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CM Histoire Romaine
13/10/11
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Lecture d’un texte de Denys d’Halicarnasse (gaulois, ….). Ils sont considérés comme
des bêtes sauvages. Ça ressort sur le champ de bataille dans le sort qu’on leur
réserve. Clichés typiques retrouvés chez beaucoup d’auteurs (Strabon). Idée que
gaulois sont des êtres inférieurs que l’on peut domestiquer. Cf.César La guerre des
Gaules a eu besoin pour sa carrière propre de présenter les gaulois comme autre
chose que des animaux. Il les a vaincu, mais leur a donné une certaine humanité et
les a présentés comme des gens différents des romains mais avec une organisation
spécifique. Il contribue à faire comprendre les gaulois aux romains : moyen de se
valoriser et donner dimension plus imp à ses propres exploits. Peuple différent mais
pas inférieur pas animal. Moyen de se glorifier face à adversaires redoutables.
Discours plus favorable aux gaulois mais à nuancer : cette vision lui sert pour
l’établissement de sa dictature. L’un ne va pas sans l’autre. Attitude romaine
partisane de voir les relations avec les populations. On en fait des curiosités (cf.
Strabon, Poseidonios) et une espèce dont on présente les particularités. Dichotomie
dans la façon d’aborder l’extérieur, selon que l’on porte un regard occidental ou
oriental, la façon d’aborder les choses concernant les civilisations est différente.
Rome se sent parfaitement dominatrice dans certains secteurs, mais dans d’autres un
peu inférieure : ça pèse sur les relations.
Les principes qui ont conduit Rome à ses façons d’agir avec les peupl es
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Les principes sont puisés dans pratique religieuse ou magique pour établir des
garanties dans les relations avec l’extérieur. On voit ça dans la guerre (façon de
prendre contact avec les autres) et les traités. Ces points sont majeurs. A côté gal en
chef, rôle particulier des prêtres qui n’interviennent qu’à l’occasion des conflits. Le
religieux et le général sont liés. Le gal prend les auspices, il dispose de
l’imperium domi et militias. Cet imperium est très lié au droit d’auspices et ça fait
toute l’importance du pouv chef militaire à Rome. Faculté attribuée au gal en chef de
communiquer perso et direct avec les dieux, surtout Jupiter au cours de son année
de charge. L’imperium est pris après son élection par les assemblées qui ne devient
effective que quand il est reconnu par Jupiter et lui accorde le privilège de
communiquer direct avec lui. Rôle religieux du gal en chef : il prend auspices
régulièrement pdt sa campagne.
Pour les relations avec l’ext, le gal en chef ne suffit pas. Ça remonte à une époque
plus ancienne de rome, ce phéno perd de sa réalité car la géographie va être
différente mais va demeurer nécessaire même si ça devient une manifestation moins
chargée de sens qu’à l’ep. Archaïque. Ces rites religieux sont célébrés par un collège
de prêtre : les fétiaux commandés par le pater patratas. Sur ce collège repose le fct
des relations ext initialement. Pdt logtps, elles sont limitées à des engagements
militaires. Des textes traduisent le fait que par les actes religieux se sont inscrites le
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relations de Rome avec l’extérieur. Lien profond entre caractère religieux et pratique
de relations internationales. Ex des Saliens. Les fétiaux continuent leurs pratiques
même q’ils se déconnectent de la réalité.
Des rites religieux pratiques et anciens et le fondement du cheminement de Rome
dans ce qu’elle a dévolue aux relations ext. Dans toutes les guerres subies par Rome,
les romains récupèrent toujours ce qu’on leur a pris, tout en ne prenant pas ce qui ne
leur appartient pas. C’est une demande de réparation : ça fonde les rapports de
Rome avec les autres. Quoiqu’il se passe et quelques soient territoire et populations
sur lesquels elle intervient, Rome est dans son bon droit. Dans aucune affaire ext,
Rome ne peut être soupçonnée d’avoir mal agi et attaquée, elle a tjs la position du
peuple qui se défend, qui intervient chez l’adversaire, pas pour lui prendre des biens
mais pour réparation : prendre ce qui lui a été pris, pas de manière brutale. Tjs les
choses ont été présentées comme ça. Notion clé que guerre ne peut être que juste et
pie (bellum justum et pie) Rome agit pour récupérer ce qu’on lui pique : le soutien
des dieux dans cette entreprise lui accorde une force considérable. Ça donne
solennité et caractère officiel aux démarches de Rome. Si les rites ont été respectées
à l’entrée de la guerre et les traités concluent selon le procédé habituel, ce sous le
regard direct de Jupiter, tout va bien.
L’ancienneté de ces rites. Rome montre que c’est ancien en le faisant remonter à la
période royale, bien qu’ils aient tjs détesté la royauté. Les pratiques guerrières, les
religions de guerre et paix sont règlementées. Les romains ont des pratiques copiées
et prises chez les peuples latins considérées comme plus anciennes qu’eux. Les
fétiaux suivent règles de la vieille nation d’Equicole. Certaines règles religieuses sont
liées à la façon de faire de Gabies. Equicole fait partie du peuple eques et venu
s’établir en Sabines on sait pas quand. L’empereur est à la tête de cette nation,
pratiques compréhensibles par peuples latins affrontés par Rome, car ils ont les
mêmes façons de faire.
Le fétial va intervenir dans démarche longue. Se rend dans territoire ethnie, pendant
un mois réflexion et consultation auprès du peuple sur lequel on veut intervenir pour
savoir s’il faut intervenir, bcp de rites, ensuite les romains interviennent. // avec le
réseau des ambassades. Même les guerres puniques ont connu de longues
tractations préliminaires.
Le fétail agit en qq sorte sous protection de Jupiter, qu’il prend à témoin ainsi que les
autres dieux,c’est très important car ttes les divinités sont prises dans ce conflit et
vont devoir intervenir aux côtés des romains. La guerre est résultat d’une décision
collective, c’est pas le roi qui décide, il consulte les sénateurs et va les interroger pour
leur demander leur avis sur position à pd vis-à-vis du peuple qu’on vt combattre. Il y
a tt un environnement religieux certes, mais aussi lié à pratiques magiques qui
apparaissent dans l’attirail du fétial. Il se présente la tête voilée selon les rites
romains : c’est un prêtre, et il doit interpeller les dieux, sa tenue est normale et
naturelle. Ce qui est archaïque, c’est pratique du jet de la lance, dans la verveine qu’il
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porte sur sa tête qu’il doit aller cueillir à Rome et qu’il doit porter avec lui au moment
de la conclusion des traités. Le fétial va jeter une lance sur territoire de Rome, c’est
une déclaration de guerre par une lance (bois de cornouiller : il prend à moment
donné des couleurs rouges et la sève rouge s’en écoule). C’est façon imagée de
traduire la couleur du sang qui apparaît. Cette couleur rouge n’a pas qu’un aspect de
sang : la lance assure sorte de protection magique. A Rome la couleur pourpre assure
la protection, phéno retrouvé svt, notamment avec la toge prétexte qui arrête le mal.
C’est une sorte de puissance diffuse qui fait que les soldats seront protégés par cette
action magique. Cette lance vite confondue avec Mars le dieu de la guerre, comme
s’il prenait pied dans le territoire. Lance devient une force, retrouvée dans les
mariages notamment. Sorte de puissance qui concentre la force, symbole de la
guerre dans ce cas. Signe d’autorité mais aussi ça permet de protéger, et fixer à un
endroit les maux, les difficultés. Elle fige le mal dans le territoire. Ce rituel du fétial,
cet aspect est plus en relation avec pratiques magiques que religieuses. Dans formule
prononcée par le fétail, avt d’accomplir cette formalité, il n’y a pas d’appel à la
divinité. C’est antérieur et archaïque. Symbole de la guerre, charme magique qu’on
lance sur territoire adverse au bénéfice et à la protection des romains.
La verveine (verbennas) et la nyrte est une plante qui est considérée comme felices,
des plantes heureuses. Plantes catégorisées en deux : felices et infelices. Ce partage
est particulier pfs un peu étrange, impression que c’est fondé sur paradoxes. Y a des
listes qui font état de ces plantes tantôt heureuses tantôt malheureuses et c’est lié à
la façon dont les arbres ne meurent jamais. Ces plantes sont particulières et doivent
être cueillies à un lieu particulier de Rome avant de partir déclarer la guerre ou
conclure un traité. On cueille herbe dans arcs partie militaire du capitole citadelle
traditionnelle de Rome. Herbe cueillée dans l’auguraculum, partie spécifique de
l’arcs, usé par les augures pour prendre les augures. Le fétial va emporter l’herbe
avec une motte de terre symbolisant présence Rome au cours de ces cérémonies.
Selon certains textes, l’herbe est mise sur tête du fétial, et cette présence est
indispensable à cérémonie. Lien étroit des civilisations antiques avec plantes herbes
et pierres. L’animal n’est pas égorgé mais assommé avec une pierre lors de
l’accomplissement du sacrifice. Ça remonte à l’origine de l’humanité et ça marque
solennité de la cérémonie, on revient aux origines. La parole divine est censée sortir
des pierres. On communique asvt avec les dieux par les pierres (sortes). Ce processus
ne peut fct que tant que Rome intervient en Italie, cheminement du fétial de plus en
plus loin mais ces pratiques restent possibles à mettre en œuvre. Dès que Rome
combat plus loin qu’en Italie, on trouve moyen tout en respectant les rites de les
adapter aux circonstances nouvelles dès prise de Tarente en 172 avant Jésus-Christ.
Au lieu que les fétiaux plantent la lance dans le territoire adverse, il la plante
seulement dans une portion censé le représenter. Parole du fétial représentée par
cheminement des adverses. On adapte à la situation et plus tard on construit une
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colonne auprès du temple de Bellone, on fige la lance dans colonne, ça représente
acte de guerre et acte de restitution d’un territoire réel à un territoire fictif.
Les pratiques de la guerre restent présentes au moment de la conclusion des traités.
Les prêtes accompagnent, signe solennité de la cérémonie et traduisent que les
engagements décidés dans le cadre des traités le sont sous le regard de Jupiter et
Fides, garants des serments. Les traités sont placés sous leur protection. Ces
pratiques très anciennes, depuis la nuit des temps. Ces fétiaux n’ont pas de rôle
diplomatique et n’agissent pas du tout en tant que magistrats de Rome, ils
garantissent caractère religieux des décisions. Ils n’interviennent pas dans les
discussions on ne sollicite pas leur avis mais par leur présence ils sont les garants du
caractère officiel de l’engagement et de la loyauté de Rome, de l’engagement qu’elle
a pris : elle ne peut et ne reviendra jamais sur les décisions prises à ce moment là.
Ces pratiques anciennes ancrent les relations de Rome avec l’ext ds pratiques
religieuses vont être relayées. Ça correspond à construction politique de la façon
dont on conçoit les relations. Se met en place entre le IIIe et le Ier une conception qui
permet à Rome de justifier ses interventions en Méditerranée et de s’y donner le
beau rôle. Les romains se servent de Fides à l’usage des relations extérieures, elle est
créé par eux, elle est censée incarner la loyauté des engagements pris par Rome et sa
propension à continuer. Fides existe tjs mute sous d’autres formules par la suite. Au
fil des siècles une vision romaine particulière favorable à Rome est créée et aucun
peuple n’est parvenu à créer une image aussi parfaite collant avec sa politique ext.
Fides est un terme courant, il n’a pas de pluriel, on le retrouve dans des domaines
très variables du caractère romain, le domaine moral, social, juridique, institutionnel,
religieux. Très fréquent dans vocabulaire romain, avec des sens assez proches
légèrement différents. Ça définit à a fois confiance accordée à qqchose à qqun et
confiance que l’on inspire, on le traduit dans termes de loyauté et de bonne fois. Idée
clé dans conception romaine de crédit est svt exprimée dans les traductions, liée à
idée de loyauté, d’inspirer confiance, ça donne crédit auprès des personnes qui ont
confiance en vous et c’est important pour les citoyens. Confiance repose sur
l’honnêteté, le non retour sur engagement, le non reniement sur serments. Notion
partagée par tous à Rome, notables et petit peuple de Rome, plus important pour
eux encore pour compenser leur pauvreté. C’est essentiel par rapport à la
communauté civique. Notion de crédit importante car si on ne respecte pas ses
engagements qu’on ne fait pas preuve de fides, ça entraîne graves csq qui vous
mettent au ban de la société. Quand un individu perd son crédit il est marginalisé mis
au ban de la société et c’est dur à récupérer. Ç peut toucher toutes les catégories à
Rome et les csq sont aussi lourdes pour les uns que pour les autres. Le citoyen doit
être qqun en qui on doit avoir entièrement confiance. Rome en tant que
communauté des citoyens romains doit aussi faire preuve de avoir confiance en elle
et faire preuve de confiance auprès de ses citoyens. Notion de fides essentielle donc
pour la 15 e fois du cours. Ça traduit double attitude de loyauté et en csq on peut
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avoir confiance en celui qui est loyal. Promesse sera obligatoirement tenue donc on
peut assurer protection de qqun de plus faible. Ce mot va progressivement tout en
continuant d’exister dans la langue courante, prendre un sens particulier pour définir
des éléments qui permettent d’agir de manière gale et pas uniquement synonyme de
fiabilité. Elle deviendra image même du fct de Rome et pas uniquement de ses
citoyens. Rome sera le pays qui diffuse cette fides vis-à-vis des autres par excellence.
Elle permet d’assurer une protection (cf. Cicéron° et évite l’infamia, la mauvaise
réputation.
Lien très étroit établi entre notion de fides et de fidus. Fidus est un accord. L’un
dérive de l’autre = façon dont Rome voulait faire percevoir son attitude par les autres
pops, et sur le plan de l’ext elle parvient à établit un traité un fidus, par le mot même
il était marqué par la loyauté et l’engagement de Rome donc hors de question
d’imaginer que ce traité pouvait ne pas être respecté. Accord établi entre 2
partenaires, Rome et peuple ext, chacun engage sa fides, son crédit et c’est pour cela
qu’on ne peut revenir sur ses clauses, sinon il se déprécie, se parjure de manière
considérable. Les termes de fraus et dolus caractérisent les parjures, le manque de
loyauté, la mauvaise foi. De même manière que Rome partagé par romains entre eux
et les barbares, partage entre romains peuple de la loyauté par excellence et les
autres peuples de la fraus, les puniques sont l’incarnation de ce caractère. Ttes les
qualités trouvées pour citoyens romains font que relations et traités ne sont pas
placés sur un pied d’égalité en réalité. Donc précautions doivent être prises pour
rétablir égalité mais attitude de protection plus vraisemblablement de contrôle de
Rome sur les autres peuples. Notion de traité = accord = protection => soumission.
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