DIRECTION ARTISTIQUE NICOLAS D O S S I E R DE P R ES SE BRIANÇON D U 13 J U I N A U 2 JUILLET 2016 WWW.FE STIVALDANJ O U.C O M ÉDITOS &DITOS ” Avec ses 67 ans, le Festival d’Anjou apparaît plus jeune que jamais ! Si la qualité constituera encore cette année le fil rouge de la programmation, la diversité et l’originalité seront les autres piliers de cette nouvelle édition. Drames et comédies se succéderont. Du contemporain au classique, du rire salvateur à l’insupportable souffrance, de l’amour taquin à la haine meurtrière, de la tendresse à la pire tyrannie, le Festival d’Anjou vous entraînera dans un formidable tourbillon estival de sentiments et d’émotions mélangés… De grands textes, de grands auteurs, de magnifiques comédiens et comédiennes se dévoileront sur scène devant vous, pour vivre tous ensemble cette grande fête du théâtre qu’est le Festival d’Anjou. Les lieux aussi se diversifient. Outre le château du Plessis-Macé et les arènes de Doué-la-Fontaine, nous serons à Angers durant toute une semaine, au Grand Théâtre puis au Cloître Toussaint, et nous retournerons avec un immense plaisir au Théâtre Saint-Louis de Cholet et au Théâtre Bouvet-Ladubay à Saumur. Des spectacles destinés au jeune public et aux familles seront également proposés à Baugé en Anjou, à Segré et à Angers. Autre nouveauté cette année : la billetterie du festival s’installera au Grand Théâtre, dans ce bâtiment prestigieux situé au cœur de la capitale angevine. Enfin, comme Alice, nous fêterons le « non anniversaire » du Festival d’Anjou au travers d’une exposition inédite, du 14 mai au 3 juillet au Grand Théâtre, sur l’histoire du festival depuis sa création en 1950. Bon festival à tous ! Christian Gillet Président de l’EPCC Anjou Théâtre 2 C’est une année particulière. Une année où le bruit et le chaos du monde ne nous ont pas laissé indemnes. Une année où la stupidité la plus terrifiante a frappé notre pays, sa jeunesse, son mode de vie, sa culture. Une année où il m’a semblé nécessaire de remettre l’intelligence, la culture, la réflexion, ces pares feux indispensables à la barbarie, au cœur du festival. Essayant d’équilibrer ce balancier fragile avec lequel nous oscillons sans cesse, entre nécessité de divertir et besoin impérieux de rendre peut-être un peu meilleur, un peu plus intelligent le public dont nous sommes à la fois tributaires et responsables. Sans prétention, sans prêter au théâtre plus de pouvoir qu’il n’en a, mais sans non plus le traiter par dessus la jambe et ne le ramener qu’à une unique fonction de distraction. Le théâtre est plus que cela. Bien plus que cela. À ce titre je ne peux que regretter l’absence de création dans notre Festival cette année. Je veux pérenniser cette création au cœur du festival. Je vais me battre pour cela dans les mois et les années à venir. J’aurai besoin de vous. Et lorsque je parle de créations je parle de celles qui ont fait rayonner le festival ces dernières années : « La Nuit des rois », « Le Songe d’une nuit d’été », « La guerre de Troie n’aura pas lieu ». C’est à dire de vraies grandes et belles créations qui font honneur à notre festival et à notre mission. Cette année les spectacles présentés correspondent à cette double fonction : distraire certes, amuser parfois, réjouir, mais toucher toujours. Car l’intelligence, la beauté, le talent nous émeuvent même lorsqu’ils s’emparent de sujets plus graves. J’ai essayé de faire venir et de présenter des artistes qu’on n’avait pas encore vus, ou pas vus depuis longtemps en Anjou. Ce sera le cas avec Michel Aumont, Nicole Croisille, Pierre Arditi, Daniel Russo, Pierre Santini ou Alex Lutz par exemple. Mais aussi le bonheur de retrouver à 90 ans et dans une jeunesse théâtrale inouïe Michel Bouquet. La joie presque enfantine de fredonner les extraordinaires couplets d’« Irma la douce » avec Lorànt Deutsch, Marie-Julie Baup et Nicole Croisille. Côté classiques, on applaudira « Le Roi Lear » de Shakespeare avec l’immense Michel Aumont et une troupe magnifique. « L’École des Femmes » notre « Molière » de cette année avec Pierre Santini. « L’affaire de la rue Lourcine » un Labiche déjanté et surréaliste monté par Patrick Pelloquet. On retrouvera de très grands auteurs contemporains : Jean-Marie Besset, Ronald Harwood, ou Jean-Claude Grumberg. Des spectacles musicaux, « Irma la douce » bien sûr mais aussi la création dans notre festival d’ « Ivo Livi ou le destin d’Yves Montand ». Et bien sûr le Concours des Compagnies au théâtre municipal d’Angers de nouveau cette année avec des pépites merveilleuses de spectacles. Et puis ce retour au cloître Toussaint qui m’enchante : trois spectacles rares : « The servant » qui a été récompensé par le Molière du meilleur comédien à Maxime D’Aboville son interprète principal. La création d’une pièce sur Jean Moulin de Jean-Marie Besset. Et enfin un spectacle « événement », bouleversant, fascinant et nécessaire, salué par le public et la critique cette saison à Paris : « Les Chatouilles ». Voilà. Malgré les difficultés que nous rencontrons nous ne renonçons à rien. Et surtout pas à vous présenter le plus beau festival possible. ; Nicolas Briançon Directeur artistique du Festival d’Anjou 4 PROGRAMME LUNdI MArdI 13 JUIN 14 JUIN 21h30 IvO LIvI OU LE dEstIN d’YvEs MONtANd 21h30 D’ALI BOUGHEBARA ET CRISTOS MITROPOULOS MErCrEdI 15 JUIN 21h30 L’AffAIrE dE LA rUE dE LOUrCINE CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ 5 6 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ D’EUGÈNE LABICHE JEUdI vENdrEdI sAMEdI 16 JUIN 17 JUIN 18 JUIN 21h30 IrMA LA dOUCE 21h30 D’ALEXANDRE BREFFORT 21h30 vENdrEdI sAMEdI 17 JUIN 18 JUIN 20h00 BrAssEUr Et « LEs ENfANts dU PArAdIs » 20h00 DE DANIEL COLAS LUNdI 20 JUIN 21h30 LE rOI LEAr ARÈNES DE DOUÉ-LA-FONTAINE 7 THÉÂTRE BOUVET LADUBAY - SAUMUR 8 9 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE MArdI MErCrEdI 21 JUIN 22 JUIN 21h30 À tOrt Et À rAIsON 21h30 DE RONALD HARWOOD JEUdI 23 JUIN 21h30 LEs ChAtOUILLEs OU LA dANsE dE LA COLèrE CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ 10 11 12 13 14 CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS vENdrEdI D’ANDRÉA BESCOND 21h30 thE sErvANt 24 JUIN CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS sAMEdI DE ROBIN MAUGHAM 21h00 JEAN MOULIN, ÉvANGILE 25 JUIN CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS LUNdI DE JEAN-MARIE BESSET 27 JUIN THÉÂTRE SAINT LOUIS - CHOLET 16 20h30 CABArEt fOrAIN DU MAXI MONSTER MUSIC SHOW MArdI MErCrEdI JEUdI 28 JUIN 29 JUIN 30 JUIN 21h30 L’ÊtrE OU PAs 21h30 DE JEAN-CLAUDE GRUMBERG 21h30 vENdrEdI 01 JUILLEt 21h30 L’ÉCOLE dEs fEMMEs CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ 15 I N A U G U r At I O N CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ sAMEdI 3 DE MOLIÈRE 02 JUILLEt CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ 21h30 ALEx LUtz CLôtUrE CONCOURS DES COMPAGNIES 18 19 20 21 22 23 24 LUNdI 19h00 MAdAME BOvArY 20 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS MArdI D’APRÈS GUSTAVE FLAUBERT 19h00 rUY BLAs OU LA fOLIE dEs MOUtONs NOIrs 21 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS MErCrEdI D’APRÈS VICTOR HUGO 19h00 LEs MÉtrONAUtEs 22 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS JEUdI D’ARTHUR DESCHAMPS 19h00 LEs PIEds tANqUÉs 23 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS vENdrEdI DE PHILIPPE CHUYEN 19h00 MAIs N’tE PrOMèNE dONC PAs tOUtE NUE ! 24 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS sAMEdI DE GEORGES FEYDEAU 19h00 OthELLO 25 JUIN GRAND THÉÂTRE D’ANGERS MErCrEdI D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE 15 JUIN CENTRE CULTUREL RENÉ D’ANJOU BAUGÉ EN ANJOU MErCrEdI 29 JUIN dIMANChE 26 JUIN LE CARGO - SEGRÉ 24 CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS 16h00 PEtItE rOUGE 19h00 16h00 PEtItE rOUGE 10h00 > 18h00 sUNdAY - JOUrNÉE fAMILIALE JEUNE PUBLIC CR EATION E N FE STIVALS IVO LIVI, OU LE DESTIN D’YVES MONTAND LU N DI 13 J UIN 21 H 30 I NAUG U RATION MAR DI 14 J UIN 21 H 30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ D’ALI BOUGHERABA ET CRISTOS MITROPOULOS L A P IÈ C E L e 13 Octobre 1921, un an avant l’arrivée de Benito Mussolini et de ses fascistes au pouvoir, nait, à Monsummano Alto en Toscane, Ivo Livi. Des quartiers malfamés de Marseille aux studios hollywoodiens, des chantiers de la jeunesse aux théâtres de Broadway, des réunions du parti aux dîners avec Kroutchev ou Kennedy, comment un fils d’immigrés communistes italiens va devenir un artiste majeur et le témoin des grands moments de l’histoire du 20e siècle ? Un spectacle de Ali Bougheraba et Cristos Mitropoulos Avec Camille favre-Bulle, Ali Bougheraba, Benjamin falletto, Cristos Mitropoulos, Olivier selac Regard exterieur Marc Pistolesi Costumes virginie Bréger Comment, alors que tout s’y oppose, le petit Ivo Livi porté par le destin, deviendra le grand Yves Montand ? Après le Cabaret Blanche, La Team Rocket Cie est fière de vous présenter sa nouvelle création ! Chorégraphies Camille favre-Bulle Lumières david darricarrère Son Mathieu Cacheur © D. R. 4 N OT E D’I N T E N T I O N « Raconter l’histoire d’Yves Montand après celle de René Sarvil, nous est apparu instantanément comme une évidence. La force du personnage, la période historique qu’il traverse et les rencontres qui jalonnent sa vie sont au-delà de l’imagination. Ne disait-il pas lui même : « Les meilleurs scénaristes s’inspirent de la vraie vie ». Le destin d’Ivo Livi nous plonge dans la grande histoire, celle du 20 e siècle, du fascisme en Italie, de l’occupation en France, de la guerre froide et du communisme. L’histoire d’un migrant, qui, poussé par la passion du cinéma et du musichall, devient un artiste hors norme. Un artiste qui a su parler à toutes les couches sociales de son pays. Du prolétariat à la bourgeoisie en passant par les grands intellectuels de sa génération, le monde entier a été conquis par ce phénomène. Un artiste de la mondialisation donc, bien avant l’heure, puisqu’il fût le premier à importer le concept de “one man show” et qu’il fût aussi bien applaudi à Paris qu’à Tokyo, Moscou, New York etc… » L’AFFAIRE LE LA RÉVISOR DE DU POUVOIR RUE DE LOURCINE N OT E D ’I N T E N T I O N ME RCREDI 15 JU IN 21 H30 « Après avoir mis en scène « Un chapeau de paille d’Italie » et « La cagnotte », « L’affaire de la rue de Lourcine » sera donc ma troisième incursion dans l’univers d’Eugène Labiche, troisième voyage dans CHÂTEAU ses comédies, dans ses comédies qui sont des DU PLESSIS drames, des drames qui font rire, dans lesquels MACÉ des hommes sont entraînés par un courant irrésistible qui les fait se débattre devant des spectateurs hilares. O U L ’ I N S P E C T E U R D U À l’image GOU VERN EM E poursuivit N T par de Fadinard, jeune marié sa noce et ses anciennes conquêtes à la DE NICOLAS GOGOL recherche d’un « Chapeau de paille » mangé par son cheval le jour de ces noces ; ou à celle des habitants de la Ferté-sous-Jouarre venus dépenser leur « cagnotte » à Paris, Lenglumé et son compère Mistingue - deux des protagonistes D’EUGÈNE LABICHE de « L’affaire de la rue de Lourcine » - vont vivre Mise en scène un cauchemar en lieu et place d’une journée qui Patrick Pelloquet s’annonçait des plus heureuses. Assistante à la Ce qui fait la force et l’originalité des œuvres de mise en scène Labiche, c’est ce double registre de situations. L A P IÈC E hélène Gay Une situation principale, plutôt positive : un mariage, un voyage à Paris, un jour de baptême… e bourgeois Lenglumé se réveille un Avec et une multitude de situations secondaires, très beau matin avec un inconnu dans son Jean-Marc Bihour, négatives, avec effet d’accumulation et lit, une épouvantable gueule de bois, Christine Peyssens, d’accélération que certains protagonistes vont le soupçon d'être mêlé à un crime et la fabrice redor, tenter de résoudre pour donner le change à perspective embarrassante de témoins à faire Georges richardeau, l’ensemble. Les personnages qui ont quelque disparaître... En vingt-et-une courtes scènes, Patrick Pelloquet chose à dissimuler, sont obligés de s’entendre les personnages de cette comédie entre eux et jouent une petite comédie au milieu Scénographie considérée dès sa création comme un des de la grande. sandrine Pelloquet chefs d'œuvres d'Eugène Labiche sont Le spectateur est témoin de ces petits naufrages projetés dans un tourbillon de quiproquos intérieurs, dus à la mesquinerie, à l’égoïsme, à la Costumes atteignant des sommets d'absurde et de suffisance, à la roublardise de ceux qui les Anne-Claire ricordeau drôlerie. subissent, et complice de l’auteur qui prend soin de lui communiquer des informations inconnues Musiques et chansons des personnages. Arthur Pelloquet Pour éviter de couler dans une tempête qu’ils ont Lumières eux-mêmes provoquée, tous les stratagèmes sont Emmanuel drouot bons, y compris les plus odieux. Chacune des solutions trouvées pour résoudre le problème qui Maquillage surgit est révélatrice du véritable caractère de Carole Anquetil chacun. Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui Production dépeint les travers humains et renvoie une image théâtre régional à peine déformée des comportements sociaux à des Pays de la Loire l’image des portraits de « Daumier », célèbre caricaturiste de l’époque. La fécondité de Labiche fût prodigieuse. Il écrivait rapidement et facilement, mais ce travail de rédaction n’était pas aussi important aux yeux de l’auteur que le temps passé à observer ses contemporains. « L’affaire de la rue de Lourcine » était, dit-on, une des pièces préférées de Labiche. Elle est pour nous une machine à jouer et à chanter « dramatiquement drôle ». L Patrick Pelloquet © Étienne Lizambard C E Q U’E N D I T L A P R E S S E « Un rythme sans répit, des répliques cinglantes, des quiproquos à foison, font de cette fameuse pièce de Labiche une sorte d’enquête policière qui ne manque pas de rebondissements, tout en restant une critique sévère de la petite bourgeoisie de l'époque. » Ouest France 5 VEN DR EDI 17 J UIN 21 H 30 SA M ED I 18 J UIN 21 H 30 UNE COMÉDIE MUSICALE D’ALEXANDRE BREFFORT ARÈNES DE DOUÉLA-FONTAINE L A P IÈ C E Mise en scène Nicolas Briançon Assistant mise en scène Pierre-Alain Leleu 6 IRMA LA DOUCE Avec Lorànt deutsch, Marie-Julie Baup, Nicole Croisille, Andy Cocq, Olivier Claverie, fabrice de la villehervé, Jacques fontanel, valentin fruitier, Pierre-Alain Leleu, Laurent Paolini, Claire Perot, Bryan Polach, Pierre reggiani, Loris verrecchia, Philippe vieux Musique Marguerite Monot Arrangements musicaux Gérard daguerre Musiciens Jean-Luc Pagni, Marc Benhammou, henri dorina, Aurélien Noël, fréderic Mathet, Christan Orante, didier sutton, vincent Crenzi, sandy Lhaik Décors Jacques Gabel Assisté de Morganne Baux et d’Arianne Bromberger Costumes Michel dussarat assisté d’Aimée Blanc Chorégraphies Karine Orts Chef de chant vincent heden © Victor pascal JEUD I 16 J UIN 21 H 30 N estor, un titi parisien dans toute sa splendeur, tombe fou amoureux d’une prostituée, Irma. Rongé par la jalousie de savoir sa douce en galante compagnie chaque nuit, Nestor va utiliser tous les stratagèmes pour qu’Irma ne soit plus qu’à lui et rien qu’à lui, peu lui importe le prix à payer… N OT E D E M I S E E N S C È N E « C’est l’histoire d’un ménage à deux. On ne voit pas ça tous les jours. » Irma la douce Ce « Roméo et Juliette » à la fin heureuse, ce chant d’amour bouleversant et joyeux, cette romance à deux sous dans le Paris des filles de joie et des mauvais garçons, nous plonge avec délice dans la nostalgie savoureuse d’un monde qui n’est plus. Le monde des truands et des macs « pour rire », le monde de l’argot parisien et de la gouaille sympathique, un monde qui n’a sans doute jamais réellement existé, mais que l’on regrette cependant, comme l’on regrette sans cesse les contours d’un passé que l’on semblait comprendre et que l’on pouvait expliquer. On pense à Audiard, bien sûr… A toute cette mythologie du caïd et de la fille au grand cœur. Mais il y a bien plus que cela dans Irma. Par le charme du merveilleux livret d’Alexandre Breffort et la musique inspirée de Marguerite Monnot, apparait en filigrane un hymne vivifiant à l’amour et à la liberté. Liberté nous dit Irma qui choisit ses hommes et son destin, liberté nous souffle Nestor qui refuse d’agir selon les conventions de son monde, liberté nous soufflent ces bagnards qui s’évadent dans une jungle improbable, liberté nous raconte ce texte qui se soucie peu de répondre aux conventions du théâtre, ou plutôt qui les lui emprunte toutes : une savante alchimie de théâtre qui conjugue les procédés shakespeariens du théâtre dans le théâtre, de la mise en abyme (pour employer une expression qui ferait sans doute beaucoup rire Breffort et Monnot), la rapidité d’une narration quasi cinématographique (flash-back, etc.) et l’innocence de procédés classiques, (raccourcis, retournement de situation) qui font notre plaisir et notre bonheur de spectateurs. Cette histoire a la force des grands mythes, et c’est pour cela qu’Irma est le seul cas de « musical » français, qui trente ans avant Les Misérables, a traversé d’abord la Manche puis l’Atlantique pour triompher à Londres et à Broadway. Pouvons-nous aimer lorsque nous ne sommes pas nous-mêmes ? Pouvons-nous construire sur un mensonge ? Y a-t-il une rédemption ? Il y a tout cela dans Irma. Et par-dessus tout le charme. Le charme et le bonheur d’un chef-d’œuvre de clarté et de lumière. Celle qui perce dans le Cabaret des inquiets, où l’histoire se raconte en chansons. Monter cette œuvre est une joie intense et enthousiasmante. Nicolas Briançon C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Irrésistible… Un bonheur de spectacle » « La comédie musicale brille de tous ses feux mélodieux. » Le Figaro « La grande Nicole » Les Échos « Une Nicole Croisille épatante » La Croix « Réjouissant » Le Figaro Magazine CRÉATION E N FE STIVALS V E NDR EDI 17 JU IN 20 H00 S AMED I 18 JU IN 20 H00 THÉÂTRE BOUVET LADUBAY À SAUMUR BRASSEUR ET « LES ENFANTS DU PARADIS » DE DANIEL COLAS S U R U N E I D É E E T AV E C L A C O M P L I C I T É D’ALEXANDRE BRASSEUR Mise en scène daniel Colas Avec Alexandre Brasseur Scénographie Jean haas L E M OT D E L’ AU T E U R D ans le début des années 50, à Paris, Pierre Brasseur, grand acteur de ce temps, se souvient et raconte la création d’un film français mythique : « Les Enfants du paradis ». Brasseur nous parle de lui, bien sûr, et aussi d’Arletty et de Jean-Louis Barrault, ses partenaires Costumes Jean-daniel vuillermoz à l’écran, mais surtout de l’écriture du film, sous l’occupation allemande, en Provence, à Tourrettessur-Loup, dans une maison, le Prieuré des Valettes, que Prévert avait louée à cet effet. 7 Brasseur nous raconte aussi le tournage du film, les difficultés, les interruptions ; et du rapport avec les autorités : jusqu’où le fait de pactiser – temporairement – avec l’occupant est-il, ou non acceptable ? Où commence la collaboration ? Sur quelle fine ligne faut-il danser pour que les actes qui ne sont pas d’opposition ne soient pas pour autant des actes de participation ? Et puis le célèbre acteur va nous parler de la libération, et puis aussi, de la révélation de la Shoah, et des tristes instants de l’épuration. © François Darmigny Au Prieuré, Marcel Carné, Jacques Prévert, Alexandre Trauner et Joseph Kosma travaillent à l’élaboration du scénario, de la musique, et des décors du film. Quatre créateurs en veine d’inspiration. Une histoire d’artistes déterminés, de créateurs décidés à ce que l’esprit et la liberté prennent décidément le pas sur les armes et la répression ; mais également une histoire d’amis, de copains aussi, qui s’efforcent de continuer à vivre, à rire, à travailler dans une époque particulièrement sombre. L’histoire du film. L’histoire de plusieurs vies. L’histoire d’un peuple aussi. D’un peuple opprimé et de ses réactions, plus ou moins héroïques ou sujettes à caution. L’histoire d’un moment de l’Histoire. Daniel Colas LU N DI 20 J UIN 21 H 30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ LE ROI LEAR D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE L A P IÈ C E N ous sommes à l’aube des événements de 1929. Dans un monde encore insouciant et léger, Lear décide d’abandonner son empire et de le Avec redistribuer entre ses trois filles. Mais le refus Michel Aumont, de Cordélia, la plus jeune, entraînera sa Bruno Abraham-Kremer, colère et son propre déclin. Tandis que les Jean-Paul farre, deux autres se déchirent pour sa fortune, Arnaud denis, l’isolant de ses amis et finissant par le jeter Anne Bouvier, dehors, seul sur la lande, accompagné de Chloé Berthier, son fou, il plongera de plus en plus dans la sophie tellier, folie. Ici, Lear est représenté sous les traits José-Antonio Pereira, d’un grand nabab du cinéma. Quand il denis d’Arcangelo, Éric verdin, Olivier commencera à perdre la raison, il nous Breitman, entraînera dans ses visions d’un monde Éric Gueho, transfiguré, nous racontant son histoire par le frédéric Chevaux, prisme déformé des fantômes et des artifices Martin Guillaud, cinématographiques. Quand Cordélia Nicolas Gaspar reviendra, il sera trop tard. Le mot « fin » se sera irrémédiablement inscrit pour le vieux Décors Lear. sophie Jacob Adaptation et mise en scène Jean-Luc revol 8 Lumières Bertrand Couderc Sons Bernard valery l’univers de Lear. On le contemple, horrifié de l’extérieur, en témoin. Nous sommes face à un cataclysme humain et universel, que l’on ne peut pas arrêter. A l’inverse de « La Tempête », tragédie du merveilleux, nous sommes ici dans une tragédie du désordre qui trouve sa vie même dans la démesure et l’absurde. Ce qui nous intéresse, c’est le portrait d’un homme: Lear. Qui est-il ? Un roi. Ni pire ni meilleur qu’un autre. Un guerrier qui, dans sa quête stupide de la reconnaissance de ses trois filles, prendra trop tard conscience de son erreur de jugement, et passera ainsi au fil de l’histoire, du dépouillement matériel au dépouillement spirituel. A la première scène de la pièce succédera un chaos total, jusqu’au dérèglement universel. Même si Lear est racheté in extremis, le monde continuera de se déchirer. Entre temps, la nuit noire sur la lande aura fait de nous des pitres et des fous. Jean-Luc Revol C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E L E M OT D U M E T T E U R E N S C È N E Il est évident que « Le Roi Lear » est la plus hantée des tragédies shakespeariennes, pourtant rien d’explicitement surnaturel ou de surhumain n’intervient ici. C’est ce qui fait sa force. Pas besoin de sorcières ou de malédiction pour raconter l’histoire de ce roi et de la chute d’un monde. D’ailleurs on ne pénètre pas dans « La force de cette nouvelle production réside dans une énergie de chaque instant, quelque chose de vif, de brutal et joyeux. » L’Express « Michel Aumont rayonne en roi brisé, dont l’arrogance folle se meut en folie douce. La distribution est aiguisée. La salle, toute ouïe, retient son souffle ! » Les Échos « Une distribution de haut vol. Un Roi Lear en apothéose ! » Direct Matin « Moderne, rythmé (...) Michel Aumont épatant ! » Le Parisien « C'est beau ! Pas le moindre temps mort ! » Pariscope « Il fallait un comédien à la mesure, ce qu'est Michel Aumont. » Figaro Magazine « Les comédiens sont très bons et Michel Aumont est très charismatique. » © Christophe Vootz Les Trois Coups « Un rythme et un suspense haletants ! » La Terrasse MARD I 21 JU IN 21 H30 ME RCREDI 22 JU IN 21 H30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ À TORT ET RÉVISOR ÀLERAISON DU POUVOIR DE RONALD HARWOOD O U L’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N T DE NICOLAS GOGOL L A P IÈC E Mise en scène Georges Werler Assistante mise en scène Nathalie Bigorre Avec Michel Bouquet, francis Lombrail, Juliette Carré, didier Brice, Margaux van den Plas, damien zanoli E n 1946, à Berlin, le commandant américain Steve Arnold se retrouve face au célèbre chef d'orchestre, Wilhelm Furtwängler. Ce dernier se voit reprocher d’avoir continué à diriger la Philharmonie durant le régime hitlérien et échangé une poignée de mains avec le dictateur. Le commandant détient « LA question » à laquelle Furtwängler n’a jamais su répondre clairement et est bien décidé à mettre au grand jour sa culpabilité. Scénographie Agostino Pace Costumes Pascale Bordet Lumières Jacques Puisais Conception sonore Jean-Pierre Prevost Accessoiristes Bénédicte Charpiat Coralie Avignon C E Q U’E N D I T L A P R E S S E « La pièce est une splendeur de suspense, d’affrontement et d’intelligence. Magnifiquement traduite, c'est LA pièce à ne pas rater cette saison. » Paris Match « Michel Bouquet au sommet d'un art de l'épure. Un très grand rôle pour un maître de la scène aussi fascinant qu'émouvant ! » Le Figaro Q U E STI O N N E M E NTS SAI S I SSANTS Avec le scénariste du film « Le Pianiste », rentrez dans une histoire palpitante et assistez à l’affrontement entre le commandant et l’artiste. Avons-nous raison ou tort d'accuser Wilhelm Furtwängler, chef d'orchestre renommé, de complicité avec le régime nazi ? L’art peut-il serrer la main de la barbarie ? « Si vous aimez le grand, le beau théâtre, courez-y sans la moindre hésitation ! » Nice Matin « Michel Bouquet continue d'envoûter les salles. Sans bruit. Sans histoire. Il jongle entre maîtrise totale et total don de soi. On en est saisi d'émotion. » Télérama « Sujet passionnant, décapant et excellente distribution. » Var Matin « Michel Bouquet est comme une statue vivante, il est dans un autre monde. C'est impressionnant. Francis Lombrail lui apporte davantage que la réplique, il y met une vérité remarquable. Ils font un couple parfait. » Le Figaro Magazine « S'il est une pièce intelligente à voir, écrite brillamment et magistralement interprétée, c'est bien A tort et à raison. » La Strada « Un affrontement poignant et féroce. » La Provence « Michel Bouquet apporte la puissance d’une poignante interprétation. » Le Dauphiné Libéré « C'est un rendez-vous exceptionnel ! » © Laurencine Lot La Dépêche 9 JEUD I 23 J UIN 21 H 30 CLOÎTRE TOUSSAINT RUE TOUSSAINT À ANGERS LES CHATOUILLES OU LA DANSE DE LA COLÈRE D’ANDRÉA BESCOND Chorégraphies Andréa Bescond Avec Andréa Bescond Création lumière Jean-Yves de saint-fuscien Création son vincent Lustaud 10 A partir de 15 ans Nous invitons les parents à se renseigner sur le sujet du spectacle avant de venir accompagnés d’enfants plus jeunes. L A P IÈ C E O dette a 8 ans. Elle aime rire et dessiner. Elle fait confiance aux adultes. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents ? Pourquoi refuserait-elle de jouer aux « chatouilles » ? Odette ne parle pas, elle ne croit pas qu’elle pourrait être crue. Pour qu’on la comprenne, elle danse. Face aux autres enfants, à ses parents, aux amis, aux flics, face à la justice, elle danse… Le désir de vivre et de résilience entrainera Odette dans un jusqu’au-boutisme outrancier, rock n’ roll et souvent drôle. A travers une galerie de personnages entre rires et émotions, les mots et la danse s'entremêlent et permettent à Andréa Bescond de transporter le spectateur dans un grand huit émotionnel dont il ne sortira pas indemne. Un des gros coups de cœur du festival Off 2014. Andréa Bescond a reçu le Prix de l’interprétation féminine d'Avignon Critique Off. C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Une pièce de théâtre puissante. » Le Figaro.fr « Une performeuse…Saisissante… Emouvante… » Télérama « Les mots manquent pour lui rendre l’hommage qu’elle mérite. » Marianne « Ce seul en scène est d’une beauté rare. » Technikart « On sort épatés. » Le Parisien « Les Chatouilles est nourri d’une véritable force comique, faisant de ce spectacle osé un cri nécessaire pour que chacun sache » Les Échos « Magistral. » théâtralmagazine.com « Andréa Bescond a de l’énergie et du talent à revendre » Pariscope « Une brillante prestation pour briser le tabou. Profondément touchant. » Psychologie N OT E D’ I N T E N T I O N Pourquoi « Les Chatouilles »? Le choix de cette histoire s'est imposé à moi comme une survie, comme l'envie de dire haut et fort ce que beaucoup ne veulent pas entendre, rejettent en bloc, quoi de plus insupportable que le viol d'un enfant? « Les Chatouilles » ce n'est pas un jugement, ce n'est pas de condamner la maladie d'un être en souffrance qui inflige des sévices à plus faible que lui mais c'est le constat d'un combat pour exister, respirer, survivre (…) Mon personnage, Odette, nous emmène au cœur de la danse, qui lui permet d'exprimer ce qu'elle ne peut pas dire... Quand la vie fait taire les mots, naissent les paroles du corps. La danse et la musique ont une place primordiale dans cette création, ce qui la rend totalement originale, unique, le mouvement apporte toute une poésie où parfois les mots s'égarent. « Les Chatouilles » est une pièce rare car elle traite d'un sujet lourd avec beaucoup de légèreté, d'humour, car oui on rit beaucoup ! La vie est faite de ces extrêmes. Andréa Bescond © Stefan Mucchielli Mise en scène Éric Métayer V E NDR EDI 24 JU IN 21 H30 CLOÎTRE TOUSSAINT RUE TOUSSAINT À ANGERS THE SERVANT LE RÉVISOR DU POUVOIR DE ROBIN MAUGHAM TRADUCTION DE LAURENT SILLAN L AO P IÈ UC EL ’ I N S P E C T E U R Mise en scène thierry harcourt Avec Maxime d’Aboville, roxane Bret, xavier Lafitte, Adrien Melin, Alexie ribes Lumières Jacques rouveyrollis Costumes Jean-daniel vuillermoz Décors sophie Jacob Création Sonore Camille Urvoy L DU GOUVERNEMENT DE NICOLAS GOGOL ondres, Tony, un jeune aristocrate paresseux emménage dans une confortable maison de ville. Il engage Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Une certaine complicité s’établit peu à peu, mais rapidement les rôles s’inversent et le maître se retrouve l’esclave de son serviteur. Maxime d’Aboville a reçu le Molière du meilleur comédien du théâtre privé pour son rôle dans the servant en 2015. N OT E D’ I N T E N T I O N Un huis clos passionnant, où la lutte des classes mène un combat acharné pour la domination, mélangeant thriller, surréalisme et humour noir, une sorte de barbarie où l'on badine avec la vie. Tel Iago avec Othello, le personnage de Barrett, rendu célèbre par Dirk Bogarde dans l’adaptation cinématographique par Joseph Losey sur un scénario d’Harold Pinter, est tout en charme vénéneux, le serpent qui s’insinue dans la pomme. Entre possession et identification. L’esclave cache un maître, et vice versa. C’est aussi la rencontre d’un rôle avec un acteur, le surprenant Maxime d’Aboville aux multiples facettes. Une période après-guerre où tout le monde veut accéder à ce monde privilégié jusque-là réservé à peu. Comme un film en noir et blanc où le suspense psychologique se marie à la comédie toute en nuances anglaises. Adapté de la pièce de Robin Maugham par Laurent Sillan (précédentes adaptations « Arsenic et vieilles dentelles », « Le talentueux Mr Ripley », « Rose », etc…) Une mise en scène fluide qui traverse les différents temps forts de l’action sur un rythme de jazz, mouvement perpétuel en chute plongeante tel le toboggan, ne rien imposer aux spectateurs mais leur proposer un univers, une réflexion qui les tiendra en haleine jusqu’au dernier souffle de la résolution. Thierry Harcourt 11 C E Q U’E N D I T L A P R E S S E « Jeu précis et subtil des comédiens. Le public se prend au jeu, rit souvent – mais jaune – aux rebondissements de ce thriller « faustien », où s’expriment les frustrations, les désirs de pouvoir ou de soumission. » Les Échos « Mise en scène nerveuse. Distribution parfaitement juste ! » Le JDD « Un chef d’œuvre de manipulation ! Mise en scène fine et sensible de Thierry Harcourt. C’est un plaisir de découvrir la version théâtrale de The Servant. Ce huis-clos sulfureux ne manque pas d’interroger.» Le Canard Enchaîné « C’est angoissant et fascinant. Un spectacle très réussi porté par des comédiens remarquables. » Le Figaro © LBrigitte Enguerand « Pièce à la redoutable mécanique, intense et ambigüe ! Thierry Harcourt l’adapte idéalement. Excellent casting ! » Le Parisien « Spectacle aussi dérangeant que fascinant ! Entouré de comédiens doués, Thierry Harcourt nous fait pénétrer dans les tréfonds de soi, de l’autre qu’on préfère éviter car ils sont le lieu de toutes les tragédies possibles, de tous les crimes, de toutes les horreurs. » Télérama CR EATION E N FE STIVALS SA M ED I 25 J UIN 21 H 00 CLOÎTRE TOUSSAINT RUE TOUSSAINT À ANGERS JEAN MOULIN, ÉVANGILE FICTION THÉÂTRALE DE JEAN-MARIE BESSET Mise en scène régis de Martrin-donos Assistant mise en scène Patrice vrain Perrault Avec hervé Lassïnce, raphaëline Goupilleau, Bruno Blairet, Laurent Charpentier, Philippe Girard, Michael Evans, hannah Levin ( Distribution en cours ) 12 Scénographie Alain Lagarde Lumière Pierre Peyronnet Costumes david Belugou Musique Éric slabiak L A P IÈ C E E n juin 1940, les allemands déferlent sur la France, pourchassant une armée française en déroute, parmi des routes encombrées d’une population terrorisée qui abandonne tout pour fuir vers le sud. A Chartres, le Préfet entre dans l’histoire car, au terme d’une journée de torture, il tente de se suicider plutôt que d’attester un compte rendu où les allemands accusent des tirailleurs sénégalais d’atrocités sur des civils. Jean Moulin a 40 ans, et comprend très vite que la libération du pays ne pourra venir que du Général de Gaulle et des français de Londres. En quatre actes, 1940 : Invasion, 1941 : Résistance, 1942 : Organisation, 1943 : Passion, se déploie le courage de ce héros christique, depuis son patient travail d’unificateur jusqu’à son agonie aux mains de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon. Comment un homme de gauche – Moulin – s’est allié à un homme de droite – De Gaulle – pour sauver l’honneur de la France. De quel tissu (familial, affectif, social, politique) est tramée l’étoffe d’un héros ? L U ND I 27 JU IN 20 H30 THÉÂTRE SAINT-LOUIS À CHOLET Mise en scène Benoit Lavigne Chorégraphe, assistante à la mise en scène sophie Mayer Avec solange de dianous, Geneviève thomas, Moïra Montier dauria, david Ménard, Benoît delacoudre, Antoine tiburce Lumières sébastien vergnaud Clément Ladune Son Olivier hoste Décors Alain Juteau CABARET LE RÉVISOR FORAIN L E M OT D U M E T T E U R E N S C ÈN E Travailler avec Le Maxi Monster Music Show est une réelle envie artistique. J'aime cet univers de la rue et des forains, musical, étrange et fou, cet hommage aux saltimbanques et au cirque, aux films muets et au cabaret. On pense évidemment à l'univers de « Freaks » de Tod Browning, monstrueuse parade cruelle et bouleversante, S P E C TA C L E D U M A X I M O N S T E R ainsi qu'aux films de Fellini exubérants et MUSIC SHOW O U L ’ I N S P E C T E U R D U poétiques, G O UoùVlesEmonstres R N EneMsontE pas N Tforcément ceux que l'on croit. DE NICOLAS GOGOL Le Maxi Monster Music Show, ce qu'il porte en lui et revendique, est un hymne à la différence et à la tolérance d'autant plus salutaire aujourd'hui dans une société qui se replie sur elle-même. Mais c'est aussi et avant tout un univers rock, déjanté et festif qui puise sa richesse esthétique aussi bien dans la littérature fantastique du XIXe que dans les B-movies des années 50, dans le cabaret expressionniste d'avant-guerre et dans les films de Chaplin et Kusturica, dans les séries TV comme Carnival ou le Muppet Show et dans l'univers « steampunk » de Burton ou Jeunet et Caro. Mon travail avec eux a consisté à écrire théâtralement l'histoire de cette troupe, à révéler les tensions, mettre en lumière les émotions et les sentiments, à tisser des liens entre les L E S P E C TAC LE personnages et à faire en sorte que ce spectacle ne soit pas une succession de numéros, aussi ans sa baraque foraine, la célèbre brillants soient-ils, mais qu'ils nous racontent une Poupée Barbue et ses monstres histoire fantastique, comique, dramatique, étrange musiciens vous embarquent pour un et émouvante. Chacune des créatures qui peuple show rock’n’roll et complètement Le Maxi Monster Music Show trimballe avec elle déjanté ! sa singularité, sa vie propre faite de souffrance, Personnages extraordinaires ou de cruautés, d'amours, de désirs et de rêves. J'ai merveilleuses arnaques inventées de toutes voulu qu'à travers leurs petites histoires, leurs pièces ? Découvrez leur univers rétrochansons et leurs excentricités, ils nous fassent burlesque, inspiré des années 30 et voyager dans un monde qui soit aussi le nôtre. laissez-vous envoûter par l'intrépide Gina et DU POUVOIR D sa troupe d’incroyables phénomènes ! Costumes toxic twin Le Maxi Monster Music show Benoît Lavigne C E Q U’E N D I T L A P R E S S E Maquillages Muriel Muyal « Passer à côté d'un tel spectacle serait monstrueux. » Pariscope « A Paris, Le Maxi Monster Music Show revisite des thèmes de la chanson réaliste. Une réussite. » Le Monde « Musicalement survitaminé, un acte sur le vivre-ensemble. » L’Humanité « Une atmosphère onirique, « mix » réussi de parodie et de poésie. » Les Échos « Un univers rétro entre expressionisme d'avant-guerre et show burlesque. » La Croix © Hervé Photograff « Une ode à la différence, délicieusement rétro et horriblement drôle. » Télérama Sortir « Entre concert et cabinet de curiosités, entre théâtre et musique live, un spectacle comme il en existe peu. Vraiment peu. » Un Fauteuil pour l’Orchestre 13 MAR DI 28 J UIN 21 H 30 ME RCREDI 29 J UIN 21 H 30 JEUD I 30 J UIN 21 H 30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ Mise en scène Charles tordjman Avec Pierre Arditi, daniel russo Décors vincent tordjman Lumières Christian Pinaud DE JEAN-CLAUDE GRUMBERG L A P IÈ C E U ne cage d’escalier. Un jour, deux voisins qui ne se parlaient pas se croisent. L’un, pressé par sa femme, accro à Internet, accoste l'autre. « Vous êtes juif ? ». Et voilà que cette question ouvre les vannes d'une avalanche d'autres questions qui cherchent à savoir ce qu’est un juif. Costumes Cidalia da Costa Ces questions n'en finissent pas parce que le bout de la question est si difficile à atteindre. Jusqu’où celle qui en coulisse, depuis son ordi, pousse à la question ira-t-elle ? Musique vincent tordjman Jusqu'où son interrogateur de mari ira-t-il ? Jusqu'où l’interrogé ira-t-il ? Jusqu'où iront-ils tous pour en finir avec cette question ? Charles Tordjman © D. R. 14 L’ÊTRE OU PAS C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Drôle et percutant. Pierre Arditi et Daniel Russo sont excellents. » « Un bol d'air ! Un ping-pong verbal très drôle et percutant mené de main de maître par les deux comédiens. » Le Parisien « Les deux acteurs de cette comédie sont magnifiques de justesse, d'humanité, de simplicité. » Télérama « Une comédie indispensable et intelligente. » Le Figaro V E NDR EDI 1 E R JU ILLET 21 H30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ L’ÉCOLE LE RÉVISOR DES FEMMES DU POUVOIR DE MOLIÈRE O U L’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N T DE NICOLAS GOGOL N OT E D E M I S E E N S CÈ N E Mise en scène Armand Eloi Collaboration artistique Bertrand Lacy Avec Pierre santini, Anne-Clotilde rampon, Jimmy Marais, Cyrille Artaux, Arlette Allain, Michel Melki, Bertrand Lacy Scénographie Emmanuelle sage Costumes Paul Andriamanana/ rasoamiaramanana Maquillages et coiffures Majan Pochard Lumières rodolphe hazo Musique héloïse Eloi-hammer L A P IÈC E A rnolphe a fait éduquer au couvent sa pupille Agnès dans l’espoir d’en faire une épouse soumise et fidèle. Revenue auprès de lui et confiée à la garde d’un couple de paysans, Agnès tombe amoureuse du bel et jeune Horace, qui tente de la dérober à la garde de son tuteur. Il confie ses aventures à Arnolphe et implore son aide, ignorant que celui-ci est justement son rival... Mon souhait est de traiter cette École des Femmes avec subtilité et de la faire résonner avec notre temps. Il ne s’agit pas pour moi d’une simple farce sur le mariage et l’infidélité, mais d’un vibrant plaidoyer pour la liberté des femmes, et pour l’égalité des sexes. Je souhaite donner une lecture des personnages qui ne s’arrête pas aux apparences, en montrant par exemple tout l’amour qu’Arnolphe ressent pour Agnès, son trouble en sa présence, cette faiblesse qui le perdra et qui le sauve à mes yeux. Au-delà de sa complexité et de son actualité, « L’École des Femmes » est une magnifique comédie avec des moments à hurler de rire, comme le quiproquo qui conduit Horace à se confier à son propre rival vert de rage, ou les apparitions farcesques du couple de domestiques. J’espère donner à voir et à savourer toutes les facettes de ce chef-d’œuvre, appuyé par la présence dans le rôle d’Arnolphe d’un très grand Monsieur du théâtre et de l’écran : Pierre Santini. Armand Éloi C E Q U’E N D I T L A P R E S S E « Une merveille, d'une modernité absolue. On sourit, on rit, on tremble, on est glacé ! » BFM TV « Une distinction particulière pour une convaincante Agnès, interprétée avec talent ! Pierre Santini est un Arnolphe comme nous l'aimons ! Une fort belle mise en scène ! » Sorties à Paris « A l’image de la fine scénographie, le spectacle fait subtilement réentendre la poésie bucolique et si cruelle à la fois de Molière. Touchante Anne-Clotilde Rampon ! » Télérama « Dans cet écrin rêvé́ , les comédiens savent tirer leur épingle du jeu. » Pariscope © Laurencine Lot « La scénographie, les lumières, les costumes donnent la mesure de cette admirable école des femmes. » Lulu à vu « Remarquable ! Pierre Santini excelle. » Froggy’s Delight 15 CLÔTU R E ALEX LUTZ SA M ED I 2 J UIL LE T 21 H 30 CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ L E S P E CTAC LE E ntre stand up, sketch et théâtre… L’expérience la plus originale et scotchante du moment. Avec des personnages plus drôles et savoureux les uns que les autres, l’humoriste se moque de lui-même (un peu) et de nous (beaucoup)... Mise en scène tom dingler De la vendeuse au manque de tact, au directeur de casting odieux… ses personnages sont déjà cultes tout comme ses apparitions dans Le Petit Journal de Canal +. Comédien génial, Alex change de visages et d’âge avec un talent à vous couper le souffle ! Dans cette version enrichie, il mélange les genres avec impertinence. Entre pur moment de jeu et folle interactivité… Découvrez Alex Lutz comme vous ne l’avez jamais vu ! 16 C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Le crack de l’humour. » Le Figaro « L’homme du moment, c’est Lui. » Le Parisien « Alex Lutz est drôle dans tous les registres, son spectacle se termine en apothéose. » Le Monde « Un spectacle d’une parfaite justesse et d’une drôlerie percutante. » Télérama © Carpentier « Une merveille ! » Le Point LE CONCOURS DES COMPAGNIES LE C O N C O U R S D E S C O M PAG N I E S J U RY PR O FE S S I O N N E L 2015 En 2005, le directeur artistique du Festival d’Anjou, Nicolas Briançon, a créé le Concours des Compagnies. Son but est de présenter au public de nouveaux talents et d’apporter un soutien financier au travail de création mené par des troupes de théâtre professionnelles. Chaque année, cinq compagnies originaires de toute la France, voire de l’étranger, participent à ce concours doté de 3 prix : 2015 - Alexis Trégarot (journaliste, chroniqueur), Nicolas Ronchi (responsable de casting, comédien, producteur), Linda Hardy (animatrice, comédienne), Ouidad Elma (comédienne), Elsa Mollien (comédienne) * le Prix du Jury Professionnel, d’un montant de 20 000 € offert par le Cabinet strego. Cette somme est destinée à cofinancer la future création de la compagnie lauréate, qui sera programmée dans le cadre d’une prochaine édition du Festival d’Anjou. 2015 - Prix du Jury : Un fil à la patte par la Compagnie Viva (78). Prix d’interprétation : Laure Pagès dans Le Révizor du pouvoir. Prix du Jury Jeunes : Un fil à la patte par la Compagnie Viva (78). * le Prix du Jury « Jeunes », de 5 000 € offert par J U RY J E U N E S : A P P E L À C A N D I D AT U R E S qui ? : étudiants résidant dans le département de Maine-etLoire et ayant entre 18 et 25 ans / quand ? : Du 20 au 25 juin 2016 inclus. (Il est impératif que vous soyez disponibles tous les soirs de représentations qui auront lieu à 19h au Grand Théâtre à Angers.) / Comment ? : En envoyant avant le vendredi 13 mai 2016 une lettre de motivation à l’adresse suivante : Epcc Anjou Théâtre, 49 bd du Roi René, BP 22155, 49021 Angers Cedex 2 ou par mail aux adresses suivantes / Contacts : violaine renard : [email protected] / Anne Loiseau : [email protected] l’imprimerie setig. Ce Jury est composé de cinq étudiants du Maine-et-Loire. * le Prix d’interprétation, doté de 1 000 € offert par l’entreprise Cegelec. Attribué par le Jury professionnel, il récompense le ou la meilleur(e) comédien(ne) parmi les 5 spectacles présentés. Ce prix permet d’encourager la carrière de professionnels du théâtre et de faire découvrir de nouveaux talents. PA L M A RÈS 2 015 LA MAISON DU FESTIVAL S’ I N S TA LL E P O U R U N E P R E M I E R E AU G R A N D T H E AT R E D’ A N G E R S Une maison dédiée au théâtre pour les festivaliers, les professionnels et les programmateurs, les journalistes … * Une exposition, dU fEstIvAL d’ANGErs AU fEstIvAL d’ANJOU : 67 ANs dE thÉâtrE Un voyage dans les coulisses du Festival d’Anjou depuis son origine, en 1950 jusqu’à nos jours. Du 14 mai au 3 juillet 2016 (12h-18H) - entrée libre - fermé le lundi. Conçue par le scénographe Pascal Proust, en collaboration avec les Archives départementales de Maine-et-Loire et avec le soutien technique des services logistiques et événementiels du Département. * Un point information à partir du 14 mai à destination du tout public. * Un point presse-rencontre des artistes, des auteurs, des metteurs en scène… * La toute nouvelle billetterie du festival à partir du 21 mai (dès 8h). Et pendant le concours des compagnies : * Une librairie : chaque soir avant et après la représentation, retrouvez les œuvres et autres titres de la littérature théâtrale. * Un point forum-rencontre avec les compagnies du concours. 17 LU N DI 20 J UIN 19 H 00 GRAND THÉÂTRE D’ANGERS Adaptation Paul Emond Mise en scène sandrine Molaro, Gilles-vincent Kapps Avec sandrine Molaro, david talbot, Gilles-vincent Kapps, félix Kysyl, Paul Granier Scénographie Barbara de Limburg 18 Lumières françois thouret Costumes sabine schlemmer Musique originale Gilles-vincent Kapps Collaboration artistique Grétel delattre CONCOURS DES COMPAGNIES COMPAGNIE LA FIANCÉE DU REQUIN MADAME BOVARY D ’ A P R È S G U S TA V E F L A U B E R T L A P IÈ C E S ur scène, quatre chaises, à portée de main quelques instruments. Ce pourrait être la place d’un village, un coin de campagne, ou la dernière table d’un banquet de noces sous les arbres au fond du verger. Une comédienne, trois comédiens, tour à tour personnages ou narrateurs, s’adressent à nous pour conter, chanter, incarner la grande épopée d’Emma Bovary. Avec leurs corps, leurs voix, leurs gestes d’aujourd’hui, ils s’emparent de ce récit inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie. Bovarysme, nom masculin : capacité de l’homme à se concevoir autre qu’il n’est. « Le seul moyen de supporter l’existence, c’est de s’étourdir dans la littérature comme dans une orgie perpétuelle. » Gustave Flaubert, 1858 L’A DA P TAT I O N Qu’auriez-vous fait à ma place ? Vous êtes amoureux d’Emma Bovary depuis qu’adolescent, vous avez lu ce roman pour la première fois ; vous écrivez des pièces de théâtre ; vous prenez plaisir, de surcroît, à faire régulièrement des adaptations ; et voilà que des amis acteurs viennent vous demander une adaptation du grand livre de Flaubert. Vous hésitez ? Oh non ! Vous répondez oui ! Aussitôt ! Vous vous jetez à l’eau ! (...) L’envie est trop forte, le désir de vous y colleter vous taraude déjà, l’appel téléphonique à peine terminé, déjà vous reprenez le roman, cherchez par où y entrer, comment procéder… Quatre acteurs ? Vous vous repassez le roman en accéléré sur votre écran intime : tous ces personnages… Quatre acteurs et tous ces personnages ? Oui, excellent ! À vous d’inventer une dynamique théâtrale spécifique. D’arrimer l’incomparable écriture flaubertienne à un rythme qui appartienne à ce seul spectacle. Superbe défi ! Quatre acteurs ? Bien ! Très bien ! Très très bien ! Plus la contrainte est forte, plus vous voilà poussé à l’invention. Auriez-vous sans cela imaginé de faire alterner dialogues et monologues ? De multiplier les adresses au public ? De chercher une succession de scènes qui permette aux acteurs de superposer les personnages ? D’écrire des chansons qui relient au monde d’aujourd’hui le contexte de « Madame Bovary » ? (...) Le plus important sera de faire entendre la langue incomparable d’un des plus grands écrivains de tous les temps… Paul Emond C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Un bonheur de spectacle que vous n'avez décidemment le droit de manquer sous aucun prétexte ! » Pariscope « Gilles-Vincent Kapps et Sandrine Molaro signent une mise en scène volontiers blagueuse qui n’étouffe ni l’émotion ni les larmes. Le Jeune Félix Kysyl est tout à fait épatant. (…) Dans le rôle d’Emma, Sandrine Molaro est d’une délicatesse aussi subtile qu’une phrase de Flaubert. » Figaroscope « Il y a tant de bonne humeur dans cette entreprise et tant de talents virtuoses que l'on est certain que même les dévots de Gustave Flaubert en accepteront le principe et seront emballés par la représentation. Et alors, quel plaisir! On est sous le charme. Applaudissez ! » Le Figaro « « Madame Bovary » se révèle sur scène tout aussi prenant qu'à sa lecture. » Les Échos « Prouesse accomplie. (…) Ceux qui ne connaissent pas le roman auront envie de le lire; les autres, grand plaisir à en feuilleter le souvenir. » L’Obs « Quelle beauté, quelle intelligence, quelle fantaisie » Elle MAR DI 21 J U IN 19 H00 GRAND THÉÂTRE D’ANGERS Adaptation et mise en scène Axel drhey Avec Julien Jacob, Mathieu Alexandre, Paola secret, roland Bruit, Bertrand saunier Musiciens Camille demoures, Jonathan Jolin, dario Mandracchia Création Lumière Alice Gill-Kahn Décors stefano Perroco Costumes Emmanuelle Bredoux Masques Yannick Laubin Chorégraphies Iris Mirnezami Création Musicale Patrick Boukobza CONCOURS DES COMPAGNIES COMPAGNIE LES MOUTONS NOIRS RUY BLAS OU LA FOLIE DES MOUTONS NOIRS ! N OT E D ’I N T E N T I O N D’APRÈS VICTOR HUGO L A P IÈC E R uy Blas, un simple valet, est utilisé par son maître Don Salluste, un grand d’Espagne déchu de ses titres, pour se venger de la Reine d’Espagne. Don Salluste invite son laquais Ruy Blas à se faire passer pour son neveu Don César, dans le but de séduire la Reine et ainsi la confondre. Ruy Blas, secrètement amoureux de la Reine, se prête volontiers au jeu. Les premiers jalons du piège machiavélique de Salluste sont posés. Intrigues, pouvoir, vengeances, amour impossible. Tous les éléments du drame romantique sont présents. Que fera Don Salluste pour assouvir sa vengeance? Que deviendront nos deux amants? Les Moutons Noirs vous racontent l’histoire de Ruy Blas, ce « ver de terre amoureux d’une étoile », avec fantaisie, humour, modernité et vous offrent un véritable voyage musical et théâtral au rythme haletant dans la pure tradition du théâtre populaire. Une nouvelle fois l’envie était de rendre hommage à un des plus grands auteurs de la littérature française et tenter d’y apporter notre patte, notre fantaisie. Revisiter la tragédie de Victor Hugo, pour en faire une comédie burlesque et jubilatoire. Comment allier la poésie de la langue d’Hugo, la profondeur de ses personnages avec la virtuosité et le comique des situations de « La Folie des Grandeurs »? C’est le défi que nous nous sommes lancé. Si Oury nous a ouvert la voie et nous a convaincus de la pertinence de vouloir faire rire avec l’histoire de Ruy Blas, il nous fallait néanmoins nous replonger dans « la substantifique moelle » de la pièce, pour en faire une adaptation théâtrale cohérente. La véritable base de notre comédie, la source de notre fantaisie se trouve avant tout dans les personnages d’Hugo. Dans leurs drames, dans leurs excès, dans leurs travers. Notre travail est de défendre les intentions originelles des personnages de la pièce, tout en les détournant légèrement, en grossissant certains traits et de jouer subtilement sur le fil étroit qui sépare la tragédie de la comédie. Mais surtout de surprendre le public, en offrant un visage original de l’œuvre de Victor Hugo. Axel Drhey C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Cette adaptation d’Axel Drhey superbement ficelée est un petit bijou ! À ne rater sous aucun prétexte ! » Vaucluse Matin « C’est avec audace, fantaisie, modernité et humour que Les Moutons Noirs content l’histoire de ce « ver amoureux d’une étoile ». Le pari était osé mais, bel et bien réussi : un vrai régal ! » Le Bruit du Off « Une des pièces les plus comiques qu’il vous sera jamais donné de voir. » © D. R. Musical in Europe en 3 « Une comédie inscrite dans la modernité et teintée de fantaisie, d’humour et de romantisme. (…) Axel Drhey signe ici une mise en scène haute en couleurs. (…) Haletant jusqu’au bout (…) Ils sont prodigieux. Merci à eux ! » Regg’art 19 CONCOURS DES COMPAGNIES ME RCREDI 22 J UIN 19 H 00 COMPAGNIE SPECTA GRAND THÉÂTRE D’ANGERS LES MÉTRONAUTES Mise en scène et dispositif scénique Arthur deschamps D ’A R T H U R D E S C H A M P S Assistante mise en scène Camille Mérité L A P IÈ C E I ls n’ont qu’un seul mot à la bouche, ne font que quelques gestes du quotidien… mais d’une façon étonnante, corrosive et tendre. Ils sont la représentation décalée de ce que nous sommes. Dans un espace minimaliste inspiré d’un wagon de métro, les Métronautes nous entraînent dans une mécanique conduite par le chef de rame et d’orchestre, percussionniste fou et inspiré. Partant de touches réalistes, ils décollent vers l’absurde, dans un mouvement obsédant d’entrées et de sorties dans l’espace réduit du métro. Des situations des plus étranges, parfois intolérables, grinçantes et drôles. Les voilà contraints de passer ce moment de court voyage ensemble, avec les autres, des inconnus. Cette séquence de promiscuité, qui l’a vraiment désirée ? À les voir, nous nous retrouvons face à nousmêmes, nos névroses, nos fantasmes, nos fantaisies, nos absences, nos préjugés, nos peurs, nos rêves… Chorégraphie Nour Caillaud Avec Patrice Bertrand, Luana duchemin, Nicolas fenouillat, Marina Glorian, Lucas herault, Pauline tricot, Marguerite Canaan, Marlène rabinel, Alexandre Lenis Lumières et régie générale rodolphe villevieille Costumes félix deschamps Percussions Nicolas fenouillat © Hervé Lassine 20 C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « [Arthur Deschamps] précipite sa bande dans une rame de métro et imagine des scènes burlesques qu’il règle avec esprit. » Le Figaro « [Arthur Deschamps] puise dans le comique de situation et de l’absurde, mais aussi dans le vécu. Et c’est ce qui fait rire. » Ouest France JE UDI 23 J U IN 19 H00 GRAND THÉÂTRE D’ANGERS CONCOURS DES COMPAGNIES COMPAGNIE ARTSCÉNICUM THÉÂTRE LES PIEDS TANQUÉS Mise en scène Philippe Chuyen Avec sofiane Belmouden, Philippe Chuyen, Gérard dubouche, thierry Paul, Jean-louis todisco Musique Jean-Louis todisco Costumes Corinne ruiz Décors Christophe Brot DE PHILIPPE CHUYEN L A P IÈC E Q uatre joueurs sont en scène dans cette partie de pétanque de tous les dangers : un rapatrié d’Algérie, un français de l’immigration algérienne, un provençal « de souche » et un parisien fraîchement arrivé en Provence. Au fil du jeu, on apprendra peu à peu qu’ils ont tous une blessure secrète, un lien filial et intime avec la guerre d’Algérie. Ils s’opposeront, se ligueront, livreront leur vérité… Ils auront cependant à cœur de finir cette partie, sur ce terrain qui les rassemble et les unit. Assis sur un banc, un musicien, simple observateur ou ange bienveillant, ses chansons seront des bouffées d’air frais pour que chacun reprenne son souffle. Une pièce où les mémoires s’entrechoquent, dans laquelle la gravité des propos n’exclut pas l’humour. Une comédie dramatique sur l’identité et le vivre ensemble. N OT E D ’I N T E N T I O N Voici plus d’un an que je pense à la guerre d’Algérie et à l’horizon du 50ème anniversaire de l’indépendance de ce pays. (…) Passionné d’Histoire, je pense depuis longtemps que le théâtre peut, se faire le médiateur efficace d’un travail de mémoire. Et ceci, non pas pour le seul plaisir d’invoquer l’Histoire mais afin de servir le présent. (…) Plus je m’intéressais à ces évènements, plus je comprenais qu’ils constituaient un moment crucial du basculement de la France dans l’époque moderne : la fin de l’Empire, de la décolonisation, de la grandeur vécue, la fin des chimères et tant de répercussions sur notre quotidien du 21ème siècle. Cependant, la mémoire collective française a manifestement tiré un trait sur cette guerre et l’amnésie (consciente ou inconsciente) quasi-collective qui a suivi la décolonisation, les rancœurs et les haines qui en sont issues sont, je pense, malheureusement toujours à l’œuvre dans la société française. (…) Jeter un regard artistique pouvant permettre une libération de la parole, agir par le théâtre et faire ce nécessaire travail de re-visitation lucide du passé à la lumière de notre conscience d’aujourd’hui est, il me semble, un impératif de salut public. (…) Pétanque et Guerre d’Algérie ? (…) Dans ce spectacle, je souhaite signifier par l’image du pied « tanqué » celle du pied enraciné ; le jeu lui-même signifiera les rapports humains qui sont l’œuvre dans une population de déraciné ou d’enraciné; et le terrain lui, le territoire ou le pays dans lequel les protagonistes se retrouvent et s’enracinent. Un jeu donc pour évoquer les problématiques d’appartenance à un territoire, de déracinement et par opposition d’enracinement, d’identité. Une partie de boules avec ses bons mots, ses galéjades, mais aussi ses coups bas, pour évoquer les blessures de l’exil, de la culpabilité, des haines et des rancœurs, mais aussi des pardons. Philippe Chuyen C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E © Jean-Louis Alessandra « Pétanque et pureté de la parole : avec « Les Pieds Tanqués », l'auteur-comédienmetteur en scène Philippe Chuyen signe une pièce qui est assurément appelée à devenir un futur classique… » danslatêteduspectateur.com « Un propos indispensable qui donne à réfléchir, servi par des acteurs talentueux et confondants de vérité. Un texte intelligent et cousu main pour nos joueurs. Il y avait la partie de carte de Pagnol, il y aura à présent la partie de boules des Pieds Tanqués. » La Provence « Si certains y découvrent, avec des dialogues truculents, la mémoire de cette période, ceux qui l’ont connue la retrouve avec beaucoup d’émotions. » Vaucluse Matin 21 VEN DR EDI 24 J UIN 19 H 00 GRAND THÉÂTRE D’ANGERS CONCOURS DES COMPAGNIES COMPAGNIE DU THÉÂTRE DE L’INSTANT VOLÉ MAIS N’TE PROMÈNE DONC PAS TOUTE NUE ! C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Irrésistibles explosions de rires ! » Le Monde DE GEORGES FEYDEAU Avec Magali Bros, denis Barré, Alain Granier, david Legras L A P IÈ C E D ans ce grand classique de Feydeau, le député Ventroux, qui aspire à devenir Président de la République, s’efforce de donner de lui une image irréprochable. Mais il voit sa carrière ébranlée par les « imprudences » de sa femme, qui se promène en tenue légère… « L’excellence de Feydeau éclate dans cette mise en scène. Un petit bijou ! » Madame Figaro « Feydeau voulait faire rire et les comédiens avec leur spontanéité et leur créativité ont particulièrement réussi. » Ouest-France « Ces comédiens ont vraiment le sens du burlesque aux effets réglés au millimètre près et sont irrésistibles. Côté spectateurs, de grandes explosions de rires. » L’Union N OT E D E M I S E E N S C ÈN E Avec la complicité de Virgil Tanase, nous avons mis en scène cette pièce car elle me ramenait à un souvenir d’enfance avec Louis de Funès. Je voulais m’essayer dans ce registre, burlesque et physique. J’aime ces situations où au début tout va bien, puis progressivement les événements déraillent alors que les personnages essaient de tout contrôler. Ces scènes dévoilent les bizarreries voire la folie des êtres quand le masque de la respectabilité tombe. Dans un dépouillement au service de la mécanique comique de Feydeau, la mise en scène s’appuie sur le jeu des comédiens pour construire un numéro de cirque où les trapézistes sont des clowns invités à une réception dans les salons de la IIIe république. David Legras © Nikola Karton 22 Mise en scène virgil tanase, david Legras « Cette représentation aux trouvailles multiples est un régal d’ingéniosité et de franche bonne humeur. Le public reprend son souffle, menacé à chaque instant de s’étouffer de rire.» La Provence SA M EDI 25 J U IN 19 H00 GRAND THÉÂTRE D’ANGERS Co-production festival d’Anjou CONCOURS DES COMPAGNIES R E M I S E DE S PR IX DU CONCOURS DES COMPAGNIES COMPAGNIE VIVA OTHELLO D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE Mise en scène Anthony Magnier Avec Bruno Ouzeau, stéphane Brel, Moanna ferré, vanessa Koutseff, Julien saada Conception sonore Mathias Castagné Conception lumière Marc Augustin-viguier Effets scéniques Yves derrien L A P IÈC E A u lendemain de ses noces, Othello vient d'être nommé gouverneur de Chypre. Il nomme à son tour Cassio comme premier lieutenant. Iago, jaloux de cette promotion, programme la chute de celui-ci auprès de son supérieur. Menteur, fielleux, mesquin, rusé, il entraine pour cela - et contre son gré - Désdémone, la récente épouse d'Othello. Un simple mouchoir oublié, récupéré des mains d'Emilia, sa propre femme, lui permet de distiller le poison de la jalousie. Le château de cartes s'écroule inexorablement sous les coups de boutoir du fieffé manipulateur. Costumes Mélisande de serres N OT E D’ I N T E N T I O N Pourquoi Othello ? Quand on secoue l’œuvre de Shakespeare pour en faire tomber les poussières, et autres déchets qui se sont accumulés avec le temps, que reste-t-il ? Deux hommes qui tuent leur femme. Deux assassins domestiques. Deux faits divers. Tombent en poussière l’époque, la ville, la couleur des peaux. Restent la jalousie, l’ambition, la douleur et la colère. Tombent les préjugés, les préfaçonnages de l’œuvre. Reste le fait que depuis que l’homme est homme, des femmes meurent sous leurs coups, et subissent cette violence physique et symbolique au quotidien. Avec Andromaque, nous avons exploré les tortures provoquées par les amours non réciproques. Othello nous amène sur des territoires encore plus effrayants, ceux du plus bel amour, du plus vrai qui se transforme inéluctablement en noirceur et destruction. © D. R. Adaptation-traduction Anthony Magnier Comment ? Mettre le spectateur au centre de la représentation, au centre d’une expérience visuelle et sensorielle où il est question de jalousie, de haine, de racisme, d’amour et de mort. Shakespeare aime la confrontation des registres : l’hétérogène public du Globe était face à un auteur qui faisait de ces différences une force. Ses pièces ne sont jamais faites d’un même bois : à la poésie s’opposent les plaisanteries les plus vulgaires, au tragique le burlesque, à l’intelligence la stupidité, au lyrisme l’adresse directe. Il aime à surprendre sans cesse le spectateur. L’organisation spatiale du Globe fait que l’on ne sait pas si c’est le spectacle qui est dans le public, ou le public qui est dans le spectacle. Il n’y a pas de frontières entre les deux. Shakespeare nous convie à une expérience collective unique. Ici, point de représentation historique, peut-être quelques citations que certains percevront. L’action se passe de nos jours dans un présent transfiguré. Anthony Magnier. C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E « Chaque pièce que monte Anthony Magnier est un inoubliable moment de théâtre. » Le Figaro. 23 CENTRE CULTUREL RENÉ D’ANJOU À BAUGÉ EN ANJOU PETITE ROUGE ME RCREDI 29 J UIN 16 H 00 D E X AV I E R J O L L I V E T E T H É L È N E TA U D I È R E LE CARGO À SEGRÉ © D. R. ME RCREDI 15 J UIN 16 H 00 19 H 00 L E F E S T I VA L E N FA M I L L E JEU D’ACTEURS ET MARIONNETTES L A P IÈ C E À partir de 4 ans Mise en scène xavier Jollivet, hélène taudière Avec Mathieu Lancelot, tony Noyers 24 Marionnettes et accessoires Bruno Cury Scénographie hélène taudière Assistée de Bruno Cury Assistante décor et accessoires Geneviève Péan Costumes Anne-Claire ricordeau U Le cloître Toussaint et le jardin des Beaux-Arts ouvriront leurs portes pour accueillir la journée familiale orchestrée par le Festival d’Anjou. Après le succès de la première édition au château du Plessis Macé avec plus de 700 spectateurs de toute génération, l’équipe du festival proposera de nouveau une journée axée autour du spectacle vivant. Des spectacles, des rencontres, des ateliers, des visites, des espaces de détente et de farniente, seront programmés pour passer un dimanche « ensoleillé » ! Un grand moment festif et convivial à vivre en famille ou entre amis. C E Q U’E N D IT LA PR E S S E La programmation complète et les activités proposées seront communiquées ultérieurement. Construction décor henri Gallard Éclairages Bruno Cury Création musicale thomas Le saulnier Interprétation musicale La fausse Compagnie Ingénieur du son freddy Boisliveau Avec les voix des enfants Anaé, Cléo, fouss et Jeanne SUNDAY ne toute petite fille vêtue de rouge, qui marche. Des bois sombres… un grand méchant loup… Universelle, intemporelle, d’une force incroyable, l’histoire du Petit Chaperon Rouge parle toujours aux petits et aux grands avec la même intensité. Le Petit Chaperon Rouge est un conte d’initiation à la vie : tomber, se relever, découvrir, mourir à notre passé, s’ouvrir à notre futur pour finalement oser aller vers l’inconnu, le possible danger, inhérent à toute action humaine et toute existence. Début 2016, Le Groupe Démons et Merveilles crée un nouveau spectacle visuel et sans texte, se plaçant à hauteur d’un regard d’enfant. Petite Rouge traverse sa propre histoire avec candeur et naïveté, et un indéfectible appétit pour la vie. Elle est ce que nous sommes de meilleur : confiante, ouverte au monde, entière et malicieuse. Avec elle, nous pouvons tenir tout ce sombre, ce noir, ce dangereux à distance, ré enchanter le monde grâce à la poésie de son regard, et croire que l’innocence peut triompher de la force brutale. « La Compagnie Démons et Merveilles donne, avec « Petite Rouge », une nouvelle fois, une création oscillant entre frissons et rires, sensible et poétique…Un spectacle parfaitement maîtrisé, aux lectures différentes suivant les âges, un spectacle dit « jeune public » que les adultes apprécient avec délectation… Du très bon Démons et Merveilles… » Le Courrier de l’Ouest « Dans le décor enchanté de bambous et de grandes fleurs rouges de « Petite Rouge », Le Groupe Démons et Merveilles revisite le célèbre conte. 40 minutes durant, petits et grands rêvent, ont peur, rient… Une réalisation magnifique… » Ouest-France L A J O U R NÉE FA M I LI A L E D U F E ST I VA L D I MAN C H E 26 J U I N D E 10 H À 18 H 25 En 2015 * Près de 500.000 € ht de recettes Mécénat et soirées partenaires * deuxième source de financement du festival d’Anjou * * 30% du budget global du festival d’Anjou * 62 entreprises partenaires financiers 40 entreprises partenaires hors financiers * 3000 personnes accueillies en soirées NOS PARTEN A I R ES IN STI TUT IONNE LS ET M ÉCÈN ES C O N TACT Anne-Françoise Floch [email protected] 02 41 24 88 77 AT T E N T I O N ! L A B I LL E T T E R I E CHANG E D’A D R E S S E N AV E T T E • Une navette au départ d’Angers est mise à votre disposition avant chaque spectacle ayant lieu au Plessis-Macé, à Doué-laFontaine et à Cholet. Tarif plein : 5 € (A/R) • Gratuit pour les scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi et titulaires de la carte partenaire de la Ville d’Angers. Information et réservation obligatoire auprès de la billetterie. INFOS PRATIQUES L’AC C ÈS AU DÉPA R T E M E N T Tous les modes de réservation sont ouverts à partir du samedi 21 mai 2016 à partir de 8h. • 2 axes principaux en voiture Paris - Angers : A11 (3h) Nantes - Angers : A11 (45 min) Cholet - Angers : A87 Saumur - Angers : A85 • Par le train Paris – Angers : Tgv direct (1h30) Lyon – Angers : Tgv direct (4h) Lille – Angers : Tgv direct (3h15) LO C AT I O N S E T RÉS E R VAT I O N S • Au guichet au Grand théâtre d’Angers Le 21 mai de 8h00 à 18h00 Puis du 23 mai au 2 juillet du lundi au samedi de 12h à 18h • Par téléphone • Par Internet : www.festivaldanjou.com Paiement en ligne sécurisé. 26 • Les soirs de spectacle, sur site, à partir de 19h30 au château du Plessis-Macé, à partir de 19h45 au théâtre Saint-Louis de Cholet et à partir de 20h30 aux Arènes de Doué-la-Fontaine et au cloître Toussaint. • FNAC, Carrefour, France Billet : Tél 0892 68 36.22 (0.34€/min), www.fnac.com • Hyper U : Mûrs-Érigné/ Chemillé-Melay • Super U : Angers les Justices / Saint-Barthélémy Les Banchais / Beaucouzé • Offices de Tourisme de Doué-la-Fontaine et Cholet pour les spectacles ayant lieu dans ces villes. • Par correspondance grâce au formulaire de demande de réservation que vous trouvez au centre du dépliant du Festival d’Anjou ou sur le site internet du festival à partir du 14 mai 2016. Attention : ces demandes ne sont traitées qu’à partir du samedi 21 mai, dans leur ordre d’arrivée. TA R I F S Tarif plein Tarif réduit (scolaires, étudiants, dem. d’emploi) Tarif groupe (+ de 10 personnes) Forfait famille (2 adultes + 1 enfant) Forfait jeune 2 spectacles Forfait 2 spectacles 32 € 16 € 29 € 68 € 28 € 56 € Abonnement 3 spectacles et + 27 € (par spect.) (à partir de 3 spectacles) PAss Concours des Compagnies Ouvre droit à une place pour les 5 spectacles engagés dans le Concours des Cies. Tarif plein Tarif réduit (soit 12 € par spect.) (soit 10 € par spect.) (scolaires, étudiants, dem. d’emploi) 60 € 50 € tarif « dernière minute étudiants » Sur site, le soir des représentations 8 € (par spect.) (Dans la limite des places disponibles) tarif spectacles Jeune Public et famille 5 € (Tarif unique) R E S TAU R AT I O N • Situé dans la cour du château du Plessis Macé, sous les marronniers, le restaurant « L’Avant-scène » est ouvert aux festivaliers chaque soir de représentation, de 19h30 à 21h15. • Un service de restauration rapide vous est également proposé aux Arènes de Doué-la-Fontaine, de 19h30 à 21h15. M ÔM E N’ T H ÉÂT R E AC C U E I L P O U R LE S E N FA N T S • Les parents qui assistent aux représentations les vendredis et samedis au château du Plessis Macé et au cloître Toussaint peuvent bénéficier d’un dispositif de prise en charge de leurs enfants âgés de 5 à 10 ans pendant le spectacle (sur réservation uniquement - nombre de places limité). Ces derniers participent à des animations autour du théâtre organisées sur les lieux de représentation ou à proximité. Participation de 2 € par enfant. 2 016 , L A N C E M E N T D U V I LL AG E D U F E S T I VA L D’ A N J O U A l’initiative d’une centaine de commerçants, le Village du Festival d’Anjou verra le jour au printemps au cœur du quartier Gare-VisitationAcadémie à Angers. Dynamique et convivial, ce quartier a souhaité s’associer au festival. Dès le samedi 30 avril, un Jeu-Concours original fera gagner 100 places de spectacles dans notre programmation 2016. Chacun sera invité à remplir un bon et à le déposer dans les urnes installées chez tous les commerçants partenaires. Deux dates à retenir dès maintenant : le samedi 14 mai et le samedi 28 mai, à 18h Place de la Visitation, pour les tirages au sort qui désigneront les heureux gagnants. L E S + D U F E ST I VA L • Suivez le festival via notre site www.festivaldanjou.com. Retrouvez toutes les informations concernant le festival : bulletins météo, photos et reportages, billetterie en ligne, le festival en direct plateaux radio, interviews, nos coups de cœur... • Suivez aussi le festival sur notre chaine You tube et sur Instagram. • Échangez avec nous et suivez en direct les coulisses du festival sur nos comptes twitter et facebook. LE FESTIVAL D’ANJOU… C’EST AUSSI R E N C O N T R E F O R U M… Moments privilégiés pour les spectateurs, ces rencontres après spectacle sont l’occasion de prolonger certaines soirées du festival en échangeant sous les étoiles avec les comédiens et le metteur en scène. Elles sont animées notamment par Nicolas Briançon et la journaliste Nathalie Renoux (M6)… ACT I O N S É D U C AT I V E S E T M ÉD I AT I O N C U LT U R E L L E Des temps de médiation et d’actions culturelles sont organisés tout au long du festival, à destination des collégiens et des étudiants. Les adultes sont également accueillis dans le cadre de la Charte culture et solidarité de la ville d’Angers. Le précieux partenariat mené depuis plusieurs années avec le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Angers est reconduit au travers d’un temps de découverte du festival et du théâtre par ses étudiants, suivi d’une rencontre avec Nicolas Briançon. Un nouveau partenariat est mis en place en 2016 avec les élèves de prépa Commerce et Lettres du lycée Bergson à Angers : rencontre avec Nicolas Briançon, temps de découverte du festival et du théâtre. AC C E S S I B I L I T É E T H A N D I C A P Le Festival d’Anjou doit être accessible à tous, quelles que soient les contraintes liées au plein air et à la configuration de certains sites historiques. Pour les personnes déficientes auditives, des boucles magnétiques individuelles sont disponibles à l’accueil des spectacles. Concernant les personnes en situation de handicap visuel, un dispositif d’audio description est mis en œuvre depuis 2012 sur certains spectacles. Cette action est financée grâce aux partenariats entretenus avec le groupe Allianz et l’Association De Prévoyance Santé (ADPS). C U LT U R E E T S O L I DA R I T É Le Festival d'Anjou propose chaque année, dans le cadre de la Charte Culture et Solidarité initiée par la Ville d'Angers, une sélection de spectacles à un tarif très préférentiel. L I B R A I R I E - S ÉA N C E S D E DÉ D I CAC E S Pour la 4ème année, le Festival d’Anjou propose aux festivaliers un espace librairie chaque soir de représentation, avec vente d’ouvrages en lien avec la programmation et de possibles séances de dédicaces avec les auteurs. I N STA N T S D ÉG U STAT I O N Vous retrouvez avec bonheur votre espace dégustation installé au château du Plessis-Macé. Nos partenaires habituels sont présents : Bouvet Ladubay, La Maison Becam, Les Caves de la Loire et QK Confiseries. 27 QUELQUES RAPPELS HISTORIQUES L’EPCC ANJOU THÉÂTRE Le festival d’Angers a été créé en 1950 par le Préfet de Maine-et-Loire Jean Morin, au château de Brissac, autour de la pièce de Shakespeare « Roméo et Juliette », mise en scène par rené rabault. Marcel herrand lui succède et présente en 1952 son premier programme. L’année suivante, il demande à son ami Albert Camus d’assurer la direction artistique du festival. Avec ce dernier, le festival acquiert une audience nationale. La suite est une montée en puissance régulière d’un rendez-vous estival où les grands noms du théâtre français créent en plein air de grands rôles du répertoire, sous l’impulsion de Jean Marchat, Maurice Escande, Michel de re, Maurice Germain, Jean-Albert Cartier, henri ronse... À partir de 1975, le Festival d’Angers devient le Festival d’Anjou. 10 ans plus tard, Jean sauvage, président du Festival, fait appel à Jean-Claude Brialy qui assure la fonction de directeur artistique jusqu’en 2001. francis Perrin lui succède ensuite pour deux ans. En 2004, Nicolas Briançon reprend la direction artistique du Festival d’Anjou. Christophe Béchu succède à Jean sauvage en 2005 à la présidence du festival. Depuis le 1er janvier 2010, le Festival d’Anjou est géré par l’Etablissement Public de Coopération Culturelle Anjou théâtre, soutenu par le Département de Maine-et-Loire, par la Région des Pays de la Loire, et depuis l’an dernier, par la Ville d’Angers. Christian Gillet assure la présidence de L’EPCC Anjou Théâtre depuis 2014. Le festival d’Anjou, 2ème festival de théâtre en france, compte chaque année près de 24 000 spectateurs et accueille une vingtaine de spectacles. Anjou Théâtre est un Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) qui associe actuellement le Département du Maine et Loire, la commune de Doué-la-Fontaine et la commune du Plessis-Macé (Longuenée-en-Anjou). Cet établissement public, dédié au théâtre, a pour principales missions de promouvoir et de valoriser la création, la diffusion et la pratique de cet art du spectacle vivant dans le département. Regroupant le Festival d’Anjou et le château du Plessis-Macé, il s’appuie sur ces deux éléments forts de la culture angevine pour développer le théâtre dans notre département et renforcer son rayonnement local, régional et national. POUR ENSAVOIR + www.an jou - th eatre.fr Directeur de publication Cyrille Gilbert Directeur artistique Nicolas Briançon Rédaction Anne-Françoise Floch et Marie Guillon Visuel de couverture et création graphique : Carré de Lune © Jean-Claude Hermaize (pour toutes les photos Festival d’Anjou hors programmation Imprimé par : Sétig Palussière - Angers - Labellisé Imprim’vert. EPCC Anjou Théâtre-Licences d’entrepreneur de spectacle : CAT 2 : 2-1085533 ; CAT 3 3-1085534 RELATIONS PRESSE Raphaël Bouteau ronan Pichavant Responsable Communication / Médias Directeur de projets 02 41 24 88 70 06 19 15 32 14 [email protected] À partir du 23 Mai raphaël Bouteau Attaché de production 02 41 24 88 77 [email protected] Nous vous informons que le visuel du Festival, le dossier de presse, ainsi qu’un ensemble de photographies sont mis à votre disposition sur le site internet du Festival. www.festivaldanjou.com E PCC ANJOU THÉÂTR E 49 boulevard du Roi René, BP 22155, 49021 Angers cedex 2 Tél. : 02 41 24 88 77 - Fax : 02 41 24 88 78 Email : [email protected]