Press release AGRO-INDUSTRIE ET SECURITE ALIMENTAIRE

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AGRO-INDUSTRIE ET SECURITE ALIMENTAIRE/FAO Atelier de travail
Vers la mise en place d’un organisme de certification
Le ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire va vers la mise en
place d’un organisme de certification garantissant la capacité à répondre aux
obligations internationales en matière de qualité et de sécurité alimentaire.
C’est ce qu’a affirmé le ministre de tutelle, Satish Faugoo à l’ouverture
officielle d’un atelier de travail sur le thème Strengthening the official control
and certification authorities for plant, animal and food products, organisé
conjointement avec la FAO au Domaine Les Pailles, hier. Réunissant une
cinquantaine de participants, cet atelier de travail a eu la participation de Barry
Oumou, consultante de la FAO et de trois consultants locaux, en l’occurrence
les Drs Lallmohamed, Sibartie et Mme Goburdhun, ainsi que de présidents et
directeurs des corps para-étatiques.
« Je comprends que le présent atelier se concentrera sur le renforcement du
contrôle officiel et les autorités de certification pour les phytosanitaires, la
santé des animaux et les produits alimentaires. Une évaluation pour la
certification phytosanitaire a déjà été entreprise dans le cadre de divers ateliers
et groupes de sessions », affirme le ministre Faugoo. « Notre but ultime est de
mettre en place un organisme de certification qui assure notre capacité à
répondre aux obligations internationales en matière de qualité et de sécurité
alimentaire », ajoute-t-il.
M. Faugoo dit comprendre que les résultats de trois études sectorielles seront
discutés à fond avec tous les partenaires, résultant à la création d’un
organisme de certification. « Avec l'aide de la FAO, je suis convaincu que nous
serons en mesure d'atteindre cet objectif », soutient-il .
Auparavant, lors de son intervention, Satish Faugoo affirme que ce projet
s’inscrit dans une perspective à faire en sorte que la production alimentaire
locale et la transformation répondent aux normes nationales et
internationales, « ce qui est tout à fait conforme à la vision du gouvernement
pour promouvoir la production et la commercialisation des produits agricoles
sains et nutritifs agricoles et des aliments pour la population locale et les
marchés d'exportation. » Soulignant que ce projet fait partie d'une série
d'initiatives que mon ministère a entrepris pour atteindre cet objectif, le
ministre Faugoo rappelle que récemment, il y avait un atelier connexe, portant
le lancement du programme EDES assistance technique pour le renforcement
des systèmes de salubrité des aliments pour le poulet, l’ananas et le miel, à
l'hôtel Maritim, Balaclava.
Tout en souhaitant la bienvenue à Mme Oumou qui a été désignée par la FAO
pour d'agir en tant que facilitateur de l'atelier, M. Faugoo fait état de l'appui
constant et précieux, ainsi que l'assistance technique qu’a fourni la FAO à
Maurice et au ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire en
particulier en vue d'accroître la productivité et la qualité des produits agricoles.
Il souligne, également que cet atelier découle de trois études sectorielles et
que les conclusions et les résultats de celles-ci seront intégrées sur la santé
des végétaux, la santé animale et la sécurité alimentaire. « Ces études
sectorielles ont été entreprise, depuis mars dernier, par trois consultants
locaux, en l’occurrence le Dr Lallmohamed, le Dr Sibartie, tous deux des anciens
Chief Agricultural Officers (CAO) et Mme Goburdhun de l'Université de
Maurice.Ils ont eu des consultations approfondies avec tous les
partenaires »,précise le ministre Faugoo.
Le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire argue qu’il est
également vrai que pour le commerce agricole de se développer, les questions
de qualité et de sécurité alimentaire doivent être traitées de façon appropriée.
Par conséquent,il fait remarquer qu’au niveau international, de graves
problèmes ont vu le jour récemment :la salmonelle, la maladie de la vache
folle, la dioxine dans l'alimentation animale, de la mélanine dans les produits
alimentaires, entre autres. « Il est un fait que de graves préoccupations ont été
soulevées au cours des années récentes au sujet des risques pour la santé et sur
la difficulté de maintenir ces risques pour la santé sous contrôle dans une
situation dans laquelle les produits y compris les produits alimentaires d'origine
végétale, animale et de la pêche sont négociés ou déplacés librement », affirme
Satish Faugoo.
Pour ce qui est du commerce agricole durable, il fait état d’une pression
croissante pour répondre aux normes nationales et internationales en termes
d'amélioration de la qualité et de la sécurité.
Rappelons que Maurice exporte un volume important de produits
alimentaires, ainsi que toute une gamme de produits horticoles et de fruits, M.
Faugoo dit être conscient de la nécessité de se conformer aux normes,
d’autant plus que les normes, la santé et les conditions de sécurité sur le
marché d'exportation exercent une pression supplémentaire sur les
producteurs locaux pour leur faire certifier leurs produits. « L'avenir de nos
exportations dans ce secteur peut être sérieusement compromis si les systèmes
de certification appropriés ne sont pas mis en place », previent-il.
Insistant que le gouvernement est également très sensible et réceptive à la
sécurité alimentaire et les questions de biosécurité,le ministre de l’AgroIndustrie et de la Sécurité alimentaire rappelle que depuis un certain nombre
d'années, le gouvernement a pris une panoplie de mesures visant à améliorer
le système de sécurité alimentaire à Maurice.
Il énumère quelques-unes des mesures prises à ce jour: (a) mise en place d'un
bureau de la protection des végétaux national pour s'assurer que les végétaux
et produits végétaux entrant et sortant de Maurice répondent aux normes
sanitaires et phyto normes sanitaires nécessaires ; (b) mise en place d'un
laboratoire de technologie alimentaire, destiné aux services agricoles du
ministère ; (c) examiner les mécanismes pour la surveillance continue des
résidus de pesticides dans les fruits et légumes pour assurer la sécurité
alimentaire ; (d) se conformer au Protocole de Cartagena, Maurice a
promulgué la loi sur les OGM en 2004 ; (e) mettre au point un projet de loi sur
la réglementation des produits agricoles, qui permettra de renforcer et
d'harmoniser les fonctions de réglementation des différents ministères et des
organismes parapublics de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire mon
ministère et accorder une attention particulière à la sécurité alimentaire et aux
questions de biosécurité.
L’ouverture officielle de cet atelier de travail, placée sous la présidence du
Secrétaire Permanent de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire, R.P
Nowbuth a été également par l’intervention de la consultante, Barry Oumou.
Service de presse du ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité
alimentaire
Ce 11 septembre 2012
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