Well Aging : La médecine au service du Bien-Vieillir Phénomène de société le Well Aging est l’aspiration naturelle d’une population dont l’espérance de vie est passée de 50 à 80 ans en un siècle seulement. Interview du Dr Ginter. Dr Ginter, d’où vient le Well Aging ? J’imagine que vous rencontrez des résistances. Durant le dernier siècle, l’espérance de vie a augmentée de manière radicale. Elle était d’environ 45 ans en 1850, et a bondi jusqu’à 79 ans de nos jours. Le défi n’est plus de vivre longtemps, mais plutôt de gagner en qualité de vie dans la longévité. Pour cela, Deux approches existent : la première préconise une série d’interdictions, ce qui finit souvent par nuire au bien-être de la personne concernée. La seconde au contraire passe par diverses incitations permettant de mettre en place un mode de vie sain et agréable. C’est le concept du Well Aging. Bien sûr. Certaines personnes ont peur de prendre des hormones,souvent peur de l'inconnu, mais ces traitements sont des armes très efficaces dans la main de ceux qui s’y connaissent. D’autres adoptent une approche fataliste et décrètent qu’ils ne peuvent rien changer à leur capital génétique, alors qu’il est désormais acquis en èpigénétique que l’expression de vos gènes est influencée par votre mode de vie. Mais la principale injustice que je rencontre est liée aux hommes : la nature leur avait déjà accordé une espérance de vie plus courte que celle des femmes. Souvent la médecine focalise uniquement son attention sur le cholestérol et la tension artérielle. J’estime que l’hypogonadisme masculin - manifestée par un manque de testostérone- est l'affection endocrinologique la plus fréquemment non traitée. Et pour couronner le tout, le traitement hormonal masculin n'est remboursé ! Mais il y a de l’espoir, car ce sont souvent les femmes qui amènent leurs maris en consultation. Le traitement améliore le sommeil, augmente la force intellectuelle et physique, le désir sexuel et diminue le stress. En quoi cela consiste-t-il ? Le well aging repose sur 3 piliers indissociables : la nutrition, l’exercice physique et les hormones. Solidaires car un mode de vie sain est en effet incapable de compenser la baisse des hormones liée à l’âge. Á ceux qui répondent qu’ils souhaitent vieillir ‘comme la nature’ le souhaite, il faut rappeler que la nature n’avait pas prévu 30 années de vie après la ménopause ! L’idéal est d’agir de manière préventive. Beaucoup de patients sont sous anti-dépresseurs, sous anti-inflammatoire ou prennent des somnifères. Or dans certains cas, la substitution par hormones steroidiens sexuels permet de traiter la cause commune à ces trois pathologies. Contacts 9 rue Pierre Federspiel Luxembourg, L-1512