FA-2016-DOSSIER DE PRESSE

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DIRECTION ARTISTIQUE
NICOLAS
D O S S I E R
DE P R ES SE
BRIANÇON
D U 13 J U I N
A U 2 JUILLET
2016
WWW.FE STIVALDANJ O U.C O M
ÉDITOS
&DITOS
”
Avec ses 67 ans, le Festival d’Anjou apparaît plus jeune que jamais ! Si la qualité constituera encore cette année le fil rouge
de la programmation, la diversité et l’originalité seront les autres piliers de cette nouvelle édition.
Drames et comédies se succéderont. Du contemporain au classique, du rire salvateur à l’insupportable souffrance, de l’amour
taquin à la haine meurtrière, de la tendresse à la pire tyrannie, le Festival d’Anjou vous entraînera dans un formidable tourbillon
estival de sentiments et d’émotions mélangés…
De grands textes, de grands auteurs, de magnifiques comédiens et comédiennes se dévoileront sur scène devant vous, pour
vivre tous ensemble cette grande fête du théâtre qu’est le Festival d’Anjou.
Les lieux aussi se diversifient. Outre le château du Plessis-Macé et les arènes de Doué-la-Fontaine, nous serons à Angers
durant toute une semaine, au Grand Théâtre puis au Cloître Toussaint, et nous retournerons avec un immense plaisir au Théâtre
Saint-Louis de Cholet et au Théâtre Bouvet-Ladubay à Saumur.
Des spectacles destinés au jeune public et aux familles seront également proposés à Baugé en Anjou, à Segré et à Angers.
Autre nouveauté cette année : la billetterie du festival s’installera au Grand Théâtre, dans ce bâtiment prestigieux situé au
cœur de la capitale angevine.
Enfin, comme Alice, nous fêterons le « non anniversaire » du Festival d’Anjou au travers d’une exposition inédite,
du 14 mai au 3 juillet au Grand Théâtre, sur l’histoire du festival depuis sa création en 1950.
Bon festival à tous !
Christian Gillet
Président de l’EPCC Anjou Théâtre
2
C’est une année particulière. Une année où le bruit et le chaos du monde ne nous ont pas laissé indemnes. Une année où la
stupidité la plus terrifiante a frappé notre pays, sa jeunesse, son mode de vie, sa culture. Une année où il m’a semblé nécessaire
de remettre l’intelligence, la culture, la réflexion, ces pares feux indispensables à la barbarie, au cœur du festival. Essayant
d’équilibrer ce balancier fragile avec lequel nous oscillons sans cesse, entre nécessité de divertir et besoin impérieux de rendre
peut-être un peu meilleur, un peu plus intelligent le public dont nous sommes à la fois tributaires et responsables. Sans
prétention, sans prêter au théâtre plus de pouvoir qu’il n’en a, mais sans non plus le traiter par dessus la jambe et ne le
ramener qu’à une unique fonction de distraction. Le théâtre est plus que cela. Bien plus que cela. À ce titre je ne peux que
regretter l’absence de création dans notre Festival cette année. Je veux pérenniser cette création au cœur du festival. Je vais
me battre pour cela dans les mois et les années à venir. J’aurai besoin de vous. Et lorsque je parle de créations je parle de
celles qui ont fait rayonner le festival ces dernières années : « La Nuit des rois », « Le Songe d’une nuit d’été », « La guerre de
Troie n’aura pas lieu ». C’est à dire de vraies grandes et belles créations qui font honneur à notre festival et à notre mission.
Cette année les spectacles présentés correspondent à cette double fonction : distraire certes, amuser parfois, réjouir, mais
toucher toujours. Car l’intelligence, la beauté, le talent nous émeuvent même lorsqu’ils s’emparent de sujets plus graves. J’ai
essayé de faire venir et de présenter des artistes qu’on n’avait pas encore vus, ou pas vus depuis longtemps en Anjou. Ce
sera le cas avec Michel Aumont, Nicole Croisille, Pierre Arditi, Daniel Russo, Pierre Santini ou Alex Lutz par exemple. Mais
aussi le bonheur de retrouver à 90 ans et dans une jeunesse théâtrale inouïe Michel Bouquet. La joie presque enfantine de
fredonner les extraordinaires couplets d’« Irma la douce » avec Lorànt Deutsch, Marie-Julie Baup et Nicole Croisille. Côté
classiques, on applaudira « Le Roi Lear » de Shakespeare avec l’immense Michel Aumont et une troupe magnifique.
« L’École des Femmes » notre « Molière » de cette année avec Pierre Santini. « L’affaire de la rue Lourcine » un Labiche déjanté
et surréaliste monté par Patrick Pelloquet. On retrouvera de très grands auteurs contemporains : Jean-Marie Besset, Ronald
Harwood, ou Jean-Claude Grumberg. Des spectacles musicaux, « Irma la douce » bien sûr mais aussi la création dans notre
festival d’ « Ivo Livi ou le destin d’Yves Montand ». Et bien sûr le Concours des Compagnies au théâtre municipal d’Angers
de nouveau cette année avec des pépites merveilleuses de spectacles. Et puis ce retour au cloître Toussaint qui m’enchante :
trois spectacles rares : « The servant » qui a été récompensé par le Molière du meilleur comédien à Maxime D’Aboville son
interprète principal. La création d’une pièce sur Jean Moulin de Jean-Marie Besset. Et enfin un spectacle « événement »,
bouleversant, fascinant et nécessaire, salué par le public et la critique cette saison à Paris : « Les Chatouilles ».
Voilà. Malgré les difficultés que nous rencontrons nous ne renonçons à rien. Et surtout pas à vous présenter le plus beau
festival possible.
;
Nicolas Briançon
Directeur artistique du Festival d’Anjou
4
PROGRAMME
LUNdI
MArdI
13 JUIN
14 JUIN
21h30 IvO LIvI OU LE dEstIN d’YvEs MONtANd
21h30 D’ALI BOUGHEBARA ET CRISTOS MITROPOULOS
MErCrEdI
15 JUIN
21h30 L’AffAIrE dE LA rUE dE LOUrCINE
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
5
6
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
D’EUGÈNE LABICHE
JEUdI
vENdrEdI
sAMEdI
16 JUIN
17 JUIN
18 JUIN
21h30 IrMA LA dOUCE
21h30 D’ALEXANDRE BREFFORT
21h30
vENdrEdI
sAMEdI
17 JUIN
18 JUIN
20h00 BrAssEUr Et « LEs ENfANts dU PArAdIs »
20h00 DE DANIEL COLAS
LUNdI
20 JUIN
21h30 LE rOI LEAr
ARÈNES DE DOUÉ-LA-FONTAINE
7
THÉÂTRE BOUVET LADUBAY - SAUMUR
8
9
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
MArdI
MErCrEdI
21 JUIN
22 JUIN
21h30 À tOrt Et À rAIsON
21h30 DE RONALD HARWOOD
JEUdI
23 JUIN
21h30 LEs ChAtOUILLEs OU LA dANsE dE LA COLèrE
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
10
11
12
13
14
CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
vENdrEdI
D’ANDRÉA BESCOND
21h30 thE sErvANt
24 JUIN
CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
sAMEdI
DE ROBIN MAUGHAM
21h00 JEAN MOULIN, ÉvANGILE
25 JUIN
CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
LUNdI
DE JEAN-MARIE BESSET
27 JUIN
THÉÂTRE SAINT LOUIS - CHOLET
16
20h30 CABArEt fOrAIN
DU MAXI MONSTER MUSIC SHOW
MArdI
MErCrEdI
JEUdI
28 JUIN
29 JUIN
30 JUIN
21h30 L’ÊtrE OU PAs
21h30 DE JEAN-CLAUDE GRUMBERG
21h30
vENdrEdI
01 JUILLEt
21h30 L’ÉCOLE dEs fEMMEs
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
15
I N A U G U r At I O N
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
sAMEdI
3
DE MOLIÈRE
02 JUILLEt
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
21h30 ALEx LUtz
CLôtUrE
CONCOURS DES COMPAGNIES
18
19
20
21
22
23
24
LUNdI
19h00 MAdAME BOvArY
20 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
MArdI
D’APRÈS GUSTAVE FLAUBERT
19h00 rUY BLAs OU LA fOLIE dEs MOUtONs NOIrs
21 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
MErCrEdI
D’APRÈS VICTOR HUGO
19h00 LEs MÉtrONAUtEs
22 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
JEUdI
D’ARTHUR DESCHAMPS
19h00 LEs PIEds tANqUÉs
23 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
vENdrEdI
DE PHILIPPE CHUYEN
19h00 MAIs N’tE PrOMèNE dONC PAs tOUtE NUE !
24 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
sAMEdI
DE GEORGES FEYDEAU
19h00 OthELLO
25 JUIN
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
MErCrEdI
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
15 JUIN
CENTRE CULTUREL RENÉ D’ANJOU
BAUGÉ EN ANJOU
MErCrEdI
29 JUIN
dIMANChE
26 JUIN
LE CARGO - SEGRÉ
24
CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
16h00 PEtItE rOUGE
19h00
16h00 PEtItE rOUGE
10h00 > 18h00 sUNdAY - JOUrNÉE fAMILIALE
JEUNE PUBLIC
CR EATION E N FE STIVALS
IVO LIVI,
OU LE DESTIN
D’YVES MONTAND
LU N DI
13 J UIN
21 H 30
I NAUG U RATION
MAR DI
14 J UIN
21 H 30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
D’ALI BOUGHERABA ET CRISTOS MITROPOULOS
L A P IÈ C E
L
e 13 Octobre 1921, un an avant
l’arrivée de Benito Mussolini et de ses
fascistes au pouvoir, nait, à
Monsummano Alto en Toscane, Ivo Livi.
Des quartiers malfamés de Marseille aux
studios hollywoodiens, des chantiers de la
jeunesse aux théâtres de Broadway, des
réunions du parti aux dîners avec Kroutchev
ou Kennedy, comment un fils d’immigrés
communistes italiens va devenir un artiste
majeur et le témoin des grands moments de
l’histoire du 20e siècle ?
Un spectacle de
Ali Bougheraba et
Cristos Mitropoulos
Avec
Camille favre-Bulle,
Ali Bougheraba,
Benjamin falletto,
Cristos Mitropoulos,
Olivier selac
Regard exterieur
Marc Pistolesi
Costumes
virginie Bréger
Comment, alors que tout s’y oppose, le petit
Ivo Livi porté par le destin, deviendra le grand
Yves Montand ? Après le Cabaret Blanche,
La Team Rocket Cie est fière de vous
présenter sa nouvelle création !
Chorégraphies
Camille favre-Bulle
Lumières
david darricarrère
Son
Mathieu Cacheur
© D. R.
4
N OT E D’I N T E N T I O N
« Raconter l’histoire d’Yves Montand après celle
de René Sarvil, nous est apparu instantanément
comme une évidence.
La force du personnage, la période historique qu’il
traverse et les rencontres qui jalonnent sa vie sont
au-delà de l’imagination. Ne disait-il pas lui même :
« Les meilleurs scénaristes s’inspirent de la vraie
vie ». Le destin d’Ivo Livi nous plonge dans la
grande histoire, celle du 20 e siècle, du fascisme
en Italie, de l’occupation en France, de la guerre
froide et du communisme. L’histoire d’un migrant,
qui, poussé par la passion du cinéma et du musichall, devient un artiste hors norme. Un artiste qui
a su parler à toutes les couches sociales de son
pays. Du prolétariat à la bourgeoisie en passant
par les grands intellectuels de sa génération, le
monde entier a été conquis par ce phénomène.
Un artiste de la mondialisation donc, bien avant
l’heure, puisqu’il fût le premier à importer le
concept de “one man show” et qu’il fût aussi bien
applaudi à Paris qu’à Tokyo, Moscou, New York
etc… »
L’AFFAIRE
LE LA
RÉVISOR
DE
DU
POUVOIR
RUE DE
LOURCINE
N OT E D ’I N T E N T I O N
ME RCREDI
15 JU IN
21 H30
« Après avoir mis en scène « Un chapeau de paille
d’Italie » et « La cagnotte », « L’affaire de la rue de
Lourcine » sera donc ma troisième incursion dans
l’univers d’Eugène Labiche, troisième voyage dans
CHÂTEAU
ses comédies, dans ses comédies qui sont des
DU PLESSIS
drames, des drames qui font rire, dans lesquels
MACÉ
des hommes sont entraînés par un courant
irrésistible qui les fait se débattre devant des
spectateurs hilares.
O U L ’ I N S P E C T E U R D U À l’image
GOU
VERN
EM
E poursuivit
N T par
de Fadinard,
jeune
marié
sa noce et ses anciennes conquêtes à la
DE NICOLAS GOGOL
recherche d’un « Chapeau de paille » mangé par
son cheval le jour de ces noces ; ou à celle des
habitants de la Ferté-sous-Jouarre venus
dépenser leur « cagnotte » à Paris, Lenglumé et
son compère Mistingue - deux des protagonistes
D’EUGÈNE LABICHE
de « L’affaire de la rue de Lourcine » - vont vivre
Mise en scène
un cauchemar en lieu et place d’une journée qui
Patrick Pelloquet
s’annonçait des plus heureuses.
Assistante à la
Ce qui fait la force et l’originalité des œuvres de
mise en scène
Labiche, c’est ce double registre de situations.
L A P IÈC E
hélène Gay
Une situation principale, plutôt positive : un
mariage, un voyage à Paris, un jour de baptême…
e bourgeois Lenglumé se réveille un
Avec
et une multitude de situations secondaires, très
beau matin avec un inconnu dans son
Jean-Marc Bihour,
négatives, avec effet d’accumulation et
lit,
une
épouvantable
gueule
de
bois,
Christine Peyssens,
d’accélération que certains protagonistes vont
le
soupçon
d'être
mêlé
à
un
crime
et
la
fabrice redor,
tenter de résoudre pour donner le change à
perspective embarrassante de témoins à faire
Georges richardeau,
l’ensemble. Les personnages qui ont quelque
disparaître... En vingt-et-une courtes scènes,
Patrick Pelloquet
chose à dissimuler, sont obligés de s’entendre
les personnages de cette comédie
entre
eux et jouent une petite comédie au milieu
Scénographie
considérée dès sa création comme un des
de la grande.
sandrine Pelloquet
chefs d'œuvres d'Eugène Labiche sont
Le spectateur est témoin de ces petits naufrages
projetés dans un tourbillon de quiproquos
intérieurs, dus à la mesquinerie, à l’égoïsme, à la
Costumes
atteignant des sommets d'absurde et de
suffisance, à la roublardise de ceux qui les
Anne-Claire ricordeau
drôlerie.
subissent, et complice de l’auteur qui prend soin
de lui communiquer des informations inconnues
Musiques et chansons
des personnages.
Arthur Pelloquet
Pour éviter de couler dans une tempête qu’ils ont
Lumières
eux-mêmes provoquée, tous les stratagèmes sont
Emmanuel drouot
bons, y compris les plus odieux. Chacune des
solutions trouvées pour résoudre le problème qui
Maquillage
surgit est révélatrice du véritable caractère de
Carole Anquetil
chacun.
Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui
Production
dépeint les travers humains et renvoie une image
théâtre régional
à peine déformée des comportements sociaux à
des Pays de la Loire
l’image des portraits de « Daumier », célèbre
caricaturiste de l’époque.
La fécondité de Labiche fût prodigieuse. Il écrivait
rapidement et facilement, mais ce travail de
rédaction n’était pas aussi important aux yeux de
l’auteur que le temps passé à observer ses
contemporains.
« L’affaire de la rue de Lourcine » était, dit-on, une
des pièces préférées de Labiche. Elle est pour
nous une machine à jouer et à chanter
« dramatiquement drôle ».
L
Patrick Pelloquet
© Étienne Lizambard
C E Q U’E N D I T L A P R E S S E
« Un rythme sans répit, des répliques
cinglantes, des quiproquos à foison, font de
cette fameuse pièce de Labiche une sorte
d’enquête policière qui ne manque pas de
rebondissements, tout en restant une critique
sévère de la petite bourgeoisie de l'époque. »
Ouest France
5
VEN DR EDI
17 J UIN
21 H 30
SA M ED I
18 J UIN
21 H 30
UNE COMÉDIE MUSICALE
D’ALEXANDRE BREFFORT
ARÈNES
DE DOUÉLA-FONTAINE
L A P IÈ C E
Mise en scène
Nicolas Briançon
Assistant mise en scène
Pierre-Alain Leleu
6
IRMA LA
DOUCE
Avec
Lorànt deutsch,
Marie-Julie Baup,
Nicole Croisille,
Andy Cocq,
Olivier Claverie,
fabrice de la villehervé,
Jacques fontanel,
valentin fruitier,
Pierre-Alain Leleu,
Laurent Paolini,
Claire Perot,
Bryan Polach,
Pierre reggiani,
Loris verrecchia,
Philippe vieux
Musique
Marguerite Monot
Arrangements musicaux
Gérard daguerre
Musiciens
Jean-Luc Pagni,
Marc Benhammou,
henri dorina,
Aurélien Noël,
fréderic Mathet,
Christan Orante,
didier sutton,
vincent Crenzi,
sandy Lhaik
Décors
Jacques Gabel
Assisté de
Morganne Baux et
d’Arianne Bromberger
Costumes
Michel dussarat
assisté d’Aimée Blanc
Chorégraphies
Karine Orts
Chef de chant
vincent heden
© Victor pascal
JEUD I
16 J UIN
21 H 30
N
estor, un titi parisien dans toute sa
splendeur, tombe fou amoureux d’une
prostituée, Irma.
Rongé par la jalousie de savoir sa
douce en galante compagnie chaque nuit,
Nestor va utiliser tous les stratagèmes pour
qu’Irma ne soit plus qu’à lui et rien qu’à lui,
peu lui importe le prix à payer…
N OT E D E M I S E E N S C È N E
« C’est l’histoire d’un ménage à deux. On ne voit
pas ça tous les jours. » Irma la douce
Ce « Roméo et Juliette » à la fin heureuse, ce
chant d’amour bouleversant et joyeux, cette
romance à deux sous dans le Paris des filles de
joie et des mauvais garçons, nous plonge avec
délice dans la nostalgie savoureuse d’un monde
qui n’est plus. Le monde des truands et des macs
« pour rire », le monde de l’argot parisien et de la
gouaille sympathique, un monde qui n’a sans
doute jamais réellement existé, mais que l’on
regrette cependant, comme l’on regrette sans
cesse les contours d’un passé que l’on semblait
comprendre et que l’on pouvait expliquer. On
pense à Audiard, bien sûr… A toute cette
mythologie du caïd et de la fille au grand cœur.
Mais il y a bien plus que cela dans Irma. Par le
charme du merveilleux livret d’Alexandre Breffort
et la musique inspirée de Marguerite Monnot,
apparait en filigrane un hymne vivifiant à l’amour
et à la liberté. Liberté nous dit Irma qui choisit ses
hommes et son destin, liberté nous souffle Nestor
qui refuse d’agir selon les conventions de son
monde, liberté nous soufflent ces bagnards qui
s’évadent dans une jungle improbable, liberté
nous raconte ce texte qui se soucie peu de
répondre aux conventions du théâtre, ou plutôt qui
les lui emprunte toutes : une savante alchimie de
théâtre qui conjugue les procédés shakespeariens
du théâtre dans le théâtre, de la mise en abyme
(pour employer une expression qui ferait sans
doute beaucoup rire Breffort et Monnot), la
rapidité d’une narration quasi cinématographique
(flash-back, etc.) et l’innocence de procédés
classiques, (raccourcis, retournement de
situation) qui font notre plaisir et notre bonheur de
spectateurs.
Cette histoire a la force des grands mythes, et
c’est pour cela qu’Irma est le seul cas de
« musical » français, qui trente ans avant Les
Misérables, a traversé d’abord la Manche puis
l’Atlantique pour triompher à Londres et à
Broadway. Pouvons-nous aimer lorsque nous ne
sommes pas nous-mêmes ? Pouvons-nous
construire sur un mensonge ? Y a-t-il une
rédemption ? Il y a tout cela dans Irma.
Et par-dessus tout le charme. Le charme et le
bonheur d’un chef-d’œuvre de clarté et de
lumière. Celle qui perce dans le Cabaret des
inquiets, où l’histoire se raconte en chansons.
Monter cette œuvre est une joie intense et
enthousiasmante. Nicolas Briançon
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Irrésistible… Un bonheur de spectacle »
« La comédie musicale brille de tous ses feux
mélodieux. » Le Figaro
« La grande Nicole » Les Échos
« Une Nicole Croisille épatante » La Croix
« Réjouissant » Le Figaro Magazine
CRÉATION E N FE STIVALS
V E NDR EDI
17 JU IN
20 H00
S AMED I
18 JU IN
20 H00
THÉÂTRE
BOUVET
LADUBAY
À SAUMUR
BRASSEUR
ET « LES ENFANTS
DU PARADIS »
DE DANIEL COLAS
S U R U N E I D É E E T AV E C L A C O M P L I C I T É
D’ALEXANDRE BRASSEUR
Mise en scène
daniel Colas
Avec
Alexandre Brasseur
Scénographie
Jean haas
L E M OT D E L’ AU T E U R
D
ans le début des années 50, à Paris, Pierre
Brasseur, grand acteur de ce temps, se
souvient et raconte la création d’un film
français mythique : « Les Enfants du paradis ».
Brasseur nous parle de lui, bien sûr, et aussi
d’Arletty et de Jean-Louis Barrault, ses partenaires
Costumes
Jean-daniel vuillermoz à l’écran, mais surtout de l’écriture du film, sous
l’occupation allemande, en Provence, à Tourrettessur-Loup, dans une maison, le Prieuré des
Valettes, que Prévert avait louée à cet effet.
7
Brasseur nous raconte aussi le tournage du film,
les difficultés, les interruptions ; et du rapport
avec les autorités : jusqu’où le fait de pactiser
– temporairement – avec l’occupant est-il, ou non
acceptable ? Où commence la collaboration ?
Sur quelle fine ligne faut-il danser pour que les
actes qui ne sont pas d’opposition ne soient pas
pour autant des actes de participation ?
Et puis le célèbre acteur va nous parler de la
libération, et puis aussi, de la révélation de la
Shoah, et des tristes instants de l’épuration.
© François Darmigny
Au Prieuré, Marcel Carné, Jacques Prévert,
Alexandre Trauner et Joseph Kosma travaillent à
l’élaboration du scénario, de la musique, et des
décors du film. Quatre créateurs en veine
d’inspiration.
Une histoire d’artistes déterminés, de créateurs
décidés à ce que l’esprit et la liberté prennent
décidément le pas sur les armes et la répression ;
mais également une histoire d’amis, de copains
aussi, qui s’efforcent de continuer à vivre, à rire, à
travailler dans une époque particulièrement
sombre.
L’histoire du film. L’histoire de plusieurs vies.
L’histoire d’un peuple aussi. D’un peuple opprimé
et de ses réactions, plus ou moins héroïques ou
sujettes à caution. L’histoire d’un moment de
l’Histoire. Daniel Colas
LU N DI
20 J UIN
21 H 30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
LE ROI
LEAR
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
L A P IÈ C E
N
ous sommes à l’aube des événements
de 1929. Dans un monde encore
insouciant et léger, Lear décide
d’abandonner son empire et de le
Avec
redistribuer entre ses trois filles. Mais le refus
Michel Aumont,
de Cordélia, la plus jeune, entraînera sa
Bruno Abraham-Kremer, colère et son propre déclin. Tandis que les
Jean-Paul farre,
deux autres se déchirent pour sa fortune,
Arnaud denis,
l’isolant
de ses amis et finissant par le jeter
Anne Bouvier,
dehors, seul sur la lande, accompagné de
Chloé Berthier,
son fou, il plongera de plus en plus dans la
sophie tellier,
folie. Ici, Lear est représenté sous les traits
José-Antonio Pereira,
d’un grand nabab du cinéma. Quand il
denis d’Arcangelo,
Éric verdin, Olivier
commencera à perdre la raison, il nous
Breitman,
entraînera dans ses visions d’un monde
Éric Gueho,
transfiguré, nous racontant son histoire par le
frédéric Chevaux,
prisme déformé des fantômes et des artifices
Martin Guillaud,
cinématographiques. Quand Cordélia
Nicolas Gaspar
reviendra, il sera trop tard. Le mot « fin » se
sera
irrémédiablement inscrit pour le vieux
Décors
Lear.
sophie Jacob
Adaptation et
mise en scène
Jean-Luc revol
8
Lumières
Bertrand Couderc
Sons
Bernard valery
l’univers de Lear. On le contemple, horrifié de
l’extérieur, en témoin. Nous sommes face à un
cataclysme humain et universel, que l’on ne peut
pas arrêter. A l’inverse de « La Tempête », tragédie
du merveilleux, nous sommes ici dans une
tragédie du désordre qui trouve sa vie même dans
la démesure et l’absurde. Ce qui nous intéresse,
c’est le portrait d’un homme: Lear.
Qui est-il ? Un roi.
Ni pire ni meilleur qu’un autre. Un guerrier qui,
dans sa quête stupide de la reconnaissance de
ses trois filles, prendra trop tard conscience de
son erreur de jugement, et passera ainsi au fil de
l’histoire, du dépouillement matériel au
dépouillement spirituel. A la première scène de la
pièce succédera un chaos total, jusqu’au
dérèglement universel. Même si Lear est racheté
in extremis, le monde continuera de se déchirer.
Entre temps, la nuit noire sur la lande aura fait de
nous des pitres et des fous. Jean-Luc Revol
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
L E M OT D U M E T T E U R E N S C È N E
Il est évident que « Le Roi Lear » est la plus
hantée des tragédies shakespeariennes, pourtant
rien d’explicitement surnaturel ou de surhumain
n’intervient ici. C’est ce qui fait sa force. Pas
besoin de sorcières ou de malédiction pour
raconter l’histoire de ce roi et de la chute d’un
monde. D’ailleurs on ne pénètre pas dans
« La force de cette nouvelle production
réside dans une énergie de chaque instant,
quelque chose de vif, de brutal et joyeux. »
L’Express
« Michel Aumont rayonne en roi brisé, dont
l’arrogance folle se meut en folie douce. La
distribution est aiguisée. La salle, toute ouïe,
retient son souffle ! » Les Échos
« Une distribution de haut vol. Un Roi Lear en
apothéose ! » Direct Matin
« Moderne, rythmé (...) Michel Aumont
épatant ! » Le Parisien
« C'est beau ! Pas le moindre temps mort ! »
Pariscope
« Il fallait un comédien à la mesure, ce qu'est
Michel Aumont. » Figaro Magazine
« Les comédiens sont très bons et Michel
Aumont est très charismatique. »
© Christophe Vootz
Les Trois Coups
« Un rythme et un suspense haletants ! »
La Terrasse
MARD I
21 JU IN
21 H30
ME RCREDI
22 JU IN
21 H30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
À TORT ET
RÉVISOR
ÀLERAISON
DU POUVOIR
DE RONALD HARWOOD
O U L’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N T
DE NICOLAS GOGOL
L A P IÈC E
Mise en scène
Georges Werler
Assistante mise en scène
Nathalie Bigorre
Avec
Michel Bouquet,
francis Lombrail,
Juliette Carré,
didier Brice,
Margaux van den Plas,
damien zanoli
E
n 1946, à Berlin, le commandant
américain Steve Arnold se retrouve
face au célèbre chef d'orchestre,
Wilhelm Furtwängler. Ce dernier se voit
reprocher d’avoir continué à diriger la
Philharmonie durant le régime hitlérien et
échangé une poignée de mains avec le
dictateur. Le commandant détient
« LA question » à laquelle Furtwängler n’a
jamais su répondre clairement et est bien
décidé à mettre au grand jour sa culpabilité.
Scénographie
Agostino Pace
Costumes
Pascale Bordet
Lumières
Jacques Puisais
Conception sonore
Jean-Pierre Prevost
Accessoiristes
Bénédicte Charpiat
Coralie Avignon
C E Q U’E N D I T L A P R E S S E
« La pièce est une splendeur de suspense,
d’affrontement et d’intelligence.
Magnifiquement traduite, c'est LA pièce à ne
pas rater cette saison. » Paris Match
« Michel Bouquet au sommet d'un art de
l'épure. Un très grand rôle pour un maître de
la scène aussi fascinant qu'émouvant ! »
Le Figaro
Q U E STI O N N E M E NTS
SAI S I SSANTS
Avec le scénariste du film « Le Pianiste », rentrez
dans une histoire palpitante et assistez à
l’affrontement entre le commandant et l’artiste.
Avons-nous raison ou tort d'accuser Wilhelm
Furtwängler, chef d'orchestre renommé, de
complicité avec le régime nazi ? L’art peut-il
serrer la main de la barbarie ?
« Si vous aimez le grand, le beau théâtre,
courez-y sans la moindre hésitation ! »
Nice Matin
« Michel Bouquet continue d'envoûter les
salles. Sans bruit. Sans histoire. Il jongle
entre maîtrise totale et total don de soi. On en
est saisi d'émotion. » Télérama
« Sujet passionnant, décapant et excellente
distribution. » Var Matin
« Michel Bouquet est comme une statue
vivante, il est dans un autre monde. C'est
impressionnant. Francis Lombrail lui apporte
davantage que la réplique, il y met une vérité
remarquable. Ils font un couple parfait. »
Le Figaro Magazine
« S'il est une pièce intelligente à voir, écrite
brillamment et magistralement interprétée,
c'est bien A tort et à raison. » La Strada
« Un affrontement poignant et féroce. »
La Provence
« Michel Bouquet apporte la puissance d’une
poignante interprétation. » Le Dauphiné Libéré
« C'est un rendez-vous exceptionnel ! »
© Laurencine Lot
La Dépêche
9
JEUD I
23 J UIN
21 H 30
CLOÎTRE
TOUSSAINT
RUE TOUSSAINT
À ANGERS
LES CHATOUILLES
OU LA DANSE DE
LA COLÈRE
D’ANDRÉA BESCOND
Chorégraphies
Andréa Bescond
Avec
Andréa Bescond
Création lumière
Jean-Yves
de saint-fuscien
Création son
vincent Lustaud
10
A partir de
15 ans
Nous invitons les
parents à se
renseigner sur le sujet
du spectacle avant de
venir accompagnés
d’enfants plus jeunes.
L A P IÈ C E
O
dette a 8 ans. Elle aime rire et
dessiner. Elle fait confiance aux
adultes. Pourquoi se méfierait-elle
d’un ami de ses parents ? Pourquoi
refuserait-elle de jouer aux « chatouilles » ?
Odette ne parle pas, elle ne croit pas qu’elle
pourrait être crue. Pour qu’on la comprenne,
elle danse. Face aux autres enfants, à ses
parents, aux amis, aux flics, face à la justice,
elle danse… Le désir de vivre et de résilience
entrainera Odette dans un jusqu’au-boutisme
outrancier, rock n’ roll et souvent drôle.
A travers une galerie de personnages entre
rires et émotions, les mots et la danse
s'entremêlent et permettent à Andréa
Bescond de transporter le spectateur dans
un grand huit émotionnel dont il ne sortira
pas indemne.
Un des gros coups de cœur du festival Off
2014. Andréa Bescond a reçu le Prix de
l’interprétation féminine d'Avignon
Critique Off.
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Une pièce de théâtre puissante. » Le Figaro.fr
« Une performeuse…Saisissante…
Emouvante… » Télérama
« Les mots manquent pour lui rendre
l’hommage qu’elle mérite. » Marianne
« Ce seul en scène est d’une beauté rare. »
Technikart
« On sort épatés. » Le Parisien
« Les Chatouilles est nourri d’une véritable
force comique, faisant de ce spectacle osé
un cri nécessaire pour que chacun sache »
Les Échos
« Magistral. » théâtralmagazine.com
« Andréa Bescond a de l’énergie et du talent
à revendre » Pariscope
« Une brillante prestation pour briser le
tabou. Profondément touchant. » Psychologie
N OT E D’ I N T E N T I O N
Pourquoi « Les Chatouilles »? Le choix de cette
histoire s'est imposé à moi comme une survie,
comme l'envie de dire haut et fort ce que
beaucoup ne veulent pas entendre, rejettent en
bloc, quoi de plus insupportable que le viol d'un
enfant?
« Les Chatouilles » ce n'est pas un jugement, ce
n'est pas de condamner la maladie d'un être en
souffrance qui inflige des sévices à plus faible
que lui mais c'est le constat d'un combat pour
exister, respirer, survivre (…) Mon personnage,
Odette, nous emmène au cœur de la danse, qui lui
permet d'exprimer ce qu'elle ne peut pas dire...
Quand la vie fait taire les mots, naissent les
paroles du corps. La danse et la musique ont une
place primordiale dans cette création, ce qui la
rend totalement originale, unique, le mouvement
apporte toute une poésie où parfois les mots
s'égarent. « Les Chatouilles » est une pièce rare
car elle traite d'un sujet lourd avec beaucoup de
légèreté, d'humour, car oui on rit beaucoup !
La vie est faite de ces extrêmes. Andréa Bescond
© Stefan Mucchielli
Mise en scène
Éric Métayer
V E NDR EDI
24 JU IN
21 H30
CLOÎTRE
TOUSSAINT
RUE TOUSSAINT
À ANGERS
THE SERVANT
LE RÉVISOR
DU POUVOIR
DE ROBIN MAUGHAM
TRADUCTION DE LAURENT SILLAN
L AO
P IÈ
UC EL ’ I N S P E C T E U R
Mise en scène
thierry harcourt
Avec
Maxime d’Aboville,
roxane Bret,
xavier Lafitte,
Adrien Melin,
Alexie ribes
Lumières
Jacques rouveyrollis
Costumes
Jean-daniel vuillermoz
Décors
sophie Jacob
Création Sonore
Camille Urvoy
L
DU GOUVERNEMENT
DE NICOLAS GOGOL
ondres, Tony, un jeune aristocrate
paresseux emménage dans une
confortable maison de ville. Il engage
Barrett comme domestique.
Ce dernier se révèle être un valet modèle,
travailleur et intelligent. Une certaine
complicité s’établit peu à peu, mais
rapidement les rôles s’inversent et le maître
se retrouve l’esclave de son serviteur.
Maxime d’Aboville a reçu le Molière du
meilleur comédien du théâtre privé pour
son rôle dans the servant en 2015.
N OT E D’ I N T E N T I O N
Un huis clos passionnant, où la lutte des classes
mène un combat acharné pour la domination,
mélangeant thriller, surréalisme et humour noir,
une sorte de barbarie où l'on badine avec la vie.
Tel Iago avec Othello, le personnage de Barrett,
rendu célèbre par Dirk Bogarde dans l’adaptation
cinématographique par Joseph Losey sur un
scénario d’Harold Pinter, est tout en charme
vénéneux, le serpent qui s’insinue dans la
pomme. Entre possession et identification.
L’esclave cache un maître, et vice versa.
C’est aussi la rencontre d’un rôle avec un acteur,
le surprenant Maxime d’Aboville aux multiples
facettes.
Une période après-guerre où tout le monde veut
accéder à ce monde privilégié jusque-là réservé à
peu. Comme un film en noir et blanc où le
suspense psychologique se marie à la comédie
toute en nuances anglaises.
Adapté de la pièce de Robin Maugham par
Laurent Sillan (précédentes adaptations « Arsenic
et vieilles dentelles », « Le talentueux Mr Ripley »,
« Rose », etc…)
Une mise en scène fluide qui traverse les
différents temps forts de l’action sur un rythme de
jazz, mouvement perpétuel en chute plongeante
tel le toboggan, ne rien imposer aux spectateurs
mais leur proposer un univers, une réflexion qui
les tiendra en haleine jusqu’au dernier souffle de
la résolution. Thierry Harcourt
11
C E Q U’E N D I T L A P R E S S E
« Jeu précis et subtil des comédiens.
Le public se prend au jeu, rit souvent – mais
jaune – aux rebondissements de ce thriller
« faustien », où s’expriment les frustrations,
les désirs de pouvoir ou de soumission. »
Les Échos
« Mise en scène nerveuse. Distribution
parfaitement juste ! » Le JDD
« Un chef d’œuvre de manipulation ! Mise en
scène fine et sensible de Thierry Harcourt.
C’est un plaisir de découvrir la version
théâtrale de The Servant. Ce huis-clos
sulfureux ne manque pas d’interroger.»
Le Canard Enchaîné
« C’est angoissant et fascinant. Un spectacle
très réussi porté par des comédiens
remarquables. » Le Figaro
© LBrigitte Enguerand
« Pièce à la redoutable mécanique, intense
et ambigüe ! Thierry Harcourt l’adapte
idéalement. Excellent casting ! » Le Parisien
« Spectacle aussi dérangeant que fascinant !
Entouré de comédiens doués, Thierry
Harcourt nous fait pénétrer dans les tréfonds
de soi, de l’autre qu’on préfère éviter car ils
sont le lieu de toutes les tragédies possibles,
de tous les crimes, de toutes les horreurs. »
Télérama
CR EATION E N FE STIVALS
SA M ED I
25 J UIN
21 H 00
CLOÎTRE
TOUSSAINT
RUE TOUSSAINT
À ANGERS
JEAN MOULIN,
ÉVANGILE
FICTION THÉÂTRALE DE JEAN-MARIE BESSET
Mise en scène
régis de Martrin-donos
Assistant mise en scène
Patrice vrain Perrault
Avec
hervé Lassïnce,
raphaëline Goupilleau,
Bruno Blairet,
Laurent Charpentier,
Philippe Girard,
Michael Evans,
hannah Levin
( Distribution en cours )
12
Scénographie
Alain Lagarde
Lumière
Pierre Peyronnet
Costumes
david Belugou
Musique
Éric slabiak
L A P IÈ C E
E
n juin 1940, les allemands déferlent sur
la France, pourchassant une armée
française en déroute, parmi des routes
encombrées d’une population
terrorisée qui abandonne tout pour fuir vers le
sud.
A Chartres, le Préfet entre dans l’histoire car,
au terme d’une journée de torture, il tente de
se suicider plutôt que d’attester un compte
rendu où les allemands accusent des
tirailleurs sénégalais d’atrocités sur des civils.
Jean Moulin a 40 ans, et comprend très vite
que la libération du pays ne pourra venir que
du Général de Gaulle et des français de
Londres.
En quatre actes,
1940 : Invasion,
1941 : Résistance,
1942 : Organisation,
1943 : Passion,
se déploie le courage de ce héros christique,
depuis son patient travail d’unificateur
jusqu’à son agonie aux mains de Klaus
Barbie, chef de la Gestapo de Lyon.
Comment un homme de gauche – Moulin –
s’est allié à un homme de droite – De Gaulle –
pour sauver l’honneur de la France.
De quel tissu (familial, affectif, social,
politique) est tramée l’étoffe d’un héros ?
L U ND I
27 JU IN
20 H30
THÉÂTRE
SAINT-LOUIS
À CHOLET
Mise en scène
Benoit Lavigne
Chorégraphe,
assistante à la mise
en scène
sophie Mayer
Avec
solange de dianous,
Geneviève thomas,
Moïra Montier dauria,
david Ménard,
Benoît delacoudre,
Antoine tiburce
Lumières
sébastien vergnaud
Clément Ladune
Son
Olivier hoste
Décors
Alain Juteau
CABARET
LE RÉVISOR
FORAIN
L E M OT D U M E T T E U R E N S C ÈN E
Travailler avec Le Maxi Monster Music Show est
une réelle envie artistique. J'aime cet univers de
la rue et des forains, musical, étrange et fou, cet
hommage aux saltimbanques et au cirque, aux
films muets et au cabaret. On pense évidemment
à l'univers de « Freaks » de Tod Browning,
monstrueuse parade cruelle et bouleversante,
S P E C TA C L E D U M A X I M O N S T E R
ainsi qu'aux films de Fellini exubérants et
MUSIC SHOW
O U L ’ I N S P E C T E U R D U poétiques,
G O UoùVlesEmonstres
R N EneMsontE pas
N Tforcément
ceux que l'on croit.
DE NICOLAS GOGOL
Le Maxi Monster Music Show, ce qu'il porte en lui
et revendique, est un hymne à la différence et à la
tolérance d'autant plus salutaire aujourd'hui dans
une société qui se replie sur elle-même. Mais
c'est aussi et avant tout un univers rock, déjanté
et festif qui puise sa richesse esthétique aussi
bien dans la littérature fantastique du XIXe que
dans les B-movies des années 50, dans le cabaret
expressionniste d'avant-guerre et dans les films
de Chaplin et Kusturica, dans les séries TV comme
Carnival ou le Muppet Show et dans l'univers
« steampunk » de Burton ou Jeunet et Caro.
Mon travail avec eux a consisté à écrire
théâtralement l'histoire de cette troupe, à révéler
les tensions, mettre en lumière les émotions et les
sentiments, à tisser des liens entre les
L E S P E C TAC LE
personnages et à faire en sorte que ce spectacle
ne soit pas une succession de numéros, aussi
ans sa baraque foraine, la célèbre
brillants soient-ils, mais qu'ils nous racontent une
Poupée Barbue et ses monstres
histoire fantastique, comique, dramatique, étrange
musiciens vous embarquent pour un
et émouvante. Chacune des créatures qui peuple
show rock’n’roll et complètement
Le Maxi Monster Music Show trimballe avec elle
déjanté !
sa singularité, sa vie propre faite de souffrance,
Personnages extraordinaires ou
de cruautés, d'amours, de désirs et de rêves. J'ai
merveilleuses arnaques inventées de toutes
voulu qu'à travers leurs petites histoires, leurs
pièces ? Découvrez leur univers rétrochansons et leurs excentricités, ils nous fassent
burlesque, inspiré des années 30 et
voyager dans un monde qui soit aussi le nôtre.
laissez-vous envoûter par l'intrépide Gina et
DU POUVOIR
D
sa troupe d’incroyables phénomènes !
Costumes
toxic twin
Le Maxi Monster
Music show
Benoît Lavigne
C E Q U’E N D I T L A P R E S S E
Maquillages
Muriel Muyal
« Passer à côté d'un tel spectacle serait
monstrueux. » Pariscope
« A Paris, Le Maxi Monster Music Show
revisite des thèmes de la chanson réaliste.
Une réussite. » Le Monde
« Musicalement survitaminé, un acte sur le
vivre-ensemble. » L’Humanité
« Une atmosphère onirique, « mix » réussi de
parodie et de poésie. » Les Échos
« Un univers rétro entre expressionisme
d'avant-guerre et show burlesque. » La Croix
© Hervé Photograff
« Une ode à la différence, délicieusement
rétro et horriblement drôle. » Télérama Sortir
« Entre concert et cabinet de curiosités,
entre théâtre et musique live, un spectacle
comme il en existe peu. Vraiment peu. »
Un Fauteuil pour l’Orchestre
13
MAR DI
28 J UIN
21 H 30
ME RCREDI
29 J UIN
21 H 30
JEUD I
30 J UIN
21 H 30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
Mise en scène
Charles tordjman
Avec
Pierre Arditi,
daniel russo
Décors
vincent tordjman
Lumières
Christian Pinaud
DE JEAN-CLAUDE GRUMBERG
L A P IÈ C E
U
ne cage d’escalier.
Un jour, deux voisins qui ne se
parlaient pas se croisent. L’un, pressé
par sa femme, accro à Internet,
accoste l'autre.
« Vous êtes juif ? ». Et voilà que cette
question ouvre les vannes d'une avalanche
d'autres questions qui cherchent à savoir ce
qu’est un juif.
Costumes
Cidalia da Costa
Ces questions n'en finissent pas parce que le
bout de la question est si difficile à atteindre.
Jusqu’où celle qui en coulisse, depuis son
ordi, pousse à la question ira-t-elle ?
Musique
vincent tordjman
Jusqu'où son interrogateur de mari ira-t-il ?
Jusqu'où l’interrogé ira-t-il ?
Jusqu'où iront-ils tous pour en finir avec cette
question ? Charles Tordjman
© D. R.
14
L’ÊTRE
OU PAS
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Drôle et percutant. Pierre Arditi et Daniel
Russo sont excellents. »
« Un bol d'air ! Un ping-pong verbal très
drôle et percutant mené de main de maître
par les deux comédiens. » Le Parisien
« Les deux acteurs de cette comédie sont
magnifiques de justesse, d'humanité, de
simplicité. » Télérama
« Une comédie indispensable et
intelligente. » Le Figaro
V E NDR EDI
1 E R JU ILLET
21 H30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
L’ÉCOLE
LE RÉVISOR
DES
FEMMES
DU POUVOIR
DE MOLIÈRE
O U L’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N T
DE NICOLAS GOGOL
N OT E D E M I S E E N S CÈ N E
Mise en scène
Armand Eloi
Collaboration artistique
Bertrand Lacy
Avec
Pierre santini,
Anne-Clotilde rampon,
Jimmy Marais,
Cyrille Artaux,
Arlette Allain,
Michel Melki,
Bertrand Lacy
Scénographie
Emmanuelle sage
Costumes
Paul Andriamanana/
rasoamiaramanana
Maquillages et coiffures
Majan Pochard
Lumières
rodolphe hazo
Musique
héloïse Eloi-hammer
L A P IÈC E
A
rnolphe a fait éduquer au couvent sa
pupille Agnès dans l’espoir d’en faire
une épouse soumise et fidèle.
Revenue auprès de lui et confiée à la
garde d’un couple de paysans, Agnès
tombe amoureuse du bel et jeune Horace, qui
tente de la dérober à la garde de son tuteur. Il
confie ses aventures à Arnolphe et implore
son aide, ignorant que celui-ci est justement
son rival...
Mon souhait est de traiter cette École des
Femmes avec subtilité et de la faire résonner avec
notre temps. Il ne s’agit pas pour moi d’une
simple farce sur le mariage et l’infidélité, mais
d’un vibrant plaidoyer pour la liberté des femmes,
et pour l’égalité des sexes. Je souhaite donner
une lecture des personnages qui ne s’arrête pas
aux apparences, en montrant par exemple tout
l’amour qu’Arnolphe ressent pour Agnès, son
trouble en sa présence, cette faiblesse qui le
perdra et qui le sauve à mes yeux. Au-delà de sa
complexité et de son actualité, « L’École des
Femmes » est une magnifique comédie avec des
moments à hurler de rire, comme le quiproquo qui
conduit Horace à se confier à son propre rival vert
de rage, ou les apparitions farcesques du couple
de domestiques. J’espère donner à voir et à
savourer toutes les facettes de ce chef-d’œuvre,
appuyé par la présence dans le rôle d’Arnolphe
d’un très grand Monsieur du théâtre et de l’écran :
Pierre Santini. Armand Éloi
C E Q U’E N D I T L A P R E S S E
« Une merveille, d'une modernité absolue.
On sourit, on rit, on tremble, on est glacé ! »
BFM TV
« Une distinction particulière pour une
convaincante Agnès, interprétée avec talent !
Pierre Santini est un Arnolphe comme nous
l'aimons ! Une fort belle mise en scène ! »
Sorties à Paris
« A l’image de la fine scénographie, le
spectacle fait subtilement réentendre la
poésie bucolique et si cruelle à la fois de
Molière. Touchante Anne-Clotilde Rampon ! »
Télérama
« Dans cet écrin rêvé́ , les comédiens savent
tirer leur épingle du jeu. » Pariscope
© Laurencine Lot
« La scénographie, les lumières, les
costumes donnent la mesure de cette
admirable école des femmes. » Lulu à vu
« Remarquable ! Pierre Santini excelle. »
Froggy’s Delight
15
CLÔTU R E
ALEX LUTZ
SA M ED I
2 J UIL LE T
21 H 30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
L E S P E CTAC LE
E
ntre stand up, sketch et théâtre…
L’expérience la plus originale et
scotchante du moment. Avec des
personnages plus drôles et savoureux
les uns que les autres, l’humoriste se moque
de lui-même (un peu) et de nous
(beaucoup)...
Mise en scène
tom dingler
De la vendeuse au manque de tact, au
directeur de casting odieux… ses
personnages sont déjà cultes tout comme
ses apparitions dans Le Petit Journal de
Canal +.
Comédien génial, Alex change de visages et
d’âge avec un talent à vous couper le souffle !
Dans cette version enrichie, il mélange les
genres avec impertinence. Entre pur moment
de jeu et folle interactivité… Découvrez Alex
Lutz comme vous ne l’avez jamais vu !
16
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Le crack de l’humour. » Le Figaro
« L’homme du moment, c’est Lui. »
Le Parisien
« Alex Lutz est drôle dans tous les registres,
son spectacle se termine en apothéose. »
Le Monde
« Un spectacle d’une parfaite justesse et
d’une drôlerie percutante. » Télérama
© Carpentier
« Une merveille ! » Le Point
LE CONCOURS
DES COMPAGNIES
LE C O N C O U R S D E S C O M PAG N I E S
J U RY PR O FE S S I O N N E L 2015
En 2005, le directeur artistique du Festival d’Anjou, Nicolas
Briançon, a créé le Concours des Compagnies. Son but est de
présenter au public de nouveaux talents et d’apporter un
soutien financier au travail de création mené par des troupes
de théâtre professionnelles. Chaque année, cinq compagnies
originaires de toute la France, voire de l’étranger, participent à
ce concours doté de 3 prix :
2015 - Alexis Trégarot (journaliste, chroniqueur), Nicolas Ronchi
(responsable de casting, comédien, producteur), Linda Hardy
(animatrice, comédienne), Ouidad Elma (comédienne), Elsa
Mollien (comédienne)
* le Prix du Jury Professionnel, d’un montant de 20 000 €
offert par le Cabinet strego. Cette somme est destinée à
cofinancer la future création de la compagnie lauréate, qui sera
programmée dans le cadre d’une prochaine édition du Festival
d’Anjou.
2015 - Prix du Jury : Un fil à la patte par la Compagnie Viva (78).
Prix d’interprétation : Laure Pagès dans Le Révizor du pouvoir.
Prix du Jury Jeunes : Un fil à la patte par la Compagnie Viva (78).
* le Prix du Jury « Jeunes », de 5 000 € offert par
J U RY J E U N E S : A P P E L À C A N D I D AT U R E S
qui ? : étudiants résidant dans le département de Maine-etLoire et ayant entre 18 et 25 ans / quand ? : Du 20 au 25 juin
2016 inclus. (Il est impératif que vous soyez disponibles tous
les soirs de représentations qui auront lieu à 19h au Grand
Théâtre à Angers.) / Comment ? : En envoyant avant le
vendredi 13 mai 2016 une lettre de motivation à l’adresse
suivante : Epcc Anjou Théâtre, 49 bd du Roi René, BP 22155,
49021 Angers Cedex 2 ou par mail aux adresses suivantes /
Contacts : violaine renard : [email protected] /
Anne Loiseau : [email protected]
l’imprimerie setig. Ce Jury est composé de cinq étudiants du
Maine-et-Loire.
* le Prix d’interprétation, doté de 1 000 € offert par
l’entreprise Cegelec. Attribué par le Jury professionnel, il
récompense le ou la meilleur(e) comédien(ne) parmi les 5
spectacles présentés. Ce prix permet d’encourager la carrière
de professionnels du théâtre et de faire découvrir de nouveaux
talents.
PA L M A RÈS 2 015
LA MAISON DU FESTIVAL
S’ I N S TA LL E P O U R U N E P R E M I E R E AU G R A N D T H E AT R E D’ A N G E R S
Une maison dédiée au théâtre pour les festivaliers, les
professionnels et les programmateurs, les journalistes …
* Une exposition,
dU fEstIvAL d’ANGErs AU fEstIvAL d’ANJOU :
67 ANs dE thÉâtrE
Un voyage dans les coulisses du Festival d’Anjou depuis son
origine, en 1950 jusqu’à nos jours.
Du 14 mai au 3 juillet 2016 (12h-18H) - entrée libre - fermé le
lundi.
Conçue par le scénographe Pascal Proust, en collaboration
avec les Archives départementales de Maine-et-Loire et avec
le soutien technique des services logistiques et événementiels
du Département.
* Un point information à partir du 14 mai à destination du tout
public.
* Un point presse-rencontre des artistes, des auteurs, des
metteurs en scène…
* La toute nouvelle billetterie du festival à partir du 21 mai
(dès 8h).
Et pendant le concours des compagnies :
* Une librairie : chaque soir avant et après la représentation,
retrouvez les œuvres et autres titres de la littérature théâtrale.
* Un point forum-rencontre avec les compagnies du concours.
17
LU N DI
20 J UIN
19 H 00
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
Adaptation
Paul Emond
Mise en scène
sandrine Molaro,
Gilles-vincent Kapps
Avec
sandrine Molaro,
david talbot,
Gilles-vincent Kapps,
félix Kysyl,
Paul Granier
Scénographie
Barbara de Limburg
18
Lumières
françois thouret
Costumes
sabine schlemmer
Musique originale
Gilles-vincent Kapps
Collaboration artistique
Grétel delattre
CONCOURS
DES COMPAGNIES
COMPAGNIE
LA FIANCÉE DU REQUIN
MADAME
BOVARY
D ’ A P R È S G U S TA V E F L A U B E R T
L A P IÈ C E
S
ur scène, quatre chaises, à portée de
main quelques instruments.
Ce pourrait être la place d’un village,
un coin de campagne, ou la dernière
table d’un banquet de noces sous les arbres
au fond du verger.
Une comédienne, trois comédiens, tour à tour
personnages ou narrateurs, s’adressent à
nous pour conter, chanter, incarner la grande
épopée d’Emma Bovary.
Avec leurs corps, leurs voix, leurs gestes
d’aujourd’hui, ils s’emparent de ce récit
inexorable comme une tragédie, flamboyant
comme un drame, mordant comme une
comédie.
Bovarysme, nom masculin : capacité de
l’homme à se concevoir autre qu’il n’est.
« Le seul moyen de supporter l’existence,
c’est de s’étourdir dans la littérature comme
dans une orgie perpétuelle. »
Gustave Flaubert, 1858
L’A DA P TAT I O N
Qu’auriez-vous fait à ma place ? Vous êtes
amoureux d’Emma Bovary depuis qu’adolescent,
vous avez lu ce roman pour la première fois ; vous
écrivez des pièces de théâtre ; vous prenez plaisir,
de surcroît, à faire régulièrement des adaptations ;
et voilà que des amis acteurs viennent vous
demander une adaptation du grand livre de
Flaubert. Vous hésitez ? Oh non ! Vous répondez
oui ! Aussitôt ! Vous vous jetez à l’eau ! (...)
L’envie est trop forte, le désir de vous y colleter
vous taraude déjà, l’appel téléphonique à peine
terminé, déjà vous reprenez le roman, cherchez
par où y entrer, comment procéder…
Quatre acteurs ? Vous vous repassez le roman en
accéléré sur votre écran intime : tous ces
personnages…
Quatre acteurs et tous ces personnages ? Oui,
excellent ! À vous d’inventer une dynamique
théâtrale spécifique. D’arrimer l’incomparable
écriture flaubertienne à un rythme qui
appartienne à ce seul spectacle. Superbe défi !
Quatre acteurs ? Bien ! Très bien ! Très très bien !
Plus la contrainte est forte, plus vous voilà poussé
à l’invention. Auriez-vous sans cela imaginé de
faire alterner dialogues et monologues ? De
multiplier les adresses au public ? De chercher
une succession de scènes qui permette aux
acteurs de superposer les personnages ? D’écrire
des chansons qui relient au monde d’aujourd’hui
le contexte de « Madame Bovary » ? (...)
Le plus important sera de faire entendre la langue
incomparable d’un des plus grands écrivains de
tous les temps… Paul Emond
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Un bonheur de spectacle que vous n'avez
décidemment le droit de manquer sous
aucun prétexte ! » Pariscope
« Gilles-Vincent Kapps et Sandrine Molaro
signent une mise en scène volontiers
blagueuse qui n’étouffe ni l’émotion ni les
larmes. Le Jeune Félix Kysyl est tout à fait
épatant. (…) Dans le rôle d’Emma, Sandrine
Molaro est d’une délicatesse aussi subtile
qu’une phrase de Flaubert. » Figaroscope
« Il y a tant de bonne humeur dans cette
entreprise et tant de talents virtuoses que l'on
est certain que même les dévots de Gustave
Flaubert en accepteront le principe et seront
emballés par la représentation. Et alors, quel
plaisir! On est sous le charme. Applaudissez ! »
Le Figaro
« « Madame Bovary » se révèle sur scène
tout aussi prenant qu'à sa lecture. » Les Échos
« Prouesse accomplie. (…) Ceux qui ne
connaissent pas le roman auront envie de le
lire; les autres, grand plaisir à en feuilleter le
souvenir. » L’Obs
« Quelle beauté, quelle intelligence, quelle
fantaisie » Elle
MAR DI
21 J U IN
19 H00
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
Adaptation et
mise en scène
Axel drhey
Avec
Julien Jacob,
Mathieu Alexandre,
Paola secret,
roland Bruit,
Bertrand saunier
Musiciens
Camille demoures,
Jonathan Jolin,
dario Mandracchia
Création Lumière
Alice Gill-Kahn
Décors
stefano Perroco
Costumes
Emmanuelle Bredoux
Masques
Yannick Laubin
Chorégraphies
Iris Mirnezami
Création Musicale
Patrick Boukobza
CONCOURS
DES COMPAGNIES
COMPAGNIE
LES MOUTONS NOIRS
RUY BLAS OU LA
FOLIE DES MOUTONS
NOIRS !
N OT E D ’I N T E N T I O N
D’APRÈS VICTOR HUGO
L A P IÈC E
R
uy Blas, un simple valet, est utilisé par
son maître Don Salluste, un grand
d’Espagne déchu de ses titres, pour se
venger de la Reine d’Espagne.
Don Salluste invite son laquais Ruy Blas à se
faire passer pour son neveu Don César, dans
le but de séduire la Reine et ainsi la
confondre. Ruy Blas, secrètement amoureux
de la Reine, se prête volontiers au jeu. Les
premiers jalons du piège machiavélique de
Salluste sont posés.
Intrigues, pouvoir, vengeances, amour
impossible. Tous les éléments du drame
romantique sont présents. Que fera Don
Salluste pour assouvir sa vengeance? Que
deviendront nos deux amants? Les Moutons
Noirs vous racontent l’histoire de Ruy Blas,
ce « ver de terre amoureux d’une étoile »,
avec fantaisie, humour, modernité et vous
offrent un véritable voyage musical et théâtral
au rythme haletant dans la pure tradition du
théâtre populaire.
Une nouvelle fois l’envie était de rendre hommage
à un des plus grands auteurs de la littérature
française et tenter d’y apporter notre patte, notre
fantaisie.
Revisiter la tragédie de Victor Hugo, pour en faire
une comédie burlesque et jubilatoire. Comment
allier la poésie de la langue d’Hugo, la profondeur
de ses personnages avec la virtuosité et le
comique des situations de « La Folie des
Grandeurs »?
C’est le défi que nous nous sommes lancé. Si
Oury nous a ouvert la voie et nous a convaincus
de la pertinence de vouloir faire rire avec l’histoire
de Ruy Blas, il nous fallait néanmoins nous
replonger dans « la substantifique moelle » de la
pièce, pour en faire une adaptation théâtrale
cohérente.
La véritable base de notre comédie, la source de
notre fantaisie se trouve avant tout dans les
personnages d’Hugo. Dans leurs drames, dans
leurs excès, dans leurs travers. Notre travail est
de défendre les intentions originelles des
personnages de la pièce, tout en les détournant
légèrement, en grossissant certains traits et de
jouer subtilement sur le fil étroit qui sépare la
tragédie de la comédie. Mais surtout de
surprendre le public, en offrant un visage original
de l’œuvre de Victor Hugo. Axel Drhey
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Cette adaptation d’Axel Drhey
superbement ficelée est un petit bijou ! À ne
rater sous aucun prétexte ! » Vaucluse Matin
« C’est avec audace, fantaisie, modernité et
humour que Les Moutons Noirs content
l’histoire de ce « ver amoureux d’une étoile ».
Le pari était osé mais, bel et bien réussi : un
vrai régal ! » Le Bruit du Off
« Une des pièces les plus comiques qu’il
vous sera jamais donné de voir. »
© D. R.
Musical in Europe en 3
« Une comédie inscrite dans la modernité et
teintée de fantaisie, d’humour et de
romantisme. (…) Axel Drhey signe ici une
mise en scène haute en couleurs. (…)
Haletant jusqu’au bout (…) Ils sont
prodigieux. Merci à eux ! » Regg’art
19
CONCOURS
DES COMPAGNIES
ME RCREDI
22 J UIN
19 H 00
COMPAGNIE
SPECTA
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
LES MÉTRONAUTES
Mise en scène
et dispositif scénique
Arthur deschamps
D ’A R T H U R D E S C H A M P S
Assistante
mise en scène
Camille Mérité
L A P IÈ C E
I
ls n’ont qu’un seul mot à la bouche, ne
font que quelques gestes du
quotidien… mais d’une façon
étonnante, corrosive et tendre. Ils sont
la représentation décalée de ce que nous
sommes. Dans un espace minimaliste inspiré
d’un wagon de métro, les Métronautes nous
entraînent dans une mécanique conduite par
le chef de rame et d’orchestre,
percussionniste fou et inspiré. Partant de
touches réalistes, ils décollent vers l’absurde,
dans un mouvement obsédant d’entrées et
de sorties dans l’espace réduit du métro. Des
situations des plus étranges, parfois
intolérables, grinçantes et drôles. Les voilà
contraints de passer ce moment de court
voyage ensemble, avec les autres, des
inconnus.
Cette séquence de promiscuité, qui l’a
vraiment désirée ?
À les voir, nous nous retrouvons face à nousmêmes, nos névroses, nos fantasmes, nos
fantaisies, nos absences, nos préjugés, nos
peurs, nos rêves…
Chorégraphie
Nour Caillaud
Avec
Patrice Bertrand,
Luana duchemin,
Nicolas fenouillat,
Marina Glorian,
Lucas herault,
Pauline tricot,
Marguerite Canaan,
Marlène rabinel,
Alexandre Lenis
Lumières
et régie générale
rodolphe villevieille
Costumes
félix deschamps
Percussions
Nicolas fenouillat
© Hervé Lassine
20
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« [Arthur Deschamps] précipite sa bande
dans une rame de métro et imagine des
scènes burlesques qu’il règle avec esprit. »
Le Figaro
« [Arthur Deschamps] puise dans le comique
de situation et de l’absurde, mais aussi dans
le vécu. Et c’est ce qui fait rire. » Ouest France
JE UDI
23 J U IN
19 H00
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
CONCOURS
DES COMPAGNIES
COMPAGNIE
ARTSCÉNICUM
THÉÂTRE
LES PIEDS
TANQUÉS
Mise en scène
Philippe Chuyen
Avec
sofiane Belmouden,
Philippe Chuyen,
Gérard dubouche,
thierry Paul,
Jean-louis todisco
Musique
Jean-Louis todisco
Costumes
Corinne ruiz
Décors
Christophe Brot
DE PHILIPPE CHUYEN
L A P IÈC E
Q
uatre joueurs sont en scène dans
cette partie de pétanque de tous les
dangers : un rapatrié d’Algérie, un
français de l’immigration algérienne,
un provençal « de souche » et un parisien
fraîchement arrivé en Provence. Au fil du jeu,
on apprendra peu à peu qu’ils ont tous une
blessure secrète, un lien filial et intime avec la
guerre d’Algérie. Ils s’opposeront, se
ligueront, livreront leur vérité… Ils auront
cependant à cœur de finir cette partie, sur ce
terrain qui les rassemble et les unit. Assis sur
un banc, un musicien, simple observateur ou
ange bienveillant, ses chansons seront des
bouffées d’air frais pour que chacun reprenne
son souffle.
Une pièce où les mémoires s’entrechoquent,
dans laquelle la gravité des propos n’exclut
pas l’humour. Une comédie dramatique sur
l’identité et le vivre ensemble.
N OT E D ’I N T E N T I O N
Voici plus d’un an que je pense à la guerre
d’Algérie et à l’horizon du 50ème anniversaire de
l’indépendance de ce pays. (…)
Passionné d’Histoire, je pense depuis longtemps
que le théâtre peut, se faire le médiateur efficace
d’un travail de mémoire. Et ceci, non pas pour le
seul plaisir d’invoquer l’Histoire mais afin de
servir le présent. (…)
Plus je m’intéressais à ces évènements, plus je
comprenais qu’ils constituaient un moment
crucial du basculement de la France dans
l’époque moderne : la fin de l’Empire, de la
décolonisation, de la grandeur vécue, la fin des
chimères et tant de répercussions sur notre
quotidien du 21ème siècle. Cependant, la mémoire
collective française a manifestement tiré un trait
sur cette guerre et l’amnésie (consciente ou
inconsciente) quasi-collective qui a suivi la
décolonisation, les rancœurs et les haines qui en
sont issues sont, je pense, malheureusement
toujours à l’œuvre dans la société française. (…)
Jeter un regard artistique pouvant permettre une
libération de la parole, agir par le théâtre et faire
ce nécessaire travail de re-visitation lucide du
passé à la lumière de notre conscience
d’aujourd’hui est, il me semble, un impératif de
salut public. (…)
Pétanque et Guerre d’Algérie ? (…)
Dans ce spectacle, je souhaite signifier par
l’image du pied « tanqué » celle du pied enraciné ;
le jeu lui-même signifiera les rapports humains
qui sont l’œuvre dans une population de déraciné
ou d’enraciné; et le terrain lui, le territoire ou le
pays dans lequel les protagonistes se retrouvent
et s’enracinent. Un jeu donc pour évoquer les
problématiques d’appartenance à un territoire, de
déracinement et par opposition d’enracinement,
d’identité. Une partie de boules avec ses bons
mots, ses galéjades, mais aussi ses coups bas,
pour évoquer les blessures de l’exil, de la
culpabilité, des haines et des rancœurs, mais
aussi des pardons. Philippe Chuyen
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
© Jean-Louis Alessandra
« Pétanque et pureté de la parole : avec
« Les Pieds Tanqués », l'auteur-comédienmetteur en scène Philippe Chuyen signe une
pièce qui est assurément appelée à devenir
un futur classique… » danslatêteduspectateur.com
« Un propos indispensable qui donne à
réfléchir, servi par des acteurs talentueux et
confondants de vérité. Un texte intelligent et
cousu main pour nos joueurs. Il y avait la
partie de carte de Pagnol, il y aura à présent
la partie de boules des Pieds Tanqués. »
La Provence
« Si certains y découvrent, avec des
dialogues truculents, la mémoire de cette
période, ceux qui l’ont connue la retrouve
avec beaucoup d’émotions. » Vaucluse Matin
21
VEN DR EDI
24 J UIN
19 H 00
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
CONCOURS
DES COMPAGNIES
COMPAGNIE
DU THÉÂTRE DE
L’INSTANT VOLÉ
MAIS N’TE
PROMÈNE DONC PAS
TOUTE
NUE !
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Irrésistibles explosions de rires ! »
Le Monde
DE GEORGES FEYDEAU
Avec
Magali Bros,
denis Barré,
Alain Granier,
david Legras
L A P IÈ C E
D
ans ce grand classique de Feydeau, le
député Ventroux, qui aspire à devenir
Président de la République, s’efforce de
donner de lui une image irréprochable.
Mais il voit sa carrière ébranlée par les
« imprudences » de sa femme, qui se
promène en tenue légère…
« L’excellence de Feydeau éclate dans cette
mise en scène. Un petit bijou ! »
Madame Figaro
« Feydeau voulait faire rire et les comédiens
avec leur spontanéité et leur créativité ont
particulièrement réussi. » Ouest-France
« Ces comédiens ont vraiment le sens du
burlesque aux effets réglés au millimètre près
et sont irrésistibles. Côté spectateurs, de
grandes explosions de rires. » L’Union
N OT E D E M I S E E N S C ÈN E
Avec la complicité de Virgil Tanase, nous avons
mis en scène cette pièce car elle me ramenait à
un souvenir d’enfance avec Louis de Funès. Je
voulais m’essayer dans ce registre, burlesque et
physique. J’aime ces situations où au début tout
va bien, puis progressivement les événements
déraillent alors que les personnages essaient de
tout contrôler. Ces scènes dévoilent les bizarreries
voire la folie des êtres quand le masque de la
respectabilité tombe. Dans un dépouillement au
service de la mécanique comique de Feydeau, la
mise en scène s’appuie sur le jeu des comédiens
pour construire un numéro de cirque où les
trapézistes sont des clowns invités à une
réception dans les salons de la IIIe république.
David Legras
© Nikola Karton
22
Mise en scène
virgil tanase,
david Legras
« Cette représentation aux trouvailles
multiples est un régal d’ingéniosité et de
franche bonne humeur. Le public reprend
son souffle, menacé à chaque instant de
s’étouffer de rire.» La Provence
SA M EDI
25 J U IN
19 H00
GRAND
THÉÂTRE
D’ANGERS
Co-production
festival d’Anjou
CONCOURS
DES COMPAGNIES
R E M I S E DE S PR IX
DU CONCOURS DES COMPAGNIES
COMPAGNIE
VIVA
OTHELLO
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
Mise en scène
Anthony Magnier
Avec
Bruno Ouzeau,
stéphane Brel,
Moanna ferré,
vanessa Koutseff,
Julien saada
Conception sonore
Mathias Castagné
Conception lumière
Marc Augustin-viguier
Effets scéniques
Yves derrien
L A P IÈC E
A
u lendemain de ses noces, Othello
vient d'être nommé gouverneur de
Chypre. Il nomme à son tour Cassio
comme premier lieutenant. Iago, jaloux
de cette promotion, programme la chute de
celui-ci auprès de son supérieur. Menteur,
fielleux, mesquin, rusé, il entraine pour cela
- et contre son gré - Désdémone, la récente
épouse d'Othello. Un simple mouchoir oublié,
récupéré des mains d'Emilia, sa propre
femme, lui permet de distiller le poison de la
jalousie.
Le château de cartes s'écroule
inexorablement sous les coups de boutoir du
fieffé manipulateur.
Costumes
Mélisande de serres
N OT E D’ I N T E N T I O N
Pourquoi Othello ?
Quand on secoue l’œuvre de Shakespeare pour en
faire tomber les poussières, et autres déchets qui
se sont accumulés avec le temps, que reste-t-il ?
Deux hommes qui tuent leur femme.
Deux assassins domestiques.
Deux faits divers.
Tombent en poussière l’époque, la ville, la couleur
des peaux.
Restent la jalousie, l’ambition, la douleur et la
colère.
Tombent les préjugés, les préfaçonnages de
l’œuvre.
Reste le fait que depuis que l’homme est homme,
des femmes meurent sous leurs coups, et
subissent cette violence physique et symbolique
au quotidien.
Avec Andromaque, nous avons exploré les tortures
provoquées par les amours non réciproques.
Othello nous amène sur des territoires encore plus
effrayants, ceux du plus bel amour, du plus vrai
qui se transforme inéluctablement en noirceur et
destruction.
© D. R.
Adaptation-traduction
Anthony Magnier
Comment ?
Mettre le spectateur au centre de la
représentation, au centre d’une expérience
visuelle et sensorielle où il est question de
jalousie, de haine, de racisme, d’amour et de mort.
Shakespeare aime la confrontation des registres :
l’hétérogène public du Globe était face à un
auteur qui faisait de ces différences une force.
Ses pièces ne sont jamais faites d’un même bois :
à la poésie s’opposent les plaisanteries les plus
vulgaires, au tragique le burlesque, à l’intelligence
la stupidité, au lyrisme l’adresse directe. Il aime à
surprendre sans cesse le spectateur.
L’organisation spatiale du Globe fait que l’on ne
sait pas si c’est le spectacle qui est dans le
public, ou le public qui est dans le spectacle. Il n’y
a pas de frontières entre les deux. Shakespeare
nous convie à une expérience collective unique.
Ici, point de représentation historique, peut-être
quelques citations que certains percevront.
L’action se passe de nos jours dans un présent
transfiguré. Anthony Magnier.
C E Q U ’E N D I T L A P R E S S E
« Chaque pièce que monte Anthony Magnier
est un inoubliable moment de théâtre. »
Le Figaro.
23
CENTRE CULTUREL
RENÉ D’ANJOU
À BAUGÉ EN ANJOU
PETITE
ROUGE
ME RCREDI
29 J UIN
16 H 00
D E X AV I E R J O L L I V E T
E T H É L È N E TA U D I È R E
LE CARGO
À SEGRÉ
© D. R.
ME RCREDI
15 J UIN
16 H 00
19 H 00
L E F E S T I VA L
E N FA M I L L E
JEU D’ACTEURS
ET MARIONNETTES
L A P IÈ C E
À partir de
4 ans
Mise en scène
xavier Jollivet,
hélène taudière
Avec
Mathieu Lancelot,
tony Noyers
24
Marionnettes et
accessoires
Bruno Cury
Scénographie
hélène taudière
Assistée de
Bruno Cury
Assistante décor
et accessoires
Geneviève Péan
Costumes
Anne-Claire ricordeau
U
Le cloître Toussaint et le jardin des Beaux-Arts
ouvriront leurs portes pour accueillir la journée
familiale orchestrée par le Festival d’Anjou.
Après le succès de la première édition au
château du Plessis Macé avec plus de 700
spectateurs de toute génération, l’équipe du
festival proposera de nouveau une journée axée
autour du spectacle vivant.
Des spectacles, des rencontres, des ateliers,
des visites, des espaces de détente et de
farniente, seront programmés pour passer un
dimanche « ensoleillé » !
Un grand moment festif et convivial à vivre en
famille ou entre amis.
C E Q U’E N D IT LA PR E S S E
La programmation complète et les activités
proposées seront communiquées
ultérieurement.
Construction décor
henri Gallard
Éclairages
Bruno Cury
Création musicale
thomas Le saulnier
Interprétation musicale
La fausse Compagnie
Ingénieur du son
freddy Boisliveau
Avec les voix des enfants
Anaé, Cléo,
fouss et Jeanne
SUNDAY
ne toute petite fille vêtue de rouge, qui
marche. Des bois sombres… un grand
méchant loup…
Universelle, intemporelle, d’une force
incroyable, l’histoire du Petit Chaperon
Rouge parle toujours aux petits et aux grands
avec la même intensité.
Le Petit Chaperon Rouge est un conte
d’initiation à la vie : tomber, se relever,
découvrir, mourir à notre passé, s’ouvrir à
notre futur pour finalement oser aller vers
l’inconnu, le possible danger, inhérent à toute
action humaine et toute existence.
Début 2016, Le Groupe Démons et Merveilles
crée un nouveau spectacle visuel et sans
texte, se plaçant à hauteur d’un regard
d’enfant. Petite Rouge traverse sa propre
histoire avec candeur et naïveté, et un
indéfectible appétit pour la vie. Elle est ce
que nous sommes de meilleur : confiante,
ouverte au monde, entière et malicieuse.
Avec elle, nous pouvons tenir tout ce sombre,
ce noir, ce dangereux à distance,
ré enchanter le monde grâce à la poésie de
son regard, et croire que l’innocence peut
triompher de la force brutale.
« La Compagnie Démons et Merveilles
donne, avec « Petite Rouge », une nouvelle
fois, une création oscillant entre frissons et
rires, sensible et poétique…Un spectacle
parfaitement maîtrisé, aux lectures différentes
suivant les âges, un spectacle dit « jeune
public » que les adultes apprécient avec
délectation… Du très bon Démons et
Merveilles… » Le Courrier de l’Ouest
« Dans le décor enchanté de bambous et de
grandes fleurs rouges de « Petite Rouge »,
Le Groupe Démons et Merveilles revisite le
célèbre conte. 40 minutes durant, petits et
grands rêvent, ont peur, rient…
Une réalisation magnifique… » Ouest-France
L A J O U R NÉE FA M I LI A L E
D U F E ST I VA L
D I MAN C H E 26 J U I N
D E 10 H À 18 H
25
En 2015
*
Près de 500.000 € ht de recettes Mécénat et soirées partenaires
*
deuxième source de financement du festival d’Anjou
*
*
30% du budget global du festival d’Anjou
*
62 entreprises partenaires financiers
40 entreprises partenaires hors financiers
*
3000 personnes accueillies en soirées
NOS PARTEN A I R ES IN STI TUT IONNE LS ET M ÉCÈN ES
C O N TACT
Anne-Françoise Floch
[email protected]
02 41 24 88 77
AT T E N T I O N !
L A B I LL E T T E R I E
CHANG E
D’A D R E S S E
N AV E T T E
• Une navette au départ d’Angers est mise à votre disposition
avant chaque spectacle ayant lieu au Plessis-Macé, à Doué-laFontaine et à Cholet. Tarif plein : 5 € (A/R)
• Gratuit pour les scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi et
titulaires de la carte partenaire de la Ville d’Angers.
Information et réservation obligatoire auprès de la billetterie.
INFOS
PRATIQUES
L’AC C ÈS AU DÉPA R T E M E N T
Tous les modes de réservation sont ouverts à partir du
samedi 21 mai 2016 à partir de 8h.
• 2 axes principaux en voiture
Paris - Angers : A11 (3h)
Nantes - Angers : A11 (45 min)
Cholet - Angers : A87
Saumur - Angers : A85
• Par le train
Paris – Angers : Tgv direct (1h30)
Lyon – Angers : Tgv direct (4h)
Lille – Angers : Tgv direct (3h15)
LO C AT I O N S E T RÉS E R VAT I O N S
• Au guichet au Grand théâtre d’Angers
Le 21 mai de 8h00 à 18h00
Puis du 23 mai au 2 juillet du lundi au samedi de 12h à 18h
• Par téléphone
• Par Internet : www.festivaldanjou.com
Paiement en ligne sécurisé.
26
• Les soirs de spectacle, sur site, à partir de 19h30 au château
du Plessis-Macé, à partir de 19h45 au théâtre Saint-Louis de
Cholet et à partir de 20h30 aux Arènes de Doué-la-Fontaine et
au cloître Toussaint.
• FNAC, Carrefour, France Billet : Tél 0892 68 36.22 (0.34€/min),
www.fnac.com
• Hyper U : Mûrs-Érigné/ Chemillé-Melay
• Super U : Angers les Justices / Saint-Barthélémy Les Banchais /
Beaucouzé
• Offices de Tourisme de Doué-la-Fontaine et Cholet pour les
spectacles ayant lieu dans ces villes.
• Par correspondance grâce au formulaire de demande de
réservation que vous trouvez au centre du dépliant du
Festival d’Anjou ou sur le site internet du festival à partir du
14 mai 2016.
Attention : ces demandes ne sont traitées qu’à partir du samedi
21 mai, dans leur ordre d’arrivée.
TA R I F S
Tarif plein
Tarif réduit (scolaires, étudiants, dem. d’emploi)
Tarif groupe (+ de 10 personnes)
Forfait famille (2 adultes + 1 enfant)
Forfait jeune 2 spectacles
Forfait 2 spectacles
32 €
16 €
29 €
68 €
28 €
56 €
Abonnement 3 spectacles et +
27 € (par spect.)
(à partir de 3 spectacles)
PAss Concours des Compagnies
Ouvre droit à une place pour les 5 spectacles engagés
dans le Concours des Cies.
Tarif plein
Tarif réduit
(soit 12 € par spect.)
(soit 10 € par spect.)
(scolaires, étudiants, dem. d’emploi)
60 €
50 €
tarif « dernière minute étudiants »
Sur site, le soir des représentations
8 € (par spect.)
(Dans la limite des places disponibles)
tarif spectacles Jeune Public et famille
5 € (Tarif unique)
R E S TAU R AT I O N
• Situé dans la cour du château du Plessis Macé, sous les
marronniers, le restaurant « L’Avant-scène » est ouvert aux
festivaliers chaque soir de représentation, de 19h30 à 21h15.
• Un service de restauration rapide vous est également proposé
aux Arènes de Doué-la-Fontaine, de 19h30 à 21h15.
M ÔM E N’ T H ÉÂT R E
AC C U E I L P O U R LE S E N FA N T S
• Les parents qui assistent aux représentations
les vendredis et samedis au château du Plessis
Macé et au cloître Toussaint peuvent bénéficier
d’un dispositif de prise en charge de leurs enfants
âgés de 5 à 10 ans pendant le spectacle (sur réservation
uniquement - nombre de places limité). Ces derniers participent
à des animations autour du théâtre organisées sur les lieux de
représentation ou à proximité. Participation de 2 € par enfant.
2 016 , L A N C E M E N T D U
V I LL AG E D U F E S T I VA L D’ A N J O U
A l’initiative d’une centaine de commerçants, le
Village du Festival d’Anjou verra le jour au
printemps au cœur du quartier Gare-VisitationAcadémie à Angers.
Dynamique et convivial, ce quartier a souhaité s’associer au
festival. Dès le samedi 30 avril, un Jeu-Concours original fera
gagner 100 places de spectacles dans notre programmation
2016. Chacun sera invité à remplir un bon et à le déposer dans
les urnes installées chez tous les commerçants partenaires.
Deux dates à retenir dès maintenant : le samedi 14 mai et le
samedi 28 mai, à 18h Place de la Visitation, pour les tirages au
sort qui désigneront les heureux gagnants.
L E S + D U F E ST I VA L
• Suivez le festival via notre site www.festivaldanjou.com.
Retrouvez toutes les informations concernant le festival :
bulletins météo, photos et reportages, billetterie en ligne, le
festival en direct plateaux radio, interviews, nos coups de cœur...
• Suivez aussi le festival sur notre chaine You tube et sur
Instagram.
• Échangez avec nous et suivez en direct les coulisses du
festival sur nos comptes twitter et facebook.
LE FESTIVAL D’ANJOU…
C’EST AUSSI
R E N C O N T R E F O R U M…
Moments privilégiés pour les spectateurs, ces rencontres
après spectacle sont l’occasion de prolonger certaines
soirées du festival en échangeant sous les étoiles avec les
comédiens et le metteur en scène. Elles sont animées
notamment par Nicolas Briançon et la journaliste Nathalie
Renoux (M6)…
ACT I O N S É D U C AT I V E S E T M ÉD I AT I O N
C U LT U R E L L E
Des temps de médiation et d’actions culturelles sont
organisés tout au long du festival, à destination des
collégiens et des étudiants. Les adultes sont également
accueillis dans le cadre de la Charte culture et solidarité de
la ville d’Angers.
Le précieux partenariat mené depuis plusieurs années avec
le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) de la Chambre de
Commerce et d’Industrie d’Angers est reconduit au travers
d’un temps de découverte du festival et du théâtre par ses
étudiants, suivi d’une rencontre avec Nicolas Briançon.
Un nouveau partenariat est mis en place en 2016 avec les
élèves de prépa Commerce et Lettres du lycée Bergson à
Angers : rencontre avec Nicolas Briançon, temps de
découverte du festival et du théâtre.
AC C E S S I B I L I T É E T H A N D I C A P
Le Festival d’Anjou doit être accessible à tous, quelles que
soient les contraintes liées au plein air et à la configuration
de certains sites historiques.
Pour les personnes déficientes auditives, des boucles
magnétiques individuelles sont disponibles à l’accueil des
spectacles. Concernant les personnes en situation de
handicap visuel, un dispositif d’audio description est mis en
œuvre depuis 2012 sur certains spectacles. Cette action est
financée grâce aux partenariats entretenus avec le groupe
Allianz et l’Association De Prévoyance Santé (ADPS).
C U LT U R E E T S O L I DA R I T É
Le Festival d'Anjou propose chaque année, dans le cadre de
la Charte Culture et Solidarité initiée par la Ville d'Angers,
une sélection de spectacles à un tarif très préférentiel.
L I B R A I R I E - S ÉA N C E S D E DÉ D I CAC E S
Pour la 4ème année, le Festival d’Anjou propose aux
festivaliers un espace librairie chaque soir de représentation,
avec vente d’ouvrages en lien avec la programmation et de
possibles séances de dédicaces avec les auteurs.
I N STA N T S D ÉG U STAT I O N
Vous retrouvez avec bonheur votre espace dégustation
installé au château du Plessis-Macé. Nos partenaires
habituels sont présents : Bouvet Ladubay, La Maison
Becam, Les Caves de la Loire et QK Confiseries.
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QUELQUES RAPPELS
HISTORIQUES
L’EPCC
ANJOU THÉÂTRE
Le festival d’Angers a été créé en 1950 par le Préfet de Maine-et-Loire
Jean Morin, au château de Brissac, autour de la pièce de Shakespeare
« Roméo et Juliette », mise en scène par rené rabault.
Marcel herrand lui succède et présente en 1952 son premier
programme. L’année suivante, il demande à son ami Albert Camus
d’assurer la direction artistique du festival. Avec ce dernier, le festival
acquiert une audience nationale.
La suite est une montée en puissance régulière d’un rendez-vous estival
où les grands noms du théâtre français créent en plein air de grands
rôles du répertoire, sous l’impulsion de Jean Marchat, Maurice
Escande, Michel de re, Maurice Germain, Jean-Albert Cartier,
henri ronse...
À partir de 1975, le Festival d’Angers devient le Festival d’Anjou.
10 ans plus tard, Jean sauvage, président du Festival, fait appel à
Jean-Claude Brialy qui assure la fonction de directeur artistique
jusqu’en 2001. francis Perrin lui succède ensuite pour deux ans.
En 2004, Nicolas Briançon reprend la direction artistique du Festival
d’Anjou.
Christophe Béchu succède à Jean sauvage en 2005 à la présidence
du festival.
Depuis le 1er janvier 2010, le Festival d’Anjou est géré par
l’Etablissement Public de Coopération Culturelle Anjou théâtre,
soutenu par le Département de Maine-et-Loire, par la Région des Pays
de la Loire, et depuis l’an dernier, par la Ville d’Angers.
Christian Gillet assure la présidence de L’EPCC Anjou Théâtre depuis
2014.
Le festival d’Anjou, 2ème festival de théâtre en france, compte
chaque année près de 24 000 spectateurs et accueille une vingtaine
de spectacles.
Anjou Théâtre est un Établissement Public de
Coopération Culturelle (EPCC) qui associe
actuellement le Département du Maine et Loire, la
commune de Doué-la-Fontaine et la commune du
Plessis-Macé (Longuenée-en-Anjou).
Cet établissement public, dédié au théâtre, a pour
principales missions de promouvoir et de valoriser la
création, la diffusion et la pratique de cet art du
spectacle vivant dans le département.
Regroupant le Festival d’Anjou et le château du
Plessis-Macé, il s’appuie sur ces deux éléments forts
de la culture angevine pour développer le théâtre dans
notre département et renforcer son rayonnement local,
régional et national.
POUR ENSAVOIR +
www.an jou - th eatre.fr
Directeur de publication Cyrille Gilbert
Directeur artistique Nicolas Briançon
Rédaction Anne-Françoise Floch et Marie Guillon
Visuel de couverture et création graphique : Carré de Lune
© Jean-Claude Hermaize (pour toutes les photos Festival d’Anjou hors programmation
Imprimé par : Sétig Palussière - Angers - Labellisé Imprim’vert.
EPCC Anjou Théâtre-Licences d’entrepreneur de spectacle :
CAT 2 : 2-1085533 ; CAT 3 3-1085534
RELATIONS
PRESSE
Raphaël Bouteau
ronan Pichavant
Responsable Communication / Médias
Directeur de projets
02 41 24 88 70
06 19 15 32 14
[email protected]
À partir du 23 Mai
raphaël Bouteau
Attaché de production
02 41 24 88 77
[email protected]
Nous vous informons que le visuel du Festival, le dossier
de presse, ainsi qu’un ensemble de photographies sont
mis à votre disposition sur le site internet du Festival.
www.festivaldanjou.com
E PCC ANJOU THÉÂTR E
49 boulevard du Roi René, BP 22155, 49021 Angers cedex 2
Tél. : 02 41 24 88 77 - Fax : 02 41 24 88 78
Email : [email protected]
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