 Business + Institution Furniture Manufacturers Association. BIFMA Ergonomics Guideline Ultimate Test for Fit (Directives d'ergonomie du BIFMA - Test de confort). Grand Rapids : Business + Institution Furniture Manufacturers Association ; 2013 : 3. 73.1.a 84 Certains régimes d'assurance maladie prévoient le remboursement d'une partie des frais d'inscription dans un club de sport si les employés s'y rendent au moins 50 fois sur une période de 6 mois. L'ouvrage Ergonomics Guideline for Furniture Used in Office Work Spaces Designed for Computer Use (Directives d'ergonomie en matière d'agencement du mobilier dans les bureaux conçus pour le travail sur ordinateur) du BIFMA recommande que les moniteurs soient positionnés de sorte que les utilisateurs assis ou debout puissent les voir en entier rapidement et sans effort. Community Preventive Services Task Force. Obesity Prevention and Control: Worksite Programs (Prévention et contrôle de l'obésité : programmes pour le lieu de travail). http://www.thecommunityguide. org/obesity/workprograms.html. Publié en 2013. Consulté le 5 septembre 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 180 66.1.a 85 86 U.S. Green Building Council. Crédit pilote 75 : Construction propre. http://www.usgbc.org/ node/4810551?return=/credits/new-construction/v4/pilot-credits. Publié en 2013. Consulté le 18 octobre 2014. 24.4.a Crédit pilote 75 du LEED v4 d'USGBC : Construction propre - exige que les véhicules non routiers à moteur diesel sur site d'au moins 25 chevaux vapeur respectent les normes EPA US en matière émissions de PM de niveau 4, ou leur équivalent local. 24.4.b Crédit pilote 75 du LEED v4 d'USGBC : Construction propre - exige que 95 % de tous les véhicules à moteur diesel des sous-traitants respectent les exigences stipulées dans les normes routières du modèle EPA US de l'année 2007, ou leur équivalent local. 24.4.c Crédit pilote 75 du LEED v4 d'USGBC : Construction propre - exige que tous les équipements, véhicules et manœuvres de chargement/déchargement soient situés à distance des admissions d'air et des ouvertures des bâtiments adjacents. Walk Score. Walk Score Methodology (Méthodologie Walk Score). http://www.walkscore.com/ methodology.shtml. Publié en 2014. Consulté le 17 octobre 2014. 67.3.a 87 La Community Preventive Services Task Force recommande la mise en place de programmes d'activité physique sur le lieu de travail, avec la mise à disposition d'installations sur site encourageant la pratique de ces activités. ® Le classement Walk Score des villes et des voisinages signale qu'un Walk Score de 70 ou plus permet d'effectuer la plupart de ses courses à pied. Départements de la conception et de la construction, de la santé et de l'hygiène mentale, du transport et de l'urbanisme de la ville de New York. Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design (Directives de conception active : Promotion de l'activité physique et de la santé par la conception). Publié en 2010 : 4-7; 34; 43; 72-76; 85-87. 64.1.b Le document « Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design » recommande la présence d'une signalisation permanente encourageant l'usage des escaliers, à inclure dans le programme de circulation dans le bâtiment. 64.2.c Le document « Active Design Guidelines » recommande une stratégie rendant les escaliers suffisamment larges pour être empruntés en groupe, ou dans les deux sens, une largeur d'au moins 56 pouces [1,50 m] devant suffire à cette fin. 64.3.a Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies encourageant l'usage des escaliers grâce à différents procédés, tels que l'intégration d'œuvres d'art dans l'environnement de l'escalier. 64.3.b Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies encourageant l'usage des escaliers grâce à différents procédés, tels que la diffusion de musique dans les escaliers. 64.3.d Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies encourageant l'usage des escaliers grâce à différents procédés, tels que la mise en valeur de vues intéressantes sur la nature ou les espaces intérieurs. 67.1.a Le document « Active Design Guidelines » identifie le développement de rues conçues pour les piétons, dotées notamment de bancs, comme une recommandation clé pour encourager les environnements actifs. 67.1.b Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies pour créer des espaces publics favorables aux piétons et aux cyclistes, comprenant notamment l'installation de sièges fixes et amovibles. 67.1.c Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies pour encourager la marche, notamment la mise à disposition d'éléments d'infrastructure tels que des fontaines d'eau potable et des postes de remplissage de bouteilles d'eau le long des parcours de marche. 67.2.a Le document « Active Design Guidelines » recommande des stratégies pour créer des espaces publics favorables aux piétons et aux cyclistes, comprenant notamment l'installation de fontaines d'eau potable. 67.2.b Le document « Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design » recommande des stratégies pour créer des esplanades agréables. 67.2.d Le document « Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design » recommande l'intégration temporaire et permanente d'œuvres d'art publiques dans le paysage urbain afin d'offrir un environnement plus séduisant et invitant à la déambulation. 68.1.a Le document « Active Design Guidelines » recommande de fournir des espaces dédiés aux activités physiques tels que des salles d'exercice, des aires de jeu et des espaces de divertissement polyvalents dans les bâtiments publics, résidentiels et dédiés au travail. 68.2.a Le document « Active Design Guidelines » recommande de situer les lieux de résidence et de travail à proximité d'aires de divertissement, de chemins de promenade, de parcs et de fronts de mer existants. WELL Building Standard v1 Annexes 181 88 U.S. Internal Revenue Service. Code fiscal (IRC) de 1986, § 132(f). Washington, D.C. : Internal Revenue Service ; 1986. 65.1.a 89 Département de la Justice des États-Unis, division des Droits civils. Normes de conception accessible ADA 2010. Washington, D.C. : Département de la Justice des États-Unis, division des Droits civils ; 2010. 72.1.a 90 La section 132(f) de l'IRC sur les avantages sociaux relatifs aux moyens de transport agréés permet aux employeurs d'offrir aux employés la possibilité de réserver une fraction de leur salaire pour payer certaines dépenses de transport. Les Normes de conception accessible ADA datant de 2010 de la Division des Droits civils du Département de la Justice des États-Unis définissent des règles d'accessibilité pour les nouvelles constructions et les rénovations. Administration des services généraux (GSA) des États-Unis, Centre de la stratégie des lieux de travail, Service des bâtiments publics. Sound Matters: How to Achieve Acoustic Comfort in the Contemporary Office (Questions de son : comment veiller au confort acoustique dans les bureaux modernes). Washington, D.C. : 2012: 11, 29, 32, 33, 36. 75.1.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande d'apporter un soin particulier à l'effet sur les postes de travail voisins au moment de positionner les activités de soutien, à savoir les salles de reprographie, les salles de restauration, les entrées des salles de conférence. 75.2.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un bruit de fond maximum de NC 40 dans les espaces de travail ouverts. 75.2.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un bruit de fond maximum de NC 35 dans les bureaux particuliers. 75.2.d Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un bruit de fond maximum de NC 20 dans les salles de téléconférence. 78.1.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un RT60 de 0,6 secondes dans les salles de réunion. 79.1.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande que le masquage sonore soit envisagé comme technique de confort acoustique dans les bureaux modernes. 79.2.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un masquage sonore de 45-48 dBA dans les espaces de travail ouverts. 79.2.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un masquage sonore de 40-42 dBA dans les bureaux particuliers. 80.1.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur CRB pour les espaces de travail ouverts. 80.1.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur CRB pour les salles de réunion et les salles de téléconférence. 80.2.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande un CRB minimum de 0,8 sur au moins 25 % de deux murs adjacents pour les espaces de travail fermés. 80.2.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur CRB pour les espaces de travail ouverts. 80.2.c Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur CRB pour les bureaux ouverts calmes possédant des murs à hauteur d'homme. 81.1.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur NIC pour les bureaux particuliers. 81.1.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande cette valeur NIC pour les salles de téléconférence. 81.2.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande la pose de joints de porte pour empêcher l'intrusion du bruit dans les bureaux. 81.2.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande la pose d'un balai ou d'un joint d'insonorisation sous la porte. 81.2.c Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux rappelle qu'en matière d'acoustique, les portes à âme creuse ne sont pas recommandées. 81.3.a Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande de calfeutrer les partitions en plaques de plâtre comme moyen efficace de blocage du son. 81.3.b Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande de décaler les partitions en plaques de plâtre comme moyen efficace de blocage du son. WELL Building Standard v1 Annexes 182 81.3.c 91 Greenbaum E., Meinert E. Vaccinating Against the Flu: A Business Case (Vaccination contre la grippe : analyse de rentabilité). http://www.businessgrouphealth.org/pub/f3137df6-2354-d714-5143-de37eb0ecd7c. Publié en 2010. Consulté le 16 octobre 2014. 92.1.d 92 93 94 96 Le rapport « Vaccinating Against the Flu: A Business Case » du National Business Group on Health suggère de proposer aux employés de se faire vacciner contre la grippe sur site. ASHRAE. Norme 55 : Conditions environnementales thermiques pour l'occupation humaine, Atlanta, État de Géorgie : American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers ; 2013 : 4; 8-13. 21.2.b La norme ASHRAE 55 fournit des directives concernant les systèmes de ventilation par déplacement pour le confort environnemental thermique. 76.1.a Norme ASHRAE 55 : Conditions environnementales thermiques pour l'occupation humaine - définit les pratiques recommandées favorisant le confort thermique dans les bâtiments. 76.2.a Norme ASHRAE 55 : Conditions environnementales thermiques pour l'occupation humaine - définit les pratiques recommandées favorisant le confort thermique dans les bâtiments. Département de l'Énergie des États-Unis. Radiant Heating (Chauffage radiant). http://energy.gov/ energysaver/articles/radiant-heating. Publié en 2012. Consulté le 15 septembre 2014. 83.1.a Le Département de l'Énergie identifie les systèmes de chauffage radiant comme plus efficaces et moins susceptibles de distribuer des allergènes que les systèmes à air chaud pulsé. 83.1.b Le Département de l'Énergie identifie les systèmes de chauffage radiant comme plus efficaces et moins susceptibles de distribuer des allergènes que les systèmes à air chaud pulsé. 83.2.a Le Département de l'Énergie recommande les systèmes de chauffage radiant plutôt que les systèmes à air chaud pulsé car ils sont plus efficaces et ne distribuent pas les allergènes. 83.2.b Le Département de l'Énergie identifie les systèmes de chauffage radiant comme plus efficaces et moins susceptibles de distribuer des allergènes que les systèmes à air chaud pulsé. National Heart, Lung, and Blood Institute. The Practical Guide: Identification, Evaluation, and Treatment of Overweight and Obesity in Adults (Guide pratique : identification, évaluation et traitement du surpoids et de l'obésité chez les adultes). http://www.nhlbi.nih.gov/files/docs/ guidelines/prctgd_c.pdf. Publié en avril 2000. Consulté le 24 avril 2015. 94.1.a 95 Le document « Sound Matters » de l'Administration des services généraux recommande de boucher les trous comme moyen efficace de blocage du son. Le « Practical Guide: Identification, Evaluation, and Treatment of Overweight and Obesity in Adults » du programme NHLBI Obesity Education Initiative indique que l'autosurveillance d'un comportement entraîne habituellement le changement de ce comportement dans la bonne direction. Marcus, C. C. & Sachs, N. A. Therapeutic Landscapes: An Evidence-based Approach to Designing Healing (Paysages thérapeutiques : une approche de l'élaboration de la guérison basée sur des preuves). Hoboken : John Wiley & Sons ; 2013. 100.1.b L'enquête de Marcus and Sachs, « Therapeutic Landscapes: An Evidence-based Approach to Designing Healing » fournit des directives de plantation, notamment la mise à disposition de jardins présentant un ratio moyen de 70 % d'éléments naturels du paysage (plantes) pour 30 % de matériaux inertes. 100.2.a L'enquête de Marcus and Sachs, « Therapeutic Landscapes: An Evidence-based Approach to Designing Healing » recommande d'offrir des opportunités de connexion avec la nature en intérieur, notamment au moyen de plantes en pot. 100.2.b L'enquête de Marcus and Sachs, « Therapeutic Landscapes: An Evidence-based Approach to Designing Healing » recommande d'incorporer de la végétation à différentes hauteurs, à l'aide de murs végétaux par exemple. 100.3.a L'enquête de Marcus and Sachs, « Therapeutic Landscapes: An Evidence-based Approach to Designing Healing » recommande d'offrir au moins un point d'eau. Département de la planification de Nouvelle-Galles du Sud. The Residential Flat Design Code (Code de conception de résidences plates). http://www.planning.nsw.gov.au/~/media/Files/DPE/Manuals-and-guides/residential-flat-designcode-2002-02.ashx. Publié en 2002. Consulté le 15 septembre 2014. 99.1.a Le Residential Flat Design Code du Département de la planification de Nouvelle-Galles du Sud recommande une hauteur de plafond minimum de 2,7 m pour toutes les pièces habitables et de 2,4 m pour toutes les pièces non habitables. WELL Building Standard v1 Annexes 183 97 Employee Assistance Professionals Association. Standards and Professional Guidelines for Employee Assistance Programs (Normes et directives professionnelles pour les programmes d'aide au personnel). http://www.valueoptions.com/providers/Handbook/treatment/EAP_Guidelines.pdf. Publié en 2010. Consulté le 17 octobre 2014. 95.1.a Les Normes et Directives professionnelles de l'EAPA recommandent des programmes d'aide au personnel prévoyant des services de conseil à court terme, de recommandation et de suivi aux employés ayant des problèmes personnels ou professionnels. 119 CWT Solutions Group. Stress Triggers for Business Travelers: Traveler Survey Analysis (Déclencheurs de stress des employés en voyage d'affaires : analyse de l'enquête menée sur les voyageurs). http://www.cwt-solutions-group.com/cwtsg/publications-and-media-centre/research-and-view-points/ stress-triggers-for-business-travelers.html. Publié en 2012. Consulté le 24 septembre 2014. 91.1.c L'enquête « Stress Triggers for Business Travelers » du CWT Solutions Group établit que, par rapport à ceux qui vivent seuls, les sondés vivant en couple trouvent plus stressant de voyager le week-end. 91.1.d Dans l'enquête « Stress Triggers for Business Travelers » du CWT Solutions Group, « ne pas pouvoir suivre un programme d'entraînement sportif » était cité comme un facteur de stress moyen. 174 American National Standards Institute et Illuminating Engineering Society of North America. American National Standard Practice for Office Lighting (Pratique d'éclairage de bureau de l'ANS). New York, NY : Illuminating Engineering Society of North America ; 2012. RP-1-12. 54.1.b Le document « American National Standard Practice for Office Lighting (RP-1-12) » de l'ANSI/IES fournit des cibles d'éclairement maintenu recommandées pour différents types d'espaces par groupe d'âge. Pour les bureaux de réception, RP-1-12 recommande une cible d'éclairement maintenu de 150 lux pour la tranche des 25 à 65 ans. 55.2.a Le document « American National Standard Practice for Office Lighting (RP-1-12) » de l'ANSI/IES note que les luminaires à des angles de plus de 53° au-dessus de l'horizontale peuvent causer de l'inconfort et que ceux-ci doivent avoir une luminance inférieure à 8 000 cd/m². 176 Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Moisture Control Guidance for Building Design, Construction and Maintenance (Conseils en matière de contrôle de l'humidité lors de la conception, de la construction et de la maintenance des bâtiments). Washington, DC : Agence américaine de protection de l'environnement ; Décembre 2013. EPA 402-F-13053. 12.1.a Le document EPA 402-F-13053 note qu'un contrôle efficace de l'infiltration d'eau exige de diriger les eaux de pluie et d'irrigation vers l'extérieur du bâtiment. 12.1.b Le document EPA 402-F-13053 note de concevoir des bâtiments de sorte que le niveau du sol intérieur soit situé audessus de la nappe phréatique locale. 12.1.c Le document EPA 402-F-13053 note de concevoir des murs extérieurs pour gérer l'eau de pluie. 12.1.d Le document EPA 402-F-13053 conseille de prendre en compte certains éléments clés du comportement de l'humidité, y compris les mécanismes de transport tels que l'humidité suintant à travers les matériaux poreux. 12.2.a Le document EPA 402-F-13053 note que les canalisations ou les réservoirs du système de plomberie peuvent fuir et diffuser de l'eau. 12.2.b Le document EPA 402-F-13053 note que les problèmes d'humidité incluent les fuites dans les canalisations et conduits sous pression des appareils qui utilisent de l'eau. 12.2.c Le document EPA 402-F-13053 conseille de prendre en compte certains éléments clés du comportement de l'humidité, y compris les mécanismes de transport tels que l'humidité suintant à travers les matériaux poreux. 12.2.d Le document EPA 402-F-13053 note d'« éviter d'enfermer des matériaux humides dans de nouvelles constructions en protégeant les matériaux sensibles à l'humidité et poreux » dans le cadre d'une stratégie complète de contrôle du mouvement de l'eau liquide. 12.3.a Le document EPA 402-F-13053 note que dans les bâtiments de faible hauteur, les caves humides et les vides sanitaires peuvent ajouter de la vapeur d'eau à l'air. 12.3.b Le document EPA 402-F-13053 note que l'air qui s'infiltre par les brèches du bâtiment représente une des sources d'humidité les plus importantes. 12.3.c Le document EPA 402-F-13053 note que la condensation peut être causée par un « point de rosée excessivement élevé, des surfaces inhabituellement froides ou une combinaison des deux ». 12.3.d Le document EPA 402-F-13053 note que les « systèmes de refroidissement surdimensionnés ne résolvent pas les problèmes de contrôle d'humidité mais qu'au contraire ils en créent ». WELL Building Standard v1 Annexes 184 12.4.a Le document EPA 402-F-13053 conseille d'utiliser des matériaux capables de tolérer des cycles répétés d'humidification et de séchage dans les zones humides. Le document note également que dans les bâtiments sous des climats froids, il est particulièrement important de tenir compte du potentiel de condensation des vitrages. 12.4.b Le document EPA 402-F-13053 note qu'une isolation extérieure et d'autres mesures peuvent intercepter la majeure partie de l'eau de pluie et la diriger à l'extérieur du bâtiment. 12.4.c Le document EPA 402-F-13053 conseille d'utiliser des matériaux capables de tolérer des cycles répétés d'humidification et de séchage dans les zones humides. 12.4.d Le document EPA 402-F-13053 conseille d'utiliser un revêtement d'isolation et des apprêts d'intérieur à faible perméabilité. 177 ASHRAE. Proposition de nouvelle norme 188, pour la prévention de la légionellose associée aux systèmes de distribution de l'eau. Atlanta, État de Géorgie : ASHRAE ; Juin 2011. Norme BSR/ASHRAE 188P. 36.5.a Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE exige de constituer une équipe composée de membres qui comprennent les systèmes d'alimentation en eau du bâtiment et les principes du plan. 36.5.b Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE exige que les équipes élaborent au moins deux schémas de circulation des fluides cartographiant l'admission, le traitement et la distribution de l'eau aux occupants. 36.5.c Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE pour prévenir la légionellose prévoit de mener une analyse du danger dans le bâtiment. 36.5.d Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE prévoit d'identifier les points de contrôle critiques. 36.5.e Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE pour prévenir la légionellose prévoit de surveiller les points de contrôle identifiés dans le bâtiment et d'établir des procédures correctives. 36.5.f Le plan Analyse du danger et Point de contrôle critique proposé par l'ASHRAE pour prévenir la légionellose prévoit d'établir des procédures de documentation et de vérification. 178 O’Neill M, Knoll, Inc. Office Ergonomics Standards: A Layperson’s Guide. https://www.knoll.com/knollnewsdetail/office-ergonomic-standards. Publié en 2011. Consulté le 5 mai 2015. 73.3.a Les normes HFES concernent au moins 90 % de la main-d'œuvre d'Amérique du Nord. Le BIFMA G1 fournit des recommandations pour dimensionner le mobilier afin qu'il soit adapté du 5e percentile féminin au 95e percentile masculin de la population d'Amérique du Nord. 73.3.b Les normes HFES concernent au moins 90 % de la main-d'œuvre d'Amérique du Nord. Le BIFMA G1 fournit des recommandations pour dimensionner le mobilier afin qu'il soit adapté du 5e percentile féminin au 95e percentile masculin de la population d'Amérique du Nord. 180 Wansink B. Smarter Lunchrooms. In: Slim By Design: Mindless Eating Solutions for Everyday Life (Mince sans y penser : solutions d'alimentation pour chaque jour). New York, NY : HarperCollins Publishers ; 2014 : 185-224. 38.2.a Dans Slim by Design, Wansink note qu'en une seule intervention dans une école, qui a consisté à éloigner le bar à salade du mur, les ventes de salades avaient augmenté de 200 à 300 pour cent en quelques semaines. 181 Global Reporting Initiative. G4 Sustainability Reporting Guidelines: Reporting Principles and Standard Disclosures (Directives de reporting de développement durable G4 : principes de communication et révélations standard). https://www.globalreporting.org/resourcelibrary/GRIG4-Part1-ReportingPrinciples-and-Standard-Disclosures.pdf. Publié en 2013. Consulté le 9 juin 2015. 98.1.b Les Directives de reporting de développement durable G4 définis par le Global Reporting Initiative offrent un cadre de reporting de durabilité normalisé. 182 La Maison blanche. Mémorandum présidentiel — Modernisation des politiques de congé fédérales en termes de naissance, d'adoption et d'accueil familial pour recruter et retenir les talents et améliorer la productivité. https://www.whitehouse.gov/the-press-office/2015/01/15/presidential-memorandummodernizing-federal-leave-policies-childbirth-ad. Publié le 15 janvier 2015. Consulté le 11 juin 2015. 93.1.a Un mémorandum présidentiel émanant de la Maison blanche en 2015 instruit les agences fédérales de veiller à ce que les employés bénéficient de 240 heures (l'équivalent de 6 semaines de travail) de congés maladie payés dans les circonstances prévues par la loi, notamment la naissance ou l'adoption d'un enfant. 183 The Society of Light and Lighting. Éclairage du cadre bâti - Lighting Guide 13: Lighting for Places of Worship (Guide d'éclairage 13 : Éclairage dans les lieux de culte). Angleterre : The Lavenham Press ; 2014. WELL Building Standard v1 Annexes 185 89.2.b Le document « Lighting Guide 13: Lighting for Places of Worship » du CIBSE note que les ampoules avec une température de couleur proximale de 2 700 à 3 000 K pour les lieux de congrégation peuvent contribuer à rendre ces endroits plus « chaleureux ». 184 Cohen RA. Impact of type of insurance plan on access and utilization of health care services for adults aged 18-64 years with private health insurance (Impact du type de plan d'assurance sur l'accès et l'utilisation des services de santé chez les adultes de 18 à 64 ans disposant d'une assurance santé privée) : États-Unis, 2007-2008. Synthèse du NCHS. 2010(28): 1-8. 92.1.b Une synthèse datée de 2010 du NCHS signale que d'après l'enquête de santé menée à l'échelle nationale, pour les adultes dotés d'une assurance privée, disposer d'un compte de dépense flexible ou d'un compte d'épargne santé est associé à une augmentation de l'utilisation de certains services de soins de santé. 92.1.c Une synthèse datée de 2010 du NCHS signale que d'après l'enquête de santé menée à l'échelle nationale, les adultes dotés d'une assurance privée ne disposant pas d'un compte d'épargne santé étaient plus susceptibles de négliger certains besoins de santé, par rapport à ceux disposant d'un compte d'épargne santé. 185 Cohen RA, Martinez ME. Health Insurance Coverage: Early Release of Estimates From the National Health Interview Survey (Couverture d'assurance santé : Publication anticipée des estimations résultant de l'enquête de santé nationale). Janvier à mars 2012. Atlanta, État de Géorgie : Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). 2013. 92.1.a Un rapport du Centre national des statistiques de santé a conclu, sur la base des réponses fournies lors de l'enquête nationale, qu'environ 45,5 millions de personnes aux États-Unis ne disposaient pas d'assurance de santé, et parmi eux 18,5 % des sondés possédaient un emploi. 187 Département de la santé du Minnesota. Water Treatment Using Carbon Filters (GAC) (Traitement de l'eau à l'aide de filtres à charbon (charbon actif en granulés)). http://www.health.state.mn.us/divs/eh/ hazardous/topics/gac1.pdf. Publié en 2013. Consulté le 10 juin 2015. 36.1.a Le Département de la santé du Minnesota note qu'« un filtre à charbon actif en granulés est un moyen éprouvé pour éliminer certains produits chimiques, notamment organiques, de l'eau. » 188 Bureau de l'eau de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Alternative Disinfectants and Oxidants Guidance Manual (Guide des désinfectants et oxydants alternatifs). http://www.epa.gov/ ogwdw/mdbp/alternative_disinfectants_guidance.pdf. Publié en avril 1999. Consulté le 12 juin 2015. 36.3.a Le document « Alternative Disinfectants and Oxidants Guidance Manual » de l'EPA note que la plage d'UV optimale est comprise entre 245 et 285 nm, ce qui correspond au rayonnement UV-C (200-280 nm). WELL Building Standard v1 Annexes 186 Annexe C : Tables Les tables suivantes sont citées en référence dans différentes exigences de la norme. L'initiale du nom de la table est celle du chapitre du concept auquel il est fait référence, par exemple, « A » comme Air. Table A1 : Surfaces fréquemment touchées Table A2 : Pesticides à risque réduit Table A3 : Restrictions sur les matériaux Table A4 : Protocole de nettoyage Table L1 : Ratio mélanopique Table L2 : Réponse mélanopique et visuelle Table N1 : Température de stockage des produits alimentaires WELL Building Standard v1 Annexes 187 Table A1 : Surfaces fréquemment touchées Ce sont des surfaces qui exigent un nettoyage plus fréquent et plus complet. Les protocoles de nettoyage doivent lister les surfaces de ce type présentes dans le projet et intégrer les instructions de nettoyage appropriées. Données issues de la liste de contrôle environnemental du CDC pour contrôler la désinfection. Non poreuses Dessus de table Poignées de porte Boutons d'ascenseur Téléphones Appareils numériques et claviers publics Interrupteurs Chaises Barres et robinets de salle de bain Surfaces de salle de bain Poignées et lunettes de toilettes Baignoires et parois/sol de cabine de douche Surfaces intérieures de douche et de baignoire Poignées et robinets de cuisine Plans de travail de cuisine Appareils médicaux non jetables Rampes de lit Plateaux de service et tables de lit Poreuses Tapis Tissus d'ameublement rembourrés Rideaux en tissus Serviettes Literie : draps, taies et édredons WELL Building Standard v1 Annexes 188 Table A2 : Pesticides à risque réduit Voici la liste complète des pesticides à risque réduit (niveau 3, le moins élevé en dangerosité) du Département de l'environnement de la Ville de San Francisco. Adjuvant Nom Code EPA/SF Ingrédients Competitor 2935-50173 Oléate d'éthyle Pentrabark 83416-50001 Heptaméthyltrisiloxane modifié polyalkylène-oxyde Bond Spreader-Sticker 34704-50033 Latex carboxylé synthétique 50 %, alcool oxyalkylé aliphatique primaire 10 % CMR Silicone Surfactant 1050775-50025 [INACTIF] Polyméthylsiloxane, non ionique Nom Code EPA/SF Ingrédients Agri-Fos Systemic Fungicide 71962-1 Phosphite de potassium 45,8 % Actinovate 73314-1 Streptomyces lydicus WYEC 108 Nom Code EPA/SF Ingrédients Advion Ant Bait Arena (Dupont) 352-664 Indoxacarb 0,1 % Advion Ant Gel (Dupont) 352-746 Indoxacarb 0,05 % Advion Cockroach Bait Arena (Dupont) 352-668 Indoxacarb 0,5 % Advion Cockroach Gel Bait (Dupont) 352-652 Indoxacarb 0,6 % Insecticides Bacillus thuringiensis (démoustication exceptée) Multiples Bacillus thuringiensis (différentes sous-espèces) BestYet Cedarcide exemptprod- 009 Huile de noix de cèdre, silice amorphe BotaniGard ES 65626-8 [INACTIF], 82074-1 [ACTIF] Souche Beauveria bassiana GHA 11,3 % Eco Exempt/Essentria Jet Wasp et Hornet Killer exemptprod- 007 Propionate de 2-phénéthyle 2 %, essence de romarin 3 % Terro Ant Killer II, Terro Ant Killer II Liquid Ant Baits, Terro-PCO Liquid Ant Bait 149-8 Tétraborate de sodium décahydraté 5,4 % Fongicide Insecticide Essentria IC3 exemptprod- 013 oléate Essence de romarin 10 %, géraniol 5 %, essence de menthe poivrée 2 %, essence de Wintergreen, huile de paraffine, vanilline, polyglycéryl Gentrol Point Source Roach Control Device 2724-469 Hydroprène 96 % Intice Thiquid Ant Bait 73079-7 Borax 5 % M-pede Insecticide/Fungicide 62719-515 Savon à la potasse 49 % Niban Granular Bait (équivalent du Terro Multipurpose Insect bait) 64405-2-AA Acide borique 5 % OhYeah! exemptprod- 002 Laurylsulfate de sodium Organocide exemptprod- 010 Huile de sésame 5 % WELL Building Standard v1 Annexes 189 Répulsif de mammifères Nom Code EPA/SF Ingrédients Shake-Away Coyote Urine Repellant exemptprod 014 Urine de coyote 5 %, calcaire 95 % Detour exemptprod- 015 Poivre blanc 3 %, huile de parffine 87 %, silice 10% Nom Code EPA/SF Ingrédients Sluggo Slug and Snail Bait 67702-3 Acide phosphorique, fer (3+) sel (1:1) 1 % Molluscicide WELL Building Standard v1 Annexes 190 Table A3 : Restrictions sur les matériaux Cette table spécifie les produits chimiques nocifs que l'on trouve dans les matériaux de construction et qui sont proscrits par le WELL Building Standard dans les éléments ci-dessous. Élément : Sécurité fondamentale des matériaux Nom chimique CONDITION PRÉALABLE CAS Polychlorobiphényle Polychlorobiphényles 1336-36-3 Plomb Carbonate anhydre neutre PbCO3 598-63-0 Sulfate de plomb Pbx SO4 15739-80-7 Sulfate de plomb PbSO4 7446-14-2 Dihydroxybis (carbonate) de triplomb 2Pb CO3-Pb(OH)2 1319-46-6 Amiante Amiante 1332-21-4 Actinolite 77536-66-4/12172-67-7 Anthophyllite 77536-67-5/17068-78-9 Amosite 12172-73-5/12172-73-5 Chrysotile 12001-29-5/12001-29-5 Crocidolite 12001-28-4/12001-28-4 Trémolite 77536-68-6/14567-73-8 Élément : Réduction des matières toxiques OPTIMISATION Nom chimique CAS Polyuréthane Diisocyanate d'hexaméthylène 822-06-0 Diisocyanate de diphénylméthylène 101-68-8/9016-87-9 Diisocyanates de toluène 584-84-9 Phtalates Phtalate de dibutyle 84-74-2 Phtalate de diisodécyle 26761-40-0/68515-49-1 Phtalate de benzylbutyle 85-68-7 Phtalate de di-n-octyle 117-84-0 Phtalate de di-2-éthylhexyle 117-81-7 Phtalate de diisononyle 28553-12-0/68515-48-0 WELL Building Standard v1 Annexes 191 Retardateurs de flammes halogénés Pentabromodiphényléther 182346-21-0 Phosphate de tris(2-chloroéthyle) 115-96-8 Hexabromocyclododécane 25637-99-4 Octabromodiphényléther 446255-56-7 Décabromodiphényléther 1163-19-5 Tétrabromobisphénol-A 79-94-7 Phosphate de tris(2-chloroisopropyle) 13674-84-5 Déchlorane Plus 13560-89-9 Résines à base de formaldéhyde Phénol-formaldéhyde 9003-35-4 Urée-formaldéhyde 9011-05-6 Mélamine-formaldéhyde 82115-62-6 WELL Building Standard v1 Annexes 192 Table A4 : Protocole de nettoyage Évaluation des pratiques de nettoyage Un protocole de nettoyage amélioré est atteint par l'intermédiaire d'une évaluation de base avant l'incorporation des modifications appropriées. La pratique de nettoyage d'un projet doit être évaluée afin de mieux incorporer les changements et/ou ajouts appropriés. Matériel de nettoyage Les projets doivent mettre en œuvre un programme pour l'utilisation de matériels de nettoyage à énergie durable qui soient conformes au Green Seal 42, la norme environnementale du service de nettoyage commercial et institutionnel, ou à son équivalent local pour les projets en dehors des États-Unis. De plus, les exigences suivantes doivent être satisfaites : 1. Pour les projets réalisés dans des climats humides, selon l'ANSI/ASHRAE/IESNA 90.1-2007, des systèmes de nettoyage des tapis à base de poudre doivent être utilisés à la place des systèmes d'extraction traditionnels. 2. Les équipements alimentés par batterie doivent être équipés de 2 piles sèches préférables pour l'environnement. 3. L'équipement doit être conçu avec des protections, comme des roulettes ou des amortisseurs de caoutchouc, afin de réduire les dommages potentiels aux surfaces du bâtiment. 4. Il faut utiliser à chaque fois que possible des équipements éliminant ou réduisant l'utilisation de produits chimiques et considérés comme des appareils de nettoyage selon l'EPA lorsqu'ils sont utilisés avec de l'eau et sans produits chimiques, y compris les équipements à vapeur d'eau et les systèmes de nettoyage à pulvérisation/aspiration sans contact. Protocole du programme Au-delà du choix de produits plus sûrs, un bon programme de nettoyage exige une formation adéquate et l'utilisation de matériaux et de produits verts. Les projets doivent adopter un programme de nettoyage répondant aux exigences suivantes : 1. Mesure et dilution des produits chimiques : Un système de contrôle, par exemple un distributeur mural pour les concentrés, qui limite le contact direct et l'exposition des employés aux produits chimiques, garantit la bonne dilution des mélanges en évitant la surutilisation ou le gaspillage. 2. Formation aux procédures : Séquencement des étapes de nettoyage et utilisation d'un équipement de protection individuelle. 3. Formation à la sécurité : Formation visant à réduire et à éviter les blessures liées aux manipulations et l'exposition aux matériaux dangereux. 4. Formation continue annuelle : Formation à l'utilisation de produits, matériaux et équipements de nettoyage certifiés verts. 5. Formation aux achats : Formation du personnel d'achat à la sélection de matériaux de nettoyage verts. WELL Building Standard v1 Annexes 193 Sélection des produits de nettoyage Certificateurs d'éco-label : Design for the Environment (DfE), EcoLogo et Green Seal abordent les aspects de santé humaine, de toxicité écologique et de devenir environnemental des ingrédients chimiques utilisés dans les produits de nettoyage. En établissant des spécifications qui donnent la priorité aux ingrédients les moins nocifs de leur classe, ces certificateurs d'éco-label réduisent les dangers potentiels associés à l'utilisation de produits de nettoyage. Lors de la sélection des produits de nettoyage, tous les projets doivent se conformer aux directives ci-dessous (provenant du LEED de l'U.S. Green Building Council concernant les bâtiments existants : système de classement Exploitation et maintenance version 4). Pour les projets réalisés en dehors des États-Unis, tout type de programme d'éco-labélisation de type 1 comme défini par l'ISO 14024: 1999 et développé par un membre du réseau Global Ecolabelling Network peut être utilisé à la place des normes Green Seal ou UL EcoLogo. Produits de nettoyage par classe fonctionnelle Les produits de nettoyage doivent être conformes à la norme pertinente pour leur classe fonctionnelle ou scénario d'utilisation, ou à un équivalent local pour les projets réalisés en dehors des États-Unis. 1. Green Seal GS-37, pour les cas d'utilisation générale, les nettoyants de salle de bain, de vitres et de moquette à usage industriel et institutionnel. 2. UL EcoLogo 2792, pour les composés de nettoyage et de dégraissage. 3. UL EcoLogo 2759, pour les nettoyants de surfaces dures. 4. UL EcoLogo 2795, pour l'entretien des tapis, moquettes et tissus d'ameublement. 5. Green Seal GS-40, pour les produits d'entretien du sol à usage industriel ou institutionnel. 6. UL EcoLogo 2777, pour l'entretien des sols durs. 7. UL EcoLogo 2798, pour les additifs de digestion pour le nettoyage et le contrôle des odeurs. 8. UL EcoLogo 2791, pour les additifs de vidange et les additifs intercepteurs de graisse. 9. UL EcoLogo 2796, pour les additifs de contrôle des odeurs. 10. Green Seal GS-52/53, pour les produits de nettoyage spécialisés. 11. Norme pour des produits de nettoyage plus sûrs du programme Design for the Environment de l'EPA. Produits d'hygiène des mains Les savons et les désinfectants pour les mains doivent être conformes à la norme pertinente pour leur classe fonctionnelle ou scénario d'utilisation, ou à un équivalent local pour les projets réalisés en dehors des États-Unis. 1. Aucun agent antimicrobien (autre qu'un conservateur) sauf exigence contraire des codes de santé et autres réglementations (notamment en matière de service alimentaire et de soins de santé). 2. Green Seal GS-41, pour les produits de nettoyage des mains à usage industriel ou institutionnel. 3. UL EcoLogo 2784 ou Design for the Environment de l'EPA, pour les savons et les désinfectants pour les mains. 4. UL EcoLogo 2783, pour les désinfectants pour les mains. 5. Norme pour des produits de nettoyage plus sûrs du programme Design for the Environment de l'EPA. Produits de nettoyage et d'entretien Les lingettes de nettoyage et d'entretien jetables et les déchets doivent être conformes à la norme pertinente pour leur classe fonctionnelle ou scénario d'utilisation, ou à un équivalent local pour les projets réalisés en dehors des États-Unis. 1. Directives d'approvisionnement de l'EPA pour les lingettes de nettoyage et d'entretien. 2. Green Seal GS-01, pour les mouchoirs, essuie-tout et serviettes en papier. 3. UL EcoLogo 175, pour le papier hygiénique. 4. UL EcoLogo 175, pour les essuie-mains. 5. Exigences de gestion des déchets intégrée de Californie (Titre 14, Chapitre 4, Article 5 du Code de réglementations de Californie ou Programme 42290-42297 de recyclage du contenu des sacs poubelle en plastique du SABRC) ou directives d'approvisionnement complètes de l'EPA concernant les sacs poubelle en plastique WELL Building Standard v1 Annexes 194 Désinfection et assainissement Les surfaces fréquemment touchées présentent un risque plus élevé de contamination, particulièrement dans les zones de grand passage. Un protocole de nettoyage doit prendre en compte le degré de nécessité de la désinfection et de l'assainissement. Une désinfection et un assainissement inutiles peuvent affecter négativement la santé du système immunitaire. Bien qu'une exposition réduite aux microorganismes et aux parasites puisse réduire également les cas de maladie, elle est également de plus en plus liée à une prévalence en hausse des désordres de l'hypersensibilité et des maladies autoimmunes, en particulier dans les nations industrialisées. Nettoyage pour la santé Les projets doivent limiter la désinfection aux surfaces fréquemment touchées dans les zones comprenant notamment les toilettes, les salles communes, les gymnases et salles de sport conformément à la norme Green Seal 42 pour les services de nettoyage commercial et institutionnel, édition 2.1, 2013. 1. Désinfection (Section 4.6, à l'exception de la spécification de produit de la sous-section 4.6.2) 2. Entretien des toilettes (Section 4.7) 3. Salles de repas et de repos (Section 4.8) Maintenance des entrées L'entretien et la maintenance des entrées sont essentiels pour réduire l'introduction de poussières et de polluants provenant de l'environnement extérieur. Des entrées propres et bien entretenues peuvent contribuer grandement à l'amélioration de la qualité de l'air intérieur. Entrées et halls Pour réduire la migration des contaminants dans le bâtiment, les projets doivent adhérer aux directives de nettoyage et de maintenance ci-dessous pour les entrées et les halls : 1. Les paillassons, intérieurs et extérieurs, doivent être nettoyés à l'eau tous les deux jours et laissés à sécher avant de resservir. 2. Le dos des paillassons d'entrée doit être nettoyé au moins une fois par jour et deux fois par jour en cas de mauvais temps. 3. Les paillassons d'entrée doivent être aspirés avec un aspirateur à fonction de barre de battage dans les deux directions, au moins une fois par jour et deux fois par jour en cas de mauvais temps. 4. Des produits de déneigement non toxiques et sans danger pour l'environnement (non corrosifs, non phosphatés) doivent être choisis pendant les mois d'hiver. Gestion du flux des déchets La réduction, le recyclage et la gestion des déchets peuvent aider à réduire la quantité de déchets envoyés dans les décharges et les incinérateurs et contribuer à préserver les ressources brutes et naturelles. Un projet doit disposer d'un programme actif de réduction et de recyclage des déchets, prévoyant notamment le réacheminement des déchets naturels. Collecte et recyclage des déchets Le recyclage et la collecte des déchets du projet doivent : 1. Être conformes à la norme Green Seal 42 concernant les services de nettoyage commerciaux et institutionnels, Exigences de la procédure de nettoyage, Collecte et recyclage des déchets, Section 4.9. 2. Fournir un protocole pour le réacheminement des déchets naturels à l'aide d'une stratégie qui comprenne l'utilisation de tondeuses hacheuses, le compostage ou d'autres moyens similaires à faible impact. Évaluation du flux des déchets Un audit, comprenant une évaluation documentée des données, doit être exécuté conformément à la règle LEED EBOM-2009 MRc6 : Gestion des déchets solides Audit du flux des déchets pour : 1. Obtenir des opportunités concrètes de réduction des déchets à la source. 2. Éduquer les occupants du bâtiment et le personnel de nettoyage sur la base des résultats de l'audit, et offrir des moyens efficaces de réduction du flux des déchets. WELL Building Standard v1 Annexes 195 Table A5 : Limites du mercure Cette table indique les limites de mercure autorisées dans les ampoules, comme mentionné dans l'élément Sécurité fondamentale des matériaux. Valeurs du prérequis Réduction de PBT à la source - Mercure du LEED Fluorescente Ampoule Ballast intégral compact Ballast non intégral compact T-5, circulaire T-5, linéaire T-8, huit pieds T-8, quatre pieds T-8, deux et trois pieds T-8, en forme de U Teneur en Hg maximale 3.5 mg 3.5 mg 9 mg 2.5 mg 10 mg 3.5 mg 3.5 mg 6 mg Sodium à haute pression Ampoule Teneur en Hg maximale 400 W ou moins Plus de 400 W WELL Building Standard v1 10 mg 32 mg Annexes 196 Table L1 : Ratio mélanopique Cette unité Équivalent lumière mélanopique (EML) a été proposée par Lucas et confrères (Lucas et al., « Measuring and using light in the melanopsin age » (Mesure et utilisation de la lumière à l'ère de la mélanopsine). Trends in Neuroscience, Jan. 2014). Les auteurs ont fourni une boîte à outils qui, pour un spectre voulu, dérive des équivalents lumière « α-opiques » pour chacun des cinq photorécepteurs de l'œil (trois cônes, bâtonnets et ipRGC). Les auteurs ont sélectionné des constantes d'échelle de sorte que les valeurs soient identiques les unes aux autres et conformes à la définition standard de lux comme spectre lumineux d'énergie parfaitement uniforme (Illuminant E standard de la CIE). Pour un spectre de lumière, chaque équivalent lumière α-opique est lié aux autres par une constante. La table ci-dessous montre les exemples de rapports entre l'équivalent lumière mélanopique et le lux visuel standard pour plusieurs sources. Pour calculer l'équivalent lumière mélanopique (EML), multipliez le lux visuel (L) conçu pour ou mesuré dans un bâtiment par ce ratio (R) : EML = L × R. Par exemple, si des lumières incandescentes fournissent 200 lux dans un espace, elles produisent également 108 équivalents lumière mélanopique. Si la lumière du jour est modélisée pour fournir la même luminosité visuelle (200 lux), elle fournira également 220 équivalents lumière mélanopique. Des ratios mélanopiques similaires peuvent être déterminés en incorporant le spectre de la source voulue dans les calculs de la Table L2. Les projets sont encouragés à utiliser cette approche pour obtenir des résultats plus précis. Les auteurs de cet article et l'IWBI disposent de feuilles de calcul facilitant ce calcul. Source lumineuse CCT (K) Ratio 0.45 0.45 0.54 0.58 0.76 1.00 1.02 1.10 1.11 2700 LED 3000 Fluorescente 2800 Incandescente 4000 Fluorescente 4000 LED 5450 E CIE (Énergie égale) 6500 Fluorescente 6500 Lumière naturelle 7500 Fluorescente WELL Building Standard v1 Annexes 197 Table L2 : Réponse mélanopique et visuelle Pour calculer le ratio mélanopique de la lumière, commencez par obtenir le flux lumineux de l'ampoule à chaque incrément de 5 nm, soit auprès du fabricant, soit en le mesurant à l'aide d'un spectromètre. Multipliez ensuite le flux par les courbes mélanopiques et visuelles fournies ci-dessous pour obtenir les réponses mélanopiques et visuelles. Enfin, divisez la réponse mélanopique totale par la réponse visuelle totale et multipliez le quotient par 1,218. Bien que les ipRGC aient une sensibilité de pointe à environ 480 nm, la réponse mélanopique monte à 490 nm dans cette table car elle prend en compte le cristallin de l'œil adulte qui transmet préférentiellement les lumières de longueur d'onde plus longue. Longueur d'onde Flux lumineux Courbe mélanopique Réponse mélanopique Courbe visuelle 380 0.00092 0.00004 385 0.00167 0.00006 390 0.00309 0.00012 395 0.00588 0.00022 400 0.01143 0.00040 405 0.02281 0.00064 410 0.04615 0.00121 415 0.07948 0.00218 420 0.13724 0.00400 425 0.18710 0.00730 430 0.25387 0.01160 435 0.32068 0.01684 440 0.40159 0.02300 445 0.47400 0.02980 450 0.55372 0.03800 455 0.62965 0.04800 460 0.70805 0.06000 465 0.78522 0.07390 470 0.86029 0.09098 475 0.91773 0.11260 480 0.96560 0.13902 485 0.99062 0.16930 490 1.00000 0.20802 495 0.99202 0.25860 500 0.96595 0.32300 505 0.92230 0.40730 510 0.86289 0.50300 515 0.78523 0.60820 520 0.69963 0.71000 525 0.60942 0.79320 530 0.51931 0.86200 535 0.43253 0.91485 540 0.35171 0.95400 545 0.27914 0.98030 550 0.21572 0.99495 555 0.16206 1.00000 560 0.11853 0.99500 565 0.08435 0.97860 570 0.05870 0.95200 575 0.04001 0.91540 WELL Building Standard v1 Annexes Réponse visuelle 198 Longueur d'onde Flux lumineux Courbe mélanopique Réponse mélanopique Courbe visuelle 580 0.02687 0.87000 585 0.01786 0.81630 590 0.01179 0.75700 595 0.00773 0.69490 600 0.00507 0.63100 605 0.00332 0.56680 610 0.00218 0.50300 615 0.00143 0.44120 620 0.00095 0.38100 625 0.00063 0.32100 630 0.00042 0.26500 635 0.00028 0.21700 640 0.00019 0.17500 645 0.00013 0.13820 650 0.00009 0.10700 655 0.00006 0.08160 660 0.00004 0.06100 665 0.00003 0.04458 670 0.00002 0.03200 675 0.00001 0.02320 680 0.00001 0.01700 685 0.00001 0.01192 690 0.00000 0.00821 695 0.00000 0.00572 700 0.00000 0.00410 705 0.00000 0.00293 710 0.00000 0.00209 715 0.00000 0.00148 720 0.00000 0.00105 725 0.00000 0.00074 730 0.00000 0.00052 735 0.00000 0.00036 740 0.00000 0.00025 745 0.00000 0.00017 750 0.00000 0.00012 755 0.00000 0.00008 760 0.00000 0.00006 765 0.00000 0.00004 770 0.00000 0.00003 775 0.00000 0.00002 780 0.00000 0.00001 Réponse visuelle Totaux WELL Building Standard v1 Annexes 199 Annexe D : Types d'éléments et méthodes de vérification Les parties du WELL Building Standard entrent dans l'une des trois catégories suivantes en fonction de l'intervention requise pour leur exécution : éléments de conception, protocoles ou normes de performance. Les normes de conception exigent l'utilisation d'une technologie ou d'une stratégie de conception spécifique. Les protocoles sont également prescriptifs mais pour les politiques ou les calendriers des bâtiments ou des entreprises. Les normes basées sur les performances exigent des conditions environnementales et sont dès lors affectées par la conception et l'exploitation du bâtiment. Elles sont également neutres vis-à-vis de la technologie et de la pratique, ce qui offre une certaine flexibilité quant à la manière avec laquelle un projet atteint les seuils quantifiés acceptables. La table suivante indique également le type de documentation pertinent (le cas échéant) pour chaque partie d'élément. Les équipes de projet doivent consulter cette table pour savoir quels documents soumettre pour démontrer que la partie a été satisfaite, ou pour savoir si aucune action n'est nécessaire car un évaluateur vérifiera la partie sur site lors de la vérification des performances. AIR Lettres de garanties Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 01 : NORMES DE QUALITÉ DE L'AIR PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE NORMES RELATIVES AUX SUBSTANCES VOLATILES PARTIE 2 (Performance) TEST DE PERFORMANCE NORMES RELATIVES AUX MATIÈRES PARTICULAIRES ET AUX GAZ INORGANIQUES PARTIE 3 (Performance) TEST DE PERFORMANCE RADON ÉLÉMENT 02 : INTERDICTION DE FUMER PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE INTERDICTION DE FUMER À L'INTÉRIEUR PARTIE 2 (Protocole) INSPECTION VISUELLE INTERDICTION DE FUMER À L'EXTÉRIEUR ÉLÉMENT 03 : EFFICACITÉ DE LA VENTILATION PARTIE 1 (Conception) MEP CONCEPTION DE LA VENTILATION PARTIE 2 (Conception) MEP VENTILATION À LA DEMANDE PARTIE 3 (Conception) RAPPORT DE MISE EN SERVICE ÉQUILIBRAGE DU SYSTÈME WELL Building Standard v1 Annexes 200 Lettres de garanties AIR Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 04 : RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE COV PARTIE 1 (Conception) PEINTURES ET REVÊTEMENTS INTÉRIEURS PARTIE 2 (Conception) COLLES ET ENDUITS INTÉRIEURS PARTIE 3 (Conception) REVÊTEMENT DE SOL PARTIE 4 (Conception) ISOLATION PARTIE 5 (Conception) MOBILIER ET AMEUBLEMENT ARCHITECTE ARCHITECTE ARCHITECTE ARCHITECTE ARCHITECTE ÉLÉMENT 05 : FILTRATION DE L'AIR PARTIE 1 (Conception) ESPACE PRÉVU POUR LES FILTRES PARTIE 2 (Conception) FILTRATION DES PARTICULES MEP CONTRÔLE ALÉATOIRE MEP CONTRÔLE ALÉATOIRE PARTIE 3 (Conception) CALENDRIER D'EXPLOITATION SURVEILLANCE DE LA FILTRATION DE L'AIR ÉLÉMENT 06 : CONTRÔLE DES MICROBES ET MOISISSURES PARTIE 1 (Conception) MEP RÉDUCTION DES MOISISSURES DU SERPENTIN DE REFROIDISSEMENT PARTIE 2 (Performance) CONTRÔLE ALÉATOIRE INSPECTION VISUELLE INSPECTIONS DES MOISISSURES ÉLÉMENT 07 : GESTION DE LA POLLUTION DE LA CONSTRUCTION PARTIE 1 (Protocole) PROTECTION DES CANALISATIONS PARTIE 2 (Protocole) REMPLACEMENT DE FILTRE PARTIE 3 (Protocole) GESTION DE L'ABSORPTION DE COV PARTIE 4 (Protocole) RÉTENTION ET ÉLIMINATION DES POUSSIÈRES SOUS-TRAITANT SOUS-TRAITANT SOUS-TRAITANT SOUS-TRAITANT ÉLÉMENT 08 : ENTRÉE SAINE PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE SYSTÈMES D'HYGIÈNE PERMANENTS AUX ENTRÉES PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE ÉTANCHÉITÉ À L'AIR DES ENTRÉES WELL Building Standard v1 Annexes 201 Lettres de garanties AIR Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 09 : PROTOCOLE DE NETTOYAGE CALENDRIER D'EXPLOITATION PARTIE 1 (Protocole) PLAN DE NETTOYAGE DES ESPACES OCCUPÉS ÉLÉMENT 10 : GESTION DES PESTICIDES CALENDRIER D'EXPLOITATION PARTIE 1 (Protocole) UTILISATION DE PESTICIDES ÉLÉMENT 11 : SÉCURITÉ FONDAMENTALE DES MATÉRIAUX PARTIE 1 (Conception) RESTRICTION APPLICABLE À L'AMIANTE ET AU PLOMB ARCHITECTE RAPPORT DE RÉHABILITATION PARTIE 2 (Protocole) RÉDUCTION DE LA TENEUR EN PLOMB PARTIE 3 (Protocole) RAPPORT DE RÉHABILITATION DÉSAMIANTAGE PARTIE 4 (Protocole) RAPPORT DE RÉHABILITATION RÉDUCTION DE LA TENEUR EN POLYCHLOROBIPHÉNYLES PARTIE 5 (Conception) ARCHITECTE LIMITATION DE L'UTILISATION DU MERCURE ÉLÉMENT 12 : GESTION DE L'HUMIDITÉ PARTIE 1 (Conception) DESCRIPTIF PROFESSIONNEL GESTION DES EAUX LIQUIDES PROVENANT DE L'EXTÉRIEUR PARTIE 2 (Conception) DESCRIPTIF PROFESSIONNEL GESTION DES EAUX LIQUIDES PROVENANT DE L'INTÉRIEUR PARTIE 3 (Conception) DESCRIPTIF PROFESSIONNEL GESTION DE LA CONDENSATION PARTIE 4 (Conception) DESCRIPTIF PROFESSIONNEL SÉLECTION ET PROTECTION DES MATÉRIAUX ÉLÉMENT 13 : RENOUVELLEMENT DE L’AIR PARTIE 1 (Protocole) SOUS-TRAITANT RENOUVELLEMENT DE L'AIR ÉLÉMENT 14 : GESTION DE L'INFILTRATION DE L'AIR PARTIE 1 (Conception) RAPPORT DE MISE EN SERVICE TEST DE FUITES D'AIR ÉLÉMENT 15 : VENTILATION ACCRUE PARTIE 1 (Conception) MEP ALIMENTATION ACCRUE EN AIR FRAIS ÉLÉMENT 16 : CONTRÔLE DE L'HUMIDITÉ PARTIE 1 (Conception) MEP HUMIDITÉ RELATIVE WELL Building Standard v1 Annexes RELEVÉS PONCTUELS 202 Lettres de garanties AIR Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 17 : VENTILATION À SOURCE DIRECTE PARTIE 1 (Conception) CONTRÔLE ALÉATOIRE MEP ISOLATION ET ÉVACUATION DE LA POLLUTION ÉLÉMENT 18 : SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR ET COMMUNICATION DE SUIVI PARTIE 1 (Conception) MEP SURVEILLANCE DE L'AIR INTÉRIEUR PARTIE 2 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION CONSIGNATION DES DONNÉES SUR L'AIR ET ACTIONS CORRECTIVES PARTIE 3 (Conception) INSPECTION VISUELLE AFFICHAGE DES MESURES ENVIRONNEMENTALES ÉLÉMENT 19 : FENÊTRES OUVRANTES PARTIE 1 (Conception) PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE TOTAL PARTIE 2 (Conception) MESURE DE L'AIR EXTÉRIEUR PARTIE 3 (Conception) GESTION DU FONCTIONNEMENT DES FENÊTRES CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 20 : SYSTÈMES D'ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR PARTIE 1 (Conception) SYSTÈMES DÉDIÉS D'ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR MEP ÉLÉMENT 21 : VENTILATION PAR DÉPLACEMENT PARTIE 1 (Conception) CONCEPTION ET UTILISATION DE LA VENTILATION PAR DÉPLACEMENT PARTIE 2 (Conception) MEP MEP PERFORMANCE DU SYSTÈME ÉLÉMENT 22 : LUTTE ANTIPARASITAIRE PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE RÉDUCTION DES PARASITES PARTIE 2 (Performance) INSPECTION VISUELLE INSPECTIONS DES PARASITES ÉLÉMENT 23 : PURIFICATION DE L'AIR AVANCÉE PARTIE 1 (Conception) FILTRATION AU CHARBON PARTIE 2 (Conception) ASSAINISSEMENT DE L'AIR PARTIE 3 (Protocole) CONTRÔLE ALÉATOIRE MEP CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR WELL Building Standard v1 MEP Annexes 203 Lettres de garanties AIR Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 24 : MINIMISATION DE LA COMBUSTION PARTIE 1 (Conception) CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE INTERDICTION DES APPAREILS ET DU CHAUFFAGE À COMBUSTION PARTIE 2 (Conception) MEP SOURCES DE COMBUSTION À FAIBLE TAUX D'ÉMISSION PARTIE 3 (Protocole) INSPECTION VISUELLE RÉDUCTION DES GAZ D'ÉCHAPPEMENT PARTIE 4 (Protocole) SOUS-TRAITANT ÉQUIPEMENT DE CONSTRUCTION ÉLÉMENT 25 : RÉDUCTION DES MATIÈRES TOXIQUES PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE LIMITATION DE L'UTILISATION DE COMPOSÉS PERFLUORÉS PARTIE 2 (Conception) ARCHITECTE LIMITES DES RETARDATEURS DE FLAMMES PARTIE 3 (Conception) ARCHITECTE LIMITATION DE L'UTILISATION DE PHTALATES (PLASTIFIANTS) PARTIE 4 (Conception) ARCHITECTE LIMITATION DE L'UTILISATION DU POLYURÉTHANE À BASE D'ISOCYANATE PARTIE 5 (Conception) RESTRICTION APPLICABLE À L'URÉE-FORMALDÉHYDE ARCHITECTE ÉLÉMENT 26 : SÉCURITÉ AMÉLIORÉE DES MATÉRIAUX PARTIE 1 (Conception) SÉLECTION RIGOUREUSE DES MATÉRIAUX ARCHITECTE ÉLÉMENT 27 : ACTIVITÉ ANTIMICROBIENNE POUR LES SURFACES PARTIE 1 (Conception) SURFACES FRÉQUEMMENT TOUCHÉES ARCHITECTE ÉLÉMENT 28 : ENVIRONNEMENT NETTOYABLE PARTIE 1 (Conception) PROPRIÉTÉS DES MATÉRIAUX PARTIE 2 (Conception) NETTOYABILITÉ ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE ÉLÉMENT 29 : MATÉRIEL DE NETTOYAGE PARTIE 1 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION MATÉRIELS ET PRODUITS DE NETTOYAGE PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE STOCKAGE DE PRODUITS CHIMIQUES WELL Building Standard v1 Annexes 204 Lettres de garanties EAU Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 30 : QUALITÉ FONDAMENTALE DE L'EAU PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE SÉDIMENT PARTIE 2 (Performance) TEST DE PERFORMANCE MICROORGANISMES ÉLÉMENT 31 : CONTAMINANTS INORGANIQUES PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE MÉTAUX DISSOUS ÉLÉMENT 32 : CONTAMINANTS ORGANIQUES PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE POLLUANTS ORGANIQUES ÉLÉMENT 33 : CONTAMINANTS AGRICOLES PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE HERBICIDES ET PESTICIDES PARTIE 2 (Performance) TEST DE PERFORMANCE ENGRAIS ÉLÉMENT 34 : ADDITIFS À L'EAU COURANTE PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE DÉSINFECTANTS TEST DE PERFORMANCE PARTIE 2 (Performance) SOUS-PRODUITS DE DÉSINFECTION PARTIE 3 (Performance) TEST DE PERFORMANCE FLUORURE ÉLÉMENT 35 : TESTS PÉRIODIQUES DE LA QUALITÉ DE L'EAU PARTIE 1 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION TEST TRIMESTRIEL PARTIE 2 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION CONSIGNATION DES DONNÉES SUR L'EAU ET ACTIONS CORRECTIVES ÉLÉMENT 36 : TRAITEMENT DE L'EAU PARTIE 1 (Conception) ÉLIMINATION DES PRODUITS CHIMIQUES ORGANIQUES PARTIE 2 (Conception) FILTRE À SÉDIMENTS PARTIE 3 (Conception) ÉLIMINATION MICROBIENNE PARTIE 4 (Protocole) CONTRÔLE ALÉATOIRE MEP CONTRÔLE ALÉATOIRE MEP CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'EAU PARTIE 5 (Conception) DESCRIPTIF PROFESSIONNEL CONTRÔLE DE LA LÉGIONELLOSE WELL Building Standard v1 MEP Annexes 205 Lettres de garanties EAU Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 37 : PROMOTION DE L'EAU POTABLE PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE PROPRIÉTÉS GUSTATIVES DE L'EAU POTABLE PARTIE 2 (Conception) CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE ACCÈS À L'EAU POTABLE PARTIE 3 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION ENTRETIEN DU DISTRIBUTEUR D'EAU Lettres de garanties NUTRITION Documents annotés Vérifications sur site CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 38 : FRUITS ET LÉGUMES PARTIE 1 (Protocole) DIVERSITÉ DE FRUITS ET LÉGUMES PARTIE 2 (Protocole) ENCOURAGEMENT À LA CONSOMMATION DE FRUITS ET LÉGUMES ÉLÉMENT 39 : PRODUITS ALIMENTAIRES TRANSFORMÉS PARTIE 1 (Protocole) RESTRICTIONS APPLICABLES AUX COMPOSANTS RAFFINÉS PARTIE 2 (Protocole) INTERDICTION DES ACIDES GRAS TRANS ÉLÉMENT 40 : ALLERGIES ALIMENTAIRES PARTIE 1 (Protocole) ÉTIQUETAGE RELATIF AUX ALLERGIES ALIMENTAIRES ÉLÉMENT 41 : LAVAGE DES MAINS PARTIE 1 (Protocole) MATÉRIEL POUR LE LAVAGE DES MAINS PARTIE 2 (Protocole) INSPECTION VISUELLE RÉDUCTION DE LA CONTAMINATION PARTIE 3 (Conception) DIMENSIONS DES ÉVIERS ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 42 : CONTAMINATION ALIMENTAIRE PARTIE 1 (Conception) STOCKAGE AU FROID ÉLÉMENT 43 : INGRÉDIENTS ARTIFICIELS PARTIE 1 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION ÉTIQUETAGE DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 44 : INFORMATIONS NUTRITIONNELLES PARTIE 1 (Protocole) INSPECTION VISUELLE INFORMATIONS NUTRITIONNELLES DÉTAILLÉES WELL Building Standard v1 Annexes 206 NUTRITION Lettres de garanties Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 45 : PUBLICITÉ ALIMENTAIRE PARTIE 1 (Protocole) INSPECTION VISUELLE PANNEAUX PUBLICITAIRES ET ENVIRONNEMENTAUX PARTIE 2 (Protocole) INSPECTION VISUELLE MESSAGES NUTRITIONNELS ÉLÉMENT 46 : MATÉRIELS DE PRÉPARATION DES ALIMENTS SANS RISQUE PARTIE 1 (Protocole) MATÉRIEL DE CUISINE PARTIE 2 (Protocole) SURFACES DE DÉCOUPE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE CALENDRIER D'EXPLOITATION CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 47 : TAILLE DES PORTIONS PARTIE 1 (Protocole) PORTIONS DES REPAS PARTIE 2 (Protocole) DIMENSIONS DE LA VAISSELLE ÉLÉMENT 48 : RÉGIMES SPÉCIAUX PARTIE 1 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION ALTERNATIVES ALIMENTAIRES ÉLÉMENT 49 : PRODUCTION ALIMENTAIRE RESPONSABLE PARTIE 1 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION AGRICULTURE DURABLE PARTIE 2 (Protocole) CALENDRIER D'EXPLOITATION AGRICULTURE PLUS HUMAINE ÉLÉMENT 50 : STOCKAGE DES ALIMENTS PARTIE 1 (Conception) CAPACITÉ DE STOCKAGE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 51 : PRODUCTION ALIMENTAIRE PARTIE 1 (Conception) ESPACE DE JARDINAGE PARTIE 2 (Conception) AIDE À LA PLANTATION ÉLÉMENT 52 : ALIMENTATION CONSCIENTE PARTIE 1 (Conception) PLAN ARCHITECTURAL ESPACES DE RESTAURATION PARTIE 2 (Conception) MOBILIERS POUR COINS DE DÉTENTE WELL Building Standard v1 ARCHITECTE Annexes 207 Lettres de garanties LUMIÈRE Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 53 : AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES EN TERMES DE QUALITÉ VISUELLE PARTIE 1 (Conception) ACUITÉ VISUELLE POUR LA CONCENTRATION PARTIE 2 (Conception) STRATÉGIES DE GESTION DE LA LUMINOSITÉ ARCHITECTE RELEVÉS PONCTUELS ARCHITECTE RELEVÉS PONCTUELS ÉLÉMENT 54 : AMÉNAGEMENT DES ÉCLAIRAGES SELON LES RYTHMES CIRCADIENS PARTIE 1 (Conception) INTENSITÉ MÉLANOPIQUE DE LA LUMIÈRE POUR LES ZONES DE TRAVAIL RELEVÉS PONCTUELS ARCHITECTE ÉLÉMENT 55 : CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT DE LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE PROTECTION DES AMPOULES PARTIE 2 (Conception) ARCHITECTE MINIMISATION DE L'ÉBLOUISSEMENT ÉLÉMENT 56 : CONTRÔLE DE L'ÉBLOUISSEMENT SOLAIRE PARTIE 1 (Conception) OMBRAGE DES FENÊTRES PARTIE 2 (Conception) GESTION DE LA LUMIÈRE NATURELLE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 57 : CONCEPTION D'ESPACE DE TRAVAIL À FAIBLE ÉBLOUISSEMENT PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE MESURES ANTI-ÉBLOUISSEMENT ÉLÉMENT 58 : QUALITÉ DE LA COULEUR PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE INDICE DE RENDU DE COULEUR ÉLÉMENT 59 : CONCEPTION DES SURFACES PARTIE 1 (Conception) RÉFLECTIVITÉ DES SURFACES DES ZONES DE TRAVAIL ET D'APPRENTISSAGE ARCHITECTE ÉLÉMENT 60 : COMMANDES AUTOMATIQUES D'OMBRAGE ET D'INTENSITÉ D'ÉCLAIRAGE PARTIE 1 (Conception) CONTRÔLE AUTOMATISÉ DE LA LUMIÈRE DU SOLEIL PARTIE 2 (Conception) VARIATEUR DE LUMIÈRE ARCHITECTE ARCHITECTE ÉLÉMENT 61 : DROIT À LA LUMIÈRE PARTIE 1 (Conception) PROFONDEUR DU LOGEMENT PARTIE 2 (Conception) ACCÈS AUX FENÊTRES WELL Building Standard v1 Annexes PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE 208 Lettres de garanties LUMIÈRE Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 62 : MODÉLISATION DE LA LUMIÈRE NATURELLE PARTIE 1 (Conception) PLAN ARCHITECTURAL EXPOSITION SAINE AU SOLEIL ÉLÉMENT 63 : FENÊTRAGE SELON L'ÉCLAIRAGE NATUREL PARTIE 1 (Conception) TAILLES DES FENÊTRES DANS LES ESPACES DE TRAVAIL ET D'APPRENTISSAGE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE Documents annotés Vérifications sur site PARTIE 2 (Conception) TRANSMISSION LUMINEUSE DES FENÊTRES DANS LES ZONES DE TRAVAIL ET D'APPRENTISSAGE PARTIE 3 (Conception) TRANSMISSION UNIFORME DE LA COULEUR FORME PHYSIQUE ARCHITECTE ARCHITECTE Lettres de garanties ÉLÉMENT 64 : CIRCULATION INTÉRIEURE FAVORISANT L'ACTIVITÉ PHYSIQUE PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE ACCESSIBILITÉ DES ESCALIERS PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE INCITATION À L'UTILISATION DES ESCALIERS PARTIE 3 (Conception) INSPECTION VISUELLE ESTHÉTIQUE FACILITATIVE ÉLÉMENT 65 : PROGRAMMES D'INCITATION À L'ACTIVITÉ PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE PROGRAMMES D'INCITATION À L'ACTIVITÉ ÉLÉMENT 66 : ENCADREMENT DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE PROGRAMMES DE FITNESS PROFESSIONNELS PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE COURS DE FITNESS ÉLÉMENT 67 : CONCEPTION ACTIVE DES EXTÉRIEURS PARTIE 1 (Conception) AMÉNAGEMENTS PIÉTONNIERS PARTIE 2 (Conception) PROMOTION DE LA MARCHE À PIEDS PARTIE 3 (Conception) LIENS AVEC LE VOISINAGE WELL Building Standard v1 ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE Annexes 209 Lettres de garanties FORME PHYSIQUE Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 68 : ESPACES DÉDIÉS AUX ACTIVITÉS PHYSIQUES PARTIE 1 (Conception) PLAN ARCHITECTURAL ESPACES DISPONIBLES SUR LE SITE PARTIE 2 (Conception) ARCHITECTE ESPACES EXTÉRIEURS D'EXERCICE PHYSIQUE ÉLÉMENT 69 : PROMOTION DES TRANSPORTS ACTIFS PARTIE 1 (Conception) STOCKAGE ET ENTRETIEN DES VÉLOS PARTIE 2 (Conception) VESTIAIRES ET DOUCHES ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 70 : APPAREILS DE FITNESS PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE ÉQUIPEMENT D'EXERCICES CARDIORESPIRATOIRES PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE APPAREILS DE MUSCULATION ÉLÉMENT 71 : AMEUBLEMENT ACTIF PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE POSTES DE TRAVAIL ACTIFS PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE PRÉDOMINANCE DES BUREAUX DEBOUT Lettres de garanties CONFORT Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 72 : NORMES DE CONCEPTION ACCESSIBLE ADA PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE RÉGLEMENTATIONS ADA ÉLÉMENT 73 : ERGONOMIE : VISUELLE ET PHYSIQUE PARTIE 1 (Conception) INSPECTION VISUELLE ERGONOMIE VISUELLE PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE FLEXIBILITÉ DE LA HAUTEUR DES BUREAUX PARTIE 3 (Conception) INSPECTION VISUELLE FLEXIBILITÉ DES SIÈGES ÉLÉMENT 74 : INTRUSION DU BRUIT EXTÉRIEUR PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE WELL Building Standard v1 Annexes 210 Lettres de garanties CONFORT Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 75 : BRUIT GÉNÉRÉ À L'INTÉRIEUR PARTIE 1 (Protocole) ARCHITECTE PLANIFICATION ACOUSTIQUE PARTIE 2 (Performance) TEST DE PERFORMANCE NIVEAUX SONORES DES ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES ÉLÉMENT 76 : CONFORT THERMIQUE PARTIE 1 (Conception) ENVIRONNEMENT THERMIQUE VENTILÉ PARTIE 2 (Conception) ADAPTATION THERMIQUE NATURELLE MEP RELEVÉS PONCTUELS MEP RELEVÉS PONCTUELS ÉLÉMENT 77 : CONFORT OLFACTIF PARTIE 1 (Conception) PLAN ARCHITECTURAL SÉPARATION DE LA SOURCE ÉLÉMENT 78 : TEMPS DE RÉVERBÉRATION PARTIE 1 (Performance) TEST DE PERFORMANCE TEMPS DE RÉVERBÉRATION ÉLÉMENT 79 : MASQUAGE SONORE PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE UTILISATION DU MASQUAGE SONORE PARTIE 2 (Performance) TEST DE PERFORMANCE LIMITES DE MASQUAGE SONORE ÉLÉMENT 80 : SURFACES D'ATTÉNUATION DE BRUIT PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE PLAFONDS PARTIE 2 (Conception) ARCHITECTE MURS ÉLÉMENT 81 : BARRIÈRES SONORES PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE SPÉCIFICATIONS DE LA CONSTRUCTION DES MURS PARTIE 2 (Conception) ARCHITECTE CARACTÉRISTIQUES DES PORTES PARTIE 3 (Conception) SOUS-TRAITANT MÉTHODOLOGIE DE LA CONSTRUCTION DES MURS ÉLÉMENT 82 : CONTRÔLE THERMIQUE INDIVIDUEL PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE EMPLACEMENTS LIBRES PARTIE 2 (Protocole) INSPECTION VISUELLE APPAREILS INDIVIDUELS DE CONFORT THERMIQUE WELL Building Standard v1 Annexes 211 Lettres de garanties CONFORT Documents annotés Vérifications sur site Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 83 : CONFORT THERMIQUE PAR RAYONNEMENT PARTIE 1 (Conception) MEP HALLS ET AUTRES ESPACES COMMUNS ET PUBLICS PARTIE 2 (Conception) MEP BUREAUX ET AUTRES ESPACES RÉGULIÈREMENT OCCUPÉS Lettres de garanties ESPRIT ÉLÉMENT 84 : SENSIBILISATION EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE PARTIE 1 (Protocole) INSPECTION VISUELLE Guide WELL Building Standard PARTIE 2 (Protocole) INSPECTION VISUELLE BIBLIOTHÈQUE SUR LES THÈMES DE LA SANTÉ ET DU BIEN-ÊTRE ÉLÉMENT 85 : CONCEPTION INTÉGRÉE PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE PLAN DE DÉVELOPPEMENT PARTIE 3 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE ORIENTATION DES PARTIES PRENANTES ÉLÉMENT 86 : ENQUÊTES POST-OCCUPATION PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE CONTENU DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES OCCUPANTS PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE COMMUNICATION DES INFORMATIONS ÉLÉMENT 87 : ESTHÉTISME ET CONCEPTION I PARTIE 1 (Conception) ESTHÉTISME ET CONCEPTION RÉFLÉCHIE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 88 : BIOPHILIE I - ASPECT QUALITATIF PARTIE 1 (Conception) INTÉGRATION DE LA NATURE PARTIE 2 (Conception) INTÉGRATION D'UN MODÈLE PARTIE 3 (Conception) INTERACTION AVEC LA NATURE WELL Building Standard v1 Annexes 212 Lettres de garanties ESPRIT Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 89 : ESPACES ADAPTABLES PARTIE 1 (Conception) GESTION DES STIMULI PARTIE 2 (Conception) CONFIDENTIALITÉ PARTIE 3 (Conception) GESTION DE L'ESPACE PARTIE 4 (Protocole) AIDE AU SOMMEIL SUR LE LIEU DE TRAVAIL ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 90 : BONNES PRATIQUES DE SOMMEIL PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE AIDE AU SOMMEIL HORS DU LIEU DE TRAVAIL ÉLÉMENT 91 : VOYAGE D'AFFAIRES PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE POLITIQUE DES DÉPLACEMENTS ÉLÉMENT 92 : MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE DE SANTÉ PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE PRESTATIONS-MALADIE ÉLÉMENT 93 : SOUTIEN FAMILIAL SUR LE LIEU DE TRAVAIL PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE CONGÉ PARENTAL PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE AIDES DE L'EMPLOYEUR À LA GARDE D'ENFANTS PARTIE 3 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE AIDE AUX FAMILLES ÉLÉMENT 94 : AUTOSURVEILLANCE PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE CAPTEURS ET DISPOSITIFS PORTATIFS ÉLÉMENT 95 : GESTION DU STRESS ET DES DÉPENDANCES PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE SOUTIEN MORAL ET COMPORTEMENTAL PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE GESTION DU STRESS ÉLÉMENT 96 : ALTRUISME PARTIE 1 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE ACTIVITÉS CARITATIVES PARTIE 2 (Protocole) DOCUMENT DE POLITIQUE DONS CARITATIFS WELL Building Standard v1 Annexes 213 Lettres de garanties ESPRIT Documents annotés Vérifications sur site ÉLÉMENT 97 : TRANSPARENCE DES MATÉRIAUX PARTIE 1 (Conception) ARCHITECTE INFORMATIONS SUR LES MATÉRIAUX PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE INFORMATIONS ACCESSIBLES ÉLÉMENT 98 : TRANSPARENCE ORGANISATIONNELLE PARTIE 1 (Protocole) PARTICIPATION TRANSPARENTE AU PROGRAMME DOCUMENT DE POLITIQUE CONTRÔLE ALÉATOIRE PLAN ARCHITECTURAL CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 99 : ESTHÉTISME ET CONCEPTION II PARTIE 1 (Conception) HAUTEUR DE PLAFOND PARTIE 2 (Conception) INSPECTION VISUELLE ŒUVRE D'ART PARTIE 3 (Conception) INSPECTION VISUELLE FAMILIARITÉ SPATIALE ÉLÉMENT 100 : BIOPHILIE II - ASPECT QUANTITATIF PARTIE 1 (Conception) BIOPHILIE EXTÉRIEURE PARTIE 2 (Conception) BIOPHILIE INTÉRIEURE PARTIE 3 (Conception) POINT D'EAU ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ARCHITECTE CONTRÔLE ALÉATOIRE ÉLÉMENT 101 : ÉLÉMENT D'INNOVATION I PARTIE 1 (Innovation) PROPOSITION D'INNOVATION INNOVATION 1 - PROPOSITION PARTIE 2 (Innovation) PROPOSITION D'INNOVATION INNOVATION 1 - SOUTIEN ÉLÉMENT 102 : ÉLÉMENT D'INNOVATION II PARTIE 1 (Protocole) PROPOSITION D'INNOVATION INNOVATION 2 - PROPOSITION PARTIE 2 (Innovation) PROPOSITION D'INNOVATION INNOVATION 2 - SOUTIEN WELL Building Standard v1 Annexes 214 Annexe E : Similarités avec LEED v4 L'IWBI et l'USGBC partagent des processus de certification et des intentions d'éléments communs, notamment en ce qui concerne la qualité de l'air et l'éclairage naturel. Étant donné leurs intentions partagées, l'obtention d'éléments WELL peut aider à gagner certains crédits LEED. Toutefois, en raison de leurs différences de structure et de légères variations de contenu, la conformité à l'un ne garantit pas le crédit chez l'autre. 01 Normes de qualité de l'air Crédit pilote 68 : Test des performances de la qualité de l'air intérieur 02 Interdiction de fumer Prérequis QE : Contrôle de la fumée de tabac environnementale 03 Efficacité de la ventilation Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 2) Prérequis QE : Performances de qualité de l'air intérieur minimales (Option 1) 05 Filtration de l'air Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 1) 07 Gestion de la pollution de la construction Crédit QE : Plan de gestion de la qualité de l'air intérieur de la construction 08 Entrée saine Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 1, pour les espaces à ventilation mécanique) 13 Renouvellement de l'air Crédit QE : Évaluation de la qualité de l'air intérieur (Option 1) 14 Gestion de l'infiltration de l'air Crédit EA : Mise en service améliorée (Option 2) 15 Ventilation accrue Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 2, pour les espaces à ventilation mécanique ou mixte) 16 Contrôle de l'humidité Crédit QE : Confort thermique 17 Ventilation à source directe Crédit QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 1, pour les espaces à ventilation mécanique) 18 Surveillance de la qualité de l'air et communication de suivi QE : Stratégies d'amélioration de la qualité de l'air intérieur (Option 2) 24 Minimisation de la combustion Crédit pilote 66 : Prévention des contaminants dans la communauté - diffusions aéroportées Crédit pilote 75 : Construction propre WELL Building Standard v1 Annexes 215 25 Réduction des matières toxiques Crédit MR : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux (Option 2) 26 Sécurité améliorée des matériaux Crédit MR : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux (Option 2) 51 Production alimentaire Crédit pilote 82 : Production alimentaire locale 53 Aménagement des éclairages en termes de qualité visuelle Crédit QE : Éclairage intérieur (Option 2) 55 Contrôle de l'éblouissement de la lumière électrique Crédit QE : Éclairage intérieur (Option 2) 56 Contrôle de l'éblouissement solaire Crédit QE : Lumière naturelle 58 Qualité de la couleur Crédit QE : Éclairage intérieur 59 Conception des surfaces Crédit QE : Éclairage intérieur 61 Droit à la lumière Crédit QE : Vues de qualité 62 Modélisation de la lumière naturelle Crédit QE : Lumière naturelle (Option 1) 64 Circulation intérieure favorisant l'activité physique Crédit pilote 78 : Conception pour des occupants actifs 67 Conception active des extérieurs Crédit LT : Densité environnante et variété des usages 68 Espaces dédiés aux activités physiques Crédit CD : Espace ouvert 69 Promotion des transports actifs Crédit LT : Garage à vélos 73 Ergonomie : Visuelle et physique Crédit pilote 44 : Stratégie ergonomique 74 Intrusion du bruit extérieur Crédit pilote 57 : Performance acoustique améliorée : Contrôle du bruit extérieur 75 Bruit généré à l'intérieur Crédit QE : Performance acoustique 76 Confort thermique Crédit QE : Confort thermique (Option 1) WELL Building Standard v1 Annexes 216 78 Temps de réverbération Crédit QE : Performance acoustique 79 Masquage sonore Crédit QE : Performance acoustique 81 Barrières sonores Crédit QE : Performance acoustique 82 Contrôle thermique individuel Crédit QE : Confort thermique 97 Transparence des matériaux Crédit MR : Divulgation et optimisation des produits de construction - Ingrédients des matériaux (Option 1) WELL Building Standard v1 Annexes 217 Annexe F : Chevauchement avec le Living Building Challenge 3.0 L'IWBI encourage les projets à rechercher la conformité au Living Building Challenge en plus du WELL pour promouvoir à la fois la durabilité environnementale et la santé humaine. Pour faciliter le processus pour les projets engagés dans les deux programmes, l'IWBI a organisé le WELL Building Standard de sorte que les impératifs spécifiques au LBC soient clairement mappés sur les éléments WELL. Si l'IWBI ne peut garantir que la conformité aux éléments WELL engendrera une certification LBC, les rapprochements sont relativement aisés. Il est important de noter que la recherche de conformité pour certains éléments du WELL peut permettre aux projets d'atteindre entre 15 à 35 % des impératifs du LBC. 01 Normes de qualité de l'air Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC exige que la qualité de l'air intérieur soit testée avant et neuf mois après l'occupation des lieux. Cette intention est directement en lien avec les normes de qualité de l'air du WBS dans la mesure où la certification exige un test de qualité de l'air pendant l'audit sur site. 02 Interdiction de fumer Impératif 08 : Environnement intérieur sain SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE Le LBC interdit de fumer dans les limites du projet. WELL exige également une signalisation sur les dangers du tabagisme si fumer est autorisé au-delà de 7,5 m des entrées du bâtiment. 03 Efficacité de la ventilation Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC et le WBS exigent la conformité à la version la plus récente d'ASHRAE 62. 04 Réduction des émissions de COV Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC exige que tous les produits de construction intérieurs soient conformes à la méthode standard CDPH v1.1-2010, le WBS exige des peintures, revêtements et enduits à faible émission de COV. 08 Entrée saine Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC exige une approche d'entrée qui traite la question de la réduction des particules qui sont transportées à l'intérieur du bâtiment par les chaussures. WELL exige que des méthodes similaires soient utilisées pour réduire les particules dans les entrées, à savoir des paillassons, des dispositifs de capture de la poussière et des grilles. 09 Protocole de nettoyage Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC exige une description du protocole de nettoyage et que tous les produits utilisés à cet effet soient conformes au programme Design for the Environment de l'EPA. Ceci est directement en lien avec les exigences de protocole et de produits chimiques de nettoyage WELL. 17 Ventilation à source directe Impératif 08 : Environnement intérieur sain Le LBC exige une évacuation d'air dédiée des espaces de stockage des produits de nettoyage et d'entretien. WELL a la même exigence. WELL Building Standard v1 Annexes SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE 218 19 Fenêtres ouvrantes Impératif 07 : Environnement civilisé SATISFACTION TOTALE 26 Sécurité améliorée des matériaux Impératif 10 : Liste rouge Le LBC exige que tous les projets soient conformes à la Liste rouge. Réaliser le pétale Matériaux du LBC est une méthode qui permet d'atteindre cet élément WELL. 64 Circulation intérieure favorisant l'activité physique Impératif 04 : Vivre à l'énergie humaine Le LBC exige de favoriser les escaliers par rapport aux ascenseurs par l'agencement intérieur et la qualité des escaliers. Cette exigence est directement en lien avec la Partie 2 – Promotion des escaliers de l'élément Circulation intérieure favorisant l'activité physique. 65 Programmes d'incitation à l'activité Impératif 04 : Vivre à l'énergie humaine Le LBC exige une allocation de transport qui est en phase avec la Partie 1.b de l'élément Programmes d'incitation à l'activité. 69 Promotion des transports actifs Impératif 04 : Vivre à l'énergie humaine Le LBC exige des garages sécurisés pour les véhicules non motorisés (vélos), ainsi que des douches et des vestiaires accessibles pour tous les occupants du bâtiment. Ces exigences du LBC sont directement en lien avec la Partie 1 - Stockage et entretien des vélos et la Partie 2 - Vestiaires et douches de l'élément Programmes d'incitation à l'activité. SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION PARTIELLE 87 Esthétisme et conception I Impératif 19 : Beauté et esprit SATISFACTION TOTALE 88 Biophilie I - Aspect qualitatif Impératif 09 : Environnement biophilique SATISFACTION TOTALE 97 Transparence des matériaux Impératif 12 : Industrie responsable Le LBC exige que tout le bois d'oeuvre soit certifié par le Forest Stewardship Council (FSC) et que les projets fournissent un produit Declare pour chaque 500 mètres carrés du projet. L'élément Transparence des matériaux du WBS promeut l'utilisation des produits Declare et d'autres programmes d'information sur les produits comme la Déclaration sanitaire de produit (DSP). 98 Transparence organisationnelle Impératif 18 : Organisations JUST WELL Building Standard v1 SATISFACTION PARTIELLE SATISFACTION TOTALE Annexes 219 Annexe G : Réviseurs externes L'IWBI exprime sa profonde gratitude aux personnes externes ci-dessous pour le temps qu'elles ont consacré à relire et à améliorer ce document. Jennifer Berthelot-Jelovic Bill Browning Lisa Cohen, PhD Lisa Colicchio Mary Davidge Jason Garay Chad Groshart Kevin Hall, PhD Samer Hattar Beth Heider Hormos Janssens Caroline Karmann Thomas Knittel Jonathan Little, PhD Nadav Malin Timothy McAuley, PhD Robert Oexman Lisa Petterson Richard Piacentini Dave Pogue Christopher Pollock Kirsten Ritchie Keith Roach, MD Andrew Rundle, DrPH Charles Salter Megan Schwarzman, MD Susie See Thomas Sheridan, ScD Eric Soloday Katherine von Stackelberg, ScD Ellen Tohn Ted Van Der Linden Kathy Wardle Lauren Yarmuth Peter Yost Experts en développement technique Experts en processus de certification WELL Building Standard v1 A SustainAble Production Terrapin Beth Israel Medical Center CBRE Google Cancer Care Ontario Atelier Ten National Institutes of Health. Johns Hopkins University Skanska Interface UC Berkeley, Center for the Built Environment HOK UBC, School of Health and Exercise Sciences Building Green Consulting for Health, Air, Nature and a Greener Environment Sleep to Live Institute SERA Architects Phipps Conservatory CBRE Cerami Associates Gensler Weill-Cornell Medical College Columbia University, Mailman School of Public Health CM Salter University of California, Berkeley WSP Flack + Kurtz Massachussets Institute of Technology Integral Group Harvard, School of Public Health Tohn Environmental DPR Construction Perkins and Will YR&G Building Green U.S. Green Building Council Green Business Certification Inc. Annexes 220 Annexe H : Références des concepts et des éléments Les pages suivantes listent les sources utilisées pour les statistiques et autres éléments d'information dans les descriptions des concepts et des éléments du WELL Building Standard. Air Joshi SM. The Sick Building Syndrome. 2008. Indian Journal of Occupational and Environmental Medicine, Volume 12, Issue 2, pp. 61-64. Abdullahi KL, Delgado-Saborit JM, Harrison RM. Emissions and Indoor Concentrations of Particulate Matter and its Specific Chemical Components from Cooking: A Review. 2013. Atmospheric Environment, Volume 71, pp. 260-294. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. Healthy People 2010: Leading Health Indicators. www.healthypeople.gov/2010/document/html/uih/uih_4.htm. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Facts No. 4: Sick Building Syndrome. http://www.epa.gov/iaq/pdfs/sick_building_factsheet.pdf. Publié en février 1991. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). An Introduction to Indoor Air Quality (IAQ): Volatile Organic Compounds (VOCs). http://www.epa.gov/iaq/voc.html. Mis à jour le 9 juillet 2012. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Normes nationales de qualité de l'air ambiant. 40 CFR, Partie 50. http://www.epa.gov/air/criteria.html. Révisé en octobre 2011. Mis à jour le 14 décembre 2012. Consulté le 16 septembre 2014. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Exposure Factors Handbook: 2011 Edition. EPA/600/R-090/052F. Publié en septembre 2011. Organisation mondiale de la santé. 7 Million Premature Deaths Annually Linked to Air Pollution. http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/air-pollution/en/. Consulté le 16 avril 2015. 01 Normes de qualité de l'air Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Pollution: An Introduction for Health Professionals. http://www.epa.gov/iaq/pubs/hpguide.html. Mis à jour le 3 juillet 2012. Consulté le 22 avril 2015. 02 Interdiction de fumer American Lung Association. What’s in a Cigarette? http://www.lung.org/stop-smoking/about-smoking/factsfigures/whats-in-a-cigarette.html. Consulté le 11 février 2015. Jamal A, Agaku IT, O’Connor E, King BA, Kenemer JB, et al. Current Cigarette Smoking Among Adults—United States, 2005-2013. 2014. Morbidity and Mortality Weekly Report, Volume 63, pp. 1108-1112. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Pollution: An Introduction for Health Professionals. http://www.epa.gov/iaq/pubs/hpguide.html. Mis à jour le 3 juillet 2012. Consulté le 22 avril 2015. 03 Efficacité de la ventilation Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Make Your House a Healthy Home. EPA-908-K-10-001. January 2012. http://www2.epa.gov/sites/production/files/2014-05/documents/healthy_homes_brochure_english.pdf. Consulté le 19 mai 2015. 04 Réduction des émissions de COV Krzyzanowski M, Quackenboss JJ, Lebowitz MD. Chronic Respiratory Effects of Indoor Formaldehyde Exposure. 1990. Environmental Research, Volume 52, pp. 117-125. McGwin G, Lienert J, Kennedy JI. Formaldehyde Exposure and Asthma in Children: A Systematic Review. 2010. Environmental Health Perspectives, Volume 118, pp. 313-317. International Agency for Research on Cancer. IARC Monographs: Chemical Agents and Related Occupations. Volume 100F. 2012. WHO Press, Geneva. WELL Building Standard v1 Annexes 221 Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). An Introduction to Indoor Air Quality (IAQ): Volatile Organic Compounds (VOCs). http://www.epa.gov/iaq/voc.html. Mis à jour le 9 juillet 2012. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Benzene. http://www.epa.gov/ttnatw01/hlthef/benzene.html. Mis à jour le 18 octobre 2013. Consulté le 22 avril 2015. 05 Filtration de l'air Kunzli N, Jerrett M, Mack WJ, Beckerman B, LaBree L, et al. Ambient Air Pollution and Atherosclerosis in Los Angeles. 2005. Environmental Health Perspectives, Volume 113, pp. 201-206. Chen LH, Knutsen SF, Shavlik D, Beeson WL, Petersen F, et al. The Association Between Fatal Coronary Heart Disease and Ambient Particulate Air Pollution: Are Females at Greater Risk? 2005. Environmental Health Perspectives, Volume 113, pp. 1723-1729. Pope CA, Burnet RT, Thun MJ, Calle EE, Krewski D, et al. Lung Cancer, Cardiopulmonary Mortality, and Longterm Exposure to Fine Particulate Air Pollution. 2002. Journal of the American Medical Association, Volume 287, pp. 1132-1141. 06 Contrôle des microbes et moisissures Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Chapter 1: Introduction to Molds. http://www.epa.gov/mold/moldcourse/chapter1.html. Mis à jour le 8 mars 2012. Consulté le 22 avril 2015. 09 Protocole de nettoyage Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). An Introduction to Indoor Air Quality (IAQ): Volatile Organic Compounds (VOCs). http://www.epa.gov/iaq/voc.html. Mis à jour le 9 juillet 2012. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Facts No. 4: Sick Building Syndrome. http://www.epa.gov/iaq/pdfs/sick_building_factsheet.pdf. Publié en février 1991. Consulté le 16 avril 2015. 10 Gestion des pesticides Gilliom J, Barbash JE, Crawford CG, Hamilton PA, Martin JD, et al. Pesticides in the Nation’s Streams and Ground Water, 1992-2001. U.S. Geological Survey Circular 1291,172 p. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Atrazine. Chemical Summary. http://www.epa.gov/teach/chem_summ/Atrazine_summary.pdf. Mis à jour le 24 avril 2007. Consulté le 21 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Glyphosate in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/glyphosate.cfm. Mis à jour le 9 février 2014. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Atrazine in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/atrazine.cfm#eight. Mis à jour le 17 septembre 2013. Consulté le 22 avril 2015. 11 Sécurité fondamentale des matériaux Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Asbestos. http://www.epa.gov/airtoxics/hlthef/asbestos.html. Mis à jour le 18 octobre 2013. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Lead Compounds. http://www.epa.gov/ttnatw01/hlthef/lead.html. Mis à jour le 18 octobre 2013. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). America’s Children and the Environment, Third Edition (ACE3) – Polychlorinated Biphenyls (PCBs). http://www.epa.gov/ace/pdfs/Biomonitoring-PCBs.pdf. 2013. Consulté le 22 avril 2015. 13 Renouvellement de l'air Rutgers Center for Green Buildings. New Jersey Green Building Manual: Building Flush. http://greenmanual. rutgers.edu/newcommercial/strategies/buildingflush.pdf. Mis à jour le 17 mai 2011. Consulté le 22 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 222 16 Contrôle de l'humidité Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Workplace Safety & Health Topics: Handling Irradiated Mail. http://www.cdc.gov/niosh/topics/irr-mail/opm-letter.html. Mis à jour le 5 octobre 2012. Consulté le 1er mai 2015. Parthasarathy S, Maddalena RL, Russell ML, Apte MG. Effect of Temperature and Humidity on Formaldehyde Emissions in Temporary Housing Units. 2011. Journal of the Air Waste Management Association, Volume 61, pp. 689-695. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Pollution: An Introduction for Health Professionals. http://www.epa.gov/iaq/pubs/hpguide.html. Mis à jour le 3 juillet 2012. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Chapter 1: Introduction to Molds. http://www.epa.gov/mold/moldcourse/chapter1.html. Mis à jour le 8 mars 2012. Consulté le 22 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Guidelines for Indoor Air Quality – Selected Pollutants. Genève : Organisation mondiale de la santé ; 2010 : 141-142. 17 Ventilation à source directe Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). An Introduction to Indoor Air Quality (IAQ): Volatile Organic Compounds (VOCs).http://www.epa.gov/iaq/voc.html. Mis à jour le 9 juillet 2012. Consulté le 16 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Health Effects: Ground Level Ozone. http://www.epa.gov/groundlevelozone/health.html. Mis à jour le 26 novembre 2014. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Chapter 1: Introduction to Molds. http://www.epa.gov/mold/moldcourse/chapter1.html. Mis à jour le 8 mars 2012. Consulté le 22 avril 2015. 19 Fenêtres ouvrantes Agency for Toxic Substances and Disease Registry. Public Health Statement: Formaldehyde. Atlanta : Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, 2008. 22 Lutte antiparasitaire Asthma and Allergy Foundation of America. Cockroach Allergy. http://www.aafa.org/display.cfm?id=9&sub=22&cont=312. Mis à jour en 2011. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Cockroaches and Schools. http://www2.epa.gov/managing-pests-schools/cockroaches-and-schools. Mis à jour le 28 avril 2015. Consulté le 1er mai 2015. 24 Minimisation de la combustion Consumer Product Safety Commission. Carbon Monoxide Questions and Answers. http://www.cpsc.gov/en/SafetyEducation/Safety-Education-Centers/Carbon-Monoxide-Information-Center/Carbon-Monoxide-Questions-andAnswers-/. Mis à jour en 2014. Consulté le 22 avril 2015. Blumenthal I. Carbon Monoxide Poisoning. 2001. Journal of the Royal Society of Medicine, Volume 94, pp. 270-272. 25 Réduction des matières toxiques Agency for Toxic Substances and Disease Registry. ToxFAQs for Polybrominated Diphenyl Ethers (PBDEs). http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tf.asp?id=900&tid=94. Mis à jour le 25 mars 2014. Consulté le 22 avril 2015. 26 Sécurité améliorée des matériaux Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Indoor Air Facts No. 4: Sick Building Syndrome. http://www.epa.gov/iaq/pdfs/sick_building_factsheet.pdf. Publié en février 1991. Consulté le 16 avril 2015. 27 Activité antimicrobienne pour les surfaces Sawan SP, Shalon T, Subramanyam S, Yurkovetskiy A. U.S. 5849311 A Patent. Contact-killing Non-leaching Antimicrobial Materials. http://www.google.com/patents/US5849311. Mis à jour en octobre 1996. Consulté le 22 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 223 Eau Agency for Toxic Substances and Disease Registry. Toxicological Profile for Bromoform and Dibromochloromethanes. Août 2005. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Atlanta, État de Géorgie. Division de la santé publique des Services sociaux et de la santé du Delaware. Haloacetic Acids. http://dhss.delaware.gov/ dhss/dph/files/haloaceacfaq.pdf. Mis à jour en janvier 2015. Consulté le 22 avril 2015. Shotyk W, Krachler M. Contamination of Bottled Waters with Antimony Leaching from Polyethylene Terephthalate (PET) Increases Upon Storage. 2007. Environmental Science and Technology, Volume 41, pp. 1560-1563. Olson E. What’s on Tap: Grading Drinking Water in U.S. Cities. 2003. Natural Resources Defense Council. Washington, D.C. Panel on Dietary Reference Intakes for Electrolytes and Water. Dietary Reference Intakes for Water, Potassium, Sodium, Chloride, and Sulfate. 2005. Institute of Medicine, Washington, D.C. Ministère de la Santé de Nouvelle-Zélande. Datasheet Index 2013 Guidelines for Drinking-water Quality Management Part 2.2: Chemical and Physical Determinands Organic Chemicals. 2013. Better Health Channel. Water – A Vital Nutrient. http://www.betterhealth.vic.gov.au/bhcv2/bhcarticles.nsf/pages/ water_a_vital_nutrient?open. Gouvernement de l'État de Victoria. Mis à jour le 9 février 2015. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations. EPA 816-B-13-002. Publiées en 2009. Washington, D.C. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Water on Tap: What You Need to Know. Washington, D.C. : Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) ; 2009. EPA 816-K-09-002. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Disinfection Byproducts in Drinking Water: Total Trihalomethanes, Haloacetic Acids, Bromate, and Chlorite. http://water.epa.gov/drink/contaminants/ basicinformation/disinfectionbyproducts.cfm. Mis à jour le 13 décembre 2013. Consulté le 22 avril 2015. U.S. Geological Society. The Water in You. http://water.usgs.gov/edu/propertyyou.html. Département de l'Intérieur des ÉtatsUnis. Mis à jour le 17 mars 2014. Consulté le 22 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Facts and Figures on Water Quality and Health. http://www.who.int/water_sanitation_ health/facts_figures/en/. 2015. Consulté le 22 avril 2015. 30 Qualité fondamentale de l'eau Olson E. What’s on Tap: Grading Drinking Water in U.S. Cities. 2003. Natural Resources Defense Council. Washington, D.C. Dvorak B, Skipton I, Sharon O. Drinking Water Treatment: An Overview. Institute of Agriculture and Natural Resources at the University of Nebraska. Août 2014, Lincoln, NE. Olson BH. Bacterial Colonization of Mortar-lined and Galvanized Iron Water Distribution Mains. 1981. AWWA National Conference, Denver, CO. Herson DS, Marshall DR, Victoreen HT. Bacterial Persistence in the Distribution System. 1984. Journal of the American Water Works Association, Volume 76, pp. 309-322. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations. EPA 816-B-13-002. Publiées en 2009. Washington, D.C. 31 Contaminants inorganiques Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information About Lead in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/lead.cfm. Mis à jour le 5 février 2014. Consulté le 1er mai 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information About Mercury (Inorganic) in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/mercury.cfm. Mis à jour le 5 février 2014. Consulté le 1er mai 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 224 32 Contaminants organiques Agency for Toxic Substances and Disease Registry. Toxicological Profile for Vinyl Chloride. Juillet 2006. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Atlanta, État de Géorgie. Agency for Toxic Substances and Disease Registry. Public Health Statement – Polychlorinated Biphenyls. Novembre 2000. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Atlanta, État de Géorgie. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations. EPA 816-B-13-002. Publiées en 2009. Washington, D.C. 33 Contaminants agricoles Environmental Working Group. National Drinking Water Database 2,4-D. http://www.ewg.org/tap-water/chemicalcontaminants/24-D/2105/. Mis à jour en 2011. Consulté le 21 avril 2015. Gilliom J, Barbash JE, Crawford CG, Hamilton PA, Martin JD, et al. Pesticides in the Nation’s Streams and Ground Water, 1992-2001. U.S. Geological Survey Circular 1291,172 p. Mizota K, Ueda H. Endocrine Disrupting Chemical Atrazine Causes Degranulation through Gq/11 Protein-coupled Neurosteroid Receptor in Mast Cells. 2005. Toxicological Sciences, Volume 90, pp. 362-368. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Glyphosate in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/glyphosate.cfm. Mis à jour le 9 février 2014. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Atrazine in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/atrazine.cfm#eight. Mis à jour le 17 septembre 2013. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about 2,4-D (2,4-Dichlorophenoxyacetic Acid) in Drinking Water. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/24-d-2-4-dichlorophenoxyacetic-acid.cfm#eight. Mis à jour le 13 décembre 2013. Consulté le 22 avril 2015. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations. EPA 816-B-13-002. Publiées en mai 2009. Washington, D.C. 34 Additifs à l'eau courante Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC) et American Dental Association. Nature’s Way to Prevent Tooth Decay: Water Fluoridation. 2006. Olson E. What’s on Tap: Grading Drinking Water in U.S. Cities. 2003. Natural Resources Defense Council. Washington, D.C. Villanueva CM, Cantor KP, Grimalt JO, Malats N, Silverman D, et al. Bladder Cancer and Exposure to Water Disinfection By-products through Ingestion, Bathing, Showering and Swimming in Pools. 2006. American Journal of Epidemiology, Volume 165, pp. 148-156. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). National Primary Drinking Water Regulations. EPA 816-B-13-002. Publiées en mai 2009. Washington, D.C. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Basic Information about Disinfectants in Drinking Water: Chloramine, Chlorine, and Chlorine Dioxide. http://water.epa.gov/drink/contaminants/basicinformation/ disinfectants.cfm. Mis à jour le 13 décembre 2013. Consulté le 28 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Trihalomethanes in Drinking-Water. 2004. Genève, Suisse. 37 Promotion de l'eau potable Medline Plus. Dehydration. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000982.htm. Mis à jour le 9 avril 2015. Consulté le 21 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 225 Nutrition Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). State Indicator Report on Fruits and Vegetables, 2013. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Atlanta, État de Géorgie. Hanks AS, Just DR, Wansink B. Smarter Lunchrooms Can Address New School Lunchroom Guidelines and Childhood Obesity. 2013. The Journal of Pediatrics, Volume 162, Issue 4, pp. 867-869. Harvard T.H. Chan School of Public Health. Toxic Food Environment: How Our Surroundings Influence What We Eat. http://www.hsph.harvard.edu/obesity-prevention-source/obesity-causes/food-environment-and-obesity. Consulté le 20 avril 2015. Micha R, Wallace SK, Mozaffarian D. Red and Processed Meat Consumption and Risk of Incident Coronary Heart Disease, Stroke, and Diabetes Mellitus. 2010. Circulation, Volume 121, pp. 2271-2283. Lustig RH, Schmidt LA, Brindis CD. The Toxic Truth About Sugar. 2012. Nature, Volume 482, pp. 27-29. Ogden CL, Kit BK, Carroll MD, Park S. Consumption of Sugar Drinks in the United States, 2005–2008. NCHS Data Brief. http://www.cdc.gov/nchs/data/databriefs/db71.pdf. Consulté le 17 avril 2015. Ogden CL, Carroll MD, Kit BK, Flegal KM. Prevalence of Childhood and Adult Obesity in the United States, 2011-2012. 2014. The Journal of the American Medical Association, Volume 11, Issue 8, pp. 806-814. Malik VS, Popkin BM, Bray GA, Despres JP, Willett WC, et al. Sugar-sweetened Beverages and Risk of Metabolic Syndrome and Type 2 Diabetes: A Meta-Analysis. 2010. Diabetes Care, Volume 33, Issue 11, pp. 2477-2483. Sayon-Orea C, Martinez-Gonzalez MA, Gea A, Alonso A, Pimenta AM, et al. Baseline Consumption and Changes in Sugarsweetened Beverage Consumption and the Incidence of Hypertension: The SUN Project. 2014. Nutrition clinique, 22 novembre. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25481680. Consulté le 20 avril 2015. Bernabe E, Vehkalahti MM, Sheiham A, Aromaa A, Suominen AL. Sugar-sweetened Beverages and Dental Caries in Adults: A 4-year Prospective Study. 2014. Journal of Dentistry, Volume 42, Issue 8, pp. 952-958. Guo X, Park Y, Freedman ND, Sinha R, Hollenbeck AR, et al. Sweetened Beverages, Coffee, and Tea and Depression Risk Among Older U.S. Adults. 2014. PLoS One, Volume 9, Issue 4, e94715. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24743309. Consulté le 20 avril 2015. Krebs-Smith SM, Guenther PM, Subar AF, Kirkpatrick SI, Dodd K. Americans Do Not Meet Federal Dietary Recommendations. 2010. The Journal of Nutrition, Volume 140, Issue 10, pp. 1832-1838. Lajous M, Bijon A, Fagherazzi G, Rossignol E, Boutron-Ruault MS, et al. Processed and Unprocessed Red Meat Consumption and Hypertension in Women. 2014. American Journal of Clinical Nutrition, Volume 100, Issue 3, pp. 948-952. Chan DS, Lau R, Aune D, Vieira R, Greenwood DC, et al. Red and Processed Meat and Colorectal Cancer Incidence: Metaanalysis of Prospective Studies. 2011. PLoS One, Volume 6, Issue 6, e20456. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21674008. Consulté le 20 avril 2015. Bao PP, Shu XO, Xheng Y, Cai H, Ruan ZX, et al. Fruit, Vegetable, and Animal Food Intake and Breast Cancer Risk by Hormone Receptor Status. 2012. Nutrition and Cancer, Volume 64, Issue 6, pp. 806-819. Cooper AJ, Forouhi NG, Ye Z, Buijsse B, Arriola L, et al. Fruit and Vegetable Intake and Type 2 Diabetes: EPIC-InterAct Prospective Study and Meta-analysis. 2012. European Journal of Clinical Nutrition, Volume 66, Issue 10, pp. 1082-1092. Wang X, Ouyang Y, Liu J, Zhu M, Zhao G, et al. Fruit and Vegetable Consumption and Mortality from all Causes, Cardiovascular Disease, and Cancer: Systematic Review and Dose-response Meta-analysis of Prospective Cohort Studies. 2014. British Medical Journal, Volume 349, g4490. http://www.bmj.com/content/349/bmj.g4490. Consulté le 20 avril 2015. Kaluza J, Akesson A, Wolk A. Processed and Unprocessed Red Meat Consumption and Risk of Heart Failure: Prospective Study of Men. 2014. Circulation: Heart Failure, Volume 7, Issue 4, pp. 552-557. Institute of Medicine. Food Marketing to Children and Youth: Threat or Opportunity? Editors: McGinnis MJ, Appleton Gootman J, Kraak VI. 2006. The National Academies Press, Washington, D.C. USDA Economic Research Service. Food Availability (Per Capita) Data System. http://www.ers.usda.gov/data-products/foodavailability-(per-capita)-data-system/.aspx#26705. Consulté le 17 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 226 Organisation mondiale de la santé. Obesity and Overweight: Fact Sheet N°311. 2015. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/en/. Mis à jour en janvier 2015. Consulté le 20 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. The World Health Report 2002: Reducing Risks, Promoting Healthy Life. 2002. http://www.who.int/whr/2002/en/whr02_en.pdf. Consulté le 20 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Unhealthy Diets and Physical Inactivity. NMH Factsheet June 2009. http://www.who.int/nmh/publications/fact_sheet_diet_en.pdf. Créé en juin 2009. Consulté le 5 mai 2015. 38 Fruits et légumes Produce for Better Health Foundation. State of the Plate: 2010 Study on America’s Consumption of Fruits and Vegetables. 2010. http://www.pbhfoundation.org/pdfs/about/res/pbh_res/stateplate.pdf. Consulté le 20 avril 2015. Département de l'Agriculture et Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. Dietary Guidelines for Americans, 2010. 7e édition, décembre 2010. U.S. Government Printing Office, Washington, D.C. Organisation mondiale de la santé. The World Health Report 2002: Reducing Risks, Promoting Healthy Life. 2002. http://www.who.int/whr/2002/en/whr02_en.pdf. Consulté le 20 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Promoting Fruit and Vegetable Consumption Around the World: Information Sheet. http://www.who.int/dietphysicalactivity/fruit/en/index2.html. Consulté le 20 avril 2015. 39 Produits alimentaires transformés American Heart Association. Added Sugars. http://www.heart.org/HEARTORG/GettingHealthy/NutritionCenter/ HealthyDietGoals/Added-Sugars_UCM_305858_Article.jsp. Mis à jour le 19 novembre 2014. Consulté le 20 avril 2015. Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). The CDC Guide to Strategies for Reducing the Consumption of Sugarsweetened Beverages. Mars 2010. Malik VS, Popkin BM, Bray GA, Despres JP, Willett WC, et al. Sugar-sweetened Beverages and Risk of Metabolic Syndrome and Type 2 Diabetes: A Meta-Analysis. 2010. Diabetes Care, Volume 33, Issue 11, pp. 2477-2483. Sayon-Orea C, Martinez-Gonzalez MA, Gea A, Alonso A, Pimenta AM, et al. Baseline Consumption and Changes in Sugar-sweetened Beverage Consumption and the Incidence of Hypertension: The SUN Project. 2014. Nutrition clinique, 22 novembre. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25481680. Consulté le 20 avril 2015. Johnson RK, Appel LJ, Brands M, Howard BV, Lefevre M, et al. Dietary Sugars Intake and Cardiovascular Health: A Scientific Statement from the American Heart Association. 2009. Circulation, Volume 120, Issue 11, pp. 1011-1020. 40 Allergies alimentaires Food Allergy Research & Education. Food Allergy Facts and Statistics for the U.S. http://www.foodallergy.org/document.doc?id=194. Consulté le 20 avril 2015. USDA Food Safety and Inspection Service. Food Safety Information: Allergies and Food Safety. http://www.fsis.usda.gov/wps/wcm/connect/1e98f24c-d616-443f-8490-f7372476d558/Allergies_and_Food_Safety. pdf?MOD=AJPERES. Publié en juillet 2011. Consulté le 20 avril 2015. 41 Lavage des mains Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux). Food Code: 2013 Recommendations of the United States Public Health Service Food and Drug Administration. PB2013110462. Publié en 2013. Huang C, Ma W, Stack S. The Hygienic Efficacy of Different Hand-drying Methods: A Review of the Evidence. 2012. Mayo Clinic Proceedings, Volume 87, Issue 8, pp. 791-798. 43 Ingrédients artificiels National Institute of Allergy and Infectious Diseases. Is it Food Allergy or Food Intolerance? http://www.niaid.nih.gov/topics/foodallergy/understanding/pages/foodintolerance.aspx#lactose. Mis à jour le 2 décembre 2010. Consulté le 20 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 227 45 Publicité alimentaire Federal Trade Commission. Marketing Food to Children and Adolescents, A Review of Industry Expenditures, Activities, and Self-regulation: A Report to Congress. Publié en juillet 2008. The International Association of Consumer Food Organizations. Broadcasting Bad Health: Why Food Marketing to Children Needs to Be Controlled. A Report by the International Association of Consumer Food Organizations for the WHO Consultation on a Global Strategy on Diet and Nutrition. https://cspinet.org/reports/codex/ foodmarketingreport.pdf. Publié en juillet 2003. Consulté le 20 avril 2015. 46 Matériels de préparation des aliments sans risque Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Biomonitoring Summary Bisphenol A. CAS No. 80-05-7. National Biomonitoring Program. 2013. http://www.cdc.gov/biomonitoring/BisphenolA_ BiomonitoringSummary.html. Consulté le 19 mai 2015. Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux). Update on Bisphenol A for Use in Food Contact Applications. http://www.fda.gov/NewsEvents/PublicHealthFocus/ucm064437.htm. 2014. Mis à jour le 6 janvier 2015. Consulté le 1er mai 2015. 47 Taille des portions Giblin C. The Perils of Large Plates: Waist, Waste, and Wallet. Cornell University Food and Brand Lab. http://foodpsychology.cornell.edu/outreach/large-plates.html. Consulté le 20 avril 2015. Rolls BJ. Dietary Strategies for Weight Management. 2012. Nestle Nutrition Institute Workshop Series, Volume 73, pp. 37-48. Wansink B, Van Ittersum K. The Visual Illusions of Food: Why Plates, Bowls, and Spoons Can Bias Consumption Volume. 2006. The Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology, Volume 20, A618. http://www.fasebj.org/cgi/content/meeting_abstract/20/4/A618-c. Consulté le 20 avril 2015. National Heart, Lung, and Blood Institute. What Causes Overweight and Obesity? http://www.nhlbi.nih.gov/health/ health-topics/topics/obe/causes. Mis à jour le 13 juillet 2012. Consulté le 20 avril 2015. 49 Production alimentaire responsable Smith-Spangler C, Brandeau ML, Hunter GE, Bavinger JC, Pearson M, et al. Are Organic Foods Safer or Healthier than Conventional Alternatives?: A Systematic Review. 2012. Annals of Internal Medicine, Volume 157, Issue 5, pp. 348-366. Baranski M, Srednicka-Tober D, Volakakis N, Seal C, Sanderson R, et al. Higher Antioxidant and Lower Cadmium Concentrations and Lower Incidence of Pesticide Residues in Organically Grown Crops: A Systematic Literature Review and Meta-analyses. 2014. British Journal of Nutrition, Volume 112, Issue 5, pp. 794-811. 51 Production alimentaire Castro DC, Samuels M, Harman AE. Growing Healthy Kids: A Community Garden-based Obesity Prevention Program. 2013. American Journal of Preventive Medicine, Volume 44, pp. S193-199. Zick CD, Smith KR, Kowaleski-Jones L, Uno C, Merrill BJ. Harvesting More than Vegetables: The Potential Weight Control Benefits of Community Gardening. 2013. American Journal of Public Health, Volume 103, Issue 6, pp. 1110-1115. Sommerfeld AJ, Waliczek TM, Zajicek JM. Growing Minds: Evaluating the Effect of Gardening on Quality of Life and Physical Activity Level of Older Adults. 2010. HortTechnology, Volume 20, Issue 4, pp. 705-710. 52 Alimentation consciente Robinson E, Aveyard P, Daley A, Jolly K, Lewis A, et al. Eating Attentively: A Systematic Review and Meta-analysis of the Effect of Food Intake Memory and Awareness on Eating. 2013. American Journal of Clinical Nutrition, Volume 97, Issue 4, pp. 728-742. WELL Building Standard v1 Annexes 228 Lumière Berson DM, Dunn FA, Takao M. Phototransduction by Retinal Ganglion Cells that Set the Circadian Clock. 2002. Science, Volume 295, pp. 1070-3. Bowmaker JK, Dartnall HJA. Visual Pigments of Rods and Cones in a Human Retina. 1980. The Journal of Physiology, Volume 298, pp. 501-11. Duffy JF, Czeisler CA. Effect of Light on Human Circadian Physiology. 2009. Sleep Medicine Clinics, Volume 4, Issue 2, pp. 165-77. Hattar S, Liao H-W, Takao M, Berson DM, Yau K-W. Melanopsin-containing Retinal Ganglion Cells: Architecture, Projections, and Intrinsic Photosensitivity. 2002. Science, Volume 295, pp. 1065-70. American National Standards Institute et Illuminating Engineering Society of North America. American National Standard Practice for Office Lighting. New York, NY : Illuminating Engineering Society of North America ; 2012. RP-1-12. Illuminating Engineering Society of North America. Light + Design: A Guide to Designing Quality Lighting for People and Buildings. New York, NY : Illuminating Engineering Society of North America, 2008. DG-18-08. International Dark Sky Association et Illuminating Engineering Society of North America. Model Lighting Ordinance (MLO) avec Guide de l'utilisateur. www.ies.org/PDF/MLO/MLO_FINAL_June2011.pdf. Publié le 15 juin 2011. Consulté le 15 septembre 2014. Comité de l'Institute of Medicine sur la médecine et la recherche sur le sommeil. In: Colten HR and Altevogt BM, eds. Sleep Disorders and Sleep Deprivation: An Unmet Public Health Problem. 2006. National Academies Press, Washington, D.C. Ko CH, Takahashi JS. Molecular Components of the Mammalian Circadian Clock. 2006. Human Molecular Genetics, Volume 18, Issue 2, pp. R271-R277. LeGates TA, Fernandez DC, Hattar S. Light as a Central Modulator of Circadian Rhythms, Sleep and Affect. 2014. Nature Reviews Neuroscience, Volume 15, pp. 443-54. Lucas RJ, Peirson SN, Berson DM, Brown TM, Cooper HM, et al. Measuring and Using Light in the Melanopsin Age. 2014. Trends in Neuroscience, Volume 31, Issue 1, pp. 1-9. Mistlberger RE, Skene DJ. Nonphotic Entrainment in Humans? 2005. Journal of Biological Rhythms, Volume 20, pp. 339-52. Rollag MD, Berson DM, Provencio I. Melanopsin, Ganglion-cell Photoreceptors, and Mammalian Photoentrainment. 2003. Journal of Biological Rhythms, Volume 18, Issue 3, pp. 227-34. Schubert EF. Human Eye Sensitivity and Photometric Quantities. Light-Emitting Diodes. 2nd ed. 2006. Cambridge University Press, New York, NY, pp. 275-91. 53 Aménagement des éclairages en termes de qualité visuelle Administration des services généraux (GSA) des États-Unis. Facilities Standards for the Public Buildings Service. Mars 2014, Washington, D.C., pp. 135-136. licht.de. licht.wissen 04: Office Lighting: Motivating and Efficient. Francfort ; 2014 : 35. Schubert EF. Human Eye Sensitivity and Photometric Quantities. Light-Emitting Diodes. 2nd ed. 2006. Cambridge University Press, New York, NY, pp. 275-91. 54 Aménagement des éclairages selon les rythmes circadiens Duffy JF, Czeisler CA. Effect of Light on Human Circadian Physiology. 2009. Sleep Medicine Clinics, Volume 4, Issue 2, pp. 165-77. Ko CH, Takahashi JS. Molecular Components of the Mammalian Circadian Clock. 2006. Human Molecular Genetics, Volume 18, Issue 2, pp. R271-R277. Lucas RJ, Peirson SN, Berson DM, Brown TM, Cooper HM, et al. Measuring and Using Light in the Melanopsin Age. 2014. Trends in Neuroscience, Volume 31, Issue 1, pp. 1-9. Mistlberger RE, Skene DJ. Nonphotic Entrainment in Humans? 2005. Journal of Biological Rhythms, Volume 20, pp. 339-52. WELL Building Standard v1 Annexes 229 55 Contrôle de l'éblouissement de la lumière électrique Mainster MA, Turner PL. Glare’s Causes, Consequences, and Clinical Challenges after a Century of Ophthalmic Study. 2012. American Journal of Ophthalmology, Volume 153, Issue 4, pp. 587-593. licht.de. licht.wissen 04: Office Lighting: Motivating and Efficient. Francfort ; 2014 : 35. Luckiesh M, Holladay LL. Glare and Visibility: A Resume of the Results Obtained in Investigations of Visual and Lighting Conditions Involving These Factors. 1925. Transactions, pp. 221-247. 56 Contrôle de l'éblouissement solaire Mainster MA, Turner PL. Glare’s Causes, Consequences, and Clinical Challenges after a Century of Ophthalmic Study. 2012. American Journal of Ophthalmology, Volume 153, Issue 4, pp. 587-593. licht.de. licht.wissen 04: Office Lighting: Motivating and Efficient. Francfort ; 2014 : 35. 57 Conception d'espace de travail à faible éblouissement licht.de. licht.wissen 04: Office Lighting: Motivating and Efficient. Francfort ; 2014 : 35. 58 Qualité de la couleur Eye Lighting International. R9 Color Rendering Value. 2015. http://www.eyelighting.com/resources/ lightingtechnology-education/general-lighting-basics/r9-color-rendering-value/. Consulté le 22 avril 2015. Gardner EP, Johnson KO. Sensory Coding. In: Kandel, ER, Schwartz, JH, Jessell, TM, et al, eds. Principles of Neural Science. 5th Edition, 2013. McGraw Hill Medical, New York, NY. 59 Conception des surfaces Duffy JF, Czeisler CA. Effect of Light on Human Circadian Physiology. 2009. Sleep Medicine Clinics, Volume 4, Issue 2, pp. 165-77. 61 Droit à la lumière Beauchemin KM, Hays P. Sunny Hospital Rooms Expedite Recovery from Severe and Refractory Depressions. 1996. Journal of Affective Disorders, Volume 40, Issue 1-2, pp. 49-51. Beauchemin KM, Hays P. Dying in the Dark: Sunshine, Gender and Outcomes in Myocardial Infarction. 1998. Journal of the Royal Society of Medicine, Volume 91, Issue 7, pp. 352-354. Boubekri M, Cheung IN, Reid KJ, Wang C, Zee PC. Impact of Windows and Daylight Exposure on Overall Health and Sleep Quality of Office Workers – A Case-control Pilot Study. 2014. Journal of Clinical Sleep Medicine, Volume 10, Issue 6, pp. 603-11. 62 Modélisation de la lumière naturelle Wright Jr KP, McHill AW, Birks BR, Griffin BR, Rusterholz T, et al. Entrainment of the Human Circadian Clock to the Natural Light-dark Cycle. 2013. Current Biology, Volume 23, Issue 16, p. 1554-8. 63 Fenêtrage selon l'éclairage naturel Edwards L, Torcellini P. National Renewable Energy Laboratory. A Literature Review of the Effects of Natural Light on Building Occupants. 2002. http://www.nrel.gov/docs/fy02osti/30769.pdf. Consulté le 20 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 230 Forme physique Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Glossaire terminologique.http://www.cdc.gov/ physicalactivity/everyone/glossary/index.html. Consulté le 17 avril 2015. Wen CP, Wu X. Stressing Harms of Physical Inactivity to Promote Exercise. 2012. The Lancet, Volume 380, pp. 192-193. Lee IM, Shoroma EJ, Lobelo F, Puska P, Blair SN, et al. Effect of Physical Inactivity on Major Non-communicable Diseases Worldwide: An Analysis of Burden of Disease and Life Expectancy. 2012. The Lancet, Volume 380, pp. 219-229. Troiano RP, Berrigan D, Dodd KW, Masse LC, Tilert T, et al. Physical Activity in the United States Measured by Accelerometer. 2008. Medicine & Sciences in Sports & Exercise, Volume 40, Issue 1, pp. 181-188 Haskell WL, Lee I-M, Pate RR, Powell KE, Blair SN, et al. Physical Activity and Public Health: Updated Recommendation for Adults From the American College of Sports Medicine and the American Heart Association. 2007. Circulation, Volume 116, pp. 1081-1093. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. 2008 Physical Activity Guidelines for Americans. 2008. Washington, D.C. Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Report to Congress on Indoor Air Quality: Volume 2. EPA/400/189/001C. 1989, Washington, D.C. Organisation mondiale de la santé. Unhealthy Diets and Physical Inactivity. NMH Factsheet June 2009. http://www.who.int/nmh/publications/fact_sheet_diet_en.pdf. Créé en juin 2009. Consulté le 5 mai 2015. Organisation mondiale de la santé. Global Strategy on Diet, Physical Activity and Health.http://www.who.int/ dietphysicalactivity/pa/en/. Consulté le 17 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Physical Activity. http://www.who.int/topics/physical_activity/en/. Consulté le 17 avril 2015. Organisation mondiale de la santé. Health and Development Through Physical Activity and Sport. 2003. http://whqlibdoc.who.int/hq/2003/WHO_NMH_NPH_PAH_03.2.pdf. Consulté le 17 avril 2015. 64 Circulation intérieure favorisant l'activité physique Boreham C, Kennedy RA, Murphy MH, Tully M, Wallace WF, et al. Training Effects of Short Bouts of Stair Climbing on Cardiorespiratory Fitness, Blood Lipids, and Homocysteine in Sedentary Young Women. British Journal of Sports Medicine, Volume 29, Issue 9, pp. 590-593. Lee IM, Paffenbarger RS Jr. Physical Activity and Stroke Incidence: The Harvard Alumni Health Study. 1998. Stroke, Volume 29, Issue 10, pp. 2049-2054. 65 Programmes d'incitation à l'activité Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Physical Activity and Health. http://www.cdc. gov/physicalactivity/everyone/health/index.html?s_cid=cs_284. Mis à jour le 16 février 2011. Consulté le 21 avril 2015. Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Steps to Wellness: A Guide to Implementing the 2008 Physical Activity Guidelines for Americans in the Workplace. 2012. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Atlanta, État de Géorgie. Schumacher J, Utley J, Sutton L, Horton T, Hamer T, et al. Boosting Workplace Stair Utilization: A Study of Incremental Reinforcement. 2013. Rehabilitation Psychology, Volume 58, Issue 1, pp. 81-86. Woodcock J, Franco OH, Orsini N, Roberts I. Non-vigorous Physical Activity and All-cause Mortality: Systematic Review and Meta-analysis of Cohort Studies. 2011. International Journal of Epidemiology, Volume 40, Issue 1, pp. 121-138. 66 Encadrement de l'activité physique Zavanela P, Crewther BT, Lodo L, Floringo AA, Miyabara EH, et al. Health and Fitness Benefits of a Resistance Training Intervention Performed in the Workplace. 2012. Journal of Strength and Conditioning Resource, Volume 26, Issue 3, pp. 811-817. Christensen J, Faber A, Ekner D, Overgaard K, Holtermann A, et al. Diet, Physical Exercise and Cognitive Behavioral Training as a Combined Workplace Based Intervention to Reduce Body Weight and Increase Physical Capacity in Health Care Workers – A Randomized Controlled Trial. 2011. BMC Public Health, Volume 11, pp 671. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3175468. Consulté le 21 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 231 67 Conception active des extérieurs Ewing R, Cervero R. Travel and the Built Environment. 2010. Journal of the American Planning Association, Volume 76, Issue 3, pp. 265-294. Frank LD, Andresen MA, Schmid TL. Obesity Relationships With Community Design, Physical Activity, and Time Spent in Cars. 2004. American Journal of Preventive Medicine, Volume 27, Issue 2, pp. 87–96. Départements de la conception et de la construction, de la santé et de l'hygiène mentale, du transport et de l'urbanisme de la ville de New York. Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design. Publié en 2010: 4-7; 34; 43; 72-76; 85-87. 68 Espaces dédiés aux activités physiques Gordon-Larsen P, Nelson MC, Page P, Popkin BM. Inequality in the Built Environment Underlies Key Health Disparities in Physical Activity and Obesity. 2005. Pediatrics, Volume 117, Issue 2, pp. 417-424. Emmons K, Linnan LA, Shadel WG, Marcus B, Abrams DB. The Working Healthy Project: A Worksite Healthpromotion Trial Targeting Physical Activity, Diet, and Smoking. 1999. Journal of Occupational and Environmental Medicine, Vol. 41, Issue 7, pp. 545-555. 69 Promotion des transports actifs Millett C, Agrawal S, Sullivan R, Vaz M, Kurpad A, et al. Associations Between Active Travel to Work and Overweight, Hypertension, and Diabetes in India: A Cross-sectional Study. 2013. PLoS Medicine, Volume 10, Issue 6, e1001459. http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1001459. Consulté le 28 avril 2015. Blackford K, Jancey J, Howat P, Ledger M, Lee AH. Office-based Physical Activity and Nutrition Intervention: Barriers, Enablers, and Preferred Strategies for Workplace Obesity Prevention, Perth, Western Australia, 2012. 2013. Preventing Chronic Disease, Volume 10, pp. 130029. http://dx.doi.org/10.5888/pcd10.130029. Consulté le 21 avril 2015. Départements de la conception et de la construction, de la santé et de l'hygiène mentale, du transport et de l'urbanisme de la ville de New York. Active Design Guidelines: Promoting Physical Activity and Health in Design. Publié en 2010 : 4-7; 34; 43; 72-76; 85-87. 70 Appareils de fitness Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. 2008 Physical Activity Guidelines for Americans. 2008. Washington, D.C. 71 Ameublement actif Owen N, Sparling PB, Healy GN, Dunstan DW, Matthews CE. Sedentary Behavior: Emerging Evidence for a New Health Risk. 2010, Mayo Clinic Proceedings, Volume 85, Issue 12, pp. 1138-1141. Katzmarzyk P, Lee I-M. Sedentary Behaviour and Life Expectancy in the USA: A Cause-deleted Life Table Analysis. 2012. BMJ Open, Volume 2, e000828. http://bmjopen.bmj.com/content/2/4/e000828.full. Consulté le 28 avril 2015. Buckley JP, Mellor DD, Morris M, Joseph F. Standing-based Office Work Shows Encouraging Signs of Attenuating Post-prandial Glycaemic Excursion. 2014. Occupational and Environmental Medicine, Volume 71, Issue 2, pp. 109-111. Thorp A, Kingwell BA, Owen N, Dunstan DW. Breaking Up Workplace Sitting Time with Intermittent Standing Bouts Improves Fatigue and Musculoskeletal Discomfort in Overweight/Obese Office Workers. 2014. Occupational and Environmental Medicine, Volume 71, Issue 11, pp. 765-771. Thorp A, Owen N, Neuhaus M, Dunstan DW. Sedentary Behaviors and Subsequent Health Outcomes in Adults: A Systematic Review of Longitudinal Studies, 1996-2011. 2011. American Journal of Preventive Medicine, Volume 41, Issue 2, pp. 207-215. Schmid D, Leitzmann M. Television Viewing and Time Spent Sedentary in Relation to Cancer Risk: A MetaAnalysis. 2014. Journal of the National Cancer Institute, Volume 106, Issue 7, dju098. http://jnci.oxfordjournals.org/ content/106/7/dju098.full?_ga=1.42982689.5272358. Consulté le 21 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 232 Confort ASHRAE. Norme 55 : Conditions environnementales thermiques pour l'occupation humaine, Atlanta, État de Géorgie : American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers ; 2013 : 4; 8-13. Administration des services généraux (GSA) des États-Unis, Centre de la stratégie des lieux de travail, Service des bâtiments publics. Sound Matters: How to Achieve Acoustic Comfort in the Contemporary Office. Washington, D.C. : 2012: 11, 29, 32, 33, 36. Huizenga C, Abbaszadeh S, Zagreus L, Arens E. Air Quality and Thermal Comfort in Office Buildings: Results of a Large Indoor Environmental Quality Survey. 2006. Proceedings of Healthy Buildings, Volume 3, pp. 393-397. Robertson JT. The Rape of the Spine. 1993. Surgical Neurology, Volume 39, pp. 5-12. Murray CJL, Vos T, Lozano R, Naghavi M, Flaxman AD, et al. Disability-adjused Life Years (DALYs) for 291 Diseases and Injuries in 21 Regions, 1990-2010: A Systematic Analysis for the Global Burden of Disease Study 2010. 2013. The Lancet, Volume 381, pp. 628. U.S. Department of Labor, Bureau of Labor Statistics. Nonfatal Occupational Injuries and Illnesses Requiring Days Away from Work, 2013. USDL-14-2246. 2014. Département du Travail des États-Unis, Agence américaine pour la sécurité et la santé au travail. Ergonomie : The Study of Work. OSHA 3125. 2000. 73 Ergonomie : Visuelle et physique National Institute for Occupational Safety and Health. Musculoskeletal Disorders and Workplace Factors. 1997. Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Washington, D.C. 74 Intrusion du bruit extérieur Sørensen M, Andersen ZJ, Nordsborg RB, Becker T, Tjønneland A, et al. Long-term Exposure to Road Traffic Noise and Incident Diabetes: A Cohort Study. 2013. Environmental Health Perspectives, Volume 121, pp. 217-222. Sørensen M, Hvidberg M, Andersen ZJ, Nordsborg RB, Lillelund KG, et al. Road Traffic Noise and Stroke: A Prospective Cohort Study. 2011. European Heart Journal, Volume 32, pp. 737-744. Sørensen M, Andersen ZJ, Nordsborg RB, Jensen SS, Lillelund KG, et al. Road Traffic Noise and Incident Myocardial Infarction: A Prospective Cohort Study. 2012. PLoS One, Volume 7, Issue 6, e39283. www.ncbi.nlm.nih. gov/pmc/articles/PMC3380019/. Consulté le 22 avril 2015. Jarup L, Babisch W, Houthuijs D, Pershagen G, Katsouyanni K, et al. Hypertension and Exposure to Noise Near Airports: The HYENA Study. 2008. Environmental Health Perspectives, Volume 116, Issue 3 pp. 329-333. Elmenhorst EM, Elmenhorst D, Wenzel J, Quehl J, Mueller U, et al. Effects of Nocturnal Aircraft Noise on Cognitive Performance in the Following Morning: Dose-Response Relationships in Laboratory and Field. 2010. International Archives of Occupational and Environmental Health, Volume 83, pp. 743-751. Jakovljevic B, Paunovic K, Belojevic G. Road-traffic Noise and Factors Influencing Noise Annoyance in an Urban Population. 2008. Environment International, Volume 35, Issue 3, pp. 552-556. 75 Bruit généré à l'intérieur Administration des services généraux (GSA) des États-Unis, Centre de la stratégie des lieux de travail, Service des bâtiments publics. Sound Matters: How to Achieve Acoustic Comfort in the Contemporary Office. Washington, D.C. : 2012: 11, 29, 32, 33, 36. Perham N, Hodgetts H, Banbury S. Mental Arithmetic and Non-speech Office Noise: An Exploration of Interference-by-Content. 2013. Noise & Health, Volume 15, pp. 73-78. Hedge A. The Open-plan Office: A Systematic Investigation of Employee Reactions to Their Work Environment.1982. Environment and Behaviour, Volume 14, pp. 519-542. Banbury SP, Berry DC. Office Noise and Employee Concentration: Identifying Causes of Disruption and Potential Improvements. 2005. Ergonomics, Volume 48, pp. 25-37. Kaarlela-Tuomaala A, Helenius R, Keskinen E, Hongisto V. Effects of Acoustic Environment on Work in Private Office Rooms and Open-plan Offices – Longitudinal Study During Relocation. 2009. Ergonomics, Volume 52, pp. 1423-1444. WELL Building Standard v1 Annexes 233 76 Confort thermique Fisk WJ, Black D, Brunner G. Benefits and Costs of Improved IEQ in U.S. Offices. 2011. Indoor Air Journal, Volume 21, pp. 357-367. Arens E, Zhang H. The Skin’s Role in Human Thermoregulation and Comfort. From Thermal and Moisture Transport in Fibrous Materials. 2006. University of California Berkeley, Center for the Built Environment ; Berkeley, CA. Wargocki P, Wyon DP. The Effects of Moderately Raised Classroom Temperatures and Classroom Ventilation Rate on the Performance of Schoolwork by Children. 2007. HVAC&R Research, Volume 13, pp. 280-286. 77 Confort olfactif Schiffman SS, Williams CM. Science of Odor as a Potential Health Issue. 2005. Journal of Environmental Quality, Volume 34, Issue 1, pp. 129-138. 78 Temps de réverbération Blomkvist V, Eriksen CA, Theorell T, Ulrich R, Rasmanis G. Acoustics and Psychosocial Environment in Intensive Coronary Care. 2005. Occupational and Environmental Medicine, Volume 62, Issue 3, e1. http://oem.bmj.com/ content/62/3/e1. Consulté le 22 avril 2015. 79 Masquage sonore Administration des services généraux (GSA) des États-Unis, Centre de la stratégie des lieux de travail, Service des bâtiments publics. Sound Matters: How to Achieve Acoustic Comfort in the Contemporary Office. Washington, D.C. : 2012: 11, 29, 32, 33, 36. Loewen LJ, Suedfeld P. Cognitive and Arousal Effects of Masking Office Noise. 1992. Environment and Behavior, Volume 24, pp. 381-395. Jensen KL, Arens E, Zagreus L. Acoustical Quality in Office Workstations, as Assessed by Occupant Surveys. 2005. Proceedings, Indoor Air, 4-9 septembre, Pékin, Chine. 80 Surfaces d'atténuation de bruit Blomkvist V, Eriksen CA, Theorell T, Ulrich R, Rasmanis G. Acoustics and Psychosocial Environment in Intensive Coronary Care. 2005. Occupational and Environmental Medicine, Volume 62, Issue 3, e1. http://oem.bmj.com/ content/62/3/e1. Consulté le 22 avril 2015. Katz JD. Noise in the Operating Room. 2014. Anesthesiology, Volume 121, pp. 894-898. 83 Confort thermique par rayonnement Kim KW, Olesen BW. Radiant Heating and Cooling Systems. ASHRAE Journal, Volume 57, Issue 2, pp. 28-37. WELL Building Standard v1 Annexes 234 Esprit American Counseling Association. Is Stress Affecting Your Health? http://www.counseling.org/knowledge-center/article-view/ counseling-corner/2008/03/10/is-stress-affecting-your-health-. Publié le 10 mars 2008. Consulté le 16 avril 2015. Young, SN. How to Increase Serotonin in the Human Brain Without Drugs. Journal of Psychiatry and Neuroscience, Volume 32, Issue 4, pp. 394-399. Mayer EA. The Neurobiology of Stress and Gastrointestinal Disease. 2000. Gut, Volume 47, pp. 861-869. Chandola T, Brunner E, Marmot M. Chronic Stress at Work and the Metabolic Syndrome: Prospective Study. 2006. British Medical Journal, Volume 332, pp. 521-525. Steptoe A, Kivimaki M. Stress and Cardiovascular Disease. 2012. Nature Reviews Cardiology, Volume 9, Issue 6, pp. 360-370. Sapolsky RM. Why Zebras Don’t Get Ulcers. Holt Paperbacks, 2004. p. 560. Kessler RC, Berglund PA, Demler O, Jin R, Walters EE. Lifetime Prevalence and Age-of-Onset Distributions of DSM-IV Disorders in the National Comorbidity Survey Replication (NCS-R). 2005. Archives of General Psychiatry, Volume 62, Issue 6, pp. 593-602. Whiteford HA, Degenhardt L, Rehm J, Baxter AJ, Ferrari AJ, et al. Global Burden of Disease Attributable to Mental and Substance Use Disorders: Findings from the Global Burden of Disease Study 2010. 2013. The Lancet, Volume 382, pp. 1575-1586. Walker ER, McGee RE, Druss BG. Mortality in Mental Disorders and Global Disease Burden Implications: A Systematic Review and Meta-analysis. 2015. JAMA Psychiatry, Volume 72, Issue 4, pp. 334-341. Johns Hopkins Medicine. Depression and Heart Disease. http://www.hopkinsmedicine.org/heart_vascular_institute/clinical_ services/centers_excellence/womens_cardiovascular_health_center/patient_information/health_topics/depression_heart_ disease.html. Consulté le 16 avril 2015. National Institute of Mental Health. Major Depression Among Adults. http://www.nimh.nih.gov/health/statistics/prevalence/ major-depression-among-adults.shtml. Consulté le 16 avril 2015. 84 Sensibilisation en matière de santé et de bien-être National Academy of Sciences. Health Literacy: A Prescription to End Confusion. https://iom.nationalacademies. org/Reports/2004/Health-Literacy-A-Prescription-to-End-Confusion.aspx. Publié en avril 2004. Consulté le 22 avril 2015. U.S. Agency for Healthcare Research and Quality. Health Literacy Interventions and Outcomes: An Updated Systematic Review. Rockville, MD: Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, 2011. 86 Enquêtes post-occupation Sapolsky RM. Why Zebras Don’t Get Ulcers. Holt Paperbacks, 2004. p. 560. 88 Biophilie I - Aspect qualitatif Ulrich RS. Effects of Healthcare Environmental Design on Medical Outcomes. Proceedings of the Second International Conference on Design and Health. Stockholm, Suède : Svensk Byggtjanst, 49-59. Ulrich RS. View Through a Window May Influence Recovery from Surgery. 1984. Science, Volume 224, pp. 420-421. 89 Espaces adaptables Lee SY, Brand JL. Effects of Control over Office Workspace on Perceptions of the Work Environment and Work Outcomes. 2005. Journal of Environmental Psychology, Volume 25, pp. 323-333. 90 Bonnes pratiques de sommeil Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Insufficient Sleep is a Public Health Epidemic. http://www.cdc.gov/features/dssleep/. Mis à jour le 13 janvier 2014. Consulté le 22 avril 2015. WELL Building Standard v1 Annexes 235 Barber LK, Munz DC. Consistent-sufficient Sleep Predicts Improvements in Self-regulatory Performance and Psychological Strain. 2010. Stress and Health, Volume 27, pp. 314-324. Lyytikainen O, Rahkonen O, Lahelma E, Lallukka T. Association of Sleep Duration with Weight and Weight Gain: A Prospective Follow-up Study. 2011. Journal of Sleep Research, Volume 20, Issue 2, pp. 298-302. Comité de l'Institute of Medicine sur la médecine et la recherche sur le sommeil. In: Colten HR and Altevogt BM, eds. Sleep Disorders and Sleep Deprivation: An Unmet Public Health Problem. 2006. National Academies Press, Washington, D.C. 91 Voyage d'affaires Striker J, Dimberg L, Liese BH. Stress and Business Travel: Individual, Managerial, and Corporate Concerns. 2000. Journal of Organizational Excellence, Volume 20, pp. 3-10. 92 Mise en place d'une politique de santé Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC). Workplace Health Promotion. http://www.cdc.gov/workplacehealthpromotion/businesscase/benefits/. Mis à jour le 23 octobre 2013. Consulté le 22 avril 15. Baicker K, Taubman SL, Allen HL, Bernstein M, Gruber JH, et al. The Oregon Experiment – Effects of Medicaid on Clinical Outcomes. 2013. New England Journal of Medicine, Volume 368, pp. 1713-1722. 93 Soutien familial sur le lieu de travail Halpern DF. How Time-flexible Work Policies can Reduce Stress, Improve Health and Save Money. 2005. Stress and Health, Volume 21, pp. 157-168. 94 Autosurveillance Community Preventive Services Task Force. Technology-supported Multicomponent Coaching or Counseling Interventions to Reduce Weight and Maintain Weight Loss. http://www.thecommunityguide.org/obesity/ TechnologicalCoaching.html. Mis à jour le 9 décembre 2013. Consulté le 24 avril 2015. National Heart, Lung, and Blood Institute. The Practical Guide: Identification, Evaluation, and Treatment of Overweight and Obesity in Adults. http://www.nhlbi.nih.gov/files/docs/guidelines/prctgd_c.pdf. Publié en avril 2000. Consulté le 24 avril 2015. 95 Gestion du stress et des dépendances The National Academies. Health and Behavior: The Interplay of Biological, Behavioral, and Societal Influences. 2001. National Academies Press, Washington, D.C. 96Altruisme Clary EG, Snyder M. The Motivations to Volunteer: Theoretical and Practical Considerations. 1999. Current Directions in Psychological Science, Volume 8, pp. 156-159. Mental Health Foundation. Altruism. http://www.mentalhealth.org.uk/help-information/mental-health-az/A/ altruisim/. Consulté le 22 avril 2015. 98 Transparence organisationnelle Kivimaki M, Ferrie JE, Head J, Shipley MJ, Vahtera J, et al. Organisational Justice and Change in Justice as Predictors of Employee Health: The Whitehall II Study. 2004. Journal of Epidemiology and Community Health, Volume 58, pp. 931-937. 99 Esthétisme et conception II Gesler W, Bell M, Curtis S, Hubbard P, Francis S. Therapy by Design: Evaluating the UK Hospital Building Program. 2004. Health and Place, Volume 10, pp. 117-128. 100 Biophilie II - Aspect quantitatif Ulrich RS. Effects of Healthcare Environmental Design on Medical Outcomes. Proceedings of the Second International Conference on Design and Health. Stockholm, Suède : Svensk Byggtjanst, 49-59. WELL Building Standard v1 Annexes 236 Street, NW NW 2101 L Street, Suite 500 Suite 500 Washington, Washington, DC 20037 DC 20037 www.wellcertified.com