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La sélection humaine /
par Charles Richet,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Richet, Charles (1850-1935). La sélection humaine / par Charles Richet,.... 1919.
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LA
SÉLECTION HUMAINE
L1BRAIIUK
AUTIIKS
I vu], in-lfi,
î/Ananhylaxic.
Structure
des Chconvoluîions
La
Chaleur
M
OUVIIAGES
î
animale,
3r édif,
M. LH PllOFKSSEUIl
.
.
in-S
la
île
3 l'r.
iu-i
/lihliriiliètjue
Tome
G fr.
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Ajiji-ircit-i
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Muscles
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Tome
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Physiologie,
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Tome
I. Syifi'im'
Chaleur
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'i'Oiiii' II. Cliiitiic
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Sérothérapie,
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12 fr,
Xéuiolliéinpie.
H/iil.-pue.
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In-S,
1-2 fr.
Aiiupliyluxii;
Mintiiitation,
Ecrnitutalifiu
Iu-S.
Torirohi/ie,
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111-S. 11)13 ; , .
Arialinn,
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12 fr.
litcfii/ite,
fie savant*
Dictionnaire
avec le concours
et étrangers.
publié
fr,mçai>
chacun
Formera
lu à ]2 volumes
de 3 fascicules;
gr, in-S, se composant
chaque
8 l'r. 5'>. 9 volumes
"25 fr. ; chaque fascicule,
volume,
parus.
— Tome II
— Tome IV {Coc-Dii/).
—Tome
III Ukr-Cob).
Tome ï {A-Itac),
(liac-Cer).
- Tome Vil
— Tome VI {[<iam-C,al).
~ Tome VIII
— Tome V {l)i:i-Fac).
(Gal-Gra).
— Tome X
IX {Ibos-Ins).
(Int. Nion).
{(ira-Il
un), —Tome
Tome
Essai
de
VII,
Ainiphylaiic,
de Physiologie,
générale,.
Psychologie
camtemporaine
Ce que
toute
femme
CU.VHI.KS KICHK.T.
doit
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savoir.
HI-1'Î
...
1 vol.
nilllOlS,
.
à
la
de l'hilosophie
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liibliathètjue
la Croix-ltou^e
par
le
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prof.
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INTERNATIONALE
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C A n T 0 N N É 5 A L A N G L A 1SE
DERNIERS
MKUN1KR,
de
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Conférence»
V 0 L U M E S l S - 8,
Biologique.
UAIMIAFJ,
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SCIENTIFIQUE
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STANISLAS
I vol,
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Naturelle.
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La Vie et la Lumière.
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I vol.
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de l'anglais
M.VUCII
IAT.IKN
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(K. de). L Oreille, organe d'orientation
lexle et I périrait
de Flourens
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6 fr.
ïo fitav. dans le texte, 3 planches.hors
à la Faculté
des sciences
de lîesançon.
Le Mouvement.
ANDRADK
(J.),
professeur
0 fr.
Mesures de retendue et mesures da temps, i vol. in-8,
avec 46 fig. dans le texle.
CVON
à la Faculté
des Sciences
La Genèse des espèces
de Nancy.
(L.).
professeur
des Sciences).
1 vol. in-S avec if3 grav. dans le lexle (Cour.par
l'Aead.
12 fr.
animales.
de Bi ce Ire Aliénés et anormaux.
en chef de l'hospice
HOUBINOVITClï
(Dr J.}, médecin
CL'KNOT
i vol.
LK
in-S avec
DANTEG
03 gravures
{Cour,
par l'Aead.
chargé de cours à la Sorbonne,
(F.),
des espèces, i vol.
tique de l'évolution
in-8
de Médecine)
La Stabilité
6 fr.
de la vie.
Etude
>
énergéC fr.
AVANT-PROPOS
Ce livide a été
écrit
ne semble pas qu'il
Après des terribles
avant
la grande guerre, mais il
ait perdu son actualité. Au contraire.
événements, comme ceux de 1911-
et il faut envi1918, il ne convient pas d'être craintif,
sager en lace tout ce qui peut toucber à la régénération
desn ations ou des hommes.
en proposant la sélection humaine comme
L'auteur,
le but suprême de nos efforts, a cru faire oeuvre scientifique et morale à la fois.
Il ne- s'agit ici ni de fantaisies,
chimères, mais d'un fait positif qui
terrestre
ni de rêves, ni de
domine toute la vie
: l'hérédité.
Les lois de l'hérédité
parents transmettent
bonnes ou mauvaises.
sont connues.
aux descendants
On sait que les
leurs qualités,
On sait que de génération
en
bonnes ou mauvaises,
génération les mêmes qualités,
s'intensifient
de plus en plus, si se continue la sélection.
H
AVANT-PKOPOS.
On sait que la matière vivante est plastique, comme l'argile entre les mains du potier, et qu'on peut façonner des
races; atténuer, amplifier, voire môme créer ou détruire
certaines
fonctions, selon le choix des générateurs.
On l'a fait pour les plantes; on Ta fait pour les animaux.
On n'a pas osé le faire pour l'homme.
El cependant pour l'avenir de l'homme
on peut tout
espérer de la sélection. On ne peut rien espérer sans elle.
un despote tout-puissant,
Imaginons
presque un
ne s'embarrasDieu, maître absolu des êtres humains,
sant pas de vains scrupules, et disposant- d'une durée
de cinq cents ans pour une merveilleuse expérimentation. 11pourrait,
ce despote, en choisissant avec une
irréprochable
habileté
pour générateurs,
une race humaine
hommes,
les meilleurs
des types humains
au bout de cinq cents ans
créer
admirable.
mais des hommes
telligence extraordinaire.
Ce sage tyran n'existe
Ce seraient
encore des
beaux et vigoureux,
pas. Qu'importe,
d'in-
si les sociétés
se substihumaines, énergiquement,
courageusement,
tuent à lui.
— et même elle doivent
Elles
.— entrepeuvent
prendre la sélection humaine, petitement d'abord, avec
une légitime
timidité.
Mais, dès les premiers efforts,
les résultats
seront
si éclatants
qu'on se jettera
avec
A V A.NT-P
HO PO S.
ni
évoluera vers
passion danscettc élude. Alors l'humanité
eo sublimo effcl, une humanité
plus belle, plus noble,
plus saine, plus brillante,
Je sais fort bien qu'on ne m'éeoutcra guère. 11 n'est
pas bon d'être seul, et ma faible voix no trouvera
pas d'écho.
Mais je serai
pleinement
satisfait
si j'ai pu loucher
La vérité est comme la
quelques jeunes intelligences.
flamme.ftlle
ne s'éteint plus, une fois qu'elle
fiée aux hommes.
a été con-
LA
SÉLECTION
HUMAINE
i
LEl
PROGRÈS
ET
LA
SCIENCE.
1
'
:.
Le Init delà
vie, c'est d'être heureux. Qu'on
qu'on le nie, qu'on le sache ou qu'on l'ignore,
pas d'autre.
Tout
conscient
être
humain,
l'avoue
on
il n'en est
sans
bon ou méchant,
exception,
aspire au bonheur.
on inconscient,
La loi est générale: non seulement humaine, mais universelle. Tous les êtres animés fuient la douleur et cherchent
la joie, quelles que soient les formes de cette douleur ou de
cette joie. El c'est presque une naïveté que de le dire, tant
le contraire serait incompréhensible.
Quoi ! il y aurait des
êtres aspirant à la douleur, et repoussant la joie; ou même
cherchant autre chose que le bonheur, fuyant autre chose
que la souffrance !
De là la conception du progrès.
Une humanité plus heureuse, ou moins infortunée,
que
l'humanité
actuelle : voilà l'idéal vers lequel il faut tendre.
l
2
-
LAS
^
N
10bi;CT10
I\ IJ .M AIN
V,.
Donc la règle morale à adopter, c'est celle qui facilitera
de l'homme vers le bonheur.
qui assurera l'évolution
Celle
morale
n'a d'ailleurs
do bas ni de pervers;
suprême de notre existence
rien
lin
car, en parlant du bonheur,
nous n'entendons
humaine,
pas seulement
à nous, mais le bonheur des autres hommes.
Le
Toutes
bonheur
les
des autres!
théories
morales
et
notre
bonheur
Cela est simple et impératif.
qui ont été bâties sur autre
ou traditions
nuages métaphysiques
religieuses,
prêtent à rire, encore qu'elles soient peu folâtres. Le bonheur
des êtres humains contient toute la morale.
Ne prononçons
pas les grands mots, — incompréhensibles
— de bien absolu et de mal absolu. Nous ne
d'ailleurs,
pouvons juger les choses qu'à notre point, de vue humain. La
chose,
justice même, qui est peut-être la plus haute de nos pensées,
est chose humaine,
exclusivement
car notre idéal
humaine;
de justice n'est que l'amplification
d'une vanité qui nous
Aussi,
prix à notre petite personne.
lorsque nous parlons du bien et du mal, du juste et de
n'est-ce jamais qu'à notre regard humain. L'esthél'injuste,
ont, plus encore que nos autres concepts,
tique et l'éthique
la relativité des choses fragiles de l'homme.
fait
attacher
grand
Le bien, c'est le bien do l'homme.
Le mal, c'est le mal
Rien de plus. Mais c'est beaucoup. Ou, pour
de l'homme.
mieux dire, comme nous sommes sans contact avec l'absolu,
c'est tout. La morale humaine n'a rien à faire avec les lois
infinies
de l'univers
infini.
Donc il n'est d'autre
Concevrait-on
hommes
devoir
une morale
moins heureux?
tence pour qu'elle
que la recherche du bonheur.
dont le but serait de rendre les
11 suffit
d'énoncer
se réfute d'elle-même.
une pareille
sen-
LK
PROfîHKS
KT
l,A
'<*
SCIKNOK.
3
i
/^
conséquent,
tic bonheur répartie
le progrès, c'est une plus grande
entre nos frères humai m,
Or ce mol do frères
humains
être entendu
doit
somme
\
*
dans son
/
la fraternité
à une famille,
acception la plus vaste. Limiter
assez misé- !
ou à une cité, ou à une patrie, c'est une opinion
Il n'y a de réel j
rahle, qu'on n'oserait soutenir sérieusement.
progrès que si le honneur peut s'étendre à tous les hommes. /
Môme h ceux qui n'existent
pas encore, à nos enfants, à
nos arrière-petits-enfants.
Nos ancêtres, par leursciencoef
•des trésors dont nous profitons.
leur patience,
Nous serions
nables si à ce riche
ont amassé
impardonpas, nous
nous n'ajoutions
patrimoine
aussi, quelque bien. Le seul moyen do n'être
pas ingrats
envers nos pères, qui ne sont plus, c'est de travailler
pour
nos enfants, qui ne sont pas encore.
grandiose d'une longue série d'êtres
humains, évoluant vers le bonheur,' luttant pour le bonheur,
et cherchant par leurs efforts successifs et répétés à éparde leurs
gner aux générations
qui suivent quelques-unes
Delà
l'idée vraiment
infortunes
et de leurs angoisses.
Il y a progrès moral,
humain,
progrès social, progrès
suiquand une génération d'hommes confie à la génération
vante une destinée matérielle moins pénible, et permet d'entrevoir, pour un temps moins éloigné,
tivement affranchie
et prospère.
Par
quelles voies ce bonheur
méthodes celte moindre douleur?
plus grand?
Il n'est pas difficile de répondre.
Nous sommes entourés d'ennemis,
incessante
contre
une humanité
des forces diverses,
défini-
Par quelles
ha vie est une lutte
hostiles,'qui
nous as-
)
h
\.\
SKI.KCÏIU.N
HIÎMAIIM:,
siègent do loules paris ni à Ions instants. Ces foires sonI colosinexorables.
Il y a les
sales, innombrables,
infatigables,
météores ennemis, le froid, la ebaleur, la neige, la pluie, le
vent. Il y a nos besoins organiques qui exigent des aliments
laborieuse.
11 y a ces parasites
et
conquête
multiples
acharnés qui donnent les maladies et, qui butent la vieillesse.
1) y si nos vices, ces tyrans cruels auxquels nous nous abandonnons sans réserve. L'homme
a donc besoin, pour vivre,
de
de résister
à tous
de réduire
besoins,
ces
adversaires,
tous ces tyrans.
de
à tous
suffire
Mais cette lutte
même quand elle se termine
souffrance,
trop souvent l'homme est vaincu.
ces
est une
par la victoire;
et
délinitivemenl
et sûrement do toutes
Or, pour triompher
ces misères, il n'est d'autre moyen que de les connaître. Savoir,
c'est déjà presque être le plus fort. Que pourrions-nous
contre des ennemis masqués, dont l'existence même est proet qui ne se font connaître à nous que par leurs
blématique,
ravages? Comment se défendre contre des maux dont on ne
peut deviner la cause? On est impuissant
quand on ignore;
c'est la connaissance.
et la première condition
du pouvoir;
les vices, pour
Pour éviter les maladies, pour combattre
être un peu moins les esclaves de cette matière épaisse qui
entrave
de foutes
parts
il faut savoir.
naître,
Autrement
notre
il faut con-
épanouissement,
dit, la science seule pourra
atténuer
les misères
humaines.
Pour
mal
le dire en passant,
compris
science dans
les sociétés
jusqu'à
présent
vos
l'évolution
est de toute évidence
que notre
humaines
ont bien-
de la
prépondérant
le progrès et le bonheur. 11
le rôle
devoir
moral,
impérieux,
est
IJ«: .PUOCHKS
ET
I.A
SiilK.Nt'.K.
!>
à la science, espoir dos hommes à venir, une
pari digne d'elle Mais les sociétés humaines, belliqueuses,
ont toujours fait, comme si leur sainte et essentielle mission
Le militarisme
était, de lutter l'une contre l'autre.
a été —
souci de chaque nation. Or la
et est encore — le primordial
science a un objet tout différent : l'union au lien de la lutte,
la paix au lieu de la guerre, le concours à une même u>livre
au lieu t\u déchirement
destructeur.
de donner
Tout ce qu'il y; eu d'intelligence,
d'énergie, de courage,
a été presque exclusivement
consacré à la guerre. La science
n'a eu que des restes. Quelle erreur abominable ! Quelle
des choses! Imaginons
incompréhension
par
la pensée qu'au lieu de ces gigantesques
machines guerrières, qui sont nos sociétés actuelles, consumant à des oeuvres
de mort notre travail et notre activité, il se soit constitue
monstrueuse
des sociétés
pacifiques, ayant
causes, résolues à approfondir
miques,
l'aspect
pour souci la recherche des
toutes études physiques, chi-
médicales, sociales, est-ce qu'alors
physiologiques,
du monde ne serait pas tout autre? presque un
à côte de notre enfer?
paradis
Laissons cela. Le temps approche où cette sinistre efflorescence d'une erreur universelle aura cessé de désoler notre
planète.
Alors
l'humanité
que la science seule peut
comprendra
lui apporter quelques traces de bonheur.
Les hommes, devenus sages, n'invoqueront
plus les faux Dieux. Ils ne sacrifieront
plus
reprendront
cultiveront
ténèbres
leurs
enfants
la doctrine
au Moloch
de la guerre, et ils
de la connaissance.
Ils
socratique
la science, qui seule nous permettra
où nous sommes emprisonnés.
A vrai dire,
si puissante
de percer les
que soit la science pour alléger
«
LA
SELECTION
HUMAINE.
les misères humaines, il ne faut pas qu'elle nous paye d'illusions. La nature humaine,
avec la science, ou sans la
science, ne comporte pas ce bonheur complet auquel, impuissants, nous aspirons. Nulle force, céleste ou terrestre,
ne pourra nous mettre dans un état permanent de bien-être,
dans celte euphorie adorable, qu'on ressent parfois, pendant
de rares et courts moments, quand on est très jeune.
Nous portons
en nous, fixées sur notre moi, des infirmités de corps, et d'à me surtout, désespérantes.
Lt d'abord
c'est la fuite du temps. Notre organisme mental est construit
de telle sorte que le temps présent n'est
qu'un rêve. Nous appelons temps présent ce»qui est très récent
passé ou très proche avenir. Le présent est constitué par ces
iïvux fugitives irréalités,
qui d'ailleurs ne sont pas le temps
présent. Rapide, mobile, insaisissable, il s'envole quand on
veut le saisir : fantôme qui échappe à toute étreinte, et
ombre
qui disparaît d'autant plus qu'on veut plus i'étreindre;
qui fuit derrière nous sur le sable. Quelle joie peut donc
être vraiment une joie, s'il n'est pas permis de se reposer on
délices peuvent
elle, de s'y étendre paresseusementîYjuelles
être vraiment
des délices, s'il faut, tout de suite après les
avoir goûtées, où avoir cru les goûter, partir à la recherche
Peut-on
de délices nouvelles?
vrai,
parler de bonheur
quand on est réduit au bonheur qui viendra, ou au souvenir, vibrant encore, du bonheur qui a passé? Quelle douceur peut-on attendre de ces deux rêves?
Par un
contraste
étrange, la conscience de la douleur
car le souvenir récent d'une
n'a pas celte même instabilité;
douleur intense est aussi angoissant que la douleur même. La
a le rare privilège de retentir longtemps, durablement, dans la conscience, et de faire sentir sa morsure longdouleur
LE
PROCHES
ET
temps après qu'elle a mordu.
autrement fugace : il s'échappe
a été très intense,
LA
SCIENCE.
Hélas ! le bonheur
est bien
plus vite, et, môme quand il
Surgit àmari aliquid...
Il est vrai que la plupart des hommes, en courant à la
ne se donnent
recherche de la fortune et de la jouissance,
pas la peine d'analyser leurs sensations de bonheur ou d'inforlune,
humaine
de sorte
condition
humaine.
que
l'essentielle
misère
psychologique
ne fait guère souffrir
que les rêveurs. Mais, sans
qu'ils se rendent compte de ce qui est cause de leur mélancolie, tous les hommes, môme les plus vulgaires, mènent nue
existence empoisonnée
à la
inhérente
par cette instabilité
Une autre infirmité
à-dire
la graduelle
Tout ce qui naquit
c'est la vieillesse, c'estirrémédiahle,
et fatale déchéance de tout noire être.
est condamné
à mourir
: c'est entendu.
Sentir
y a plus que la mort : il y a la vieillesse.
devant soi ce spectre, la mort, ce ne serait pas terrible, si ce
la.
redoutable,
spectre n'avait nu camarade bien autrement
vieillesse, qui nous démolit lambeau par lambeau. Elle se
signale de bonne heure, môme quand on est au faîte de la
Mais
il
jeunesse, et alors, à partir de ce moment, chaque jour on
assiste à cette dégradation
de soi. Tout s'en va par fragments. Les muscles perdent leur souplesse; et le caractère,
sa gaieté. Au rire joyeux et perlé de l'enfance succède un
sourire
las. La mémoire
fuît; on oublie môme les noms de
ceux qu'on a jadis tant aimés. Les nuits sont agitées par des
regrets, des angoisses, des remords peut-être!...
Quelquesmoins infortunés, vieillissent
en s'endormant
peur stupide,
qui les abêtit à quelque sereine
uns,
d'une toret puérile
8
LA
SELECTION
HUMAhNK.
occupation, pour les figer dans une altitude grotesque jusqu'au
moment où la mort vient les saisir, morts plus qu'à demi.
Ce n'est pas tout. Nous avons un corps robuste, cl de fait
nous en abusons. Pourtant ce corps vigouimprudemment
reux n'est jamais ou presque jamais intact: pesanteur à l'esd'une dent, raideur
tomac, lourdeur a la tête, sensibilité
d'une articulation,
sommeil ou insomnie,
faim, soif, digestion laborieuse, sensations de froid ou de cbaleur, jamais on
dispos. Les gens bien portants parlent toujours de leur santé. Et pour les autres, ceux qui sont malades, la vie est un supplice tel qu'on ne comprend pas pourquoi tant de pauvres invalides oui le triste courage de vivre.
n'est absolument
les maladies: elle ne
pourra faire disparaître
pourra sans doute jamais anéantir le mal-ètre, la douleur de
vivre, beaucoup plus réelle que la joie de vivre, douleur liée
sans don le à l'incessante usure de nos organes.
La médecine
Il y a plus. Malgré les conseils de la raison cl du bon
sens, nous sommes sans cesse incités à .comparer notre sort
et à regarder avec
au sort de nos compagnons d'existence,
envie ceux qui sont plus riches, plus beaux, plus vigoureux,
plus aimés que nous. Nous
plus joyeux,
plus glorieux,
ils sont partout.
Parn'avons pas de peine à les découvrir:
fois mémo nous en voyons là où ils ne soûl pas. Alors la
source de toute joie est tarie. Nous aspirons aux biens, supposés ou réels, dont les autres sont pourvus, et nous en
sommes tout meurtris.
pas seulement des envieux :
Rien ne nous suffit, et nous
puisque nous désirons toujours
Et puis nous ii(î sommes
nous sommes des insatiables.
ne pouvons jouir de rien,
autre chose, avec des appétits toujours renaissants,
inassouvis, qui tuent la jouissance même.
toujours
I,E
PUOCRKS
1ÎT
LA
SCIKNCI].
',i
que la science, si avancée qu'on la supces vices de noire physiologie
jamais corriger
Il est douteux
pose, puisse
et de notre psychologie ; car ces vices, c'est l'homme même,
en dépit des progrès
de sorte (pie l'homme devra toujours,
matériels conquis par la science, se résigner à l'instabilité
s'il veut vivre et ne pas somhrcr dans la
et à rinsatiahilité,
désespérance.
Donc no demandons
ne
pas à la science plus qu'elle
voir nos incurables
Sachons virilement
celles qui sont cudo faire disparaître
pourra nous donner.
misères, pour tacher
rables. Celles-là sont assez abondantes
toute
notre
doive
et douloureuses
pour
à les combattre.
s'employer
sous
ne doivent pas anéantir,
Les nuées du pessimisme
Nous ne sommes
prétexte de la développer, notre intelligence.
Nous avons
faits ni pour rêver, ni même pour analyser.
que
énergie
:
très sainte, très noble, et capable de |
fonction,
c'est j
donner, plus que toute autre, un fragment de bonheur:
d'être actifs. La joie est dans l'action : tandis que le rêve §
mène au désespoir. Certes il est bon de rêver, mais en sachant/;';
une
autre
que le réveil est nécessaire. HOUDIIA, il y a trente siècles,
et elle n'a abouti
;i prêché cette doctrine d'anéantissement,
barbarie
de la Chine et de l'Inde./
qu'à la monstrueuse
nous devons chasser ces
Nous, les hommes de l'Occident,
visions malsaines,
et revenir à la vie féconde et agissante.
Mais tout de même il ne fallait pas se nourrir de chimères :
il était bon de faire cet examen de conscience. Après avoir pris
connaissance
faiblesses,
moi, si riche en désolantes
nous n'en serons que mieux préparés pour l'action.
Eh bien!
tout,
de notre infortuné
c'est la science. I*eu importe,
l'action,
après
nous n'y pouvons
rien, que certaines turcs
puisque
f
f
LA
10
incurables
inhérentes
soient
maine
; le bonheur
aussi,
pour
rieures
science
même
blèmes
tenter
a répandus
dans
de la civilisation.
qu'elle
supérieure
les problèmes
rons
à notre
malheur
huintelligence
pauvre
des hommes
dépendent
une
va pas ici
bienfaits
bien
et le
HUMAINE.
des multiples
large
part,
c'est
Celles-là,
qui les enlourenl.
nous les rendre
seule, qui pourra
On ne
science
SELECTION
sociaux
apportera;
même
à
rémunération
le monde;
On ne
car
nos
de l'avenir
que
va
la
des
états
résolus;
niques,
lîn
jour
s'exerceront
(1).
que la
l'histoire
pas prévoir
de demain
Non,
cesseront
sans
sera
supposebien les pro-
aussi
auront
les
nous
les problèmes
scientifiques.
qui n'est peut-être
pas très
individuelles
policés
ce serait
réalité
rêves.
cl la
science,
favorables
même
Un jour viendra,
cl les préparations
guerres
guerrières
les nations;
où les iniquités
sociales
les initiatives
la
des bienfaits
car
exté-
conditions
loin,
où les
de désoler
disparu;
entraves
ni anarchiques,
ni
qui ne seront
viendra
où les forces
de la nature
où
dans
tyranseront
(1) On dit que le bonlieur dépend de noire constitution
psychologique personnelle, et que les événements extérieurs n'y sont pour rien.
Ce n'est vrai qu'en partie, et môme en très petite partie. Supposons
deux frères ayant exactement le môme caractère, triste ou gai, comme
on voudra, niais en tout cas absolument identique. Alors mettons-les
l'un et l'autre dans des conditions très diverses; l'un, riche, pourvu de
tous les agréments du luxe et de la santé, réussissant en toutes ses
entreprises, entouré d'une famille aimante et prospère; l'autre, misécl partout
reux, malade, toujours
rebuté, envoyant ses enfants à
l'hôpital, où ils meurent. N'y aura-l-il
pas quelque différence dans le
bonheur intime de ces deux hommes? Autant vaudrait soutenir que
chacun a la même dose de bonheur pendant toute son existence, si
diverse qu'elle soit. Il est impossible que notre état d'unie (tristesse ou
gaieté, joie ou souffrance) ne soit pas sans cesse modifié par les multiples accidents, soit favorables, soit hostiles, que nous rencontrons,
dans le cours de notre longue vie.
LU
PHOU
LitiS
ET
l,A
SGIUNCK.
i{
domptées : on franchira les espaces terrestres
et toute notre
fois plus vile que maintenant,
quatre ou cinq
planète pourra
être parcourue sans peine en quelques jours. On naviguera
dans l'air et sous les mers. On ne connaîtra plus, grâce à.
une hygiène puhlique rigoureuse, que quelques rares maladies. Une langue universelle sera parlée par tous les hommes.
On aura sur toutes les choses des vues plus profondes que
nos chétives
Même, à n'en pas
d'aujourd'hui.
créé do nouvelles industries : on aura dé-
connaissances
douter, on aura
couvert de nouvelles
sciences et mondes
sciences ouvrant
des mondes inconnus,
dont, nous ne soupçonnons
même pas
l'existence.
Pour nier que la civilisation
progresse par la science humaine, il faudrait supposer ou la régression, ou la stagnation.
La régression est d'une invraisemblance
criante. Chaque
est définitive.
conquête scientifique
L'oxygène se combine
avec l'hydrogène
pour
qu'un moment arrivera
oubliée
ou méconnue?
faire
où
de l'eau.
cette
Comment
notion
supposer
sera
scientifique
Les théories
se succéder;
pourront
les faits resteront, plus durs que les airains.
Toute vérité
bien établie est. à l'abri des outrages du temps. Pour que la
science humaine, consignée dans des livres innombrables,
fut anéantie, il faudrait que l'humanité
fût détruite par je
ne sais quel cataclysme planétaire, ou quelle invasion miirrésistible.
Mais les cataclysmes et les invasions
crobienne
ne sont que fantaisies auxquelles
on se livre
La régression des sciences n'est pas à craindre.
après boire.
Reste la stagnation.
Mais elle est tout aussi invraisemblable que la régression. Tout évolue, les hommes et les
choses. Et on voudrait
milieu
que la science restât
des transformations
universelles!
stationnaire
au
LA
12
Un
paradoxal
écrit
SELKC/riON
IIUMA1NK.
el ingénieux
écrivain,
erreur
que la grande
quelque
pari
d'avoir
introduit
l'idée
de
F.
BHUNETIKP.K, a
du xvnr 5 siècle fui
et il
nécessaire,
progrès
était
la conséquence
ajoutait
môme de la
que cette idée de progrès
culture
Ce jour-là,
F. BHUNETIKIU:
scientifique.
par hasard,
avait raison.
La condition,
de la science, c'est le progrès,
('ailes vérités
anciennes
sont indélébiles;
et toujours
quelques
notions
nouvelles
viendront
rieures
aux
s'ajouter
ébranler.
que rien ne pourra
Donc la science
va marcher
de
l'avant.
anté-
notions
Aux
ac-
vérités
dos vérités
nouvelles,
quises vont sans cesse se superposer
el nous pouvons
concevoir
de grandes espérances.
Kl pourtant
le progrès
ne peut pas être indéfini.
11 n'est
pas son terme.
pas possible
qu'il n'atteigne
Le progrès
a une limite,
même de l'esprit
humain.
Les bornes
le progrès
plus vaste
Nous
de l'intelligence,
vu s'arrêter,
si nous
et plus pénétrante.
avons
tout à l'heure
bien!
nous
lisés.
Oui!
pouvons
adme'lons
supposer
cela!
cl
celle
voilà
l'obstacle
ne rendons
fait
que
c'est
limite,
des
la
devant
limite
lequel
pas l'intelligence
rêves
tous ces rêves
d'avenir.
Eh
seront
réa-
La
des iniquités
sociales
n'est pas.un
abîme
réparation
sans fond, el on pressent déjà, plus ou moins vaguement,
une
société sans iniquités.
nos connaissances,
elles seront
Quanta
et plus abondantes,
mais elles ne dépasseront
plus précises
pas notre
puissance
avec laquelle,
depuis
vers un idéal
cipite
fraternité
toute
la rapidité
de comprendre.
Or, à voir
cent ans, la civilisation
se préquelque
un monde
de
nouveau,
qui s'approche,
et de justice,
sera constitué,
la quantité
de science
compatible
qui aura pour base
avec notre humaine
LE
PIIOCHÈS
KT
LA
SCIENCE.
i;t
VA.pourlant la lerre ne sera pas refroidie encore.
intelligence.
11 lui restera quelques millions
de siècles à traverser avant
qu'elle ait perdu le pouvoir de donne]' chaleur et'vie aux
petites créatures qui l'habitent.
L'espèce humaine ne sera
pas anéantie. 11 restera des hommes qui sauront penser et
vivre. Vont-ils
être condamnés à n'avoir plus de progrès à
attendre? Quel sera leur souci, à ces hommes de l'avenir?
Vers quelles destinées vont se diriger
sera le lerme de leurs espoirs?
leurs évolutions?
Où
Je paraîtrai bien téméraire d'y penser. Mais je ne crains
et il in'impas de devancer l'opinion de mes contemporains,
porle peu d'être accusé de chimérisine.
Assurément
il est tout à l'ait impossible de prévoir cet
avenir, même si proche. Pourtant, on peut affirmer ceci.
La science humaine ne pourra vraiment progresser qu'avec
le progrès de Vintelligence
humaine.
Quand on veut aller en avant, et marcher plus vite, on
ne se préoccupe pas seulement d'avancer;
on cherche à
la machine qui fait avancer. Quand on consperfectionner
truit un bâtiment, en même temps qu'on en édifie les matériaux, on crée des machines mieux adaptées à la construction.
Dans toute recherche
on n'avance que si l'on
scientifique,
a pu imaginer des méthodes plus délicates, et fabriquer des
instruments plus sensibles; car avec les vieux instruments on
ne découvre plus rien. 11 faut v\n nouveau télescope pour
apercevoir
des étoiles
nouvelles.
11 faut
un nouveau
mi-
pour trouver ttes détails
qui avaient jusque-là
échappé. Il faut un nouveau galvanomètre
pour surprendre
des forces électriques qu'on n'avait pas soupçonnées.
des
Donc, pour faire plus et mieux, pour conquérir
croscope
LA
14
SELECTION
HUMAINE.
la matière,
nouvelles,
pour asservir définitivement
pour dépasser les limites que déjà nous entrevoyons à nos
sciences si nous gardons notre constitution
actuelle, il faut
vérités
perfectionner
sciences.
l'appareil,
l'outil,
la machine
Cet appareil, cet outil, cette machine,
de l'homme.
plutôt, c'est l'intelligence
crée
les
c'esl l'homme,
ou
qui
On ne fait
sans nouveaux
pas de conquêtes scientifiques
ne devaient avoir
instruments.
Si en 1980 nos petits-enfants
microtélescopes,
galvanomètres,
que nos microscopes,
mètres, balances de 1911, ils n'en sauraient guère plus long
du progrès scientifique,
c'est une
que nous. La condition
instrumentation
nouvelle plus parfaite.
Et l'instrument
de toute
science,
bien
et plus puissant que tous les télescopes
vanomètres : c'esl l'esprit.
Donc la condition
grès, c'est le progrès
plus
nécessaire
et que tous les gal-
indispensable à tout proprimordiale,
de la machine mentale humaine.
II
IMPUISSANCE
DE
LA
CIVILISATION
POUR
LA
SÉLECTION.
ACTUELLE
Rien n'est plus extraordinaire
que notre insouciance pour
en rire si ce n était si
On pourrait
la sélection humaine.
triste. On améliore
les races de poules, de canards, de chevaux,
voire même les races
de vaches, de cochons, de moulons:
de choux, de betteraves, de fraises et de violettes! L'homme
et perfectionne
tout, excepté l'homme même.
Erreur d'autant plus grave que la civilisation,
loin de
fortifier la race, la dégrade, de sorte que nous allons précisément à l'encontre de la loi qui régit tous les êtres animés.
améliore
Nous combattons
contre la sélection
Il est facile de le prouver.
Dans la vie sauvage, la
naturelle.
sélection
est
la conséquence
nécessaire de la lutte acharnée qui s'engage entre tous les
êtres. Vivre est un combat perpétuel. Ht dans ce combat de
tous les instants
les forts
Les faibles sont écratriomphent.
Kilo ne prend pas souci i\v^.
sés. La Nature est impitoyable.
infirmes et condamne les impuissants. L'individu
n'est rien,
et l'espèce est tout. Peu importe que les individus souffrent,
gémissent et crèvent. Avant tout il faut que l'espèce garde
LA
10
SKLECT10.N
HIJMALNK.
Ni clémence, ni pitié pour ce qui.est médiocre.
son intégrité.
Los médiocres n'ont qu'une chose à faire, c'est de disparaître,
sont les vaincus. Un èlre vaincu, c'est un être
puisqu'ils
et les êtres inférieurs
ne sont pas intéressants. 11
inférieur;
faut, pour la vigueur
fait soit anéanti.
Delà
/
vaincus!
de l'espèce, que tout ce qui est impar-
un immense
disait
dédain pour la faiblesse. Malheur aux
le vieux JÎRKNNUSaux sénateurs terrifiés de
Rome. C'est ce que la grande voix implacable de la Nature
nous fait entendre quand elle assiste aux batailles sanglantes
tous les êtres, dans les profondeurs
des
que se livrent
mers, dans les ombrages des forêts, dans les aridités des
sables. Malheur
aux vaincus!
Il n'est pas bon de naître
débile ; on ne mènera pas loin celle débilité.
11 n'est pas
bon d'être impuissant à la fuite ou h la chasse : on sera dévoré ou on mourra
de faim.
Telle est la Nature vivante.
l ni juste,
I humains
Mlle n'est ni cruelle, ni douce,
pitié, justice, sont îles mots
ni inique. Douceur,
et des idée.s humaines. La Nature est la force et
) le fait : aussi étrangère à l'idée morale que peut l'être un
! rocher de granit. Elle ne connaît pas plus la générosité que
* la haine. Elle va son
chemin, soucieuse seulement de produire des êtres vivants, et de les produire énergiques, vigoureux, puissants.
Mais l'humanité
a introduit,
dans les relations humaines,
un élément nouveau;
le respect de chaque personnalité
humaine.
La notion du droit a remplacé la notion de la
force. La société a voulu
que chaque être humain possédant
une conscience eût les mêmes droits, quelles que fussent
son inlirmité
et son inlimilé.
Ouand une femme
met au inonde un enfant
débile,
au
DE
IMPUISSANCE
LA
CIVILISATION
ACTUELLE.
i7
lion de l'abandonner,
elle s'obstine à le faire vivre et lui proAinsi l'ont les sociétés humaines.
digue des soins attendris.
Elles ont pour tous les malheureux l'attendrissement
de cette
mère. Elles portent. seeouis aux malades, même lorsque leur
maladie est à peu près incurable,
venienl affaiblis. Non seulement
et doit
les laisser déliniti-
elles ne condamnent
pas.
mais elles entourent
de soins multipliés
les rachitiques,
les
les aveugles, les idiots, les sourds-muets.
Il y a
scrofulcux,
des assistances privées et des assistances publiques pour proLes médecins se félitéger toute cette engeance misérable.
de pouvoir
créatures atteintes
citent
arracher
à la mort
de débilité
les pauvres petites
congénitale,
qui traîneront
existence. On protège les impoplus tard une lamentable
tents; on fortifie les invalides. Dans la mêlée sociale nous
faisons rentrer des combattants
déclassés, n'ayant que des
forces d'emprunt,
pour eux.
pourvus
d'armes
que nous avons forgées
aux récidivistes,
aux malfaiteurs,
Quant aux criminels,
quand on les châtie, c'est avec uno exquise douceur ; et on
entoure de délicates attentions l'existence des bandits incorrigibles.
Ce n'est
ni
ni un blâme;
une approbation,
c'est la
constatation
du fait social, tout dilièrent du fait naturel.
Le fait naturel, c'est l'écrasement des faibles. Le fait social,
c'est la protection des faibles. Donc par l'état sociaJ se trouve
viciée la grande loi de la sélection, qui est essentiellement
la survivance des forts.
Après
invalides,
finissent
d'hygiène,
le dommage n'est pas très grand ; car ces
ces infirmes, ces rachitiques,
ces impotents,
s'ils
renfort
de médicaments
et
par vivre à grand
tout,
ne seront
jamais
de très féconds
repro Licteurs.
LA
18
SÉLECTION"
HUMAINE.
En dépit de nos efforts, leur descendance, quand ils peuvent
en avoir une, est condamnée à une rapide déchéance.
la civilisation
a apporté à la sélection
Malheureusement
d'autres
naturelle
éléments
perlurhaleurs
plus graves.
entre les êtres, dans
La lu lie pour la vie, qui s'engage
les forêts,
dans les océans, dans les sables, aboutit
au
du plus vigoureux.
Mais chacun de ces êtres ne
triomphe
ses armes personnelles
: adresse, force,
combat
qu'avec
Nulle tricherie dans ce jeu impitoyable.
beauté, intelligence.
Nul subterfuge.
car il faudrait
invraisemblable,
débile ou un
Nul possible recours à des chances heureuses;
bien
supposer une accumulation
prolongée,
de chances heureuses pour faire vivre un
maladroit.
La
préside à ces
batailles, est d'une impartialité
sereine, que les recommandaet les supplications
ne troublent pas;
tions, les imprécations
Nature,
qui
et elle n'accorde
de privilège
à aucun de ses enfants.
Mais dans nos conllils sociaux il n'en esl pas ainsi.
Les
leurs armes naturelles;
pas seulement
à leur naissance des,
d'entre.eux
reçoivent
quelques-uns
sociale leur a réservés, ce qui
avantages que l'organisation
fausse tous les résultats de la concurrence
vitale.
combattants
n'ont
Tel individu
esl copieusement
favorisé
par la société,
qui n'a aucun mérite personnel. Le lils d'un prince, quelque
que le
slupide qu'il soit, reçoit une tout autre éducation
lils d'un
de jeunes Mlles, laides et
charretier.
Quantité
presque dillormes,
riches. De vieux
de
charmantes
trouvent
desépouseurs
parce qu'elles sont
mal faits et sols, se procurent
hommes,
ont une situation
épouses, parce qu'ils
assurée.
Si ces laides
fortune
(il ces sols n'avaient
héréditaire
(une
fortune
pas la protection d'une
qu'ils n'ont d'ailleurs
pas
IMPUISSANCE
DE
LA
CIVILISATION
su gagne)'),ils n'eussent jamais pu se marier,
mieux pour la race.
soucieuses
d'une
race
19
et c'eût été tant
et robuste, et intelligente, n'est pas le but des mariages. Ce ne sont pas les
Nos sociétés ne conmeilleurs
qui épousent les meilleures.
naissent la sélection sexuelle que par les unions libres (peu
Hélas!
le souci
ACTUELLE.
belle,
d'ailleurs
d'être fécondes). Les convenances priles charmes d'une fortune
vées, les circonstances fortuites,
les séductions
toute faite, les manigances des entremetteurs,
de la vanité, lels sont les ressorts des mariages. L'attrait
sexuel est absent.
Le mariage est devenu fonction sociale,
au lieu d'être fonction naturelle, apte à la conservation d'une
race forle. Dans nos sociétés policées le choix de l'époux
(on de l'épouse) n'est déterminé
que par le hasard ou la
cupidité.
l'espoir
Ainsi
Nul souci des qualités personnelles;
d'une postérité vigoureuse.
encore moins
la civilisation,
qui a perverti la sélection naturelle,
a perverti plus encore la sélection sexuelle. D'une part elle
arme les faibles pour la concurrence vitale; et d'autre part
elle empêche l'union
sexuelle de s'exercer
dotant d'avantages factices des individualités
Les conséquences
chétifs, les impotents,
en
librement,
médiocres.
en
sont
les
graves. Les malvenus,
les maladifs, au lieu, de succomber,
survivent; et si, par aventure, malgré leur incapacité, on les
à
sociale, ils parviennent
pourvoit d'une certaine situation
se marier et donnent naissance à une génération abâtardie,
maladive, imbécile de corps et d'esprit.
Ce qui aggrave encore les déchéances, c'est que notre
vie est devenue, par le fait même de la civilisation,
tout
à fait diiféreule de la vie naturelle. Toute celle population
dans les grandes villes mène une
<pii s'agite liévreusomenl
20
LA
SiaKCTION
HUMAINE.
vie factice
qui n'est pas faite pour fortifier la race. Des boissons toxiques sont versées à Ilots. On s'entasse dans un
étroit espace. Les uns mènent une vie sédentaire qui épuise;
les autres,
abrutis
par un travail physique écrasant, s'atrophient ]>ar leur l'aligne même, La nuit so passe dans des
galetas infects, pour les pauvres, ou, pour les riches, à de
de la foret, de la montagne
stupides plaisirs. L'air vivifiant
ou de la mer est remplacé par l'air putride de l'atelier, de
l'usine,
lations
de l'école ou du cabaret.
urbaines
l'éducation,
rurales ont
partagées
infériorité.
Kl pourtant ce sont les popude
qui gagnent tic l'argent,
qui profitent
aux honneurs.
arrivent
Les populations
qui
hàle de n'être
au point
11 semble
nécessaire —
—
plus rurales, car elles sont mal
de vue social, et ont conscience de leur
et
c'est
là
un
aveu
douloureux,
mais
entre le
y ait une sorte d'antagonisme
et le progrès de la race. Los pâles
progrès, de l'intelligence
(infants aux yeux caves qui fréquentent
les écoles urbaines
font piteuse figure à côté des petits gars rougeauds de la caméveillée déjà, — corrompue
pagne. Mais leur intelligence,
— est
peut-être,
plus souple, plus rapide, plus alerte. Une dissociation so fait cidre les qualités du corps et de l'esprit ; et
comme, dans notre étal social, c'est l'intelligence
qui est
l'élément
qu'il
du
sur
succès, ces enfants chélifs l'emporteront
les enfants vigoureux,
au grand détriment de la race future.
La civilisation
connaît donc aussi la lutte pour la vie. 1*1
lie
a, elle aussi, son struggle for life. Mais les ressorts ne sont
et les résultats en
pas les mômes que dans la lutte naturelle,
seraient déplorables, si la Nature, en dépit de nos folies, très
puissante encore, n'intervenait
quelque peu pour en atténuer
les ell'els.
Dans le conflit
biologique,
ce sont
les plus forts
I.MPUISSANCK
j
1
i
;
\
4
'À
[1
[«'
\\
s'
,
I)K
I,A
CIVILISATION
ACTUEM.K.
21
.
; dans lo conllil social, ce son! les plus intelles plus intelligents
son! souvent les plus
vicieux cl les plus chétifs, nullement
les plus aples a créer
une race vaillante et saine.
11 y a surtout un élément qui pervertit
tout : l'inégalité
des conditions
à la naissance. Les enfants d'un millionnaire,
qm triomphent
ligents. .Mais
quelque faible que soit leur intelligence,
quelque imparfaite
(pie soit leur constitution
physique, quelque désagréable que
soit leur aspect extérieur, sont mieux partagés, somme toute,
que les enfants d'un rustre, de sorte que, dans la bataille qui
alors que, livrés à leurs
s'engage, ils seront des vainqueurs,
A
propres forces, ils eussent été des vaincus.
k
Voici où je veux en venir, — car bien entendu il ne s'agit
: — c'est que nos sociétés
pas de condamner notre civilisation
actuelles n'aboutiront
de la race
pas au perfectionnement
li
|
|
|
i
li
I
J
. humaine.
Au contraire,
sèment. Tout à l'heure,
ce sera dégénérescence et abàtardisnous parlions du progrès nécessaire
de la race; mais nous sommes en présence d'un danger beaucoup plus redoutable que l'absence de progrès. Nous sommes
menacés de la déchéance.
VA cependant
personne n'en prend souci. Pas une voix
ne s'élève pour avertir du danger. S'imagine-t-on
que l'humanité est protégée contre ses propres erreurs par une divinité
bienveillante?-Kl.
pouvons-nous
compter, pour nous maintenir
intacts, sur d'autres que sur nous-mêmes (1)?
Assurément non. Notre sort dépend de nous. Nous serons
tels que nous aurons voulu être. Si nous n'enrayons pas la
(1) Voir à la fin de ce livre, à l'Appendice, ce que dit A. WYI.M,La
Morale sexuelle,1 vol. in-8°, Alcan, 1907.
LA
22
<lc;«lit>aiicc qui
SÉJ-KCTION
commence,
dégradation.
VA qui donc sn soucie
HUMA
nous
IN H.
périrons
do la race à venir?
par
une
Parmi
rapide
ces cou-
ples ((iront formés tantôt d'après cupidités, tantôt, «le vaines
fantaisies, où sont-ils, ceux qui songent à faire souclie d'êtres
nobles et beaux? Vraiment
ces couples ont de bien autres
Les moins blâmables sont, encore ceux qui, se
aspirations.
sans frein aux appétits amoureux, regardent les enfants
comme une conséquence
de
malheureuse,
trop fréquente,
leurs ébats. Les autres pensent à la dot do leurs enfants et
livrant
calculent
leur livrer,
sans coml'héritage
qu'ils pourront
c'est la noblesse de l'àme
prendre que le plus beljiéritagc,
et la beauté du corps. D'autres enlin, — et c'est l'immense
— abêtis
troupeau des prolétaires,
par le travail journalier
moins de prix à la qualité de leur
qui les écrase, attachent
descendance qu'à celle de leurs bestiaux.
Ni chez les uns, ni chez les autres,
l'avenir^
il n'y a le souci de
le mariage comme après le mariage, la procréation
des enfants est abandonnée à des hasards aveugles! Si encore,
Avant
dans les espèces sauvages, la, sélection avait conservé
sa puissance souveraine I Mais non! il n'y a plus de sélection.
Tout est faussé par nos institutions
sociales. Toute la vie
comme
normale
est pervertie.
La civilisation,
qui a tant fait
vidu, n'aboutit
qu'à la dégradation
pour le progrès
de l'espèce.
de l'indi-
HT
SELECTION
S'il est,une
ANIMALE
loi
SELECTION
bien solidement
•c'est celle de la transmission
tères, non seulement
individuels.
ET
établie
héréditaire
spécifiques
VEGETALE.
par la science,
pour certains carac-
on ethniques,
mais encore
l'évidence
est absolue.
ethniques,
Les caniches donnent naissance à des caniches; les lévriers
De mémo les enfants des nègres seront des
h des lévriers.
Pour
les caractères
nègres, et les enfants des blancs seront îles blancs.
Mais que l'on y réfléchisse, et on verra les graves consévérité.
quences qu'entraîne celte élémentaire et indiscutable
héréditaire est certaine pour les
Puisque la transmission
caractères ethniques 1res apparents, elle sera tout aussi certaine pour des caractères ethniques moins réels, et dont les
nuances seront plus difficiles à apercevoir.
Nous savons que
les caniches transmettent
à leurs descendants les caractères
des caniches.
Mais supposons qu'il y ait parmi ces caniches
certaines différences dans la taille, le pelage, la finesse de
l'odorat : si l'on parvient à les nettement classer d'après ces
on pourra
différences,
gènes, et ainsi constituer
des croisements
homoprovoquer
des familles très distinctes, devenant
>h
\.\
SiailCTION
IIU.MA1NK.
i
di». plus on plus distinctes, à chaque nouvelle génération, cl
Unissant par acquérir
dos caractères stables, particuliers,
i permettront
de los séparer les unes des au 1res.
«111
Nous pourrons ainsi aller jusqu'à
des nuances de plus
en [dus fa i M es, et finalement obtenir des variétés assez netlemenl
caractérisées. On arrive ainsi, de groupement
en
groupement,
ciation.
jusqu'à
l'individu,
ternie ultime
delà
;
i!
v
différen;
C'est ce qu'ont compris les éleveurs. En Angleterre
nolaminent, ils sont, arrivés à créer des types bien déterminés
pour les chiens, les moutons, les pigeons. En choisissant cer-
1*
tains individus,
màlo et femelle, ayant des caractères individuels bien accentués, ils ont pu fixer ces caractères cl
obtenir des variétés tout à l'ait spéciales. La spécialisation
s
;'
i
peut ainsi être poussée très loin.
Donc un grand principe domine l'histoire
de l'hérédité :
o'esl la transmission héréditaire
des caractères individuels.
Assurément cette transmission
a une limite.
D'abord,
I
il en est qui s'écartent, par régression
les produits,
atavique, et pour toute autre cause, des types du père et de
la mère. Si l'on. veut, maintenir
la permanence du type nouparmi
s
l
\
j
I
veau qu'on a créé, il faut aussitôt éliminer
tous les types
et répéter cette élimination
aberrants,
pendant plusieurs
générations, sous peine de voir disparaître, dans l'uniformité
i
commune
I
de la race, les formes individuelles
faire persister dans la variété nouvelle.
qu'on
veut
I
Mais, encouragés par les profits pécuniaires de leurs entreprises,'les éleveurs ne se sont pas découragés. En continuant une sélection
attentive
pendant plusieurs générations,
des résultats vraiment extraordinaires.
ils ont fini par obtenir
.Même ils ont fait plus vite
cl mieux
que la Nature.
Ils ont
|
SKLKGTION
KT
AMMAI-K
créé d'étranges variétés
(|no jamais la sélection
SKhKGTION
VKGKTAhK.
Si
de chiens, tlo moulons, de pigeons,
nalurelle
n'eût réussi à l'aire appa-
raîlre. Car les éleveurs
remplacent les vagues accouplement,
méplus oii moins livrés au hasard, par des accouplements
dans lesquels le mâle et la femelle sont choisis
thodiques,
avec soin, pourvus do certains attributs
qu'on arrive à fixer
et à perpétue)', si l'on a répété ces sages unions pendant
successives.
plusieurs générations
nouvelles, ces types singuliers,
forgés do toutes pièces par la volonté des éleveurs, ont une
forte tendance à retourner
à la banalité du type primitif.
Assurément
ces variétés
Môme lorsque la nouvelle
variété parait bien constituée,
faut, pendant
encore, continuer
plusieurs
générations
an fur et à mesure qu'ils viennent
sélection, et éliminer,
il
la
à
naître, les individus
qui s'éloignent du type qu'on veuf créer,
ou qu'on a déjà créé. Mais cela prouve seulement que ces
caractères
nouveaux, fixés sur une race par la volonté de
ont besoin, pour se transmettre
l'homme,
définitivement,
d'une très longue série de générations.
Pour fixer d'une manière stable les caractères
des généraacquis, la multiplicité'
tions est nécessaire; et il faut poursuivre
la sélection pendant
longtemps, si l'on vent obtenir quelques résultats durables.
Mais, celte réserve faite, en supposant toujours
qu'on va
l'elïorl
prolonger
les races : obtenir
et améliorer
sélectif, on peut transformer
des chiens soit plus petits que des lapins,
soit plus grands que des ânes; des raisins à grappes énormes,
ou des raisins à grappes minuscules.
La docilité
de la matière vivante est étonnante;
matière plastique qui, par des
sélections
les mains
diverses.
habiles
et patientes, devient,
du potier, apte à prendre
comme l'argile entre
les formes les plus
20
l,A
SÉLECTION
HUMAINE.
C'est affaire de temps et d'intelligence; el on ne saurait
trop admirer, d'une part la sagacité des éleveurs, horticulteurs et agronomes, qui ont fait de si belles créations,
d'autre part l'incurie de nos sociétés civilisées; qui n'ont
rien fait, absolument el rigoureusement rien, pour la sélection humaine.
IV
SELECTION
CHEZ
L'HOMME.
aussi
à (tes résultats
Que la sélection
puisse aboutir
merveilleux
pour l'espèce humaine
que pour les espèces
animales, il n'est pas permis d'en douter un seul instant.
D'abord le simple bon sens nous dit que l'homme ne peut
échapper
L'homme
à une
loi
commune
à tous
les êtres
vivants.
dans la Nature. Entre
pas une exception
l'homme
Le
et l'animal
tous les organes sont similaires.
de la même manière ;
sang est le même; le coeur fonctionne
la transmême température;
mêmes fonctions respiratoires;
n'est
se fait de même, et dans le cerveau il y a
les mêmes régions sensibles et les mêmes régions motrices.
n'est pas
Supposer que l'homme,
parce qu'il est intelligent,
soumis aux lois de l'hérédité, c'est comme si l'on prétendait
mission
nerveuse
n'y a pas d'hérédité pour l'éléphant
parce qu'il a une
trompe, ou pour la girafe parce qu'elle a un long cou.
Mais d'ailleurs
les observations
sont là, innombrables,
indiscutables,
pour établir cette hérédité des types humains.
qu'il
Dans les pays où il y a beaucoup de blonds, la plupart
des enfants sont blonds; de même qu'ils ont les cheveuxnoirs, dans les pays où les parents ont les cheveux noirs.
2S
LA
SI-JLKC.TJON
IlliMAINK.
Malgré les unions croisées ci les fusions de
dent presque inexlricnble
des
l'ethnologie
péens, on penl décrire des types nettement
Espagnol ne ressemble pus à un Suédois ; et
très iliflerenl
races, qui renpeuples eurodiversifiés
: un
un écossais est
d'un Bouinain.
Même en France, où la confusion des types ethniques est
complote; mémo pour les départements français qui constituent, des groupements
sans rapport, avec les
administratifs,
il y a des spécificités dépargroupements anthropologiques,
tementales pour la couleur des yeux ou des cheveux, et pour
la taille. La moyenne île la taille pour les conscrits du Jura
et i\u Doubs est toujours
beaucoup plus
les conscrits de l'Ardèche
et du Cantal.
élevée
que pour
Fl ions les ans,
différences, si bien
on constate les mêmes
régulièrement,
qu'on peut d'avance, d'après les statistiques,
prévoir quelle
la taille moyenne dos conscrits
sera, pour l'année à venir,
File sera, à quelques fractions près,
de chaque département.
la môme que, les années précédentes, et elle variera de. déLa stature est héréditaire.
1) est.
partement à déparlement.
tout à fait superllu de recourir à des statistiques familiales,
qui seraient d'ailleurs tout aussi probantes. L'étude des statistiques provinciales suffit. Pour chaque province la moyenne
de la stature des conscrits demeure à peu près la même et
diffère de la moyenne des autres provinces. Et cela se répète
d'année en année, pour les provinces
d'Italie,
d'Espagne,
de Grande-Bretagne,
de Bussie, aussi bien que
d'Allemagne,
pour celles de la France.
11en résulte ceci : c'est que là où il y a des hommes.(et
des femmes) de grande taille, les enfants auront une grande
taille; là où il y a des hommes (cl des femmes) de petite taille,
les enfants auront une petite taille. Cela est simple et évident.
Cil
SKI.KCT10X
HZ
l/HOMMK.
J9
avons pris 'pour exemple in taille, c'est que la
mesure fin est facile, et irrécusable. C'est un chiure officiel,
Mais il va de soi que les
qui n'admet pas de contestation.
sont aussi héréditaires
autres particularités
physiques
que
Si nous
Qu'il s'agisse de la couleur des yeux ou des chede l'agilité
à la course, th^
veux, de la force musculaire,
dimensions et de la forme du crâne, si toutes ces données
relatives à la structure physique pouvaient
être aussi exacla taille.
tement
établies
que la taille,
des constantes,
on
arriverait
à trouver
des
un peu
groupement
humaine tant soit peu
pour chaque agglomération
important,
Catalans, Aragonais,
homogène,
Portugais,
Basques, Siciliens, Auvergnats,
Souabes, Ecossais, etc. Les grandes villes
ne donneraient
que des résultais assez confus ; car elles ne
moyennes,
pour chaque
que des moyennes do moyennes, par suite de
de la population
rurale dans les
l'immigration
perpétuelle
villes. Pourtant les villes del!ondres,
BerParis, New-York,
mélin, qui reçoivent tant d'individus
divers, diversement
fourniraient
langés, ont aussi leurs moyennes spéciales.
En tout cas il est bien prouvé que des groupements
humains déterminés transmettent
par hérédité à leurs descendants des caractères spécifiques, qui les différencient
les
uns des autres.
dans la
qu'on ne prétende que ces difierences
(il la couleur des yeux sont dues
taille, la force musculaire,
au climat et aux conditions
extérieures.
A la longue peutmodifie les
être, et nu bout do plusieurs siècles, l'ambiance
A moins
et la descendance. Mais, quand il s'agit de quatre
individus
ou cinq générations,
l'inlluence
du milieu est négligeable.
Autant
vaudrait
soutenir qu'en amenant à Stockholm
un
nègre
et Une négresse
du Congo,
les enfants
de ce couple
30
I.A
StëLKCTION
HUMAI
NIC,
noir naîtraient sans lèvres épaisses ni cheveux crépus, mais
avec les yeux bleus el les cheveux «l'un blond pâle.
Donc les caractères physiques
sont nettement héréditaires.
taille,
Si
l'on
de grande
voulait créer une race humaine
il suffirait de choisir (comme l'a fait jadis le père ^u
IMUÎDÉIUC)des hommes el des femmes de grande taille,
grand
de les marier
ensemble, et, pondant deux, trois, ou quatre
générations, de provoquer des mariages entre leurs enfants,
non sans avoir éliminé ceux qui, étant adultes, n'auraient
pas île taille suffisante.
Ainsi serait créée artificiellement
une
race humaine
de
très grande taille. Quoique l'expérience n'ait pas été faite,on
le résultat anpeut d'avance être assuré qu'elle donnerait
noncé, tant elle est logique, et conforme à des expérimentations mille el mille fois répétées sur les races animales et
végétales.
couleur des yeux et des cheStature, force musculaire,
veux, il est certain que par l'hérédité l'espèce humaine serait
assez plastique pour qu'on put obtenir ce qu'on voudrait. En
serait-il
de môme pour la résistance aux maladies,
autrement dit, pour la santé et la longévité? Cela ne paraît pasdouteux.
Les maladies
sont dues aux contagions : on l'a démontré
avec une absolue rigueur : cl les contagions ne sont que des
accidents. Mais la résistance à ces contagions est variable
suivant
les races. La tuberculose,
la malaria, la ïikxre jaune
n'atteignent
pas également les blancs et les nègres. Pourquoi
veut-on
que, dans certaines variétés do la race blanche.il
n'y
ait pas quelques différences dans l'aptitude
De
aucontage?
l'ait, comme les médecins l'ont remarqué depuis longtemps,,
certains
tempéraments
sont,
plus que d'autres,
disposés
à
SKUÏCTÏON
Clll-;/.
I.'HOMMK.
:i|
la tuberculose,
sont
el, comme ces tempéraments
il s'ensuit que l'aptitude
héréditaire,
«l'acquisition
plus on
moins grande à la tuberculose est aussi, dans une certaine
contracter
mesure, héréditaire.
La longévité, comme toutes les fonctions
héréditaire,
Certainement
cette hérédité
est
organiques,
ni les
n'empêchera
ni même certaines contagions
accidents, ni les traumatismes,
de gravité extrême. Mais, d'une manière générale, comme l'a
reconnu l'opinion
populaire, il est dos familles où on meurt
jeune; de même qu'il est des familles où on ne meurt qu'à
un âge avancé. Fait d'observation,
qui est; aussi un fait de
car, suivant la région où l'on est né, ou, ce qui
statistique;
est beaucoup plus exact, suivant le groupement ethnique auon vit longtemps,
ou on meurt jeune.
quel on appartient,
L'âge moyen est très ditîérent dans les divers pays, et même
dans les provinces diverses d'un même pays; non pas parce
que les conditions de bien-être sont diverses, mais surtout
à des races difféparce que des individus qui appartiennent
rentes ont une résistance plus ou moins grande aux maladies.
Ajoutons que la résistance aux infections n'est pas tout;
il est un autre
élément
encore pour expliquer
la plus ou
moins grande longévité.
Dans certaines races humaines qui
A trente ans
évoluent vite, la précocité est remarquable.
une Indienne est déjà une vieille femme : elle a été nubile à
douze ans, tandis qu'une Suédoise do trente ans est encore
en pleine jeunesse. Dans les familles israélites, pures de tout
mélange avec les autres races blanches, les jeunes garçons
do quinze ans sont déjà des adultes, par la vivacité
et la
maturité
de leur intelligence:
et ils ont acquis leur
définitive. A cinquante
ans ils seront des vieillards.
Si donc on voulait
créer une race
d'hommes
taille
très résis-
I,A SKU-XTION
m
tants aux maladies,
il faudrait chercher
HUMAIXK.
et do longévité
non seulement
à la moyenne,
supérieure
1rs familles où l'habitude
oui
viou.r, mais encore celles où les vieillards
el de la
malgré un Age avancé-, de la vivacilé
est de mourir
conservé,
vigueur.
Lu fécondité
es! aussi héréditaire
(jue lo reste. Dire que
ce n'est pas tout à fait une plaila stérilité est héréditaire,
le petit
entende par stérilité
santerie, à condition
qu'on
Assurément
la volonté
est la principale
nombre d'enfants.
cause qui, dans une famille, règle le nombre des enfants : ceon
pendant, en tenant compte de cet élément perturbateur,
découvre bien vite qu'il y a, selon les diverses nationalités,
soit chez l'homme, soit surtout chez la femme, des aptitudes
Dans cerdifférentes à engendrer plus ou moins d'enfants.
sont fréquentes;
taines familles les naissances de jumeaux
dans d'antres
il naît
des garçons.
En définitive
— analomie
et
plutôt
des filles;
dans d'autres
plutôt
humain
toute l'organisation
de l'individu
•— est soumise à l'hérédité.
physiologie
des êtres Immain soit à la
Aussi, ;\ supposer que l'ensemble
d'un très savant observateur, doté d'une puissance
disposition
et ayant devant lui plusieurs siècles pour expétyrannique,
façonner des races humaines, ayant les
de vigueur, de taille, de couleur,
de
physiques,
de fécondité,
longévité,
qu'il aura bien voulu leur donner.
la
L'hérédité
domine
tout.
Elle détermine
la taille,
rimenter,
caractères
vigueur,
pourrait-il
la santé. Elle détermine
aussi la beauté. Un couple
ne donnera naissance qu'à de vilains
disgracieux et malingre
enfants, tandis que deux
dont les-parents
auront
'qualités,
beaux jeunes
gens,
surtout
ceux
été déjà remarquables
par les mêmes
de beaux et robustes enfants. Quelquefois
auront
SKIJ;<:TIO,\
cm:/,
M
I.'UOMMK.
ces provisions;
mais certains eus isolés
n'infirment
pas la loi générale.
de
C'est sur mile notion, plus ou moins consciente,
l'hérédité
que, depuis les âges les plus reculés, furent constituées des aristocraties.
Les hommes, de tout temps, ont
aux autres,
reconnu que certaines familles élaientsupérieures
ils leur
en force, en santé, en beauté. \\u conséquence
les fails démentent
ont
Si ces aristocraties
privilèges.
succombé, c'est, comme nous le montrerons plus loin, à cause
de ces privilèges
mômes. Mais le principe essentiel de l'arisavaient accordé
certains
n'en est pas moins admirahloment
justifié par la forfamiliaux,
mation, due à l'hérédité, de certains groupements
supérieurs aux autres par quelques qualités éminentes.
tocratie
D'ailleurs
le sentiment
à raison (et à raison suivant
la notion d'une forte hérédité
de la mémo
manière
est sur ce point, à tort ou
nous), absolument d'accord avec
public
le lils
familiale.
d'un
criminel
On no traitera
ou le
pas
fils d'un
grand homme. C'est peut-être injuste au point de vue moral.
C'est absolument juste au point de vue naturel, et combien
raisonne bien. Les enfants sont l'image
juste! Le vulgaire
de leurs parents;
de leurs pères.
et il est dans l'ordre
qu'ils payent les fautes
pas dans
pour le moment, nous n'introduirons
nous nous contenla personnalité
humaine;
terons d'établir
taille, beauté,
que les caractères physique*,
se transmettent par l'hérédité.
santé, vigueur, fécondité,
en elle
Voilà une proposition
tellement simple, portant
D'ailleurs,
la discussion
d'évidence,
qu'on va la traiter de banalité.
étant assez
Mais ce que je vais me proposer de démontrer
de commencer par des
il était/indispensable
révolutionnaire,
avant d'aller plus avant.
lois indiscutables
une telle force
3
V
HÉRÉDITÉ
L'hérédité
ment celle
DE L'INTELLIGENCE.
tics caractères
des caractères
physiques
intellectuels.
entraîne
naturelle-
11 serait
puéril de
entre les uns et les
supposer] qu'il se fait une dissociation
Ce serait considérer
le système nerveux comme
autres.
taisant exception à la loi d'hérédité^ et d'ailleurs
nier les
vérités historiques et zoologiqucs les plus évidentes.
se transmet comme toutes les autres foncL'intelligence
tions organiques»
Les chats ont l'intelligence
des chats,
des pies, et les grenouilles celle
comme les pies l'intelligence
Dans les diverses variétés de chiens, chaque
des grenouilles.
variété a son intelligence
spéciale, qui est caractéristique.
les caniches, les chiens de berger, les épaLes fox-terriers,
gneuls, ont, les uns et les autres, une forme d'intelligence
tout aussi héréditaire
et spécifique
intelligence
particulière,
(pie la longueur de leur museau, la couleur de leurs yeux,
et la frisure de leur poil.
les races humaines,
c'est la même transmission
et on 110 nous accusera pas de
héréditaire,
psychologique
Pour
paradoxe si nous prétendons qu'un nègre aune intelligence
de nègre, et un blanc une intelligence de blanc.
DE
HÉRÉDITÉ
L'INTELLIGENCE.
3:»
Si celte proposition
est vraie pour les grandes divisions
il est impossible
ethniques,
qu'elle soit fausse pour les diOn
verses variétés de ces groupes ethniques fondamentaux.
pourtant
exposé à les méconnaître ; car les nuances
•deviennent alors extrêmement
délicates, et, faute d'une anaet attentive, on arrive à tout confondre.
lyse méthodique
est
Précisons
dans un
parlait
d'abord
le mot intelligence.
sens différent,
et alors c'est
Chacun
comme
l'emploie
si chacun
et on ne s'entend p1 3.
? Est-ce ta mémoire, ou la
intelligence
dans l'assimilation
ou la promptitude
une langue différente,
Qu'appelle-t-on
facilité
d'élocution,
ou le don de répartie, ou la saine
des idées, ou l'invention,
des choses? Quelle place fera-t-on aux apticompréhension
tudes diverses spéciales, souvent exclusives, comme le calcul,
la poésie, la
les arts mécaniques,
le dessin, l'éloquence,
il est de grands
pas douter,
rien qu'aux mathémaqui ne comprennent
des peintres
qui n'ont d'esprit que dans leur pin-
musique? Car
mathématiciens
tiques;
entin,
à n'en
ceau; et des musiciens fort hèles, sauf pour, la composition
VA cependant, qui ne voudrait
être grand par les
musicale.
la musique ou la peinture?
mathématiques,
Probablement,
pour évaluer avec quelque justesse l'intelligence humaine, il faut classe)' à part ces intelligences
spécialisées, plus ou moins anormales,
et, apprécier seulement
dans son ensemble.
en général,
considérée
l'intelligence
et pour
d'ailleurs
fort difficile,
Appréciation
saurait guère trouver de critérium
absolu.
Alors
nous laisserons
résolument
laquelle
on ne
de côté ces individus
créateurs et novateurs,
.exceptionnels,
qui sont hors cadre,
soit par l'éclat de leur pensée, soit par une puissance men~
LA
30
talc extraordinaire
SELECTION
limitée
HUMAINE.
à un seul objet. Nous appellerons
par rapport aux médiocres, ceux
donc hommes intelligents,
qui auront à la fois vivacité
et exactitude
dans la com-
des choses ; ceux qui n'auront
ni lacunes
préhension
dans les raisonnements;
ceux qui
graves, ni défaillances
ce qu'est le carré
seront en état de comprendre
d'un
nombre et ce qu'est la conjugaison
d'un verbe; ceux qui
assez vaste et assez sûre pour retenir
ni do lenteurs
la leçon apprise; ceux
sans trop d'erreurs
un fait ou à donner
une explicaqui, ayant à raconter
avec clarté et sans bredouiller;
ceux qui
tion,
parleront
seront capables de s'intéresser ù une idée générale, et verront un peu plus loin que leur foyer ou leur clocher;
ceux
auront
une mémoire
le mot juste, et iront
qui, dans une discussion, trouveront
la meilleure;
tout droit à la solution
toutes caractéristiques
extrêmement vagues dès qu'on les veut formuler sur le papier,
en pratique,
nous autorisent à dire :
mais qui cependant,
« Celui-là n'est pas intelligent.
Celui-ci est très intelligent.»
Nous ne donnerons donc pas à l'intelligence
un attribut
unique, dosable ; nous en ferons l'ensemble de diverses qua: mémoire,
lités dites intellectuelles
élocution, compréhenbon sens, généralisation,
à bien
sion, rectitude,
aptitude
taire ce qu'on a entrepris de faire.
à l'école, à l'atelier, les chefs,
Au lycée, au régiment,
s'ils veulent s'en donner la peine, ont bien vite compris
quels sont, parmi leurs subordonnes et leurs élèves, les plus
Ils font ce classement en prenant la moyenne
intelligents.
avec assez de précision pour que
des qualités intellectuelles
le rang donné par un premier maître, avisé, demeure a peu
un autre maître,
quand après lui viendra
près définitif
également
avisé.
1)E
IIEHKDITK
Tî
L'INTKLLKJKNCI':.
Celle intelligence
supérieure
la définir — est-elle héréditaire?
— telle
que nous venons de
La preuve directe, irréfumais on peut, à défaut d'un
est impossible à donner;
accumuler des raisons extrêmeargument unique, dirimant,
en faveur de l'hérédité.
ment fortes qui toutes.militent
du jugela rectitude
D'abord la vivacité de l'esprit,
table,
sont des fonctions
ment, celle mémoire
souple et prompte
certainement
à certaines quacérébrales.
Elles répondent
du cerveau,
inconnues
lités organiques
encore; comme
l'acuité visuelle aux qualités de la rétine, et la force musculaire
aux qualités
la force musculaire
du muscle.
sont
toutes
ainsi
héréditaires,
de nos organes,
les aptitudes
supposer que le cerveau
l'acuité
Puisque
visuelle
et
d'ailleurs
que
de
est impossible
Ainsi tout serait
il
fait
exception.
la couleur des yeux,
la taille,
le timbre de la
héréditaire,
du crâne ! Et l'intelligence
ne serait pas
voix, la forme
: l'intelligence,
héréditaire
fonction
du cerveau
comme
la voix
est fonction
du
larynx,
ol
la vision,
fonction
de
l'oeil!
Mais ce n'est pas seulement sur des arguments a priori
que irons nous fondons pour établir celle hérédité. C'est surtout en vertu
brables.
authentiques,
qui sont innomclassification
pour établir des pre-
d'observations
toute
Quoique
des moyens et des
par suite de la
extrême du mot intelligence,
absolument imposcomplexité
sible à rigoureusement
établir, on constate tout de même,
suivant les races, les nations, les personnes, des différences
miers,
notables.
derniers
soit,
est plus
moyenne d'un Provençal
Breton ou d'un Flamand; l'espritX
et sûr des Allemands est très loin de l'esprit
L'intelligence
que celle d'un
prompte
lourd, profond
vif, léger et insouciant
des Napolitains.
Ce n'est pas seule-
/
:m
LA
SELECTION
ment affaire d'ambiance
HUMAINE.
et de moeurs.
C'est surtout,
et pour
la plus grande pari, affaire d'hérédité.
« Rien de plus curieux, dit DE CANDOLLE,que de comparer
/
une réunion de petits Italiens et de petits Allemands.
Les
premiers ont des physionomies
éveillées, une grande vivaà saisir tout ce qu'on leur
cité, une singulière
promptitude
enseigne : les seconds se distinguent
par le calme, le séCes enfants diffèrent peut-être plus que
rieux, l'application.
les Italiens et les Allemands
d'âge mûr. »
Si des enfants
de dix
ans sont
déjà, suivant leur race,
en accuser l'ampourra-l-on
aussi divergents de caractère,
biance? Certes, le climat change les moeurs, et les moeurs
les caractères.
et les moeurs
Mais le climat
changent
n'exercent
leur action
qu'à la longue sur les attributs
des personnalités
humaines.
phy-
siques et psychiques
11faut des siècles, et peut-être une longue série de siècles,
une race humaine;
tandis que l'hérédité
pour transformer
s'exerce de la première» à la seconde génération.
On a peine à comprendre l'étal d'àme des écrivains
qui
à l'ambiance.
Comme si tous les êtres
opposent l'hérédité
de ces deux iniluences
pas la résultante
nullement
el la sélection,
antagonistes ! C'est l'ambiance
en
Yascidie
el Vamphioxus
transformé
qui oïd, réunies,
homme. 11 a fallu quelques milliards
de siècles. Mais, pour
donner à un individu humain les earacteresqui constituent sa
vivants
n'étaient
el le différencieront,
personnalité,
sont
L'ambiance
el l'hérédité
déterminantes
lente
:
mais
l'hérédité
l'une
a suffi.
et l'autre
causes
étant
l'ambiance,
prodigieusement
ne peut guère s'exercer sur l'indi-
dans son action,
vidu. Elle agit sur l'espèce, et produit
dité directe, qui est immédiate.
ses effets pai
l'héré-
H EUE
Ici
DITE
DE
nous
n'essayerons
ambiantes
des influences
Disons
39
L'INTELLIGENCE.
pas de faire la part réciproque
ou des influences
héréditaires.
seulement
est extrêmement
que l'hérédité
puissante.
Kl cela ne peut être nié.
on ne voit guère
Quant au classement des intelligences,
ce qu'on pourrait adopter comme mesure : les circonstances
extérieures
un tel rôle dans la vie sociale qu'elles
jouent
troublent
tout.
Tel paysan qui aura cultivé
son champ
sans sortir
de son canton sera] peut-être
plus intelligent
qu'un conseiller d'Etat et qu'un général. Le destin qui l'a
rivé à la glèbe ne lui a permis ni d'exercer, ni de prouver
son intelligence.
Dans les classes sociales
le succès n'est pas
privilégiées,
non plus une très bonne mesure de l'intelligence.
11 y a de
tout dans le succès; intrigue,
patience et chance. Même pour
les examens
l'Ecole
avec concours,
comme les examens d'entrée à
à l'Ecole de Saint-Gyr,
à l'Ecole norpolytechnique,
male, le classement des candidats ne répond pas rigoureuseEl encore
ment à un idéal classement
des intelligences.
l'ordre
suivant
lesquels sont classés les candidats d'après le
mérite du concours
est, tout compte fait, dans notre vie
sociale, le classement le moins imparfait
qu'on puisse imade lacunes dans cette hiérarchie!
11 y a
giner. Pourtant,que
ceux qui n'ont pas travaillé, ceux qui n'ont
ceux qui ont élé favorisés par le hasard,
émus en composant...
Quantité d'éléments
faussent le résultat.
pas eu de chance,
ceux qui ont été
interviennent
qui
position sociale ne constitue pas nue
11 y a des épiciers très bêtes, mais il
preuve d'intelligence.
il est des médecins sluy a des épiciers très intelligents;
L'acquisition
d'une
pides, il est des médecins
d'une
intelligence
admirable.
Le
LA
iO
SKLKCTlOiN
l'ait d'être avocat, magistrat,
du tout qu'on est intelligent
HUMAIN».
officier, notaire, n'implique
pas
: cela veut dire simplement
qu'on a fait ses études. Le fait d'être mineur, pêcheur, bûchevitrier ne signifie pas qu'on est bêle : cela
ron, laboureur,
qu'on iVapas été élevé dans un collège.
prouve simplement
On ne peut
donc classer les hommes
au point de vue de
ni d'après la classe sociale à laquelle ils apl'intelligence,
ni môme d'après les succès qu'ils ont remportés.
partiennent,
Si déjà, pour les hommes, la classification
est impossible,
ou à peu près, que sera-ce si nous voulons classer celle des
femmes. Quelle mesureadopterons-nous?
Combien de femmes,
peut-être de grand mérite et d'intellcctualité
puissante, ont
soit dans une petite ville, soit dans une
végété obscurément,
soit dans les taudis d'une grande ville!
chaumière,
Quel
l'activité
de
moyen pour une femme du peuple d'exercer
son esprit? Elle a son ménage à faire, ses enfants à élever.
Il faut préparer la soupe pour le mari qui rentre, laver le
la maison. 11 n'est pas d'intelligence
linge et nettoyer
qui,
à la longue, résiste à ces basses besognes. Au bout de peu de
temps une intelligence,
peut-être belle, ne trouvant
pas à
s'exercer, s'atrophie et disparaît.
Nous
voici
déjà pour classer un individu.
Comment classerons-nous
et son père, et sa mère?
Ce n'est pas tout. L'hérédité
passe souvent une génération.
toute
embarrassés
Il faudrait
donc, pour établir sûrement la condition de
transmission
connaître
les deux grandshéréditaire,
de chaque enfant, et les claspères et les deux grand'môres
ser au point de vue intellectuel,
eux aussi, pour établir
entre eux. Nous ne le pouvons presque
quelque hiérarchie
jamais même pour les qualités du corps. Comment le pourrions-nous
pour les qualités
de l'esprit?
Ce serait une oeuvre
HÉRÉDITÉ
d'une
difficulté
DE
1/INTEL
LICENCE,
il
même en ne prenant que cinq ou six.
familles, qu'il faut, d'avance, renoncer à l'entreprendre.
Il s'ensuit que toute appréciation
comde l'intelligence
parative des ascendants est décidément impossible.
telle,
Nous voilà donc réduits, pour admettre l'hérédité de l'intrès générale, cl pourtant
telligence, à cette considération
très certaine, que l'intelligence,
fonction cérébrale, est, quant
à sa modalité
fonctions
et ses degrés, aussi héréditaire
que les autres
organiques.
À celte loi qui parait très évidente, on a coutume d'opposer un argument assez singulier,
argument qui n'a d'ailleurs aucune valeur, mais qui, dispensant de toute réflexion
et de toute analyse, est assez favorablement
accueilli : « Si,
était héréditaire, les enfants des grands
dit-on, l'intelligence
hommes seraient extrêmement
et cependant
intelligents,
l'observation
établit qu'ils sont d'une médiocrité extrême. »
est détestable, parce t/ue /'affirmation
est
L'argument
fausse. On n'a jamais prouvé l'extrême médiocrité des en
fants issus des grands hommes. Us n'ont sans doute pas
de leur père; mais bien
possédé la puissante intelligence
souvent les fils d'hommes glorieux ont été des hommes émi~
neiils.
On n'a pas le droit de parler d'extrême
médiocrité
pour les fils de J. IUCINE, d'A.-M. ÀMPÈHE,de VICTOR HUGO,
de GEORGE SANU, d'ÀLEXANDita DUMAS (je ne nomme que les
Français, et je cite presque au
quis la grande et universelle
hommes do réel mérite, bien
leurs contemporains.
C'est donc
hasard).
gloire,
Us n'ont
mais
ils
pas conont été des
supérieurs à la moyenne de
un non sens que d'attribuer
une intelligence inférieure»
aux fils des hommes éminenls
El puis enfin que signifie cette comparaison?
11 y a dans
42
LA
un siècle
SELKCTION
ou quatre
hommes
RADÉLAIS, COLOMB, GUTENBERG. La
trois
HUMAINE.
do génie
comme
LUTHER,
probabilité
qu'un homme
est de un sur dix milliards,
lit
aussi grand qu'eux va naître
on veut que précisément
ces deux hommes
do génie
rieur soient le père cl le fils! Dans toute la littérature
çaise,
serait
il
n'est
insensé
pas de nom
d'espérer
leur père,
le génie de
famille
verront
Affirmer
plus grand
que les deux
supéfran-
que VICTOR HUGO. 11
fils de HUGO auront
et
et la même
que le même siècle
trois hommes
ayant le génie de HUGO.
des grands, hommes
sont plus
que les enfants
médiocres
des hommes,
c'est affirmer
que le commun
quelfaux. MOLIÈRE et BOSSUET, LUTHER
que chose de manifestement
et RABELAÏS, SCHILLER et SHAKESPEARE, PASCAL et VOLTAIRE,
'
MUSSET et CHATEAUBRIAND, MICHEL-ANGE et RAPHAËL n'ont pas
eu d'enfants.
Mais
que
sait-on
des enfants
de
CHRISTOPHE
DE VINCI, de
COLOMB, do CERVANTES, do GUTENBERG, de L.
B. DE PALissvîllsont
été obscurs, et l'éclat de la gloire
paternelle a épaissi l'ombre
autour
d'eux. Donc nous n'avons
pas
le droit
preuve
millions
ignorons.
Dire
do dire
faire la
qu'ils ont été des sols. 11 faudrait
de celte sottise.
mais il y a des
Nous les ignorons,
cl dos millions
du xvi° siècle que nous
d'hommes
est héréditaire,
ce n'est pas du
l'intelligence
tout prétendre
Un homme
de
que le génie est héréditaire.
génie comme PASCAL, MOLIÈRE, HUGO, est un être exceptionnel,
de loin en loin, émergeant
au milieu
unique,
qui apparaît
que
de la multitude
: il est une anomalie,
une élraugolé,
qui ne
so perpétue
dire
pas dans sa race. Cela ne veut nullement
un peu do son intelligence
à son fils.
qu'il n'ait pas transmis
En dépit du préjugé
nous croyons qu'il y a peu
vulgaire,
de chance
pour
être
intelligent,
quand
on
a eu
un
pè-re
DE
UIÎKréniTÉ
et une
ineple
ne
génie
mère
sera
bornée.
Mais, à tout prendre,
lîls d'ACHILLE au fils
un
ni
d'un
homme
à choisir,
j'avais
de THERSITE.
des millions
parmi
le fils
si
LOUIS RACINE n'a fait
qui donc,
l'ait mieux
Certes
nécessairement
pus
M-
l.'l.NÏKMilGKX'riK.
je
homme
de
de
génie.
le
préférerais
Mais
ni Andromaque.
Phèdre,
a
et des millions
d'hommes,
FRANÇOIS et CHAULES
que Phèdre et Andromaquel
HUGO ne nous ont pas écrit une seconde Légende des siècles.
Mais nous l'attendons,
cette seconde Légende
des siècles, et
elle
ne
nous
sera
avant quelque
temps peutpas donnée
de basse jalousie
oui, c'est par un sentiment
les fils des hommes
On ne leur
géniaux.
être. Vraiment
qu'on
dénigre
pas leur
pardonne
rabaissant.
On oublie,
ternelle.
mère
Le
fort
nom,
grand
ou on feint
fils d'un
hôte.
Le
et on croit
d'oublier,
le rôle
se relever
de l'hérédité
en les
ma-
est parfois
le fils d'une
grand homme
très
duc de REICHSTADT, le lîls d'un
avait pour mère une créature
homme,
grand
d'intelligence
bien misérable,
et il a été le fils do MAHIE-LOUISIÎ, plus que
celui de NAPOLÉON. CARACALLA était peut-être
le fils de MARCAURKLE : à coup sûr, il fut le fils do FAUSTINE.
On dit que dans les familles
après
royales ou impériales,
va en s'abàest apparu,
la descendance
(pi'un grand homme
lardissant
très vile.
HENRI IV ont
mais
on
ALEXANDRE, CIIAREEMAGNE, CHARLES-QUINT,
eu d'assez pauvres
successeurs.
Cela est vrai;
avouera
nue
les
héritiers
absolu
monarque
à l'éclosion
des
favorables
d'un
ne sont guère dans des conditions
hautes facultés
dans
intellectuelles.
CHARLEMAGNE disparaît
la légende, et je n'oserais
me prononcer
sur l'intelligence
de ses fils.
homme;
ALEXANDRE était
et on ne s'étonnera
'plutôt
un
aliéné
pas que ses enfants,
qu'un
grand
conçus dans
LA
U
SELECTION
HUMAINE.
les orgies, aient eu une fin misérable.
Quant aux descendants
d'entre eux furent
de GHAHLES-QUINT et de IIENKI IV, certains
Quel que soit le jugement
qu'on porte
sur leur politique,
on ne prétendra
jamais
que PHILIPPE 11
et Louis XIV étaient des imhéciles.
— cl ce sera la seule concession
Disons-le
que
pourtant,
— les hommes
faire à l'opinion
nous puissions
commune,
de haute
intelligence.
ceux qui ont changé
le monde par lu
génie pénétrant,
de leur idéalion,
force de leur pensée et la grandeur
ces
ont souvent
élé de médiocres
Car
hommes-là
générateurs.
ils n'ont pas pris le souci de l'être;
ils ont rejeté le ménage
d'un
et la paternité.
La liste
morts sans enfants.
(( .le laisse
Lcuclres
deux
et Mantinée.
et RABELAIS, comme
créer une postérité.
Ce n'est
donc
serait
longue
des
grands
hommes
filles
disait
EPAMINONDAS,
immortelles,
» NEWTON et MOLIÈKE, comme LETIIEH
PASCAL et VOLTAIRE, ont fait mieux que de
Ils ont laissé des oeuvres immortelles.
pas par la descendance
humaine.
génie (pie se relèvera la mentalité
force
créatrice
teurs, anormaux
par leur
des hommes
Les grands
de
créa-
extraordinaire,
humain:
ils ne
dans le progrès
beaucoup
de la race.
peuvent
compter
pour rien dans le relèvement
mais étranges,
traversées
Intelligences
puissantes,
par des
aberrations
et qui poussent
à l'excès leurs
extraordinaires,
comptent
vertus
pour
mêmes.
La
ces fruits
Nature,
après avoir
produit
se haie de revenir
à la production
d'exception,
moyenne.
Mais qu'importe?
L'histoire
des hommes
de génie ne
cet axiome
fondaque ce soit, ébranler
est héréditaire.
La puissance intelmental, que l'intelligence
lectuelle
la
n'échappe
pas à la loi souveraine
qui régit
destinée des êtres. Tous ceux qui ont examiné
le problème
peut,
si
faiblement
H EH EDITH
sont
à
arrivés
la
DE
môme
1/ JNT HI, IJGENCH.
Le
conclusion.
43
n'est
doute
pas
possible.
Vintelligence
autres caractères
Bien
facile
de
entendu,
trouver
se transmet
individuels
par
hérédité
comme
(1).
les exceptions
des familles
sont
innombrables.
1res intelligentes,
des individus
très
soudain
quelles apparaissent
on voit souvent des individus
Inversement
dans
des familles
dont
le
tous les
niveau
11 serait
dans
les-
médiocres.
naître
intelligents
intellectuel
est très bas.
car on les recontradictions
sont inévitables;
Dépareilles
héréditaire
des caractères
trouve môme pour la transmission
et plus simples,
bien plus stables pourtant,
que
physiques,
les caractères
intellectuels.
Tous
les
éleveurs
ont
constaté
Une brebis noire couverte par un bélier
des faits analogues.
noir engendre
parfois des agneaux tachetés de blanc, encore
il n'y ait eu que des indigénérations,
que, depuis plusieurs
vidus noirs dans les ascendants.
de l'hérédu père et de la mère se complique
et des grand'mèrcs;
des arrièregrands-pères
L'hérédité
dité
des
grands-pères
elle remonte
génération
les outres
leurs
Kl sans doute
arrière-grand'mères.
beaucoup
plus loin encore. À la cinquième
il y a déjà eu soixante
ascendants,
qui les uns et
et
ont
des
mis
quelques-uns
et une parcelle
descendants,
VA puis les conditions
variables
de
leurs
caractères
dans
d'eux-mêmes.
extérieures,
l'ambiance,
(1) Fn. GALTONa écrit un livre remarquable sur l'hérédité {Ucrcditanj
gvnhtS) Londres, 1809) et montré par d'innombrables exemptes à que
était héréditaire» Th. RIBOT aussi a bien étudié
point l'intelligence
le môme sujet (De l'hérédité, Palis, 18715).D'ailleurs la bibliographie
de cette vaste question est si considérable que je ne peux même pas
TébaUcher ici.
LA
-10
SÉLECTJON
IIUMAINK.
les événements, les maladies, des causes innomle climat,
dont renchevêlrement
brables
passe toute appréciation,
viennent ajouter leurs ell'ets à l'hérédité.
C'est miracle que,
l'hérédité
soit assez forte
malgré toutes ces contingences,
pour établir sa puissance, et triompher.
Kl vraiment
elle est triomphante.
Notre personnalité
mentale, en dépit de tous les événements qui la modifient à
chaque instant, dépend surtout de notre hérédité. Les contingences y sont pour peu de chose. Dès la plus tendre enfance, avant qu'ils nient rencontré sur leur route rien qui
les enfants sont
puisse leur donner quelque
empreinte,
timides ou hardis, gais ou mélancoliques,
alertes ou paresseux.
Les circonstances
extérieures
ne changent pas beaucoup plus leur intelligence
qu'elles ne peuvent changer la
couleur de leurs cheveux ou la forme de leur nez.
domine
L'hérédité
le caractère
des individus.
Nous
sommes ce que nos ancêtres
ont été.
Ici apparaît une objection
redoutable.
S'il est vrai, ditest l'élément
il s'ensuivrait
on, que l'hérédité
dominateur,
des civilisés
s'exerce plus que
que, puisque l'intelligence
celle des barbares, l'intelligence
aurait dû croître à mesure
Pourtant la civilisation
a fait
qu'a grandi la civilisation.
des progrès prodigieux,
sans que l'intelligence
des hommes
ait avancé. Donc l'intelligence
des hommes ne grandit pas.
L'histoire
est là, qui semble prouver qu'elle demeure immobile.
Un subtil
REMY DE GOUHMOINT,a même pu
tenir
constance de l'intelligence.
«Ce
augmente, dit-il, c'est le matériel avec lequel s'exerce
telligence de l'homme — et ce matériel devient chaque
écrivain,
le principe delà
souqui
l'injour
HERHDITK
—
plus riche
invariable
mais,
1)K
à l'intelligence
»
pas varier.
quant
: elle ne peut
R; DE GOURMONT pourrait
actuelle
intelligence
notre
ère.
citoyens
d'Orléans
Ils
des Athéniens
elle est
notre
comparer
de l'an 350 avanl
ces
mille,
guère plus de vingt-cinq
bien moins nombreux
que les habitants
n'étaient
d'Athènes,
, VA certes
elle-même,
sans raison
non
à celle
ou Stuttgart,
Francisco.
San
Il
l/LNTKLMGKNCK.
aucune
ou Bukarest,
Bologne
Neucastle
n'a
(prises au hasard)
SOCRATE et un
PHIDIAS,
de ces villes
ou
pu
un
en cent années un
produire
AKCHI.MÈDE et un PLATON, un THUCYDIDE et un ARISTOPHANE, un
au premier
SOPHOCLE et un PRAXITÈLE. Une telle comparaison
ceux qui
décourage
de l'intelligence;
fectibilité
abord
que de considérer
à nous.
inférieurs
seraient
car
les Athéniens
tentés
de croire
un blasphème
presque
du temps de PÉRICLÈS comme
c'est
de cet argument
Mais il ne me
n'a pas grandi.
l'intelligence
ne peut pas grandir.
tout que l'intelligence
Je reconnais
la
force
Si
grec, ingénieux
l'esprit
créer
des fictions
charmantes,
sciences,
que
tout
établir
était
les premières
à découvrir,
à la per-
pour
établir
persuade
que
pas du
et perspicace,
a su imaginer
des arts nouveaux,
inventer
les
bases de la civilisation,
De même un adolescent,
c'est
devant
fait; chaque jour
le monde de la connaissance,
qui s'illumine
La musique
et la peinture,
des découvertes
imprévues*
et la physique,
la poésie et la politique,
s'ouvrent
l'algèbre
Et quelques
années suffisent
devant
lui.
pour cette initiaans. le voile
se déchire
à vingt
; les trésors
Plus tard, à trente
inconnu
d'un monde
ans,
apparaissent.
et son intelligence
il ne fera plus de si rapides
conquêtes,
seront
moins
vile
dormir,
parce que des progrès
paraîtra
tion.
De seize
ÏH
I.A si:u;r/no.\
IMIMAIM:.
Osera-l-on
soutenir
acquis.
que l'homme
gent à (rente ans qu'à seize nns?
Les Grées se sont trouvés,
tout jeunes
est
moins
encore
intelli-
dans l'his-
en présence d'un univers
et ils ont
humaine,
inconnu,
(nul de suite essayé de le comprendre.
Or, malgré la féconde
beauté de leur oeuvra, c'est encore une oeuvre de jeunesse. Que
toire
que d'enfantillages!
que d'illusions!
que de disIls croyaient
cussions oiseuses!
que le soleil n'était pas plus
des
que la prétresse de Delphes rendait
grand que l'Attique,
d'erreurs!
oracles, et qu'Atlas
portait le monde
a voulu qu'on sacriliàl
en mourant,
Kl
l'objection
pourtant
de l'intelligence
potentiel
sur ses épaules. SOCRATR,
un coq à KSCULAPK.
Ku deux mille
ans le
persiste.
humaine
ne s'est, pas accru. 11 n'y
eut pas dans le monde d'esprits plus puissants
que SOCRATR,
les modernes,
on en trouverait
PLATON, ARISTOTE. Parmi
— et ce n'est
— mais
d'aussi grands peut-être,
pas bien sur,
Deux mille ans ont passé, et ils sont
non de plus grands.
aux autres hommes.
restés supérieurs
mais dont il
Vérité
incontestable,
de
tirer
l'homme
Elle
sur.
celte
désolante
conclusion
ne peut pas grandir.
n'a pas grandi,
l'intelligence
Mais
grandir?
développer
tenté pour
de quel
droit
prétendre
serait
que
qu'elle
téméraire
l'intelligence
de l'homme
été fait, depuis le temps
des descendants?
l'intelligence
Qu'a-t-il
bien
ne
de
: cela est
pouvait
pas
de PÉRICLÙS, pour
Quel effort a été
sélectionner
les meilleurs?Rien,
absolument
rien.
J'accorderai
à R. DE GOURMONT qu'il n'y a pas eu de prod'en déduire
mais je me garderai
grès;
que le progrès est
impossible.
// n y a pas eu de progrès,
cherché le progrès.
Les unions
?i'a pas
parce que l'homme
ont été livrées
à tous les
ÎIKHKDITK
l.)K
I/INTKI.LKiKNCI*:.
W
hasards. Il s'est faitdes mélanges de toutes les races; les barcl les imbé-/
les criminels
bares se sont mêlés aux civilisés;
cilcs n'ont pas été. écartés, Tnc anarehio effroyable a, dirigé
Toutes les races, loul.es les cultures, toutes
les procréations.
les meilleures ci les pires, se sont accou-""
les individualités,
plées sans guide ni loi. Kt pendant deux mille ans l'humanité
ni boussole.
a erré à la dérive, sans gouvernail
'Alors
lu moyenne de'l'intelligence
Et comment eùl-elle pu s'améliorer?
que rien n'était fait pour le progrès,
est resiée
la môme.
Par quoi prodige, alors
le progrès aurait-il
é^é
c'est-que l'espril de l'homme,
possible? Ce qui est étonnant,
sombré;.
n'ait pas définitivement
,
(> Oui, certes, depuis deux mille années l'àme humaine,ne.
s'est pas développée : elle n'a pas accru sa puissance. Mlle est
restée;istationnaire.
Mais, au lieu «l'en déduire que J'intellià rosier identique, à ellegence est condamnée éternellement
une tout autre conclusion.
même, j'en tirerai
de l'intelligence
humaine nous donne, en
Celle stabilité
Il os! prouvé par l'hisenseignement.
n'est faite pour Je
toirede l'humanité
que, si nulle lenlalive
de l'intelligence
développement
par la sélection, rinlcllieffet
un admirable
gencone grandira pas. Il y a eu stagnation dans la mentalifé,
des hommes, parce que rien n'a été fait pour la mentalité./Jes
hommes. À supposer la môme insouciance, la môme incurie,
la même anarchie, l'homme
restera ce qu'il était. Qui sait
même s'iLne tombera pas dans une dégradation progressive?
Ne nous laissons pas éblouir pari le mirage de la civilisation. L'homme civilisé vit dans (les conditions
plus douces
quosne vit un sauvage; mais sa pensée ne s'exerce pas avep
plus d'intensité
que la pensée du sauvage. Même on peut
admettre qu'elle s'exerce moins.
, ;.;j,)t....
4
50
LA
Kn
SlSLKC/noN
l'homme
ellel,
aux
intelligence
sa njenlalilé
créatrice,
développer
les travaux
de ses devanciers.
profil
Tout
ciïorl
notre
plus cet elVort
do transmettre
efficace
Au
supérieure.
il se contente
lieu
de
de mettre
à
esl supprimé, par la facilité de la vie. G. J\1ATrécemment
de la vie active des sauvages,
forcés
TJSSI; parlait
île tout construire,
de
existence,
faire
du
feu,
leur
de ebereber
fendre,
no fnil
d'aujourd'hui
le seul moyen
qui est
descendants
une
individuel,
HUMAI M-'.
de s'abriter,
de so déet il la comparait
à
nourriture,
si commode,
si facile,
où
(ont
nous
est
où tout obstacle esl supprimé.
Nul besoin d'observer
fourni,
nulle
nécessité
à être perspicace,
les êtres et les choses;
Tout nous esl mh dans la main, suivant
prudent.
ingénieux,
Or l'anéantissement
une expression
vulgaire.
à l'atropine
intellectuelle.
lectuel doit aboutir
de ce que nos pères
Aussi,
n'ayant plus
nons-nous
paresseux
do l'oflort
Nous profilons
nous épargner
des peines.
ont
fait pour
d'initiative
personnelle
à exercer,
et incapables
d'inventer.
le domaine
des sciences s'est étendu
Kl puis
qu'il faut spécialiser
très
dite.
se limiter
ses connaissances,
de sorte que toute généralisation
restreint;
Ht la spécialisation
contraints
intel-
deve-
à tel point
à un objet
esl inter-
à laquelle
nous sommes
rigoureuse
notre force inteln'est pas de nature à développer
lectuelle.
temps d'ARiSTOTE, au temps
connaissances
vue synthétique'des
Au
de LÉONARD DI: VINCI, une
humaines
était encore
aujourd'hui.
Chaque science a pris
possible. Elle est interdite
dans
un tel développement
qu'on ne peut être compétent
car chaque
division
des anciennes
toutes
ses divisions;
sciences
compliquée
est devenue
et très
à son
étendue.
tour
Il
une
n'est
science
spéciale,
très
pas plus
permis
à un
!>!•: L'INTKIXir.KNCIS.
IIICUKDITIC
chimiste
foute
la chimie,
qu'à un médecin
iMême pour dos sciences plus limitées
do bien savoir
la médecine
-il
toute
}»ersonne no peut avoir la prétention
(comme l'électricité),
d'en l>ien connaître tous les chapitres.
du champ intullecluel,
non certes
l)e là rétrécissement
mais pour l'individu.
tOr, en fait do
pour la collectivité,
transmission
l'individu
héréditaire,
esl
tout,
la collectivité
n'est rien.
Le résultat
d'une
1res avancée, c'est de
À mesure, que l'humanité
gran-
civilisation
les personnalités.
chaque être humain
diminuer
dit,
devient
personnes s'efface dans l'immense
humain
tive. Quand le domaine
domaine de la pensée individuelle
Le rôle des
plus petit.
oeuvre humaine
collecdevient
plus
vaste,
le
devient
et
plus étroit;
on assiste à ce contraste étrange d'une humanité
plus puishumain plus médiocre.
sanle, et d'un individu
, L'usage de la pensée réfléchie, consciente et responsable,
se rétrécit.
se restreint.
L'horizon
ne s'apL'intelligence
qu'à un objet déterminé, et alors elle devient presque
soit contradicaulomatique,
quoique le mot d'automatisme
plique
avec le mot de pensée.
extension
Ainsi, malgré l'énorme
toire
de l'idée, malgré le
des individus
l'intelligence
essor de la science,
prodigieux
humains n'a pas suivi une marche
celles de l'idée et de la science.
Mais
il serait
cruel
et
progressive,
parallèle
d'en conclure
imprudent
est à jamais impossible.
à
que
C'est
le progrès de l'intelligence
comme s», après avoir établi que la toison des moutons a
gardé la même épaisseur depuis deux mille ans, on osai!
affirmer qu'il sera impossible,
par la sélection, de modifier la
laine des moutons.
î'»2
l,A
SKI.IXTIO.N
IIILMA1NK.
Hicn
no sera changé dans l'intelligence
ilo l'homme si
nulle réforme n'est faile pour la développer, Le croît de la cin'entraîne
le croît de l'intellivilisation
pas fatalement
gence.
tion,
quelque chose de plus; un choix,
cest-à-dirc
des médiocrités
l'élimination
Il faut
gentes. Or jusqu'à
civilisent, tiennent
une sélecinintelli-
présent les sociétés, à mesure qu'elles se
à honneur de proléger, soutenir, défendre
les débiles.
Chez les sauvages, la sélection s'exerce; en toute sa puissance. Chez les civilisés, c'est l'anti-sélection.
VI
D'UNE
NÉCESSITÉ
SELECTION.
partie de nia lâche, la plus facile;'
établi que les qualités du corps et
chez l'homme coiïime chez
sont héréditaires
J'ai achevé la première
la moins contestable.*J'ai
celles de l'esprit
l'animal, J'ai prouvé
sociales, lesquelles
que nos institutions
la sélection naturelle,
et même contrarient
annihilent
peu<
vent conduire aune prompte déchéance de la race.
Je no dis nullement
tions sociales et revenir
qu'il faut rompre
à l'état de nature.
avec nos instituJe ne crois nulle-
ment que le sauvage est supérieur
à l'homme
cultivé. Cette
de ses contemineptie de J.-.I. ROUSSEAUet de quelques-uns
n'est plus prise au sérieux. 11 ne faut pas revenir en
et, après que nous sommes sortis de la barbarie,
porains
arrière,
rentrer
dans la
sous prétexte
barbarie,
quelques inconvénients.
comporte
Au contraire,
; car nous
son amplitude, et dé-
notre civilisation
pas su lui donner encore toute
toutes ses conséquences.
Notre organisation
n'avons
duire
il faut intensifier
que la civilisation
sociale est
avec la sélection
naturelle.
Soit. Laissons la
incompatible
sélection naturelle, et ayons le courage do faire une sélection
sociale, plus rapide, plus efficace que la sélection naturelle.
B4
l,A
SKLKCTION
lllî.MAINK.
Do môme que l'homme
a pu perfectionner
des espèces
de même il pourra, s'il veut s'en donner la peine,
animales,
sa propre espèce.
perfeclionner
Mais il y aura à ce progrès une condition nécessaire ; c'est
humaine ne. sera pas écrasée par la société
que l'individualité
humaine.
Si les hommes
barhares, sont devenus
préhistoriques,
des hommes civilisés,
c'est parce qu'ils ont exercé personnellement
leur intelligence.
Ils ont fait l'effort qui leur a
une étape. El l'intelligence
s'est dévepermis de franchir
loppée comme
vement.
Aujourd'hui
se développe
l'automatisme
un muscle
qui fonctionne
social tend à annuler
actil'effort
à atrophier
individuel,
et, par conséquent,
l'intelligence.
,Nous tendons à n'être plus que des rouages aveugles d'une
machine immense. Pour dépasser la limite actuelle, il faut
un effort individuel.
Sinon toute civilisation
périra dans le
marasme,
et l'évolution
de l'esprit
humain
va s'arrêter.
VII
NECESSITE
D'UNE
HYGIÈNE
SOCIALE.
les multiples causes qui
tout, il faudra supprimer
m(faiblissent la race.
Je serai très bref sur ce point.
soit un grand mal et pervertisse les
Que l'alcoolisme
populations,
.personne ne le conteste. Que la syphilis soit
un puissant agent de dégénérescence, comme la tuberculose
Avant
et la malaria,
c'est l'évidence
môme. Mais, dans un avenir
aura fait de tels progrès qu'il
prochain, l'hygiène publique
n'y aura plus ni alcoolisme, ni
syphilis.
Le jour
où on voudra
faire
supprimera la venle de l'alcool
net et facile.
malaria,
ni tuberculose,
ni
on
disparaître l'alcoolisme,
dans les débits. C'est simple,
Le jour où on voudra faire disparaître
la luberculose,
•on ne gardera plus dans les villes les tuberculeux
: on les
isolera, on les expédiera dans des îles, comme la Corse, la
la Crète, Ceylan, les Philippines,
assez
Sardaigne, l'Irlande,
vastes pour héberger
nos campagnes.
Le jour
tous les tuberculeux
où on voudra
faire
disparaître
de nos cités et de
la syphilis,
on
!i(î
I.A
SKIJ-:CTION
IIIJMAINK.
les syphilitiques
comme on aura isolé les tuberenon interdira rigoureusement
leuxelleur
l'abord cliBcontinent,
(le ne sera pas une punition,
mais une préservation.
isolera
Quant à la malaria, on sait qu'elle est propagée par les
moustiques; on sait que par des mesures de désinfection on
peut détruire la plupart des moustiques pendant la période
aquatique de leur existence. A flaire de temps et d'argent. Peu
de chose, en somme.
Si étranges que puissent paraître
Nous n'insistons-.pas.
ces mesures do prohibition,
elles seront adoptées par les
lasses de périr et de dépérir par des
sociétés humaines,
maladies évilables 1. (le sera une des premières
réformes
l'humanité future. Ainsi,à pende frais, sans
qu'entreprendra
grand effort, on aura délivré les hommes de leurs pires
ennemis.
Et si quelques esprits peu imaginatifs se figurent que jamais on. ne se résoudra à ces réformes radicales, si épouvan'
tables pour nos contemporains,
c'est que nous sommes
La plupart des hommes
impuissants à nous figurer l'avenir.
sont à Ce point envahis••inVeuglés,
dominés par le temps présent, qu'ils sont incapables de voir autre chose que ce qui est.
! Ils rie
peuvent jamais se"figurer ce qui sera. Ils sont persuadés,
humaines sont immuables.
les 'pauvres gens,'que'lés'choses
Ils ne savent pas plus se représenter les sociétés d'hier, que
celles de' demain. Le présent les stérilise. Ils ne veulent pas
savoir que tout sera autre qu'aujourd'hui,
que nos préjugés,
nos
paraîtront
querelles, nos engouements, nos timidités,
et que nos petitsincompréhensibles,
ridicules,'grotesques,
enfants
auront
mieux
que
nous
compris
protéger le premier des biens, la santé.
Alors aussi on fera part égaie à l'esprit
la
nécessité
de
et au corps. Car
NtërjSSSITK
D'IINK
HYGIÙNK
5i7
SOIUALK.
les ouvriers,
grâce h notre lamentable inertie,
aujourd'hui,
el épuiqui s'abêtissent à des travaux corporels uniformes
sants, deviennent des brutes; les intellectuels,
qui n'exercent
deviennent
des débiles. Abrulissemenl
pas leurs muscles,
d'un côté, chétivité de l'autre, pour n'avoir pas gardé la juste
du corps et l'exercice de l'esprit.
mesure entre l'activité
Le surmenage intellectuel,
la vie fiévreuse des villes, les
longs
séjours
(l'épuisement
les connaît.
ou h l'atelier,
cessent d'être redoutables,
à la mine
toutes
ces causes
du moment
qu'on
Tout cela sera, par les soins des générations futures, réglé
avec une sagesse que notre insouciance présente ignore. On
empêchera
sociale.
ainsi l'être humain
^
d'être victime
do l'organisation
Mais nous n'insistons
pas; car ces mesures préservatrices,
nulsi elles maintiennent
de l'espèce, n'auront
l'intégrité
lement pour effet de l'améliorer.
Or nous voulons plus que
de l'espèce. Nous espérons la faire progresser,
aux
el elle progressera si nous avons le courage d'appliquer
êtres humains les méthodes de sélection méthodique
qui ont
le maintien
donné
de si admirables
espèces animales.
résultats
pour
l'amélioration
des
VIII
LES
Avant
tout,
RACES
il faudra
maines
INFERIEURES.
éviter
tout
mélange des races huavec les races humaines inférieures.
supérieures
Je regrette,
sur ce point, d'être en désaccord avec l'opinion commune, et de ne pas partager les idées de mes amis;
mais vraiment
des races
je ne crois pas du tout à l'égalité
humaines
(1).
D'abord ce mot d'égalité est un non-sens. Un noir est différent d'un jaune; un jaune est différent
d'un blanc. Dire
qu'ils sont égaux, c'est aussi absurde que de prétendre
que
la pomme est égale à la poire et que le caniche est égal au
boule-dogue. Les noirs, les blancs et les jaunes sont différents,
absolument
différents.
Ils diffèrent
par la taille,
par l'intel-
( I ) Un livre a été écrit sur ce sujet par A. FIRMIX [De l'égalité des races
humaines. Paris," Pichon, in-8, 1885, 605). Cet écrivain
(de sang noir) a
en faveur de la nondonné, en termes modérés, un habile plaidoyer
de la race noire. Mais ses arguments ne m'ont pas convaincu.
.infériorité
Les très estimables
écrivains noirs qu'il cite (EMMANUEL EDOUARD,DUCAS
HU'POLYTE, TEKTULIEN GUILBAUD, DANTÈS FOKTUNAT, etc.), ne dépassent
certainement
médiocre.
LTSLET GEOFFROY,qui
pas un niveau littéraire
est le plus grand savant — cl le seul — de la race noire, ne peut guère
l -être considéré comme un mathématicien
de génie.
LKS
HACKS
.V.»
Î.NKKHIKIUKS.
ligence, parla vigueur musculaire,
par l'aptitude aux maladies, par la couleur et l'odeur do la peau, par la forme- des
lèvres, du nez, i\v<> cheveux, îles organes génitaux,
par la
structure du crâne, par la disposition des circonvolulions,
par
le poids du cerveau, par l'analomie de leurs muscles, par
leur angle facial, par tous leurs caractères enfin, soildu
soit de l'esprit.
corps,
Je ne comprends pas par quelle aliénation
on peut assimiler un nègre à un blanc. Lorsque je lis les ouvrages où il
est parlé de l'unité de la race humaine, je me demande si
:
je rêve tout éveillé. Souche unique ou multiple, il n'importe
le fait est qu'aujourd'hui,
aussi
en 1012, ils sont différents,
différents que la ligne courbe diffère de la ligne droite ; que
et le soleil de la lune.
l'écrevisse est différente du homard;
Dût-on me crucifier, me flageller, me faire subir les tortures
les plus variées et les plus savantes, jamais je n'avouerai
<|ue le nègre, avec ses cheveux crépus, ses lèvres épaisses,
son angle
facial fuyant, ses longs bras et sa peau noire, est
identique à un blanc aux cheveux blonds, aux yeux bleus,
à la peau rosée.
Donc il y a, parmi les individus humains, des races différentes. Si j'écrivais un ouvrage d'anthropologie,
je pourrais
tenter d'en faire la classification
mais je
et rénumération,
me contenterai
d'une division
très simple,
probablement
vraie
au fond, quoiqu'elle
ne soit pas bien savante :
Les noirs;
Les noirs sont
les jaunes; les blancs.
les jaunes
l'Afrique,
et l'Amérique.
occupent
l'Asie,
à
les blancs ont l'Europe
Il s'agit d'ailleurs moins d'une différence entre les blancs
et les noirs —celte différence ne peut ôtr.c niée — que d'une
supériorité des blancs sur les noirs.
i,.\
ou
On
si;u<:r.TiOi\
IIUMA*INK.
ne considérera
pas cet oxaïnen comme nu sacrilège. Il serai! étrange qu'en noire temps, alors que tout est
soumis au doute et a la libre discussion, il restât certains
axiomes intangibles et indémontrés,
certaines vérités de droit
divin, auxquelles une profane raison n'aurait pas le droit de
loucher. Je ne me laisserai pas gagner par ces naïves frayeurs.
Je croirai à l'égalité des races humai nés, si l'on m'en fournit
les preuves. En tout cas, je pense avoir le droit absolu de
poser le problème, et je ne tiendrais pas on grande estime
intellectuelle
celui qui n'oserait, pas examiner froidement
et
sereinemenl
la question, sous prétexte qu'un doute à cet
à la dignité
humaine et à je ne sais
égard porte atteinte
quelle
vague et enfantine
En quoi peut consister
sur une autre?
philanthropie.
la supériorité
d'une race humaine
ce n'est pas par la beauté. Car la beauté est
Evidemment,
d'une appréciation
tout à fait relative. La Vénus holtentote
est, au sud de l'Afrique, considérée comme plus belle que la
Vénus do Milo
ou la Diane de Gabies, et nulle démonstration ne pourrait
établir qu'au sud de l'Afrique
on se fait
une fâcheuse idée de la beauté féminine.
Les Européens attribuent aux individus
du type chinois
ou du type japonais une extrême laideur;
et inversement.
Mais les deux appréciations
se valent, et il est inutile
de
discuter, puisque aucun juge impartial ne pourra décider. Et
d'ailleurs
il
n'y a pas à décider. La beauté ne se démontre
Elle est sans rapport
pas par des théorèmes géométriques.
avec l'absolu,
de nos habitudes
et
dépendant uniquement
de notre éducation.
La taille
n'est pas la mémo dans les diverses races. Les
I.KS
HAI:KS
INKKIUKUIUCS.
M
plus pelils que les blancs; mais on
jaunes sont notablement
no saurait dire <juo la petitesse do lu taille constitue
infériorité on supériorité.
'
Pour la force et lagilitô
il ne semble pas
musculaires,
tlo bien nettes iliilerenciations.
Il est
qu'on puisse établir
possible que les Chinois ei les Japonais soient plus vigoureux
mais cola n'est
que des Européens de mémo petite taille;
toute statistique précise fait défaut. On connaîl
pas certain,et
les coureurs
les exemples de belle endurance que fournissent
japonais : mais il n'est pas prouvé
à cet exercice, dès l'enfance, seraient
L'agilité des saltimbanques
japonais
nous avons aussi des acrobates fort,
que des blancs habitués
incapables do les imiter.
est extraordinaire;
mais
habiles. 11 y a des lut-
teurs nègres dont la force est colossale; mais nos lutteurs
Et puis, à vrai dire, ce n'est pas
ne sont pas à dédaigner.
sur les tréteaux de la foire que je vais chercher des preuves
ou l'infériorité
de la race. Nous avons
pour la supériorité
des nageurs, des tireurs, des boxeurs, des athlètes qui peuvent lutter
avec nageurs, tireurs,
boxeurs cl athlètes des
autres races. Cela me suffit, et je ne vais pas plus loin dans
la comparaison.
Pour
la longévité,
les Européens
fournissent
certainement une longévité bien supérieure. Mais on ne peut assurer
ethnique ou le résultat d'une meilque ce soit un privilège
et privée). Toutefois un fait est cerleure bygiène {publique
des âges est plus rapide chez les
tain, c'est que l'évolution
noirs et les jaunes que chez les blancs. A trente ans, les négresses et les Chinoises sont de vieilles femmes, flétries, ravagées. A cinquante ans, un nègre et un Chinois sont décrépits et usés. Mais les documents scientifiques,
irréprochables,
font défaut,
et je n'insisterai
pas.
ti-i
LA
Il UN AIXK.
SKLECÏION
hi fécondité, il est impossible
de rien dire. Car la
activement dans tontes les familles, môme
volonté intervicnl
les pins fécondes, pour limiter
le nombre des enfants.
Ce
qu'on appelle fécondité, chez la plupart des Européens, c'est
Pour
seulement
le nombre
D'ailleurs
la fécondité
d'enfants
qu'ils
n'est nullement
ont
consenti
l'indice
à avoir.
certain
d'une
Au contraire,
il semble plutôt que les
les moins parfaites,
soient plus,
espèces les plus simples,
fécondes que les autres.
ethnique.
supériorité
les divers éléments constitutifs
do
Donc, en analysant
l'être humain,
beauté, vigueur,
taille, longévité,
fécondité,
nous ne voyons pas une seule raison plausible
pour donner
la prééminence
à une race humaine plutôt qu'à une autre..
Mais que les défenseurs de l'égalité des races n'en tirent
pas avantage. Car, si, au lieu de comparer le blanc et le noir,
nous avions
et l'animal,
nous eussions
comparé l'homme
été fort embarrassés pour affirmer la supériorité do l'homme.
Est-ce par la beauté? Cela prête à rire. La beauté d'un
cheval
ou d'un renard, voire môme d'un lézard ou d'un reEst-ce par laquin, ne le cède pas à la beauté de l'homme.
force musculaire?
IN'en parlons pas, pour ne pas humilier
nos frères humains.
Et quant à la longévité,
si le chien ou
le cheval ont une existence plus brève que la nôtre, l'éléphant et le cerf l'ont beaucoup plus longue.
Nulles supériorités
pour l'ensemble des aptitudes vitales
entre deux espèces ou deux races différentes.
Tous les êtres
vivants
sont également bien adaptés à la vie. L'hirondelle
vole plus vile que le moineau ; mais elle n'est pas supérieure
au moineau;
car le moineau se défend par d'autres armes
que la vitesse. Le lièvre court plus vite que le lapin» mais
le lièvre
n'est pas supérieur
au lapin;
car le lapin
peut pul-
LES
lu 1er et prospérer
KACES
J-NTEIUEUIIKS.
03
à côté du lièvre.
La taupe a une vile inoins
mais elle se protège contre ses ennemis
perçante que l'aigle;
lout aussi bien que l'aigle.
De même, clans les races humaines, les noirs, les blancs,,
les jaunes diffèrent
quelque
peu par leurs apiiludes
phybien
siques, mais les uns el les autres sont également
adaptés
aux
conditions
naturelles
de leur
de supériorité
ou
qu'on puisse parler
vides de sens, tant qu'on n'a pas introduit
logique dans le débat.
existence,
sans
mots
d'infériorité,
l'élément psycho-
La supériorité de l'homme sur l'animal,
sa seule supérioc'est l'intelligence.
rité, mais qui est formidable,
Parler;
les lois de causalité et d'identité;
comprendre
généraliser,
un syllogisme, fabriquer
à ses enfants le moyen de construire
construire
une machine
et indiquer
une machine scmblabb.
crée un abîme
tout cela, c'est l'intelligence.
L'intelligence
cl elle nous permet d'établir notre
entre l'homme et l'animal,
sur l'animal;
car—sans
hiérarchique
que nous
supériorité
— l'intellien
toute
le
d'ailleurs,
puissions
rigueur,
prouver
gence est une qualité d'ordre supérieur.
De fait, si l'homme, dans la lutte pour la vie, a triomphé
ni par sa
ce n'est ni par sa force musculaire,
de ranimai,
fécondité, ni par ses qualités physiques : c'est uniquement
S'il a asservi la nature vivante
par sa puissance intellectuelle.
et la nature inerte à ses besoins, c'est parce qu'il a étudié,
inventé. Que son intelligence
eût été
analysé, approfondi,
puissance; que son intelligence eût été plus hardie, plus vaste, plus souple, il aurait
pénétré bien des secrets qu'il abordera,
quand son esprit de
demain, plus affiné, lui permettra de les connaître*
Comme nous le disions au début de ce livre, la science
moindre,
il eût exercé une moindre
LA
Ci
SÉLECTION
HUMAINE.
est la condition
ligence,
tic la puissance. Or science veut dire intelet peut-être
aussi sagesse. Les trois mots
sont
c'est comprendre
Intelligence,
(inteliipresque identiques.
gere). Science, c'est savoir [se ire) \ et être sage (sapere). Comqui, à
prendre, savoir, être sage, ce sont trois expressions
quelques nuances
même idée.
près, ont le même
sens et expriment
l;i
puisque nous établissons une différence hiéentre l'animal
d'après le degré de l'intelligence,
Aussi
bien,
rarchique,
nous parait-il
et l'homme,
parfaitement
légitime de chercher
si, entre les diverses races humaines, nous ne pouvons pas,
intellectuelles,
d'après les caractéristiques
indiquer une sorte
ou infériorité.
prééminence
VA si, on xorlu de je ne sais quelles théories démodées,
on m'accuse de sacrilège, je n'en prendrai
pas souci, et je
mon raisonnement.
continuerai
Nous disons, — et nous avons parfaitement
le droit de le
est supérieur au singe, parce qu'il est plus
dire : — l'homme
d'hiérarchie;
intelligent
le singe. Cola suffi!. Nous n'invoquons
ni
ni la beauté des formes, ni la féconmusculaire,
que
l'agilité
dité : nous
un critérium
prenons
unique,
l'intelligence.
C'est assez pour un classement hiérarchique,
et nous disons
nettement : l'homme
est supérieur au singe.
Supposons, au lieu du singe, une race humaine d'intelà la nôtre : la conclusion
sera exactement
ligence inférieure
la même. Soit une race humaine
débile, et une
autre race humaine,
ne ferait-on
d'intelligence
pénétrante,
pas preuve de timidité
puérile en n'osant pas dire : la race
est supérieure
à la race imbécile?
intelligente
d'intelligence
des races humaines, nous prenDonc, dans la hiérarchie
drons la puissance intellectuelle
pour mesure du classement,
Li:S
HACKS
:VMS ne nous
occuperons
ni des autres
de la taille,
INL-'KIUKIJHKS.
(ft
ni de, la beauté,
ni de la force, ni
du corps. Elles sont équiqualités
Mais il reste l'intelligence.
à peu près.
valentes,.ou
Toute la question
est donc de savoir si .l'intelligence
esl
les hhmes et les jaunes.
Si elle est
égale chez les noirs,
Si, au
égale, il n'y » piis de rares humaines
supérieures.
elle
contraire,
elle
dilïère,
servira
de base à notre
classifi-
cation.
te dogme sacro-saint
de l'égalité
des
risque d'offenser
hommes, nous ferons cette classification.
Il esl regrettable
ne puisse pas, pour disposer d'un
'qu'on
Au
document
l'aire une épreuve
précis,
d'une
expérimentation
cent entants
blancs,
élever
avec
même
collège,
progrès,
sciences
comparer
naturelles,
On aurait
livres
et les mêmes
là. un
ans h un petit
enfant
encore.
Pour
d'appréciation
une conclusion.
de celle
extrême-
conclusion.
Car
en apparence
très rigoureuse,
est en réalité
vices profonds.
La précocité
des uns et des
on ne pourra comparer
un nègre
pas semblable,
de douze
fait
dans le
maîtres,
élément
permettant
peut-être
faudrait
se méfier
Cependant'il
autres n'étant
la valeur
suivre
leurs
années,
pendant
quelques
leurs talents pour les mathématiques,
les
la composition
le dessin,
la
littéraire,
musique.
ment utile,
l'expérience,
entachée
de
toute
irréprochable,
prendre,
par exemple,
cent pelils négrillons,
cent jaunes ; les
les mêmes
el,
qui aurait
appelle
motifs
de même
âge, qui
sera tout
à
la comparaison
ne serait
le penser. 11 y a beaucoup
pas aussi fructueuse
qu'on pourrait
de variétés
aussi dans
dans la race nègre; il y en a beaucoup
la race jaune;
et il n'y en a pas moins dans la race blanche.
Ce qu'on
d'autres
blanc
race
encore,
noire,
race
blanche,
race jaune,
c'est
00
LA
SÉLECTION
IIUMAJNK.
une abstraction,
tant sont variées les sous-divipresque
sions ethniques des groupements
humains
fondamentaux.
Dans quelles races blanches,dans quelles races noires, va-t-on
recruter ces écoliers?
En lin, quoique une expérimentation
sur trois
portant
cents individus soit déjà de quelque ampleur, elle est tout à
fait insuffisante pour juger définitivement
une question aussi
grave.
Mais celte expérience aurait un plus grave défaut encore.
Supposons qu'on ait classé les trois cents enfants d'après
un problème de mathématiques,
une version latine, une narration française, un dessin linéaire et une composition
d'hisdéfinitive
ne serait pas adéquate à ce
toire; la classification
que nous devons appeler l'intelligence.
11 y a eu eilel, dans l'intelligence,
deux autres éléments,
uc qualité bien supérieure aux facultés de mémoire et d'assimilation.
11 y a le caractère qui permet à l'homme
d'être
maître de ses passions et de ses vices; il y a l'invention,
l'éclair
le progrès. Or un concours scolaire ne
imprévu d'où jaillit
cette faculté
permet de juger ni le caractère, ni l'invention,
et imaginer quelque chose de
créatrice, qui fait découvrir
nouveau.
lutte entre
Donc, pour toutes ces raisons, celte singulière
même si elle était
noirs, jaunes el blancs,
poursuivie
donnerait
des résultats imparfaits
méthodiquement,
que,
d'avance, on aurait tout droit de récuser : car elle est. limitée
et quant à la valeur des
quant au nombre des concurrents
épreuves.
12h bien!
nous avons mieux
: beaucoup mieux.
La comparaison ne porte pas sur (rois cents enfants : elle
d'êtres humains,
de ton!
porte sur près de cent milliards
LES
RACES
JNFEHIEUHES.
67
Age. Kilo ne durera pas deux ou trois années, mais elle a
^luré depuis cinquante siècles. Kilo ne met pas en relief cermais bien toutes les qualités
taines qualités de mémoire,
le caractère,
et l'invention,
autant que la
intellectuelles,
des choses. 11 ne s'agit pas seulede version latine et de dessin,
mais de tous les arts, de toutes les sciences, de tous les
actes. La multiplicité
et la complexité
des épreuves font
de
qu'il ne peut y avoir de fraude : et, comme des milliards
compréhension
générale
;ment de mathématiques,
sont appelés, il n'y a pas de hasard à alléguer.
Tous les individus
vivants
ont participé,
sans le savoir, à
ce vaste concours,
à cette colossale rivalité
d'intelligence
a été le théâtre.
générale dont notre petite'pianote
Cette épreuve prolongée,
déciuniverselle,
irréfutable,
Tous les êtres humains
humaine.
sive, c'est la civilisation
ont été appelés à y concourir.
les résultats
et
Voyons-en
concurrents
cherchons
à faire la part
des uns et des autres.
les nègres aux blancs.
D'abord, comparons
La comparaison
est facile et peut être résumée en une
ligne. Les noirs n'ont rien apporté. Us ont, d'une manière
éclatante, le dernier rang sur tous les points.
Dans les sciences,
ils n'ont ricil.
Quel est, dans l'histoire
de la chimie, de la bio-
(les mathématiques,
de la physique,
logie, le nègre qui a laissé un livre, un théorème, une expérience, une découverte? Quoique je n'aie pas la prétention
do connaître les noms de tous les savants dignes de mémoire»
sais assez pour être assuré qu'aucun
savant nègre ne
peut être comparé à AitcimifcuK, KÉPLKH, GALILÉE, NEWTON,
LAVOISIE», DARWIN, PASTEUR. Si encore les nègres pouvaient
compter quelque honorable savant, de cinquième ordre ou de
j'en
GK
LA
dixième
ordre!
SKLHCTIOK
HUMAINE.
Mais ils n'en onl
ou pelil, de
pas un seul,grand
le suppose. Les nègres sont mal
quelque
rang infime qu'on
doués pour la science : ils n'ont
rien inventé,
ils n'ont rien
ils n'ont
le plus
médiocre
découvert,
pas écrit
ouvrage
de vulgarisation,
.le ne suis mémo
pas bien certain qu'ils
soient
tous nos livres.
aptes à comprendre
Pour les lettres
et les arts, c'est exactement
chose. L'architecture
nègre, ce sont les paillotes.
ture
ce sont les dessins
nègre,
informes
dont
la même
La peinils ont bariolé
leurs
La musique
guitares.
nègre, ce sont les charivaris
cafés arabes ou les mélopées
traînantes
et monotones,
des
non
en naviguant
de quelque charme, qu'ils chantent
dépourvues
sur les rizières.
à
Mais il y a loin de cette plainte
rythmée
HKETIIOYKN, Viiiini cl WACNKH.
aux
JIOMKHK et SOPIIOCLK, SIIAje connais
KI:SI»EAIII-;et IMOLIKHK, SCIIILLKK et VICTOR HUGO, mais j'ignore
totalement
les grands
ou les grands penseurs
du
artistes
Quant
monde
lettres,
noir.
11 faut
donc
leur attribuer
la même
place
dans l'art
que
Ce ne sont
pas
de
dans la science.
Toute
l'industrie
des nègres
qui
fer, les bateaux
est l'oeuvre
des blancs.
ont
imaginé
l'imprimerie,
à Indice, des télégraphes,
les chemins
la photographie,
l'aviation.
Ils n'ont
ni l'assistance
pas su
fonder
publique,
ni
une
seule
la lettre
institution
de change,
sociale;
ni le gou-
vernement
Ils
donner
parlementaire.
n'ont
même pas
une
pu se créer une langue stable,
Les deux ou trois petits ridicules
el s»;
Etats
patrie.
gouvernés
par des nègres sont déchirés
par desjdissensions
en pleine
l'anarchie
et la cupidité
féroces;
y sévissent
LES
vigueur.
Pendant
HACKS
bien
INFKIUKUKES.
des siècles,
ils ont
ils n'ont rien pu y établir:
l'Afrique;
un empire quelconque.
do constituer
en tribus
qui no connaissaient
que
avec des armes
été les maîtres
des guerres
monothéisme
que des fétichisnies
le paganisme
admi-
de JÉHOVAH, la douce
de MAHOMI;T.
apostolat
du CHRIST et le belliqueux
mystique
Les jaunes ont BRAH.MA et HOWDIIA. En somme
croyant
et leurs religions
politiques
sciences et de leurs arts.
Donc
l'expérience
est décisive.
Donc
est faite.
une
comparaison
peut
du nègre et celle du blanc.
gence
raisonnements
miques,
L'arbre
mais
philanthropiques
sur les résultats
des
basses superstitions,
Leurs
Elle
six grandioses
les ont faites,
l'Ame de ceux qui
reflètent
qui
les recevoir
d'un Dieu. Mais l'Ame
se reflète dans leurs
puérile,
lettes et leurs gris-gris.
leurs
de pillage
enfantines.
d'Ilo.MHRi;, le féroce
religions
de
il leur a été impossible
était divisée
L'Afrique
En fait do religion,
ils n'ont inventé
Nous, les blancs, nous avons
grossiers.
rable
fi9
Elle
être
sont
noirs, très
leurs amu-
à la hauteur
a été longue
établie
entre
de
et totale.
l'intelli-
Elle
ne s'appuie
ni sur des
ni sur des déductions
anatomêmes
de celle
intelligence.
d'une race se juge
se juge à ses fruits. L'intelligence
à ce qu'elle a produit.
Les noirs n'ont produit
Cherchez,
que le néant.
les dictionnaires,
creusez, analysez.
Interrogez
les statistiques
cl les almanachs,
et vous ne trouverez
pas le
nom d'un seul nègre qui ait été éminent,
comme
savant,
comme artiste, comme penseur.
On cite
rite,
dent
d'un homme
toujours
l'exemple
M. DOOKER WASHINGTON, qui est nègre,
ftoosjïVHi/r
a invité
un jour à dîner.
do quelque méet que le présiMais, au risque
70
do
LA
SELECTION
HUMAINE.
faire
de la peine
à cet honorable
écrivain
noir, je necrois pas que son nom compense
à lui tout seul les noms
de PHIDIAS, de VIRGILE, de DANTE, de DESCARTES,
d'ÀRisïOTK,
de VOLTAIRE, de KANT et de GOETHE. D'un
côté tous les génies
WASHINGTON, de l'autre
de l'Allemagne
La balance
l'Espagne.
Rome,
Même
citer.
l'exemple
11 nous donne
et de la France,
n'est pas égale.
de M.
côté, M. BOOKER
de la Grèce et de
de l'Angleterre
BOOKER WASHINGTON est
et de
bon
à
de ce que la race noire est
de produire,
de cinquante
capable
après un enfantement
siècles. C'a été le maximum
de son effort, el son épanouissement. Il y a eu M. BOOKER WASHINGTON, et nul autre. Voilà
l'unique
faveur
la mesure
témoignage
que
de leur puissance
les
nègres
intellectuelle.
en
puissent
alléguer
On me permettra
alors
de penser que M. BOOKER WASHINGTON est une exception,,
et que celte exception
ne prouve rien.
ne pas dire à haute voix ce qui est notre conPourquoi
viction
intime
Les dimensions
à tous? La race
du crâne
noire
el les formes
est une race inférieure.
du cerveau
la rapproenfantine.
Peut-
des singes, et l'intelligence
est restée
des siècles,
la race noire
sera-l-ello
être, par le progrès
assez pour devenir, d'ici à quelque milliers
capable d'évoluer,
C'est fort possible;
d'années,
mais,
l'égale de la race blanche.
chent
n'en pouvons rien savoir, et les plus habiles ne sauraient
à cet égard que des conjectures
émettre
fantaisistes.
Peu
La question
n'est pas là.
importe.
nous
11 ne s'agît ni du passé, ni de l'avenir,
la race noire est
Or, à l'heure
présente,
rieure
à la race blanche.
Nous n'avons
davantage.
plus loin.
L'infériorité
est éclatante,
mais
du présent.
inféradicalement
pas voulu
et il est inutile
en dire
d'aller
LES
-RACES
INFÉRIEURES.
7i
Faisons
une hypothèse. Imaginons qu'il n'y ait jamais eu
de nègres, ni au Congo, ni en Ethiopie, ni en aucun point de
Est-ce que noire civilisation
en serait changée?
l'Afrique.
à notre culture générale? Aurions-nous
Que manquerait-il
une seule expérience,
un seul livre de moins? une seule
des ouvrages que nous lisons? Paris resligne à retrancher
terait identique à Paris, Londres à Londres, Berlin à Berlin ( l ).
L'oeuvre de la race noire a été égale à zéro. Des millions
et des millions
de nègres ont respiré, vécu — et souflbrt
aussi, les malheureux! — sans aucun profit, ni pour l'humanité présente, ni pour
l'humanité
future.
Toute cette
immense population
de
humaine, par suite de l'imbécillité
son intelligence,
n'a pas fait avancer la marche en avant de
l'humanité
et les milliers
de bestiaux
plus que les milliers
peuplent depuis des siècles les pampas du Sud-Amé-
qui
rique.
Et, si l'on m'accuse ici d'être cruel,
c'est qu'on ne m'aura
dans la Revue (13 nov.
(1) M. FHAXCKS HOGGAX ;i donné
1910, 527Il ne m'a pas convaincu
et Tari nègres.
538) un aperçu, sur la littérature
plus
FniMiN.
que
Et
seraient
apporte,
Parmi
nègres.
DuNDAR.Mais,
les meilleures
en effet
faut-il
sans
il
poètes
dement
encore
parle
dire combien
de secondes
cite
et les exemples
cite,
qu'il
qu'il
à faire conclure
à l'impuissance
des
PHYLLIS WKYATLY
et PAUL LAWREXCK
leurs
l'avouer,j'ignorais
sont
doute,ne
s'élèvent
et s'abaissent
esprits
rêves me viennent,
oui, et ils
du gâteau
de pomme
quand
GAN nous
noms
de nature
plutôt
les
les
du
un
pas d'une
sans cesse,
noms;
éclatante
même
et les poésies
supériorité:
raiand
je dors.
citées,
« Mes
Les
me tiennent
la croûte
il
» M. Hou-
cuit
calculateur
individudont
comme
prisonnier
au four dans la cuisine.
THOMAS FULI.BR qui pouvait
on lui indiquait
l'âge avait
rapivécu
Parmi
les musiciens,
GOLERIDGE TAYLOR;
enfantin).
les sculpteurs,
Miss WAUVICK et Miss EOMONIA LEWIS; parmi
les
parmi
IL 0. TAXNKR; parmi
les journalistes,
Mrs TKRRELL. Mais il est
peintres,
difficile
de prétendre
de ces noirs
ne sont pas plongés
que les noms
dans
une
(problème
profonde
obscurité.
72
LA
SÉLECTION
JIIJMAIMC.
pas compris. J'ai une vraie sympathie pour ces pauvres noirs,
ces èlres doux et faibles, victimes île notre méchanceté el de
notre cupidité.
Je ne voudrais pas faire quelque peine au
plus infime d'cnlre eux, et d'avance je m'excuse de ma rude
franchise. Mais ma sympathie pour les individus, consciences
humaines capables do douleur,
tion pour la race.
ne va pas jusqu'à
l'admira-
11ne faut pas confondre un sentiment
de pitié avec un
d'autant plus que ce jugement
jugement,
comporte une
conclusion précise et impérative.
Tout mélange de cette race
dégradée avec la nôtre ne peut être que funeste.
la race jaune et la race blanche
Comparons maintenant
au point de vue de l'intelligence.
On a vu que, pour classer la race noire cl la mettre
résolument au-dessous do la race blanche, il n'y a eu ni difMais pour la race jaune,
ficulté, ni hésitation.
pas do même, et on doit être moins affirninlif.
il n'en va
la question objectivement,
sans parti pris, et,
autant qu'il dépondra de nous, sans préjugés.
Ceites les Chinois et les Japonais ont une très antique
civilisation.
Ils ont cultivé les arts et les sciences depuis
Examinons
Leur organisation
sociale est assez compliquée,
longtemps.
et même, à certains égards, supérieure à la nôtre. Ils ont
eu des poètes, des philosophes,
des hommes d'Etat. Cinq
cent millions
d'hommes
de même race, c'est une quantité qui
el qu'il ne faut pas traiter avec dédain.
n'est pas négligeable,
Pourtant, à tout prendre, je ne saurais conclure
lité intellectuelle
des jaunes et des blancs.
Pour
les
sciences
d'abord.
Quand
nous
à l'éga-
éludions
les
LES
HAGES
sciences
mathématiques,
nous n'avons à pas tenir
T.i
INFERIEURES.
physiques,
de
complu
sociales,
biologiques,
ce :juc les Chinois
ont
fait
: car c'est si pou de chose que ce n'est rien. Dans
toire des sciences,
la Chine cl le Japon no comptent
observations
Qu'ils aient fuit quelques
astronomiques,
Je me hasarderai
possible.
à penser,
pourtant,
l'hispas.
c'est
mon
malgré
incompétence,
que KÉPLEK, COI'EHNU:, GALILÉE, NEWTON, LAIT-ACE, LE VERIUEU ne doivent
pas une parcelle de leurs découvertes
rien,
à la science
ne leur
La physique
El quant à la médecine,
des Chinois.
non
plus que la biologie.
que l'inocula lion de la variole
est vrai
en somme,
une
pratique
vient
très
doit
s'il
de Chine, c'est,
et assez barbare.
empirique
UippocitATE, GAI.IEN, HAUVEY, LAENNHCet PASIEUH n'ont
recours
à la science des Chinois
faire
leurs
pour
pas eu
décou-
vertes.
On dit
la boussole,
et la
qu'ils connaissaient
l'imprimerie
dans
trouve
poudre à canon. Ce sont là affirmations
qu'on
tous les livres de l'enseignement
Encore faudraitprimaire.
il
savoir
ce
valent.
étaient
môme si elles
Mais,
qu'elles
il n'en reste pas moins avéré que GUTENHERGet HOGEK
vraies,
BACON n'ont pas été puiser
leurs découvertes
dans les ouvrages chinois.
À supposer
su tirer parti.
ils ne
l'ont
ils n'en ont pas
qu'ils aient eu la boussole,
À supposer
qu'ils aient connu
l'imprimerie,
à. aucun
il vaudrai!
employée
usage. Vraiment
mieuxn'avoir
au hadues peut-être
pas fait ces découvertes,
sard, que de les avoir faites,
et pendant plusieurs
siècles de
n'avoir
mince profil. Peut-être
ont-ils en
pas su en tirerleplus
la boussole
chinois
avant
nous;
mais
ce ne sont
qui ont découvert
l'Amérique,
Peut-être
ont-ils
connu l'imprimerie
pas des navigateurs
les pôles et l'Australie.
avant
GurbMiKitG
; mais
1\
LA
les impressions
chinoises
HUMAINE.
SELECTION
font piètre
presse européenne.
Il est vrai que les Chinois
figure
considèrent
à côté de noirela science et l'in-
indignes de fixer
l'attention
d'un sage. Tout notre gigantesque machinisme ne
les émeut pas : ils attribuent
plus d'importance à l'urbanité,
à la douceur des mo3iirs, au langage choisi, au respect des
dustrie
comme
ancêtres,
traditions
des exercices
inférieurs,
au culte des anciennes
familiales,
doctrines,
à la vénération
au maintien
des
des vieux moralistes.
Bref ils dédaignent la science; ils n'ont pas cette volonté du
progrès qui est comme la trame de notre âme occidentale
collective.
réelle pour la
impuissance
science? Je serais tenté de le croire. Si vraiment, comme ils
est plus vieille que la nôtre,
s'en vantent, leur civilisation
siècles, restés immosont-ils,
depuis vingt-cinq
pourquoi
Ce dédain
cache-t-il
une
pas un aveu d'impuissance?
La conquête des vérités profondes cachées sous l'apparence
des formes est d'une si étrange attirance qu'on ne voit pas
ayant goûté à cette recherche, on
par quelle aberration,
l'abandonne. Sans doute c'est qu'on ne peut aller plus avant.
biles? Celle immobilité
n'est-elle
11 y a des arbres qui, après avoir grandi, fleuri, fructifié,
Us semblaient faits
soudain s'arrêtent dans leur évolution.
ils
pour monter aux nues, et voici qu'arrivés à mi-route
des arsans pouvoir
dépasser la hauteur
s'atrophient,
bustes voisins. Us n'ont ni la noble stature, ni le port majes: ils restent rabougris, avec leur
tueux des chênes d'alentour
maigre branchage d'arbrisseau. Je ne dirai jamais que c'est dédain pour la hauteur;
sance.
je conclurai
plutôt
que c'est impuis-
LES
Pour
«AGES
INFERIEURES.
7o
les sciences
les
sociales,
historiques,
linguistiques,
est un droit coulumier,
rien fait. Leur droit
la torture
Leur
joue un rôle
prépondérant.
n'ont
Chinois
où
baroque,
et d'incohérence.
de bizarrerie
langue est un prodige
Leurs
oeuvres littéraires
et artistiques
sont loin d'être
nulles.
Mais pourtant
elles
n'ont
exercé
que bien
peu
d'influence
sur les nôtres. —Mon
à cet égard, n'est
opinion,
Qui donc, en pareille
matière,
opinion
personnelle.
immuables?—Eh
fixer
des règles
esthétiques
prétendrait
tout
le théâtre
bien, pour ma part, je donnerais
chinois,
qu'une
avec ses vingt-cinq
Hamlet
et OEdipe;
pièces (que je n'ai pas lues), pour
tous les philosophes
chinois,
y compris
de
CONFUCIUS, pour les Pensées do MAHC-AUHÈLE et la Critique
la
la raison pure; toutes
les pagodes de la Chine, y compris
et la Sainte-Chapelle;
muraille,
grande
pour le Parthénon
tous
les Bouddhas
Gladiateur
mille
ventrus
tous
et
de l'Asie,
grotesques
le
pour
les
éventails,
paravents,
porcebibelots
du Céleste
laines,
entier,
Empire
pour
parasols,
un tableau do REMIIRANDT; et les cymbales,
chinois
chapeaux
mourant;
du monde
et cacophonies
BEETHOVEN.
,
Si nous
que leur
n'avons
civilisation
pas, jusqu'ici,
a pu, jusqu'à
à quelques
chinoise.
Môme
confondre,
sation
même
tecture;
oriental,
même
religion;
dédain
des sciences;
du passé.
figé dans la répétition
ils ont compris
Mais soudain
lité.
voulu
Au
lieu
profiter
fiévreusement,
do rester
séparés
de
c'est
parlé des Japonais,
ces dernières
années, se
nuances
légères
une symphonie
pour
près,
même archilangue;
même art immobile,
le néant
de notre
avec la civili-
de cette
civilisation,
immobiils
ont
des progrès
avait conquis,
et alors,
qu'elle
ils se sont initiés à nos systèmes mécaniques,
70
LA
militaire,
SÉLECTION
pédagogique
IITMAINE.
cl financier.
Ils
ont
tout
imité
: le
cl l'instruction
les loges
parlementaire
obligatoire;
et les gros budgets; les obus à mélinite et les
maçonniques
cuirassés; les laboratoires de zoologie et les cbemins de fer;
les quotidiens à grand tirage elles bateaux sous-marins.
régime
Même ils ont
ils
sont
très
demi
excellé
dans celle
braves, cl qu'ils
du tsar, ils ont
pourrie
d'éclatantes victoires.
imitation;
et, comme
avaient devant eux l'armée à
remporté
contre
les Russes
Le respect du fait accompli est si puissant, le culte de la
force est si invétéré qu'aussitôt les journalistes
de l'Europe,
— des
— ont conclu, sinon à la
comme
on
sait,
penseurs,
des jaunes sur les blancs, au moins à l'égalité insupériorité
tellectuelle
des jaunes et des blancs. Ils n'ont pas voulu voir,
ces philosophes,
n'est pas l'invention,
que l'imitation
qu'on
sans être capables
peut acheter des cuirassés en Angleterre,
de les construire
(encore moins de les {inventer), et qu'une
de soldats
formés à la discipline
eurocourageux,
péenne cl pourvue d'armes européennes, peut se battre avec
succès cou Ire de mauvaises armées européennes.
troupe
La
bataille
de Moukden
ne me fera
pas conclure
à la
du génie asiatique
sur le génie européen,plus
supériorité
de Sedan ne me fera conclure
à la supérioque la bataille
rité du génie allemand sur le génie français.
Pourtant
l'exemple donné depuis quelques années par
les Japonais est très remarquable.
ont une puissance extraordinaire
11 prouve
que les jaunes
cl d'imitad'assimilation
tion.
leur force
Mais, en réalité, il ne prouve aucunement
créatrice. Avant 1860, comme après 1860* le monde civilisé
demeure le monde qu'ont fait les blancs. Les jaunes n'y sont
pour rien.
Ils ont adopté nos canons, notre
code, notre ma-
I,ES
INFERIEURES.
RACES
77
Mais leur part dans l'invention
de ces
ni ère de gouverner.
choses est nulle. Nous n'avons pas eu besoin d'eux pour orgamiliniser noire vie sociale cl noire merveilleux
(?) régime
du contraire,
laire.
Jusqu'à preuve
de même à l'avenir.
nous
croyons
en sera
qu'il
ce que je disais lout à l'heure
il n'y
Supposons
que, sur la planète terrestre,
sans l'immense
el la Méditerranée,
Asie,
l'Europe
Je répéterai
pour les noirs.
les jaunes
pour
ait eu que
sans la sauvage
En quoi l'humanité
serait-elle.moins
Afrique.
il y aurait
eu l'Egypte,
et l'Afrique,
Sans l'Asie
avancée?
et la France, et l'Allemagne,
et la Grèce, el Rome, cl l'Italie,
et l'Angleterre,
avide de liberté
et lout
ce monde
civilisé
cl de connaissance,
d'aujourd'hui
marche vaillamment
qui,
à la
Rien ne serait
de la vérité.
conquête
changé par l'absence
ni
Nous n'y aurions
de la race jaune.
perdu ni un théorème,
aurions
une expérience,
ni une
machine.
Nous
quelques
de moins.
potiches
Notre
morale
serait
vient
restée
de SOCHAÏE, du CIIHIST.
la même;
car
de MAnc-AmifcLis,
notre
morale
de KANT. Le
des Yédas,
génie de HOUDIIA, el les fantasmagories
n'y ont rien mis, fort heureusement.
— le
el des
L'idée du progrès
progrès de la race humaine
—
toute notre
action
et dirige
individus
humains
inspire
: elle est.
loute notre conduite.
Celte idée n'a rien d'oriental
fumeux
même
contraire
pensée orientale.
laissions
contaminer
à la
Nous
ferions
fausse
de
par les hommes
la glorieuse
Home
comme jadis s'est laissée envahir
rOrient,
notre
Suivons
par les moeurs asiatiques
qui l'ont
perdue.
nous suivre,
chemin
vers le progrès.
Si les jaunes
veulent
roule
si nous
tant mieux.
ouvrir
nous
S'ils
des écoles,
consentent
à construire
à marcher
dans le même
des télégraphes,
sillon,
et à éditer
ù
des
LA
78
SKLKCTION
HUMAINE.
c'est fort
journaux,
nous rendre justice,
bien, à la condition
que nous sachions
et comprendre
que les écoles, les téléet les journaux
viennent de nous, et de nous seuls.
graphes
Il faut conclure.
Puisque
le classement
des races se fait
de l'homme se juge
puisque l'intelligence
par l'intelligence,
tout au bas
aux résultats obtenus, nous mettrons résolument
des races humaines,
la race noire,
de l'échelle
hiérarchique
de penser et d'innover,
impuissante à se constituer
: puis, au-dessus d'eux, et très loin d'eux, la race
mais brave, laborieuse,
peu inventive,
peu créatrice,
incapable
en nation
jaune,
apte à une assimilation
et enfin, tout à fait au-dessus
des deux races, la race blanche, qui a tout fait dans le monde
sociale savante, inventé
actuel, qui a créé une organisation
des milliers
d'industries,
rapide;
asservi la matière
et l'animal
à ses
volontés; conquérante,
parla science, de toute notre planète.
- Ce ne sont ni des
théories, ni des fantaisies : c'est la réalité même, avec toute son éblouissante brutalité.
IX
LES
Nous
avons
RACES
BLANCHES.
semble
supposer (jvie la race blanche est
homogène. Il n'en est rien, mais les mélanges ont été si fréquents et si compliqués
qu'il esl impossible, pour les peuples
île l'Europe
avec quelque précision
actuelle, de déterminer
Tout s'est confondu,
et la confusion
l'origine
ethnique.
augmente chaque jour.
— ce
un livre d'anthropologie,
Si j'écrivais
que m'interdit
une incompétence
les diverses
absolue, — je mentionnerais
subdivisions
la presque
de la race blanche
totalité
des
: les Caucasiens, c'est-à-dire
les Sémites
(Arabes,
Européens;
Egyptiens et Israélites) ; les Finnois et les Indiens.
Les Finnois constituent
une population
peu nombreuse,
dont l'origine
est bien obscure encore. Les Indiens de raco
blanche, peu nombreux
aussi,
innombrables
tribus indiennes.
Restent
part,
sont restés isolés
des autres
d'une
et les Caucasiens, c'est-à-dire,
et les Juifs; d'autre part, tous les autres
les Sémites
les Arabes
Européens.
Entre ces deux races, au point de vue de l'intelligence,
il n'y a pas, croyons-nous,
de prééminence
possible à éta-
<S0
LA
SELECTION
HUM
Al.Ni-:.
Mir. Encore
arabe
que mon admiration
pour la civilisation
ou la civilisation
juive soil médiocre, je n'aurai
pas la
témérité de prétendre que les races sémitiques
sont inféaux races caueasiques.
Celles-là, à la t'ois très diverses et. très semblables, constimais ces diverses nationatuent des nationalités
ditlerenies;
lités ne répondent nullement à des (jroupcnicnls
ethniques.
rieures
Ce qui fait une nationalité,
c'est, un ensemble de tradine joue qu'un rôle très
tions, où l'origine
ethnographique
modeste. Langage, imeurs, religion,
histoire, volonté natioune nation. L'anthropologie
n'a
nale, tout cela constitue
rien à y voir. En France, en Angleterre,
en Italie, en Allede races blanches
magne, il y a eu le mélange inextricable
autochtones et de races blanches envahissantes.
Toute déliet d'avance, elle serait condamnée à
est impossible,
l'erreur.
contiennent
France, Angleterre,
Italie, Allemagne
des populations
absolument
dissemblables.
mitation
Aussi bien, dans l'ouivre générale de la civilisation,
la
de ces peuples divers a été la même, à pou près.
contribution
La Grèce a commencé; la Grèce, notre mère, qui a créé les
arts et les sciences; la Grèce, dont nulle nation n'a égalé la
Puis il y a eu Rome, qui,
puissante et féconde intelligence.
avec son merveilleux
a mis l'ordre et la
génie organisateur,
loi dans le monde. Puis plus lard, Italie, France, Angleterre,
Allemagne, Espagne, ont eu une floraison de grands hommes,
de notre race, si bien que nul de ces
qui sont l'honneur
nobles pays ne peut sérieusement prétendre à la supériorité.
Nous sommes les enfants des mêmes races blanches, diversement
et confusément
mélangées. Presque sans métaphore, nous sommes des frères. Ce serait folie que de
chercher quelque différence ethnique essentielle ou quelque
I.KS
HACKS
intellectuelle.
prééminence
de Huoo
LAVOISIER,
et
KLAiNOHES.
81
de VOLTAIRE, de
Les. compatriotes
PASTEUR n'ont
rien à envier
aux
de
de DANTE, de RAPHAËL, de GALILÉE et de VOLTA,
pas plus qu'à ceux de LUTHER, de LEJUMZ, de KANT et de
BEETHOVEN, OU à ceux de SHAKESPEARE, de LOCKE, de NEWTON,
compatriotes
de
DARWIN.
Pour
moi,
comme
je me considère
et j'en conçois
créateurs,
Ainsi
la fusion
dans
mon
patriotisme
le compatriote
de tous
fierté.
quelque
des races
prolongée
Si donc
une
la race blanche
homogène,
sélection
est à faire parmi
les
faudra
suivant
pas faire de sélection
mais suivant
les individus.
ethniques,
s'agira
noire,
sance
blanches
une race
constituer
les divers
Au
d'Européen,
ces glorieux
a fini
par
européenne.
il ne
blancs,
groupements
contraire,
lorsqu'il
de la race
et, à plus forte
raison,
jaune,
et surtout
notre puispour augmenter
pour conserver,
il faudra
non plus la sélection
inmentale,
pratiquer
dividuelle,
de la race
comme
avec nos
en écartant
tion spécifique,
races inférieures.
frères
résolument
les blancs,
tout
mais
mélange
la sélecavec les
X
CROISEMENTS
DES
AVEC
RACES
LES
RACES
BLANCHES
INFÉRIEURES.
Le simple bon sens fait déjà supposer qu'en la croisai! I
avec une race inférieure,
on introduit
dans la race supérieure
un élément qui la vicie,
La théorie
: la pratique
le confirme.
Pour les animaux,
cela est incontestable.
Le phis ignorant des éleveurs n'ignore
pas cette vérité très simple. Ne
l'indique
serait-ce
pas bien étrange
qu'une telle loi, absolue pour
tout animal,
n'existât
humain?
Mais
pas pour l'animal
celte étrangelé
n'est pas à craindre.
La vicialion
des races
supérieures
par l'union
fait aussi évident
que
avec les races
les
faits
inférieures
les plus
évidents
est un
de
la
biologie.
Les métis, les mulâtres constituent
une population
des
plus médiocres. Sauf de très honorables exceptions, ils sont
au Brésil,
vicieux,
paresseux et imbéciles. Aux Philippines,
dans les Amériques
du Centre et du Sud, on peut observer
les tristes
effets do ces métissages.
bien entendu, ne peuvent
ception,
d'un certain
niveau social. Partout,
Tous ces métis, sauf exjamais s'élever au-dessus
ce sont les blancs qui, par
CROISEMENTS
DES
RACES
BLANCHES.
83
leur activitô
et leur intelligence,
possèdent la richesse, l'inJluence, le pouvoir et le talent.
et de.
Cependant il se fait un lent travail d'acclimatation
sélection dam le sens blanc, de sorte que peu à peu la population brésilienne,
malgré les fortes proportions de sang- noir
et de sang indien qui l'ont souillée,tend
à revenir aii type
blanc. Une mulâtresse préfère un blanc à un mulâtre, et il
ne se rencontre
à
guère que des négresses pour consentir
tend à disparaître ; elle
épouser un nègre. La race inférieure
devient de moins en moins nombreuse;
apl'immigration
porte sans cesse de nouveaux-blancs,
toujours renaissants,
tandis que les nègres, abrutis par l'alcool et décimés par la
tuberculose,
disparaissent peu à peu. On peiit donc prévoir
le moment où la population sud-américaine
sera une sorte
de race nouvelle
métissée,
avec très peu do nègres purs et
.
.
1res peu d'indigènes
purs.
On ne peut pas dire que ce résultat soit heureux. La
robuste et vaillante race bispano-porlugaise
n'a rien gagné
à ce mélange. Une hiérarchie
s'est établie; et les métis sont,
dans la nation
même,
une sorte do rebut.
Combien plus sagement ont agi les Anglo-Saxons du NordIls ont résolument repoussé toute union avec la
Amérique!
race noire. Les huit millions
do nègres que comptent les
Ltats-Unis
ne se mélangent absolument
pas avec la population blanche; et les unions entre blancs et négresses sont
relativement
mérares, de sorte épie la race anglo-saxonne,
îles Français,
des Italiens, des
langée à des Allemands,
Scandinaves, mails pure de tout alliage avec les races infé>
rieures, a gardé toute sa beauté et toute son intelligence.
Assurément
on trouverait
eu et là quelques exemples de
mulâtres
et de métis très bien doués au point
de vue inlel-
\
111] M AIN
E.
le père, le général
DUMAS,
dont la mère était blanche?),
franchement
mulâlre(mais
les plus intelligents
du
les hommes
être cité parmi
ALEXANDBK
lectuel.
{
S KI, lï ( ;T 10 X
LA
84
était
peut
xixe siècle;
mais
DUMAS, dont
cas est unique,
de sang noir (I j.
son
qu'un huitième
VA puis il ne
faut
Nous
le
avons
donc
la sélection
humaine,
il n'avait
dos exceptions.
pas légiférer
d'après
de
droit
de dire que le premier
principe
interdire
c'est de formellement
l'union
avec les femmes
des blancs
et d'ailleurs
d'une
autre
race,
race jaune
ou
race noire.
avec les races jaunes
n'est pas à
du métissage
au moins. — Les jaunes
nous — actuellement
ils n'ont pas à subir la proinstitutions
sociales;
Le danger
craindre
pour
ont
leurs
miscuité
Ghine,
aux Indes, en huloà l'esclavage;
et la famille,
est assez fortement
constituée
an Japon el en Chine,
duc
pour que le mélange
ne soit pas un danger
tution
soit
florissante
jaune avec la race blanche
Peu importe
menaçant.
que la prosti: la
dans tous les ports de l'Orient
de l'élément
est inféconde,
el ce n'est pas communément
qu'il
prostitution
et Européens.
s'établit de légitimes
mariages entre Asiatiques
Mais il n'en sera peut-être
et il faut
pas ainsi à l'avenir,
l'avenir.
Ne parlons
donc pas des jaunes,
mais des
prévoir
de la race blanche
avec la race Jioire n'est
Le mélange
: c'est un danger réel, urgent,
chimérique
pas une crainte
de tout un continent.
qui menace la prospérité
e!froyablc,el
du Sud est contaminée
Si l'Amérique
par les races infénoirs.
il est à craindre
au bout de quelques
que l'Europe,
car les métis de l'Amérique
années,n'en
palisse à sou tour;
du Sud ont la prétent'on
de se dire des blancs, elon
ne voit
rieures,
(I) Je ne saurais dire quelle était la proportion
granit poète POUCHKINE.
de sang noir chez le
CROISEMENTS
DES
II ACES
8F»
BLANCHES.
pas comment se pourrait empêcher l'infiltration
ment mauvais dans le noble sang européen.
tic cet élé-
Le péril est d'autant plus grave qu'il est moins apparent.
On ne saisit pas tout de suite les différences d'intelligence,
de
caractère, d'empire sur soi, d'invention, de fermeté, de robustesse, qui sépareront une population
d'Européens et une
population de métis. Au premier abord, les deux agglomérations
humaines
semblables.
Mêmes langues,
paraissent
mêmes immirs, mêmes vêtements,
presque mêmes visages,
sauf quelques traits ataviques ne frappant guère qu'un obser— celle force subtile et invateur avisé. Mais l'intelligence
délimiter les caracsaisissable, dont on peut si difficilement
tères— sera viciée par d'imperceptibles
nuances. Nul homme
supérieur ne naîtra de celle population de métis. Elle s'enfoncera dans la paresse, ou s'épuisera dans une vaine agitation; incapable d'énergie, plus incapable encore d'invention.
La stagnation aura remplacé le progrès.
Non qu'une foule européenne, celle de Paris, de Berlin,
de Londres ou de Milan, soit d'une supérieure intelligence,
commandant le respect et l'admiration.
Hélas! Ces hommes
assemblés ne sont ni beaux à voir, ni intéressants
Ce qui se débile de sottises dans ces réunions
et la moralité
individuelle
semblable;
infimes personnages est terriblement
de
loin
à entendre.
est invrai-
chacun
de ces
de la moralité
idéale que nous concevons. Mais enfin cette masse humaine,
si incohérente, si imbécile qu'elle soit, porle en elle le germe
de l'avenir. Elle a un potentiel très élevé. L'intelligence
de
ces passants n'est pas d'une moyenne très haute, mais il y
a peut-être parmi eux quelques esprits remarquables, perdus
dans une foule
médiocre.
foule
naisse un jour
médiocre
Surtout
il est possible que de cette
quelque créatrice et féconde
80
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
S'il s'agissait d'une assemblée de métis ou de
intelligence.
on ne pourrait
rien espérer de semblable.
mulâtres,
Les degrés de l'intelligence
ne s'apprécienl que par des
nuances
mais ces faibles nuances
une
faibles,
prennent
importance extraordinaire
par les résultats. Entre un homme
de génie et un homme vulgaire,
il n'y a, quand on les
aborde
cl qu'on les entend parler, que des transitions
peu
saisissables. De même entre un tableau original
et une excellente copie. Il faut vraiment y regarder de très près pour
Ce ne sont
s'apercevoir
que la copie ne vaut pas l'original.
que de minuscules détails : mais ces détails minuscules sont
tout. L'original
vaut un million,
et la copie vaut cent francs.
Le même air, qu'il soit chanté par LA PATTI OU par une honorable cantatrice,
c'est presque la même chose. Alais cetle
légère différence crée un abîme.
Donc il faut garder notre intelligence
de blancs, encore
ne diffère
do l'intelligence
des mulâtres
que par
différences. Mais ces différences, multipliées,
d'imperceptibles
et accentuées par l'hérédité,
sont celles qui font grands les
hommes et supérieures
les races. De tout le patrimoine
que
qu'elle
nous ont laissé
Nous n'avons
nos ancêtres, celui-là est le plus précieux.
pas le droit de le compromettre.
Imaginons un éleveur qui, après de longs et patients efforts,
ait pu obtenir enfin une race fine et puissante. 11ne va pas,
de gaieté de cour,
mélanger à celte race pure une autre
race inférieure.
11 n'en a garde; car ce serait folie. 11 sait
sera l'adulparfaitement
que le résultat d'un tel croisement
tération de la race primitive,
soit immédiatement,
soit au
bout de quelque temps. 11mettra donc tous ses soins à éviter
un mélange qui pervertirait
tout.
. Ne craignons
pas de comparer
l'hérédité
de l'intelligence
CROISEMENTS
humaine
à
DES
RAGES
BLANCHES.
87
l'hérédité
animale
ou végétale.
biologique,
L'homme est matière vivante, et soumis aux lois de la matière vivante, cl ce n'est pas nous dégrader que d'assimiler
les
conditions qui régissent notre descendance aux lois qui gouvernent
tous les cires vivants.
Or nous trouvons
dans l'hérédité
végétale un exemple
néfaste que peut exercer un croisesaisissant de l'influence
ment avec une variété voisine inférieure.
Si, à côté de certains melons
d'espèce excellente, on a planté quelques melons d'espèce inférieure,
c'en est fait do la bonne variété : elle
en est pour toujours atteinte. On ne reviendra
plus jamais
au type primitif excellent,
Pourtant les plus attentifs
quelque différence entre
et il faut recommencer
botanistes
les deux
identiques, mais ils paraissent
ne se manifeste que par leurs
diocres.
ne sauraient
plants.
identiques,
produits,
la culture.
découvrir
Us ne sont
pas
et la divergence
supérieurs ou mé-
est une fonction
bien autrement
délicate
L'intelligence
et il est presque aussi intéressant
que la saveur du melon,
de la défendre que de proléger la pureté de nos melons.
Ce que les agronomes font pour les betteraves, les blés,
les avoines; ce que les horticulteurs
font pour les roses et
les dahlias ; ce que les jardiniers
font pour les raisins et les
fraises ; ce que les éleveurs font pour les chevaux et les porcs,
nous ne voudrions.pas
le faire pour l'espèce humaine!
Quelle
négligence!
quel aveuglement!
La question est grave. Je l'aborderai
sans timidité
el
sans préjugés. Je crois bien qu'on n'osera pas me suivre.
•Mais ma parole ne sera pas perdue, si j'ai forcé quelques
jeunes
hommes à réfléchir.
XI
PROHIBITION
DU
MARIAGE
AVEC
LES
RACES
INFÉRIEURES.
Ht. tout (l'abord, qu'on ne m'accuse pas de dire qu'il faut
faire disparaître les races inférieures.
Je ne suis pas encore
arrivé
à ce degré d'aberration.
L'histoire de l'homme, féconde
en horreurs,
nous montre que des peuples entiers ont clé
anéantis par d'autres
peuples, réduits à l'esclavage et aux
Mais notre moralité,
au
pires maux. C'a été abominable.
xxe siècle, n'est plus celle des conquérants
mogols, ni même
celle des Espagnols du xvic siècle. Les nègres et les sauvages sont des hommes que nous ne pouvons pas regarder
comme nos égaux, assurément,
mais qui ont droit cependant
à notre douceur, et cela d'autant plus que notre civilisation
est plus liaule.
Toutefois le respect pour ces médiocres personnalités
humaines ne va pas jusqu'à leur permettre
de nous faire du
mal. VA le mal qu'elles peuvent nous faire est grand. Elles
peuvent porter atteinte,
par mélange de leur sang avec le
l'avenir.
nôtre, a. lu vitalité de notre race, et ainsi corrompre
Donc il faut
férieures
empêcher toutes
et les races blanches.
On prétendra
peut-être
unions
entre
les races in-
que les moeurs seraient
suffisain-
PROHIBITION
ment
efficaces.
Dans
DU
certains
89
M AU I AGE.
pays,
en effet,
c'est
assez.
ont mis une
du Nord, les Anglo-Saxons
Dans l'Amérique
barrière entre l'élément
blanc et l'élément nègre, non pas
tant par les lois — car les droits d'un nègre sont les mômes
—
que par les usages. 11ne se conclut
«pie ceux d'un blanc
jamais de mariages entre négresses et blancs : les mulâtresses
elles-mêmes
ne sont pas épousées par les blancs, sauf de
rares exceptions.
Quant aux femmes de race blanche, elles
Aussi (ouïe
un nègre ou un mulâtre.
n'épousent
jamais
s'il n'était
à peu près superflue,
paraîtrait
ces sages moeurs par de sages lois.
En tout cas, le danger n'existe pas pour l'Europe, où il
où les
n'y a que des blancs ; ni pour le Nord-Amérique,
nègres sont tenus à l'écart. Mais partout ailleurs le danger
réglementation
bon de fortifier
du
est redoutable,
dans l'Amérique
en Afrique,
imminent,
Sud tout entière, et en Asie, c'est-à-dire
sur presque toute
la terre.
Pour
ce danger, il faut,
empêcher les mariages
conjurer
et inflexibles,
par des lois universelles
mixtes.
Pourquoi non? Quand les sociétés ont institué le mariage
nécessaires à l'autoricivil, elles ont précisé les conditions
sation de ce mariage. Ainsi un individu
déjà marié ne peut
contracter
nouveau mariage. 11 n'y a pas de mariage permis
entre le frère et la soeur, ni entre le père et la fille. En un
formelles.
mot, le droit au mariage comporte des restrictions
Par conséquent,
rien n'est plus simple que d'ajouter des
restrictions
nouvelles à celles qui existent déjà; on peut dé-eiclei' que tout mariage entre individus
de race différente
sera, interdit.
Nous ne prétendons
les jaunes de se marier
empêcher les nègres ou
entre eux. Il ne nous importe guère.
nullement
\10
LA
SiaKGTIOX
IIU.MAINK.
Mais ce qu'il faul redouter,
et ce (|u'il faul empêcher, c'est
des
qu'il se noue des unions mixtes capables do produire
enfants qui auront, l'apparence
extérieure
des blancs, mais
des
qui, en réalité, n'auront,
que l'inférieure
intelligence
nègres et des jaunes,
VA, si l'on prétend que c'est un acte tyrannique,
je répondrai qu'il s'agit d'une mesure générale
de préservation
sociale- Toute préservation
est forcément
Emtyrannique.
de vendre de la nitroglycérine,
cela
pêcher un négociant
est parfaitement
aussi, l'obligation
tyrannique.
Tyrannique
la quarantaine
d'envoyer les enfants à l'école. Tyrannique,
qui empêche un navire, infecté par le choléra, do circuler
librement
dans tous les ports. Tyrannique,
do
l'obligation
des vêtements,
fait chaud, alors qu'il serait
lorsqu'il
tout nu dans les rues. Tyranplus commode de marcher
sur la dénie] nos, les innombrables
règlements
d'hygiène
sinfection des maisons, la police urbaine. Tyrannique,
l'impôt
porter
qui prélève une lourde dîme sur tous nos biens. Des tyrannies vigilantes nous oppriment
de toutes parts pour veiller
sur nous, nous défendre,
nous proléger contre nos concitoyens, et aussi contre nous-mêmes.
Par conséquent,
si la société considère le mariage d'un
blanc avec une négresse comme un fléau social, il lui sera
L'avenir de l'humanité
parfaitement
légitime de l'interdire.
est au moins aussi intéressant
que la libre vente du phosphore.
Le mariage n'est pas une loi naturelle : c'est une institution sociale qui confère certains avantages aux conjoints
et aux enfants.
La situation
des époux devient régulière.
La
transmission
des biens aux enfants se fait avec plus de facilité. La femme est mieux protégée. Mais, en échange de
PHOIMIUTION
OU
îU
MAIUAGH.
l'oint
a bien le droit d'exiger,
lui aussi,
ces privilèges,
cl do proscrire
ce qu'il
certaines conditions
indispensables
l.a société, qui avantage les
considère connue pernicieux,
deux époux et leurs enfants, peut donc se refuser à proléger
à encourager, par une
ce qui n'est pas digne de protection,
ce qui mérite un blâme, et à consacrer,
un acte fatal à elle-même.
par son approbation,
Qu'un blanc épris d'une négresse, cl ne pouvant résister
à celte passion, s'unisse avec sa négresse, par une union
sanction
officielle,
libre, c'est son allairo, et nous n'allons pas jusqu'à la sévérité de certains Etats de l'Union (Californie, 18G1), qui punissaient ces accouplements. Mais quant à sanctionner celte' prole droit de
race, la sociélé a parfaitement
s'y refuser. Le mariage ne peut être regardé comme le droit
de tout citoyen. 11faut certaines conditions d'âge, de parenté,
de célibat, pour pouvoir contracter
mariage, Rien de plus
légitime
que de refuser aux unions mixtes les bénéfices
fanation
d'une
de noire
solennelle
consécration
sociale.
On objectera que, dans certains cas, par exemple pour
certains mulâtres n'ayant que peu de sang noir, une détermination
Mais
précise de la race sera presque impossible.
nous
n'avons
pas à entrer
dans l'examen
de toutes les diffi-
Si nous présentions un projet de loi, —ce dont nous
n'avons garde, — tous les termes seraient à méditer,
et il
faudrait entrer dans de méticuleux
détails, rigoureusement
cultés.
précisés. Mais on pense bien que ce n'est pas là notre intention. Nous voulons seulement forcer l'attention
de nos conet les contraindre
temporains,
leurs enfants.
Par cette prohibition
à réfléchir
absolue du mariage
sur l'avenir
de
avec des indi-
i»->
h\
SKUXTJON
IMï.MAINK.
vidus d'autre
race, i! se créera ainsi un vaste empire blanct
distinct des empires jaunes, et pur de tout
complètement
mélange avec les populations noires. Carlos on pourra difficilement empêcher les unions libres; au moins pourra-i-on
les rendre rares, clandestines, el leur enlever toute chance de
prospérité et de fécondité.
On a exprimé parfois la crainte de voir dégénérer une
lace qui no se renouvelle pas par le
mélange avec d'autres
races, Mais ce péril est imaginaire;
car les blancs forment
des groupes si divers el si nombreux qu'on n'a pas à redouter une trop grande homogénéité.
Ecossais et Catalans,
Siciliens et Flamands,
Polonais el Normands,
Saxons et
c'est assez pour assurer une grande variété dans
Auvergnats;
la descendance. Autant il est fâcheux de s'allier à des races
autant il est utile de s'unir à des races difféinférieures,
rentes, mais do valeur égale.
Un avantage considérable
de cette prohibition
du mala solidarité euroriage avec les noirs, sera de renforcer
le continent africain va être
péenne. D'ici à un demi-siècle
colonisé.
11 est essentiel
l'Afrique
la cruelle
que
aberration
ne se renouvelle
qui
pas pour
dans
a laissé s'établir
du Sud vingt millions
de métis. Les huit mill'Amérique
lions de nègres du Nord-Amérique
ne sont pas à craindre,
car ils ne se mélangent pas avec la race anglo-saxonne,
tandis que les vin
millions
de métis du Sud-Amérique
vont être bien difficilement
écartés. Il est nécessaire de
prendre déjà quelques mesures énergiques pour protéger
les blancs de l'Afrique.
On n'empêchera
certainement
pas
les métissages clandestins ; mais au moins
pourra-t-on arrêter
les mariages réguliers, et,
forpar conséquent, restreindre
tement la formation
d'une race métissée européo-africainc.
PH0II1IHTION
DU
MAIUAIJK.
0:i
|,es Européens do l'Afrique
alors
comprendront
sité do rosier unis, Ils se sentiront
étroitement
les uns des autres.
nettement
Alors
la civilisation
la nécessolidaires
de l'Afrique
sera
civilisation
sans prendre les apparences «l'une
à l'inférieure
livrée
intelligence
Nos préoccupations,
los jaunes et les noirs
de l'humanité
pour éliminer
bien singulières
paraîtront,
européenne,
rétrograde,
d'êtres à demi sauvages.
future
à beau-
Ils ne connaissent guère que les
coup de nos compatriotes.
boulevards do Paris, ou les hôtels do Nice, el nos craintes
vont leur paraître chimériques.
Mais il faut voir plus loin
que les boulevards de Paris el les hôtels de Nice. 11 est de
vastes régions où toute une population
de médiocre intelest en contact
avec les blancs;
toute
ligence
perpétuel
toute l'Amérique,
toute l'Asie. Il faut nous défendre
l'Afrique,
contre cette infiltration
qui menace de nous perdre.
Or la seule défense efficace, c'est la prohibition
absolue
du
mariage.
Mesure
de salubrité
publique,
ni compliquée.
Une législation
mulguée par les grandes nations européennes
la sécurité.
inhumaine,
qui n'est ni
uniforme
pronous apportera
XII
LES
FORMES
Ainsi
SOCIALES
l'intégrité
DE
LA CIVILISATION
FUTURE.
de la race
sera assurée,
union avec les
dV.ao
pari
infé-
do toute
races
par la prohibition
d'autre part, par la suppression
des causes d'afrieures;
faiblissement
physique et mental. C'est beaucoup. Ce n'est
pas assez.
pourtant
Il
nous
est bon
d'empêcher
voulons
davantage
la
race
: nous
de
dégénérer;
voulons
qu'elle
progresse.
Ce progrès
ne peut être obtenu que par la sélection,
Mais, pour savoir quelles voies employer, il faut, avant
toutes choses, connaître
exactement
le but, qu'on veut
et les résultats qu'on veut obtenir,
atteindre
Les éleyour§,
une race, sont parfaitement
conscients
quand ils modifient
de ce qu'ils veulent faire. Môme ils ne réussissent bien que
si leur résolution
est arrêtée à l'avance; car, selon qu'ils
veulent
obtenir
certaines
qualités
de formes, de force,
différemment.
de
beauté, de vitesse, ils procéderont
Or voici que tout de suite, pour l'homme
vivant
en
société, une question difficile
apparaît, qu'il faut résoudre.
Faut-il essayer de créer une race supérieure,
le surhomme
do NIETZSCHE, en constituant
quelques individus
exception-
I,KS
FOItMKS
])K
LA
CIVILISATION
FIJTL'UK.
9a
d'une humanité, médiocre, ou étendre le
nols énici'gcanl
progrès à l'ensemble de tous les hommes?
Tel est le problème que nous allons brièvement
examiner.
»j
On peut se faire du progrès deux conceptions différentes.
Selon une première conception, les sociétés seront soli-
dement organisées et parfaitement
régulières. Tout y foncDès son
tionnera avec une précision presque automatique.
ne sera plus considéré que comme un
enfance, l'individu
fragment du vaste organisme, où il aura son rôle déterminé
à l'avance, à peu près comme, dans une ruche d'abeilles,
chaque insecte doit exercer son activité d'après le mode
prescrit. C'est le socialisme.
conception, l'Etat n'aura qu'un rôle
faible, si tant est qu'il en ail un encore. Il n'existera pas
de pouvoir central : les grandes divisions par nationalités
Selon
la seconde
seront virtuellement
reliées
les
très lâches,
communale
abolies.
Des communes
isolées seront
par des liens administratifs
de sorte que l'autonomie
presque inexistants,
sera presque absolue. Dans ces communes
unes
aux autres
mêmes, régnera la plus grande liberté : les familles seront
souveraines, et dans ces familles l'autorité du père de famille
sera la seule loi, loi peu tyrannique d'ailleurs,
et réduite à
fort peu de chose. C'est Vanarchie.
C'est entre le socialisme et l'anarchie que se débattent
les civilisations,
ne sachant do quel côté s'orienter,
tantôt
fortifiant, tantôt affaiblissant le pouvoir central; tantôt développant,
tantôt écrasant l'individualité
humaine.
Que faut-il
Quelle.est
espérer? Dans quel sens va évoluer l'humanité?
la forme la plus désirable, celle vers laquelle doivent tendre
nos efforts ?
l'A
90
L'une H l'autre
Le socialisme
SKLKCTIO.N
Il U.MAJ.NT,.
ont leurs beaux côtés et leurs périls.
a eet immense avantage
(ou lélatisme)
de
'protéger tous les citoyens, de centraliser les ell'orts dispersés,
de ne rien perdre des énergies humaines,
d'établir
partout
l'égalité et la justice, de ne rien abandonner au basard, d'atles infortunes
et les
ténuer ou même de faire disparaître
Tous les membres
misères.
solidaires
et conscients
de l'immense
de cette
association, étant
à
contribuent
solidarité,
Les chefs, nommés
décider
l'organisation
l'reuvre
commune.
pouvoirs
pour
suivant
à l'élection, ont pleins
des travaux.
Chaque
sa capacité, est affecté à tel ou tel travail,
chargé de telle ou telle besogne. Il ne lui est pas permis
d'être paresseux ou distrait,
plus qu'il n'est permis à une
abeille de l'ester oisive dans la ruche. Alors le monde entier
citoyen,
sera transformé
en un
vaste atelier, où tout se fera métholittéraires
et les
diquement ; aussi bien les compositions
recherches scientifiques,
sur les
que le bris des cailloux
roules.
Uno
absolue
égalité régnera entre
il y aura peu d'aberrants
: car des peines
ront toutes les aberrations.
les hommes, et
sévères frappe-
Non seulement
l'égalité régnera, mais encore l'uniformité.
KM effet, toute diversité dans 1 oeuvre commune implique une
une disparité, avec cette conséquence nécessaire
imperfection,
y a des supérieurs et des inférieurs.
La propriété individuelle
sera supprimée : car le fait d'une
forcément
différente
chez les difféindividuelle,
propriété
rents hommes, entraîne l'inégalité
des conditions.
La famille
qu'il
elle-nième
sera réduite
à un' rôle très effacé, puisque enfants
comme parents ont pour unique devoir de servir l'Etat et de
déterminée
dans la colossale machine
remplir une fonction
dont ils ne peuvent être qu'un imperceptible
et docile rouage.
I.KS
FOUMKS
|>K
LA
CIVILISATION
riJTUJU:.
07
De là quelques avantages précieux, Celte société nouvelle
ne connaîtra pas la misère. Il n'y aura plus la liberté du mal.
Tout sera réglementé,
Le travail colcodifié, hiérarchisé,
lectif ahoutira à des résultats grandioses. Dans nos sociétés,
c'est la libre concurrence;
mais, dans celte société unifiée, ce
du pouvoir
cenlral qui déterminera
sera l'impulsion
les
soumis au blâme ou à
progrès. Et ce pouvoir dominateur,
de chacun, sera l'émanalion
directe de toute
l'approbation
une fourmilière
humaine
placée au-dessous de lui, mais lui
d'un Liât toutayant conféré sa puissance. La souveraineté
puissant pressera ou ralentira le mouvement progressif, selon
du jour.
l'inspiration
Société despotique, uniforme,
régulière, assurant le bienêtre à tous ses membres,
sans qu'il y ait de heurts ou de
fantaisies révolutionnaires
à craindre.
Après tout, ce socialisme, c'est, à quelques nuances près,
le pouvoir monarchique;
car, dans une monarchie vraiment
absolue, au-dessous du prince, il y a une masse populaire
immense, et chaque sujet du monarque est un fragment de
la machine totale, et un fragment qui n'a ni initiative,
ni
volonté. Dans l'état socialiste, la volonté individuelle
persiste
encore, en théorie; mais elle disparaît en réalité; car elle se
noie dans l'immensité
du corps social. Avoir un vingt-millionième de pouvoir, ou n'en pas avoir du tout, c'est à peu
près la même impuissance.
Cette esquisse idéale d'un monde égalitairc
ne répond
assurément à aucune réalité sociale actuelle;-mais
nous la
aux principes
du socialisme
croyons conforme
intégral,
et à ses aspirations. C'est l'égalité absolue, par l'universelle
soumission de l'individu
à lai collectivité.
Une société ainsi constituée
ne serait pas très malheureuse.
98
Ï.A
SICLKCÏ10N
HUMA
UNIS.
Le nivellement
apaiserait bien des misères. Les infortunes
sur
qui, dans noire société individualiste,pèsent
injustement
tant, d'innocents,
leur seraient épargnées, (le serait une perpétuelle et universelle
au-dessus ilu niveau
crainte
de manquer
médiocrité.
commun
d'abri
Tonte
chance de s'élever
devenant
toute
étant
impossible,
il n'y
supprimée,
aurait
plus ni espérances, ni angoisses. Probablement
même, avec
ce régime de sécurité et do régularité,
la curiosité
du nou11 n'y aurait plus celle aspiration
veau disparaîtrait,
vers
l'inconnu
et cette soif
d'idéal
Les
qui nous tourmentent.
liassions elles-mêmes s'éteindraient
peu à peu ; une vie uniforme et. monotone étendrait son lourd voile gris sur toutes
les consciences
écrasées.
Au fond,
malgré sa sécurité, celte société hiérarchique
et despotique
no serait pas 1res heureuse,
mais envahie
ennui, et dévorée par une irrémédiable
par un immense
fatigue. Le bonheur, à ce qu'il semble, c'est l'effort individuel,
l'action
énergique
d'une
personne responsable,
qui
peut, de son action,
espérer éloge ou blâme, succès on
infortune.
Avoir un avenir assuré et être sûr que la vieillesse
sera abritée, ce n'est pas une félicité bien haute. C'est, un
bonheur négatif. L'absence de misère est fort appréciable,
mais tout de même ce n'est pas la joie de la vie, avec l'orgueil de la lutte et l'intense plaisir du triomphe.
Une société unifiée, sans les diversités individuelles,
c'est
comme une vaste plaine bien plate où il n'y a ni montagnes,
ni précipices,
ni sommets, ni abîmes. VAie lasse bien vite
ceux qui ont devant les yeux ce monotone tableau.
Or, quels que soient mon culte delà collectivité
humaine,
et mon amour de l'humanité,
de
je ne me soucie nullement
perdre ma conscience et ma responsabilité,
pour m'anéanlir
.BP
FORMKS
LES
dans l'immense
machine
no me tente nullement.
LA
CIVILISATION
socinlo.
FI'TUHK.
Ce rôle d'atome
Les abeilles
exécutent
00
impuissant
des travaux
Mais leur oeuvre est collective et impersonnelle,
et la fonction d'un de ces infimes ouvriers,
malgré toute sa
perfection et sa stabilité, ne me semble guère désirable,
'merveilleux.
forme
L'autre
d'absolue
sociale, tout à fait
c'est l'anarchie.
opposée
à ce régime
égalité,
il ne sera pas question de ces scélérats qui
Évidemment,
lancent des bombes dans les lieux publics, ni même de ceux
ni répression.
Ce
qui rêvent une société sans hiérarchie
sont crimes, et surtout folies, dont il est inutile de parler ici.
libérale, beaucoup
L'anarchie, c'est une société extrêmement
do nos sociétés actuelles. C'est un
qu'aucune
plus libérale
ne sera pas écrasé par la collecEtat dans lequel l'individu
tivité.
Tout homme pourra s'y mouvoir
à ses
librement,
risques et périls, devenir riche ou pauvre, selon ses talents
ou son travail. L'Etat ne lui commandera
rien; mais l'Etal
ne lui
Il sera responsable do ses actes.
lui s'il a été paresseux ou imprévoyant.
donnera
pis pour
L'idéal
rien.
de la société
c'est
collectiviste,
c'est la liberté.
l'égalité.
Tant
L'idéal
de la société anarchique,
On n'a pas assez remarqué
que ces deux notions sont à
Si pour ions la liberté
peu près exclusives l'une de l'autre.
il se trouvera
assurément
des individ'agir est complète,
dus assez habiles pour en profiter.
Plus intelligents,
plus
plus heureux, ils s'élèveront au-dessus des autres
et tout do suite l'inégalité
Des difféhommes,
apparaîtra.
rences s'établiront;
les meilleurs
et les pires ne pouvant
«tu même niveau, quelle que soit leur
pas demeurer
égalité
laborieux,
au moment
de la naissance.
100
|.A
La liberté
Donc
SKI.NOTION
IIUMAIM-:.
hic
l'égalité.
il faut choisir.
Pour
ma
part, je n'hésite pas.
/ Puisque la liberté es! l'élément essentiel i\u progrès indivi, duel, je lui sacrifie, immédiatement
l'égalité.
Dans la ruche comme dans la fourmilière,
l'égalité qui
mais toute personnalité
a disparu, et
règne est souveraine:
il ne se crée plus de progrès. Une longue série do siècles a
conduit les abeilles et les fourmis à une certaine perfection :
elles se sont arrêtées là où elles sont aujourd'hui.
Mlles ont
laborieusement
atteint
à l'état
actuel
par des différenciations individuelles
successives. Maintenant
toute différenciation est abolie. La stabilité
a été enfin obtenue, et il n'est
Par conséplus d'amélioration
possible d'aucun individu.
quent la race est devenue immobile.
L'espèce s'est fixée, pétrifiée.
Le passé, l'avenir et le présent se confondent.
C'est un peu le sort do la Chine. Après avoir plus ou
moins péniblement évolué pour atteindre
un certain niveau
de civilisation,
les Chinois ont estimé qu'ils en avaient enfin
touché
ment
le faîte, cl qu'il fallait s'en tenir là. Tout changedevant être une décadence, ils ont décidé de ne plus
changer.
Nous nous faisons du progrès une idée toute différente.
La notion du progrès se confond avec la notion d'un état
et par conséquent d'un changement. Or il n'y aura
changement que s'il y a un effort, cet effort individuel
qui
de chaque personnalité, qui développe
améliore l'intelligence
le moi, qui rend chaque citoyen plus autonome. Au lieu do
il faut que l'individu,
do
s'engouffrer dans la collectivité,
meilleur,
et grandissant son intelligence
plus en plus intelligent,
par
une volonté pei onnelle, lutte librement
contre les autres
individus, ses rivaux, au lieu do se confondre avec eux dans
LKS
))K
dont
Je cadre
<les travaux
conllil,
à-dire
établir
LA
FOHMKS
siins
Supprimer
l'égalité absolue.
KUTUHK.
est immuable.
Sans lutte,
il
concurrence,
mort.
CIVILISATION
n'y
a que
les
rivalités,
Mais c'est légalité
101
sans
stagnation,
c'est-{.
c'est assurément |
dans ranéanlis-|
sèment.
J'admire
la hauteur
cl
l'harmonie
des pyramides,
(lot
édifice colossal n'a pu être achevé que par d'innombrables
obscurs et slupidos,
concourant à la construction
ouvriers,
commune.
milliers
Mais que. m'importe
s'il a fallu des
le résultat,
d'esclaves pour y atteindre?
Le socialisme
ne lève
pas do nous imposer un Pharaon ; mais il a imaginé un
Etat tout-puissant,
plus tyrannique
que tous les Pharaons
d'autrefois.
Dans le socialisme
les individus
ne
intégral
seront
ou
Esclaves de Rhamses,
plus
que des esclaves.
esclaves de la collectivité
le sacrifice est le même.
humaine,
Une oeuvre parfaite sera peut-être accomplie;
mais les artisans de celle oeuvre colossale
y auront anéanti leur personperfection me fera horreur.
nalité, et alors cette
En somme, quelque
la collaboration,
ciation,
l'assoque soient l'union,
l'elfort
individuel
est plus fécond
encore. Tout ce qui relèvera la dignité de l'individu,
son aude l'humatonomie, sa puissance, ce sera un agrandissement
nité tout entière.
Faisons
encore
une
fécondes
comparaison
puisse froisser
entre
l'homme
et l'animal,
Supposons deux
noire vanité.
qu'elle
Dans l'un tous les animaux sont à peu près semtroupeaux.
à
blables, sans qu'il y ait de motif pour préférer tel individu
tel autre. Quant au second troupeau, il compte une douzaine
remarquables
par leur beauté et leur force excepLes autres sont laids et faibles, bien inférieurs
aux cent moutons
médiocres du premier lot. Quel sera, de
d'individus,
tionnelles.
102
LA
ces deux troupeaux,
progrès de la race?
SrêLKCTIO.N
IIIIMAINK.
celui qui pourra
contribuer
le plus nu
Kl si celle assimilation
entre le bétail et les humains
choque les esprits trop délicats, je prendrai une comparaison à laquelle on ne pourra reprocher la bestialité.
Deux
bibliothèques de cent volumes. Dans l'une cent bons ouvrages,
également digues d'estime. Dans l'autre, dix
de l'humaine
écrits, chefs-d'oeuvre
pensée,
innommé
et nul.
manière.
Il
des meilleursle reste étant
Do ces deux collections de livres, laquelle
aura la plus grande force éducalrico?
Une égalité qui plierait tous les hommes sous le môme
niveau, sans permettre à aucun d'eux de s'élever, ne parait
nullement
désirable. On ne voit pas du tout pourquoi
un
imbécile et un homme do talent seraient traités de la môme
n'est pas nécessaire de mettre sur le môme
rang les laborieux et les paresseux, et de no pas faire de différence entre des femmes laides et des femmes belles. Ce sont
là inégalités naturelles que nous devons respecter.
N'essayons pas de réformer la Nature. Il existe des inégalités originelles dans la beauté et le caractère, dans la force
intellectuelle
et la force physique. N'en pas tenir compte
serait impossible
d'abord, et, si possible, funeste. Quoi ! ilfaudrait
courber les individus,
si différents
et si divers,,
sous ce môme joug uniforme, très pesant, d'une collectivité
mondiale, plus barbare et plus despotique que les plus barbares et les plus despotiques des vieux satrapes !
Nous ne pouvons encore entrevoir — car elle est perdue
dans, les brumes de l'avenir — ce que sera la société future,
et comment elle conciliera la sainte notion de la justice avec
la liberté pour les hommes de se différencier;
les uns
acquérant
gloire,
honneurs,
autorité
et richesses ; les autres,.
|,KS
débiles
POU.MKS
DK
l,A
CIVILISATION
FIJÏIJHK.
105
ci do
ne pouvanl
réussir à
volonté,
rien.
foui île colle société future. Nous savons
elle devra relever la
seulement que, si elle vont s'améliorer,
de la personne humaine, et acceptedignité et l'indépendance
le grand principe de la différenciation,
qui est à la base de
toute sélection.
d'intelligence
Nous ignorons
Si l'on liésite
à savoir
de quel côlé est le progrès, qu'on
radicalement
collectiviste
avec une
compare une société
société radicalement
anarchiste.
Dans l'une
viduelle
est supprimée:
le niveau général
n'est permise; nul avantage
prééminence
bons. Alors la race demeure stalionnairo,
sible. Au contraire,
liste, ce qui revient
l'initiative
indi-
est le mémo; nulle
n'est accordé aux
sans probes
posdans la société anarchiste
(ou individuaau même), les forts
d'intriomphent;
nombrables inégalités
la supés'établissent,
qui consacrent
riorité des plus habiles, dos plus intelligents,
des plus sages.
Par le fait môme de la lutte, l'intelligence
et la force de la
race vont en croissant.
Assurément
il n'est ni possible,
vidu soit absolument
libre do tout
ni désirable
que l'indilien avec la collectivité
dont
il fait partie. Pourtant
c'est dans le sens individualiste
que devra se développer la civilisation
future, si elle ne veut
pas être condamnée à l'immobilité.
La vertu
éducatrice
cialiste)
développe
descendants.
des deux sociétés (anarchique
ou sodes qualités
opposées dans l'esprit des
Dans la société collectiviste,
la qualité maîtresse, ce sera
la soumission.
Dans la société anarchiste, ce sera l'initiative.
La constitution
d'une société hiérarchisée
aura pour conséquence d'atrophier
les énergies
individuelles.
Avant
tout
10S
LA
il faudra obéir.
La docilité
SÉLECTION
HUMAINE.
sera le premier, et presque le seul
devoir. Chaque être humain aura son rôle, et devra le tenir
correctement.
Il sera un inconscient
rouage cTiine grande;
la machine sociale; et il n'aura plus" besoin de
machine,
lia société pensera pour lui, et lui
penser par lui-même.
nulle hésitaassignera sa tache. Nul effort, nulle diflicullé,
lion.
11 sera condamné
à l'obéissance
passive.
L'exercice de la pensée est un labeur. Alors, dès qu'il
sera assuré de pouvoir, sans ce labeur, vivre, cl bien vivre,
l'homme s'en dispensera. 11fera comme les automates, qui
sont incapables de pensée. 11 sera l'abeille de la ruche, ou
tous deux chaque matin
l'ouvrier de l'usine, qui trouvent
le nième travail à faire, travail qui n'exige aucune initiative et ne comporte
aucun progrès. Kl, de génération
en
les mômes travaux
génération,
ait espoir de changement.
se répéteront,
sans qu'il
y
Au contraire,
dans la société individualisle,
chaque individu aura besoin de se créer lui-même
son sort. 11 sera
fortune.
de sa propre
s'il échoiu?.;
Malheureux,
s'il réussit.
Les maladroits,
les vicieux,
les
triomphant,
faibles, seront privés de tout avantage: il y aura donc lonl
l'artisan
à n'être ni maladroit, ni vicieux, ni faible. 11 faudra
faire un effort persistant
en bon rang :
pour se maintenir
chacun aura besoin d'exercer sans cesse son intelligence.
intérêt
De même
que les athlètes, pour être bien
besoin d'exercer sans cesse leurs muscles.
en forme,
ont
Au lieu
de supprimer
la lutte, cette société va l'intenseule esl féconde. Sans elle il n'y a
sifier. Or l'émulation
L'esprit
grandit par la continuité
que mares croupissantes.
de l'effort, et l'agrandissement
descendants.
de l'esprit
se transmet
aux
LES
FORMES
DE
LA
CIVILISATION
FUTURE.
i(fô
Pour la grandeur de l'humanité
future,
il faut des sociétés individualistes
qui, par le fait d'une concurrence vitale inexorahle, récompensent l'effort, et châtient
la paresse.
vigoureusement
Donc nul doute.
Mais il va sans dire que l'anarchie ne pourra être totale.
Tout à l'heure nous parlions des mesures de préservation
qu'il convient do prendre contre les mariages entre races
disparates, des règlements à édicter contre la tuberculose,
et la syphilis.
l'alcoolisme
Bientôt nous proposerons
des
réformes plus sévères encore. De sorte que si, pour l'individu,
la liberté doit être absolue, celte liberté ne doit pas souiller
les germes de l'avenir.
Ainsi nous voulons
dans toute sa force,
mais à condition
qu'il ne porte pas dommage à la race.
C'est pour que l'homme
soit plus puissant et plus fort que
nous exaltons la personnalité
humaine; mais il ne faut pas
que celte liberté
future.
aille jusqu'à
La race humaine
nous ne devons
l'individualisme
! L'avenir
porter dommage
à l'Immunité
de l'homme!
pas laisser périr
Biens sacrés «pie
sous la fantaisie des indi-
vidus!
Assurément
il y a là un problème ardu, dont la solution
échappe. D'une pari, la libre expansion de
précise nous
toutes les personnalités humaines; d'autre part, l'clouffcment
des personnalités
de compromédiocres, qui risqueraient
mettre le sort des générations futures.
Kt en effet, — nous le répéterons sans nous lasser, — la
lin suprême, le but idéal, le grand devoir, c'est de perfectionner la race humaine.
XIII
LES
ARISTOCRATIES
L'amélioration
de l'homme
individus
ET
LA
SELECTION.
doit-elle
porter sur quelques
ou sur la collectivité
humaine? Autre-
seulement,
créer une aristocratie,
ment dit, faut-il
à rendre
ou bien chercher
éminentes,
douée
de qualités
meilleurs
tous les
êtres humains?
Jusqu'à présent la question n'a pas été nettement posée
elle vaut la peine d'un examen approfondi.
encore. Pourtant
Dans
le cas d'une
sélection
limitée,
il
se constituerait
par sélection une vraie race supérieure, une élite, dans le
sens réel du mot, qui aurait
tous les caractères requis
alors que la masse de l'humapour l'a perfection humaine,
ne
meilleure,
nité, ne faisant aucun clïbrl
pour devenir
une
serait pas/touchée parla sélection. L'élite aristocratique,
fois constituée,
irait en s'aniélioranl
chaque jour, sans se
avec le commun
des hommes. Finalement
l'humélanger
manité
serait
divisée
ta racé supérieure.
Cette conception,
en deux groupes;
la race
vulgaire
et
si étrange qu'elle paraisse, d'abord, n'a
rien d'absurde. Un des plus ingénieux
penseurs de notre
temps, WKLT,S, a imaginé (pie la séparation entre les deux
LES
ARISTOCRATIES
ET
LA
SÉLECTION.
être poussée à l'extrême,
pouvait
à deux groupes
d'êtres absolument
107
humanités
de manière
aboutir
dissemblables
à
le rêve de toutes
[La machine à diviser le temps). D'ailleurs
celle de l'Inde, comme celle de Rome,
les aristocraties,
comme celle du moyen âge, a toujours été de garder intacte
ni alliance.
la pureté du sang, sans aucune compromission
La vraie
raison
d'être
de toute
aristocratie
fut
de
toujours
peut exercer
Un noble
se préserver contre les mésalliances.
tous les métiers sans mettre une tache sur sa noblesse;
mais
il ne peut pas se marier avec une fille qui n'es! pas noble;
car ce serait porter une atteinte indélébile
à la pureté de
sa race. L'aristocrate
qui aura cherché une alliance dans la
à voir ses descendants rejetés hors de
plèbe est condamné
immél'élite à laquelle il appartenait. C'est une dégradation
diate et définitive.
De même si un blanc épouse une nénés de ce mariage
gresse, les mulâtres
considérés comme des blancs.
ne peuvent
plus être
à l'intérêt
suprême,
qui est la
en son intégrité,
d'une race supérieure.
conservation,
La raillerie
On peut railler
cette conception
hautaine.
Mais il est impossible
est toujours
facile.
de ne pas la
Tout
doit
être
sacrifié
combien
dans son principe.
Pourtant
irréprochable
!
défectueuse l'application
de ce principe irréprochable
D'abord, et avant tout, nulle part, dans aucun pays, el à
trouver
aucun
une
moment
aristocratie
de l'histoire,
n'ont
pu
les individus
sérieusement
à
appartenant
être considérés
Kl cela seul
partie d'une race supérieure.
vicie tout. Car, s'il n'y a pas de race supérieure (par l'intella beauté, le courage), quels motifs
ligence, le caractère,
alléguer pour se séparer du reste des hommes?
comme
Pour
faisant
qu'il
y ait des raisons
péremptoires
au maintien
LA
108
d'une
SELECTION
HUMAINE.
chacun de
que, sans exception,
ses membres
fût
à chaque
Ainsi
on
supérieur
plébéien.
très bien que, dans une ville où il y a 500 blancs
comprend
aristocratie,
il faudrait
et 10 000 nègres, les 500 blancs constituent
une aristocratie
très fermée, très homogène,
de ces blancs
parce que chacun
est manifestement
à chacun de ces nègres.
supérieur
Mais tel n'est pas le cas de nos aristocraties.
Leur supériorité intellectuelle
est un néant. RENAN, BERTHELOT, PASTEUR,
de naissance
La noblesse
obscure.
TAINE, MICIIELET, étaient
de V. HUGO est plus
et je ne sais si DI;
problématique;
LESSEPS, BALZAC, MUSSET, LAMARTINE étaient de bien antique
Peu importe,
d'ailleurs
: il nous suffira
de consorigine.
"
n'existe
tater, ce qui est évident pour tout observateur,
qu'il
aucune
ni
entre l'intelligence
grande, ni petite,
d'un homme
du peuple.
se constituer
en race supérieure,
auet se mettre
dill'érencc,
noble et celle
d'un
que
Pour
dessus des autres
dition
es! de faire
celle
race
hommes,
la première et indispensable
d'une race vraiment
supérieure.
partie
vraiment
supérieure,
nous
ne
la
conOr
connaissons
ne la
pas. Personne
parlé. Par conséquent,
ne l'a vue, ne lui a
connaît,
personne
— et nous
si le principe
est légitime.
— il lui
le croyons
tout à fait légitime,
faut, pour être
une distinction
il n'y ;i
sans laquelle
applique,
première,
fait
Dès que cette supériorité
rien, à savoir la supériorité.
défaut,
tout
manque.
11 est inutile
d'aller
plus
loin.
Les
la contelles que nos pays d'Europe
aristocraties,
naissent, ont trois autres vices graves qui les anéantissent.
D'abord
elles ne sont pas sévères dans leurs alliances.
VA
cela
suiïit
Une aristocratie
pour tout paralyser.
qui admei
l'union
avec un ROTHSCHILD, parce qu'il
est riche,
ou avec
un MURÂT, parce qu'il
a été roi de Naples, se détruit
elle-
LES
AMSTOCHATJKS
Kï
LA
SiaÉGTLOiV
101»
même. Elle n'a de raison [d'être que si elle1 est strictement,
ainsi
rigoureusement,
je dirai môme férocement exclusive,
qu'il
conviendrait
de l'être
si
les plébéiens
étaient
des
nègres.
Cet exclusivisme,
très justifié si réellement la race était
supérieure, no le serait aucunement à l'heure actuelle, parce
qu'il n'existe aucune différence entre un noble et un plébéien. De sorte que des alliances
se contractent
avec des
plébéiennes qui ont la beauté, avec des plébéiens qui ont la
fortune
et l'intelligence,
lit c'est très légitime ainsi. Mais, si
réellement une race supérieure était constituée, ni l'argent,
ni le talent, ni la politique
ne devraient
et la
intervenir,
faveur du prince devrait être sans effet. Si les aristocraties
étaient
sévères pour elles-mêmes, elles n'admettraient
pas
qu'un souverain pût donner des lettres de noblesse, créer
des lords, des ducs, des barons; et elles resteraient implacablement fermées à tout mélange.
Gela même ne suffirait
pas. Même à supposer qu'elle fut
supérieure
(ce qui n'est pas), une aristocratie,
pour conserver sa supériorité,
devrait éliminer
tous les éléments
mauvais. À moins de supposer, ce qui est bien invraisemblable, que jamais il n'y ait, chez ses enfants, de régression
atavique, que tous les hommes aient le courage, la beauté et
l'intelligence,
que toutes les femmes aient le courage, l'intelligence et la beauté, il faudra que celle race supérieure,
au même niveau, pour garder sa supépour se maintenir
médiocres qui, pour une cause
riorité, écarte les individus
ou une autre, viendraient
à naître. 11 faudrait continuer la
sélection. Une sélection à l'origine,
c'est excellent;
c'est
nécessaire. Mais c'est absolument
Pour
être efficace,
l'effort
insuffisant.
sélectif
doit être prolongé
:
LA
110
SÉLECTION
HUMAINE.
sino/i la régression au type normal,
crité, se fera très vite.
Donc une aristocratie
elle écarte
que si, non
tout élément étranger,
impitoyablement
encore, avec la môme sévérité,
digne d'elle.
Enfin une dernière
que s'attribue
à la médio-
se maintenir
d'écarter
contente
riorité
ne peut
c'est-à-dire
tout
élément in-
condition
est indispensable.
La supéune aristocratie,
ce ne peut être que
et du courage. Or, le plus souvent, les
celle de l'intelligence
descendants de ceux qui ont eu, plus que le vulgaire, inteld'exercer
ligence et courage, ne peuvent trouver l'occasion
et leur courage. Ce n'est pas assez que de
leur intelligence
la sélection; il faut continuer Ce/fort. Le petit-fils
continuer
d'un atblèle n'aura des muscles vigoureux
que s'il en fait
usage. S'il devient un scribe, il perdra toute sa force, et les
muscles de son père ne lui seront d'aucun profit.
En général,
les descendants
des anciens
qu'ils louaient
des conditions
de leurs pères.
nobles, sauf do
loin de continuer
l'ell'ort
exceptions,
qui avait
glorieuses
grandi leurs pères, vivent dans la paresse et l'oisiveté,
profitant des biens acquis, sans chercher à ajouter une noblesse
nouvelle
Voilà
à celle
bien
au maintien
Indispensables
d'une élite aristocratique,
et, si nous les avons énumérôes, ce
n'est pas pour le sot plaisir
d'humilier
les aristocraties
dans quel sens devraient, s'il
anciennes, c'est pour indiquer
était nécessaire, s'établir des aristocralics
nouvelles.
.Mais est-ce possible? Nous le croyons pas.
On ne voit pas comment,
au milieu
de nos sociétés
un groupement
modernes, si jalouses et si démocratiques,
d'hommes et de familles pourrait
se constituer,
en se tenant
à l'écart
des autres éléments
sociaux,
et s'inlerdisant
rigou-
LES
reusement
ET
ARISTOCRATIES
toute
avec
alliance
LA
SÉLECTION.
un citoyen
ne
111
faisant
pas
toutes les
partie de sa tribu. Mais on peut cependant, parmi
formes sociales possibles, en concevoir quelques-unes
et chimériques.
irréalisables
seraient pas absolument
Ce serait
(expression
de mieux),
qui ne
une sorte de sénat héréditaire
par exemple
tout à fait défectueuse, mais que j'emploie
faute
compose de Irois ou quatre mille personnes,
et se recrutant,
aucune fonction publique,
n'ayant d'ailleurs
lui-même
parmi les jeunes hommes les meilleurs et les plus
intelligents.
Ce pourrait
aussi un peuple tout entier, pratiquant
les éléments médiocres
ou
une sélection sévère, éliminant
et ayant le courage de
mauvais do sa propre population,
être
d'une
toute alliance avec un citoyen quelconque
proscrire
Au bout de quelques générations
la
des nations voisines.
population
physiques
testable.
de cet État
aurait
et intellectuelles,
acquis de grandes
qualités
et sa supériorité
serait incon-
On pourrait en imaginer d'autres encore... mais je n'insisterai pas sur des conceptions plus ou moins fantaisistes :
d'une aristocratie
car la formation
restreinte,
séparée do
n'est guère viable. L'élite
la masse populaire
innombrable,
ne serait jamais de puissance suffisante
pour s'imposer par
c'est la force qui gouverne
la force. Or, comme en définitive
où l'aristocratie,
le monde, un jour viendrait
malgré sa
supériorité
intellectuelle,
serait
victime
de son infériorité
numérique.
Aussi bien les raisons
se pressent-elles,
trop nombreuses
pour que nous ayons le loisir de les énumérer ici, qui reninvraisemblable
dent hautement
dans un avenir quelconque la constitution
d'une
aristocratie
fermée,
formant
une
l,A
112
SÉLECTION
race humaine
supérieure
rcsle des hommes.
11 ne reste alors
la collectivité
et spéciale,
d'autre
humaine,
HUMÀLN12.
sans alliance
avec le
solution
de
que l'amélioration
ou, si l'on veut, quelque paradoxale
la création d'une aristocratie
uni-
que soit l'expression,
verselle. Car, si l'effort sélectif ne portait que sur quelques
familles isolées, hien vile ce petit groupe serait anéanti,
soit par la violence, soit par la graduelle absorption
dansla masse commune.
XIV
VIGUEUR
ET
SANTE
DU
CORPS.
Nous voici
enfin arrivés, après élimination
dos difficultés
successives, au principal
objet de ce livre : le perfectionnement de l'individu humain. 11 faut d'abord savoir en quoi il
peut, consister.
Or, d'après tout ce que nous avons dit sur la supériorité
de l'homme vis-à-vis do l'animal,
et sur la hiérarchie des
différentes
races humaines, il est évident que l'essentiel
de l'intelligence.
progrès humain, c'est le développement
Posée ainsi, la question
est très simple. Quelles que
soient la beauté et la force dont on pourra doter une créature humaine, si chez elle l'intelligence
supérieure à celle des autres humains,
pas égale ou
celte créature n'aura
n'est
Un athlète, dont les muscles
ont une vigueur exceptionnelle, ou un modèle, dont la plasd'un
tique est suffisante pour être appréciée dans l'atelier
aucune
supériorité
véritable.
sculpteur, ne seront nullement des hommes supérieurs, et on
tiendra BEETHOVENet PASTEUII comme au-dessus de ce gymnaste et de ce modèle. Par conséquent, le développement de
l'individu
humain
Supposons
devra porlei* surtout sur l'intelligence.
qu'on ail pu par sélection obtenir une race
LA
H4
huniiiino.
et de grande vigueur
incomparable
dans celle race, la force
que néanmoins,
dont
médiocre, et que nul des individus
mais
soit
intellectuelle
HUMAINE.
beauté
de
musculaire,
SÉLECTION
elle se compose ne se signale par quelque Irait caractérisou d'assimilation,
ou de mémoire,
on
tique d'invention,
ne se croira nullement
en présence d'une race supérieure.
On dira seulement que ce sont des hommes très beaux et
très forts.
on ait pu
Au contraire,
supposons que par sélection
sans que les individus
une race nouvelle,
de celte
obtenir
race ne se séparent des autres hommes soit par la beauté»,
soit par la force musculaire
: accordons-leur,
en retour, une
Alors ils seront tous doués d'uneintelligence
supérieure.
plus vaste et plus sûre mémoire, ils comprendront
beaucoup
les hautes mathématiques,
ils auront une
plus facilement
et d'observation
à la nôtre,
capacité d'invention
supérieure
ils deviendront
dira
sans
sans effort
hésiter
d'habiles
que ces hommes
artistes.
Alors
constituent
aussi on
une
race
supérieure.
Non pas assurément
comme néqu'on doive considérer
— on verra tout à
la
la
force
et
la
beauté,
sanlé,
gligeables
l'heure ce que j'en pense, — mais ces attributs
physiques, à
eux seuls, ne suffisent pas pour caractériser la supériorité
humaine. Quand il s'agil d'une race de boeufs ou de chiens,
à peu près semblable,
alors l'hartoujours
d'intelligence
monie des formes, la beauté du poil et la vigueur des musc'est
cles suffisent. Mais, dès qu'il est question do l'homme,
et par l'intelligence
seule, que se fera la
par l'intelligence,
différenciation.
Nous arrivons
donc à celle conclusion
dente par elle-même,
que l'ascension
et éviformelle,
de l'être humain dans
VIGUEUR
la hiérarchie
animale
ET
SANTE
ne pourra
intellectuelle.
DU
COUPS.
ôtre due qu'à l'extension
Hîi
de
sa puissance
Mais, si évidente
que soit cette vérité, elle no doit pas
nous aveugler, et nous conduire à des aherrations qui seraient
fatales. L'intelligence
est l'attribut
du corps: de sorte que
toute atteinte
du corps est plus ou moins
portée à l'intégrité
funeste au développement
de l'intelligence.
D'abord, et avant tout, au point do vue de l'hérédité même.
une race nouvelle, se perfecPuisqu'il
s'agit de constituer
tionnant à chaque génération, celte transmission par l'hérédité suppose dans la force génératrice certaines qualités que
ne va pas développer
une inlelleclualité
exclusive.
Les
savants ou les artistes, qui peinent sur leur oeuvre, et qui
n'ont pas pris soin do leur santé, sont de médiocres reproils
ducteurs, de sorte que, malgré toute leur intelligence,
ne pourront avoir, s'ils ont Irop négligé leur être physique,
de beaux et robustes enfants. Les femmes élevées à la ville,
raffinées
intensive, et étiolées
par une culture intellectuelle
par une vie mondaine factice, sont de détestables génératrices. Même, le plus souvent, elles n'ont pas assez de lait
s'il
pour alimenter leurs enfants. Le surmenage intellectuel,
est joint à l'absence d'exerciees physiques, aboutit promplenienl à la déchéance de la race. Sinon à la seconde, au
moins.à la troisième
ou à la quatrième génération, la stérilité
et, quand ce n'est pas la stérilité, des tares nerapparaît,
veuses plus ou moins irrémédiables.
Le but
l'hérédité
de la sélection, c'est précisément do créer par
uno race forte. On irait donc à rencontre de ce qu'on
en développant
seule. Car cette
l'intelligence
si les parents sont de mauvais générateurs, c!
intelligence,
font souche d'enfants intelligents
et débiles, serait sans
veut obtenir,
HG
LA
aucun profit
paraître
nérés.
SÉLECTION
HUMAINE.
la race, puisque ces débiles doivent disou procréer des descendants dégépar extinction,
pour
La sélection
par l'hérédité
suppose avant toutes choses
absolue des générateurs.
Si les
l'intégrité
physiologique
ne sont pas normaux,
parents
que ce soit par excès de
travail
ou pour toute autre cause, la descenintellectuel,
dance sera pervertie;
et les qualités mêmes que les parents
voulaient
transmettre
empêcheront
seront des forces destructrices
qui en
la transmission.
Les fonctions
sont dans une
du cerveau et les autres fonctions
relation
du corps
étroite. Grave
étroite, terriblement
erreur que d'opposer l'esprit au corps, et d'imaginer
deux
les uns, à corps faible et à esprit puisgroupes d'individus:
et à corps vigoureux !.
sant, les autres à médiocre intelligence,
il est vrai, certains individus,
On rencontre,
très bien
musclés, et de belle figure, qui sont pourvus d'une immense
dose de sottise ; et, d'autre pari, il est des hommes de haute
do la pensée
ayant laissé trace clans l'histoire
intelligence,
difformes.
Mais
humaine, qui étaient malingres,
malvenus,
de tels exemples ne prouvent rien.
on pourrait
tout
aussi bien invoquer
des
D'abord,
exemples contraires. Ni VINCI, ni GOETIIE,ni HUGO, n'étaient
sans vigueur, et il serait facile de trouver
des avortons
beaucoup
dégradé,
rivalisent,
De sorte
très laids, très chélifs,
à corps 1res
de toute intelligence,
et qui
qui sont dépourvus
pour la betisc, avec les plus bêtes des acrobates.
entre les quacontradiction
que cette soi-disant
d'individus
lités du corps et celles de l'esprit ne se rencontre
un petit nombre de cas exceptionnels.
que dans
VIGUEUR
ET
SAiNTE
DU
COIU\S.
117
en apparence cette contradiction
existe. Tout
le monde a eu l'occasion de faire maintes fois l'observation
Pourtant
banale qu'il y a contraste assez frappant entre les muscles
et le cerveau, entre le corps et l'esprit, entre la matière
et l'àme. Les hommes qui ont beaucoup pensé sont peu
habiles aux exercices du corps; et leur santé est délicate.
Les hommes
cultivé
qui ont intensivement
est florissante,
physiques, et dont la vigueur
d'assez médiocres penseurs.
les exercices
ne sont
que
C'est dans ce sens seulement
qu'il faut interpréter "ce
qu'a écrit à ce sujet À. DI: GAMDOLLE:
« Les enfants délicats...
sont souvent — peut-être le
— ceux
souvent
plus
qui naissent avec le plus d'intelligence,
ou qui se développent le plus dans un sens intellectuel.
Les
anciens avaient remarqué la bêtise des lutteurs, et il est aisé
de comprendre,
d'après les notions actuelles de la physioconsidérable
du système nerlogie, qu'un développement
marche presque toujours avec
veux, propre à l'intelligence,
ralïaiblissoment
du système musculaire.
Malgré les exceptions, on peut dire qu'il y a un balancement presque forcé
»
entre les qualités physiques et les qualités intellectuelles.
11faut bien comprendre ce que ces paroles veulent dire.
Elles signifient
tout simplement
que certains penseurs ont
sans prendre souci
développé à l'extrême leur intelligence,
de leur corps, tandis que certains athlètes, qui ont développé
à l'extrême
leur musculature,
n'ont nullement
exercé leur
intelligence.
De là atrophie des muscles
chez les autres.
chez les uns et de
l'intelligence
En pareil cas, ce qui doit étonner, ce n'est pas le fait luiEn effet, il ne
même, mais l'étonnement
qu'il provoque.
s'agit pas ici
de nouveau-nés
ou d'enfants,
mais d'adultes,
118
LA
SKUWTION
IIUMAINK.
parfois mémo de gens âgés, qui subissent les conséquences
nécessaires d'une direction spéciale donnée à leur éducation.
Ceux qui ont régulièrement
et vigoureusement
fait travailler leurs muscles auront à quarante
ans des muscles
et puissants : ceux qui ont négligé tout exercice
vigoureux
à quarante
ans une musculature
peu développée.
1*0111'que la vigueur
persiste, il faut l'entretenir
par des
auront
exercices
adonnés aux travaux de
répétés. Or les individus
les fonctions
musculaires,
ayant oublié do cultiver
l'esprit,
ne peuvent
lutter
l'énergie
physique avec ceux qui,
dès l'enfance, n'ont pas cessé d'exercer leur force musculaire.
nés.le même jour, et
Supposons deux frères jumeaux,
séparés l'un de l'autre. Le premier sera conduit à la campour
Dès
pagne; on lui apprendra à labourer et à bûcheronner.
l'âge de huit ans, il courra dans les prés cl dans les champs,
avec de [lourds fardeaux;
intellecet, en fait de travail
tuel, c'est à peine si on lui apprendra à lire. L'autre, au conélevé à la ville, n'aura, étant enfant, d'autre exercice
son dictionnaire
: il ne verra en
corporel que de feuilleter
traire,
fait de verdure
que les arbres de son collège, et, comme il
est forcé d'entrer
de bonne heure dans une école ou dans
une administration,
intense
intellectuel
il
commencera
qu'il
devra,
très
pour
jeune
réussir,
le travail
continuer
toute sa vie.
Prenez à quarante ans ces deux hommes, ces deux frères
à tous deux,
dont l'hérédité
est la même; et demandez-leur
soit un grand effort intellectuel,
soit un grand effort musculaire.
Les différences
seront
si profondes
profondes,
s'agit de deux frères.
que
Ton aura peine à croire qu'il
Nous sommes, pour une notable part, ce que nous nous
sommes faits nous-mêmes. L'exercice,
l'entrail'éducation,
VIGHKUH
KT
SANTK
DU
COUPS.
110
nement, l'habitude enchevêtrent leurs influences avec celles
Si les intellectuels
sont aflligés d'une insigne
de l'hérédité.
faiblesse physique, ce n'est pas du tout parce qu'ils sont
c'est parce qu'ils ont négligé la culture phyintelligents,
sique. Si les athlètes, les gymnastes et les acrobates ont
une faiblesse intellectuelle
éclatante, ce n'est pas du tout
parce qu'ils ont des muscles vigoureux, c'est parce qu'ils
ont oublié
parfois
de penser, et d'exercer l'organe de la pensée. Si
on constate quelque apparence d'antinomie
entre le
du corps et celui de l'intelligence,
c'est par
développement
1)
l'ellet d'une éducation incomplète,
parce que exclusive.
entre le corps et l'esprit que parce
n'y a de contradiction
qu'on a été négligent, soit du corps, soit de l'esprit.
Si les hommes du peuple, ouvriers, paysans, pécheurs
et bûcherons, sont plus vigoureux queles avocats, mathématiciens, pianistes et savants, c'est parce qu'il a manqué à
ceux-là de développer
culature.
Inversement
sang et eau à raconter
auront été les témoins
labeur leur muspar un quotidien
un bûcheron et un paysan sueront
avec précision le moindre fait dont ils
: l'exercice
do la pensée leur manque.
constater ceci : les enfants
Nous avons tous pu, d'ailleurs,
de douze ans élevés à l'école primaire
font parfois des compositions littéraires assez élégantes, et, dans chacune de nos
écoles primaires, on trouverait une dizaine de petits gars qui
résolvent
très bien un problème d'arithmétique
assez difficile.
Mais, vingt ans plus tard, après qu'ils auront sarclé, bêché,
semé, labouré, ils seront devenus tout à fait incapables des
ou arithmétiques
petits travaux littéraires
auxquels ils exceln'était pas nulle;
laient, étant enfants. Leur intelligence
elle s'est atrophiée, de même que s'est atrophiée la force
physique des hommes de cabine:
130
I.A
La force
II1JMA1NK.
SKI.K.CÏION
physique
ol la santé,
ce sont
doux
intellectuel
de bien
des méfaits,
vertus
bien
voisines.
On accuse le travail
lui
entre
reproche,
autres
crimes,
do
et on
la
pervertir
santé.
avec quoique apparence de raison, les écrivains,
Ils ont une santé débile, ils digèrent
les artistes.
mal (1), mangent
de maux
peu, ne dorment
pas, souffrent
à la mélancolie
de tête, sont portés
et aux idées noires.
Voyez,dit-on
les penseurs,
Or cet état
môme.
C'est
adoptée.
qui
maladif
C'est
prohibe
la
ne
dépendait
de
conséquence
pas de leur
la profession
ont manqué
parce qu'ils
le travail
intellectuel.
S'ils
constitution
ont
qu'ils
à la loi de nature,
avaient
vécu
à la
sans penser,
sans réfléchir,
sans écrire,
sans se
campagne,
torltirer
ils ne se verraient
à cet
l'imagination,
pas réduits
état misérable.
on cite quelques exemples d'hommes
Là-dessus,
illustres,
dont la santé fut précaire,
PASCAL, MOLIÈRE, VOLT AI RU, SWIFT.
de la
DARWIN, et on en déduit cette conclusion
que l'exercice
non
pensée est funeste,
mais même à lu santé.
S'il
sidérer
tuels.
seulement
à la vigueur
musculaire,
en était ainsi, il faudrait
évidemment
renoncer
à concomme un avantage
d'avoir
des ascendants
intellecMieux
vaut, pour la race, un homme de santé
et florissante,
même si ce n'est pas un intellectuel,
fût-il profond comme PASCALCL spirituel
valétudinaire,
SOARRON.La nature
rieuse.
physiologique
de l'être
humain
Elle veut la première
place, et l'élément
ne vient que bien loin après. S'il n'y avait,
robuste
qu'un
comme
est impé-
psychologique
pour
perpétuer
américain constatait plaisamment
(1) Un journaliste
que la proportion entre les boulangeries
et les pharmacies
varie avec le degré de
culture intellectuelle.
KT
VlfiUKIJll
SANTK
DU
COUPS.
1-21
ki race, que dos maladifs ou des malades, l'intelligence
risquerait fort do dégénérer; ou plutôt elle n'aurait aucune dégénérescence à craindre. Il n'y aurait pas do troisième génération.
A supposer qu'on soit malheureusement
forcé de choisir,
au point de vue de la sélection et dos progrès futurs, entre
une race puissamment
mais maladive, d'une
intelligente,
part, et d'autre part, une race vigoureuse, et robuste, cl saine,
mais d'intelligence
médiocre, c'est en cotte dernière qu'il
faudrait mettre tout son espoir. Il n'y a rien à attendre,
même pour l'intelligence,
dans la descendance que vont
enfants sont conengendrer des malades. Les malheureux
à toutes les tares psychologiques
des familles qui doivent s'éteindre.
damnés d'avance
et phy-
siologiques
Mais un tel péril n'est nullement
à craindre.
En dépit
des préjugés vulgaires,
il n'esl aucune contradiction
entre
la vie intellectuelle
et une excellente
santé.
il paraît bien prouvé que les hommes
Au contraire,
adonnés aux travaux de l'esprit
et menant une existence
régulière sont ceux qui arrivent aux âges les plus avancés.
On voit des vieillards
mais
précocos chez les intellectuels;
on en voit
bien davantage encore chez les ouvriers et les
paysans. Ces pauvres diables, qui ont peiné toute leur jeunesse, sont usés avant que d'avoir atteint le terme normal
de leur
existence.
fait un vieillard.
Un paysan de cinquante ans est tout à
Un citadin, qui a môme âge, paraît être de
dix ans plus jeune.
Si certains hommes
exceptionnels
maladif
grande
au service
d'une
chez nombre d'hommes
ont
mis
un
corps
en revanche,
intelligence,
la santé a été très robuste.
éminents,
Voilà la loi commune. C'est un paradoxe que d'admettre
l'acuité intellectuelle
supérieure des malades; tout comme
i-22
I,A si;ij«:<rnoN
do prétendre
un stimulant
IIUMAINK.
que la débauche, les orgies cl les ivresses sont
du travail intellectuel
et une des conditions
du génie.
Le vieil
adage Mens sana in corporc sono, si aOYeusement banal qu'il soit, doit toujours être répété. C'est d'ailleurs plus que l'affirmation
d'un fait : c'est une règle de
conduite.
Pour que la fonction intellectuelle
puisse s'exercer
dans toute son ampleur,
la santé physique est nécessaire.
Les dyspepsies,
les insomnies, les céphalalgies, les toux, les
les lièvres, toutes
cardiaques, les rhumatismes,
palpitations
ces sinistres divinités
qui persécutent les malades, ne sont
Si
aptes ni ù assainir, ni à grandir la force intellectuelle.
les valétudinaires
produisent encore quelque oeuvre utile, ce
n'est pas à cause de leurs angoisses morbides, c'est maigre
ces angoisses mêmes.
D'innombrables
observations, qui se répètent chaque jour,
mettent le fait en pleine lumière. Mais, à défaut de l'expéétant
rience, le simple bon sens nous l'indique. L'intelligence
fonction du cerveau, il est clair que, si l'organe est malade,
la fonction
est pervertie. Si la circulation
est défectueuse, si
la nutrition
est pervertie,
comment le cerveau pourrait-il
produire un meilleur travail que lorsque la circulation est inexcellente? Autant vaudrait dire qu'an
tacte, et la nutrition
chronomètre fonctionne mieux quand on a mis de la poussière
dans ses rouages. Et le cerveau est un appareil cent millions
de fois plus délicat
nos chronomètres.
et plus compliqué
que le plus parfait
de
il est vrai, des hommes d'intelligence
admiQuelquefois,
et négligé complèterable, ayant abusé de leur intelligence
ment non seulement
l'exercice
mais même
musculaire,
l'entretien
de la santé, peuvent, quand ils sont d'un âge
VHilJKUH
HT
SANÏH
DU
COUPS.
I2il
avancé, conlinuer
leurs souffrances
oncorc quelque travail intellectuel,
malgré
et leur ehélivilé.
Do môme qu'une noble
de construction
supérieure, peut encore, quoique
machine,
à demi-usée,
machines
fournir
neuves
que le résultaient
par la maladie.
un rendement
meilleur
que de jeunes
ne pourra soutenir
grossières. Mais on
été moindre, s'ils n'avaient
pas été déchirés
Quel paradoxe étrange que de déclarer la santé incom! Si beaucoup
patible avec l'exercice intense de l'intelligence
d'intellectuels
ont une santé débile, c'est parce qu'ils ont
négligé le soin du corps : la marche, le grand air, les exercices physiques, tout ce qui est indispensable au jeu régulier
et au rythme harmonieux
de nos appareils organiques.
Et puis, trop souvent, le travail est compliqué de soucis,
de craintes, d'émotions, qui n'ont rien à faire avec le travail
ot qui mên\e lui sont funestes. Penser, méditer,
calculer, dessiner, peindre, tout cela
comparer, réfléchir,
est sain et normal;
et la santé du corps n'en peut péricliter.
intellectuel
Ce qui est mauvais, c'est l'agitation
jfrénétique,
pour la
ou le triomphe,
concurrence
qui accompagne la vie des
intellectuels.
On passe une nuit d'insomnie,
non pas parce
mais parce qu'on se tourmente pour le
qu'on a travaillé,
sort réservé à ce travail. Les jeunes gens qui se préparent à
un examen
ne sont pas malades de la préparation
mais de l'anxiété où les met l'incertitude
du succès.
Evidemment
même,
excès est un défaut, par définition
seule, et la santé peut pâtir d'un excès de .travail intellecNi plus ni
tuel, comme d'un excès de travail musculaire.
moins.
tout
Mais, quoi qu'on en ait dit, le surmenage intellectuel est rare, très rare : car on ne peut pas appeler surmenage
les émotions de l'homme politique
intellectuel
qui chaque
l,A
U>i
SKUCCTIO.X
HUMAINE.
les affres du candidat qui va subir
jour est abreuvé d'injures,
un examen, les angoisses de l'autour
qi:i se soumet au
Personne ne pourra confondre
ces agiverdict du public.
avec l'exercice
tations
épuisantes
et sereine.
Donc
travaux
nous
ne verrons
intellectuels
fécond d'une pensée calme
aucune
contradiction
et la santé. Nous aurons
bon sens. Le bon sens nous apprend
tueux par des tares physiologiques,
entre
les
le courage du
défecindividu,
qu'un
n'a aucune
raison
de
Le bon sens
supériorité
posséder quelque
psychologique.
nous dit qu'à exercer l'intelligence
seule on atrophie
les
muscles; qu'à exercer les muscles seuls on atrophie l'intelaussi bien ses
ligence : mais qu'il est très facile d'exercer
que son intelligence.
En tout cas, pour que les aptitudes intellectuelles
sent se transmettre
il est absolument
par hérédité,
muscles
puisnéces-
saire que les parents soient sains et vigoureux.
S'ils sont
malades, infirmes ou débiles, quoique intelligents
qu'ils puissent être, ils transmettront
peut-ôtre à leurs descendants
mais à coup sûr ils vont transmettre,
en
l'intelligence;
leur maladie, leur infirmité
et leur débilité.
l'aggravant,
La condition
d'une bonne hérédité,
c'est l'irsanté physique;
c'est l'intégrité
physiologique,
essentielle
réprochableparfaite, des générateurs.
Voilà quel doit être le principal
s'intéressent à la sélection humaine.
souci de tous ceux qui
Si, sous le spécieux préêtre classés par les degrés
que les hommes peuvent
divers de l'intelligence,
on n'attachait
qu'une faible importance aux qualités du corps, à la santé et à la vigueur, on
n'arriverait
qu'a de détestables résultats, au point de vue de
texte
l'intelligence
morne.
A supposer
que la race puisse conti-
Vir.UKlill
ET
SAXÏli
1)1'
COUPS.
I2!i
chétive. Or,
nuor, on aurait créé une race déplorablement
de l'intelligence
dans cotte race dégradée, l'infériorité
apparaîtrait
bientôt; car, s'il est des cas isolés (rares d'ailleurs)
d'intelligence
supérieure
développée dans un corps misérable, jamais on n'a vu toute une race étiolée pourvue de
éminentes.
qualités intellectuelles
Certes, c'est par l'intelligence
que se classent les hommes.
Nul autre classement
n'est acceptable. Donc, quand il s'agira
de classer les générateurs,
il faudra donner à l'intelligence
l'absolue prépondérance.
Mais, avant de procéder à ce classement intellectuel,
on aura exclu rigoureusement
les débiles,
les infirmes,
l'intelligence
Ceux-là, en dépit de toute
avoir, ne comptent pas pour la
les malades.
qu'ils peuvent
génération. Ils ont pu créer des oeuvres utiles à l'humanité;
il ne faut pas leur demander d'avoir des enfants.
XV
BEAUTE
ET
ATTRAIT
SEXUEL.
Ce que nous venons de dire de la santé et de la vigueur,
faut-il
le dire de la beauté?
Mais d'abord,
faire la mesure?
qu'est-ce
que la beauté,
et comment
en
On n'en juge pas aussi facilement
que de la santé ou de
On décide facilement
la vigueur musculaire.
si un individu
est de bonne
ou mauvaise
dis qu'il y aura
de sa beauté.
toujours
tansanté, débile ou vigoureux;
sur le degré
quelque incertitude
Même ce que nous appelons la beauté, ce n'est peut-être
qu'une convention changeant suivant les siècles et les peuples.
Le type grec ne représente
plus tout à fait l'idéale beauté
contemporaine,
d'aujourd'hui
PRAXITÈLE.
Cependant,
et les délicieuses
sont très loin
comme
jeunes filles américaines
de la statuaire de PHIDIAS et do
ce livre
n'est
nullement
un
traité
nous nous en rapporterons
à
transcendante,
commune, qui n'hésite guère à juger dans tel ou tel
l'opinion
cas déterminé.
d'esthétique
Il est une certaine
régularité
dans les traits
du visage,
MUUTK
une harmonie
les membres,
qui constituent
KT
ATÏUAIT
SEXUKL
dans la démarche, uno juste
une vivacité dans l'expression
127
proportion
dans
physionomiquc,
l'absence do lai-
la beauté, du moins
deur. On peut dire, sans crainte d'errer, que tout ce qui est
et anormal est laid : l'obésité ou la maigreur;
le
inhabituel
sinon
nez trop gros ou trop petit; les yeux trop saillants
ou trop
enfoncés; le menton trop allongé ou trop court. 11 ne faut
pas qu'aucune partie de la ligure et du corps diffère notablement de la structure
humaine
générale. Ce sera une laideur
que d'avoir des lèvres trop épaisses, et une laideur que d'avoir
des lèvres trop minces.
est hideux. Il n'est
De plus, tout vice de conformation
ou chez un
pas de beauté possible chez un bec-de-lièvre
individu qui louche. Somme toute, la laideur, c'est la nonet l'écart de la moyenne.
normalité,
Mais c'est là un minimum;
et ce minimum
ne suffit pas.
des
pas de rentrer,
par le détail et l'ensemble
: il faut, pour atteindre
formes, dans la moyenne habituelle
la beauté, quelque chose de plus. À vrai dire, les caractérisÀ quoi bon d'ailleurs
tiques de la beauté sont indéfinissables.
Il ne suffit
les définir,
puisque, en général, on s'entend pour décider,
dans tel ou tel cas déterminé,
si telle femme est belle, si
tel homme est beau? Chez un individu
qui n'a aucun caracphysique, et dont les formes
si l'on aperrentrent dans les formes humaines habituelles,
çoit tout de suite, dans le détail et l'ensemble de ses traits, la
saisissante apparence de la santé, de la vigueur et de l'in— les trois attributs
fondamentaux
d'une race
telligence,
vraiment noble, — alors nous déclarerons
que cet individu
tère aberrant
clans sa structure
est beau.
Jugement
instinctif,
et dont il serait presque
impossible
128
LA
SKLKCTION
IIIJ.MAINK.
do rendre
mais qui
compte par une analyse scientifique,
n'en sera pas moins de grande valeur; car il nous révélera
d'emblée, immédiatement,
impulsivement,
pour ainsi dire,
et mieux que tout autre procédé (géométrique)
d'investigalion, ce qu'il y a de santé, de vigueur et d'intelligence
chez la personne que nous jugeons.
La beauté chez l'homme et la beauté chez la femme ne
répondent pas aux mémos exigences; l'attrait sexuel fait que
l'homme
chez la femme, douceur, soumission,
sensibilité
aux émotions
finesse,
-élégance,
amoureuses;
tandis que la femme recherche, chez l'homme, énergie, cou11 y a de tout cela dans ce que
rage, résolution,
vigueur.
recherche,
nous appelons beauté;
% qui nous fail décider.
cl c'est cetle impression
d'ensemble
Sans se livrer
à des digressions qui nous entraîneraient
trop loin, concluons que la beauté est, pour juger les êtres
d'abord parce
humains, un élément de grande importance,
et
qu'elle exclut tout ce qui est démesurément
anormal,
ensuite parce qu'elle nous renseigne (mystérieusement,
mais
des personnes consûrement) sur la vigueur cl l'intelligence
sidérées.
Quelques objections
brièvement.
peuvent être faites : il faut y répondre
En effet, on peut citer des hommes de puissante intellid'une extrême laideur.
Un des
gence qui étaient pourvus
plus grands parmi les mortels, SOCRATE,était, d'après ALCIen beauté masculine,
BJADE, qui s'y connaissait
plus semblable à un faune qu'à un homme; ESOPE était contrefait;
SCAKUON,difforme; MIRABEAU, hideux. POPE,SPINOZA,CRÉMEUX
étaient exceptionnellement
(qui fut un avocat admirable)
laids.
HT
«EAUTK
ATT
H AIT
S H MI
KL.
120
citer beaucoup d'hommes et do
on pourrait
possédant à la fois une rare beauté et une intelli-
Inversement
femmes
gence des plus médiocres.
Nous savons cola fort
d'après des exceptions.
faire conclure qu'entre
relation
Mais il ne faut pas juger
bien ne faudrait-il
pas nous
bien.
Aussi
la beauté et l'intelligence
inéluctable.
il y a une
fatale,
De môme qu'entre
la beauté et la santé, la relation n'est
absolument
nécessaire. Le jeune malade qui
pas toujours
s'est promené à pas lents sous les arbres, a été, cela est sûr,
fort séduisant, au moins autant que l'est encore tous les
soirs MARGUIÎIUTK GAUTIEK, au cinquième
acte de la Dame
au Camélia, quand elle meurt
Ces fantaisies no changent
de phtisierien à une loi générale. Malgré quelques exceptions, la beauté implique un certain degré
de vigueur corporelle et de noblesse d'âme. Aussi le jugement que nous portons, d'après la beauté seule, sur la santé
physique
ou morale
des personnes,
est-il
un jugement
en
général bien fondé.
Et d'ailleurs, au point de vue très spécial qui nous occupe
ici, de quoi s'agit-il, sinon de savoir dans quel sens devra
être dirigée l'évolution
humaine? Nous serions vraiment insensés à ne pas tenir compte de la beauté des formes et à
permettre que la race humaine à venir fût aflligée d'une
repoussante laideur. Dans l'état naturel, chez les animaux,
— car il faut
toujours revenir aux choses de la Nature, si
l'on ne veut pas s'égarer, — la sélection sexuelle joue un
rôle
L'attrait
sexuel est déterminé
prépondérant.
pai; la
beauté, et par la beauté seule. Cette attirance des sexes est
une des formes de la sélection et maintient
la pureté de la
race. Car ce sont les plus beaux types de l'espèce,
les plus
9
130
conformes
LA
à la
SHLKCTION
IIUMAINK.
qui sont le plus recherchés;
ceux-là aussi, qui possèdent certaines qualités éminentos de
vigueur ou de santé.
S'imagine-t-on
que, dans l'espèce humaine, ilen va autrement? Nous avons tous, do par notre instinct et de par notre
moyenne,
éducation, une certaine notion de la beauté humaine, notion
amoureuse, et qui
qui n'est pas très différente de l'impulsion
se confond souvent avec elle. Eliminer
do la procréation la
beauté, ce serait éliminer
l'amour, lequel décide, par une
affirmation
irréfléchie et puissante, que l'objet aimé possède
les qualités nécessaires à la race future.
XVI
L'INTELLIGENCE,
Résumons-nous*
MESURE
11 est dans
DE
LA
SÉLECTION.
noire
trois
r.orps humain
la vigueur
cl la beauté.
essentielles
: la santé,
qualités
Toutes trois peuvent se transmettre
par l'hérédité.
Toutes trois sont liées l'une à l'autre, presque
blement.
inexora-
Mais ce n'est pas par la transmission de ces caractères phyla perfection
des races humaines.
Ce
siques que grandira
dans l'homme,
qui devra progresser
pour qu'il devienne
à ce qu'il
est aujourd'hui,
c'est l'intelligence.
supérieur
L'humanité
hommes
ne fera de pas en avant que si l'intelligence
des
devient plus prompte,
plus vaste, plus sûre, Le
et, si nous avons
corps n'est là que comme son instrument,
aux qualités du corps, c'est
attaché une si grande importance
sur
parce que tout ce qui louche le corps retentit fatalement
l'intelligence.
D'abord, et avant tout,
du corps. Que des individus
la santé, c'est-à-dire
débiles ou difformes
l'intégrité
aient pu,
très exceptionnellement,
c'est
posséder quelque intelligence,
possible. Mais ce qui est certain, c'est que ces débiles et ces
difformes
furent d'exécrables
tantôt stériles,
procréateurs,
.
132
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
donnant la vie à des êtres dégradés, absolument inféDonc la condition
essentielle, le minimum
rieurs.
exigible,
c'est l'absolue et impeccable santé physique. Toute défectuosité du corps est une tare organique à laquelle répond
tantôt
probablement quelque tare mentale, masquée ou non : car
on ne peut dissocier l'intelligence
et le corps.
Par conséquent, la santé est. un attribut
fondamental
r
\„
'
l'intégrité
organique est une nécessité absolue. Aussi, quand
: il s'agira du choix des générateurs, ne faudra-t-il
\fier de ces deux-qualités
essentielles.
rien sacri-
Elles n'ont
par elles-mêmes aucune valeur dans le classement hiérarchique
des hommes. Elles ne prennent de Vimportance que quand elles font défaut. Mais alors ce manque
de santé ou d'intégrité
physique emporte tout. Il n'y a plus
rien qui compte.
Donc, pour choisir les reproducteurs
aptes à constituer
une race humaine supérieure,
il faudra considérer la santé
comme l'élément
fondamental.
Élément nécessaire,
mais
car nombre d'individus
très médiocres n'ont auinsuffisant;
cune tare physique grave, et sont d'excellente santé. De sorte
que l'élément santé ne peut compter
des infirmes et des débiles.
que pour l'élimination
La vigueur
musculaire
et la beauté sont d'importance
moindre : pourtant
on ne peut les négtiger, car les degrés
do ces deux qualités du corps permettent d'établir, entre les
individus
divers, une sorte de classement qui a grande importance. Ce classement ne porle, il est vrai, que sur les
qualités du corps; mais le corps et l'esprit sont unis par des
liens si étroits
corps admirable n'est pas plus compatible avec un esprit défectueux, qu'un esprit admirable avec
un corps défectueux.
qu'un
I/INTELLIGENCK,
la vigueur
de l'éducation.
D'ailleurs
résultat
MESURE
DE
LA
SELECTION.
133
musculaire
est, pour une grande part,
Si les intellectuels
ont des muscles
faibles, c'est parce qu'ils l'ont voulu ainsi. Certes l'exercice
ni l'éducation
ne feront pas qu'un enfant, né chétif, sera un
athlète à vingt-cinq
ans. Au moins n'aura-t-il
pas une infériorité
éclatante, s'il a su, tant bien que mal, compenser,
la faiblesse innée de son
par un entraînement
méthodique,
appareil musculaire.
Si un certain
degré de force musculaire
paraît indispensable, si une insigne laideur équivaut à une santé défectueuse,
ce n'est pas qu'il s'agisse de porter un jugement sur les individus mêmes^mais sur leur aptitude à créer une race supérieure.
est très importante.
Insistons, car la distinction
Kl, pour
peu qu'on ne sache pas la faire, on s'exposerait à une incompréhension totale.
^
D'abord
éliminons
tout jugern» nt sur la
complètement
valeur morale des individus.
Tel malheureux infirma, hideux,
chétif, peut avoir une valeur morale très haute, alors qu'un
et bien râblé, sera peut-être
un sinistre
bellâtre, vigoureux
coquin. La valeur morale de ces deux personnages est hors
île cause.
Kl il ne s'agit pas de décerner un prix de vertu,
mais seulement
de savoir celui qui sera le plus apte au
maintien
et au progrès de la race. Or le bellâtre
et l'infirme, s'ils font souche, donneront naissance': l'un à de beaux
et vigoureux enfants; l'autre, à des avortons.
Dans ce cas,
comme dans beaucoup d'autres, l'attrait sexuel sera un
guide
sûr. Entre deux femmes, de valeur morale très différente,
l'une
très dépravée, mais d'exquise beauté; l'autre, prodigieusement laide, mais douée d'une rare vertu, tout homme
préférera sans hésiter, fût-ce pour un légitime mariage, celle
qui est dépravée.
134
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
Ce qu'on dit de la vertu se
peut dire de l'intelligence.
Assurément les hommes doivent être classés
par leur intelligence, et, s'il était nécessaire ei possible de donner des
places, comme dans les collèges, aux différents
hommes, on
les rangerait d'après le degré de leur
VOLTAIRE,
intelligence.
malgré sa chétivité et sa laideur,,a joué de par le monde un
plus grand rôle que les plus vigoureux
portefaix delà Halle
et les plus beaux mimes de l'Opéra. Tel
penseur ridé cl
pâle, enveloppé de fourrures et grelottant près de son feu,
traîne dans son fauteuil ses rhumatismes
et sa débilité, qui
bouleverse le monde, alors que de beaux gas hardis, chantant dans les casernes et. les tavernes, ne
représentent dans
la société humaine que leur milliardième
de consommation
en oxygène.
Mais il ne faut pas confondre le rang social hiérarchique
et l'aptitude à la procréation.
Attribuer
aux hommes l'influence personnelle, nulle ou vivifiante,
qu'ils exercent dans
le inonde, ou bien les choisir comme générateurs, ce sont là
deux appréciations absolument distinctes. Les femmes ne
s'y
au penseur flétri, le
tromperaient
pas. Elles préféreraient,
soldai vigoureux, et elles aimeront
mieux avoir affaire aux
de Polsdam qu'à M. AUOUET DE VOLTAIRE. De
grenadiers
même, et avec plus de promptitude
encore, les. hommes
laisseront là la femme philosophe,
si elle est contrefaite
et
grimaçante,
pour courir à une jolie
soit souriante et saine.
peu qu'elle
'
Sans doute un instinct
fille
de brasserie, pour
cl sûr gouverne cet attrait
vsexuel. Le démon de l'espèce, qui préside à toutes les expansions amoureuses, n'est, pas tout à fait aveugle. Il sait ce
qu'il veut; et il nous dirige, très sagement peut-être. L'attrait
sexuel, c'est la prévision, très inconsciente, très mystérieuse,
profond
MESURE
L'INTELLIGENCE,
DE
LA
SÉLECTION.
13:»
des générations à naître. Quand donc l'amour se tourne vers
la beauté, la santé et la force, c'est parce qu'il y o, chez
tout être humain, une obscure connaissance des besoins de
on ne peut confondre ces deux
l'espèce future. Evidemment
: l'amour et la volonté d'avoir de
sentiments bien différents
beaux enfants.
l'inconscient
il y a dans tout sentiment amoureux
de la Nature qui veut perpétuer la race,
Pourtant
effort
et la faire forte, saine, vigoureuse, normale.
Certains hommes, supérieurs au point de vue social, sont,
au point de vue do leur rôle de générateurs, manifestement
imparfaits. Bien entendu, on ne parle pas des facultés génésiques, à peu près semblables chez tous, mais seulement de
la procréation de tels ou tels enfants, robustes ou chélifs,
normaux ou anormaux, beaux ou laids, suivant les parents
qui les auront engendrés.
Et cela est d'une importance
d'une
race humaine
débile
celle d'une race humaine
considérable,
et laide
car
est incompatible
l'idée
avec
supérieure.
En un. mot, et pour résumer ce résumé, la beauté, la
vigueur, la santé sont des éléments nécessaires, mais des
éléments insuffisants.
XVI
DE
CARACTERISTIQUES
En
effet,
la véritable
L'INTELLIGENCE
caractéristique
de l'homme,
c'est
l'intelligence.
Mais on comprend sous ce mot tant de notions différentes qu'il faut faire un choix et déterminer,
parmi toutes
colles qui sont fondamentales
les fonctions
intellectuelles,
et celles qui sont accessoires.
Puis il faut les classer, mais en se rendant
bien compte
car les
arbitraire,
est terriblement
que toute classification
intellectuelles
sont liées Tune à l'autre;
diverses fonctions
et, à les envisager isolément, on construira un édifice grossièrement
artificiel.
que nous allons ébaucher ici
ne vaudra qu'au point de vue spécial de la transmission héréditaire. Aussi décrirons-nous
plutôt des formes de l'intelliD'ailleurs
la classification
gence générale que des fonctions de l'esprit.
Tout d'abord nous séparerons, dans l'ensemble
maine
mental,
ment dit.
le côté moral
cl le côté intellectuel
11 y a dans toute mentalité
d'une part, l'élément
moral,
humaine
c'est-à-dire
deux
l'action,
du dopropre-
éléments
la volonté,
:
DE
CARACTERISTIQUES
L'INTELLIGENCE.
137
le caractère, la conduite ; et d'autre part l'élément intellecla pensée,
tuel, c'est-à-dire la mémoire, la compréhension,
Notre existence psychique résulte
l'invention.
l'imagination,
de ces deux
fonctions
liées l'une
à l'autre.
pourl'une on agit, et
presque les définir en disant : Par
par l'autre on pense. L'une, c'est la volonté;
t idéal ion.
rions
Il
est inutile
individuels
Nous
l'autre,
c'est
de chercher
de la volonté
à prouver que les caractères
se transinellenl
et de l'idéation
également par l'hérédité, et que par conséquent, dans le choix
il faudra tenir compte des fonctions
de
des générateurs,
volonté
comme des fonctions
d'idéalion.
nous pourde psychologie,
rions, après tant d'autres, discuter sur la nature de la volonté, et peut-être n'en pas faire une fonclion spéciale difféPeut-être même
rente des autres phénomènes intellectuels.
Si nous écrivions
un livre
regarder comme la résultante
fatale des idées et des sentiments qui se heurtent dans l'âme
•serions-nous
amenés
à la
humaine; mais cela nous éloignerait trop; et, au lieu de simla discussion. Nous admettrons donc,
plifier, on compliquerait
en reconnaissant cette définition
pour fort peu scientifique,
que la volonté est la puissance do diriger, malgré toutes les
incitations extérieures ou intérieures qui nous en détournent,
vers un but déterminé.
Prenons
un exemple simple. Me voici à ma table de travail. Bruits multiples .tout autour do moi : un chien qui
aboie, une voiture qui passe, une porte qui se ferme, un
enfant qui crie, le vent qui souffle]; je veux penser h autre
chose et suivre mon idée. Objets multiples qui m'entourent;
des livres, des tables, des tableaux, tics fauteuils, des chaises,
•des arbres: je veux éliminer
toutes ces images. Sensations
i:m
LA
multiples
pesanteur
pas tenir
HUMAINE.
SELECTION
qui m'arrivent
à l'estomac,
: une
arliculatfon
une
de coeur:
palpitation
ces sensations.
do
compte
moi se présentent,
une
douloureuse;
Idées
je veux
multiples
ne
qui
le souvenir
de ma journée
malgré
d'hier,
d'une parole
de ce que je
qui m'a été dite, la préoccupation
dois faire demain,
une chanson qui me revient
à l'esprit,
une
à faire qui m'intéresse,
une citation
expérience
qu'évoque
ma mémoire.
Je veux
l'idée
que je poursuis.
Etre capable d'attention
que
toutes
ces idées
c'est
la volonté,
Cela,
s'effacent
c'est l'attention.
c'est avoir
puissante,
devant
une très grande
volonté.
Mais
le cas peut être plus complexe.
La volonté,
au lieu
de s'exercer
sur une heure de travail,
sur toute
peut porter
une existence.
Tel individu,
sa lAche avec ténapoursuivant
ne se laissera
des uns,
Les flatteries
par rien.
les menaces des autres,
seront sans effet. 11 voit le but qui
est devant
il sait la route qu'il
faut suivre
lui;
; et rien ne
cité,,
va le détourner.
vérance.
désirs
Au
force
lui,
Les obstacles
11 vaincra
tumultueuses,
ne sera
distraire
les
en lui.
pas l'instrument
: il commandera.
regard
à réagir,
et en lui.
de
ne feront
cet
docile
passions
11 n'écoulera
s'agiteront,
qui peut-être
ni l'amour
ni la haine.
de
esclave
Sa volonté
individu,
serviteur
sa persé-
qu'exciter
ses appétits
sera forte.
mettons
de tout
celui
ce qui
Ce n'était pas Itolla qui gouvernait sa vie,
Celaient ses passions î il les laissait aller
Comme un pâtre attentif regarde l'eau couler.
Elles vivaient. Son corps était l'hôtellerie
Où s'étaient attablés ces pâles voyageur.' ..
Comme des cerfs en rat ou des gladiateurs!
Il
ou de ses
qui
est sans
s'agite
devant
CAHACTrêmSTlQUKS
DE
I/INTEU.IGKXCK.
139
Ceux-là ne mettent pas de frein à leurs pussions, et sont
sans force pour résister.
Le premier venu ou la première
venue les entraîne. S'ils ont l'amourdu
jeu, une carie suffit
pour les perdre. S'ils aiment le vin, une bouteille leur fail
leurs serments. S'ils s'éprennent d'une femme,
abjurerons,
ils feront,,pour
lui arracher un sourire ou lui éviter une
S'ils ont la soif de l'or et du
larme, toutes .des infamies.
dans les plus misérables
gain, ils se compromettront
à la friponnerie
et de
affaires, et ils iront de l'indélicatesse
la friponnerie
au vol. Si mie haine les anime, ils ne sauront
pas vaincre un mouvement do colère cl de vengeance, et ils
prendront en main une arme meurtrière.
évidemment
nous avons pris les types les plus opposés,
presque schématiques, et irréels à force d'être schématiques.
Dans la vérité des choses, nous sommes tous, plus ou moins,
et, selon les jours comme les occasions, tantôt faibles, tantôt
Un homme
résolu
succombe
parfois à ses
passions; cl il est des hommes de grande mollesse qui ont
leur heure d'énergie.
Cependant, en y regardant d'un peu
près,,on verra bientôt que tous les individus
peuvent être à
ce point de vue classés en deux
groupes : ceux dont la volonté est
puissante^ et ceux dont la volonté est débile: les
énergiques.
impulsifs et les résistants; les forts et les faibles.
Kl. alors nous rangerons
les faibles, faibles au
parmi
les hyssuprême degré, les fous, les aliénés, les criminels,
tériques. Chez tous ceux-là, la faiblesse va jusqu'à la maladie : les passions et les idées ne rencontrent
pas de pouvoir
qui
librement
leur
fasse
: comme
obstacle.
un torrent
Alors
qui
elles
ravage
se développent
tout sans ren-
contrer
de digue qui l'arrête.
D'ailleurs,
périodiquement»
nous subissons
tous cet état
140
LA
SELECTION
HUMAINE.
Quand le sommeil nous envahit, la pensée
d'impuissance.
devient un rêve. Alors il n'y a plus ni attention régulatrice,
sans renLes idées vont et viennent,
ni volonté frénatrice.
de résistance : et elles provoquent
(en rêve) des actes
ni
et absurdes. 11 n'y a plus ni modération,
désordonnés
contrer
justice, ni morale. 11 ne reste que des impulsions
tibles, déchaînées par le désordre des images.
Dans le délire, dans l'ivresse,
c'est la môme
On a perdu l'empire sur soi, dominiinn
incohérence.
irrésisabsolue
siri.Qu
capable de tout, dans le bien et surtout dans le mal ;
car toutes les images apparaissent,
même les plus monstrueuses ; et il n'y a plus un moi assez puissant pour limiter
de ces fantômes qui surgissent de toutes
la force impulsive
devient
parts.
La folie, c'est un état analogue ; GKUARIJDE NKRVAL, qui
s'y connaissait
trop bien, hélas ! disait que la folie, c'est
du rêve dans la vie réelle. De fait l'aliéné
l'épancliement
n'est pas capable d'imposer silence aux idées qui tourbillonnent dans son cerveau malade, non plus que d'arrêter
les
provoquées par elle. 11 est victime de sa pensée.
impulsions
Car la pensée a besoin d'être dominée, assagie, maîtrisée
par la volonté. Si la vue d'un couteau, nous inspire l'idée
du meurtre, il faut que la volonté arrête cette image criminelle, et empêche le meurtre d'être commis.
Cet état d'impuissance
de la volonté est manifeste
les hystériques;
or la débilité morale des hystériques
chez
peut
être comparée à celle des aliénés, encore qu'elle soit poussée
moins loin, cl qu'elle aille rarement jusqu'à des actes franchement absurdes.
Rêve, délire, folie, hystérie, c'est, à des degrés divers, la
même délicîence de la volonté, la même faiblesse dans la
I)K
UAKACTÛUISTIQIJES
résistance
aux
passions,
aux
l/lNTKM.IfJNNCK.
141
aux
appétits,
désirs,
aux
images.
Lescriminels
ne sont pas d'une autre étoffe que ces faibles.
ici la question de
On ne s'attendra pas à nie voir discuter
savoir s'il faut les considérer comme des fous. Ce n'est pas
là mon
aiïaire.
cela n'entame
(Et d'ailleurs,
en rien le droit
qu'ils soient aliénés ou non,
et la société aura
de punir,
aussi bien contre les fous
toujours besoin de se proléger,
Je prétends
simplement
que le
que contre les brigands.)
criminel
est l'individu
qui n'a pas la force de refréner les.
Un joueur,
mauvais pencliants.
qui perd toute sa fortune
au jeu, et abîme femme et enfants dans sa ruine, est criminel
Vn débauebé, qui perd sa santé et son honpar faiblesse.
neur dans de sales orgies, est un criminel
par faiblesse. Un
ivrogne,
qui s'abrutit
par l'alcool et noie sa raison dans
d'ignobles breuvages,
et les autres savent
conscience
volonté
est un criminel
par faiblesse.
ont tort.
qu'ils
parfaitement
de leur crime; mais ils ne trouvent
débile,
sionnelles.
la force de réagir
contre
Les uns
Us ont
pas, dans leur
les impulsions
pas-
On objectera
criminels
font preuve d'une
que .certains
ténacité vraiment
extraordinaire
et d'une énergie surprenante. La misérable servante qui, pour capter un héritage,
empoisonné
lentement
son maître
et le fait
mourir
à petit
son oeuvre
feu, poursuivant
pendant des mois et des mois
de mort, et dissimulant,
avec une astuce diabolique,
des poisons qu'elle va verser, ne peut pas, si l'on
par les apparences, être dite
pas juger par les apparences.
sans énergie.
Mais
l'achat
en juge
il ne faut
En etïel, par une analyse attentive,
on découvre
vite que celle soi-disant énergie masque une extrême
bien
fai-
I.A
H2
blesse. L'idée
SKLKCTiON
a eu une force
à laquelle
impulsive
nulle résistance n'a pu être oppose'c. Kl, une fois que l'imvil a été donnée, aussitôt toute la
pulsion d'un senliment
conduite s'est adaptée à cette impulsion.
a
L'empoisonneuse
peut-être
criminelle
du lucre
II U.M AINE.
eu quelque énergie
par faiblesse.
en appelant
Toutefois,
preuve certains criminels,
dans son crime;
faiblesse
celte
mais elle a été
énergie
on détourne
quelque
Mais ces criminels
sens, le mot de faiblesse.
et résolus sont rares, extrêmement
vrai
dont
font
peu, de son
énergiques
Le plus souvent
rares.
est un impulsif,
c'est-à-dire
un individu
incasoit à la passion du moment,
soit à la
pable de résister
passion ancienne, qui Fa envahi.
Il y aurait peut-être lieu de séparer les criminels
énertout criminel
d'effort persévécapables d'attention,
giques et courageux,
rant, de volonté dans le mal, et les criminels
débiles, impuissants à exercer quelque contrôle sur leurs actes, et subissant,
sans que leur moi réagisse, la tyrannie
de leurs appétits.
VAX tout
cas tout
le monde
sera d'accord
pour déclarer
de diriger
leur
que ces aliénés, ces criminels,
incapables
pensée et d'exercer leur volonté, sont des éléments pernicieux
dans une société humaine, et qu'il faut les résolument
bannir
de notre
société
D'autant
future.
plus que la folie
et le crime
sont
lourdement,
héréditaires.
j'allais dire formidablement,
Rien ne prouve
mieux l'hérédité
de l'intelligence
que
l'hérédité des maladies
mentales, hérédité qui ne porte pas
seulement sur les maladies mentales elles-mêmes,
mais sur
du système nerveux.
toutes les affections
Toute personne
atteinte
mentale,
d'affection
nerveuse
et réciproquement;
est bien près d'avoir
ce qui fournirait,
une maladie
s'il était né-
DE
CARACTERISTIQUES
1/INTELLIGENCE.
143
cessaire, une preuve de plus pour établir la relation fatale
et puissante qui unit étroitement
le cerveau et la pensée. Or
chaque afï'cction nerveuse et mentale est essentiellement
de sorte qu'il y a des familles de neurasthéhéréditaire,
de nerveux (peu importe le mol)
niques, de névropathes,
dont Ions les membres sont plus ou moins condamnés à être
des dégénérés,
descendance.
Finalement
sinon
en eux-mêmes,
nous arrivons
au moins
à trouver
dans leur
dans une des fonc-
de l'intelligence,
la volonté, un principe fondamental
entre les hommes, encore qu'une séparade différenciation
tions
tion
nettement
tranchée
entre
les divers
éléments
dont se
soit toujours
un peu arlilicielle,
l'intelligence
compose
nous concevons parfaitement
qu'il y a des hommes à idéalion
à imagination
brillante,
vive, à mémoire sûre, qui sont incapables de refréner leurs impulsions
passionnelles. Ceux-là,
ou seulement des imdes fous, des criminels,
pulsifs, sont désastreux dans une société. Que J.-J. ROUSSHAU
ait été parfois un brillant
écrivain, cela est fort possible;
qu'ils
soient
mais je n'aurais pas la moindre confiance en ses descendants.
Nous ne pouvons rien en savoir, puisque le misérable les a
mais il est permis de penser
mis, dit-il, aux EnfantsTrouvés,
do cet hypocondriaque,
que la progéniture
a dû être fort piteuse.
de ce délirant,
de ce maniaque,
C'est par la force do la volonté, par la persévérance, par
de l'attention,
l'intensité
par la modération dans les plaisirs,
qu'on peut créer une oeuvre utile, presque autant que par
Celui qui n'est ni laborieux, ni attentif, fût-il
l'intelligence.
merveilleusement
doué, ne pourra aller bien loin. Une
nation dont tous les citoyens auraient, en combinant l'hérenforcé
l'action de la volonté sur
rédité et l'éducation,
1H
I,A
les sentiments
SÉLECTION
HUMAÏNK.
serait admirablement
puissante,
et ferait
des
merveilles.
De môme qu'il faut résolument
considérer
comme inférieurs tous les hommes dépourvus de volonté, de même il
faut mettre au premier rang tous ceux qui ont une volonté
forte. Toutes les vertus morales dérivent de là. 11 n'est pas
de vice plus funeste que la paresse ; or qu'est-ce que la paresse, sinon un défaut de volonté? Une dos premières vertus
de l'homme (et de la femme), c'est le courage. Qu'est-ce donc
que le courage, sinon la volonté? 11 faut, que l'âme soit maîtresse du
corps qu'elle anime. Ce qui fait la noblesse de
l'être humain, c'est que, la raison lui ayant montré la route,
il suit la voie indiquée, sans frayeur, et sans mollesse. De
là vient aussi que do tout temps on a attaché un tel prix à
la bravoure.
Rien
de plus honteux
que la peur. Rien de
plus vil que la paresse. La peur et la paresse sont les Dieux
ennemis qu'il faut vaincre.
S'il en est ainsi, — et personne ne pourra nier qu'il en
soit ainsi, — notre devoir dans la sélection humaine est très
à ceux qui ausimple : assigner une place prépondérante
ront une puissante volonté, et mettre au dernier rang ceux
dont lu volonté
Nous
sera impuissante.
disions
plus haut que
les
hommes
peuvent se
classer en deux groupes : les forts et les faibles. 11 se trouve
alors, comme une rapide analyse nous l'a montré, que les
forts sont les bons, et que les faibles
sont les vicieux.
Il
faut beaucoup de force pour être bon, a dit je ne sais quel
moraliste.
De fait il n'y a pas lieu do faire pour les bons et
les vicieux
une nouvelle catégorie. Presque
être
toujours
bon, cela
faible.
signiliera
être
fort;
être
vicieux
signifiera
être
CARACTÉRISTIQUES
DE
U5
L'INTELLIGENCE.
toutes les nuances. Mais
Il y aura toutes les transitions,
de cette hiérarchie
on trouvera les plus
•titix deux extrémités
humaines : celles
nobles et les plus détestables personnalités
le plus la race des hommes, et celles qu'il
qui[relèveraient
ot 'définitivementéliminer
de la famille
faut sévèrement
nouvelle.
10
XVIII
L'ASSIMILATION
ET
L'INVENTION
Nous avons synthétisé, à l'excès peut-être, les divers élé: nous allons procéder de
ments moraux
de l'inlelligencc
intellectuelles
dites,
pour les fonctions
proprement
et, si Ton vient à nous reprocher un excès do simplification,
nous dirons que ce livre est un livre de sociologie et non
même
de psychologie.
D'ailleurs,
plus
complexe, plus il faut les étudier
et, leur structure générale.
Inutile
en facultés,
la
réalité
des choses est
dans leurs grandes lignes
do redire
de l'intelligence
que ce fractionnement
factice.
fonctions,
formes, est essentiellement
est un tout homogène, et il est bien peu vrai-
L'intelligence
semblable qu'une
de
ces fonctions
peut être
pervertie
el
nulle, sans que toutes les autres n'en pâtissent.
/
Au point de vue intellectuel
dit, il est deux
proprement
selon que prévaut plus ou
humains,
groupes d'individus
moins la forme àJinvention ou la forme ft assimilation.
de deux manières. Tantôt on comOn est intelligent
ce qui est expliqué; tantôt on imaprend vite et facilement
gine des choses nouvelles, créant de nouvelles associations
d'idées,
construisant
des concepts
nouveaux.
Kï
L'ASSIMILATION
Les premiers,
les (issimilatc.urs;
venteurs.
I/INVKNTION.
\\1
1
et
bien,,sont
comprennent
les autres, ceu.v qui créent, sont les in-
ceux
vite
qui
Imites les sciences, Ions les arts, Ions les emplois,
ces deux groupes
d'hommes.
dc=
on rencontre
Quantité
jeunes gens bien doués apprennent la musique, et sont vite
Pour
les morceaux les plus diffien état de jouer correctement
ciles, Mais ils sont tout à fait incapables do composer* On
expose à deux cents jeunes gens, par exemple à des élèves
un théorème ardu de mathémapolytechnique,
Mais parmi eux, combien peu
tiques : tous comprennent.
auraient possédé assez de génie pour inventer ce théorème !
il faut déjà avoir, à un eeiA vrai dire, pour inventer,
de l'École
de
sorte
com(pie l'intelligence
deux phases : une première
phase
porte pour
une seconde phase, plus
do compréhension,
d'assimilation;
et de création:
élevée, plus rare, celle d'invention
Les aptitudes des diverses
Ici une remarque essentielle.
tain
degré,
compris,
ainsi dire
que des esprits se rencontrent,
de tout pouvoir de compréhension
dépourvus complètement
et cepenpour les choses les plus simples d'un ccrtain.ordre,
dant capables do féconde invention
pour les choses les plus
intelligences
sont si diverses
Il y «i eu de très grands
génie a enchanté les hommes, qui
la plus petite parcelle d'un problème
d'un autre
compliquées
poètes, dont le lumineux
ordre.
n'ont jamais pu saisir
élémentaire d'arithmétique;
d'autres, très nombreux, que la
rebelles. Certains individus,
musique a trouvés absolument
pour les agencements mécaniques, sont restés toute leur vie incapables de comprendre
Des hommes, très ingénieux cîars
un seul mol de philosophie.
doués d'un rare talent
les affaires
inventif
commerciales,
et ayant
géré assez habilement
LA
148
SKLKCTIO.N
HUM AIN K.
pour devenir 1res riches, n'ont jamais pu cire
initiés aux éléments d'aucune science ni d'aucun arl. Kl,
d'autre part, combien de poêles et de savants illustres qui
n'ont rien compris aux alVaires les plus simples!
Certaines
leur
forluno
n'ont jamais pu jouer à
personnes, de féconde intelligence,
un jeu de cartes, ou au jeu d'échecs, tandis que maint joueur
très habile à ces divers jeux esl d'une intelligence
ordinaire.
Kn d'autres termes il y a des spécialisations
de l'intelligence. On peut, dans une connaissance spéciale, être un puissant créateur : ce n'est pas une raison pour être doué d'une
intelligence
rapide et sûre, dans d'au Ires ordres de connaissance.
est l'exception.
Mais cette spécialisation
Le plus souvent,
sauf pour le cas très particulier
de la musique et des males diverses. aptitudes
de l'intelligence
sont
thématiques,
et vont do pair. On observe cela dans les
synergiques,
lycées. Les élèves qui sont le plus habiles dans les sciences,
sont en général très brillants
pour les lettres, au cas où ils
quelques elTorls. Le pouvoir de comprendre
et de retenir durablement
ce qui a été lu ou
rapidement
entendu s'étend à toutes les connaissances : car c'est, à peu
de chose près, par les mêmes procédés intellectuels
que
de géol'esprit humain peut saisir soit une démonstration
daignent
faire
soit
une
soit la syntaxe
analyse psychologique,
latine, soit une théorie de biologie générale.
il est certaines intelligences
Assurément
créatrices, démétrie,
de tout pouvoir assimilateur.
C'est ce qu'on nomme
vulgairement
[avoir une vocation, mot qui implique toujours
une certaine inaptitude
pour ce qui n'est pas cette vocation
pourvues
même. On no dira jamais d'un jeune homme très bien doué
pour la poésie et le dessin, la musique et les mathématiques,
L'ASSIMILATION
la chimie
matiques,
Kï
I/INVKNTIOÎS7
I iO
qu'il a une vocation pour les mathébien doué poui* les
est extrêmement
Une vocation est toujours
plus ou moins
et l'hisloiro,
même s'il
mathématiques.
exclusive.
les vraies
vocation*
soienl
rares, il sul'lil
Quoique
nue séparation
bien nelle
qu'elles existent pour autoriser
entre les intelligences
el les intelligences
assimilalrices
créatrices.
Au-dessous
des inventeurs
el des assimilalcurs
la classe très nombreuse,
trop nombreuse,
pas, el qui n'inventent
comprennent
pas.
apparaît
de ceux qui ne
à rien est chose rare ; mais dans la
Ne rien comprendre
des choses il y a tous les degrés. On peut
compréhension
comprendre vite ou lentement, exactement ou inexactement.
On peut retenir vite ou lentement, exactement, ou inexactement. Là aussi toutes transitions,
toutes variétés,
toutes
nuances
s'observent.
On appelle intelligents
ceux qui comprennent vite, et gardent le souvenir exact de ce qu'ils ont
très lencompris. On appelle bêtes ceux qui comprennent
tement (ou ne comprennent
jamais). Or il y a une certaine
dose de bèlisc qu'il ne faut pas déparer.
A partir de quelle limite la bêtise devient-elle
patholode le déterminer.
On interne dans
gique? 11 est impossible
des hospices les enfants idiots ou arriérés, incapables d'ap.
prendre à lire, par exemple. Mais, parmi ceux qui peuvent
lire, combien en est-il encore qui sont franchement
botes, et
dont la bêtise est incurable,
comme s'il s'agissait d'une déficience
cérébrale
apprendre,
de rien
organique?
comprendre.
Ils
sont
incapables
de rien
ii',0
I.A
SKI.KCT10N
IIIJ.MAINK.
Lu bêlisc dos adultes n'est j)as comparable à la bêtise des
entants. Souvent, chez les adultes, la bêtise est due uniquement à l'absence prolongée de tout travail mental; l'intelliet s'atrophie par le
gence grandit par l'exercice intellectuel,
On ne peut donc être étonné que des
défaut de culture.
hommes ou des femmes, d'âge avancé, qui ont vécu uniquement de la vie du corps, soient devenus férocement
bêles. Dans les campagnes par exemple, et spécialement aux
ne dépasse
pays, comme la Russie, où la culture civilisatrice
des hommes (et surtout
des
pas les villes, on trouverait
de quarante, cinquante, soixante ans, qui, tout en
à la race blanche, ont fini par devenir moins
appartenant
abruti par
que des nègres. Un vieux moujik,
intelligents
femmes)
ans de misère physique et de néant intellectuel,
ne
ni expliquer quelque
pourra sans doute jamais comprendre
vérité scientifique
abstraite, comme par exemple la fixation
de l'énergie
solaire sur les plantes. On ne peut pas dire
quarante
soit bête; car, si on lui avait dès son enfance fait fréquenter l'école, et si pendant quarante ans il avait développé son esprit, il eut été égal en intelligence à la moyenne
qu'il
intellectuelle
des blancs.
11 n'est pas bête, mais abêti.
ne comprennent
d'épaisse intelligence,
Certains
enfants,
pas ce que leurs condisciples
saisissent
tout de suite.' Ils ne
mais de précocité ; car parfois
(manquent pas d'intelligence,
ces jeunes gens, hébétés et nuls à douze ans, donneront plus
tard quelques brillantes
intelpreuves d'une exceptionnelle
ligence.
Pourtant
développés:
.inférieure.
il faut se méfier de ces enfants tardivement
car presque
Toute classification
jours
difficile.
toujours
leur intelligence
entre les intelligences
restera
sera donc tou-
HT
L'ASSIMILATION
Prondra-t-on
comme
l/INVH.NTIONÏ
Cil
mesure do l'intelligence
une chose est comprise,
la rapidité avec laquelle
titude de celle compréhension,
Kl puis, quelle
de faire comprendre?
nir?
générale
ou l'exac-
ou la porsislance
au souveéprouve adopter? Que va-l-on essayer
Le système décimal, ou le principe
du régime parlementaire,
ou
de causalité, ou la constilulion
la composilion
do l'air, ou loutc aulro de ces données éléCar enfin, à
mentaires
qu'on enseigne à l'école primaire?
si \\n garçon ou une jeune fille de quinze ans
ni les expliquer
tant bien que
pu ni les comprendre,
mal, c'est qu'ils ont une dose do hètiso trop forle pour méPlus tard peut-être,
riler d'être appelés des êtres humains.
coup
n'ont
sur,
mené une longue existence consacrée à
quand ils auront
le droit, d'ignorer ces vérités
des travaux manuels,auront-ils
simples. Au moins faut-il qu'ils les aient sues jadis, ou, si on
ne les leur a jamais apprises, qu'ils aient été capables de les
savoir. A l'heure actuelle, l'aptitude à concevoir nettement ces
à force do science
notions premières,
acquises par l'homme
et de patience, fait partie du domaine humain, au même litre
que la forme des yeux cl de la bouche : et, si quelques
à naître, qui n'ont pas la capacité de
individus
viennent
s'assimiler
ces connaissances
miner
de la société future,
les criminels et les avortons.
nécessaires,
au même titre
il
faut
les éli-
que les aliénés,
plus loin sur le sens donné à ce mot:
élimination.
Pour le moment, établissons seulement qu'une
certaine quantité de bêtise, ou, pour mieux dire, le défaut
d'une certaine quantité
d'intelligence,
[c'est une tare, une
Nous reviendrons
vraie
aux tares physiologiques,
et qu'il
tare, comparable
faut traiter les vices de l'intellect
avec la même rigueur que
les vices du corps.
l'M
LA
SKI.HCTIO.N
IIUMAINK.
Au clc 1ÏI do cette limite
toutes les dilférencesminimale,
s'observent. Nous n'avons qu'à jeter les yeux
d'inlclligonce
autour do nous pour les voir, saisissantes,
qui tantôt nous
On peut les constater
désolent, el tantôt nous charment,
surtout
sur les jeunes gens à qui on essaye de donner
quelques leçons : car les personnes d'un âge plus mur sont
habiles à masquer leur insuffisance [intellectuelle
par une
affectation
d'indifférence.
Ce n'est pas du tout, comme elles
voudraient
nous le faire croire, par mépris pour ces choses
VA puis lamêmes, c'est par impuissance à les comprendre.
faculté do comprendre
est une de celles qui s'émoussent par
a besoin d'un perl'âge, et qui, pour garder sa pénétration,
pétuel entraînement.
Mémo
de la pensée, quand celle-ci s'est fixée
sur un objet unique,
fait que nous devenons,
avec l'âge,
à peu près incapables
de nous initier
à ce qui no rentre
l'exercice
pas dans le domaine do notre activité mentale habituelle.
Tel avocat, qui, en sa jeunesse,
fort bien la
comprenait
est devenu, après,
chimie, la biologie et les mathématiques,
ans de pratique judiciaire,
seul mot de ces sciences, même
trente
hors
d'état
de saisir
un
s'il
tous ses
y applique
efforts. Tel médecin, qui pendant trente ^ns a exercé son
de la.
art, ne peut plus pénétrer les nouvelles découvertes
chimie et de la physique, parce que son intelligence,
s'écar-
tant de la voie scientifique,
médicale.
s'est spécialisée
dans la pratique
La faculté
de comprendre
bien et vite est le privilège
de
la jeunesse. Plus tard elle devient plus aiguë, plus pénétrante, plus rapide, mais pour certains objets seulement;
en se spécialisant
s'est atrophiée pour tout
car l'intelligence
ce qui ne rentre
pas dans sa spécialité.
Sauf de nombreuses-
L'ASSIMILATION
HT
et brillantes
exceptions,
état do recevoir quelque
Les ïemmes
l'occasion
surtout,
de cultiver
I/1NVKXTION.
les hommes
initiation
qui
leur
ont
mûrs
153-
ne sont
pas en
nouvelles,
à des sciences
eu moins
les hommes
que
deviennent
pensée,
rebelles à l'acquisition
peu près complètement
velles et à la compréhension
des choses qu'on
avec l'âge à
d'idées nouleur
enseigne
pour la première l'ois. Ce n'est pas, nous le répétons encore,
mentale
.mais par déhilité
constitutionnelle,
par débilité
mentale acquise. La pensée, pour se maintenir
vigoureuse,
a besoin d'être vivifiée
par un
exercice
assidu.
C'est donc
sur des jeunes gens de quinze ans, de vingt ans,
de vingt-cinq
ans tout au plus, que se pourra mesurer
la
faculté do comprendre.
Kl encore, que de difficultés
à porterseulement
un jugement
tant soit peu équitable
!
Les inventeurs,
les découvreurs,
les créateurs doivent
en outre être doués d'une considérable
puissance d'assimiun jeune
car on ne voit pas par quel prodige
lation;
s'il
des théorèmes
nouveaux
pourrait; découvrir
ceux qu'on lui
n'ôtail pas en étal de facilement comprendre
expose, découverts avant lui. Si l'épreuve destinée à juger la
puissance d'assimilation
peut porter sur de très jeunes gens,
homme
l'épreuve qui jugera la puissance créatrice ne pourra porter
que sur des hommes déjà murs. Ou plutôt cet examen probatoire n'existe pas, cl ne peut pas exister. On juge l'arbre
à ses fruits.
De même on jugera les créateurs en jugeant
ce qu'ils ont créé.
Mais qu'est-ce que créer? La définition
n'est pas aisée à
donner ; car toute création est plus ou moins le résultat des
données antérieures.
DARWIN est un des plus grands noms
de la science, et pourtant
il a eu des prédécesseurs,
KKASUE
m
\.\
r»AH\vi.\,
fait
simultanément
HUMAIN
OKKN, ci
LAMAHCK, (io/nu:,
avec WAJXACD
rencontré
oui
SKIJ:CTION
H,
bien
cl SI'KN«:I-:I«, de
la mémo
': il
d'autres
s'est
sorte
«léeouverlo
do choses
(JUO «l'aulrcs
à peu
créatrice,
devanciers.
Kl
a «MI de nombreux
près, «d qu'il
il y aurait
folie à nier la grande puissance
créacependant
Irice tlo DAHWI.N. 11 a introduit
chose, do nouveau
«juehjue
dans l'univers
pas établies
: il a découvert
avant
lui
La niasse
ciers
des idées
est énorme,
fondre.
qu'on
thèque
d'idées!
Ce n'est
doit
a introduit
; il
à des concepts
répondant
ait été un créateur.
eorlaines
vérit<>s «ju'on n avait
des mois nouveaux
el c'esl assez pour
nouveaux,
qu'il
dans le monde
par nos devand'une effrayante
faite pour conénormité,
horreur
pas sans une certaine
religieuse
jetées
les yeux sur les rayons d'une grande bibliode livres.
! que
Que de pensées profondes
chargée
que d'inventions
déductions,
proposées!
quelles
jeter
inductions
étonnantes!
Tout
quelles
notre trésor humain,
notre patrimoine
humaine.
Or il suffit do l'augmenter
si petite soil-elle,
pour
. pas donné à beaucoup
cet ensemble
constitue
noire richesse
humain,
d'une
petite quantité,
il y ait création.
Il n'est
que aussitôt
de créer de toutes
pièces
une
science
I nouvelle,
comme
à DESCARTKS la géométrie
à
analytique,
On est créateur
à moindre
] LEIHNIZ le calcul intégral.
prix :
' il suffit d'une invention
originale,
grande ou petite.
Et ce n'est pas chose simple.
Trouver
une vérité
sciennouvelle,
tifique
Ain mécanisme
/
existe
créer
une
forme.d'art
cela
nouveau,
des milliers
cl des milliers
vive
intelligence,
comprennent
mais sont incapables
enseigne,
passent
pas leurs
devanciers,
est
fort
construire
nouvelle,
ardu, cl très rare. Il
d'hommes
qui, doués d'une
vile et bien ce qu'on
leur
d'aller
plus loin, ils ne déet leur
esprit,
apte à saisir
ce
ON KT
1/ASSIMILAT!
inventé
et créé
qu'ont
et à le créer.
l'inventer
L'I.N VKNTION.
les ancêtres,
Mais à côté de ces hommes
eût
intelligents,
été
J:»:Î
à
impuissant
il s'en rencontre
ce que n'ont
encore, qui imaginent
intelligents
su imaginer
les hommes
du passé. Alors
aussitôt
voici
dans le monde, une
quelque chose do nouveau
qui apparaît
vérité
inconnue.
Cette vérité'
existait
in jiotcnlia,
jusque-là
d'autres,
plus
dans les choses;
tombée
pas
mais
dans
elle
n'avait
pas pris forme,
do notre richesse
le domaine
à partir
du moment
où un
et cesse d'être
devient
une réalité,
commune.
elle
précisée,
une potentialité.
On peut
désormais
la propager,
mémo la pousser plus
l'enseigner,
C'en est fait.
avant, pour en tirer de fécondes conséquences.
Elle a été acquise aux hommes
et celui-là
par un homme,
Or,
homme
elle n'était
l'a
a été un créateur.
Mais
il n'est
Imaginatifs,
cieuse entre
les esprits
pour être classé; parmi
celle merveille,
rare et prépu réaliser
de créer une .oeuvre vraiment
nouvelle
:
besoin,
d'avoir
il suffit
toutes,
d'avoir
dépassé
a reçu.
Qu'un
les limites
do l'enseignement
qu'on
découvre
invention,
par sa propre
des choses déjà connues;
le bénéfice est nul pour l'humanité,
mais la preuve est faite d'un esprit créateur.
Si, par exemple,
un enfant élevé à l'école
à donner
une
arrive
primaire
homme,
théorie
et imparfaite)
(enfantine
sa découverte
sera absolument
EULER et LAPLACE; mais
aura témoigné,
ignoré,
génie
inventif.
volantes;
avant
tout
du
inutile,
de même
calcul
des probabilités,
venant après PASCAL,
cet enfant,
qui
restera
de son
par une preuve éclatante,
ont imaginé
des machines
Que d'inventeurs
que PENAUD, TATIX et WRIGHT aient enfin,
trouve
la solution
du problème
par étapes successives,
une découverte
avaient
imminente
; et, s'ils
pressenti
! Us
n'ont
i:;G
LA
pas réussi,
ils
n'en
SKLKCTION
oui
II I MAINK.
pas moins
fait prouve
d'un
esprit
sagaee.
Toul
de même, il faul juger l'arbre à ses fruits. Mais ces
fruits, ce n'est pas seulement le succès (qui dépend de tant de
causes extérieures) ; ce n'est même pas la nouveauté absolue
(car il n'est pas rare de refaire par son propre génie des
découvertes anciennes).
Les fruits,
c'est l'invention
môme,
va au delà des choses lues ou entendues, dépasse les
ou la déductionreçus, et pousse l'induction
enseignements
laquelle
à des hauteurs
interdites
au vulgaire.
Tant mieux, si celle
nouveauté est féconde cl profonde!
Tant mieux surtout,
si,
jusqu'à présent, elle n'avait pas trouvé eclosion dans un cerveau humain.
Peu importe. Celte imago nouvelle, cette association imprévue,
cette expérience ingénieuse constituent,
à
celui qui en fut l'auteur,
une originalité
et une force créatrices.
Celui
qui en fui
hommes
capable peut êlre range
le progrès.
parmi
les
qui engendrent
C'est l'invention
qui distingue au point de vue intellectuel les
hommes
du commun
des hommes.
supérieurs
faciCertes, c'est une excellente chose que de comprendre
lement une leçon sur le système décimal, de faire une passable version latine, et d'expliquer,
après les avoir apprises
dans un livre, les phases de la lune; mais i! n'y a là nulle
invention,
et, même si tous les hommes avaient, de telles
l'humanité
n'en irait guère plus loin. Il faul
connaissances,
quelque chose de plus, la chose qui manque aux Chinois,
aux Japonais, et aux esprits moyens : le don de créer et d'imaà laquelle s'unit toujours l'amour
giner, la force d'invention,
de l'invention.
x\insi
l'intclleclualilé
humaine
est composée de ces deux
F/ASSIMILAT
ION
connexes : la faculté
éléments
HT
l.'IN
VKNTION.
do comprendre
|:>7
et la faculté
d'inventer.
H esf une troisième
condition
nécessaire à la vie intel-
(\u jugement.
11 ne s'agit pas la, redisons-le encore, de faire une doctrinale classification
des fondions
de l'intelligence,
mais de
lectuelle
: c'est la rectitude
savoir quelles sont les puissances intellectuelles
nécessaires
à la création d'une race humaine plus intelligente
que la
nôtre.
La compréhension
et l'invention,
même développées à nu
très haut degré, seront vaines, et ne porteront aucun fruit,
si l'intelligence
est entachée d'un vice fondamental
qu'on
appeler le défaut d'esprit critique. Il faut, en eiTct,
quand une idée se présente à nous, que nous soyons on
mesure de la comparer aux autres idées, do la mesurer, de
peut
la soupeser, pour ainsi dire, et d'en apprécier la valeur., La
sûreté et la profondeur de la critique déterminent
la nature
de nos jugements : sains ou morbides, droits ou faux, corrects ou défectueux, selon qu'ils auront été corrigés et moditiés par une sévère appréciation
des réalités concrètes. Un
à aucun
inventeur
même génial, n'aboutira
ingénieux,
résultai si son invention
comporte un défaut radical qu'il
n'aura
pas su découvrir.
Bien des conditions
critique
sont
nécessaires pour que l'esprit
s'exerce dans toute sa plénitude. D'abord il ne faut
qu'elle
pas qu'une idée devienne tellement
prépondérante
fasse fuir toutes les autres. Rien n'est plus fâcheux pour
enune saine conduite de la vie que l'état de mono-idéisme,
vahissement de l'àme par une pensée qui reste seule. Aucune
image
ne doit
exercer sur l'intelligence
un pouvoir
despo-
i:»S
I.A
IIHMAIXK.
SANCTION.
tique exagéré, car loul mono-idéisme
une nxmomanio.
Certes, il convient
est bien près do devenir
qu'un grand penseursoit
mais les
toujours plongé dans la pensée féconde qui l'inspire;
même pour eux,
grands penseurs sont rares, et, d'ailleurs,
la tyrannie dune pensée unique no doit pas leur faire oublier
tout à fait les choses banales, plates, mais utiles, de la vie.
A négliger les réalités ambiantes, on se perd bien vite dans
l'irréel.
La vérité, en art ou en science, ne comporte pas
soit bon de se séparer du vulgaire,
trop de rêve, et, quoiqu'il
il no faut
pas s'en écarter trop, sous peine de tomber dans
la chimère, et même dans l'absurde.
Si audacieux
que soit
le dramaturge,
il ne doit pas oublier que sa pièce est faite
pour être jouée sur un théâtre do bois et de carton, par des
acteurs vivants,
devant un public
assemblé» pour quelques
heures. Si
doit
tenir
profondes que soient
compte des conditions
les vues d'un ingénieur,
il
financières
de son entre-
prise, évaluer les prix de revient et les bénéfices do l'oeuvre.
Le mathématicien
et le métaphysicien
ne
eux-mêmes
peuvent se livrer,
car ils ont besoin
sans réserve, à tout l'essor de leur pensée,
d'être des érudifs,etde
connaître
ce qui a
été fait par leurs prédécesseurs.
Autrement
dit, il faut s'adresser
à soi-même
toutes
les
objections, sans s'égarer dans le son 140; être pour soi un juge,
voire même un juge très sévère; et no jamais oublier qu'il
faut sans cesse contrôler
et rectifier l'idée dominatrice
qui
nous hante. Noire intelligence
est à ce point fragile'que-,
si
elle n'est pas corrigée sans cesse par les choses réelles, elle
se perd dans les nuées el aboutit à de formidables
erreurs.
ï)ox QIICIIOTTE avait peut-être du génie, mais il.ne connaissait
aboutissait
ni
les objections
à la folie.
ni
les
critiques,
et son
-:
génie
I,'ASSIMILATION
HT; 1/INVKNTION.
159
do prononcer une
Quand il s'agit (l'énoncer uno opinion,
\\n acte, alors
parole, d'écrire une phrase, de commettre
quantité d'images se présentent aussitôt à nous, très diverses,
se contrarient,
Llles se lieurtcnt,
s'opposent, se combattent,
se compensent, se balancent dans toutes les directions.
Mais,
c'est le
pour les juger et en apprécior la force comparative,
moi qui décide en dernier ressort, La rectitude de celle déciDonc il ne peut y avoir
sion, c'est la rectitude du jugement.
de jugement sain que si le nombre des idées est considérable; car, à supposer que l'image soit unique, elle sera tellement puissante qu'elle emportera tout. La normale intellientre
toutes ces
juste pondération
Si brillanto
qu'elle soit par cerpuissances antagonistes.
s'obscurcit
taines vertus, une intelligence
quand, an lieu d'un
gence
résulte
d'une
d'idées, il n'y a plus qu'une seule idée. Alors l'esprit
car il n'y a équilibre
intellectuel
est déséquilibré;
que si des
de toutes parts pour nous faire
arrivent
idées multipliées
conflit
des choses.
l'aspect multiple
La rectitude du jugement résulte
saisir
saine des diverses
donc de l'appréciation
à l'esprit. Mais comment
idées présentes
nous-mêmes
la rectitude
apprécierons-nous
Gomment oserons-nous
dire d'un homme
d'un jugement?
qu'il a l'esprit faux,
sain?
et d'un autre qu'il a un jugement
Nous croyons bien qu'en toute équité cela n'est possible
qu'aux limites extrêmes. Pour DON QUICHOTTE, nulle diffifaux qu'il a l'esprit
malade.
: il a l'esprit tellement
Pour J.-J. ROUSSEAU,l'évidence est la même. Mais combien
culté
d'un
et sont dépourvus
d'esprit critique
sain, que nous n'avons pas le droit de placer en
jugement
aient abouti à d'assez
encore qu'ils
dehors de l'humanité,
d'autres
étranges
manquent
aberrations!
l.A
(100
SELECTION
HUMAINE.
La recliiutlc
du jugement est comme la sauté de l'esprit.
La sauté, prise eu soi, n'est pas une éminente qualilé : c'est
l'état normal, qui est nécessaire. Si elle fait défaut, il n'y a
plus rien. VA, quand elle est là, on n'a rien non plus, puisque
la santé est compatible
avec la laideur et la maladresse. De
même, quoique la rectitude de l'esprit soit indispensable, elle
ne suffit à rien. Pourtant, si l'esprit est faux, rien ne compte
ou de compréhension
plus. Toutes les puissances d'invention
sont paralysées, et le malheureux qui a l'esprit faux est un
malade.
Mais ce n'est rien
sain et de
que d'avoir un jugement
corrects : cela ne donne ni la facilité
faire des syllogismes
ni l'énergie pour inventer.
pour comprendre,
borné, et cependant avoir l'esprit juste.
La bonne'santé du jugement n'est qu'une
On peut être
qualité
néga-
tive, comme la bonne santé du corps.
Tout de même, la nécessité de cette vertu négative est si
impérieuse
que bien souvent nous jugeons les hommes
--d'après la présence ou l'absence do cette qualité.
XIX
CONCLUSIONS
AU
DE
POINT
VUE
DE
LA
SELECTION.
Nous croyons avoir établi et ce qui est nécessaire et ce
de l'homme
futur :
qui est précieux
pour la constitution
d'une part, les vertus indispensables; d'autre part, les vertus
brillantes.
Klles pourront
les unes et les autres être fixées
par l'hérédité.
Tout être humain
Sinon,
doit
satisfaire
la race est condamnée
à certaines
à la décadence.
exigences.
Santé phy-
du corps, sans tares
sique, c'est-à-dire intégrité et intégralité
sans lésions congéorganiques, sans vices de conformation,
nitales, sans lésions acquises par la maladie. Santé morale,
c'est-à-dire
rectitude
de jugement qui empêche l'aliénation,
l'écart de conduite
ou de pensée. En un mot, pour Fàme
comme pour le corps, la normalité.
Tout individu
anormal
ne peut être considéré comme un reproducteur
apte à la procréation d'enfants sains. Donc il doit être impitoyablement
rejeté.
Anormaux
les débiles, les contrefaits;
aussi
anormaux
ceux qui portent en eux une faiblesse morale grave, les criminels et les maniaques. Anormaux ceux qu'une imbécillité
intellectuelle
incurable
met
sans contestation
au-dessous
11
HUMAINE.
162
LA
do la moyenne
Peu importe
et formel.
est simple
soit délicate : le principe
que l'application
et psychologique11 y a, physiquement
est indiscutable.
ment,
pudeur,
Mais
SÉLECTION
des hommes.
dos anormaux.
les écarter
Ceux-là,
de l'humanité
Cela
nous
devons,
future.
ce n'est pas assez que d'avoir
et funestes.
manifestement
inférieurs
/
annihilé
sans
fausse
ces éléments
Il faut bien davantage.
: la santé florissante,
la
En fait
de qualités physiques
la fécondité. En
la beauté, la longévité,
vigueur musculaire,
fait de facultés psychiques : la faculté de comprendre
et la
v puissance d'inventer.
\
Si ces puissances de l'esprit et du corps sont très fortes
chez les ascendants, les descendants les auront plus éminentes
encore, et nous pouvons ainsi imaginer qu'on auia créé, par
une longue, rigoureuse et habile sélection, une race humaine
dont tous les individus
beaux, doués d'une intelvigoureux,
des qualités
de
d'endurance,
ligence brillante,
posséderont
les rencontre
hardie, telles qu'on
courage et d'initiative
dans l'élite des élites.
aujourd'hui
C'est là un but qu'on dira chimérique.
est tellement beau, tellement désirable qu'il
de faire quelques
efforts
pour
l'atteindre.
Qui sait? Mais il
est bien légitime
XX
L'ELIMINATION
DES
ANORMAUX.
des races inférieures,
le premier pas
Après.l'élimination
dans la voie de la sélection, c'est l'élimination
des anormaux.
En
maux,
résolument
cette suppression
proposant
heurter la sensiblerie
je vais assurément
des anorde notre
époque. On va me traiter de monstre, parce que je préfère
les enfants sains aux enfants tarés, et que je ne vois aucune
nécessité sociale à conserver ces enfants tarés.
Je n'ignore pas l'admirable
enseignent les sourds-muets.
dévouement
des maîtres
qui
Je liens l'abbé
ni; FErrêt; pour
de tous les temps,
un des plus généreux et nobles esprits
Mais tout de même son omvre parait stérile. A quoi bon
avoir donné un semblant
de vie à des êtres imparfaits,
condamnés à l'imperfection?
Un enfant nouveau-né est une
créature
exquise, devant laquelle je m'incline à genoux : ce
sera un jour un être humain,
capable non seulement do
la pensée à ses enfants.
penser, mais encore de transmettre
Il suffit, pour que je Fadorc, cet être humain naissant, qu'il
ait un avenir de pensée. Mais où est Favenir de pensée chez
les sourds-muets?
Ces ébauches d'humanité,
ces produits
16i
LA
SELECTION
HUMAINE.
condamnes, en eux ou en leur descendance, à êtredes rebuis, ces pauvres avortons,
doues de défectoujours
tuosités physiques et de tares mentales, ne peuvent inspirer
disgraciés,
(juc pitié, dégoût et aversion.
Pourquoi
longer leur existence, malgré l'ordre
qui les veut supprimer?
À
("est
force
nous obstiner
formel
à prode la Nature
d'être
nous devenons des barbares,
pitoyables,
un sourd-muet,
barbarie que de forcer à vivre
un
un rachitique.
Ce qui fait l'homme,c'est
l'intelligence.
idiot,
Une masse de chair
humaine, sans intelligence
humaine, ce
n'est rien. Il y a là de la mauvaise matière vivante qui n'est
Les supdigne d'aucun
respect ni d'aucune
compassion.
ce serait leur rendre service, car ils ne
primer résolument,
pourront
jamais
que traîner une misérable existence. Quelle
attendre
de la vie? Même si, à force de
joie peuvent-ils
soins, on prolonge do quelques mois ou de quelques années
il ne sera jamais qu'un être
l'existence
d'un hydrocéphale,
dégradé,
indigne
du nom d'homme.
il faut une certaine audace pour rompre en
Assurément,
visière avec l'opinion
si l'opinion
générale. Peu m'importe,
qu'aussigénérale me paraît errer. Je n'ai pas la prétention
tôt après qu'on aura lu ce livre, des lois vont ôtre propodes idiots et des sourds-muets,
.le
sées pour la destruction
qu'on réfléchisse et qu'on se persuade enfin
consiste à respecter dans l'homme ce
que la vraie humanité
c'est-à-dire
qui seul est respectable,
l'intelligence.
De quel droit, dira-t-on,
l'Etal va-l-il intervenir?
Après
tout, si les parents veulent faire vivre un enfant idiot, c'est
désire seulement
leur
affaire.
le sacrifice
faudrait-il
Soit!
officiel
et on ne va pas jusqu'à croire nécessaire
de celle piteuse existence. Mais au moins
que l'Ktat
ne prît
pas soin
de ces pauvres
créa-
DES
L'ÉLIMINATION
AN OHM
AUX.
105
Lu Nature les a condamnées, et il n'est pas bon d'aller
à l'encontre d'un arrêt irrévocable que la Nature a prononce.
Laissez ces malheureux à la charge de leurs familles, e! rasturcs.
surez-vous.
Au
bout
de quelques
années,
il n'en
restera
guère.
La sélection
ne sera efficace.que si elle est sévère; et la
c'est l'élimination
des mauvais. Or les mauvais ne
sévérité,
vont pas disparaître de leur plein gré : il faudra donc une
autorité pour les éliminer do la société humaine. Refuser à
le droit d'intervenir,
c'est une opinion qui peut
se défendre; mais sachons bien que celte absence d'autorité
équivaut à la négation même de la sélection. C'est laisser les
unions se faire au hasard, c'est permettre aux êtres dill'ormes
d'être des reproducteurs, et, par conséquent, c'est perpétuer,
une autorité
sans espoir
individuelles.
de
progrès,
les infirmités
et les dégradations
Si l'on estime que les choses actuelles sont parfaites, telles
si l'on prétend qu'il est bon de
qu'elles sont aujourd'hui,
persévérer dans les errements anciens, si l'on déclare qu'il
ne faut pas améliorer l'espèce humaine et qu'il est équitable
de donner aux infirmes et aux dégradés protection et assistance, de manière à permettre à une race infirme et dégradée
do s'établir solidement,
alors, sans doute, il ne faut pas
Au nom de la liberté individuelle,
nous voilà
intervenir.
condamnés
à accueillir
avec faveur
ta Nature fait effort pour rejeter.
Mais nous ne pouvons accepter
les vilaines
cette doctrine
choses que
de déses-
pérance. Notre tache devrait être de fortifier le dédain de la
Nature pour les faibles, son mépris pour les malvenus, son
aversion pour les anormaux, sa sévérité pour les avortons.
Eh bien! aveuglés par une routine que rien ne justifie, nous
LA
100
SÉLECTION
HUMAINE.
agissons en sens inverse. Ces faibles, ces malvenus, ces
ces avortons, de toute notre puissance* nous les
anormaux,
aidons à vivre, et si, par bonheur,
ils n'arrivent
que rarement à faire souche d'êtres aussi détestables qu'ils le sont
ce n'est pas notre faute, c'est parce que la
eux-mêmes,
Nature y a sagement pourvu. Nature vraiment plus humaine
n'accorde ni longue exis('lue le philanthrope,
puisqu'elle
tence ni force génératrice à ces formes larvaires.
Nous devrions
mum
nécessaire.
devraient
recevoir
considérer
Tous
la normalité
comme
un mini-
les lleuves
le même tribut
de nos grandes
que TEurotas.
villes
Si les culs-de-jaltc,
les becs-de-lièvre,
les pieds-bols,
les
les idiots, les sourds-muels,
polydactyles, les hydrocéphales,
les rachitiques,
les crétins étaient supprimés,
les sociétés
humaines
rien.
n'y perdraient
reux de moins. Voilà tout.
Il y aurait
Sauf exception,
toute tare organique
défectuosité profonde. Une malconformalion
autre.
Bien
rarement
les
déformations
quelques
malheu-
est signe d'une
en entraîne une
congénitales
sont
elles n'entraînent
isolées. Bien rarement,
pas quelque vice
mental. Bien plus rarement encore, elles ne se transmettent
pas aux descendants.
Peut-être par-ci, par-là aurait-on
anéanti quelque enfant
doué de quelque talent; mais ce serait un mince dommage:
future, le nombre importe
pour l'humanité
peu. Il y aura
toujours assez d'êtres humains à la surface de la terre. Dans
un prochain
c'est la pléthore,
el non la pénurie
avenir,
1) faudra s'attacher à la
d'hommes,
qu'il faudra craindie.
qualité,
plus qu'à la quantité
(I),
de nos enfants.
(1) 11n'y a là aucune contradiction avec ce que nous avons <Ji!à
diverses reprises sur la natalité française. L'accroissement delà popu-
I/ÉLIMINATION
urgent devoir
d'une race irréprochable.
Notre
DES
ANORMAUX.
est d'assurer
la forle
Je comprends
107
constitution
très bien la douleur
profonde qu'une mère éprouve quand elle perd son enfant.
Chose sacrée. Mais, si cet enfant est un hydrocéphale,
je ne
comprends plus. La fin de cette pauvre créature ne sera que
délivrance.
de la voir
La douleur
est de l'avoir
mise au monde, et non
disparaître.
On prétend qu'on s'expose ainsi à sacrifier des êtres qui
eussent pu servir l'humanité.
Je n'en disconviens pas; mais
combien plus, au regard do cette existence utile, en aurat-on éteint de misérables, indignes d'être prolongées, et même,
en vérité, dangereuses. Un être anormal n'est pas seulement
un lléau pour lui-même,
une angoisse pour les siens; c'est
encore, s'il est apte à la génération, une menace pour l'intégrité de la race.
telles qu'elles sont, sans
de
nous embarrasser de lamentations
inutiles.
La religion
la douleur humaine est la seule qui soit sainte; mais notre
but est précisément
d'éviter
quelques douleurs humaines,
de sacrifier quelques créatures inférieures,
pour que cette
ne s'étende pas
dont ils souffrent cruellement,
infériorité,
Nous
devons
voir
les choses
vouées à
plus loin, et que d'autres créatures inférieures,
une même souffrance,
ne viennent pas à naître. Les vrais
barbares sont ceux qui n'ont pas peur de propager les défordes existences
et les malformations,
c'est-à-dire
mations
condamnées à une éternelle douleur.
pas ici dans les détails, nous n'essayerons
de dire où il faut
une classification
prématurée,
Nous n'entrerons
pas, par
talion française est d'une importance extrême pour la France» mais
pour la France seulement. Au point de vue mondial, il importe assez
peu qu'il y ait sur la terre un milliard ou six milliards d'hommes.
108
LA
s'arrêter.
Il
SELECTION
HUMAINE.
y aura une limite
à déterminer,
difficile
toujours, parfois impossible.
Mais, quelle que soil cette limite,
le grand principe
de
précisée par les législateurs de l'avenir,
la normalité
devra être à la base de toute notre éducation
convaincus
Soyons tous fortement
que toute déest multiple,
et que le seul moyen de ne plus voir
naître
d'enfants
c'est d'écarter
tous ceux qui
anormaux,
sont anormaux,
môme si la malformation
est, en apparence,
sans retentissement
sur sa vie psychique.
physique.
fectuosité
Nous n'admettons
pas qu'on nous reproche la cruauté :
-il n'est de cruauté que si une conscience humaine est opprimée ou supprimée.
Or ces petits enfants nouveau-nés
n'ont
En les arrêtant
dans leur évolupas encore de conscience.
ni souffrance;
tion, on ne leur inflige ni torture,
souffrir
il faut penser, et ils ne pensent pas encore.
étaient capables de penser, ils nous remercieraient
car pour
Ah ! s'ils
de notre
ont la certitude d'un avenir misérable,
clémence, puisqu'ils
et que nous leur aurons épargné d'indicibles
souffrances.
:
Mais si on les laisse vivre, la vie psychique apparaîtra
une personnalité
Ils seront devenus
humaine aura apparu.
des êtres pensants; ce qui leur crée des droits.
De même les malades, les incurables,
quoique nuisibles
aux générations
ont aussi quelque droit à l'exisfutures,
nouveau-né,
psyqui n'a pas d'existence
humaine. Un
chique, ne peut être traité comme personnalité
à
nouveau-né
n'est qu'une espérance. Or, s'il est contrefait
tence. Mais
sa naissance,
l'être
H est plutôt
la désespérance
que l'espoir.
XXI
PROHIBITION
DU
MARIAGE
DES
ANORMAUX,
Auvmoment
de la naissance, on ne peut prévoir ce qui
adviendra du nouveau-né. Nous avons supposé que de sages
lois ont écarté de la collectivité
humaine ceux qui étaient
•atteints d'une tare organique congénitale.
Mais il est des enfants qui, quoique* sains en apparence, ne se développeront
tant par l'esprit que par le corps; il en est
pas normalement,
de
qui seront frappés de maladies incurables,
compliquées
lésions
indélébiles
transmissibles
par
l'hérédité.
Contre
ceux-là
des mesures sont à prendre, plus importantes
peutêtre que contre les malformés; car les malformés n'ont jamais
le mariage, tandis que les magrande facilité à contracter
lades et les débiles, pour peu qu'ils compensent
leur débilité par certains avantages sociaux, ont toutes facilités pour
donner naissance à une descendance pervertie.
Or il ne peut être question
de supprimer
leur existence,
l^f pourtant
leur inlluence
maine doit être ici, sans faiblesse
néfaste
sur
ta race hu-
ni réticence, courageusement envisagée. 11 ne faut pas être timide quand il s'agit de
l'avenir
des hommes. Ce rêve grandiose, d'une humanité
supérieure,
ce rêve, que nous avons le droit
et le devoir
de
170
LA
HUMAINE.
SÉLECTION
concevoir,
la réalité.
il faut, sans frayeurs lâches, le faire entrer dans
Donc, au lieu de nous accommoder aux préjugés
enfantins
de notre
allons
époque,
jusqu'au
bout
pensée.
A tout prix il faut empêcher ces incurables
lades de jeter dans la race humaine des produits
de, notre^
et ces made qualité
inférieure.
la génération.
Par conséquent, il faut leur interdire
Or il n'est que deux moyens pour que notre action préserun
vatrice soit efficace : un moyen radical, la stérilisation;
du mariage.
moyen plus atténué, l'interdiction
Nous examinerons
à l'heure
tout
quels seront les indicette action. La limite
sur lesquels devra s'exercer
nous
,'est bien délicate à préciser. Mais, pour le moment,
du choix, cl nous metsupposerons résolue celte difficulté
de vingt-deux
trons la société en présence d'un individu
vidus
ans, lequel
est atteint
d'une maladie
sous une forme
conséquent,
mettre à sa descendance, s'il
ou
incurable
sous
a une
une
cl doit, par
autre, trans-
descendance,
ce vice
organique.
La société
a le droit
strict
d'arrêter
le cours
de celte
descendance viciée et vicieuse.
Aucune déclamation
à ce malheureux
individu
sentimentale
le droit
ne me fera reconnaître
de mettre
au monde
des
enfants aussi malheureux
alcooliques,
que lui, épileptiques,
criminels,
tuberculeux,
débiles,
dégénérés, neurasthéniques,
déformés. Ces êtres chétifs et vilains renlaids, rachiliqucs,
el très
toute une race très vilaine
promptement
si la Nature,
chetive,
plus clémente que nous, ne dotait
de pareils personnages,
d'une heureuse stérilité
draient
PROHIBITION
Non!
DU
MARIAGE
DES
ANORMAUX.
un liommo
et la douleur
n'a pas lo droit do perpétuer
dans l'espèce humaine.
Le moyen radical
ment que l'humanité
ce sens. Alors
lit
la maladie
serait la castration;
et je crois fermedo l'avenir auoplera une réforme dans,
on aura
trouvé
des moyens, chimiques
ou
chirurgicaux,
qui, sans jamais mettre la vie en danger,apporteront l'infécondité,
et qui peut-être,
sans supprimer
les
inefficace pour la
apparences do l'acte sexuel, le rendront
de
Mais, à l'heure actuelle, qui voit le triomphe
génération.
toutes les fausses philanthropies,
ce moyen héroïque n'aurait
pas grande chance d'être adopté. On objecterait
que ces
malades ont une conscience,
une personnalité
digne de
— celle
et
ne,
leur
de
mutilation
qu'on
respect,
peut
inlîiger
mutilation
fût-elle intérieure
et non apparente — sans commettre le scandale d'une peine imméritée.
On dirait
que,
si la collectivité
a des droits
tout aussi sacrés, auxquels
rînfin on trouverait
quantité
sacrés, l'individu
on ne peut attenter
a des droits
sans crime,
de raisons, plutôt mauvaises
de
qu'une société n'a le droit
que bonnes, pour établir
châtrer ni les criminels,
ni les imbéciles,
ni les contrefaits.
Je n'insiste
pas. L'avenir
assez pour qu'on n'ignore
ment. Aussi passé-jo tout
eflicace,
mais très puissant
jugera.
ni les incurables,
VA d'ailleurs
en voilà
pas quel est mon intime sentide suite à l'autre moyen, moins
du mariage.
aussi, l'interdiction
J'ai dit plus haut, à propos du mariage des blancs avec
les noirs ou les jaunes, que le mariage civil, avec les avantages sociaux qu'il apporte, n'est pas un droit du citoyen.
Si la société, avec toute l'autorité
la
que lui apporteront
science et l'expérience,
déclare formellement
que tel iiuli-
LA
172
SELECTION
HUMAINE.
vidu
ne peut engendrer
anormaux
qu'enfants
Ja société juge que cette descendance abâtardie
et chétifs, si
est un péril
social, alors
cet individu
de refuser
intervient,
communauté
elle a incontestablement
le droit
taré les avantages d'une union
Elle
légitime.
cl elle a le droit d'intervenir;
car l'intérêt de la
est en jeu.
Qu'on ne prononce pas ici le mot do tyrannie.
pas trace de tyrannie : c'est le refus d'un avantage.
plus.
Voici
à
Il n'y a
Rien de
une
bien que ton le
comparaison
qui montrera
tyrannie esl absente. Très facilement, en France au moins,
des Sociétés peuvent se constituer
: il en existe un très
grand nombre; mais parmi elles il en est très peu qui réussis-,
sent à se faire déclarer iïutilité publique, ce qui leur assure
aussitôt certains privilèges notables. On ne va pourtant .pas
crier
à l'injustice
cl à la tyrannie,
parce
ment ne reconnaît pas d'utilité
publique
particulières
qui se sont constituées en
donne son approbation,
son estampille,
que le gouvernetoutes les Sociétés
France.
L'Etal
ne
si l'on
veut, qu'à
et il exige de nom-
celles qui lui paraissent recommandables,
breuses conditions,
sévères.
qui sont extrêmement
11 faut qu'il on soit ainsi pour le mariage. Rien de plus
simple, ni de plus légitime.
VA ce n'est pas là une mesure réservée aux âges futurs
et aux siècles à venir. C'est tout de suite, cest demain que
cette réforme doit être faite. Réforme simple, protectrice des
malheureux
qu'un
lien
funeste va peut-être
unir
pour tou-
jours à un dégénéré.
Nous pouvons en ellet défendre tes hommes, ignorants
et faibles, contre leurs propres erreurs, et intervenir
dans
les ménages.
I)e même que
nous
empêchons
la contami-
DU
PIIOIIIlUtION
nation
sonne
MAIUAGK
DES
ANORMAUX.
173
sans que perinfectieux,
ne ddi! pas empêcher un
une eau contaminée,
de vendre des
des eaux par les microbes
ne songe à prétendre qu'on
citoyen
poisons,
libre
de boire
de circuler
sur
infectés.
des navires
Ces mesures
nous sommes depuis longtemps
haauxquelles
prohibitives,
et pourtant
absolument
bitués, nous paraissent
légitimes;
le péril n'est pas beaucoup plus grand à boire une eau contenant quelques microbes,
qu'à contracter
mariage avec un
un rachitique.
aliéné, un épilcptique,
11 va de soi
rait d'efficacité
que celle réglementation
que si elle était consacrée
de tous les pays.
pas chose difficile.
rait
Mais une entente
internationale
ne serait
sérieux
ne trouve-
Aucun
de raisons valables
du mariage n'aupar les législations
gouvernement
à lui opposer.
de
je ne puisse entrer dans tous les détails
détails multiples,
délicats, il faut
l'application,
complexes,
les conditions
cependant tracer, dans ses lignes générales,
au mariage.
générales de l'aptitude
Quoique
Pour qu'on ne nous accuse pas de parler dans le vide, et
un fait très banal, et
des chimères,
d'imaginer
rappelons
familier à chacun de nos contemporains.
Le service
militaire
est
dans tous les pays
obligatoire,
A l'âge de vingt et un ans,
d'Europe (sauf en Angleterre).
tous les jeunes gens sont appelés à être soldais.
Mais n'est
pas soldat qui veut. 11 faut être dans certaines conditions
de santé et de force pour être déclaré. Don pour le service, et
il y a des Conseils de révision, auxquels prennent
part des
officiers et des médecins,
si les jeunes gens
qui décident
appelés sont en état de devenir
année, sans aucune exception,
soldats,
élimine
(iliaque pays, chaque
car eviles infirmes;
174
.
LA
SÉIJîCTION
HUMAINE.
• île m ment des
pieds-bots, des culs-de-jalle,
des aveugles, des
. idiots, ne
peuvent faire de service militaire
effectif.
-- Voilà donc des individus
qu'on juge incapables do faire
l'exercice, de.tirer un coup do fusil, de balayer la
chambrée,
et de porter l'uniforme.
Eh bien ! à ces
dégrades, ces impotents, ces infirmes,
on permet le
mariage. J\'esl-co pas très
jétrange?
^'
11 y a beaucoup moins de
dans notre
péril à introduire
armée un individu
débile
à ce débile
qu'à permettre
d'avoir une descendance.
Après tout, s'il entre au régiment,
- on
à l'infirmerie,
pourrra l'envoyer
ou l'employer
à des
travaux sédentaires;
mais, au bout de deux ans, il a fini son
temps, et le passage de cet invalide
n'aura
laissé aucune
trace.
Au contraire,
s'il est marié, c'est tout autre chose.
II a
épousé une belle fille vigoureuse et saine, et voilà un
couple
condamné à une descendance ebétive. Voilà
qu'une famille
do dégénérés s'est
constituée,
qui introduira
définitivement
des germes mauvais dans la race. Mal
irréparable
; car les
issus de ce couple fâcheux se
demi-dégénérés
distingueront
à peine des individus
mais ils verseront, dans le '
normaux,
à venir,
sang des générations
des difformités,
des ehétivités, des laideurs qui, gagnant de proche en
proche, éterniseront
dans une race la
la chétivité
difformité,
et la
Jaideur.
N'est-il pas d'une
invraisemblable
inconséquence
qu'on
permette le mariage et la génération
à des individus
assez
faibles et assez malades
pour no pas satisfaire à ce minimum
de normalité,
qui est le service militaire?Quoi
! On ne sera
pas capable de porterie
sac pendant deux
et on
kilomètres,
sera bon pour le
mariage et la reproduction
! On est trop
PROHIBITION
DU
MARIAGE
DES
ANORMAUX.
175
dans une caserne, avec
pour parader une demi-heure,
le fusil sur l'épaule, cl on est assez puissant pour être père
<le famille,
pour procréer, élever et nourrir des enfants!
faible
C'est là une de ces nombreuses
nous
absurdités
sociales que
ne réfléchissons
pas. Mais
parce que nous
Est-ce que la routine n'est [tas le
qui donc ose réfléchir?
grand mobile qui mène les hommes? Est-ce que nous ne
vivons
sur les idées do nos pères, sans
pas, servilement,
avoir le courage de les examiner? Nous les acceptons par
subissons
paresse, sans les discuter, sans les regarder même. La seule
raison d'être de nos usages, c'est qu'ils sont. Parfois leur
absurdité est éclatante. Mais on ne la voit pas, parce qu'on
ne daigne pas la regarder.
avait enseigné cl démontré
Si dans notre
enfance
on nous
que le monde est supporté par
ce serait devenu une élémentaire vérité
les épaules d'Atlas,
à laquelle personne ne trouverait
La
à redire.
seule
mariage,
des unions
sérieuse à la réglementation
du
objection
c'est qu'on va alors aussitôt augmenter le nombre
les naissances d'enpar conséquent
fants illégitimes.
Assurément.
El je regrette, pour ma part,
que des mesures plus dures ne puissent être prises pour
les inrendre absolument incapables de toute procréation
valides
libres,
et
et les criminels.
Mais l'interdiction
du mariage
ultra-sensibles
est,
et
élanl données nos moeurs
actuellement,
notre fausse philanthropie,
le seul moyen qui permettra de
11 resdiminuer
les naissances de dégénérés et d'infirmes.
tera encore
des enfants
illégitimes;
mais ces malheureux,
aura reconnus inaptes au
issus de parents dégradés qu'on
naîtront
dans des conditions
mariage,
vaises, aussi bien au point
doublement
mau-
de vue social qu'au point de vue
I7G
LA
SELECTION
et ils n'auront
physiologique,
vité ou de fécondité.
La réforme
HUMAINE.
pas grande
chance
de longé-
est facile.
Elle est urgente. On l'a proposée
ami CAZALIS l'avait indiquée
en termes
déjà. Mon
regretté
cl si la logique, non la routine,
excellents,
régissait le
entrée dans la pramonde, elle serai! depuis longtemps
tique.
Il est très simple d'exiger, pour l'autorisation
au mariage,
non pas le banal certificat d'un médecin
mais
complaisant,
la décision d'une commission de contrôle, jugeant avec plus
de sévérité encore que nos conseils de révision militaire.
On exclura les syphilitiques,
les alcooliques,
les épileples rachitiques
: ceux ou celles qui
liqucs, les tuberculeux,
n'auront pas la taille ou la force musculaire
suffisantes ;
ceux ou celles qui ne seront pas en état de lire, écrire et
ceux ou celles qui aucompter. On exclura rigoureusement
ront subi plusieurs condamnationsjudiciaires
: car il est tout
à fait inutile de perpétuer des familles de criminels,
de rachitiques ou d'imbéciles.
11 est clair
sions devront
de chacune de ces excluque les conditions
être longuement
discutées. Ce sera l'affaire
et du médecin. Mais peu importe le détail. 11
du législateur
s'agit du principe
Société moderne
Et ce principe
s'impose
avec une évidence éblouissante.
même.
On n'a pas le droit de se marier
que de misérables enfants.
quand
à toute
on ne peut avoir
XXII
L'EDUCATION
DE
L'INTELLIGENCE.
En définitive,
par l'élimination
par la plus grande sévérité du mariage,
des types aberrants, la race sera préservée
tle la décadence cl gardera ses caractères normaux;
la
et de la santé ne tombera pas aumoyenne de l'intelligencedessous d'une
certaine
Mais ce n'est pas ainsi que
pourra se constituer un type humain plus élevé. Kl cependant c'est ce progrès de l'espèce humaine que nous voulons
obtenir. 11 ne suffit pas d'arrêter
la chute. 11 faut monter
limite.
plus haut.
d'une humanité
il est
Or, pour la création
supérieure,
des mesures à prendre, hardies, confusément perdues encore
dans les brumes de l'avenir,
mais auxquelles il faut avoir
l'audace de penser. Jusqu'à présent, j'étais resté dans le domaine
sans m'égarcr dans les
contemporaines,
possibilités des temps futurs. Le moment est venu de quitter
les réformes présentes, celles qui peuvent demain avoir une
des réalités
sanction législative immédiate, et d'aborder les réformes de
l'avenir, celles que ne verront sans doute pas les enfants de
nos petits-enfants.
Celles-là, au risque de passer pour téméraires, nous devons y penser dès aujourd'hui.
12
LA
178
Jamais
irruption
actuelles.
en effet
brusque
11 vient
SELECTION
HUMAINE.
un progrès ne se fait subitement,
par
d'une idée neuve au milieu des banalités
autrement,
par
la lente
infiltration
de
hardies,
émises,
conceptions
qui, timidement
prennent à la longue force et vie et, après avoir été discutées pendant des années, parfois des siècles, s'imposent,
Un progrès est comme la
quand le jour vient, à l'opinion.
certaines
calomnie
: il commence!
humblement,
en rasant
la terre,
devient do
il se répand peu à peu, s'enfle, se dilate,
plus en plus bruyant, et finit par envahir l'univers.
donc par quelles méthodes, conformes
Examinons
puis
à la
science et au bon sens, se pourra réaliser le progrès de l'espèce humaine. Autant nous avons été aflirmatifs
jusqu'ici,
de ce progrès, autant maintenant
l'urgence
pour indiquer
nous serons réservés; car c'est à nos arriôre-petits-enl'anls,
de décider.
et non à nous-mêmes, qu'il appartiendra
méthode très simple, pour
Tout d'abord, une première
de chacun des individus
améliorer
l'espèce : l'amélioration
qui la constituent.
11 est prouvé que certaines qualités du corps, vigueur et
Il est prouvé que certaines quasanté, sont indispensables.
lités de l'esprit, intelligence
et invention, ne sont pas moins
11 est prouvé que ces qualités du corps el
indispensables.
de l'esprit sont également héréditaires. Donc,'— elle raison— il faut dévenement est d'une force logique irrésistible,
lopper ces qualités de l'esprit
mettre à nos descendants.
cl du corps
pour les trans-
Elles ont en effet ceci d'admirable,
ces vertus du corps et
de l'esprit, qu'elles sont plastiques, et qu'elles peuvent s'amplifier énormément
l'habitude, l'entraînement.
par l'éducation,
W ÉDUCATION
DE
1/INTELLIGENCE.
179
Notre
système de vie est absurde. Parmi les hommes,
les uns, de beaucoup les plus nombreux, n'exercent pas leur
esprit: les autres, un tout petit groupe d'hommes, n'exercent
pas du tout leurs muscles.
C'est miracle
que la race humaine ait pu garder quelque
alors que des milliers
et des milpuissance inlellecluelle,
liers d'êtres humains ne font jamais travailler
leur cerveau;
c'est miracle que les intellectuels,
si dédaigneux
de leur
corps, puissent encore avoir des enfants. Tout le système
social est consacré à l'expansion de cette double erreur, immense et funeste : atrophie de l'intelligence,
par excès des
travaux
manuels;
vaux intellectuels.
Aussi
atrophie
des muscles,
par excès des tra-
faut-il
manuels, paysans, la<que les travailleurs
bûcheboureurs,
mineurs,
artisans,
pêcheurs, vignerons,
—
la population
rurale tout entière,
rons, — c'est-à-dire
soient désormais beaucoup plus cultivés qu'ils ne le sont.
On a, dans la plupart des pays, décrété-l'instruction
obligatoire; mais cette réforme, qui était d'ailleurs indispensable,
est absolument
insuffisante.
Non pas que nous attachions
grand prix à ce que le système décimal soit bien connu par
tous les petits paysans et les petites paysannes de chaque
commune, et à ce qu'il soit bien répondu aux questions que
fera
Cette capacité scolaire est de
primaire.
mince importance.
Les connaissances ainsi acquises ne sont
rien. Elles ne servent à rien ou presque rien. Le vigneron
l'inspecteur
qui taille sa vigne n'a pas besoin de savoir
chlorure
do sodium contenue dans un litre
et le mineur
la quantité de
d'eau de mer,
qui. donne des coups de pioche
trou n'a aucun intérêt à connaître la filiation
de Louis
et de Loris
qui
XV.
Ce n'est pas la chose apprise
au fond d'un
XIV
importe
:
l>A
180
SELECTION
HUMAINE.
c'est
(jue Je cerveau ail travaillé
pour
apprendre quoique chose. Car, par le travail mental, l'esprit
est devenu plus réceptif, et celle plus grande réceptivité
se
ce
qui
transmet
importe,
aux descendants.
P. Bouiioi-yr a décrit,
d'un individu
l'histoire
non sans profondeur,
dans l'Etape,
issu de paysans non affinés par
plusieurs générations intellectuelles.
Malgré son génie perne peut atteindre
le niveau auquel sans
sonnel, ce primitif
des fils et des petits-fils
d'intellectuels.
peine parviennent
de la pensée crée un cerveau apte à penser, et la
fonction développe l'organe. Or toutes les fonctions,
toutes
les aptitudes se transmettent
par hérédité : par conséquent
L'exercice
le fils d'un paysan ne peut pas, sans un grand effort, comce que comprendra
le lils d'un avocat ou d'un
prendre
ou d'un médecin, surtout si ces mêmes avocats,
médecins, ont eu déjà des intellectuels
ingénieurs,
parmi
leurs ascendants.
ingénieur,
Cette atrophie
de la culture intellectuelle
est, au point
de vue de la descendance, très grave pour les hommes;
mais combien plus grave encore pour les femmes! Celles-là,
de tout temps, on les a tenues à l'écart de la civilisation
générale : on no leur a donné que de très vagues notions scionlifiques. A peine ont-elles
quitté l'école primaire
qu'on les
cantonne dans les plus basses besognes, sans qu'elles aient
un livre, de discuter une question
jamais l'occasion d'ouvrir
générale, de prendre une décision personnelle après délibération et réllcxion.
Peut-être, pour beaucoup d'entre elles,
n'y a-l-il pas excès de travail musculaire ; en tout cas il y a
défaut, et défaut absolu, de travail intellectuel.
La moitié de la population
humaine est condamnée à ne
pas penser.
L'ÉDUCATION
DE
I,'INTELLIGENCE.
181
On voit
tout do suite que ce!le inertie cérébrale de la
femme se transmet aux descendants, puisque les qualités de
la mère se retrouvent dans l'enfant aussi bien que les qua-^
lités du père. Si les éleveurs, lorsqu'ils font de la sélection,
attachent
tant d'importance
au bon choix du màlc reproducteur, ils ne négligent nullement le choix de la femelle, car
ils savent très bien à quel point l'un et l'autre sexe influent
tous les deux sur les caractères
de la progéniture.
Espérer
l'homme
acquerra une supériorité
de
que l'intelligence
croissante, sans que parallèlement
c'est folie.
gence de la femme,
on
développe
Pour grandir
l'intellil'intel-
ligence des enfants, il n'est qu'un seul moyen : c'est de
rendre plus puissantes l'intelligence
du père et l'intelligence
de la mère.
Nous
: nous
de l'instruction
pas le fétichisme
n'avons jamais supposé que par l'instruction
les
universelle
résolus. Même
problèmes sociaux allaient être totalement
nous
n'avons
n'avons
partagé les espérances des hommes
société future
politiques qui voyaient là l'avènement,d'une
ni imaginé que, pour savoir un peu de géograirréprochable,
phie, d'histoire, de chimie, et de cosmographie, les hommes
deviendront moins malheureux.
Ces connaissances sont inujamais
tiles; elles ne contribuent
pas au bonheur. Pourtant le travail
nécessité par ces connaissances inutiles a été fructueux en
soi. Le jugement
ne s'est pas atrophié.
La mémoire
s'est accrue.
La puissance d'attention s'est développée. Peu
la chose apprise. On a appris à l'apprendre;
et
importe
c'est assez. Toute celle expansion de l'intelligence,
duc à
l'exercice de son organe, se retrouvera dans les descendants,
et si, à leur tour, ils ne
l'absence de pensée, l'organe
laissent
par
pas s'atrophier,
de la pensée, alors progressa-
182
LA
vement
SÉLECTION
il
un
s'opérera
la puissance
intellectuelle.
lent
HUMAINE.
et constant
de
développement
Ici
se pose une question
redoutable.
Nous l'avons abordée
Les richesses intellecd'y revenir.
plus haut, mais il convient
tuelles de l'humanité
se sont depuis deux mille ans amassées
en proportions
si bien que nous avons un trésor
colossales,
de connaissances,
trésor
documents,
lois, faits, phénomènes,
si riche
et si abondant
nos pères n'en on! pu
que jamais
rêver de pareil.
Les mathématiques
ont pris une extension
La chimie,
prodigieuse.
se sont avancées
logie
avant
notre
la physique,
la biol'astronomie,
à des profondeurs
insoupçonnées
chaque les savants
qui étudient
cune de ces sciences doivent
se spécialiser
dans les domaines
les plus restreints
car il leur est impossible
de cond'icelles,
naître
toute
la science qu'ils
cultivent.
D'autre
part, la vie
siècle,
si bien
sociale
a pris une activité
mille fois plus grande. Le monde,
de PÉRJCLÙS, était limitée
qui, pour les contemporains
quelde la Méditerranée,
s'étend
maintenant
à la
ques rivages
entière.
Des milliers
d'industries
ont pris
nouvelles
planète
leur
essor,
riches
idées
mille
méticuleux.
tout a été pensé et repensé.
dans le monde
répandues
discussion;
des
en détails
fois
Eh
centuplé.
connaissances
acquises,
bien!
malgré
Tout
a été
Personne
l'intelligence
n'oserait
a centuplé,
toute celle
des
anciens;
moins
pius
à saisir
apte
et
modernes
pourtant,
esl plus
est-il
de
plus
de SOCKATE,
il semble
vaste
môme
masse
l'homme
le dire;
en
la somme
En un mol,
contemporain
intelligent
grec qui vivait au temps
que le citoyen
d'ARISTOPHANE et de SOPHOCLE?
mis
que
bien
celle
que
des
mais
esthétique
peut-être,
les généralisations,
douée d'une mémoire
subtile,
moins
L'ÉDUCATION
DE
l/INTELUGENCK.
183
plus étendue et pourvue d'un jugement plus sain. Puisque la
il est bien
somme des connaissances acquises est supérieure,
est devenue plus grande.
probable que la capacité d'acquérir
il est difticile
de prouver que le potentiel
de
moyenne du xx° siècle est plus élevé que le
l'intelligence
moyenne au ior 'siècle. Mais notre
potentiel de l'intelligence
dans une sphère beaucoup plus
esprit se meut aujourd'hui
Assurément,
et ses mouvements
que la petite sphère d'autrefois,
ont pins de précision. Nous savons plus de choses, et nous
les savons mieux. Peut-être même sommes-nous
devenus
étendue
plus disposés a. les savoir. Un jeune citadin de quinze ans,
(ils et petit-fils
d'intellectuels,
qui a lu déjà beaucoup de
entendu beaucoup de conversations,
et parcouru
journaux,
beaucoup de livres, a l'esprit tout prêt à recevoir des notions
nouvelles qui eussent trouvé le cerveau d'un jeune Grec mal
préparé encore. Et on est tenté de croire que cette aptitude
n'est pas seulement le l'ail des notions acquises, leçons, lccI ures et conversations,
mais bien d'une hérédité intellectuelle.
La conclusion
qui s'impose, c'est qu'il faut développer,
beaucoup plus qu'on n'a osé Je faire encore, les facultés de l'intelligence chez les gens du peuple, et cela pour de tout autres
motifs que les motifs habituellement
allégués. Si l'élite intellectuelle
laissait
de l'ignorance,
L'invasion
la masse populaire
l'élile serait envahie
s'endormir
dans le néant
par la masse ignorante.
serait brutale ou, ce qui est également vraiet également funeste, elle pénétrerait
lentement
semblable,
par invincible
infiltration.
Les intellectuels
ne veulent
pas
comprendre qu'il y a danger terrible à laisser tout près deux,
sans qu'aucune ligne do démarcalion
ne les en sépare, une
multitude
inculte, plus forte qu'eux-mêmes,
et par la fécondité.
et par le nombre
y
LA
185
SÉLECTION
HUMAINE.
De même un laboureur
ne peut proléger son blé contre
l'ivraie et le chardon, si, de toutes paris, son champ esl
entouré de terres en friche où poussent les herbes folles;
car chaque coup de vent apporte des graines maudites, qui
dévorent une culture àgrand'pcine
produite.
Il faut donc que dans tous les pays civilisés
la culture
intellectuelle
soit
absolument
différente
ce qu'elle esl
à aucun peuple de rester
Qu'il ne soit permis
aujourd'hui.
Une nation restée
dans l'ignorance.
de
en relard
retarderai!
toutes les autres; ainsi que, dans une marche militaire,
les
la marche
traînards, en s'égrenanl sur la route, ralentissent
de tout le corps d'armée.
La presse quotidienne,
avec sa prodigieuse extension qui
croit chaque jour, pourrait être d'un puissant secours pour
la culture intellectuelle.
En effet le journal
pénètre dans
les plus humbles bourgades, cl il est peu de communes, au
moins en France, si incultes qu'on voudra, où ne se trouve
journal quelconque. Toutefois ce n'est
pas assez, et nous devons espérer mieux.
D'abord il n'est pas admissible que la lecture du journal
soit réservée à quelques individus.
Les femmes devraient,
quelque
lecteur
d'un
toutes, sans exception, elles aussi, lire chaque jour le joursi peu que ce soit, aux événements
nal, pour s'initier,
aux découvertes
aux problèmes
mondiaux,
scientifiques,
nos modernes sociétés. Or les
multiples
qui tourmentent
femmes
se désintéressent
de toutes
ces questions
qu'elles
soscientifiques,
En, vain les progrès industriels,
ignorent.
ciaux, se poursuivent
partout. Ce sont des nuages qui passent
au-dessus de leurs faibles têtes. Les pauvres créaiures s'agiten{ cependant,
soucieuses
seulement
du pot-au-feu
et des
L'ÉDUCATION
DK
I/INTKLLICENCE.
chez la voisine.
commérages
femmes en ce point!
S'il est vrai, comme nous
mainte preuve, que l'absence
entraîne
El
combien
avons cherché
i8.>
d'hommes
sont
à l'établir
de tout exercice
par
intellectuel
une inaptitude au travail intelinvasion de ces élélectuel, il s'ensuit que la perpétuelle
ments incultes dans une race très civilisée tend constamment
chez les descendants
à abaisser
le niveau
intellectuel
moyen.
11 y aura
constamment
une régression,
si limitée qu'on la suppose,
et tout le bénéfice d'une sélection lente, acquise à grand'peine, sera perdu.
El cependant la vie intellectuelle
exige un perpétuel mouvement
d'idées.
L'école
ne suffit pas. En sortant de
primaire
l'école primaire,
l'enfant ne connaît que peu de chose; il n'a
eu que sa mémoire à exercer. Si, après l'école primaire,
il
n'exerce pas sa réflexion
son
et son jugement,
s'il limite
horizon
à un champ, des poules et une vigne, et s'il ne regarde
c'en
pas au delà de l'àlre paternel et du clocher communal,
est fait de celte puissante intelligence
humaine que lui ont
confiée
les ancêtres
: elle s'atrophie dans l'inaction.
Ce n'est pas que je considère
notre presse quotidienne
comme une noble école do pensée. Elle est assez misérable,
celte presse, pour exciter toute autre chose que l'admiration.
Les ineptes romans-feuilletons,
les faits-divers ridicules, qui.
stimulent
à tous les vices, les facéties surannées, les fades
relations des événements actuels, les déloyales et grossières
les vénalités
à peine dissimulées,
tout cela
polémiques,
constitue un ensemble assez peu glorieux. Voilà les aliments
que nous offre la presse, et pis encore. Pourtant, cette exécrable et détestable presse, c'est mieux que lp néant.
des découvertes récentes,, la
L'exposé, même imparfait,
LA
186
SÉLECTION
HUMAINE.
discussion, même
même mensonger,
faussée, tics théories sociales, le récit,
des événements du jour, c'est quelque
chose. Grâce à cette lecture, l'artisan et le paysan s'initient
tant bien que mal au monde moderne et assistent à sa
Dans les grandes villes, où la lecture du
rapide évolution.
devenue presque indisquotidien est heureusement
une agitation intellecpensable, il se fait, grâce au journal,
tuelle incessante, une perpétuelle introduction
d'idées qui
journal
entretient
l'activité
de l'esprit. A Paris,
comme tout le monde lit
vitale
à Rome, à IJerlin.
comme les conversations
à Londres,
le journal,
et les discussions
s'engagent à
la vie intellectuelle
est
propos de ce que le journal a relaté,
plus intense, les jeunes hommes et les jeunes filles ont l'esprit
plus exercé, plus souple, ouvert à un monde plus vaste. Les
idées sont peut-être fausses; mais au moins ce sont des idées.
Le grand danger pour une nation, c'est la stagnation
intellectuelle
l'intelligence
admirablement
: donc, tout ce qui va entretenir
l'exercice de
sera salutaire. Le journal quotidien remplirait
cet usage, s'il était autrement
conçu. Sans
doute un jour viendra où quelque journaliste
de génie
créera un journal à la fois sérieux et amusant, fécond en
informations
précises, en histoires ingénieuses, en vulgarisations scientifiques,
en discussions
loyales, de manière à
continuer, par delà l'école, l'éducation populaire.
Le théâtre est aussi une source vive d'idées, d'images et
Mais il n'existe nulle part de théâtre popud'enseignements.
laire. La foule va aux cafés-concerts,
aux music-halls
et à
ces établissements
ignobles où se mélangent, en agréables
la chanson plus stupide encore qu'obscène, la
proportions,
riche en syphiboisson, riche eji poisons, et la prostitution,
lis. Voilà ce qui aujourd'hui
séduit le populaire.
Mais le
DE
L'ÉDUCATION
187
L'INTELLIGENCE.
tbéalre, où se développent les plus puissantes et les plus
nobles émotions de la vie humaine, le théâtre, où les grands
faits historiques
sont exposés sous une forme esthétique et
attrayante, le théâtre, qui a rendu l'âme grecque si haute,
le théâtre est abandonné.
Heureusement
celte déchéance
n'aura
qu'un temps : un jour
le théâtre populaire
populaire,
tiels de l'éducation.
Car l'éducation
rester un troupeau
dont l'intelligence
gens doivent
faudra aussi,
viendra
où, avec le journal
sera un des éléments essen-
Dans nul pays, il ne doil
de paresseux, d'indolents,
d'apathiques,
est laissée en sommeil. Tous les jeunes
est nécessaire.
entrer
à l'école, c'est entendu. Mais
avoir quitté l'école, continuer
il
leur
l'eilort
après
Kl nul pays ne peut rester en arrière. Le prointellectuel.
grès sélectif ne se maintient
que si FelToii sélectif poursuit
l'élimination
des incapables.
S'il n'y avait que
rigoureuse
— en donnant à ce mot le sens
des intellectuels,
précis de
culture intellectuelle
très développée, — alors tous les individus
à naître seraient
tandis
doués d'une pensée active et souple,
sociétés d'aujourd'hui,
où les neuf
que, dans nos
dixièmes de la population sont incultes, on rencontre bien peu
d'enfants ayant derrière eux quatre à cinq successives généra tionsd'inlellectuels,
alors qu'il faudrait peut-être cinquante
générations pour qu'un progrès manifeste pût être constaté.
La conclusion
qui s'impose est évidente : c'est qu'il faudra
intensifier le travail intellectuel;
car le grand malheur qui.
pèse lourdement sur la descendance humaine, le grand danger
).e grand obstacle qui s'oppose à l'évoqui menace l'avenir;
lution progressive de la pensée, r/esl que les parents sont
incultes
grand
et par conséquent les enfants forcé* de refaire le
effort mental d'une reconstruction
complète. La loi
'
ISS
fondamentale
LA
SKLKCTION
HUMAINK.
tlo l'hérédité
c'est que ce qui
intellectuelle,
avait exigé le grand effort du père es! simplifié pour le fils.
diminue
l'effort
et par conséquent
1/hérédilé
personnel,
permet de marcher en avant. Le fils, petit-fils, arrière-petitlils de savants comprendra
plus facilement les choses de la
science que le fils, pelil-lils,
arrière-petit-fils
Si donc nous pouvions perpétuer plusieurs
de bûcherons.
générations successives do savants, d'artistes et de penseurs; si nous pouvions surtout,
en mieux, instruisant
les femmes, ne pas
laisser s'engourdir
la moitié de l'humanité
dans la somnolence intellectuelle,
alors, nu bout de quelques générations,
on verrait les caractères acquis devenir héréditaires.
Ksl-cc une chimère que do supposer une culture intellectuelle s"étendant à tous les citoyens d'une nation, mémo à
ceux qui peinent dans de durs travaux pour gagner leur vie,
les mineurs, les pêcheurs, les maçons, les portefaix? Oui,
peut-être dans l'étal actuel des choses, avec notre organisalion sociale, féconde en iniquités
et absurdités. Mais on
conçoit très bien qu'une société nouvelle peut être fondée,
dans laquelle le travail
vail intellectuel.
manuel
ne sera pas exclusif
du Ira
Lorsque jadis des penseurs téméraires ont parlé pour la
l'idée fut consipremière fois de l'instruction
obligatoire,
dérée c;
<e une insigne folie. Quoi donc! apprendre la
la géographie et
lecture, 1 écriture, le calcul, l'orthographe,
à tous les enfants de douze ans, citadins et ruraux,
plébéiens et bourgeois ! Nous ne savons plus trop aujourd'hui quelles objections on a formulées, —car nous oublions
très vite, — mais on en a trouvé de formidables.
Tous les
l'histoire
gens sérieux de l'époque ont donné des raisons excellentes
obligatoire, l'école primaire
pour démontrer que l'instruction
1/ÉDUCATION
DK
I.'IXTKI.MGK.NC.K.
18!»
pour Ions les enfants, c'était une chimère d'abord, un péril
ensuite. Mais les choses ont évolué. Ce qui était impossible
est devenu
une réalité.
La chimère
s'est transformée
on un
et le péril a disparu. De même un joui' cette instrucintensive pour tous les hommes — chimère et péril
— deviendra un fait banal,
aujourd'hui
simple, qui n'etVavouchera plus personne.
fait;
tion
Par
quels mécanismes sera réalisée cette extension de
ou ne saurait le prévoir. Cependant, on peut
l'instruction,
prendre un exemple banal, familier à tous.
A l'heure actuelle, en 1912, tous les jeunes gens sont
forcés do faire deux années de service militaire.
Il faut que
toute la vie civile s'accommode à cette suspension de deux
nécessaire. Je le veux
ans. — On nous dit que c'est aujourd'hui
bien. Mais ces temps barbares ne dureront
plus longtemps,
—
et ce sera bientôt un passé digne d'être préhistorique.
Supposons alors qu'au lieu de préparer les jeunes gens à des
guerres qui n'auront pas lieu, on les soumette à une série
ou littéraires.
•d'études scientifiques,
artistiques
Supposons
•qu'au lieu de les réunir dans des casernes, on les réunisse
dans des écoles. Supposons qu'au lieu do leur apprendre un
petit nombre de ch,oses inutiles,
nombre de choses utiles. Alors
on leur enseigne un grand
on sera bien près d'avoir
<créécelle instruction
vrier
l'école
d'atrophier
intégrale qui empêche le rural et l'ouleurs facultés intellectuelles,
au sortir de
primaire.
On pourrait donc continuer les convocations cl les appels
elles justifier par un enseignement scientifique approfondi,
donné dans les casernes, transformées en écoles.
sans changer beaucoup
Qui sait même si dès maintenant,
les moeurs présentes,
on ne pourrait
pas aviser à un meil-
l,A
100
SKLKGT10N
IIUMAIXK.
leur emploi du temps pour les soldats. Pourquoi n'ont-ils pas
au régiment,
ne
de cours el do leçons à suivre? Pourquoi,
de chimie,
leur donne-l-on
pas quelques leçons d'histoire,
d'hygiène, de géographie? Ce serait presque aussi utile que
de savoir
présenter
les armes ou
se développer
en tirail-
leurs.
Si donc il est entendu
qu'on ne quittera l'école primaire
qu'à seize ans, après avoir donné des preuves satisfaisantes
si, de
qu'on sait tout ce qui est enseigné à l'école primaire;
plus, à vingt ans, on est appelé pendant deux ans à suivre
des cours, à écouter des leçons, à subir des épreuves pratiques, à répondre à dos interrogations,
des étudiants;
de la vie intellectuelle
en un mot, à vivre
si, en outre, durant
ans, on est appelé pendant un mois chaque année, à
suivre de nouveau les cours d'une école supérieure, alors on
dix
aura forcé; tous les citoyens d'un pays à ne pas laisser leur
cerveau s'atrophier
intellectuelle.
Alors, penpar l'inertie
dant les trente premières années de leur existence, tous les
jeunes citoyens d'un pays auront dû faire de réels efforts
d'attention, de travail, de pensée; et le bénéfice de ces efforts
va se retrouver
dans le cerveau plus actif des descendants.
ni de producIl ne s'agit pas là de progrès scientifique
tion d'nnivres artistiques
supérieures. Qu'il y ait un nombre
ou un nombre
immense d'individus
modérément
instruits
pour les créations
importance
La chimie
ne fera aucun progrès parce que
originales.
trente millions
do Français, au lieu de trois mille, connaîtront exactement les proportions
d'azote et d'oxygène dans
restreint,
l'air.
c'est d'assez mince
Si le Misanthrope, peut être compris, goûté, applaudi
partout, dans le plus petit village de France, comme à la
cela ne va pas nous donner un second
Comédie-Française,
L'ÉDUCATION
1)K
l/INTKKIJGHNCK.
10f
o l'instruction
n'a
non, colle diiïusion
en soi aucun intérêt,
Mais elle acquiert une considérable
importance, comme exercice de la pensée.
Surtout il no faudra pas laisser s'étioler l'àmo pensante
MouKiii:.
Vraiment
est en général quelque peu
des femmes. Si leur intelligence
inférieure à,celle des hommes, c'est parce qu'elles subissent
les conséquences d'une torpeur intellectuelle
se perpétuant
de génération
en génération.
L'absence do réflexion,
c'est la résultante
fatale du régime mental
tiative,
rable auquel elles ont été soumises.
On n'a pas exercé leur faculté d'attention.
fondamental de toute l'éducation féminine.
Voilà
d'inimiséle vice
En elfet, le développement de l'intelligence
ne procède ni
de la multiplicité
des conversations, ni de la poursuite des
ni des nombreuses lectures, ni même
besognes quotidiennes,
des fréquents exercices de mémoire, encore que tout cela soit
fort utile.
Suivre
des cours, fréquenter les salons, lire des
livres, apprendre par couir, rien do mieux. Mais ce n'est pas ,
là le véritable
travail cérébral.
Travailler
cérébralemenl,
c'est faire un effort d'attention.
d'attention
Seul, l'effort
mesure l'intensité
du travail
sa pensée
dans le trésor des souve-
intellectuel.
Fixer
sur un objet déterminé, retrouver,
nirs inconscients,
tout ce qui se rapporte à cet objet; combiner les souvenirs, les comparer, les confronter, et en même
temps éliminer toutes les idées qui jaillissent de toutes parts,
étrangères à l'objet étudié, c'est en tout cela que consiste
Voilà la discipline de l'esprit, discipline à
double effet, qui écarte les idées inutiles et appelle les idées
fécondes.
l'effort
d'attention.
les femmes (qu'on appelle les
Or, malheureusement,
femmes du monde), de par notre système d'éducation et nos
IX
WÏ
SELECTION
IIUMAliNK.
moeurs, ne font jamais cet effort d'attention, de sorte qu'elles
Unissent pur en devenir incapables.
Kl que dire, hélas! des femmes du peuple ! Colles-là, une
fois qu'elles sont sorties de l'école primaire, où d'ailleurs on
leur mémoire,
s'est borné à cultiver
ne font absolument
plus
pas à comprendre,
le mécanisme de Ions les appareils, sociaux ou mécaniques,
qui s'agitent autour d'elles. Jamais une idée générale ne fait
au milieu des idées enfantines
son apparition
que provorien
d'intellectuel,
quent
belles ne cherchent
Jamais une tentative pour
quotidiens.
le mode d'agir des choses. Combien de femmes du
les événements
pénétrer
sans avoir jamais cherché à
peuple se servent de l'électricité
•savoir par quel mystérieux
do, machines on
agencement
se rendent compte
fournil l'électricité?
Combien d'ouvrières
do ce qu'est une machine à vapeur? Si elles entrent dans
elles s'y amusent
une salle où se déroule le cinématographe,
peut-être; mais, sur mille femmes qui assistent à la repréil n'en est peut-être pas une seule qui s'inquiète
sentation,
obtenir
cette
extraordinaire
du procédé employé
pour
succession d'images.
Jamais
les femmes
du peuple ne se risquent à un effort
intellectuel
Elles vivent au jour le jour, sans
quelconque.
s'ébahir de toutes les merveilles que la civilisation
leur met
sous les yeux, sans s'appliquer à en connaître les principes.
Elles l'ont partie d'un organisme social dont elles ne conpas un seul rouage. Demandez à une servante, à
une femme de mineur,
à une paysanne, à une piqueusc de
bottines, ce qu'elles pensent de l'automobile.
Malgré toute
l'admiration
béate que cette machine luxueuse, douée d'une
naissent
formidable
prendre
vitesse, leur inspire, aucune n'a cherché à comdes gaz est due à la chaleur de
que l'expansion
I.'KDIJCATION
DI-;
l.l
NTKI.Ur.KNC.K.
iO.'J
l'explosion, et que c'est là l'origine de la force. Pour posséder
les
cette notion élémentaire,
pour savoir ce que signifient
mots force, énergie, mouvement,
chaleur, elles eussent dû
et on ne leur a
d'attention,
d'application,
jamais enseigné cet effort.
A vrai dire, ce que nous disons des femmes du peuple
C'est chose
s'applique aussi aux femmes do la bourgeoisie.
vraiment stupéfiante que leur impuissance à comprendre les
faire
un effort
sciences et à s'initier
aux* idées générales, même les plus simfasse défaut. Et certes elles ont
ples. Non que l'intelligence
souvent de la mémoire et de l'esprit, s'entendent aux détails
de la vie matérielle, se meuvent avec facilité au milieu d'inles
trigues fort complexes, savent s'adapter aux situations
plus diverses; mais, tout de même, ce n'est pas là l'effort
d'attention qui constitue le véritable travail intellectuel.
Un
\\\t jour à DARWIN qu'il ne cherchait pas à
les animaux qui lui paraissaient
apprivoiser ou à instruire
incapables de faire attention. Tout de suite, il les laissait de
côté, ayant appris,
par une longue expérience,
que ces
dompteur
disait
ne feraient jamais rien de bon. Cet empiavait bien compris que l'élément fondamental de tout
animaux
inattentifs
rique
le mécanisme
Nous
c'est l'attention.
intellectuel,
devons donc, avant toute chose,
femmes à travailler
et à réfléchir:
apprendre aux
les contraindre
à quelques
mental qui cond'idées, et surtout à l'effort
généralisations
siste à fixer une idée, de manière à ne pas se laisser détourner par les idées parasites, qui voltigent dans la cervelle.
Ce qui est essentiel, je le répète une fois encore, ce n'est
hommes et femmes du peuple,
pas que la masse populaire,
ait de l'instruction.
Celte instruction
plus ou moins rudimentairc
n'est
pas destinée à faire
progresser
l'humanité.
I. \
m
Non!
lo Irnvail
SKI.KCTION
intellectuel
IIIJMA1XK.
a uno niitro mission
plus haute,
n'ont pus connu
Ceux qui
c'est de fort}fier
l'intelligence.
l'effort intellectIIGI n'ont pas pu faire croître leur puissance
cérébrale, do même que la puissance musculaire ne peut pn*
si les muscles ne sont pas exercés. Quand les étudiants
anglais exercent leur vigueur et leur adresse à donner des
coups de rame, peu importe qu'ils aient navigue sur Xtx'Cam
pendant quelques kilomètres; ces kilomètres parcourus n'ont
croître
aucune importance en soi. Toute l'importance gît dans l'ell'orl
do même que l'importance
musculaire qu'ils ont accompli;
de l'étude ne réside pas dans les connaissances acquises, mais
bien dans l'effort qui a été nécessaire pour les acquérir.
de l'esprit tous les
Or, en forçant à celte gymnastique
citoyens et toutes les citoyennes d'une nation, on permet aux
générations présentes de transmpttre aux générations futures
L'exercice cérébral aura
un cerveau plus apte au travail.
la puissance cérébrale d'une certaine quantité,
peut-être, mais enfin réelle et appréciable, qui se
ti''' omettra aux descendants. Alors, à chaque génération, le
potentiel cérébral reviendra plus élevé. Alors sera assurée
augmenté
très faible
progressive de l'espèce Humaine vers un type
humain intellectuellement
supérieur.
Cette croissance du potentiel cérébral ne sera pas indéfinie. Tout a des limites. Mais nous n'en sommes pas là; on
humaines
ne peut vraiment
aux intelligences
supposer
révolution
si peu adonnées aux travaux intellectuels,
maximale qu'elles pourront jamais atteindre.
l'intelligence
En un mot, il faut que les générateurs aient cultivé leur
Et alors il
intelligence
pour être dignes d'être générateurs.
d'aujourd'hui,
faut
que de dix à quarante ans jeunes hommes et jeunes
femmes ne laissent pas le cerveau dépérir dans l'inactivité.
XXIII
INFLUENCE
le
Ainsi
DE L'AGE
progrès
DES ASCENDANTS.
intellectuel
des générations
et divers,
multiples
des progrès individuels,
auront
pu faire et qu'ils
dépend
parents
enfants.
Cela
entraîne
transmettront
futures
que les
a leurs-
c'est
conséquence* assez singulière:
que les générateurs ne doivent pas être très jeunes. En effet,
s'ils sont très jeunes, ils n'auront
pas eu le temps de faire
une
Ils n'apporteront
pas leur quotc
quelque progrès personnel.
mais cependant non négligeable,
de perfecpart, minime,
tionnement
Un jeune homme de vingt ans n'a
individuel.
pas eu.le
sonnalité.
temps encore de développer cl de grandir sa peril transmettra
à ses enfants ce
Par conséquent,
qu'il a reçu de ses pères, mais sans y avoir pu rien ajouter;
de sorte que le progrès sera nul. Les efforts intellectuels,
qu'il fera plus tard, après la naissance de ses enfants, ne
retentiront
pas sur le progrès
héréditaire.
profit
L'effort
intellectuel
de la race, et n'auront
aucun
personnel,
qui améliore l'individu,
doit précéder,
et non suivre la procréation,
pour que les
Il faut
enfants
de l'amélioration
individuelle.
profitent
IX
100
SKI.KCTION
IIUMA1NK.
qu'avant la naissance des enfants les parents aient pu exercer
et fortifier leur intelligence,
activement
de manière à ajouter
héréditaire.
Si les pères n'ont
quelque chose à l'intelligence
pas intensifié certaines qualités peu développées chez les ancêtres,
les enfants
ne seront
intelligents
que les
c'est le cond'immobilité,
pas plus
pères. Or cet état de stagnation,
traire même du progrès.
En somme, les progrès individuels
doivent être acquis
des enfants, et non après. Car, s'ils sont
avant la procréation
sans influence aucune sur
faits après, ils seront évidemment
le progrès général.
Ainsi, à ce point de vue, tout au moins, il y a avantage
à ce que les générateurs
ne soient pas trop
manifeste
jeunes.
De fait,
comme
le
signalent
de l'hérédité
expressément
les
humaine,
ouvrages qui ont traité
sont nés en général de parents qui
très intelligents
plus très jeunes. Dans les familles qui comptent
comme toutes
breux enfants, c'est bien rarement,
l'aîné qui est le mieux doué.
stiques le prouvent,
tous
les
hommes
n'étaient
de nomles stati-
il faudrait,
et des observations
par des statistiques
déterminer,
plus
précises (et la tache n'est pas commode),
exactement qu'on n'a pu le faire encore, les différences inles aînés et tes derniers nés
tellectuelles
qui distinguent
Donc
d'une même famille.
qui n'est pas insoluble
?
la procréation
Cela reviendrait
à résoudre
ce problème
: quel est l'âge le plus favorable pour
11 y a là une intéressante
core, bien faite pour tenter
dient la biologie générale.
question, à peine abordée enla sagacité des savants qui étu-
XXIV
AU
CONCLUSIONS
DES
Los qualités
POINT
DE
VUE
DE
L'HYGIÈNE
ASCENDANTS.
du
corps se transmettent
Mêmes lois. Même hérédité.
comme
celles
tle
Même fixai ion des
l'intelligence.
caractères acquis. Parmi
les qualités
qui se prolongent
la santé ou la chétivité sont au premier rang.
par l'hérédité,
et hien portants auront des enfants
Des parents vigoureux
et bien portants.
Des parents chélifs
vigoureux
teux auront des enfants souffreteux
et chétifs.
et souffre-
et l'expérience,
11 a été démontré,
par le raisonnement
que la condition essentielle de toute existence humaine, c'est
la santé. Par conséquent
le premier soin des générateurs
doit
être de rester
sains cl robustes
pour
avoir
des descen-
dants sains et robustes.
A mener
la santé so détériore,
lés
sédentaire,
muscles s'atrophient, la nutrition se fait mal, et des déchéances
Pourtant,
précoces altèrent tous les tissus de l'organisme.
sauf de rares exceptions, les hommes adonnés aux travaux
de l'esprit
musculaire.
résigner
une vie
d'entretenir
la vigueur
négligent
complètement
Ils vivent dans leur cabinet de travail, sans se
à des exercices corporels méthodiquement
pratiqués.
SKI-ECTION
I.A
I!i3
Ilcurousomont
HUMAliNK.
celio erreur
n'est pas générale.
les exercices physiques
sonl
pays anglo-saxons,
honneur. Aussi n'est-il
Dans les
en grand
pas de comparaison
possible, pour
la robustesse, la santé et la beauté, entre les jeunes gens do
et ceux des nations continentales.
Sur ce point
l'Angleterre
il n'y a donc pas à innover, mais à suivre l'exemple donné
par nos voisins. Ce no sera l'a (Taire ni des lois, ni des insmais des moeurs.
titutions,
On sera amené alors à cette étonnante
n'est
pas besoin, pour penser fortement,
débile et dos muscles atrophiés.
Les mineurs
et les ouvriers
découverte
d'avoir
qu'il
un corps
des villes
ne sont pas soumis,
à lin régime plus
musculaire,
Il no suffit pas de travailler
au point do vue do l'exercice
favorable que les intellectuels.
avec ses bras et ses mains pour
se maintenir
en santé et
Le mineur, au fond du
garder intacte la vigueur musculaire.
dans
trou noir où il pioche sans relâche,
le mécanicien,
obscur où il cisaille du fer toute la journée,
le
l'atelier
des méle plombier, le zingueur
qui manient
typographe,
taux toxiques, le tisserand qui respire des poussières néfastes,
mais c'est
tous ces artisans exercent des travaux manuels;
au détriment do leur santé. Il faut que tous ces travailleurs,
ne payent pas de leur existence
à la civilisation,
Il faut, par une
môme le secours qu'ils nous apportent.
moindre
durée de travail, par des marches au grand air,
par des exercices physiques judicieux,
par le repos physique
nécessaires
combiné
vail
à un certain
manuel
anormal
travail
intellectuel,
compenser le trasonl contraints
de nous donner.
qu'ils
On no tente malheureusement
que de timides réformes
la
dans ce sens. Le principal
souci actuel est de protéger
Mais
et d'assurer une retraite aux travailleurs.
vieillesse,
1/Il
la sécurité
dune
Y fil EN K DES
vieillesse
ASCENDANTS.
.lrtft
paisible n'a aucune importance
do l'espèce. Une société où les
pour le perfectionnement
sonl protégés et où les enfants ne sont
vieillards
fendus, celte société-là, fjni est celle d'aujourd'hui,
pas démérite
de succomber
ne peut plus rien donner à
; car le vieillard
la société future, et il faut songera la société future.
Nous ne prétendons nullement
ne sont
que les vieillards
et qu'il faut les laisser périr sans sepas dignes d'iniérèl,
cours comme une loque inutile. Cette cruauté n'est pas dans
notre pensée ; nous disons seulement que nos lois, qui font
tout pour rendre la vieillesse moins misérable, ne font rien
Il ne faut certes
pour rendre la jeunesse plus vigoureuse.
sacrifier ni les jeunes ni les vieux. Si pourtant
il fallait
choisir, il vaudrait mieux, pour garder à la race future toute
sa vigueur,
sacrifier
la santé des vieillards
jeunes gens, procréateurs.
Ceux-là, quand ils vivent
sont soumis à des conditions
dans la mine,
à la santé des
l'usine,
l'atelier,
anormales ; et,
physiologiques
on veut dire détestables.
quand on dit anormales,
devers nous une trop longue hérédité
dans le soleil et le vent, pour qu'on
du soleil
puisse
et du vent, sans marcher,
l'air de la forêt, de la montagne, de la plaine
L'oxygène
qui circule dans une houillère
vivre
loin
Il y a par
do vie au grand air,
impunément
sans respirer
et de la mer.
ou dans un
de tissage, n'est pas do même qualité que l'oxygène
du large ou de la. forêt. Les constitutions
les plus robustes
fléchissent à la longue pour avoir évolué dans des conditions
atelier
que les ancêtres n'ont jamais connues. Or, de vingt, à cinquante ans, l'homme et la femme doivent garder toute leur
santé pour que leurs descendants en héritent. Tant pis pour
les nations qui ne comprennent
pas ce grand devoir. Elles
200
LA
Sfil.MOTION
IIUMAINK,
sont ingrates en ne protégeant pas les vieillards;
elles sonl
condamnées à la déchéance, si elles ne défendent pas les
générateurs.
Dans le programme socialiste d'autrefois il y avait le fameux principe des Trois Huit. Huit heures de travail : huit
heures de repos: huit heures de sommeil.
Il semhlo bien
que ce soit fort sage. On n'a pas à voir ici jusqu'à
point l'Htat aurait le droit d'édicter une réglementation
quel
à cet
égard ; il suffit de dire que la durée de huit heures de travail corporel est plutôt exagérée que faible.
Comment veut-on qu'après avoir dû, pendant dix heures,
sans relâche, suer, coudre, piocher, limaillcr,
porter des
fardeaux, l'ouvrier
puisse garder
choses intellectuelles?
Comment
encore quelque
souci des
son
peut-il
développer
c'est une
esprit, quand le corps est harassé? Vraiment,
sinistre plaisanterie
que de lui offrir alors des cours, des
a été,
leçons, des théâtres, des conférences. Le malheureux
par un iabeur écrasant, abruti et abêti, et il ne songe plus
qu'à s'étendre sur un grabat, le corps brisé, et la tête vide.
Les très jeunes gens surtout, qui ont tant besoin du somauront
en huit
meil, ce précieux trésor de l'adolescence,
heures à peine le temps de réparer leurs forces. Que restera-t-il alors pour la vie intellectuelle
si on leur impose
plus de huit heures do travail à l'atelier ?
Souvent j'ai entendu dans le monde bourgeois cette objection : « Et moi, est-ce que je ne travaille pas plus de huit
heures par jour? » J'en doute; car un travail intellectuel
intense de plus de huit heures est fort rare. Et je me refuse
à appeler travail intellectuel
intense les conversations
d'un
député qui assiste à une séance de la Chambre, d'un négociant qui débite sa marchandise, d'un professeur qui corrige
L'HYGIENE
DES
201
ASCENDANTS.
les devoirs
de ses élèves, d'un notaire, d'un médecin,
ehef de bureau, qui reçoivent des clients.
d'un
même pour le [travail
de créaintellectuel
D'ailleurs,
tion, à supposer qu'il dure plus de huit heures, ce qui est
il fatigue peut-être
heures
moins que huit
exceptionnel,
d'exercice
musculaire.
Un compositeur
pourra passer huit
heures à composer de la musique, alors qu'un pianiste qui
aura fait des gammes ou joué des valses pendant huit heures
sera tout à fait épuisé.
Il m'est arrivé souvent de travailler
J'eusse été bien autrement
plus de huit heures.
si j'avais dû donner sans
fatigué
relâche pendant huit heures des coups de pioche dans un
bloc de houille.
Car lorsqu'on compose, ou qu'on rélléchit,
voire même quand on apprend des leçons ou qu'on repasse
un examen, on a do longs moments de répit cl de distraclion que ne peut guère avoir le travailleur
manuel.
Au surplus, il faut être sans fétichisme
pour ce chilîre
<lc huit
heures, et on n'a pas la prétention
•une limite inexorable.
d'indiquer
ici
Si nous insistons, c'esl qu'il nous paraît
confondre l'exercicephysique
avec le travail
peu équitable de
manuel, surtout
dans de sinistres ate-
pour l'ouvrier des villes, qui travaille
liers. Même pour l'ouvrier
agricole, le bûcheron, le marin,
c laboureur,
qui vivent au grand air, travail et exercice ne
sont pas tout à fait synonymes;
car bien souvent le travail
est exagéré, dépasse la mesure, et atteint la fatigue.
Ce sont là des vérités tellement
banales qu'on hésite ici
à les écrire. Mais elles sont à ce point méconnues, ces banales classes qui se
lités, qu'il faut les répéter. D'ailleurs
élisent dirigeantes n'ont jamais voulu reconnaître
aux gens
«du peuple le droit de cultiver leur
Lamentable
intelligence.
202
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
Il ne faut pas que l'excès du travail manuel empêche
l'effort
des artisans.
Nous devons
continu,
intellectuel,
veiller à cela. L'avenir de l'homme futur est à ce prix. Sinon
erreur!
on arrivera
à ce déplorable
résultat : une masse populaire,
innombrable,
inculte,
qui ignore tout, dont le
grossière,
cerveau reste fruste, et qui dévcr'so continuellement,
dans
une société raffinée, des éléments grossiers et incultes, lesle progrès et arrêtent l'évolution
de la
quels empêchent
pensée humaine.
XXV
ARISTOCRATIE
ET
SELECTION.
On pourra donc, par do prévoyantes
lois aussi bien que
par de sages moeurs, faire en sorte que les jeunes gens des
doux sexes ne laisseront pas le cerveau s'étioler par l'inaction, et le corps s'épuiser par le surmenage. Mais ces réformes de l'éducation
intellectuelle
et de l'éducation
physique, toutes deux également nécessaires, sont trop vagues
et trop générales pour être efficaces, si elles ne comporten
pas une sanction.
Cette sanction
ne peut évidemment
être pénale. I'>lle ne
consister que dans l'autorisation
ou la. prohibi-
peut guère
tion du mariage.
Cela est grave,
de traiter'
et pourtant,
comme on n'a pas coutume
sérieusement 1les choses sérieuses, d'excellentes
plaisanteries
pourront
examen est nécessaire
rendre
facétieuse
cette
au mariage. Les personnes
là une facile occasion de
trouveront
spirituelles
enfin qu'elles ont de l'esprit. 11 m'est agréable
cette satisfaction — et je passe.
Si la volonté bien arrêtée des sociétés
relever
le niveau
idée
général
de l'intelligence,
qu'un
les moins
prouver
de leur donner
futures
est de
de la santé,
de
t.A
204
SELECTION
HUMAINE.
la vigueur, elles devront se résigner à des mesures prohiles mariages à ceux qui n'en seront pas
bitriees, et interdire
dignes.
Le mariage civil,
C'est une protection
sexuelle
encore, n'est pas un droit.
répélohs-le
que la société confère à une union
et aux enfants
qui
naîtront
de
cette union.
Par
se refuser à accorder
conséquent la société peut parfaitement
ou
si elle juge un mariage
cette protection,
inopportun
funeste.
intellectuelle
ou la faiblesse
que l'inculture
limite pour que le
physique ne dépassent pas une certaine
mariage soit autorisé.
Quelle sera cette limite? Nous n'aurons pas l'imprudence
de la vouloir préciser. 11 s'agit seulement du principe,
qui est
Donc il faut
le principe
essentiel
de toute
sélection.
A conserver
comme
les faibles, les cliétifs, ceux à
les ignorants,
la volonté ou la capacité,
on arrête l'essor
qui manquent
humaine vers des destinées supérieures.
de l'intelligence
des jeunes gens de vingt à
Supposons qu'on réunisse
reproducteurs
trente ans, de santé irréprochable,
ayant les essentielles qualités du corps très développées ; sachant faire de longues
marches sans fatigue,
montant
bien à cheval, nageant el
tirant
à la cible parfaitement.
Supposons en outre que ces
et instruits
jeunes gens soient assez intelligents
pour passer
des examens analogues à ceux de la licence es sciences ou
de la licence
une élite,
es lettres.
se marient,
Si ces jeunes gens, qui représentent
à des jeunes filles aussi bien douées
et le corps, et ayant subi avec succès
l'esprit
les mêmes épreuves, est-ce que les enfants
identiquement
issus de ces mariages ne seront pas, selon toute vraisemqu'eux
pour
blance,
très robustes
el très intelligents
?
AHISTOCHATIE
ET
SELECTION.
205
Et alors imaginons,
pour continuel" notre hypothèse, que
cette sélection sera continuée sans
pendant dix générations
invasion
d'éléments
les entants
à naître
tions rigoureusement
toute vraisemblance,
S'il
s'agissait
de tous
étrangers, et avec élimination
qui n'auraient
pas satisfait à ces condiexigées, est-ce qu'on n'aura pas, selon
constitué
une aristocratie
admirable?
des animaux,
il n'y aurait pas de doute.
raisonnement voudrait-oii
refuser à la sélec-
Par quel étrange
tion humaine ce qui est mille et mille fois démontré pour
la sélection animale ? Si l'on ouvre le coeur d'un chien, d'un
ou d'un cerf, le sang coule à Ilots, et l'animal
lapin,
meurt.
Quel
besoin
de faire
le mémo
traumatisme
à un
homme
pour être assuré que, si on lui ouvre le coeur, le
sang coulera à flots, et que l'homme
périra ? Il est prouvé
les races de moutons,
de
que la sélection
perfectionne
chiens, de pigeons et de chevaux. À-t-on besoin d'une expérience pour être assuré que la sélection va perfectionner
les
races humaines ?
Mais, comme nous l'avons dit plus haut, la création d'une
très limitée, si elle est possible physiologiquearistocratie
Peut-être môme n'estment, n'est pas possible socialement.
elle pas désirable ; car il serait assez triste de laisser la plus
grande partie do l'espèce humaine languir dans une relative
On ne peut donc pas songer à exiger pour le
infériorité.
il faudra
mariage des épreuves aussi difliciles ; pourtant
quelques épreuves.
la sélection de deux manières:
On peut pratiquer
d'une
que les individus
part en ne prenant pour la reproduction
lotit à [fait supérieurs:
sélection par l'élite:
d'autre part en
200
LA
éliminant
SELECTION
les individus
HUMAINE.
tout à fait inférieurs
: sélection
par
dernière
des pires. Il semble bien que celle
l'éloignement
méthode soit la seule applicable.
On défendra le mariage à
ceux qui n'auront
pas donné quelque preuve, si médiocre
et de robustesse.
qu'on voudra, d'inteiligenec
Ce qui est essentiel, à l'heure présente, c'est de réserver
le droit au mariage à ceux qui ne sont ni très betes, ni
très paresseux, ni très débiles.
El ceux-là, dira-t-on,
que Vont-ils devenir? La réponse
n'est pas difficile,
puisque aussi bien les incapables seront
en nombre à peu près égal dans les deux sexes. Les inca— en
hommes
s'unir
pourront
pables
mariage non légitime
— avec les
incapables femmes, tout à leur gré", cl il n'est
1 de situation
ces
et
défectueux,
guère probable que
couples
sociale inférieure,
réussiront
à faire fortune, non plus qu'à
mettre au monde de beaux et glorieux enfants. Ils ne méritent aucun intérêt,
disons même aucune pitié;
puisque
leur infériorité
manifeste est un élément perturbateur
propre
à avilir la race.
11 faut savoir résolument
où l'on veut aller. Si vraiment
le progrès de l'humanité
est urgent, si nous voulons préparer l'avènement d'une espèce humaine supérieure, alors il
faut rompre avec les errements anciens. A l'heure présente,
les mariages se l'ont au hasard, sans discernement,
sans
principe directeur, par la fantaisie momentanée do l'attrait
sexuel, ou par des cupidités savantes. Les pires s'unissent
aux
meilleurs.
Même, si la Nature ne venait pas mettre
sa loule-puissanle
et toute sage Force au milieu de ce désordre, la race serait bien vile dégradée cl anéantie. Veut-on
ne rien changer à l'état de choses actuel? C'est très simple;
nul progrès
ne sera possible, et les hommes évolueront
vers
ARISTOCRATIE
une
race
actuelle;
relle.
ET
SÉLECTION.
207
inférieure
à l'humanité
médiocre,
probablement
car la société civilisée contrarie la sélection natu-
Ce serait à désespérer de l'avenir.
Mais il ne faut pas désespérer ; car les sociétés
courage
de sr réformer
l'avenir.
Que nous
le
La sensiblerie,
la phraet toutes les lamentations
des
elles-mêmes.
l'humanitarisme,
ne tiennent
philanthropes,
séologie,
auront
pas devant l'intérêt
les criminels,
importent
supérieur de
les sourds-
les rachitiques,
les épilepliquôs?
muets, les hydrocéphales,
notre race humaine
Laisserons-nous
se pervertir
par ces
mais ma
germes viciés? Kl moi aussi, je suis philanthrope,
me conduit à espérer une race humaine noble
philanthropie
les paresseux, les ignorants,
les
Que m'importent
les chétifs ? Ils sont tels, soit par défaut de vomaladroits,
Si c'est par
lonté, soit par leur constitution
psychologique.
défaut de volonté, tant pis pour eux ; nous les mettrons
à
l'écart de la société, et ils n'auront que ce qu'ils méritent. Si
c'est par défaut d'intelligence
et de vigueur,
il 1 ne faut pas
le sang généreux d'une'
<]iio leur pale sang vienne corrompre
race forte.
et forte.
Mais, pour accepter ces principes
nouveaux, il faut du
courage. Ce n'est pas en un jour, et avec un livre, que se
modifie l'opinion
universelle.
Je n'ai pas la prétention
de
convaincre
réfléchir
tous mes contemporains.
quelques jeunes hommes.
Il me suffit
d'avoir
fait
XXVI
LES
CONDITIONS
ACTUELLES
DU
MARIAGE.
lin
parlant du mariage, nous avons implicitement
supposé que les conditions en resteraient identiques aux conditions actuelles. Rien n'est moins probable.
En effet, il y a dans le mariage monogame un vice grave,
qui est peut-être la cause essentielle de toutes les violations
de la monogamie, si fréquentes dans nos sociétés.
11 faut
a-l-il
en parler
sans fausse pruderie.
Aussi
pour personne, el paraîtrait-on
bien n'y
là de mystère
quelque
taire ce que personne n'ignore.
De
peu ridicule à vouloir
fait, dès qu'une femme est enceinte, il est dangereux, pour
elle et pour l'enfant, de continuer les relations
conjugales.
ont déjà dénoncé ces périls : avorteQuelques médecins
et maladies
mont, accouchement
prématuré,
hémorrhagies,
entraînant
la stérilité
utérines, rebelles à tout traitement,
el des infirmités
incurables.
ultérieure,
Les animaux — qu'on pardonne à un naturaliste
de tou— sont
nature
s'en
référer
à
l'étal
de
jours
plus sages que
l'homme. Jamais, sans aucune exception,
une femelle en
gestation n'accepte l'approche <h\ mâle : et. d'ailleurs elle n'a
ACTUELLES
CONDITIONS
DU
MARIAGE.
209.
les mâles ne recherchent
car jamais
les
pas à se défendre,
femelles
en gestation.
sont bien loin de celle prudence.
Les couples
humains
Or la santé
des femmes
et par conséquent
est gravement
troublée
tle-s enfants
qu'elles
portent,
sexuels intempestifs.
rapports
anormale
et
dangereuse
il devra
Plus
allaiter
s'abstenir
tard
son
il
devra
enfant,
aux
à mourir.
nourrices
avec
leur
cela
Mais
est si hien
et avec
mercenaires,
mari.
car
lav mère
doit
e'esUà-dire
l'allaitement,
pendanl
il ne faut [tas de conception
nouest con-'
l'enfant
el, si le lait tarit,
et,
Tout
sexuels
dure
neuf
mois,
et,
gestation
mois l'époux
peut se permettre
cinq à six mois tout au
pendant
complètement.
s'ahstenir
encore;
un an environ,
pendant
velle
: car le lait tarit,
damné
par ces
comme
On peu l.donc considérer
des plaisirs
la recherche
la gestation.
Cette
pendant
même si pendant
les premiers
écarts de conduite,
quelques
moins
la santé
enceintes,
l'usage
connu,
raison,
des nourrices
qu'on interdit
toutes relations
mercenaires,
ré-/
n'est-il
à quelques
riches,
personnes
pas une coutume
barbare?
Que penser de ces parents
qui, afin de ne pas se
la vie de leur
conlicnt
de leurs plaisirs
amoureux,
priver
serve
enfant
à une
une
jeune
ou moins
Voilà
vivre
une
existence
réservé
donc
séparé
fantaisie
précision
comme
par
el sacrifient
nourrice,
humaine,
l'enfant
ainsi,
île
le coeur
joyeux,
la nourrice,
à mort?
dix-huit
mois
la Nature
lesquels
le mari
doit
n'est pas
prescription
avec une extrême
elle a été formulée
de sa femme.
médicale:
pendant
Kl cette
plus
'
elle-même.
Pendant
la
gestation,
sont
les menstrues
l'allaitement,
suppripendant
en toute
mées. Voilà
un fait brutal,
indiscutable,
qui prouve
il ne
à la loi naturelle,
évidence
se conformer
que, pour
2!0
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
doit
ovuy avoir, pendant loulc celle période d'inactivité
sexuel.
laire, aucun rapprocliement
On répondra que la Nature est une personne acariâtre
ne sachant
ce qu'elle dit : que les jeunes époux sont gens
trop civilisés
pour écouler cette vieille
personne, et qu'il
faut-passer outre. Mais prenons garde. La Nature esl plus
puissante que nous. Si on ne lui obéit pas, elle se venge, et
sur la mère aussi bien que sur les enfants. En
cruellement,
tout cas, ce n'esl pas en la violentant,
cette patiente et silencieuse, mais inexorable Nature, qu'on créera la forte race de
11 faut d'abord obéir à la Nature pour pouvoir
l'avenir.
ensuite lui commander.
naQui naturac non obtempérai,
lurae non imperal, disait un vieux philosophe.
A coup sûr, même si la durée de dix-huit
mois de silence parait quelque peu exagérée, il n'en reste pas moins
six mois pendant lesquels l'abstinence
devra être
conjugale
rigoureuse.
Or une abstinence do six mois, pour un homme jeune
— el une abstinence
et vigoureux,
qui se répétera tous les
deux ans, si le mariage est fécond, — est bien près d'être
anormale.
à cet égard, est mieux, ou plus mal,
L'homme,
Chez eux il y a une période de
pourvu
que les animaux.
rut, simultanément
pour la femelle et le mâle, qui répond en
général à la saison printanière
(1). VA les animaux sauvages-,
cerfs, sangliers, buffles, licvi<s, perdrix, corbeaux, en dehors
de la période des amours, qui est limitée à un, deux, ou trois
sexuel.
mois, n'ont pas de rapprocliement
(1) Bien entendu, la domesticité change tout : les chiens, les étalons, les taureaux, les béliers n'ont guère de période saisonnière poulie rut. Est-ce parce que les conditions d'existence ne sont pas les
mêmes que dans l'étal de nature?
CONDITIONS
Nos civilisations
ACTUELLES
DU
MARIAGE.
211
ont donné à l'amour
une place prépondérante, probablement
exagérée. Les habitants des grandes
villes sont soumis à «.les excitations
sexuelles permanentes,
les
qui revêtent toutes les formes. Le théâtre, la littérature,
les réunions, ont pour principal,
tableaux, les conversations,
sinon pour unique objet d'exalter la sensibilité
amoureuse,
de glorilier l'union sexuelle, de stimuler l'appétit génésique.
Les femmes ne songent qu'à plaire; toutes, plus ou moins,
cherchent à provoquer les désirs des hommes, cl elles mettent toute leur finesse, toute leur énergie, à cette provocation. Elles ont comme complices tons les arts. Il n'est pas
une seule pièce de théâtre qui ne soit consacrée à l'amour.
Un romancier se croirait
déshonoré s'il ne faisait pas de
l'amour le centre de son oeuvre. Les poètes ne chantent la
nature
un cadre agréable à l'émoque parce qu'elle fournit
tion amoureuse.
A partir de quinze ans, dans toutes les
classes de la société et dans tous les pays, jeunes.hommes
el jeunes femmes ne pensent plus guère qu'au sentiment
'
sexuel.Lst-co un bien ou un mal? Qui pourra le dire?Toujours
est-il que cette conspiration
universelle
vers les choses
amoureuses entraine un éréthisme
et que toust
universel,
l'amour comme
jeunes gens et jeunes femmes, considèrent
le but de la vie. Le temps qui n'est pas consacré à l'amour
est du temps perdu..
Pour
les hommes
surtout.
Car
les femmes, celles qui
sont enceintes, cl celles qui allaitent,
n'ont guère de propension aux exercices sexuels. La Nature, qui leur a imposé
de lourds
les préserve contre elles-mêmes, et l'ail
taire tout appélit ; mais l'homme n'a aucune charge, ni gestation, ni allaitement.
Quelques heures après que la fécondevoirs,
LA
212
SELECTION
HU.MAINE.
...dation a eu lieu, il a tout oublié. VA alors, que doviendra-l-il
nécessaire, alors que les
pendant cetle année d'abstention
excitations sexuelles continuent leur enveloppement,
à chaque
qu'il ouvre, à chaque parole qu'il entend?
est éclatante. D'une part la monogamie,
La contradiction
établie nos justes lois occidentales,
celle qu'ont
avec la
fécondité de la femme qui commande
d'autre
l'abstinence;
livre
amoureux
des hommes qui ne peut s'accompart l'appétit
moder de ces abstinences prolongées.
Par conséquent l'homme est polygame;
une stricte mono\ garnie est en désaccord avec les besoins sexuels de l'homme.
est la seule forme sociale de
VA pourtant
la monogamie
avec le progrès.
mariage compatible
/
maintes raisons, assez médiocres
On pourrait
alléguer
en faveur de la monogamie;
d'ailleurs,
l'histoire,
qui montre
en quelle décadence tombent les peuples où règne la polygamie; et surtout la nécessité du foyer patriarcal, diflicite à
maintenir
paisible et respecté, quand plusieurs femmes se
disputent les faveurs du maître, et bataillent entre elles pour
Mais il y a une autre raison, qui est formelle,
et qui suffit, motif plus puissant que tous les autres pour
le principe de la monoétablir sur des assises inébranlables
leurs enfants.
gamie
nécessaire
: c'est
la proportion
des naissances
de
garçons et de fuies.
11naît 103 garçons pour 100 filles, chez tous les peuples
de la rucc blanche,et, à la fin de la première année, comme
la mortalité
des petits garçons est un peu plus forte, il y a
pour 100 filles. Cette parité dans le nombre
de l'un et l'autre sexe se continue
ainsi, à
nuances près, jusqu'à
l'adolescence,
l'âge adulte,
100 garçons
des individus
^quelques
et la vieillesse.
COiNDITIONS
ÀGTUKU-KS
DU
MARIAGE.
213
Or cela seul rend lo principe do la polygamie absurde,*
voire même scandaleux. En effet, si certains individus, ceux
qui sont plus adroits, on plus forts, ou plus riches, peuvent
avoir plusieurs femmes, les autres n'en auront pas du tout.
Soit 400.000 hommes et 400.000 femmes nubiles : si 100.000
de ces hommes
ont chacun quatre femmes, comme cela se
en Chine el en Turquie, il y aura 300.000 in-
passe en Orient,
dividus qui en seront prives, et qui n'auront pour se dédomou des amours contre nature.
mager que la prostitution
Ainsi
de toutes
parts
les contradictions
s'accumulent,
les conflits
se multiplient.
La monogamie s'impose par la
parité des naissances de filles et de garçons ; et la monogamie suppose chez l'époux d'anormales abstinences, sous
et de postérité débilitée.
peine de maladies irréparables,
inconciCependant la société, malgré ces antinomies
Elle vit, en dépit des causes de mort
qu'elle porte en elle. Mais que de mensonges et que de cynismes à la fois! L'adultère et la prostitution,
qui tantôt se
liables,
se maintient.
cachent, et tantôt s'étalent, sans qu'on puisse dire ce qui est
le plus misérable. Kl, même quand il s'agit de ménages réguliers et honorables, si le lit des époux pouvait tout raconter,
nous aurions de bien vilaines confidences.
On a tenu à présenter, dans toute sa sévérité, le combat
qui s'engage entre les forces de la Nature et celles de la civilisation. La monogamie es/ nécessaire, et cependant elle est
impossible.
Nous n'avons nullement eu ici la prétention de le résoudre,
cet effrayant problème.
11 nous a paru seulement qu'on n'y
avait pas suffisamment réfléchi. Ce n'est pas parce qu'on ne
veut pas le voir qu'un problèn e n'existe pas. Malgré notre
aveuglement
volontaire,
il est là, vivant, urgent,
douloureux.
21 i
LA
Que pourra-l-il
voir confusément.
Notre
SÉLECTION
être fail?
société européenne
HUMAINE.
Nous no pouvons
que l'entre-
le régime de lu
et rectifiée
monogamie,
tempérée par la prostitution,
par
l'adultère.
Il n'y a pas de quoi être bien fiers, et on peut
enfants trouveront
mieux.
supposer que nos arrière-petits
11 est très probable que la science, qui continue ses progrès, en dépit de nos
connaître les conditions
actuelle,
absurdités
sociales,
aura
enfin
pu
des en-
lesquelles naissent
fants de tel ou tel sexe. Déjà les éleveurs peuvent avoir, à
des pouliches
ou des poupeu près comme ils le désirent,
11 est très vraisemblable
lains, des brebis ou des béliers.
que pour
side aux
suivant
c'est
on saura bientôt la loi qui prél'espèce humaine
naissances do garçons ou de filles. Actuellement
c'est le hasard
seul qui est en cause. Mais, quand les conditions déterminantes
seront connues, il y aura, suivant la
volonté des parents, naissance d'un garçon ou d'une fille.
Hien n'est moins vraisemblable,
puisque certainement
les proportions
de naissances de garçons et de filles sont
soumises à une loi naturelle,
ne
physiologique.
Quoiqu'on
connaisse pas cette loi, elle n'en existe pas moins. Le tout est
de la trouver,
et il est probable que quelque jour elle sera
découverte.
le nombre des filles
Alors, si le besoin social l'exige,
pourra être quatre, cinq, dix fois plus élevé que le nombre
des garçons, et la monogamie
n'aura plus aucune raison
d'être.
Une solution
plus simple, mais, hélas! assez peu vraisemblable aussi, ce serait le changement des moeurs. Si elles
si le
étaient moins frénétiquement
tournées vers l'amour,
CONDITIONS
souci
des choses abstraites
des hommes,
UU
ACTUELLES
occupait
les abstinences
MAR1ACK.
->lo
les pensées
être plus
pourraient
davantage
conjugales
ces périodes de chasallègrement supportées. Probablement
à donner plus de vigueur aux
teté prolongée contribueraient
Et ce serait la monogamie vraie,—
non
— avec le foyer famid'aujourd'hui,
monogamie
l'hypocrite
lial respecté, fécond et prospère.
enfants
à naître.
En tout étal de cause, et pour nous résumer, le principe
de sélection ne consiste pas seulement dans le choix des
générateurs : il faut encore que les générateurs ne s'épuisent
pas à des plaisirs malsains. 11 faut qu'au moment de la conception ils soient tous deux en parfait état de vigueur corporelle. Enfin il est nécessaire que la femme, à partir du
moment où elle a conçu jusqu'au moment où son enfant
peut être sevré
port conjugal
du lait
maternel,
s'abstienne
de tout
rap-
(1).
ou monogamie,
peu importe en somme, pourvu
soit interdit
aux incapables et aux faibles,
pourvu que la femme, qui porte en sa matrice l'être futur,
du mâle, pourvu que
ne soit pas violentée par la brutalité
en sordides débauches.
l'homme n'épuise pas sa virilité
Polygamie
que le mariage
•
(f) Voir à ce sujet les remarquables
A. PINARD sur la puériculture.
Ira vaux île mon
savant
ami
XXVII
LA
Revenons
aura éliminé
DU
RÉGLEMENTATION
MARIAGE.
ne sera pas dit quand on
les éléments mauvais. 11faudra faire choix des
à la sélection.
Tout
meilleurs.
Mais il est impossible d'espérer qu'on trouvera un grand
nombre d'individus
réunissant en eux, à un degré éminent,
toutes les qualités intellectuelles
ou physiques; il sera donc
beaucoup [plus sage [de faire comme les éleveurs, qui, [lorsune race, ne pensent pas à développer
qu'ils perfectionnent
toutes les qualités, mais seulement certaines qualités particulières.
spécial sur lequel il
faudra faire porter la sélection ; taille, ou vitesse, ou féconou finesse de
dité, ou beauté des formes, ou intelligence,
Us déterminent
l'odorat,
alors
ou robustesse.
l'attribut
Us créent
ainsi
des variétés
nou-
velles, douées à un très haut degré de telle ou telle qualité
La matière vivante est assez plastique pour leur
éminente.
permettre ces étonnantes spécialisations.
Sans aucun doute il pourrait en être ainsi chez l'homme.
l'hérédité
des aptitudes intellectuelles
Car, chez l'homme,
spéciales est un fait avéré. Le fils d'un musicien est mieux
LA IU;H;U;MK.\TATIO;\
DU .MAHIAUK.
217
que le fils d'un avocat, Les exemples
qu'il y a des familles de peintres, de
poêles, de savants, de légistes, où le goût pour les études en
cbez
le père avait excellé fut 1res développé,
lesquelles
l'enfant, dés sou plus jeune Age,
Nous voici alors conduits à une conception nouvelle du
doué pour la musique
abondent pour prouver
principe de sélection : et ce principe, si l'on
d'en poursuivre
méthodiquement
l'application,
tonte certitude,
des effets inespérés.
a le courage
en
produira,
On ne se dissimule
pas que les idées émises dans ce livre,
qui par ailleurs heurte tant de routines séculaires, no sont
pas destinées à beaucoup d'adhérents. On no se fait donc pas
de grandes illusions
sur le sort de celle qui va être développée ici, encore qu'elle s'appuie sur les faits les plus positifs de la psychologie et de la science expérimentale.
Si réellement,
comme de multiples
et positives observalions rétablissent
à tel ou tel art, à
clairement,
l'aptitude
il s'endo l'intelligence,
est héréditaire,
suivra qu'au bout de quelques générations
cette aptitude
spéciale, si tous les ascendants l'ont eue, n'aura fait que
croître. On arrivera ainsi à une perfection
très grande. Mais
telle
ou telle forme
il faudra, puisque l'hérédilé
transmet
les caractères do la
mère comme ceux du père, que les deux parents se soient;
'
tous deux signalés par la même aptitude.
son
dans
PLATON,
avait émis déjà l'idée que l'Etat devait présider au
Politikon,
choix des époux dans le mariage.
Môme il avait abouti h/
cette assez étrange conclusion,
qu'il faut unir les dissemblables : marier
un homme
violent
à une femme
pour que ce mélange de violence et de douceur
caractère pondéré. « Si, dit-il, la violence s'unit
douce,
engendrât un
à la violence,
l.\
•218
SKI,KGTION
i! «'il résulte îmo violence
IIUMAl.NK.
ce qu'il importe d'éviter. »
Assurément.
Mais, lorsqu'il
s'agit de certaines
qualités
connue par exemple l'aptitude
intellectuelles
à
éniinenles,
la musique, aux mathématiques,
à In peinture ou à la poésie,
€lles se développeront,
avec une
par le fait de l'hérédité,
intensité d'autant plus grande que les époux l'auront l'un H
extrême,
l'autre
possédée.
11 faudrait donc faire tout
que ne l'a conseillé
PLATON, et, puisqu'il
s'agit non de mauvaises qualités, mais
de qualités précieuses, unir le semhlahle et non le dissemdans les enfants.
blable, afin de l'intensifier
On en viendra ainsi, grâce à l'hérédité
à la
prolongée,
constitution
de certaines
ou telles sciences,
On a remarqué
autrement
aristocraties
spécialisées
ou dans tels ou tels arts.
en
dans telles
efiel
ont
qu'à certaines
époques
apparu dans un petit peuple des hommes éminents, en grand
extraordinaires
et spéciales : les
nombre, doués d'aptitudes
les philosophes grecs, elles naturalistes
peintres hollandais,
suisses. TAINE a expliqué ces étonnantes
efflorescences par
rintluence
du milieu. Eh bien!
sans nier aucunement l'inIhienco du milieu
particulière,
nous
ambiant
pour exalter une aptitude mentale
croyons que l'hérédité
y joue une plus
grande part encore.
Et d'ailleurs
opposer rintluence
pourquoi
celle de l'hérédité?
ne pas les faire
Pourquoi
quement?
Faisons
du milieu
à
agir synergi-
celte hypothèse ires simple que, dans une région
ou peut-être dans une très grande ville, il y aura
limitée,
de brillantes
écoles de peinture
et de dessin, des musées
des expositions de tableaux fréquentes, des journombreux,
'
naux excellents consacrés aux choses artistiques.
Supposons
),A
MKGIiKMK.NTATION
que, dès leur
les jeunes filles ont
encore
c'est-à-dire
tournée,
plus jeune Age, les jeunes garçons cl
un peu spéciale,
reçu une éducation
avec une prédilection
marquée, vers le
bon gré,
Autour d'eux, constamment,
dessin el la pointure.
mal gré, la préoccupation
rante.
Alors
habitent
l'activité
cette ville
résultera
2111
MAItlAiiK.
DU
des choses d'art
sera
prépondé-
les jeunes gens qui
el il en
aura pris une même direction,
effort
conscient ou inconintellectuel,
mentale
de tous
un grand
vers les arts plastiques.
scient,
encore, puisque nous sommes dans la région
ont eu
<lc l'hypothèse,
que les parents cl les grands-parents
la même éducation
très spécialisée.
Au bout de quelques
Supposons
il se sera créé dans cette ville un groupement
générations,
humain ayant des aptitudes spéciales; de sorte que les habitants de celte curieuse
cité seront tous, ou presque tous,
bien doués pour les beaux-arts.
exceptionnellement
Rien n'est moins invraisemblable.
Mais
l'invraisemblance
qu'on
veut
jeunes
citoyens
donner
aux
Rien n'est plus simple.
apparaissent
vont contracter
dès
impératif
ou
el la difficulté
que
mariages
de cette ville d'art un caractère
les
prohibitif.
Si nous
à
nous dirions qu'il faudrait
interdire
l'osions,
ces jeunes gens tout mariage avec des jeunes filles n'ayant
pas reçu celle môme culture esthétique, intense. Mais nous
n'osons pas insister sur cette prohibition
qui paraîtra bien
Et cependant, si nous voulons que les vertus
chimérique.
de cette éducation
esthétique
développée
soigneusement
se développer,
elles ne
puissent se maintenir,
s'intensifier,
devront
Ce sont
pas se perdre dans la masse commune.
des époux
semblables,
et non dissemblables,
qu'il
faut unir,
•2-20
l,A
SKbKGTION
HUM
AINE.
pour qu'il n'y ait pas conflit outre deux hérédités contradictoires. Comprendrait-on
qu'un éleveur, après avoir à grand'peinc obtcn.i une race de chevaux aptes à la course, abanpour croiser ces chevaux rapides avec
de lourds chevaux de Irait? Si l'on veut obtenir des groupements humains doués de facultés esthétiques originales
et puissantes,
il ne faut pas laisser une sélection , qui a
donnât
celle séleclion
d'éléments
déjà commencé, s'interrompre
par l'introduction
chez qui le caractère esthéétrangers, c'est-à-dire d'individus
tique ne prédomine pas. De même qu'il ne faut" pas permettre au sang nègre de s'introduire
dans une famille
à vicier pour longtemps
blanche de manière
celte intelligence des blancs qui esl le fruit d'une longue sélection.
vraiment
comment se pourront
ces
J'ignore
perpétuer
familles de musiciens,
de peintres,
de mathématiciens,
de
de poètes, sans qu'il y ait d'unions
entre les
naturalistes,
unes et les autres, sans qu'il y ait de rapprochements
avec
des familles populaires,
de moindre
culture ou de culture
non spécialisée. Je sais seulement que l'intensil'',
si hautement désirable, d'aptitudes
intellectuelles
spéciales, sera la
conséquence d'une sélection continue et séoère.^nws cette sévérité, il n'y aura pas de progrès. Une aristocratie
qui admet
l'intrusion
du sang roturier
perd bien vite toute autorité, et
se confond rapidement
avec la plèbe. De même ces élites intellectuelles
spéciales ne conserveront
si elles restent fermées, ne laissant
leur force mentale
que
pénétrer les intrus que
dans des conditions exceptionnelles
et éliminant
du groupe
limité
tous ceux de ses enfants qui sont
qu'elles forment,
dépourvus
de qualités
Je ne veux
éminentes.
pas, dans cet ouvrage
qui a la
prétention^
LA
HKOLKMKNTATION
DU
MAHIAliK.
->ï\
d'être
mo laisser emporter à la fari-^
logique et scientifique,
taisie do l'imagination.
clans la \
Pourtant, je vois nettement,
société future,
ces groupements
très homogènes
et très
à l'écart tics autres cités de la plaspéciaux se maintenant
la
nète; je vois la cité! des artistes, la cité des naturalistes,
cité des mathématiciens,
la cité des musiciens.
Alors, dans
chacune de ces cités, l'hérédité
l'inilnence
du
renforçant
un dévemilieu, certaines aptitudes intellectuelles
prendront
inconnu, pour, de là, répandre des
loppement jusqu'alors
chefs-d'omvre
dans lé monde et doter l'Immunité
de puissances ou de jouissances nouvelles.
Mais ce sont là des rêves, et il n'est pas sain de trop s'y
complaire.
Kn tout cas, ce qui n'est pas un rêve, c'est que l'Etat peut
el doit exercer son autorité sur les mariages. 11 ne lui est
Ce n'est r/ite par des lois
pas permis de s'en désintéresser.
sur les mariages qu'on pourra
la sélection
entreprendre
humaine. Si cette sélection est ahandonnéc au hasard, c'est
comme s'il'n'y
avait pas de sélection. Si un pouvoir central,
ne prend pas la défense de l'humanité
vigilant,
est fait des progrès de l'humanité
future.
sur les fantaisistes
Quoi ! on compterait
hommes et des jeunes filles pour la formation
future,
c'en
amours
des
d'une
race
Ils ont bien d'autre3 soucis, ces jeunes gens,
supérieure!
quand ils se marient. On peut être assuré que, si Filial n'intervient pas, il n'y aura pas do sélection ; par conséquent,
pas de progrès.
Or l'intervention
de l'Etat
ne peut s'exercer que de deux
soit par la recommandamanières, soit par la prohibition,
tion de certains mariages.
>2>
l,A
Stël.KCTION
IIIIMAINK.
Pour la prohihilion,
vieil de plus légitime. Ainsi que nous
Pavons dit à diverses reprises, il est parfaitement
acceptable
que certaines conditions soient exigibles, de santé, d'intelliNous n'y reviendrons
gence, do non-criminalité.
pas.
.Mais, pour donner à la sélection toute sa force, pour
obtenir mieux que le maintien
de l'état actuel, il ne suffira
pas de prohiber certains mariages: il faudra en encourager
d'autres,
de deux
ceux-là, par exemple, qui, par l'union
époux doués des mêmes éminentes qualités spéciales, auront
pour résultat heureux et fatal la naissance d'enfants doués de
ces mêmes qualités spéciales.
Or, pour favoriser certains
moyens divers, très efficaces.
mariages, l'Ktat dispose de
Si dès aujourd'hui
quelque
avait le courage de proposer une loi à cet
fait le premier pas dans la voie d'une sélec-
gouvernement
effet, il aurait
tion humaine méthodique.
Bien ne s'oppose à ce que dos dotations spéciales soient
affectées à certaines unions, supposées favorables à la sélection. Pourquoi
non? S'imagine-t-on
qu'un mariage conclu
dansées conditions
sera plus malheureux
qu'un autre? Qu'on
causes qui décident
pense aux mesquines et imperceptibles
des mariages (cl même des amours), et on sera vite convaincu
que ces causes ne sont guère respectables ; que l'intervention
de la science est préférable aux caprices des amants; el,
tout compte fait, qu'un mariage entre deux jeunes gens, do
même capacité intellectuelle
spéciale, tous deux beaux,
vaillants
et robustes,
a grande
chance
d'être
heureux
et
fécond.
Tout cela, ce n'est pas un rêve. Ce sera une-réalité,
dès
intelque nous aurons daigné secouer un peu noire.apathie
lectuelle
el voir un peu plus loin que le temps présent.
I.A
HÉGMïMKNTATlOX
nç
MAIUAGK.
223
Mais qui donc oso réfléchir
aux problèmes do l'avenir? Qui
donc prend souci des générations
de
futures, et de l'humanité
demain?
Soyons bien certains cependant qu'un moment viendra
où ces problèmes, téméraires
sans doute à l'heure où j'écris*
seront agités et résolus par nos descendants.
XXVIII
CONCLUSIONS
GENERALES.
Je ne sais si le lecteur
développement
cieuses que j'ai
aura en la patience de suivre le
de ma pensée. 11 s'agit de réformes si auda-
liésité à les proposer. Elles me
longtemps
semblent pourtant si logiques, ces réformes, que je m'imagine avoir convaincu tous ceux qui m'auront lu.
achever mon oeuvre,
Maintenant,
je voudrais,
pour
des idées, établir le lien logique,
reprendre l'enchaînement
par
lequel
en toute évidence la nécessité d'un
apparaît
radical dans nos institutions
et dans nos moeurs;
changement
un pareil changement
n'est
avons seulement
prouver
voulu
ni immédiat
qu'il
ni
facile
est nécessaire
: nous
et pos-
sible.
1° Le progrès est désirable.
somme plus grande de bonheur,
Par progrès, on entend une
une moindre somme de souf-
france.
Or le vrai progrès, le seul progrès général et puissant, ce sera la création d'une race humaine, plus saine, plus
surtout. Car l'intelligence
crée
vigoureuse, plus intelligente
les sciences, et c'est par les sciences
s'atténuer les misères humaines.
seules que peuvent
CONCLUSIONS
i;K\j:ii.\u-:s.
do l'homme
La science, si l'intelligence
aura vile atteint
parallèle,
développement
nière.
La science
ne grandira
humaine.
l'intelligence
grandir
2-?;>
no suit pas un
sa limite
der-
que si l'homme
peut
faire
2° Pour cela, il ne faut compler ni sur les hasards, ni
sur les Providences. Il n'y a ni hasards ni Providences,
mais
des êtres. Or révolois fa laies qui gouvernent l'évolution
ne s'accomplira que par la sélection.
Mais la sélection, si puissante chez les espèces animales,
peut s'exercer pour l'espèce humaine que par la volonté
lution
ne
de
l'homme. Donc le progrès dépend de nous, et de nous seuls;
et c'est par la sélection seule qu'il pourra être obtenu.
Si nous nous refusons à entreprendre
celte sélection,
nous voici condamnés
à la stagnation, à l'immobilité,
peutêtre même à la décadence, car lo progrès d'une civilisation
n'a nullement pour effet le progrès de la race humaine. Au
contraire.
Une civilisation
les indicompliquée
atrophie
à mesure que la puisvidus, dont la personnalité s'amoindrit
sance de la société augmente. Il faut donc, sons peine d'aboutir aux pires dégradations morales et physiques, vouloir, et
vouloir
résolument,
3° La matière
une sélection
humaine
méthodique.
est plastique, comme l'argile entre
les mains du potier. Par l'hérédité, on peut obtenir ce qu'on
veut. Les caractères accidentels et individuels
des ascenvivante
dants, s'ils se prolongent
pendant quelques générations,
finissent par devenir spécifiques, et se fixent d'une manière
indélébile sur les descendants.
Par exemple, on fera des races nouvelles à très grande
taille, de chiens, de lapins, de moulons, de porcs, si l'on
Ci
230
|,A
StëKKCTION
HUMAINE,
veul continuer
l'ciVorl sélectif pondant plusieurs générations.
c'est-à-dire éliMais, pour roussir, il faut être implacable,
miner sans pitié lous les reproducteurs
rpii ne seraient pas
do grande taille.
(le qui est vrai pour la taille esl vrai pour Ions les caractères physiques, pour la force musculaire, pour la longévité,
et aussi pour l'intelligence.
Kn toute certitude,
comme la
théorie l'indique et comme l'observation
le prouve, ce qui est
vrai pour l'animal est vrai pour l'homme. L'intelligence
des
enfants esl fonction de l'intelligence
des parents. Des parents
médiocres et hébétés ne donneront naissance qu'à des enfants
médiocres
et hébétés.
VA inversement.
gents et vigoureux donneront
ligents et vigoureux.
Des parents intellinaissance à des enfants intel-
Cette
est tellement évidente par elle-même
proposition
que, pour la faire accepter do tous, c'est assez de l'avoir
énoncée. 11faudra cependant toujours tenir compte des régressions ou des hérédités
anceslrales, qui tantôt feront naître
dans une famille de médiocres un individu
de grande intel—
— feront naître
plus souvent d'ailleurs
ligence, et tantôt
des médiocres dans des familles hautement intelligentes.
Ces exceptions apparentes, au lieu d'infirmer
les lois de
avec grande force. Elles prouvent
les confirment
l'hérédité,
du père et de la mère,
qu'il n'y a pas seulement l'hérédité
mais celle des grands-pères et grand'mères, voire môme celle
et des arrièrc-grand'mcres.
des arrière-grands-pères
ascendants ont mis quelque chose d'eux-mêmes
Tous les
dans l'être
qui vient au monde. Chaque être vivant est la résultante
finale d'une chaîne innombrable
de générateurs.
Par conséquent, ce ne sera pas assez d'un elfort sélectif
poursuivi
pendant
une ou deux générations.
11 faudra que
CïOXCl.lïSIO-NS
l'efl'orl
(ÏKN'KHAI.KS.
227
soil prolong»'»,'srins"faiblesse,
sans intermitCe qui revient
tences, pendant trois, quatre, dix générations.
ù dire quo plusieurs centaines d'années sans doute-'s'écoulesélectif
ront avant qu'une race humaine nouvelle, môme très légèrement supérieure à la race humaine actuelle, ait pu se constituer en toute
fixité,
Un effort
sélectif
momentané
n'est rien.
4° Donc, par un cftorl sélectif prolongé,
l'homme arrivera à se constituer en une race humaine vigoureuse et intelKl nous ne séparons pas ces deux attributs.
ligente,
Quoi-\
des
que, en dernière analyse, la classification
hiérarchique
êtres humains
se fasse surtout par l'intelligence,
ii serait
do tenir compte de l'intelligence
imprudent
a ses exigences;
et il faudra lui faire une
seule. Le corps
large part. La
la beauté, la longévité
sont des qualités
santé, la vigueur,
Ainsi il n'y aura de progrès durable, fixé
indispensables.
définitivement
dans la race, que s'il y a impitoyable
élimination de tous les individus
de
complètement
dépourvus
santé, de vigueur
et de beauté.
5° Toutes ces propositions sont tellement précises et indiscutables qu'elles no soulèveront
aucune controverse.
Mais,
dès qu'il s'agit de passera une conclusion
pratique, les objections se présentent, innombrables,
formidables.
:>le but des sociétés civilisées
semble être
Aujourd'hui,
surtout de protéger les faibles, de donner quelque santé
précaire aux débiles, de secourir les infirmes,
de faire vivre
les incurables
et de donner asile aux criminels.
Nous avons
des assistances, publiques
et privées, qui se préoccupent
des enfants
Nous
des aveugles-nés,
des sourds-muets.
arriérés,
avons des philanthropes
qui prétendent réformer les
22S
LA
criminels
au
lieu
SKI.Kl'/NON
do
les
IIIJMAINK.
châtier
engageai
l'opinion
Irop sévères.
de l'humanité
sont pieuse-
à 1roi»ver nos pénalités
publique
de déchet
Tous les produits
On fait d'immenses
ment recueillis.
mois ou
quelques
existence des tuberculeux
de
et
de
efforts
quelques
et on entoure
pour
semaines
prolonger
la triste
do délicates
atten-
vauriens.
Comment changer ces
tions les plus incorrigibles
sévir contre les vicieux
mo'iirs assez pour rigoureusement
et empêcher les incurables de perpétuer la race? Ne paraîIra-t-on
pas inhumain
à traiter
tous ces rebuts
comme
des
rebuts?
je déclare
s Au risque de passer pour un être barbare,
avoir le souci des êtres à venir plus que do ces misérables.
aux syphi,1e ne voudrais pas faire de mal aux cpileptiqucs,
voire môme aux criminels;
mais
litiques, aux tuberculeux,
à ce qu'ils engendrent
des enfants
je ne tiens nullement
de l'huvilains,
cliélifs,
immoraux,
souffreteux,
opprobre
manité.
Difformités,
infections,
intoxications,
vices, tares,
ne sont pas des titres à notre respect. J'ai profonde
pitié et
do leur malheur,
pour les dégradés, innocents
sympathie
ne se perpétue
que celle dégradation
do perdre, par l'alpas. L'alcoolique
qui a eu le malheur
une vraie compascool, son corps et son esprit, m'inspire
celle compassion
ne va pas jusqu'à espérer
sion; Pourtant
mais
à condition
car ses enfants seront
qu'il va devenir un père de famille;
des neurasthéniques,
des
des dégénérés, des épileptiques,
a faits sur le
idiots ou des fous. Les ravages que l'alcool
si
générations,
père vonl se continuer
pendant plusieurs
nous n'y mettons ordre.
les syphililes alcooliques,
Donc, pour les incurables,
les crimiles difformes, les infirmes,
tiques, les tuberculeux,
CONCLUSIONS
IJÉMCHALKS.
22U
«ois, dans l'intérêt supérieur de la société humaine
du mariage.
il faut la prohibition
6° Ht de quel droit? va-l-on
sociale.
dire.
à venir,
Du droit de préservation
Quand un fou menace par sa folie la vie cl la siinfé des
hommes, la société a le droit, et même le devoir, de le rendre
inoffensif. Sa personne est digne de respect, mais il y a une
limite
à ce respect. Or celle limite, c'est la nocivité. Si on le
laisse hurler dans les rues, incendier les maisons <>lassommer les passants, on se rend responsable des désastres qu'on
lui permet
d'amasser.
Eh bien ! ce fou est tout aussi domde
quand il fait des enfants atteints
mageable à la société
tares incurables que quand il brûle une meule de foin ou
tire des coups de revolver dans les rues. En effet ses enfants
vont
une race dégradée, et, mênfcf~au bout de
deux ou trois générations, les tares héréditaires reparaîtront
constituer
dans la descendance.
Le plus souvent, la Nature, dans sa puissante sagesse, se
ces dégénérés. El c'est fort heucharge de faire disparaître
reux; car notre civilisation
prend un tel soin des dégénérés
qu'elle leur permet de faire souche, de perpétuer des successions d'êtres aberrants et difformes;
de rendre les races
humaines
à venir hideuses et chélives.
inhumaine
philanthropie,
malgré
ture pour les éliminer,
certains
vivre et à avoir des enfants.
N'est-ce
rectifier
pas une
une grande
Aussi, grâce à notre
le grand effort do la Na-
avortons
réussissent-ils
à
aveugle présomption
que de vouloir
loi biologique?
Ne devrions-nous
pas,
au contraire, appuyer, confirmer,
Ja Nature, et.empêcher l'humanité
fortifier
l'effort
de se dégrader?
sélectif
de
m
LA SELECTION
HUMAINE.
11 ne sagif
pas de punir les malades el les difformes
serait une monstruosité);
mais uniquement
(toute punition
de les rendre inolfensifs.
Or ils ne seront inoffensifs
que
auront été rendus impuissants
à perpétuer leurslorsqu'ils
taies.
l.c moyen héroïque, ce serait la stérilisation,
la castration. Elle est sans danger pour la vie, aussi bien pour les
filles que pour les garçons. Mais nos timides contemporains
n'oseraient
Ils allégueraient qu-' certains
malades peuvent guérir (ce qui d'ailleurs n'empêcherait
nullement leurs enfants d'être des dégénérés)... que la limite
entre
pas aller jusque-là.
les malades
el les normaux
est impossible
à tracer
(objection ridicule, puisque, en cas de doute, on traiterait les
malades comme des gens normaux);...
que le droit des individus
est sacré; (mais le droit de la société est sacré, lui
aussi). Bref, ils se refuseraient à ce moyen simple, relativement innocent,
la castration,
de la race
qui éliminerait
humaine tous les générateurs dégradés cl imparfaits.
7° Mais le principe de la castration infligée aux défecaux récidivistes en révolte
tueux, aux vicieux, aux criminels,
contre l'état social, ne serait pas aujourd'hui
aeceplé. Donc,
imméfaut aboutir à une conclusion
puisqu'il
pratique,
du mariage.
diate, il ne reste que la probibition
Les unions libres seront encore possibles, malheureusement, mais, du moment qu'on ne veut pas recourir à la castration, il faudra s»; contenter d'une réforme moins radicale,
très facile, immédiatement
le maOn interdira
applicable.
riar/c au.r défectueux.
Nulle objection sérieuse. Le mariage n'est pas un droit.
La société donne aux époux certains avantages; elle légitime
CONCLUSIONS
231
GÉiNKRALHS.
leur union, niais eile csl parfaitement libre de ne pas accorder
cette légitimation,
si bon lui semble. Refuser à bon escient
le mariage, c'est un droit que la société peut et doit s'attribuer. Kn vertu de quels'principes
l'Etat serait-il contraint à
une union
consacrer, par son approbation,
heureuse? Dans l'ancien droit ecclésiastique
forcément
malr
étaient regardés
était impuissant.Mais
la
comme nuls les mariages où l'époux
d'enfants défectueux comporte
procréation
des conséquences:
d'ailleurs,
beaucoup plus graves que l'absence, exceptionnelle
de virilité.
Après tout, un mariage où l'époux est impuissant ne conduit qu'à l'infécondité,
tandis qu'un mariage où
l'époux procrée des enfants tarés, c'est un malheur public.
Permettre le mariage aux malvenus, aux criminels,
aux
difformes, aux débiles, c'est permettre la dégradation
matérielle et morale
suffisent
de l'humanité.
Quelques individus dépravés
pour vicier le sang d'une noble race. Et le mal, irréva en se perpétuant d'âge en Age. Car ces dégénérés
parable,
sont parfois
gulièrement
féconds, cl leurs tares reparaissent,
parfois
aggravées dans toute leur descendance.
8° Nous ne voulons
sin-
indiviles prohibitions
ethniques. Il est prouvé,
cpie la race
inattaquables,
pas seulement
duelles; mais aussi les prohibitions
par tout un ensemble de preuves
inférieures
jaune, et surtout la race noire, sont absolument
à la race blanche. Le mélange de la race blanche avec ces
créatures
humaines
a toujours
eu des résultais
toujours été des êtres médiocres,
inférieures
Les métis ont
déplorables.
et rien n'a jamais été inventé par eux. Quant aux noirs el
même aux jaunes, leur intelligence
est enfantine; ils ne peuvent sortir de l'état de demi-barbarie
où depuis des siècles
ils sont restés ensevelis,
et, si parfois
ils ont quelque
appa-
LA
232
SELECTION
c'est
de civilisation,
moeurs et notre industrie.
rencc
HUMAINE.
pour
adopter
servilement
nos
ni de les combattre.
Non!
11ne s'agit ni de les martyriser,
les tenir à dis11faut très amicalement, très sympalhiquemeni,
tance. Voilà tout ! Car la race mixte, résultant de toute union
avec une
serait forcément
inférieure,
devoir, c'est de conserver intact
race
notre premier
des patrimoines
inférieure.
Or
le plus glorieux
de blancs, supérieure à
: notre intelligence
des nègres. Voilà le vrai trésor, conquis par
l'intelligence
Par l'évonos pères, en longs siècles d'efforts intellectuels.
À nous de ne pas la
lution, ils ont fait grandir l'intelligence.
avec des races inintellaisser dépérir dans la promiscuité
en arrière, anéantir
le travail
ligentes. Ce serait revenir
sélectif prolongé qui a abouti à créer ce joyau précieux, le
— et
chef-d'oeuvre de la Nature : l'intelligence
l'intelligence
do l'homme
blanc.
Donc, une mesure radicale est urgente. Elle est, au moins
Mais pour
à peu près inutile
pour l'Europe.
aujourd'hui,
elle est, même aujourd'hui,
et l'Amérique,
l'Asie, l'Afrique
encore.
et demain elle sera plus indispensable
indispensable,
le mariage
d'une autre race. Au lieu de cultiver cette
11 faudra donc sévèrement
avec tout individu
interdire
aux blancs
qui s'appelle l'égalité des races humaines,
erreur qui nous conduirait
à des désastres, on marchera vers
de
un autre but, très haut et très noble: le perfectionnement
immense
cireur
l'homme.
Nous
terre
une
véritable
pure, non mélangées
et l'Asie
que l'Afrique
i)° Toute
la
parmi les races qui peuplent
celle des blancs, de race
aristocratie,
avec les détestables éléments ethniques
créerons
introduiraient
règlementalion
parmi
(\\\ mariage,
nous.
soif
au point
de
COiNULUSIO.NS
GENÉHAI.KS.
-233
vue individuel,
soit au point de vue ethnique, ne peut avoir
d'effets que si elle est sévère. Nous n'avons pas à en tracer
ici les limites. Ce sera aux législateurs de l'avenir à aviser.
ceci, qui est évident: plus la sévérité sera
de santé, do heaulé, de moragrande, plus les conditions
seront rigoureuses, plus la race future
lité, d'intelligence,
Disons seulement
Elle sera ce que les lois l'auront faite.
L'avenir n'est à personne, a dit le plus grand des poètes.
Eh bien! non. L'avenir est à celui qui prévoit. Or la science
deviendra
forte.
des enfants à naître, en
de procréer. Ne légaprocréateurs
sexuelles si elles ont toute chance pour
nous permet de prévoir
empêchant les mauvais
lisons pas les unions
aboutir à des produits
la qualité
Une fois que les sociétés
humaines auront bien compris
ce principe
fondamental,
elles édicleront
une réglementation
précise et sévère; et ce
détestables.
sera pour le plus grand bien de l'humanité
future.
10° Mais ces mesures, si sages qu'on les suppose, ne seront
Elles empêcheront
la dégradation et la
que conservatrices.
décadence de la race blanche : elles n'aboutiront
pas à la
création d'une humanité supérieure à l'humanité actuelle.
11 faudra quelque chose de plus pour faire progresser
l'être humain. Or nous voulons le progrès. Nous voulons
que d'âge en âge chaque génération
génération qui l'a précédée.
Mclior
soit
supérieure
à la
Actas majorum
avis ferai nos meliorcs.
La voie à suivre est simple, et l'indication
est impéralive.
C'est par les progrès individuels
que pourra se conquérir
Je progrès général. Donc il faudra exercer l'intelligence
et
23 V
LA
SÉLECTION
HUMAINE.
le corps des enfants, de bonne heure et sans relâche; ne
pasde laisser leurs muscles s'alla ipermettre aux intellectuels
aux artisans de laisser leur intelliblir; ne pas permettre
gence s'étioler.
Tout l'elïorl
social devra résolu muni porter sur l'éducalion dus jeunes gens: formation du caractère, grandissemenl
de l'intelligence,
développement du corps. Ceux qui dépasseront les autres seront avantagés au point de vue du mariage.
Ceux qui n'atteindront
pas un certain niveau d'intelligence
ou do vigueur ne seront pas autorisés au mariage.
Surtout il faudra que l'intelligence
des femmes soit cultivée. Depuis de longs siècles, on les lient dans une sorte de
11 est temps de leur donner la môme
sujétion humiliante.
nourriture
intellectuelle
hommes.
À laisser les
qu'aux
femmes
dans 'l'hébétement,
descendance hébétée.
on
ne
peut
attendre
qu'une
entrer
plus avant dans le détail, ce serait folie. Tout
est à faire, et on n'aura pas la prétention ici de Iracer même
l'ébauche d'un programme.
Ce n'étdil
Noire
pas là notre but.
que la sélection humaine est
possible, qu'elle est désirable, quelle est nécessaire. Or, jusqu'à présent, ulle n'a été ni tentée, ni même proposée. Peutêtre
but a été de montrer
même
nous trailera-t-on
prononcer ce mot.
La sélection
humaine!
plus intelligents,
plus
de cynique
Les
hommes
sains, plus beaux.
pour
plus
Non!
avoir
osé
vigoureux,
celte noble
CONCLUSIONS
..GENERALES.
23i>
n'est pas lin' rêve. C'est un espoir. C'est déjà
conception
môme une idée eiiVrîdrchê.
11 ne faut pas qu'on la laisse
car
disparaître,
avenir.
C'est
GRAND
LA
EFFORT
elle
SÉLECTION
contient
HUMAINE
DES GÉNÉRATIONS
en germe
QUI
SERA
FUTl-HES.
tout
L'UNIQUE
l'immense-
SOUCI
ET
LE
NOTES
I.
L'a'rl
—
LA
ET APPENDICES
'
MÉGALANTHR0P0G1ÏNÈSIK
de faire
des grands
la phraséologie
ridicule
hommes
un
est
livre
singulier,
qui,
et l'absence
de toutes
de l'époque,
contient
intéressantes.
scientifique,
çà et là des parties
Je laisse délibérément
de côté le tome
du très
II, traduction
médiocre
de PORTA sur la Physionomie
et. de
ouvrage
humaine,
malgré
discussion
l'ouvrage,
plus médiocre
Nous n'aurons
à retenir
encore, de
que certains
sur
LAVATER,
le même
sujet.
du tome 1.
chapitres
Les premiers
sont
des notions
chapitres
(1-206)
l'exposé
banales
alors sur les fonctions
de la génération.
Ils
qu'on, avait
ne méritent
lus.
pas d'être
Au
contraire
nous
trouvons
le chapitre
dans
XIII
: Loix
orgacurieuses.
tout à fait
niques de la mégalanlhropo
génesic, des paroles
« Dans la génération,
si l'un des deux individus
n'assortit
pas
l'autre
et ne se trouve
de talent,
pas en rapport
harmonique
les produits
en sont pour
et c'est là l'origine
toujours
dégradés
de l'abâtardissement
des races. Les exemples
nombreux
de journaliers
nous
que
entièrement
culture
pépinières
puisons
aux
applicables
revivifiée
s'est
dans
rurale
l'économie
loix
de l'économie
rétablissement
depuis
et sa prospérité
est attachée
à leur
mégalanlhropogônésie
le corps
social?
Nul
humaine...
Si
blissement
de la
tous
aurait-elle
ne
peut
une
mégalanlhropogénésic,
humaine
marcher
vers une perfection
à concevoir.
FAX conservant
la race
conservation.
La
moins
assigner
les gouvernements
et végétale,
sont
humaine.
L'agrides haras
et des
influence
sur
grande
des bornes
à l'intelligence
se eonfédèrent
pour rétaon
verra
bientôt
l'espèce
inconnue
et impossible
même
(tes grands
on aura
hommes,
il) Le titre exact du livre est: NOIVEEKSSW sut I.A MKuAi.Axi'imorotiKXKStK,OU
I.'AUT DK KAIHE DES KXTAXTS I/ESPMT,
QUI DKVIKXXKXT
I>K MiÂXhs
HOMMES ;SMJDI des
trait* physiognomoniqices propres à les faire reconnaître, décrits par Aristote,
Porta et Lavater, avec des notes additionnelles
de l'auteur, par HOISEIITLU
JKIXE, docteur en médecine, membre de plusieurs sociétés savantes. Seconde
édition, considérablement
augmentée, et qui ne ressemble a la première que
par le titre (2 vol. S". Paris. Le Normant, au xi, 1S03, M.'i et ïG2 pp.)
U8
NOTES
ET
APPENDICES.
.vivante
des bienfaiteurs
de l'humanité;
toujours
pépinière
d'un
à la pensée l'horizon
nouveau
on découvre
et de
monde,
éclairera
toutes les nationproche en proche le foyer des lumières
aux mers d'autres
d'ouvrir
de l'univers...
Si je proposais
abîmes
les vents dans leur course vagabonde,
on aurait
ou dîarrêler
droit
<!e crier à la folie; mais je propose l'établissement
de deux collèges
suivant
un nouveau
nationaux,
pour faire instruire
plan d'éducales enfants
tion que'je-ferai
bientôt
issus d'un père et
connaître,
du génie;
d'une mère qui auront
mais je propose,
en [honorant
les talents,
d'inviter
les grands
hommes
à choisir
des épouses
mais je propose de promettre
une éducation
dignes d'eux;
gratuite
à leurs enfants
seront
les
lorsqu'ils
pauvres;
vais-je
par là tarir
mettre
finances de la République,
au jour un projet
d'une exécu-.
fou parce que je crois qu'on
Mon impossible?
Suis-jc
peut
perla race dc^ hommes
comme
on perfectionne
fectionner
celle des
Tandis
rien en Europe
animaux?...
r/u^on n'épargne
pour relever
les bêles à laine, el perpéluer
la bcaulé des coursiers,
améliorer
la
n* est-il pus honteux
race des bons limiers,
que Vhomme soit abanSerait-ce
donné par Vhomme?
parce que la race humaine,
par un
n'aurait
comme
les autres
pas à craindre,
particulier,
privilège
continuel
l'abâtardissement
des individus
races,
par le mélange
La nature
aurait-elle
famille?
de la même
dérogé aux lois préel fait une exception
de son harmonie,
en sa faveur?
existantes
l'homme
el s'abâtardit
lorsdégénère
Non, sous tous les climats,
mais il n'a rien à attendre
se mésallie,
pour sa perfection,
qu'il
Peut-être
qu'un
jour il cessera
parce qu'il vit parmi les hommes.
et que la philosophie
d'être
le plus négligé des animaux
effacera,
la
les stigmates
de sa dégradation.
respect pour son origine,
« Si le gouvernemei/l
honore les mariages
français
mégalanlhroune éducation
et permet
aux enfans
fies
gratuite
pogénésiques
convenablement
il n'est
besoin
hommes
mariés,
grands
que «le
de deux Athénées,
l'établissement
pour que la mégalanlhropogé»
nésie soif en vigueur.
On voit que ROHKKT LK JIHINH a bien compris
la nécessité
de
par
mais le mol de sélection,
avant
la sélection
humaine;
DAHWJN,
101 d'ailleurs,
les connaissances
de
n'avait
pas élé prononcé.
Roimnr
LK JIÎUM-:,en
fait de sciences naturelles,
étaient
extrêmement limitées.
A vrai dire, il n'a pas vu (pie la sélection
par une élite était
A quoi bon créer une arislode fait inutile,
el ne pouvait
aboutir.
LA
cratic
destinée
à être
El
puis ce n'est
pas
d'être
des générateurs.
Un
peu
fantaisie
plus
239
MKr.ALAiNTUHOPpGEiNËSIK.
loin,
foi
ou lard
aux
hommes
P.OBmrr
Lu
dévorée
de génie
JKUNK
11 écrit
véritable
pseudo-scienlilique.
heure pour procréer
la
des
des
la niasse
par
qu'il
libre
donne
un
populaire?
faut, demander
chapitre
cours
curieux
à sa
sur
la
des enfanta
le
termes
dont
(i).
iVesprit
Plus loin, il dit en
n'exclut
pittoresque
pas le,
: < Suivant
ridicule
la profession
à laquelle
un père destine
son
il doit donner
une éducation
toute particulière
à sa femme,
enfant,
est en étal de grossesse).
Veut-Il
faire parcourir
au fils
(lorsqu'elle
la carrière
dc:: armes?
alimente
sans cesse l'imagination
de
Qu'il
mère
récits
belliqueux
plus
grands
réservées
conquérants,
qu'il
aux vainqueurs...
à ses yeux les pompes triomphales
la valeur,
le courage,
la beauté,
la vertu,"le""
Veut-il
chante
qu'il
fasse lire à sa femme
bonheur?
Homère,
Qu'il
Virgile/le
Tasse, \
Fénelon.
Veut-il
en faire
un
astronome?
Ah!
c'est
Voltaire,
alors qu'il
doil remettre
entre ses mains
la lunelle
et
d'Iferschell,
étale
lui
à complet'
les cinquante
mille
étoiles de Lalandc!
»
n'est pas aussi déraisonnable.
Romcnr
insiste
avec
raison sur la relation
étroite
le physique
et le moral
de
qui unit
son grand
« C'est,
l'homme
venait
d'écrire
(CABANIS
ouvrage).
le physique
de l'homme
faut chercher
les éléments
dit-il,dans
qu'il
apprendre
Mais tout
de sa perfectibilité
cation,—
ies jeunes
une
ration
véritable
un programme
d'éduun Androcée
parfaitement
chimérique
d'ailleurs,—
poul« avec
un Gynécée pour les jeunes
demoiselles
hommes,
de miel cl de beurre pour chaque
car c'est là le
enfant;
aliment
»
le cerveau.
morale
», et il donne
de la pensée,
et qui,
tout
d'après
GALIKN,
spiritualisc
(1) « Chaque porc, dit-il, jaloux de voir son fils Oigne héritier de son talent,
ne doit approcher son épouse qu'après avoir allumé son imagination
au flambeau de son génie. Ainsi le guerrier, le poète, l'orateur,
le peintre, le musileurs émules, leurs rivaux, si, après
cien auront des enfants qui deviendront
un tableau,
une bataille, une tragédie, un panégyrique,
une symphonie, ^
ils ne laissent point refroidir leurs sens avant de payer un tribut à l'amour;
de ses devoirs conjugaux
Je suis persuadé que, si Ve.sirix s'acquittait
après
le ballet de Télémiupie. ou de Psyché, il ne pourrait manquer d'engendrer un
fils digne de lui, surtout ayant épousé une nouvelle
Terpsichore. » Itien ne
peut mieux que le passage suivant (1, 2iiL donner une idée de l'état d'âme,
plus que baroque, de ROBERT: « Mon père a observé, il y a. quelques années,
qu'il eut des lapins d'un poil rude et hérissonné, pour avoir fait travailler
•dans sa garenne un vieux maçon, nommé llardonnanclte,
dont les cheveux,
étaient crépus et tout rabougris. »
XOTKS
2i0
ET
APPENDICES.
« Quand
de Y Androccc
les élèves respectifs
el du Gynécée auils seraient
raienl
finiicur.s
éludes,
employés
par le gouvernement
branches
du service
el tous les ans, à la
aux différentes
public,
on célébrerait
leurs mariages
fêle du premier
vendémiaire,
mégales filles seraient
dotées
lanthropogénésiques;
des épousailles
se ferait
dans
l'inauguration
tous les membres
seraient
invités
de droit
au
rien
plus jeune poète chanterait
l'épilhalame;
donner
à cette
par le gouvernement;
la salle de l'Institut
;
et le
repas des noces,
ne serait oublié pour
»
extraordinaires.
fête une pompe et un éclat
toutes
ces sottises,
de ce livre
l'auteur
lit,
malgré
étrange
maintes
fois raisonne
En supprimant
les propositions
juste.
grorodomontades,
les
tesques él les vaniteuses
je trouve
passages
à quel point
il avait
nettement
suivants,
qui indiquent
entrevu,
a travers
les brumes
de son esprit
la grande conception
nébuleux,
•
de la perfectibilité
humaine
par la sélection
« Je sais assigner
à l'homme
la prééminence
que son intelligence lui assure sur tous les êtres vivants;
je sais qu'à raison de la
de l'univers;
mais son corps ne se formepensée, il est le souverain
l-il pas comme celui des autres animaux?
Ne croit-il
pas de la même
manière?
N'est-il
chipas composé des mêmes éléments?
L'analyse
n'en obtienl-elle
sa desmique
pas les mêmes
produits?
Enfin,
iruclion
n'obéif-elle
loix?
pas aux mêmes
Si, quelle que soit la
nature
de l'Ame, elle a besoin,
ses fonctions,
pour bien exécuter
d'un corps bien organisé,
veut-on
pourquoi
qu'il n'y ait pas un ait
de fournir
do beaux corps a l'âme, comme
un luthier
connaît
l'art
de fournir
de bons instruments
à un musicien?...
Tous les jours,
on observe
se commuque, dans les haras, le moral des chevaux
indistinctement
des étalons
et des juments
nique
aux-poulains.
chez l'homme,
un enfant
n'hérilerail-il
donc,
Pourquoi
pas de
son père?...
PLATON dit à GLAUCON, dans le 5e livre de sa répu: « Vous nourrissez
chez vous beaucoup
de chiens,
de cheblique
mais cherchez-vous
à avoir des 'petits des uns cl des aulres
vaux,
cl n'avez-vous
de la rice
indifféremment,
pas yrand soin de n'avoir
el des plus excellents, de peur que la race de vos chiens
nue des meilleurs
ne s'abâtardisse?
511 ans avant
le célèbre poète employa
la
J.-C,
même comparaison;
car il dit : quand nous voulons avo'r des chiens,
des chevaux,
des Anes, nous
cherchons
les meilleures
races; et
une femme ou tin mari, on prend tout ce
quand il s'agit de choisir
. qu'il y a de plus méchant,
pourvu
qu'il soit riche. »
« Après nous être occupés ,-i sérieusement
\
îles moyens de rendre
LA
241 -
MLGALANTHllOPOt.KNKSIE.
ou de* piaules
les races des animaux
-plus belles cl meilleures
uililes et agréables, après avoir remanié cent fois celles des chevaux
de toutes les
•et des chiens;
greffé, travaillé
après avoir transplanté,
combien
n'est-il
les fruits
et les fleurs,
manières
pas houleux,
la race de l'homme!
tolalemenl
Comme
dit CABANIS, de négliger
de moins près! Comme
s'il était plus es-ensi elle nous touchait
liel d'avoir
des boeufs grands et forts que <\e^ hommes vigoureux/'
ou des tulipes
bien tachetées
el sains; des pêches bien odorantes
Peut-on
l'influence
d'une
ignorer
sages et bons...
•.que des citoyens
et morale sur la perfectibilité
humaine?
physique
longue culture
(ons
choisis;
Voyez ces haras, où l'on élève une race de chevaux
sont bons et généreux;
tous oul
les individus
qui en proviennent
de leurs pères...
la force, l'agilité
l'intelligence
el, disons même,
« Je veux
les individus
vivants,
perfectionner
pour qu'à leur
tour ils éclairent
les siècles à venir...
L'éducation
ne peut faire qu'un
d'individu
en individu
être plus perfectible,
ce mémo
el, en suivant
mode de perfectionnement,
assigner
peut-on
quelle sera dans une
de siècles le terme de sa perfectibilité*?...
On peut
longue succession
Le génie de l'homme
reculer
plus loin les bornes de l'intelligence.
du genre humain
ne connaît
aucune limite. Oui sait si l'éducation
Je conçois
comme
n'est pas encore à son enfance'?
dans l'ordre
des choses possibles
dans la
que les grands hommes
qui naîtront
de ceux qui les ont précédés (pie les
suite puissent
différer
autant
ûc^, hommes civilisés...
diffèrent
d'Amérique
aujourd'hui
sauvages
« Ceux qui nient la perfectibilité
de l'homme
el l'influence
de
de certaines
sur le développement
facultés
exiraordil'éducation
avilissent
leur propre
au rang des
pensée et se ravalent
naires,
il y a doux ou
animaux
dont l'espèce n'était
pas plus industrieuse
»
trois mille ans, que de nos jours.
sur les deux points
devancier
avait,
que notre bizarre
de la sélection
deux idées 1res précises et
fondamentaux
humaine,
très justes:
1° l'éducation
et morale)
en somme
(physique
perles individus;'2°cette
.perfeclion ' plus grande se transmet
fectionne
aux descendants
(i).
par, hérédité
On
voit
était d'ailleuiv
banale à la lin fin
(1) Celle notion de la perfectibilité
.win 0. siècle. Poimus a dit : « La perfectibilité
individuelle est l'instrument,
donné à l'homme pour atteindre aux dernières limites de son développement
•intellectuel et moral. »
A ces idées sur le progrès humain il faut rattacher sans doute les folles
•conceptions de Foumr,». FOIHIKH n'est rien moins qu'un savant, et, quoique
Kl
NOTES
IL
—
LA
ET
APPENDICES.
MORALE
SEXUELLE>
La réglementation
des enfants
à naitre,
du mariage,
dans ses rapports
avec la santé
a été traitée
avec une précision
sobre et éloest trop frappante
quente par mon ami A. WYLM, et la ressemblance
entre son opinion
et la mienne
pour que je ne rapporte
pas ici les
pages qu'il a écrites à ce sujet :
« La société
intervenir
la liberté
de ce
peut-elle
pour limiter
choix (choix de l'époux
et de l'épouse)?
les sociétés
Historiquement,
ne se sont pas privées de ce contrôle.
Les nobles, à Rome, ne pouvaient
des femmes
de certaines
L'État
conditions...
pas épouser
autorisera-t-il
les mariages
entre
races différentes,
par exemple,
entre blancs, noirs et jaunes? Jaunes et blancs sont des races civide différences
aussi marquées
lisées, et il ne paraît
pas y avoir
entre eux qu'entre
la race blanche
et la race noire par exemple.
Cette dernière
n'est pas apte à la civilisation
au même degré que
le livre où il est parlé de l'avenir des hommes date de 1808 {Théorie des
quatre mouvemeitis et des destinées générales, Leipzig, 1808), les noms de
LAMAKCK et d'Erasme DAHWIN ne sont pas mentionnés.
Le livre de FOUUIKR
est le livre d'un fou, d'un aliéné maniaque
exubérant et déraisonnant. Et
si-n nom ne devrait pas être prononcé plus que celui de ces infortunés
les asiles où ils furent justement
qui encombrent de leurs élucubrations
enfermés... Si l'on en doute, qu'on juge de cet avenir réservé à l'homme :
« Quand le genre humain sera dans la phase d'harmonie, notre planète engendrera un printemps éternel; l'eau de la mer se changera en limonade;
les
la
des serviteurs
poissons deviendront
amphibies traînant les vaisseaux;
slaturcidc l'homme atteindra sept pieds; son existence moyenne sera de cent
quarante-quatre ans; et l'on ne comptera pas moins de trente-sept millions
de poètes égaux à Homère, trente-sept millions de géomètre? égaux à Newton,
trente-sept millions d'écrivains dramatiques égaux à Molière. »...
Hélas! bien peu de ceux qui ont parlé de l'avenir de l'homme ont pu s'abstenir de billevesées semblables, pour lesquelles un silence dédaigneux devrait
suffire. Car, au lieu de serrer de près la réalité, tous les auteurs ont donné
libre cours à leur imagination,laquelle,
livrée à elle-même, n'est capable que
de folies.
l)e fait il n'est, pour toute prévision relative à l'avenir de l'homme, d'autre
méthode que la méthode scientifique, naturelle, la connaissance de l'homme
actuel, et les légères transformations
qu'une sélection prolongée et savante
pourra effectuer, aussi bien au point de vue moral qu'au point de viie physique.
Hors de la science, point de salut,
(1) S.-A, WYLM. La morale sexuelle, 1 vol. S», Paris, Alcan> 1007, 32?>pp.
h A M 0 H A L E S E X U K L L E.
243
les races jaune ou blanche. Aucune nation nègre n'a encore 'produit
Comme les indide société avancée au point de vue intellectuel...
de leur égalité est encore
vidus, les races sont inégales : l'affirmation
»
une illusion de la sentimentalité.
Et cependant, A. WYLM, après avoir constaté celte
inégalité
de la race noire) en dédit l'infériorité
des deux races (autrement
duit une conclusion qui ne me parait guère justifiée : « ces raisons
l'interdiction
du
n'ont
pour justifier
pas assez d'importance
»
mariage entre gens de races différentes.
entre cette affirmation
une contradiction
Il y a évidemment
et
que les noirs nous sont inférieurs (ce qui n'est guère contestable)
cette conclusion que le mariage pourrait être permis. Et je croirais
A. WYLM accepterait
volontiers
notre.syllogisme
qu'aujourd'hui
dans toute sa rigueur :
Ma/. Les noirs sont inférieurs aux blancs.
Min. Le croisement avec une race inférieure produit des enfants
inférieurs.
tout croisement
Conclusion.
(mariage)
Donc, il faut proscrire
des blancs avec les noirs.
En effet, ce qui doit dominer dans les règles sociales, c'est le
souci des enfants à naître; l'avenir
ne doit jamais être sacrifié au
présent. En agissant ainsi, les sociétés humaines se conforment
aux lois de la Nature. La Nature est très peu soucieuse des individus; elle les sacrifie à l'espèce; et tout son effort semble être
de maintenir vigoureuse la race, même au détriment
des individus,
dont le bonheur et la santé lui importent
peu, du moment que la
conservation
de l'espèce est assurée.
Or le premier principe
de la conservation
de l'espèce, c'est
que l'espèce doit rester noble, ne pas se dégrader : et le mélange
avec des individus
de race inférieure
une dégradation.
constitue
Sur ce point, A. WYLM es!, en principe,
d'accord avec moi;
car il dit très formellement
: « L'individu
des lois de
respectueux
la nature doit chercher d'abord la santé physique et morale dans
son conjoint,
qui doit être exempt de toute tare transmissible.'»
Or le fait d'appartenir
une lare
à une race inférieure constitue
absolument
et rigoureusement
transmissible
indélébile,
par hérédité. Et cette considération
suffit pour éliminer les races noires et
(avec moins de certitude,
je l'avoue) les races jaunes.
On comprend bien d'ailleurs que chacun, selon ses tendances,
sera porté à attacher plus ou moins d'importance,
tantôt au bon-
24 i
.NOTKS
KT
APPKNDIOKS.
Iieui' des individus
présents, lantôt à l'avenu' des enfants à naître.
Pour ma part mon choix est fail, cl, lidèle aux grands enseignements de la Nature, je crois que loule la législation
relative au
mariage doit avoir pour principal objet la santé el le bonheur des
enfants.
A.YVYI.M dit avec raison : «L'tëlnl doit empêcher ce crime qu'est
des dégénérés au physique comme au moral: qu'un
l'enfantement
avec les règles fondamentales
de la
pareil acte soit en opposition
morale sexuelle, personne ne le contestera. Ce qu'on peul contester
avec une apparence de raison, c'est le droit pour la collectivité
de restreindre
la liberté, individuelle
sur ce point. Celle objection
ne me parait pas satisfaisante...
L'alcoolique
chronique qui féconde
non guéri qui contamine sa partenaire et
sa femme; le syphilitique
une mauvaise action. Us façonneront
son fruit, commettent
un être
Ces enfants idiots,
misérable, voué à toutes sortes de souffrances...
tarés, seraient traités avec plus de pitié et de justice
imbéciles,
une vie inutile et douloureuse.
si on leur épargnait
Ne serait-on
pas vraiment bon et moral en leur procurant une paisible euthanasie?
\La Nature serait plus cruelle pour eux si elle était seule à leur appliquer sa loi... Pourquoi laisser faire ces enfants indignes et incapables
de vivre si on peut éviter le crime de leur naissance? La science sera
un jour de mon avis; la science impartiale
et sereine, la science qui
est comme la Nature, ignorante de toute fausse pitié, esclave de
la justice et de la vérité. Elle dira, elle dit déjà que la liberté humaine a des limites; qu'elle doit être respectée dans la mesure où
elle n'est pas nuisible, et qu'il n'est pas plus injuste de priver les
malsains des moyens de nuire, qu'il n'est injuste
reproducteurs
d'arracher
aux vipères leurs crocs venimeux...
La collectivité a
donc le devoir d'écarter la possibilité de? reproductions malsaines. »
On ne saurait mieux dire; mais ce que demande ici A. WYLM
me semble un minimum,
et un minimum
insuffisant.
Ce n'est pas
assez que d'empêcher les lares de se perpétuer
par l'hérédité. Ce
n'est pas assez que de laisser des générations de débiles et de dégradés se prolonger à travers les âges; nous demandons davantage.
Nous voulons que la race humaine à venir soit plus belle et plus
forte que la race humaine actuelle; car sans celle évolution
nous
sommes destinés à porter toujours la même défroque, sans qu'il
se dégage une humanité
supérieure. Certes, il est bon de ne pas
dégénérer; mais ce n'est pas assez, il faut aller de l'avant. Excelsius.
Alors l'élimination
des pires ne peut, suffire, il faut l'élimination
LA
îles médiocres,
de A. WYI-M
MOHAI.K
SKXULLLK.
2W
J)o sorte
la proposition
<|iie non seulement
j'adopte
faut écarter
la possibilité
des reproductions
qu'il
mais encore je retendrais
dire : La société a
malsaines,
jusqu'il,
et le devoir
des reproductions
le droit
d'écarter
la possibilité
médiocres.
sera forcée d'aboutir
l'humanité
à celte
FA, à n'en pas douter,
conclusion.
Un jour viendra
les unions malsaines,
interdit
dira
qui
aura très sagemcni\
après qu'on
on interdangereuses,
pathologiques,
de même les unions médiocres,
c'est-à-dire
celles des individus
sont nettement
au-dessous
de la moyenne,
soit comme force
physique-,
moralité.
où,
soit comme santé, soit comme
Ce n'est pas tout de suite qu'on
soit comme/
intelligence,
à celte sévénté;
arrivera
d'un lointain
avenir;
parlons
cl nous savons
fort bien que nous
mais il importe
peu, et même ce lointain
Donc un jour
viendra
où une certaine
doit cire prévu.
avenir
médiocrité
intellectuelle
d'une lare véritable
: et par
à l'égal
au mariage.
conséquent,
Mais laissons
l'extrême
sévérité
des conditions
société
qu'une
très lointaine,
et ne pensons qu'à
future,
exigera
pour le mariage,
la société actuelle,
celle de 1911. C'est celle-là seule dont se préoc(ou physique)
sera considérée
enlèvera Je droit
S
cupe A. YVYLM.
« Il y a une réforme
à laquelle
nos moeurs sont préparées : c'est
à ceux qui sont atteints
l'interdiction
du mariage
de maladies
Peiàoimc
ne s'offenserait
de voir la syphilis,
Iransmissibles.
non
un empêchement
au mariage.
n'est plus
Rien
guérie, constituer
.de l'avarié
la guérison
avant
le mariage
que d'exiger
(1)...
aurions
le mal l'examen
médical.
Je ne serais \
pour prévenir
à leur déclaration
de
pas choqué de voir les futurs
époux joindre
ou présenter
à l'officier
sanide l'état civil un certificat
mariage,
leurs actes de
taire, une patente
nette, de même qu'ils
présentent
et toutes
naissance, source de révélations
quelquefois
douloureuses,
sortes de pièces, y compris
un certificat
du notaire,
rédacteur
du
juste
Nous
contrat
de
un certificat
et'
mariage...
Pourquoi
exiger
notarial,
non un certificat
médical?
Celui-ci
n'est-il
pas infiniment
plus que
l'autre?...
Il est facile
aux jeunes
filles et aux jeunes gens de
un pareil certificat
fournir
si leur santé est bonne : l'inconvénient
ne commence
leur
Certains
contamination...
qu'avec
cancers,
la tuberculose,
l'alcoolisme,
i'l) Et même l'interdiction
pourraient
être assimilés
absolue et définitive
aux
maladies
du mariage (Ch. \\.).
NOTKS
240
HT A)>PKNDIGKS.
Kn tonl cas, nous
vénériennes dans la législation
matrimoniale...
du mariage, qui esl
devons nous pénétrer de l'idée fondamentale
et tendre de plus en plus a rendre possible
celle de la reproduction,
la perpétuation tic la uic saine, seule condition certaine de son amélioration. Ce concept moral doit êlre le principe directeur de notre
vie sexuelle, sociale et. individuelle.
Nous devons nous efforcer de
conformer notre conduite à cet idéal supérieur, et d'y adapter nos
moeurs et nos lois, nos lois qui sont l'expression
généralement
attardée de nos moeurs. »
Ainsi parle A. WYLM, qui est a la fois un savant juriste cl un
habile médecin. A voir l'énergie avec laquelle il soutient cette belle
cause, —la cause de la race future, —on comprend que les temps
sont mûrs pour une profonde réforme de notre législation.
On verra plus lard à rendre les mesures préservatrices
plus
sévères encore, non seulement contre les mauvais,
mais encore
contre les médiocres. Aujourd'hui
la réforme urgente, indispensable,
facile et immédiate, c'est d'éliminer
les éléments dégradés et tarés
la race à venir.
qui infecteraient
III.
—
LE
CRIME
ET
LA
SOCIÉTÉ
W
J. MAXWELL a très bien résumé tout ce qui a été jusqu'à
préau sujet de
sent tenté en fait de prophylaxie
sociale, et notamment
la castration
très voisine des idées
des criminels.
Son opinion,
de A. WYLM et des nôtres, mérite d'être indiquée ici; et même
on trouvera d'étranges
points de ressemblance entre sa doctrine
et la nôtre :
« Quel souci avons-nous des enfants des dégénérés et des alcooliques? Nous les soignons dans nos asiles quand nous ne les
envoyons pas en prison ou au bagne; mais nous ne cherchons
pas à parer au malheur de leur naissance. Nous donnons des primes
(1) 1 vol. 12°, 1909. Bibliothèque
marion.
de philosophie
scientifique,
Paris, Flam-
LE
CM.MK
HT
LA
2'.7
SOCIKTK.
nous
a la sélection
des reproducteurs
animaux;
encourageons
de nos boeufs, de nos moulons;
Ja pureté «tu sang (te nos chevaux,
de^ hommes
à la qualité
et. fies femmes
nous sommes
indifférents
notre société future,..
qui formeront
« ... Il est difficile
de trouver
des moyens pratiques
d'einpècheiy
les procréations
il y en a un qui a été proposé : c'est
malsaines;
aucun
la castration
des criminels;
scientifiquement
je n'y verrais
Je plaisir
cl la fantaisie
des parents
inconvénient;
qu'importent
et de l'enfant
futur?
en face de l'intérêt
social supérieur
« C'est une idée que plusieurs
savants
ont soutenue;
NAIXKK
dans un article
l'a proposée
des Arcltiv
depuis
longtemps
fur kriminal
unit Kriminalistik.
Anthropologie
« LOIIMKR
1908, 58); DANIELS
s'y rallie (Umschau,
(Lileraiy
d'anlhr.
Digesl, 23 juin
1895; Arch.
criminelle,
1895, 266) voudrait
soit
fût
soit comme
peine
légale,
que la castration
employée
comme moyen thérapeutique
social.
« Ce système
a été proposé
par RENTOUI.,
de Toronto,
1906.
Brilish
médical
association,
au
de la
Congrès
Sa proposition
a
été développée
dans
American
1906-1907,
journal
of Sociologg,
: The slcrilizalion
319, sous le titre
Déjà
of mental
dégénérâtes.
un livre sur le même sujet : Proposai
REID RENTOUL- avait
publié
slcrilizalion
of
1903 (résumé
va
trop loin
fous,
idiots,
certain
mental
and plujsical
London,
degenerales,
in Arehivio
di Psichialria,
1905, 351). RENTOUL
de monde,
(1), car il veut castrer
beaucoup
lépreux,
cancéreux,
épileptiques,
néphrétiques,
cardiaques,
» et
tuberculeux,
prostituées,
criminels,
vagabonds,
syphilitiques,
du streptocoque,
fléau de la jeunesse
jusqu'aux
porteurs
dente.
« Il ne faut pas croire que ce système radical soit demeuré
sivement
L'État
l'a réalisé...
d'Indiana
La
théorique.
9 mars 1907, chap. 215, est ainsi conçue :
« Considérant
que l'hérédité
joue un rôle très important
impruexcluloi
du
dans
la transmission
de la criminalité,
de l'idiotie
et de l'imbécillité...
le Congrès a décidé
aux établissera obligatoirement
qu'il
enjoint
sements
de l'État
de la garde des criminels
chargés
incorrigibles,
des imbéciles,
des aliénés, d'adjoindre
à leur administration
outre
le médecin
de l'établissement
deux
expérimentés...
chirurgiens
(1) C'est l'opinion
besoin de perpétuer
de J.-MAXWELL. Ce n'est point tout à fait la nôtre. Quel
cette détestable engeance"? (Cb. R.)
, NOTKS
•JiS
HT
APPKNDICKS.
:iu cas où )e> experts et le conseil jugeraient
qu'il ne convienl
pas
aux individus
el s'il n'exisle
examinas
de procréer,
aucune probade l'amélioration
bilité
en faveur
mentale
de ces individus,
les
seront
à pratiquer,
autorises
inféconds.
ehtrnrgicns
pour rendre
ces divers individus,
lelle o|)ération
la plus sfirc
estimeront
qu'ils
el la plus effective...
< D'après
les Avchiv
fur hviminal
Anlliropoloyic,
1908, xxxn.
en septembre
175.
ont été exécutées
sans
1008, 300 castrations
hésitation.
< Ce n'est p;^ l'Amérique
seule qui nous donne cet exemple
de prévoyance
hardie
: la Suisse a précédé
l'fttal.
d'Indiana,
au moins dans la discussion
sinon dans la promulgation,
d'une
loi semblable.
C'est au canton de Saint-Gall
que revient cet honneur.
|/a-<eml»lée
de ce canton a été saisie d'un projet
de loi
législative
la castration
ordonnant
de certains
semble
dégénérés. Ce projet-ne
pas avoir été adopté.
» Cependant
la loi a été appliquée
indirectement
: quatre
de l'asile
cantonal
de l'asile cantonal
pensionnaires
(IG° rapport
de \\ il, pour 1907, Saint-Gall,
1908, cité in Archiv
fur hriminai
Anlhropoloyie,
xxxn,
313), ont été castrés avec leur consentement
et l'assentiment
douleurs
et des autorités
parents
compétentes.
Les opérés sont 1° une fille de 25 ans, nymphomane
et épileplique;
•2Qune femme de 30 ans, faible d'esprit,
sujette à des crises d'agitation el d'excitation
3° un homme
de 31 ans, dégénéré
sexuelle;
à tort inertes animaux,
à mentir, etc. ;
alcoolique,
ayant descendances
4° un homme
de 32 ans, homo-sexuet
récidiviste
el extra-moral.
sur les femmes
a été la castration
des
L'opération
pratiquée
chez les hommes,
il semble
les
ovaires;
que l'on ail sectionné
canaux
déférents...
t 11 est évident
est une mesure dont l'efficacité
que la castration
est certaine;
les reproducteurs
malsains
sont exclus de la partià la constitution
des éléments
de la société future...
cipation
< La loi danoise du 30 mars 1906... étend aux relations
conjugales
ment
l'article
1S1 du
ou de correction
code pénal danois qui punit
d'emprisonnele fait d'avoir
sciemment
ou par impruà autrui,
une maladie
par un acte sexuel,
dence, communiqué
vénérienne.
< ... Les médecins
sont
médicales
les cas (de maladie
soigner...
de
obligés
vénérienne)
signaler
qu'ils
aux autorités
sont appelés
à
IIK
« ...
Le
HT
lîlUMK
SOT, IKTK.
l,,\
2\U-
a provoqué
un mouvemenl
publique
in Chronique
d'opinion.
(V. ANDRÉ COUVREUR, La {/raine,
médicale,
1003 : Le mariage
Les savants
cire réglementé?)
doil-il
avaient
déjà
ilonné
dont
GRASSET (Demi-fous
TRÉLART,
voulait
la réglementation
*209) cile l'opinion,
l'alarme,
ponsables,
«lu mariage...
« D'autres
draient
dont
de la santé
souci
écrivains
tration
préalable...
<cMAI: LAREN...
incertaine,
demi-reslégislative
mais voupas au mariage,
il semble que celle
mesure,
ne s'opposent
fûl interdite;
que la procréation
est
l'application
et
soit
ineftlcncc
voudrait
«pie les candidats
assurance
sur la vie
sans
au mariage
au moment
la
cas-
fussent
à contracter
une
de leur
obligés
union
SCUALLMAYEIK
(Arch.
criminelle,
1905, p. 338)...
d'anlhrop.
die Bckompfung
der Geschlechlskrankheilen,
1903-,
(Zeiischr.
jiir
xvu,
1904, II, fasc. 10, résumé in Arch, f. kriminal
Anthropologie,
193. Infeklion
réclame
avec énergie" l'interdiction
al s Morgcngabc)
(h\ mariage
des gens atteints
de maladies
vénériennes.
« En Italie,
la stérilisation
des criminels.
ZUCCARELLI
demande
Lo.Mimoso
« La
celle
appuie
Roumanie
opinion
est sur le
aux
épileptiques,
lente {Arch.
tuberculeux,
(Vanlhr.
de sa liante
autorité...
d'interdire
point
aux syphilitiques
le
mariage
en période
aux
viru-
190S, 96)...
«Les ÉlatsdeMinnesola,
Wisconsin,
Alabama,Tennesee,Géorgie;
d'une
manière
Colorado,
Michigan,
plus ou moins comprohibent
des fous,
des épileptiques,
des idiots, des imbéciles,
plète le mariage
des vénériens
de Danon guéris. Je citerai
comme
l'Étal
exemple
crim.,
a
une loi
promulgué
à se soumettre
mariage
kola,
qui
contracter
les personnes
voulant
obligeant
d'un jury
à l'examen
médical.
»y
J. .MAXWELL dit avec raison :
suivant,
Et, dans le chapitre
« Le seul moyen
efficace de prévenir
l'a criminalité
congénitale
de défendre
le fait
serait...
contre
toute
cause de contamination
de la reproduction
ne met en doute le péril
de la race. Personne
social
de dire que la
mais personne
n'a le courage
que je dénonce,
liberlé absolue de la reproduction
celle
est une erreur.Nous
respectons
alors
un intérêt
collectif
moins
liberté
malfaisante,
que, dans
nous n'hésitons
d'autres,
plus inofévident,
pas à en restreindre
combattre.
fensives.
un préjugé
faut
C'est
qu'il
ônergiquement
On ne peut
apte à faire
Nous
avoir
le droit
des enfants
avons
tenu
de faire
des enfants,
quand
»
sains de corps et d'esprit.
a reproduire
intégralement
ces
on n'est
paroles
pas
de
SJO
NOTES
I:T
APPENDICES.
savant ami. La contaminai ion de Ja race est un mal si
doivent s'efgrave fjiie toutes les sentimentalités,
philanthropiques
facer devant le grand devoir qui s'impose ; provenir
l'abâtardissement de l'espèce humaine.
ce n'est que le premier pas. Mais, une fois le prinAssurément,
l'humanité
cipe établi qu'il faut sauvegarder
future, on en déduira
bien vile celte conséquence,qu'il
b*»d, améliorer l'humanité- future.
noire
IV.
—
L'ÉTAT
MENTAL
DES
NÈGRES
Afin qu'on ne nous reproche pas de charger le tableau représentant les nègres comme une race inférieure, j'emprunterai
quelà un écrivain dépourvu
de tout préjugé, et qui fait
ques citations
A. IIOVELACQUE, professeur à l'École d'anthropologie
autorité,
(1).
11 est vrai qu'il ne parle que des nègres d'Afrique,
et qu'il ne
mêlés à notre civilisas'occupe pas des nègres du Nord-Amérique,
tion de blancs. D'ailleurs
HOVELACQUE ajoute à son opinion personnelle celle de beaucoup
de voyageurs et de naturalistes,
de
sorte que, par l'ensemble de ces appréciations,
nous pouvons nous
former une opinion très nette sur la mentalité des nègres.
« L'Africain,
naturellement
qui est d'un caractère
gai, d'un
ne regarde pas comme un crime le vol et
esprit vif et pénétrant...
le larcin...
Il est ami de ses amis, aussi prompt à remplir ses promesses qu'il l'est à les violer
lui manque de parole.
lorsqu'on
Il est tellement paresseux que, s'il travaille,
ce n'est que par connon pour amasser des richesses, mais pour vivre;
sans
trainte,
sa carrière dans l'oisiveté, dans lesdivertissemenls
quoi il terminerait
et dans la danse, qui fait toutes ses délices. Ainsi, il passe sa jeunesse dans les plaisirs et la débauche, le moyen âge dans l'oisiveté»
et sa vieillesse est presque sans remords...
Nul projet de fortune
(1) Les nègres. i vol. 8°. Paris, 1889.
F/KTAÏ
MENTAL
DLS
t>;îI
NKfiHKS.
no l'occupe,
il ne s'occupe
que de vivre au jour Je jour, et, dès qu'il
a du riz ou du mie!, il a tout. » (DHMANKT,
1707.)
« Les noirs sont comme
des enfants
a la poupée.
qui jouent
Dès qu'ils
les
ont
une minute,
ils plient,
examinenl
déplient,
très petite
qu'ils ont à eux-, Pour les uns ce n'est qu'une
de tabac,
noué dans un coin de leur boubou;
pour les
quantité
c'est un sac gros comme le poing, renfermant
des gris-gris,
autres,
des bouts de guenille,
du tabac. » (SANDERVAI,.)
( Je considère
le nègre adulte comme un être dont l'intelligence
où
est restée,
de développement,
au point
par une sorte d'arrêt
bagages
nous
l'observons
chez
les adolescents
de race
conserve
Le nègre
de
et l'étourderie
blanche...
toute sa vie la légèreté,
la versatilité
» (OUATREFAGES,
l'enfant.
1800.)
« Je crois que, pendant
la période de l'enfance,
le nègre dépasse
en intelligence
ne
l'enfant
blanc
du même
âge; mais sou esprit
est là; il ne mûrit
aucun
Le fruit
prend
pas;
développement.
» (BAKER.)
le corps se fortifie,
reste stalionnaire.
l'esprit
« Ces promesses
d'une
si comprésemblait
intelligence
qui
bensive
année. Il ne reste guère
vers la dix-septième
disparaissent
des choses apprises que ce qui peut servir à tromper
le voisin.
Les
idées ont disparu, et le jeune noir qui à douze ou treize ans paraisun vrai
sait si intelligent,
si disposé
à comprendre,
est devenu
» (MONDIÈRE.)
nègre dès qu'il en a dix-huit.
« L'infériorité
intellectuelle
du nègre se traduit
par une grande
Le nègre réfléchit
il manque
d'attention.
incapacité
difficilement,
en réalité,
essentiellement
de comparaison,
c'est-à-dire,
d'esprit
On ne peut donc, sans injustice,
de lui ce
de jugement.
attendre
d'un individu
de race blanche. » (BÛRENGERque l'on peut attendre
FÉRAUD.)
« Le
qui ont
explorateurs
écrit
est qu'il
ne faut guère se flatter
de les voir
à la nôtre.
arriver
définitivement
à une civilisation
comparable
Lu civilisation
la supérioeuropéenne
plaît au nègre; il en reconnaît
chez lui.
rité.
il ne demande
l'introduise
Néanmoins,
pas qu'on
témoignage
avec bonne foi
Bonne pour
de devenir
naturelles
unanime
de
tous
les
elle est mauvaise
blancs, dit-il,
pour noirs. En essayant
un homme
le nègre perd ses bonnes
blanc,
qualités
à lui-même,
été
après avoir
et, une fois abandonné
initié
à notre
il rétrograde
culture,
immanquablement;
» (HOVELACQUE,
un cheval en liberté,
il devient
sauvage.
Et HOVELACQUE
ajoute
(450) :
comme
441.)
a:i-2
NOTKS
« L'abstraction
: point
conception
KT
est
API'KMHGKS.
absolument
de mois abstraits
dehors
de sa faculté
de
dans son langage
: seules les
de le saisir. Quant
à généraliser,
ipianl
choses
en
ont le don
tangibles
à lirer de l'ensemble
des phénomènes
matériels
il ne faut pas le lui demander.
»
quelconque,
11 conclut
comme
nous
une systématisation
avons
comme
ont conclu
tous
conclu,
ceux qui, au lieu de songer,
dans leur cabinet
de travail,
h une
des races humaines,
ont voulu
voir
de prés ces
chimérique
égalité
individus
: « Par leur développement
intellectuel
et par leur civililes nègres sont inférieurs
à la masse des populations
eurosalion,
Personne
évidemment
n'en
douter.
Personne
ne
péennes.
peut
non plus que, sous le rapport
le noir ne soit
peut douter
anatomique,
moins avancé
Les nègres africains
sont
que le blanc en évolution.
ce qu'ils sont; ni meilleurs,
ni pires que les blancs;
ils appartiennent,
à une autre
et
intellectuel
simplement
phase de développement
moral.
Ces populations
enfantines
n'ont
à une mentapu parvenir
lité bien avancée,
et, à cette lenteur
d'évolution,il
y a eu des causes
ce que l'on peut assurer
avec expérience
complexes...
Toutefois,
c'est que prétendre
a un peuple
noir la civilisaacquise,
imposer
tion européenne
est une aberration
Le noir est un grand
pure...
et inconstant,
crédule
il ne faudra
de longtemps,
enfant,
auquel
demander
les qualités
»
de l'homme
fait.
semblc-l-il,
aux
Quant
le plus illustre
mulâtres
et aux
des naturalistes
je me contenterai
De la variation
(DAUWIN,
métis,
de citer
des aniaprès avoir
maux
cl des plantes.
Trad.
1880, n, 23), qui,
franc.
reconnu
existe des mulâtres
dont le caractère
et le coeur sonL
qu'il
comme
les habitants
de l'ile
de Chiloé,
et
très doux
excellents,
« Il y a bien des années, j'ai été frappé
du fait que,
aimables,
ajoute:
dans l'Amérique
du Sud, les hommes
de croisementsdescendant
entre des nègres, des Indiens
et des Espagnols,
complexes
présentaient rarement
un aspect sympathique...
avait dit :
LIVINGSTONE
Je ne sais
Portugais;
deux
toutes
pourquoi
mais le
les métis
sont infiniment
fait
est incontestable...
inférieures,
extrêmement
viennent
plus
cruels
Lorsque
à se croiser,
leurs
le grand
Ainsi,
les races inférieures,
que les
deux
races,
descendants
méchants.
IÏUMBOLDT,
aucun
contre
préjugé
s'exprime
sur le caractère
et méchant
des
énergiques
sauvage
Zambos ou métis des Indiens
et des nègres, et plusieurs
observateurs
ont confirmé
sa manière
de voir. (P.Broca.)
Les faits doivent
peutêtre nous faire admettre
de dégradation
dans lequel se
(pie l'état
paraissent
qui n'avait
en ternies
M ENTAI,
I/ETAT.
trouvent
vers
tant
de
métis
DES
être
peut
.NKUHKS.
attribué
i.'Jîl
autant
à un
retour
une condition
et sauvage,
déterminée
primitive
par Je croisemoral dans lequel ils sont généraledétestable
milieu
menf, qu'au
ment placés. »
.T. (), NOTT (cité
Phénomènes
dans
dlujbridilê
]>ar P. Bno<:.\,
le ijenre humain.
Journ.
de Physioloi/ie,
les
1860, ni,
100) formule
élude (1843) ;
fruit d'une longue cl attentive
propositions
suivantes,
« Les mulâtres
moins
autre
classe
vivent
longlemp.s
(pic toute
est intermédiaire
Leur
entre
d'hommes.
intelligence
blancs
et celle des nègres.
Ils résistent
moins
que*les
Les mulâtresses
les nègres aux travaux
sont
pénibles.
et
sujettes
à diverses
et sujettes
»
jeunes,
nourrices,
meurent
« Les métis,
1er mars 1860),
*oit
en vitalité,
de Pondichéry
rable
non
des
blancs
el
délicates
sont mauvaises
leurs enfants
de la
de Paris,
Soc, Wanlhropol.
inférieurs
aux deux races mères,
sont
soit en moralité.
Les métis
soit en intelligence,
fournissent
une mortalité
beaucoup
plus considédit
BOUDIN
seulement
Voilà
péens...
•et de "Malais
Elles
chroniques.
à l'nvorlcinenl
; généralement
affections
celle
pour
sont
pu
prendre
parmi
Tous
les
employé.
(Bull,
très souvent
que les
la vitalité.
tellement
mais
Indiens,
A Java,
les
encore
métis
que les Eurode Hollandais
peu intelligents
qu'on
un
seul
fonctionnaire
eux
historiens
hollandais
Les métis
n'a
ni
sont
jamais
un seul
sur ce
d'accord
de nègres
et d'Indiens
sont
la pire
classe de
Voilà pour l'intelligence.
point.
du
Pérou
et de Nicaragua)
(Zambos
Us forment
à eux seuls les quatre
citoyens.
cinquièmes
». ' :
de la po-
des prisons.
Voilà
pour la moralité.
bien que, si abrutie
il paraîtra
Après tous ces témoignages,
du blanc avec la négresse (car
que soif la race nègre, les produits
les unions
du nègre et de la blanche
sont rares et infécondes
en
des nègres.
général) sont tout aussi inférieurs
que les plus abrutis
pulation
Le comte DE GOBINEAU s'exprime
ainsi (1) :
« Trois grands types nettement
distincts
: le noir, le jaune cl
le blanc.
« La variété môlanienne
est la plus humble et gît au bas de l'échelle.
«... Elle ne sortira jamais
du cercle intellectuel
le plus restreint
;
ce n'est pas, cependant,
une brute
pure et simple
que ce nègre à
front
étroit
et
fuyant,
(1) De iinéf/aïilédes
qui
porte,
races humaines,
dans
la partie
-2' éilil.,
I, billot;
moyenne
18S4, ïï\.
de son
:ioV
.NOTKS
KT
le.-Î indices
de certaines
crâne,
sont
Si ses facultés
pensantes
sède dans le désir, et par suite
vent
terrible..,
trouve
le cachet
Mais,
dans
AI»I»H.\DICKS.
énergies
médiocres
dans
l'avidité
grossièrement
ou même
puissantes.
il posnulles,
la volonté,
sonune intensité
de ses sensations,
même
se.
de son infériorité.
Tous les aliments
lui
frappant
sont bons;
aucun
ne le dégoûte,
aucun
Ce qu'il
ne le repousse.
avec excès,
A ces
c'est manger,
avec fureur...
souhaite,
manger
il joint
une versatilité
de sentiune instabilité
traits,
d'humeur,
ments que rien ne peut fixer, et qui annule,
pour lui, la vertu comme
le vice.
On dirait
même avec lequel
que l'emportement,
en vibration
et enflammé
qui o mis sa sensibilité
il poursuit
sa convoi-
l'objet
de l'une et du rapide oubli
tise, est un gage de prompt
apaisement
de l'autre.
:
il tient également
Enfin,
peu à sa vie et à celle d'autrui
il tue volontiers
si facile à
humaine,
pour Hier, et celte machine
la souffrance,
ou d'une
lâcheté qui se réfugie
émouvoir,
est, devant
dans la mort,
volontiers
monstrueuse.
ou d'une impassibilité
« La race jaune
se présente
comme
de ce type...
l'antithèse
île vigueur
îles dispositions
Au moral,
physique,
à.l'apathie.
de ces excès étranges,
si communs
chez les Mélaniens.
Des
aucun
une volonté
un goût
désirs
obstinée
faibles,
plutôt
qu'extrême,
mais tranquille,
avec
matérielles;
pour les jouissances
perpétuel,
dans les mets
une rare gloutonnerie,
plus de choix
que les nègres
à la satisfaire.
En toutes
tendances
à la médiodestinés
choses,
l'eu
élevé ni
assez facile de ce qui n'est ni trop
compréhension
de l'utile,
de la règle;
des
amour
conscience
respect
trop profond;
d'une certaine
idée de liberté.
Les jaunes
sont des gens
avantages
dans le sens étroit
du mot. Ils ne rêvent
pas, ne goûtent
pratiques,
et
inventent
pas les théories,
peu, mais sont capables
d'apprécier
crité;
et une petite bourgeoisie
ce qui sert... C'est une populace
désirerait
choisir
civilisateur
pour base de sa société : ce
du
ni lui donner
société
cependant
pas de quoi créer celte
de la beauté et de l'action.
d'adopter
que tout
n'est
nerf,
« Viennent
maintenant
les peuples blanc?. De l'énergie
réfléchie,
: le sens de l'utile,
ou, pour mieux
dire, une intelligence
énergique
de ce mot beaucoup
mais, dans une signification
plus large, plus
idéale que chez les nations
élevée,
jaunes;
plus courageuse,.plus
à la
une persévérance.qui
se rend compte
des obstacles,
et trouve,
le moyen
de les écarter;
avec une plus grande
longue,
puissance
un instinct
extraordinaire
physique,
de la liberté,
temps, un goût prononcé
de
même
l'ordre...
extrême;
et, en même
une hostilité
I/KTAT
déclarée
contre
MKNTAI.
DKS
NftGHES.
25t>
cette
formaliste
où s'endorment,
voorganisation
le despotisme
les Chinois,
aussi bien que contre
lontiers,
hautain,
seul frein suffisant
aux peuples noirs.
« L'immense
des blancs dans le domaine
do l'intelsupériorité
non moins marquée
dans l'intenligence s'associe a une infériorité
sité des sensations.
Le blanc est beaucoup
moins doué que le noir
et le jaune
sons le rapport,
moins absorbé
par l'action
sensuel.
Il est ainsi
moins sollicité
et
soit
que sa structure
bien
corporelle,
»
remarquablement
plus vigoureuse.
de GOBINEAU
sur l'état
Telles sont les opinions
mental
des
très ménègres et des jaunes. On voit qu'il ne leur accorde qu'une
diocre place dans la hiérarchie
intellectuelle
des groupes humains.
— car cela est nécessaire
—
Ajoutons
que, dans son analyse
aux différenciations
des races, le comte DE.
relative
psychologique
d'une bien pénétrante
GOBINEAU ne semble pas avoir fait preuve
— on ne sait
— les idées
Et cependant
perspicacité.
trop pourquoi
de GOBINEAU
ont trouvé,
surtout
en Allemagne,
une extrême
faveur (que j'ai le courage de trouver
encore que sur
peu justifiée),
le point spécial dont il [s'agit, la dégradation
de la race noire, il meraison.
paraisse avoir pleinement
Mon
ami ,T. B. DE LACEUDA, quoique
de tout
dépourvu
les nègres, les juge très sévèrement
aussi (1) :
de langage, vices du sang, conceptions
erronées sur la
savant
contre
préjugé
« Vices
vie et la moit,
grossières, fétichisme,
incompréhension
superstitions
île tout sentiment
élevé d'honneur
et de dignité
bas senhumaine,
tel est le piètre héritage
sualisme,
que nous avons reçu de la race
noire. Elle a empoisonné
la source des actuelles
elle
générations,
le caractère
des métis, et abaisa énerve le corps social, avilissant
sant
le niveau
même, commença
cher à améliorer
progrès
auxquels
des blancs...
le noir, livré à luiAprès l'abolition,
sans cherles grands centres civilisés
par quitter
le mouvement
sa position
et le
sociale, fuyant
il ne pouvait
Vivant
d'une existence
s'adapter.
sans represque sauvage, sujet à toutes les causes de destruction,
réfractaire
à quelque
cours suffisants
discipline
pour se maintenir,
dans les régions
peu peuplées et
que ce soit, le nègre se répand
une race destinée
tend à disparaître
de notre
comme
territoire,
»
à la vie sauvage
et rebelle à toute civilisation.
(1) Sur les Métis aie Brésil, Paris, Devouze, 1911, 30 p. -r Commun, faite
au 1" Congrès universel des Races, 26-29 juillet 1911, Londres.
.NOTKS
r>0
HT
APPKNDICKS.
DE LAOKHDA
on historien,
en
conclusion,
Kt, comme
parlant
en homme
ainsi :
savant,
politique,
s'exprime
« L'importation
fie la race noire au Brésil a exercé une influence
sur le progrès
de ce pays;
néfaste
clio a retardé
pour longtemps
le développement
menses richesses
matériel
et. rendu
de ses imdifficile
l'emploi
Le caractère
de la population
s'est
naturelles.
»
et des vices de la race inférieure
ressenti des défauts
importée.
Il semble bien, après de pareilles
affirmations,
que la conclusion
des métis.
soit l'infériorité
Mais ,J, 13, DE LACEKDA n'ose
générale
Il reconnaît
que les métis sont infépas aller tout à fait, jusque-là.
force physique,
et aux blancs comme intelrieurs aux noirs comme
Mais il espère que peu à peu, par suite de mélanges
toujours
avec les blancs,
les métis
finiront
leurs
plus fréquents
par perdre
de dégradation,
et devenir
à peu près égaux aux blancs,
caractères
DE OUATREFAGES
('/est
dans ce sens, d'ailleurs,
conclu
qu'avait
d'un retour à la race blanche
extinclorsqu'il
parlait
par graduelle
du noir.
tion des caractères
ligence.
Cela
voire même probable.
Il n'en est pas moins
possible,
vrai que la race blanche aura été contaminée
par cet impur
alliage.
La seule, justification
ait jusqu'à
trouvée
au métisqu'on
présent
en diminuent,
sage, c'est (pie, peu à peu, les inconvénients
grâce à
l'envahissement
par la race supérieure.
progressif
•Pour
est
une comparaison,
est exactement
cependant,
prendre
qui
paraîtra
mais, qui,
reux on a mélangé
peut-être
si à un
triviale,
vin géné-
applicable,
un vin grossier,
la boisson
finira
par être supfois de suite, on aura ajouté
au mélange
quand,
portable,
plusieurs
croissantes
du vin généreux.
Ainsi à la longue
finira
des quantités
la saveur odieuse
du vin nauséabond
par être masquée
qui aura
la première
infecté
De même une
de métis,
peu
la vie commerciale
pratiques
ni pour
en leurs
afindus-
la vie
pour
avec un penchant
irrésistible
trielle,
versatiles,
pour l'ostentation,
et sans persévérance
dans leurs entreprises,
sans robustesse
phyfaires,
sique
venir
rations
sans aptitude
liqueur.
population
et
13. DE LACERDA),
finira
par desi plusieurs
presque
égale à une population
blanche,
généde blancs se mélangent
à elle.
sans
force
musculaire
(J.
même en admettant,
ce qui est douteux,
que le. retour
au type blanc soit possible, quelles terribles
intégral
conséquences
n'aura
de longues
séries d'années,celte
contamipas eu,, pendant
"
d'une noble race!
nation
Mais,
LA
SÉLECTION
MLTH
V. — LA SiaiSCTION
01) |Q1IL\
MÉTHODIQUE
Crr, DARWIN
cl des plantes, 1880
des animaux
(De la variation
a multiplié
les exemples
de sélection
méthoii, ISS, trad. franc.)
on
dique, et il n'a pas eu de peine, h établir
qu'en fait de sélection
ait la patience
à peu près ce
obtient,
nécessaire,
pourvu
qu'on
qu'on veut.
Il
nécesconvient
d'insister
quelque
peu sur ces conditions
de la sélection
c'est à cette sélechumaine,
saires, car, en parlant
tion méthodique
celle qui est voulue,
que nous avons fait allusion,
un
et qui se propose
nettement
consciente,
objet
scientifique,
à l'avance.
déterminé
à ce sujet
est emprunté
en grande
de DARWIN.
à l'agriculYOUATT dit que le principe
de la sélection
permet
de son troupeau,
teur non seulement
de modifier
les caractères
dit que les éleveurs
mais de les changer
entièrement...
WRIGHT
ont beaucoup
cornes
de
modernes
amélioré
la race des courtes
Ce que nous rapporterons
à l'admirable
partie
ouvrage
Ketton...
La
mode
a influencé
de l'oeil. Autrefois
position
il fut terne et enfermé...
à diverses
et la
époques la forme
haut et saillant;
l'oeil était
plus tard
à un reil clair,
pour faire
place enfin
au regard placide.
saillant,
du porc, a noté que les pattes
II. D. RICIIARDSON, pour l'élevage
n'est nécessaire
ne devaient
pas être plus longues
pour emqu'il
« il est inutile
le ventre
de l'animal
de toucher
la terre...
pêcher
le reste du corps ».
qu'il y en ait plus qu'il n'en faut pour soutenir
le sanglier
au porc
Et en effet, il n'y a qu'à comparer
sauvage
races actuelles
de la réduction
des meilleures
qu'ont
pour juger
un oiseau aussi peu important
subie les membres...
Môme-pour
on a établi
des règles et fixé un type de perfection
que le canari,
de Londres
les
tous les éleveurs
ont cherché
à ramener
auquel
Un éleveur de pigeons dit : s'il y a beaucoup
diverses sous-variétés.
ce qu'on appelle
d'amateurs
le bec de chardonnequi recherchent
ret...
d'autres
prennent
pour modèle une grosse cerise ronde, dans
un grain d'orge pour représenter
ils insèrent
le bec; d'autres
laquelle
un grain d'avoine...
mais, comme j'estime
préfèrent
que le bec de
à l'amateur
est le plus élégant,
chardonneret
je conseille
inexpéri17
'"
258
NOTES
ET
APPENDICES".
une lête de chardonneret,
de se procurer
et de ravoir
toujours sous les yeux...
Et, en effet, si différents
que soient les becs
du pigeon biset et du chardonneret,
le but a été presque
atteint.
Un éleveur
le créateur
de la race Banlam,
sir JOHN
anglais,
même pu direqu'en
troisans
il produirait
chez un oiseau
SKBRiGHT,a
mentô
une plume
la tête et
mais que, pour obtenir
telle ou telle forme
de
donnée,
du bec, il lui fallait
six ans. SIR JOHN SEBRIGHT
passe
souvent
deux ou trois jours à examiner
à concinq ou six oiseaux,
sulter ses amis et à discuter
avec eux sur les qualités
et les défauts
de ses élèves.
Au
dire
de M. BAILEY, la mode a voulu
eût
que le coq espagnol
une crête rediessée, et au bout de quatre
à cinq ans, tous les bons
en étaient
Puis on prescrivit,
oiseaux
pourvus.
pour le coq huppé,
de crêtes et de plumes de la collerette,
l'absence
et on l'obtint.
Puis
la barbe, et, en 1S60, tous les coqs en étaient
on prescrivit
pourvus.
constante
du poids des poulets,
des dindons,
L'augmentation
Des canards
des oies est très remarquable.
de trois
kilos
sont
communs
ils étaient
actuellement;
une tête
WICKING
pour donner
rares.
M.
blanche
amande.
Pour
Il
a fallu
treize
ans
au pigeon culbutant
à
les animaux
les résultats
ne sont pas moins
mammifères,
La vitesse
des chevaux
de course va en croissant
éclatants.
graet c'est par une sélection
attentive
et prolongée
duellement,
que
à produire
des chevaux
les éleveurs
ont pu arriver
ayant la vitesse
de course actuel.
du cheval
La vitesse des chevaux
extraordinaire
va aussi en augmentant
trotteurs
année
année;
chaque
chaque
la même course
en en diminuant
de fournir
ils sont capables
la
secondes ou fractions
de secondes.
durée de quelques
croisé des béliers
du Roussillon
avec des
DAUBENTON,
ayant
obtint
des moutons
brebis de Bourgogne,
pourvus d'une laine longue
en choisissant
ensuite
de trois
Mais,
pour reproducteurs
pouces.
(8)
générations
plusieurs
pendant
laines, il finit par avoir des laines
celle
miers béliers pesait 2 livres;
S livres.
En Allemagne,
pour l'élevage
est la finesse de
la qualité
requise
les sujets pourvus
de plus longues
de 22 pouces. La toison des prede la huitième
génération
pesait
du mouton
chez lequel
mérinos,
la laine, on a inventé
des instrudes fibres, et on a fini par obtenir
ments pour mesurer
des
l'épaisseur
une seule fibre de la laine
toisons dont douze brins de laine égalent
Leicesler.
d'un mouton
LA
SÉLECTION
259
MÉTHODIQUE.
les mérinos
été obtenus
sélection
qu'ont
dits de Mauchamp.
Chez ces moutons,
le crin de laine est ondulé
et soyeux.
en temps,
Dans les troupeaux
de temps
de mérinos,
des individus
ce caractère
de lainage.
Or, jusque à 1829>
présentent
on les écartait
de la reproduction;
de cette sorte
car les agneaux
C'est
par
une
habile
sont
et chêtifs.
En 1829, M. GRAUX, à Mauchamp
(Aisne),
malingres
un de ces agneaux
à laine
comme
prit
reproducteur.
soyeuse
Les quelques
ensemindividus
alors furent
accouplés
qu'il obtint
il y eut, après plusieurs
ble, et finalement,
successives,
générations
assez d'agneaux
à laine soyeuse,
parmi
pour qu'on
puisse choisir
eux les plus vigoureux,
et finalement
constituer
une race (de
de sa laine, et la vigueur
remarquable
Mauchamp)
par la qualité
de sa constitution.
les cocons
GEOFFROY SAINT-HILAIRE,
de vers à soie
D'après
introduits
on France
en 1784 avaient
une proportion
de 10 0/0
de cocons jaunes,
de moindre
valeur
commerciale.
Par une série
de sélections,
la proportion
a été en diminuant,
de cocons jaunes
si bien qu'il n'y en a plus que 3,5 0/0.
Avec
les plantes,
les résultats
sont plus extraordinaires
peutêtre qu'avec
les animaux.
Les fruits
succulents
que nous consommons sont dus à une sélection
On est arrivé
progressivement
méthodique
prolongée.
longtemps
à obtenir
contenant
des betteraves
la betterave
plus en plus
grandes;
des
de sucre de
quantités
actuelle
a trois fois plus de sucre que la betterave
ancienne.
les pêches, les poires se sont transformés
fraises, les melons,
le cours d'un demi-siècle.
Pour
les (leurs,
exposition
velles par
les résultats
sont
plus
on voit
de.fleurs,
apparaître
le nombre
des pétales,
par
et l'harmonie
des, formes.
étonnants
des
la
fleurs
Les
dans
A chaque
nounouvelles,
encore.
richesse
du coloris,
par
l'étrangeté
DARWIN- a même formulé
cette
étonnante
et curieuse
proposition
et des fruits)
les plus estimées
que les parties
(des fleurs
sont celles qui présentent
les plus grandes différences.
par l'homme,
Les pois, qui sont des plantes
ne diffèrent
alimentaires,
que par
la graine,
et c'est la graine
les fleurs et les tiges
qu'on
recherche;
sont
à peu
nombreuses
quant
pétales
les variétés
près les mômes dans toutes
variétés
de radis ne diffèrent
que par
aux innombrables
variétés
de roses, ce n'est
la différence.
que porte
de
pois.
la graine,
que sur
Les
et,
les
TABLE
DES
MATIÈRES
Pages.
1. —
II.
—
1
LE PROGRÈS ET LA SCIENCE
IMPUISSANCE
DE LA CIVILISATION
ACTUELLE POUR LA
SÉi'Ô
LECTION HUMAINE
III.
—
SÉLECTION ANIMALE ET SÉLECTION VÉGÉTALE
23
IV.
—
SÉLECTION CHEZ L'HOMME
27
V.
—
HÉRÉDITÉ
3'*
DE
L'INTELLIGENCE
— NÉCESSITÉ D'UNE SÉLECTION
Ïi3
— NÉCESSITÉ D'UNE HYGIÈNE SOCIALE
}6'6
VIII.
—
LES RACES INFÉRIEURES
oS
IX.
—
LES RACES RLANCHES
79
VI.
VII.
X.
— CROISEMENTS DE LA RACE HLANCHE AVEC LES RACES INFÉRIEURES .
XI.
— PROHIRITION
.
82
.
DU MARIAGE AVEC LES RACES INFÉRIEURES.
.
88
XII.
—
LES FORMES SOCIALES DE LA CIVILISATION
XIII.
—
LES ARISTOCRATIES ET LA SÉLECTION
XIV.
— VIGUEUR ET SANTÉ DU CORPS
113
—
126
XV.
FUTURE .
...
94
100
BEAUTÉ ET ATTRAIT SEXUEL
XVI.
—
XVII.
—
CARACTÉRISTIQUES DE L'INTELLIGENCE
130
—
L'ASSIMILATION
liO
—
CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE LA SÉLECTION
XVIII.
XIX.
L'INTELLIGENCE,
131
MESURE DE LA SÉLECTION
ET L'INVENTION
....
101
262
TABLE
DES
MATIERES.
Pages.
XX.
—
L'ÉLIMINATION
XXI.
—
PROHIBITION
DU MARIAGE DES ANORMAUX
169
—
L'ÉDUCATION
DE L'INTELLIGENCE
177
XXII.
DES ANORMAUX
XXIII.
—
INFLUENCE
XXIV.
—
CONCLUSIONS
DE L'ÂGE
163
DES ASCENDANTS
AU POINT DE VUE DE L'HYGIÈNE
DANTS
19b
DES ASCEN197
XXV.
—
ARISTOCRATIE
XXVI.
—
LES CONDITIONS ACTUELLES DU MARIAGE
208
XXVII.
—
LA
216
XXVIII.
—
CONCLUSIONS
ET SÉLECTION
RÉGLEMENTATION
203
DU MARIAGE
GÉNÉRALES
NOTES
ET
224
APPENDICES
I. — LA MÉGALANTHROPOGÉNÉSIE.
,
237
II."— LA MORALESEXUELLE
III. — LE CRIMEET LA SOCIÉTÉ
IV. — L'ÉTAT MENTALDES NÈGRES^,,
242
2i6
2S0
V. — LA SÉLECTION
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MÉTHODIQUE
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237
IMPRIMÉ.
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—
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les théories générales fondées
—
— les hypothèses
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minologie et la sociologie;
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Ouvrages
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en 1910.
1911
A 2 FR.
et 1912 :
50
* Le Darwinisme
BALDWIN
de l'institut.
dans les sciences morales.
(J.-M.), correspondant
Traduit
par O.-L. DUPHAT, docteur es lettres. 1910.
HA U Eli (A.). La conscience
collective
et la morale. [Cour, par l'Institut.)
1915.
B01IN (G.), directeur
du laboratoire
de bioloïie
et psychologie
comparée à l'École des
llautes-Ktudcs.
*La Nouvelle Psychologie animale. {Couronné
1911.
par llnstihit.)
BOURDEAU
1912.
affective.
(J.). La philosophie
DUGAS (h.), docteur es lettres et MOUTIEK
1911.
(Dr F.). La Dépersonnalisation.
DUNAN \Ch.), professeur au collège Hollin. Les Deux Idéalismes.
1910.
EMERSOX.
Essais choisis. Traduits
par Hte MIRA.GAUD-THOP.ENS. Préface de 11. LICHTENBEBGKH, professeur adjoint à la Sorbonne. 1912.
EUCKEN (II.). profesïeur à l'Université
d'Iéna. Le Sens et la valeur de la vie. Traduit
de H. BEHCSON, de l'institut.
1912.
par M.-A. HUI.I.KT et A. LEICHT. Avant-propos
HOFFDING
de Copenhague. Jean-Jacques
Rousseau et sa philoso(H.), prof, à l'Univ.
phie. Traduit et précédé d'une préface par J. DE COL'SSANCE. 1915.
et religion.
1910. {Récompensé par,iInstitut.)
J0USSA1N (A.). Romantisme
— Esquisse d'une philosophie
de la nature. 1915.
KOSTYLEFF
1910.
(N.). * La Crise de la psychologie
expérimentale.
LAHY (J.-M.), chef des travaux à l'École pratique des Hautes-Etudes.
*La Morale de Jésus.
Sa part d'influence
dans la morale actuelle. 1911.
LE DAJS'TEC (F.), chargé
du Cours du biologie générale
à la Sorbonne.
Le Chaos et
l'harmonie
universelle.
Discussion de quelques théories sur la formation
des espèces.
LEROY (E.). Une philosophie
nouvelle.
Ileiri
Bergson. 1912.
LICHTENBERGER
(E.), professeur honoraire à la Sorbonne. *Le Faust de Goethe. Essai de
1911.
critique
impersonnelle.
MENDOUSSE
(P.), docteur es lettres, professeur au lycée de Digne. *Du Dressage à l'Education.
1910.
à l'Université
de Leipzig.
des
OSTWALD
(\V.), professeur
Esquisse d'une philosophie
191).
sciences. Traduit par M. DOUOLLE, agrégé de philosophie,
PAH1SOT (E.) et MARTIN
(E.), professeurs de philosophie. Les Postulats de la Pédagogie.
1911.
Préface de G. CO.MPAYHÉ, de l'Institut
(Récompensé par l'Institut).
* La
1910.
PAULHAN
(FH.), Corresp. de l'Institut.
Logique de la contradiction.
La Philosophie
de Léonard do Vinci. 1910.
PÉLADAN.
1910.
PHILIPPE
des anormaux.
(Dr J.) et PAUL-BONCOUR
(D' G.). * L'Éducation
*
La Curiosité. Etude depsych. appliquée. 1910. (Récompensépar
QUEYRAT(Fi\).
l'Institut.)
ROBERTY
Les
de
la
raison
l'univers.
1915.
elles lois de
(E. de).
concepts
ROGUES DE FURSAC (J.). * L'Avarice.
Essai de psychologie morbide. 1911.
*
SCUOPENHAUER.
Philosophie et science de la nature. 1911. (Parcrga et Patalipomena.)
— Fragments sur l'histoire de la philosophie.
id.
Trad. A. DICTRICH. 1915.
— Essai sur les apparitions
id.
et opuscules divers. Trad. A. DIETÏUCH. 1915.
1910.
vitallste.
SECOND (J.), docteur es lettres. "Cournot et la psychologie
1910.
SE1LL1ÈKN
à la philosophie
de l'impérialisme.
(E.). Introduction
eu science
SIMIAND
docteur en droit. La Méthode positive
(F.), agtéfré de philosophie,
1912.
économique.
morale. 1912.
SOI.LIER (P.). * Morale et moralité.
Essai sur l'intuition
1911.
des mathématiques.
WINTElt
(M.). * La Méthode dans la philosophie
La
ALAUX(V.1.
*
ALl.lKR
(H'.).
AltltÉAT
(L.). *
— * Mémoire et
— Les Croyances
:
Précédemment
publiés
de Victor Cousin.
Philosophie
La Philosophie d'Ernest Renan. 2e édit. 1903.
La Morale dans le drame, l'épopée et lo roman. 3" édit.
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(Peintres, musiciens, poètes, orateurs). 2e édit.
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(L.). Dix Ans de philosophie.
— Le Sentiment religieux
en France. 1903.
— Art et psychologie
individuelle.
1906.
AS LAN (G.), docteur es lettres. L'Expérience
et l'invention
en morale. 190S.
AVEBURY
Trad. A. Mosou. (V. p. i.)
(Lord) (Sir JOHN LUBBOCK). Paix et bonheur.
BALLET
et les
(G.), professeur à !a Faculté de médecine de Paris. Le Langage intérieur
diverses formes de l'aphasie.
2e édit.
2° édit. 1905.
BAYET (A.). La Morale scientifique.
* Antécédents
de l'Institut.
de l'hégélianisme
dans la philosophie
BEAUS3IRE,
française.
*
BERGSON (H.), de l'Institut,
Le Rire. Essai sur la signiprofesseur au Collège de France.
fication du comique. 9* édit. 1912.
du laboratoire
La
B1NET (A.), directeur
de psychologie
de la Sorbonue.
physiologique
5* édit. 1911.
Psychologie du raisonnement,
expériences pm- l'hypnotisme.
BLONDEL (H.). Les Approximations
de la vérité. 1900.
* Psychologie
BOS (G.), docteur eu philosophie.
de la croyance.
2° édit. 1905.
— * Pessimisme, Péminisme, Moralisme.
1907.
2° édit. 1903.
BOUCHER (M.). L'Hyperespace,
le temps, la matière et l'énergie.
3' édit.
BOUGLÉ (C), chargé de cours à la Sorbonne. Les Sciences sociales en Allemagne.
revue, 1912.
— * Qu'est-ce que la Sociologie?
2° édit. 1910.
BOUUDEAU
de la pensée contemporaine.
6' édit. 1910.
(J.). Les Maîtres
— Socialistes et sociologues.
2e édit. 1907.
— Pragmatisme
et modernisme.
1909.
* De la Contingence des lois de la nature. G« édit. 1903.
de l'Institut.
BOUTROUX,
* Introduction
à la
BRUNSCHV1CG
(L.), docteur es lettres, professeur au Lycée Henri IV.
3e édit. 1911.
vie de l'esprit.
— * L'idéalisme
1903.
contemporain.
du protestantisme
COIGNET (p.). L'Évolution
français au XIXe siècle. 1907.
* L'Adolescence.
et de pédagogie. 2e éd.
COMPAYRK (G.), de l'Institut.
Étude de psychologie
COSTE (Ad.). Dieu et l'âme. 2e édit. précédée d'une préface par H. WOHMS. 1903.
CRAMAUSSKL
l'enfant. 1909.2eéd.
(Ed.), docteur es lettres..*LepremierÉveilintellectuelde
CRESSON (A.), prof, au lycée St-Louis. La Morale de Kant. 2a édit. (Couronné par l'Institut.)
— Le Malaise de la pensée philosophique.
1905.
* Les Bases de la philosophie naturaliste.
1907.
BANVILLE
de l'amour.
5e édit. 1910.
(Gaston). Psychologie
dans l'Opéra français (Auber,
DAUR1AC (L.). La Psychologie
Rossini,
Meyerbeer).
*
à l'Univ.
de Montpellier.
de la
DELVOLVE
(J.), professeur-adjoint
L'Organisation
1900.
conscience morale. Esquisse d'un art moral positif.
--* Rationalisme
d'une morale laïque.
et tradition.
Recherche des conditions
d'efficacité
2e édit. revue. 1911.
1909.
DROMARD
(G.). Les Mensonges de la Vie intérieure.
1S96.
et la pensée symbolique.
DUGAS, docteur es lettres. * Le Psittaclsme
— La Timidité. 5e édit. augmentée, 1910.
— Psychologie
du rire. 2° édit. 1910.
— L'Absolu. 190i.
et
DUGU1T (L.), prof, à la Faculté de droit de Bordeaux. Le Droit social, le droit individuel
la transformation
de l'État. 2° édition, 1911.
DUMAS (G.), professeur adjoint à la Sorbonne. * Le Sourire, avec 19 figures. 190(3.
de l'Espace.
DUNAN , docteur es lettres. La Théorie psychologique
docteur es lettres. Les Causes sociales de la Folle. 1900.
DUPRAT (G.-L.),
— Le Mensonge.
2° édit. revue. 1909.
Etude pnychologique.
à la Sorbonne. * Les Règles de la méthode sociologique.
DURKHEIM
(Emile), professeur
6» édit. 1912.
EiCHTHAL
Pages sociales. 1909.
(E. D), de l'Institut.
et le spiritualisme.
3» édit. 1911.
ENCAUSSE
(Papus). L'Occultisme
* La Philosophie
ESP1NAS (A.), de l'Institut.
en Italie.
expérimentale
FA IVRE (E.). De la Variabilité
des espèces.
KÉRÉ {Dr Ch.). Sensation et Mouvement.
avec fig. 2» éd.
Étude de psycho-mécanique,
— Dégénérescence
et Criminalité,
aveo figures. Ie édit. 1907.
*
FERR1 (E.).
3e édit. 1903.
Les Criminels dans l'Art et la Littérature.
FIERENS-GEVAERT.
Essai sur l'Art contemporain.
2e éd. 1903. (Cour, par l'Acad. franc.)
•— La Tristesse contemporaine,
5e édit. 1908. (Couronne par l'Institut.)
— * Psychologie
d'une ville. Essai sur liruges. 3e édit. 190S.
— Nouveaux Essais sur l'Art contemporain.
1903.
2* édit. 1907.
FLEURY
(Maurice de), de l'Académie de jnédeciue. L'Ame du criminel.
1393.
FONSEGIUVE,
professeur au lycée Bufl'ou. La Causalité efficiente.
4e édit. 1909.
FOUILLÉE
La propriété
sociale et la démocratie.
(A.), de l'iustitut.
Prof.au Couserv. des Arts et Métiers.Essai sur l'individualisme.
2e édit.1903.
FOURS'IÈRBfE.).
GAUCKLER.
Le Beau et son histoire.
GELEY (Dr G.). * L'être subconscient.
&" édit. 1911.
01 KOI) (J.), agrégé de philosophie. * Démocratie, patrie, humanité.
1909.
2" éd. 1907.
OOBLOT (E.), professeur h l'Université
de Lyon. Justico et liberté.
GODFEUNAUX
(G.), docteur es lettres. Le Sentiment et la Pensée. 2e éd. 190i).
VOLUMES
IN 16
A
2
FR.
50
à la Faculté de Médecine
do Montpellier.
Les Limites de la bioGRASSET (i.), professeur
logie. 6e édit. 1909. Préface de Paul BOORGET. de l'Académie
française.
à
nouv.
de
Les
Lois
4e édit. revue. 1903.
l'Univ.
Bruxelles.
GREEF (de), pref.
sociologiques.
*La Genèse de l'idée de temps. 2e édit. 1002.
GUYAU.
'7e édit. 1908.
de l'avenir.
HARTMANN
(E. de). La Religion
— Le Darwinisme,
ce qu'il y a de vrai et de faux dans celle doctrine.
9' édit.
* Classification
SPENCER.
des sciences. 9° édit. 1909.
HERBERT
— L'Individu
contre l'État.
8e édit. IO0S.
Problèmes
et de Morale. 1897.
HERCKENRATil
d'Esthétique
(C.-R.-C).
et le rythme dans les mouvements
JAELL
artistiques.
(Mme> L'Intelligence
JAMES (\V.). La Théorie de l'émotion,
préface de G. DUMAS. 3e édit. 1910.
* La Philosophie
de Lamennais.
JANET
(Paul), de l'Institut.
lissai
du point
JANKELKV1TCH
et Société,
d'une
de eue
{D'). *.Nature
application
1900.
aux phénomènes sociaux.
finu'iste
do la morale.
1909.
JOUSSA1N (A.). Le Fondement
psychologique
C" édit. 1911.
Du fondement
de l'induction.
LACHEMER
(J.), do l'Institut.
— * Études sur le syllogisme,
suivies
de l'observation
de Platner et d'une note sur le
« Philèbe ». 1907.
Préface do A. NAQUKT. 3° éd. 1911.
LAISANT
L'Éducation
fondée sur la science.
(C).
1S9S.
LAMPÉR1ÈRE
Rôle social de la femme, son éducation.
(Mme A.). *Ie
os lettres. La Responsabilité
LANDRY
pénale. 1902.
(A.), docteur
* Les Émotions,
à l'Université
dtî Copenhague.
étude psycho-physioloLANGE,
professeur
gique, traduit par G. Dumas. 4e édit. 1911.
de Toulouse.
La Justice par l'État. 1893.
LAP1E (P.), recteur de l'Académie
LAUGEL
L'Optique et les Arts.
(Auguste).
de l'évolution
des peuples.
10e édit. 1911.
LE BON (Dr Gustave). * Lois psychologiques
— * Psychologie
des foules.
17e édit. revue. 191?.
à la Sorbonne.
Le Déterminisme
LE DANTEG (F.), chargé du cours de biologie
générale
4e édit. 1912.
et la Personnalité
consciente.
biologique
—- * L'Individualité
et l'Erreur
3e édit. 1911.
individualiste.
— *Lamarckiens
et Darwiniens,
discussion de quelques théories sur la formation
des espèces. 4e édit. 1912.
à l'Univ.
de Lille. Obligation
LEFEVRE
morale
et Idéalisme.
1S95.
.(G.), professeur
de l'Acad. de Paris. * Les Logiciens
L1ARD. de l'Inst..
vice-recteur
anglais conterep. 5' éd.
— Des Définitions
et des définitions
3e édit.
géométriques
empiriques.
LICHTENBERGER
à la Sorbonne. * La Philosophie
de Nietzsche,
(Henri), professeur-adjoint
13e édit. 191-2.
— * Friedrich
5* édit. 1911.
Nietzsche.
et fragments
choisis.
Aphorismes
* La Vie et la Matière.
LODGE (Sir Olivier).
Trad. J. MAXWELL. 2e édit. 1909.
LUBBOCK
2 volumes.
11° édit. 1909.
(Sir John). * Le Bonheur de vivre.
— * L'Emploi de la vie. S* éd. 1911.
LYON (Georges), recteur de l'Académie
do Lille. * La Philosophie
de Hobbes.
MARGUERY
2° é.J.;t. 1905.
(E.). L'OEuvre d'art et l'évolution.
MAUXION
de Poitiers. * L'Éducation
Herbart.
(M.), prof, à l'Univ.
par l'instruction.
— * Essai snr les éléments
et l'évolution
de la moralité.
190i.
* Le Rationnel.
à la Sorbonne.
M1LHAUD
1898.
(G.), professeur
— * Essai sur les conditions
et les limites
de la Certitude
3e édit. 1912.
logique.
* La Peur. Étude
de Turin.
MOSSO, prof, à l'Univ.
psycho-physiologique
(avec figures).
4e édit. revue. 1908.
— * La Fatigue Intellectuelle
et physique.
Trad. Langlois.
0e édit. 1908.
* Les Maladies
MUR1S1ER
du sentiment
3e édit. 1909.
(E.).
religieux^
NAY1LLE
do Genève. Nouvelle Classilication
des sciences. 2" édit. 1901.
(A.), prof, à l'Univ.
NORDAU
Trad. Diclrich.
7e édit. 1911.
(Max). Paradoxes
psychologiques.
— Paradoxes sociologiques.
Trad. Dietiïch.
0e édit. 1910.
— * Psycho-physiologie
du Génie et du Talent.
Trad. Dictrieh.
5e édit. 1911
NOV1COW
de la Race blanche.
-2e edit. 1903.
(J.); L'Avenir
docteur es lettres, professeur
à l'Uimersité
nouvelle de Bruxelles.
OSS1P-LOUR1É,
Pensées
de Tolstoï.
3° édit. 1910.
— * Nouvelles
Pensées de Tolstoï.
1903.
— * La Philosophie
de Tolstoï.
38 édit. 1908.
— * La Philosophie
sociale daus le théâtre
d'Ibsen.
2e édit. 1910.
— Le Bonheur et l'Intelligence.
190 i.
— Croyance religieuse
et croyance
intellectuelle.
1903.
l'ALANTE
C édit. 1912.
Précis de sociologie.
(G.), agréée de philosophie.
— * La Sensibilité
Individualiste.
1909.
PAROD1 (D.), professeur au lycée Michelct. Le Problème moral et la pensée contemporaine»
1909.
PAULHAN
de l'Institut.
Les Phénomènes
aifeclifs
et les lois de leur
(Fr.), correspondant
3e éd. 1912.
apparition.
— *
2° édit. 1911.
de l'invention.
Psychologie
— * Analystes
et esprits synthétiques.
1903.
— * La Fonction
de la mémoire
et le souvenir affectif.
190i.
— La Morale de 1 ironie.
1909.
* L'Image
PHILIPPE
(J.).
mentale, avec û-. 19^3.
VOLUMES
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PHILIPPE
mentales chez les écoliers.
(Dr G.)- Les Anomalies
(Dr J.) et PAUL-BONCOUR
2e éd. 1907.
(Ouvrage couronné pir l'Institut.)
* La Philosophie
de Ch. Secrétan.
1S9S.
P1LLON (F.), lauréat de l'Institut.
PIOGEli
Le Monde physique,
essai de conception
1893.
expérimentale.
(Dr Julien).
conseiller h la Cour d'appel de Paris. L'Éducation
et le suicide des enfants.
PROAL (Louis),
et sociologique.
1907.
i_.tude psychologique
* L'Imagination
et ses variétés
chez l'enfant.
4* édition. 190S.
QUEYRAT,
prof, de l'Univ.
— * L'Abstraction,
son rôle dans l'éducation
intellectuelle.
2e édit. revue. 1907.
— * Les Caractères
i' éd. 1911.
et l'éducation
morale,
— *La Logique chez l'enfant et sa culture4e édition, revue. 1911.
— *Les Jeux des enfants. 3e édit. 1911.
(Les cinq volumes ci-dessus ont été récompensés par l'Institut.)
RAGEOT
Les Savants et la philosophie.
1907.
(G.), agrégé de philosophie.
do Lyon. Logique évolutionniste.
REGNAUD
1897.
(P.), professeur à l'Université
— Comment naissent les mythes.
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22e édit. 1911.
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— * Les Maladies
15e édit. 1911.
de la personnalité— * La Psychologiî
de l'attention.
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et Science sociale. 3' édit.
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R1CHEÏ
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— La Recherche
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1893.
— Le Psychisme
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— Les Fondements
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1S98.
— Constitution
de l'Éthique.
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— Frédéric
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de Schopeuhauer.
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RZEWUSKl
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Dietrich.
et Paralipomena).
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et Philosophes.
Trad. Dietrich,
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id.
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inédite avec Gust. d'Eichthal
(IS2S-lSi2)
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de l'Académie
du libre arbitre
suivie de
française.
Psychologie
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2e éd.
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fond-imentalcs
— et Cl). RICIIET.
Le Problème
des causes finales.
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SWIFT.
L'Éternel
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TANON
du Droit et la Conscience sociale. 3" édit. revue, 1911.
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de l'Institut.
La Criminalité
7r édit. 1910.
TARDE,
comparée.
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—
Les Transformations
du Droit. 7,; édit. 1912.
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0' édit. 1910.
'FAUSSAT
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Trad. Keller. 5« édit. 1910.
Hypnotisme
ZELLKB.
Christian
Baur et l'École de Tubitigue.
Trad. Ritter.
ZIEGLEIt.
La Question sociale est une Ouestion morale.
Trad. Palaate. 4< édit. 1911,
BIBLIOTHEQUE
DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE
VOLUMES
à .3 fr. 75,
5 fr.,
Ouvrages
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parus
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50,
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BROCHÉS
10 fr.,
1910,
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1911
et
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et
1912
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:
Essai d'esthétique
*La Poétique
de Schiller.
BASCH (V.), chargé de cours à la Sorbonne.
2,; édition revue. 1011
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littéraire.
de la Jtcvve de synthèse historique.
BERR (H.), directeur
La Synthèse en histoire.
Essai
et théorique.
1911
5 fr.
critique
membre de l'Académie
de Belgique. On Romantisme
utilitaire.
Etude
15ERTI1EL0T(R.),
Le pragmatisme
sur le mouvement
chez Nietzsche
et chez Poincaré.
praqmaliste.
7 fr. 50
1911
'.
BROCHARD
Études de philosophie
ancienne
et de philosophie
moderne.
(V.). de l'Institut.
et précédées d'une introduction,
Recueillies
par V. DELBOS, de l'Institut,
professeur à la
1012
Sorbonne.
10 fr.
a:; tribunal
civil de Bordeaux.
BRUGE1LLES
Le droit et la sociolo(R.), juge suppléant
3 J'r. 75
gie. 1910
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BRUNSC11VICG
Les Étapes de la
(L.), docteur es lettres, professeur
1919
10 fr.
mathématique.
philosophie
*
Les faits et les lois de l'éducation.
CELLERIBR(L.)
Esquisse d'une science pédagogique.
1910
7 fr. 50
(ttécompensé * par l'Institut.)
La Philosophie
de la pratique.
Economie et esthétique. Traduit par H. BUHIOT
CROCE (U.).
7 fr. 50
et le D' JANKKI.KVITCH. 1911
docteur es lettres. L'Explication
1910. 3 fr. 75
mécanique et le nominalisme.
DARBON(A.},
à l'Université
nouvelle de Bruxelles.
"Le Modernisme
DAVID
professeur
(Alexandra),
du bouddha.
19! 1
;
bouddhiste
et le bouddhisme
5 fr.
*
DHOMARD
Essai sur la sincérité.
1910
5 fr.
(G.).
Le Problème pédagogique.
Essai sur la position
DUBOIS (J.), docteur en philosophie.
du
1910
7 fr. 50
problème et la recherche de ses* solutions.
du caractère.
1912
L'Éducation
5 fr.
DUGAS (L.), docteur es lettres.
musical.
Etude
(Dr M.). Le langage
DUPRÉ(Dr
B.) et NATHAN
médico-psycholcgique.
3 fr. 75
Préface de Un. MALHERBE, bibliothécaire
de l'Opéra. 1911..,
de Biuxelles.
social. Essai sur l'objet et la
DUPRÉEL
Le rapport
(E.), prof, à l'Université
méthode de la Sociologie.
1912
5 fr.
à la Sorbonne.
L'Année sociologique,
TOME XI (1905-1009).
DURKIIEIM
(E.). professeur
1910
15 fr.
— Les lormes élémentaires
de la vie religieuse.
Le système totémique en Australie,
avec
1 carte. (Travaux
1910
de l'Année Sociologique.)
, 10 fr.
KUCKEN
d'Icna.
'Les grands
de la peDsêe conCourants
(R.), professeur à l'Université
Trad. H. BUHIOT et G.-11. LUQUET. Avant-propos
de K. BOUTROUX, de l'Instemporaine.
titut. 2< édit. 1912
10 fr.
F1NOT (.;.). Préjugé et problème
des sexes. 3e édit. 1912
5 fr.
* La Démocratie
FOUILLÉE
et sociale en France. 2e édition.
politique
(A.), de l'Institut.
3 fr. 75
1910.
— *La Pensée et les nouvelles
2* édit. 1911
7 fr. 50
écoles anti-intellectualistes.
GOURD
de la Religion.
Préface de E. BOUTROUX, de l'Institut.
Philosophie
(J.-J.).
1910
5 lr.
* Le Système de Descartes,
HAMELIN
publié par
(O.), chaîné de Cours h la Sorbonne.
L. Romx, cliarcé de Co'irs à l'Université
de Caen. Préface de E. DURKHEIM, professeur
à
la Soi bonne. 1910
7 fr. 50
HOFFU1NG
do Copenhague.
La Pensée humaine..Ses
(H.), prof, à l'Univ.
formes, set problèmes. Trad. par J. DECOUSSANGE. Avant-propos
de E. BOUTROUX, do t'Inelilu t. 1911. 7 fr. 50
JEUDON
1911
5 fr.
(L.), professeur au collège de Vannes. La Morale de l'honneur.
LE DANTEC
(F.), chargé du cours de biologie
générale à la Sorbonne. Contre la Méta3 tr. 50
physique.
Questions de méthode. 1912...
LODGE (Sir O.). La survivance
humaine.
Étude de facultés
non enco-e reconnues.
Trad.
du D' H. BounnoN. Préface de J. MWWELL.
5 fr.
1912
MARCERON
La morale par l'État,. 1912
5 fr.
(A.), prof, au Collège de Libourne.
MÉNARD
des principes
de la psychologie
de
(A.), docteur es lettres. Analyse et critique
W. James. 1910
'.
7 fr. 50
MENDOUSSE
es lettres, professeur
au lve.ee de Digne. * L'Ame de l'adoles(P.), docteur
cent. 2e édit. 1911
5 fr.
MORTOX
de pathologie
du système neivei'.x a l'Ecole de médecine
PRINCE,
professeur
de« Tnfts collège. ». La Dissociation
Elude biographique
de psychod'une peisounalité.
Traduit
10 fr.
logie pathologique.
par 1\. UAY et J. RAY. 1911..
NOV1COW
et l'intérêt
dans les rapports
et internationaux
individuels
(J.). La Morale
1912
5 fr.
nouvelle
de LL'uxelles. Lo langage et la verbomanie.
OSSIP-LOURIE,
prof, à l'Université
Essai de psychologie
moi bide. 1912
5 fr.
allemande
au XIXe siècle (La), pnr MM. CH. ANOI.EU. V. BASCH, 3. HESHUBI,
Philosophie
C. Bouou:,
V. DEI.IIOS, G. DWEI.SHAUVEHS, H. GOETIIUVSFK, II. Noiu:»o.
1912.,..
o fr.
P1LLON (F.), lauréat <L; l'Inslilut.
2?* vxncc, 1911
5 fr.
L'Année philosophique.
VOLUMES
IN-8
Suite des ouvrages parus en 1910, 1911 et 1912.
à la Sorbonne. * Études de morale, recueillies el publiées par
RAUH (F.), professeur-adjoint
11. DAUDIN, M. DAVID, G. DAVY, 11. FHANXK, H. HERTZ, G. HUBERT, J. LAPOHTE,
10 fr.
H. LE SENNE, H. WALLON. 1911
RÈMOND (A.), professeur à l'Université de Toulouse et VOl YENEL. (P.). Le Génie littéraire.
5 fr.
1012
1912
5 fr.
R1GNA.NO (E.). Essai de synthèse
scientifique.
*
Essai de pédagogie générale. (Récompensé
ROEHRÎCH (E.).
de l'éducation.
Philosophie
1910
5 fr.
par l'Institut).
ROUSSEL-DESP1EURES
des principes
et des problèmes
sociaux.
(Fr.). La hiérarchie
1912
5 fr.
*
SEGOND (J.), agrégé de philosophie,
docteur es lettres.
La Prière, tissai de psychologie
1910
7 fr. 50
religieuse {Couronné par l'Académie française).
de Berlin.
SIMMEL
îelativiste.
Mélanges de philosophie
(G.), professeur à l'Université
à la culture philosophique.
Trad. par M"* GUILLAIN. 1912
5 fr.
Contribution
TASSY (E.). Le Travail d'idéatlon.
Hypothèses sur les réactions centrales dans les phénomènes mentaux. 1911
5 fr.
au lycée de Carcassonne.
TEUHAILLON
es lettres, professeur
L'honneur.
(E.), docteur
5 fr.
Sentiment et principe moral. 1912
URTIN (H.), avocat, docteur es lettres. L'Action criminelle.
Etude de philosophie pratique*.
1911
5 fr.
YVILBOIS (J.). Devoir et durée. Essai de morale sociale. 1912
7 fr. 50
Précédemment
publiés
de Nancy. * La Philosophie
:
en France (première moitié du
ADAM, vecteur de l'Académie
xix" siècle)
7 fr. 50
*
ARREAT.
du Peintre..
5 fr.
Psychologie
AUBRY (D' P.). La Contagion du Meurtre. 3" édit. 1S96
5 fr.
BAIN (Alex.). La Logique inductive
et déductive. Trad. Compayré. 5e édit. 2 vo!
20 fr.
BALUW1N
de Princeton
Le Développement
(Mark), professeur à l'Université
(Etals-Unis).
1897
7 fr. 50
mental chez l'Enfant et dans la Race. Trad. Nourry.
*
BARDOUX
Essai d'une Psychologie
de l'Angleterre
Les crises bel(J.).
contemporaine.
1906
7 fr. 5'J
française.)
liqueuses. [Couronné par l'Académie
— Essai d'une Psychologie
de l'Angleterre
Les crises politiques.
Proteccontemporaine.
tionnisme et Radicalisme.
1907
5 fr.
de l'Institut.
La Philosophie dans ses Rapports avec les
BARTIiÉLEMY-SAINT-IULAIRE,
Sciences et la Religion.
5 fr.
7 fr. 50
BARZELOTT1,
prof, à l'Univ. de Rome. * La Philosophie de H. Taine. 1900
L'Idée de Bien. Essai sur le principe de l'art moral rationnel.
1903.. 3 fr. 75
BAYET(A.).
BAZAILLAS
19i>5. 5 fr.
(A.), docteur es lettres, prof, au lycée Condorcet. *La Vie personnelle.
— Musique et Inconscience.
Introduction
à la psychologie
5> fr.
de.l'inconscient.
1907....
BÉLOT (G.), insp. de l'Académie de Paris. Études de Morale positive.
{Récompensé par
1907
7 fr. 50
l'Institut.)
*
BERGSON (H.), de l'Institut.
Matière
et Mémoire.
Essai sur la relation
du corps à
5 fr.
l'esprit. 8e édit. 1912
— Essai sur les données immédiates de la conscience.
10e édit. 1912
3 fr. 75
— * L'Évolution
12« édit. 1913
créatrice.
7 fr. 50
_
*
BERTHELOT
de Belgique.
Évolutionnisme
et Platonisme.
(R.1, membre de l'Académie
190S
5 fr.
*
à
l'Université
de Lyon.
1S98
5 fr.
BERTRAND,
prof,
L'Enseignement Intégral.
— Les Études dans la démocratie.
1900..,
,
5 fr.
BINET (A.). *Les Révélations
de l'écriture,
avec 67 grav
5 fr.
*
ULOCH (L.), docteur es lettres, agrégé de philos.
La Philosophie de Newton. 100S. 10 fr.
BOEX-BOREL
1909
5 fr.
(J.-ll. ROSNV aine). Le Pluralisme.
*
BOIRAC (Emile), recteur de l'Académie de Dijon.
L'Idée du Phénomène
5 fr.
— * La Psychologie
inconnue.
Introduction
et contribution
à l'étude expérimentale
des
2' édit. revue. 1912 {Récompensé pur l'Institut.)
sciences psychiques.
5 fr.
*
de
cours
à
la
Sorbonne.
Les Idées égalitaires. 2° édit. 1908...
3 fr. 75
BOUGLÉ, chargé
— Essais sur le Régime des Castes. (Travaux de /'Année sociologique
publiés sous la direc1908
tion de M. Emile Durkhcim.)
,
5 fr.
BOURDEAU
5 fr.
(L.). Le Problème de la mort. <i« édit. 1904
— Le Problème de la vie. 1901
7 fr. 50
*
des émotions...
7 fr. 50
BOURDON,
L'Expression
prof, à l'Univ. de Rennes.
3< édit. 1908. 7 fr. 50
BOUT ROUX (E.), de l'Institut.
Études d'histoire
de la philosophie.
docteur es lettres.
Le Sentiment du beau et le sentiment
BRAUNSCHVIG,
poétique.
1904
?. fr. 75
BR A Y (L.). Du Beau. 1902
5 fr.
BROCHARD (V.), de l'Institut;
2« édit. 1897
De l'Erreur.
5 fr.
BRUNSCHVICG
au lycée Henri-IV.
La Modalité
du
(L.), docteur es lettres, professeur
."
5 fr.
jugement
— * Spinoza. 2« édit. 1906
3 fr. 75
5 fr.
CARHAU (Ludovic), prof, à la Sorbonne. Philosophie reliyieuse en Angleterre
CHABOT (Ch.), prof, à l'Univ. de Lyon. *Na»»re
1897
5 fr.
et Moralité.
*
ClIIDE (A.), agrégé de philosophie.
Le Mobilisme moderne. 190S
5 fr.
*
à la Psychologie. 2° édit
CLA Y (H.).
Contribution
10 fr.
L'Alternative,
*
COLLINS (Howard).
La Philosophie de Herbert Spencer. 5" édit.'1911
10 fr.
La
COSENTINl
3 fr. 75
1905...
(E.).
Sociologie génétique. Pensée et vie sociale préhisl.
COSTE (Ad.). Les Principes d'une sociologie
3 fr. 75
objective
— L'Expérience des peuples et les prévisions qu'elle autorise.
1900..
, 10 fr.
docteur es lettres. Les Principes des Mathématiques.
1900
5 fr,
COUTUHAT(L.).
VOLUMES
IN 8
5e édit.
CRÉPIEUX-JAMIN.
L'Écriture
et le Caractère.
1909
7 fr. 50
es lettres. ' ]jrof.
au Ivcée St-Louis.
docteur
La Morale
de la raison
CRESSON,
théorique.
1903
."
5 fr.
Essai
de psychologie
des sciences.
2e édition
CYON
revue et
(B. DE). Dieu et Science.
1912
7 fr. 50
augmentée.
*
Essai sur l'esprit
musical.
1904
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5 fr.
(L.).
* études
maître
DELACROIX
de eonf. à la Sorbonne.
d'Histoire
et de Psychologie
(H.),
Les grands mystiques
chrétiens.
190S
du Mysticisme.
10 fr.
de l'Institut.
des religions.
5 fr.
DE LA GRASSER1E
1899
(R.), lauréat
Psychologie
membre
de l'institut,
à la Sorbonne.
La Philosophie
professeur
l)ELBOS{V.),
adjoint
pratique
1905.
couronné
de Kant.
12 fr. 50
(Ouvrage
par l'Académie
française.)
de philosophie.
*La
Vie sociale
et l'éducation.
1007. (Récompensé
agr.
UELVAILLE(J-).
3 lï. 75
par l'Institut.)
*
à l'Univ.
DELVOLVE
de Montpellier.
et philoso(J.). professeur-adjoint
Religion,
critique
chez Pierre
1905
7 fr. 50
phie positive
Baylc.
à l'Université
DRAG1IICESCO
de BucareE-.
L'Individu
dans
le déterminisme
(D.), prof,
social
7 fr. 50
* Le Problème
de la conscience.
1907
3 fr. 75
î*
docteur
es lettres.
DUGAS
Le Problème
de l'Éducation.
Essai
de solution
(L.),
par la
des
doctrines
2e
édition
revue.
1011
5 fr.
critique
pédagogiques.
à
la
DUMAS
Sorbonne.
de deux
messies
adjoint
(G.), professeur
Psychologie
positivistes.
et Auguste
Saint-Simon
Comte. 1905
5 fr.
docteur
es lettres.
DUPRAT
L'Instabilité
1S99
mentale.
5 fr.
(G.-L.),
des lettres
de Genève.
DUl'UOIX
Kant
et Fichte
et le
(P.), doyen de la Faculté
pro2r
blème
rie l'éducation.
cdit. (Cour,
5 fr.
par l'Acad.
franc.)
de Taxinomie
1S9S
DURAND
5 fr.
Aperçus
générale.
(de G nos).
— Nouvelles
Recherches
sur l'esthétique
et la morale.
1899
5 fr.
— Variétés
2e édit. revue et augmentée.
1900
5 fr.
philosophiques.
*
à la Sorbonne.
De la divfsiondu
travailsocial.3°édil.
1911.
7 fr. 50
DURKHEIM"(E.).prof.
— Le Suicide,
étude sociologique.
2' édit. 1912
7 fr. 50
— * L'Année
: !1 volumes
sociologique
parus.
—
—
: La prohibition
1" Année
DURKHEIM
de l'inceste
et ses origines.
(1893-1807).
—
les formes
G. SIMMEL : Comment
scciales
se maintiennent.
des travaux
de
Atudyses
du
1"
1S96 au 30 juin
1S97
10 fr.
sociologie
publiés
juillet
—
—
DURKHEIM : De la définition
des phénomènes
2° Année (1897-1S9S).
HUBERT
religieux.
du sacrifice.
et MAUSS : La n a tore et la fonction
10 fr.
—Analyses
—
—
RATZEL
:
la
3e Année
Le sol',
l'État.
RICHARD
: Les crises
(1898-1S99).
société,
—
—
et la criminalité.
STCÏNMETZ : Classif.
sociales
des types sociaux..
10 fr.
Analyses.
—
—
4e Anuéo
BOUGLÉ : Remarques
sur le régime
des castes.
DURKHEIM
:
(1899-1900).
Deux lois de l'évolution
—CHARMONT
: Notes
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delà
pénale.
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corporative.
propriété
Analyses
—
5e Année (1900-1901).
F. SIMIA.SD : Remarques
sur les variations
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du charbon
—
—
: Sur le Totémisme.
au xixc siècle.
DURKHEIM
10 fr.
Analyses
—
o'c Année (1901-1902).
DURKHEIM
et MAUSS : De quelques
formes
de classiprimitives
—
fication.
Contribution
à l'élude
des représentations
collectives.
BOUGLÉ : Les théories
sur la division
récentes
du travail.
12 fr. 50
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—Analyses
7e Année (1902-1903).
—HUBERT et MAUSS : Théorie
de la magie. —A nahjses.
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générale
—
—
:
à
8* Année (1903-1901).
H. Bouuois
La boucherie
Paris au xix' siècle.
K. DURKHEIM :
—
matrimoniale
australienne.
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Analyses
—
—
H. MEII.LUT
: Comment
95 Année (1901-1905).
les noms changent
de sens.
MAUSS et
—
: Les variations
RhucuAT
saisonnières
des sociétés
eskimos.
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Analyses....
—
—
P. UUVEUS
: Magie
et droit
ÎO1"- année(1905-1903).
individuel.
: ConlribuR.'HERTZ
—
à une élude sur la représentation
de la mort.
li'ui
collective
C. BOUCLÉ : Note sur le
—
dioit
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îles
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—(1900-1909).
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sociologiques
public*
*
DWELS1IAUVERS.
l'Université
de Bruxelles.
La Synthèse
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mentale.
1908...
prof.'à
EliBlNGHAUS
à l'Université
de Halle.
Précis
de psychologie.
2ulil.
prof,
(IL),
française
sur la 3e édition
allemande
lo Dr G. REVAUI.T
revue
avec
10 lieùiesD'ALI.OSM.S.
par
*
1912
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à la Sorbonne.
La Parole
2e cdit. 1901
KGGER
intérieure.
5 fr.
(V.), professeur
*
de la
Les Problèmes
Science
et la Logique.
Ti-ad.
J.
Dubois.
ENRIQUES
(F.).
1908
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*
KSIMNAS
de l'Institut.
La Philosophie
sociale
du XVIIT
siècle
et ïa Révolution
(A.),
1898
7 fr. 50
,
françaiseLa Raison pure et les antinomies.
EVELL1N
sur la philoEssai critique
(F.), de l'Institut.
1907
5 fr.
sophie kantienne.
(Couronne
par l'Institut.)
KERItERO
du symbolisme.
1S95
5 fr.
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la Sociologie
FERR1
criminelle.
Traduction
L. Terrier.
1905
10 fr.
(Enrico).
La
FKRRI
de l'association,
Hobbes
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(Louis).
Psychologie
depuis
FIN'OT
des races.
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1008. (Récompensé
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(J.). Le Préjugé
par l'Institut.)
— La Philosophie
de la longévité.
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nu
Billion.
Essai sur le libre
2° édit. 1895
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prof,
lycée
à l'Univ.
de Montpellier.
La Psychophysique.
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professeur
— * Le Rêve. 1900
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de l'Institut.
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de morale
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(E.). prof, au Conserv. des Arts et Métiers. *Les Théories socialistes
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morale.
189S
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GAROFALO,
prof, à l'Univ. de Naples. La Criminologie.
socialiste.
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recteur de l'Univ.
de Rennes. L'Ignorance
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de Lyon. L'hypothèse
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(Marcel). L'Évolution de la foi catholique.
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par L. AnnÉAT
fondée sur l'expéHOFFDING,
prof, à l'Univ. de Copenhague.
Esquisse d'une psychologie
rience. Trad.
L. Poitevin. PrOf. de PIERRE JANKT. 4' édit. 1909
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— * Histoire delà Philosophie moderne.
Préf. de V. DELBOR. 2« éd. 1908. 2 vol. chai. 10 fr.
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2« édit. revue . 190S.
Trad. Tremesavgues.
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190S. Trad. Schlegel
Philosophie
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des religions.
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(Travaux
publiés sous la direction de M. Emile Durkheim.)
1909
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IOTEYKO et STEFANOWSKA
de la Douleur. 1908. {Couronné
(|)>>).
Psycho-Physiologie
s
,
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par l'Institut.)
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Les Idées socialistes
eu France (1815-1848). 1905
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190S
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prof, au Collège de France. La Cité moderne. 7e édition.
JACOBY (Dr P.). Études sur la sélection
chez l'homme. 2° édition. 1005
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JANET (Paul), de l'Institut.
OEuvres philosophiques
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de Leibniz. 2° édit. 2 vol
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JANET (Pierre), prof, au Collège do France.
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trad. E. Philippi,
(J.), prof, à l'Univ. de Wisconsin.
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(S.), docteur es lettre?. Essais de critique
KEIM (A.), docteur es lettres. * Helvétius,
sa vie, son oeuvre. 1907
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des individus
et des sociétés chez Taine. 1906
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à la Sorbonne.
à l'évolu(A.), professeur-adjoint
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et morales. 1899
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docteur es lettres. * Esthétique
mnsicale
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esthétiques.
docteur es lettres. * Principes
de morale rationnelle.
1906
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LAND11Y(A,],
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1905
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(J.-L. de). * La Morale des religions.
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1902
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docteur es lettres,
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LAUVRIERE,
prof, au lycée Louis-le-Grand.
EdgarPoë.
O'uvrc. 1901
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LA VELEVE (de). * De la Propriété
et de ses formes primitives.
5E édit
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* L'Idéal du XIXe siècle.
LEBLOND
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1909
(M.-A.).
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LE BON (Dr Gustave).
du socialisme.
7« éd. revue. 1912
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Psychologie
* Études esthétiques.
LECHALAS
1902
5 fr.
(G.).
-- Etude sur
1909
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l'espace et le temps. 2° édit. revue et augmentée.
LECHART1ER
et sociologue.
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(G.). David Hume, moraliste
LECLERE
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(A.), prof, à l'Univ.
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LE DANTEC,
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générale à la Sorbonne.
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-'Le3 Limites du connaissable,
la vie et les phénomènes naturels.
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LÉON (Xavier).
de Pichte.
Préf. de E. BOUTROUX, de l'Institut.
1902.
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LEROY (E. Bernard). Le Langage. Sa fonction
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à l'Univ. de Nancy. La Philosophie
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1904
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* La Philosophie
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à la Sorbonne,
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(L.), professeur
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réponses de Comte et une introduction.
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Comte. 2S édit. 1905
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d'Auguste
— * La Morale et la Science des moeurs. 4* édit, 1910
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— Les Fonctions
mentales dans les sociétés inférieures
de i'Année sociologique
(Travaux
de M. Emile
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publiés sous la direction
Durkheim).
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vice-recteur
del'Acad.
de Paris.
3* éd. 1911
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et la Métaphysique.
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LYON (G.), recteur de l'Acad.
de Lille. * L'idéalisme
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(P.), docteur es lettres, prof, au lycée Louis-le-Grand.
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tère et leurs lois de combinaison.
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morale. G* édit. 1907
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(IL), prof, à la Sorbonne.
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et la Science positive.
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sociale de Gabriel Tarde. 1909
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(Amédée). la Psychologie
Préf. du Pr Ch. RICHET. 4» édit. 1909. 5 fr.
MAXWELL
(J.). Les Phénomènes
psychiques.
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et Réalité. 2e édit. revue et augmentée.
1912
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(E.). Identité
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— * Les Gaspillages des sociétés modernes. 2e édit. 1899
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— * La Religion du Véda. Traduit
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La Philosophie
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prof, à l'Univ. nouv. de Bruxelles.
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* Les Caractères. 3' édit. revue. 1909
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1905
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— Le Mensonge de l'Art. 1907
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PI DEBIT. La Mimique et laPhysiognomonie.
Trad. de l'allem.
par M. Girot
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P10GER !,Dr J.). La Vie et la pensée. 1893
— La Vie sociale, la morale et le progrès.
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PUAT (L.), doct. es lettres. Le Caractère empirique et la personne. 1908
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politique.
— * Le Crime et la Peine. 4° édit. (Couronné par l'Institut.),
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ments. (Couronné par l'Institut.)
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RENARD (G.), prof, au Collège de France. * La Méthode scient, de l'histoire littéraire.
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—
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par A. LÉVY, prof, à l'Université
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Philosophie
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V. BASCH, J. BÉNpar MM.
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— Ecrivains
introd.
et notes
et Style.
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t vol. in-16,
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introd.
et Philosophes.
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Droit
et Politique.
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etnotes
par A. Dietrich.
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et Esthétique.
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es lettres,
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— Philosophie
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divers.
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la
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(Suite
sous
la
direction
es lettres,
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à l'Institut
catholique
de
Paris.
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ordre
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2"- éd. in-8. (Cour, par l'Instit.)
7
par M. RUYSSEN, prof, à l'Uni v. de Bordeaux.
*
.
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* Saint Augustin,
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•
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par le Cw DOMET DE VORGES. 1 vol. in-S
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Spinoza,
par P.-L.
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Aristote,
par C. PIAT. 1 vol. in-S
CARRA DE VAUX. 1 vol. in-8. (Couronnépar
l'Académie
Gazali,
par le baron
française.)
* Maine
Marius
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7
de Biran,
COUAILHAC.
par
(Récompensé
par l'Institut.)
* Platon,
7
.'
par C. PIAT. 1 vol. in-S
à l'Université
de Bordeaux.
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Montaigne,
par F. STROWSKI,
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1 vol. in-S
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Philon,
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es lettres.
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vol. m-S(Cour.parVInslit.).
*SaintThomasd'Aquin,par
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de Clermont-Ferrand.
1 vol.
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de Bordeaux,
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BRÉHIEU, prof. àl'Univ.
Chrysippe,parE.
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* Schopenhauer,
7
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*
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'M. * L'Individualisme
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Ch.
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ALLIER,
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VANDERVELDE.
par
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conseiller
muni-
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l'Association
et les
MM.
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religion,
et les
et
par
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par MM.
H. LIGHTENBERGER,
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par MM.
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Sociétés,
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ALLIER,
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2/.
30.
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au XIX«
morale
et Démooratie,
Enseignement
G. LANSON,
Cli.-V.
LANGLOIS,
Lttu,
23.
la philosophie
MM.
la
l'Enseignement
pacifiste,
E, BOURGEOIS,
A.
DE CONSTANT,
sur
pro-
Pasteur.
CROISET,
chargé
BERNÉS,
2e édit.
J.-L.
par
BOUGLÉ,
solidarité,
par
BROUARDEL.
Préface
SIEGFRIED,
A.
Max
l'Institut.)
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M.
SEIGNOBOS,
par le MÊME.
V. BASCH, professeur
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DARLU,
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* Éludes
CROISET,
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BELOT.
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l'Institut.)
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et l'évolution
devant
*Les
2.3. La Paix
aux
anarchiste.
Démocratie
2« édit.
MM.
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philosophie
LA
LÉON,
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travail.
à la Faculté
26.
2« édit.
de. i'Inslitut.
KOCAFORT,
historique
à la Sorbonne.
sociale,
Le
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Méthode
13. + L'Hygiène
25.
2e éd.
à l'Univer-
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ouvrière
et la Question
Question
agraire
Albert
de l'Université.
MÉTIN,
député,
agrégé
et Mendiants,
STRAUSS, sénateur.
par Paul
Pauvres
CLAIRIN,
fesseur
24.
HAUSF.FI,
et Métiers.
La
par
morale
KORIZ,
22.
II.
par
G. TARDE,
BELOT,
Faculté
doctrine.
sociale.
11. * L'Éducation
21.
des Arts
au Conservatoire
siècles),
par
catholicisme
professeur
10. * Assistance
18.
droit.
G.
MM.
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MALAVERT,
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par
et théorie,
Morale,
Développement
Le
MM.
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pratique
TURMANN,
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en
xvi«
et
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sociale,
par R. SALEILLES,
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de G. TARDE. 2» édit.
Paris.
Criminalité
de l'Université
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F. BUISSON,
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IJE HOBEHTY,
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FOURNIÈKE,
parEug.
Sociales.
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ORDRE
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de droit
G. MOBIN,
par
* Les Transformations
* Morale
sociale,
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la
à la Faculté
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2.
de
PAR
de l'École
général
environ,
pages
LISTE
1. L'Individualisation
Secret,
MAY,
et l'État,
Syndicats
par
par
13. FOURRIÈRE.
d« producteurs,
Vlmtilul,)
par
J. CHASTIS,
professeur
su lycée
Vol-
31. * Le Droit
REAU,
32.
* Morales
33.
La Nation
le Oe
P. BUREAU, A. KKUFBR,
de grève,
par MM. Ch. GIDE. H. BARTHÉLÉMY,
Cil. PICQUENARD,
A.-E.
SA vous,
F. FAGNOT, E. VAN DERVELDE.
C. PER-
CARRA DE VAUX, F. CHALLAYE,
et Religions,
par R. ALLIER, G. BELOT, lo Baron
A. PUECH.
E. de FAYE, Ad. LODS, \V. MONOD,
L. IJORÎZON, E. EHRHARDT,
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36.
*La
C.
BAZAINE-HAYTER,
G. DEMENY,
CROISET,
le
Général
A.
BOUTROUX,
Causes
l'adolescence.
es lettres.
docteur
DUPHAT,
*
dans
Criminalité
*La
35.
MM.
par
E.
BOURGUET,
Cce POTEZ, F. RAUH.
le
3i.
armée,
[Couronné
d'un
et remèdes
par
E.
BOUGLÈ,
G. LAXSON,
social
mal
actuel,
G.-L.
par
l'Institut.)
le
Dr
ALBERT
le'Dr
MM.
le
Médecine
et pédagogie,
GILLET,
MATHIEU,
par
P. MALAPERT,
le Dr LUCIEN BUTTE, le Dr PIERRE HÈGMER,
Dr 11. MÉRY, le Dr GRANJUX,
le Dr NOBÉCOURT,
L. BOUGIER.
Préface
d«
Dr Louis
le Dr L. DuFESTEL,le
GUIKON,
E. MOSNY, de l'Académie
de Médecine.
M.leDr
Lutte
contre
le< crime,
par
DE LANESSAN,
J.-L.
député.
Le passé, le présent,
et le Congo,
La Belgique
l'avenir,
par E.
Ses conséquences.
Ses causes.
de la France.
38- * La Dépopulation
chef des travaux
la combattre,
statistiques
pur le Dr J. BERTIILON,
VANDERVELDE.
37.
(Couronné
par
* L'Enseignement
du
G. LAXSON'.
PLASTKIG,
La
Mesures
à prendra
Ville
de
delà
jour
Paris.
l'Institut.)
39.
40.
BOURGEOIS,
L. PINEAU,
A
français,
CROISET,
par H. BOURGIN,
G. RUDI.EÏI, A.
CH. MAQUET, J. PRETTRE,
et de
de l'Église
Séparation
l'État.
Origines.
P. CROUZET,
YN'KIL.
Bilan,
Étapes.
J.
par
M.
LACAHS-
DE NARFON.
1012.
suivi
de l'Etat
actuel
de l'enseignement
du
et monopole
de l'enseignement,
D. PARODI,
TH. UKIXACK
V. BASCH, E. BLUM, A. CROISET, G. LANSOX,
latin,
par MM.
F. LÈVY-WOGUE
et R. PICHON.
1912.
et par MM.
41. Neutralité
49. La lutte
scolaire
en
DESSOYE,
E.
CH. SCUMIDT,
J.
A.
France
au
dix-neuvième
siècle,
C
FOURNIÈRE,
TCHERNOFF,
L. CAD EN,
BUISSON,
ROGER LKVY,
CH. SEIGNOBOS,
de J. LETACONNOUX.
1912.
R.
LATREILLE,
E. TOUTEY.
LEBEY,
Introduction
MM.
F.
Rousseau,
BALDENSPERGER,
Jean-Jacques
par
G. DWELSHAUVERS,
C BOUGLÈ, A. CAUEN, V. DELBOS,
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Préface
de G. LAKSON, professeur
D. PARODI,
43.
F.
MM.
par
G.
BEAULAVON,
J.
BENRUUI,
G. GASTINEL,
à la Sorbonne.
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1912.
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ET DE LITTÉRATURE
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(G.), docteur
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1910. 1 vol. in-8
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Herrick.
1912.
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..,
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en
(Ch.),
inspecteur
principal
(A.), docteur
droil.
La Politique
douanière
de la France
dans ses rapports,
avec celle des autres
états.
Préface
de L.-L.
des finances.
1911. 1 vol.
in-8
7 fr.
KLOTZ, ministre
*
BUSSON
FÈVRË
Notre
colonial,
i vol. in-S avec
(H.),
(J.) et HAUSER
empire
(H.).
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dans le texte
:
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Histoire
de
la Révolution
La
Bastille.
La Constitution.
(Th.).
française.
La
Guillotine.
de l'anglais.
Trad.
Nouvelle
édition
d'un
précédée
avertissement,
par
A. AULABD,
à
la
Sorbonne.
1912.
3
vol.
iu-16
10
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prof,
CONAKD
docteur
es
lettres.
et la Catalogne
Tome
l. La capti(P.),
Napoléon
(1808-1814).
vité de Barcelone.
iSOB-Janvier
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texte.
(Février
1810.)' 1910. 1 vol. iu-8 avec 1 carte
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1910)
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d'histoire.
*Austerlitz.
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(E.), agrégé
(1804-1806)
(Napoléon
et l'Europe,
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*
GUYOT
es lettres,
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Le Directoire
et la paix
de
(K.). docteur
prof,
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de Baie à la deuxième
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1911. 1 vol. in-S.
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l'Europe
(1795-1799).
.'HUBERT
*L'Etfort
allemand.
et la France
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de vue écono(L.), sénateur.
L'Allemagne
1911. i vol. in-lG
mique.
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LEBEGUE
au lycée
Lakanal.
*Thouret
vie et
La
(E.), docl. es lettres,
prof,
(1746-1794).
l'(puore
d'un constituant.
1910. 1 vol. in-8
7 fr.
de l'Institut,
au Collège
de France.
La Renaissance
au dix(L.).
prof,
tchèque
I LEGER
neuvième
siècle.
1911. 1 vol. in-16
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Les grands
(K.).
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de la politique
intérieure
La
La
russe.
La défense
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finlandaise.
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La situation
nationale.
1912. 1 vol. in-16
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politique.
.MAUVAUD
en Espagne.
1910. t vol. in-8
7 fr.
sociale
(A.). La Question
— *Le
1912. 1 vol. in-S..
et ses colonies.
Etude
et économique.
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politique
MAURY
Nos hommes
d'état
et l'oeuvre
de réforme.
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(F.).
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Paul
Caillaux.
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et paysannes.
Le syndicalisme.
nationale.
1912. lvol.
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Bismarck.
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public
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l'Acad.
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franc.)
'
PAUL
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l'État.
1910.1
vol. in-16
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La Politique
de Pie X (1906-1910).
Modernistes.
de France.
Catho(M.).
Affaires
et d'Italie.
•romaines.
La correspondance
de Rome et de la
Réformes
liques
d'Allemagne
Préface
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France.
de M. E. BODTBOUX, de l'Institut.
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<R.).
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L'Asie
ottomane.
Les compétitions
Questions
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étrangère
de la Chine.
La policentrale
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La transformation
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indigènes.
La France
en Extrême-Orient,
du Japon.
et la situation
politique
tique et les aspirations
E. ETIENNE,
MM.
DE COURCCL,
P. DESCHANEL,
le général
le baron
P. DOUMER,
ipar
LEBOS, VICTOR BÉHARD, R. DE CAIX, M. REVON, JEAN RODES, Dr ROUIRE, 1910. 1 vol. in-16,
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La politique
La politique
de politique
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actuelles
ttuestions
anglaise.
étrangère
La question
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et des Balkans.
allemande.
d'Autriche-Hongrie.
R. MILLET,
A. RIBOT,
F. CHARMES,
A.
russe,
LEROY-BEAULIEU,
La question
par MM.
R. PINON,
A. TARDIEO.
Nouvelle
R. DE CAIX,
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1911. i vol. in-16 avec 5 cartes hors texte
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et mise à jour.
édition
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L.e Canada
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étrangère
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rialisme
britannique.
économique.
La
doctrine
de
Monroë
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des partis.
et
Lei États-Unis
panaméricanisme,
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à l'Université
de l'empire
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HUVILLE
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sur
Traduit
de l'allemand
P.
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Le rôle de la Bavière.
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par
des correspondances
de Cerçay
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*La
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politiques,
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élèves de l'Ecole.
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sous
la monarchie
constitutionnelle
ù l'Univ.
de Caen.
La France
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(G.),
prof,
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revue
et corrigée.
1912. 1 vol. in-16
Nouvelle
édition
(1814-1848).
2<= édition.
1 vol. in-S avec porde l'institut.
Bismarck
vVELSCHINGKtt.
(1815-1898).
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1912
:
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Précédemment
publiés
:
EUROPE
à la Sorbonne.
DEBIDOUR
(A.), professeur
à 1878. 2 vol. in-8.(Ouvragecouronné
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l'Institut.).
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de la civilisation.
I. Les ori(E.), agrégé d'histoire. *Vue générale de l'histoire
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DOELLINGER
(I. DE). La Papauté, ses origines au moyen âge, son influence jusqu'en 18/0.
Traduit par A. Giraud-Teulon.
1905. 1 vol. in-S
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LEMON'ON (E.). L'Europe
et la politique
revue et
britannique
(1882-1911).
(2° édition,
anglaise,
corrigée avec un appendice sur La crise constitutionnelle
1909-1911). Préface
de M.Paul
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Deschanel, de l'Acad. fr. 191'2. 1 vol. in-S. {Récompensé par l'Institut).
*
3YBEL (H. DE).
traduit de l'alleHistoire
de l'Europe pendant la Révolution
française,
0
mand par M" Dosquet. Ouvrage complet eu 6 vol. in-8
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TARD1EU (A.), secrétaire honoraire d'ambassade. La Conférence d'Àlgésiras.
Histoire diplomatique de la crise marocaine (15 janvier-7 avril 1906). 3' édit., revue et augmentée d'un
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appendice sur Le Maroc après la Conférence (1906-1909). 1 vol. in-S. .1909...
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de l'année 1904. 1 vol. in-16. (Ouvrage couronné par l'Académie française.)
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AULARD (A.), professeur à la Sorbonne.
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suprême, étude historique (1793-1791). 3« édit. 1 vol. in-16
— * Études et leçons sur la Révolution française. 6 vol. in-16. Chacun
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BOIT EAU (P.). État de la France en 1789. 2° édition. 1 vol. in-S
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doct. es lettres. * Cambon et la Révolution
In-S. 1906. 7 fr.
BORNAREL(E.),
irançaise.
*
CA1IEN (L.), docteur es lettres, professeur au lycée Condorcet.
Condorcet
et la Révo1
vol. in-S. (Récompensépar
lution
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française.
l'Institut.)..
*
. CARNOT (H.), sénateur.
La Révolution Irançaise, résumé historique.
1 vol. in-16.
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*
DKBIDOUR
Histoire des rapports
de l'Église et de l'État
(A.), professeur à la Sorboune.
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en France (1789-1870). 1 fort vol. in-8. (Couronné par l'Institut.)
189S
DRIAULT
orientale de Napoléon.
SÉBASTIANI et GAU(E.), agrégé d'histoire. La Politique
DANE (1806-1808). 1 vol. in-8. (Récompensépar
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VInsiilut.).
— * Napoléon
en ItaUe (1800-1812). 1 vol. i'n-S. 1906
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,
— La Politique
extérieure
du 1" Consul (1800-1803). (Napoléon
et l'Europe,
1.}. 1 vol.
in-S. 1909. (Cour, par l'Acad. franc.)
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DUMOULIN
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(Maurice).
Figures du temps passé. 1 vol. in-16. 1906
de la Révolution
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française.
et de Neckcr. I vol. in-S
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régime et delà Révolution.
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,
;
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THENARD(L.)et
Goujon (1766-1793). i vol. in-8. (Récom190S
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VALLÀUX
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(C).
(1793-1815). In-IG...
Époque contemporaine.
* Histoire de Dix ans (1830-1840). 5 vol. in-8
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(Louis).
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du Congo. In-S. 1909. 5 fr.
CHALLAYE(F.).
des rapports
de l'Eglise et de l'État en
DEBIDOUR,
professeus à la Sorbonue. * Histoire
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France (1789-1870). 2e édit., 1 fort vol. in-S. (Couronné par l'Institut.)
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et l'État en France sous la troisième
République (1870-1906). — 1.
. (1870-1889), 1 vol. in-8. «906. 7 fr. — 11.(1859-1906). 1 vol. in-S. 1909
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• DELORD (l'asile).
* Histoire du second Empire (1848-1870). 6 vol. in-8
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FEV'liE(J.),
professeur à l'Ecole normale dé Melun. et II. HAUSER, professeur à l'Université
de Dijon. * Régions et pays de France. 1 vol. in-8, avec 147 gravures et cartes dans le
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texte. 1909. (Récompensé jiar l'Institut.)
GAFKAREL
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*La politique coloniale en France
(P.), professeur à l'Université
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(1789-1830). 1 vol. in-8. 1907
— * Les Colonies françaises.
1 vol. in-8. 6e édition revue el augmentée
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(A.). *L"OEuvrede
iu-16 avec 4 cartes en couleurs, 1906
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Occidentale.
(L.), sénateur. * L'Eveil d'un monde. L'oeuvre de la France en Afrique
'
i vol. in-16. 1909
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*L'Indo-Chine
Etude économique,
française.
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— + L'État et les Églises en France.
Histoire
de leurs rapports,
des origines
la
"iusqu'à
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— * Les Missions et leur protectorat.
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de Toulouse.
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République.
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"\VA1IL,
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publique,
professeur
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Sorbonue.
\ vol. in-S. a' édit. 190S. (Ouvrage couronné par VInstitut.).
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1870. 1 vol. in-&. 1900. (Récompensé par l'Institut.)
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social en France (1852-1910). 2° édition.
1 vol. in-S
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'
— L'Ecole saiut-simonienne,
son histoire, =<>ninfluencejusqu'à
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'— Bistoire
du catholicisme
libéral
en France (1828-1908). 1 vol. in-16
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de Caen. Histoire de la troisième
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(E.), recle.ir de l'Académie
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contemporaine.
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(Ch.), prof, à la Sorbonue.
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,»
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à l'École
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nou(A.), professeur d'histoire
polytechnique
velle et ses historiens,
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Ranke. Alommsen
In-S. 1^'J;1. 5 fr.
Sybel. Treitschke.
MATl'tëU
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(P.). dnct. eu droit, substitut
général de Paris. * La Prusse et la
de 1848. 1 vol. in-16. 1903
Révolution
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\
— * BismarcV et son temps. (Couronné
par l Institut.)
I. *Z« (/reparution
10 fr.
(1815-1863). i vol. in-S. 1905
II. *L'actwn
10 fr.
(1803-1870). 1 vol. in-8. 1906
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III.
,..
10 fr.
splendeur et déclin (1870-1898). 1 vol. in-S. 190S
Triomphe,
*
MILHAUD
de Genève.
La Démocratie
socialiste
allemande.
(E.t, professeur à l'Université
i vol. in-S.- 1903
'-. i0 fr.
SCHM l!n'(Ch,),do<Ucurèsl?Ures.LcGrand-DuchôdoBcrg(18ûS-1813).
1905.1vol. in-S.
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VERON (Eug.). * Histoire de la Prusse, depuis la mort de l'iedéric
11. In-16.6e édit.
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BOURLIEtt
1 vol. in-16........
(J.). * Les Tchèques et la Bohême contemporaine.
HANKKI.SMAN
(M.). Napoléon et la Pologne (1806-1807). i vol. in-S
JAHAY
auditeur au Conseil d'Etat. La Question sociale et le socialisme
(G.-Louis),
grie. 1 vol. in-S, avec 5 cartes hors texte. 1909. (Récompensé par l'Institut.)
MA1LATH
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(C,e J. de). La Hongrie rurale, sociale et politique.
1 vol. in-S. 1909
,
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RECOULV
Le Pays magyar.
1903. 1 vol. in-16
(R.J.
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BOLTON K1NG (M. A.). * Histoire
dr- 1 Ul
de l'unité italienne.
Histoire politique
de l'Italie,
à .1871. Inlrod. de M. Yves Guyot. 2 vol. in-S
>t,
J5 frCOMBES 1JE LESTRAUE
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(Vie). La Sicile sous la maison de Savoie,
* Bonaparte
GAFl'AHKI,
d'Aix-Marseille.
et les Républiques
(P.), professeur à l'Université
Italiennes
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(I79Ô-1Î99). 1S95. i vol. in-8
— *Prim.
L-ONAUUON
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(H.).
depuis la mort de Charles III. 1-vol. in-16.
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SUISSE
* Histoire
du peuple suisse. Trad. de l'allem. par Mm« Jules Favre et
DAENDLIKER.
de Jules Favre. 1 vol. in-8
cédé d'uDe Introduction
DAMÉ (Fr.). * Histoire de la Roumanie contemporaine,
depuis l'avènement des princes
gènes jusqu'à nos jours. 1 vol. in-8. 1900
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GRÈCE,
TURQUIE,
EGYPTE
et l'Hellénisme
BÉRARD (V.), docteur es lettres. La Turquie
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[Ouvrage
1
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—
—
'2. De la Science, par M. EMILE PICARD, de l'Institut.
3. Mathémalycée Hoche.
— -1.
par M. J. TANXERY, de l'Institut.
tiques pures,
Mathématiques
appliquées,
par
—
5.
M. PAIXI.EVÉ, de l'Institut.
à la
Physique
générale, par M. BOUASSE, professeur
au Conservatoire
Faculté des Sciences de Toulouse. — 6. Chimie, par M. JOB,professeur
— 7. Morphologie
— 8.
des Arts et Métiers.
générale,
par M. A. GIAUD, de l'Institut.
Physiologie,
par M. LE DANTEC, chargé de cours Ma Sorbonne. — 9. Sciences médicales,
— 10.
par M. PIERRE DELBET, professeur à la Faculté de médecine de Paris.
Psychologie,
—
tl. Sciences sociales, par M. DURKHEIM, professeur
par M. TH. UICOT, de l'Institut.
— 12. Morale,
à la Sorbonne. — 13.
à la Sorbonne.
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Histoire, par M. G. MOKOD, de l'Institut.
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à la Sorbonne.
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vol.
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in-16
et
le
progrès
2 fr.
50
religieux
0 fr.
de
50
COUBERTIN
des adolescents
au XXe siècle.
11. EDUCATION- INTELLEC(1'. de). L'Éducation
2 fr. 50 (V. p. 31.)
TUELLE
: /.'analyse
universelle.
1911. 1 vol. in-10
lilondcl
et
CREMER
Le Problème
dans la philosophie
de l'action
religieux
(Th.),
(MM.
3 fr.
le /'. Lal-erthonnière).
Piéface
de V. DELCOS,
de l'Institut,
1912. 1 vol. gr. in-S.
docteur
es lettres.
du hasard
dans
DARBON
Le Concept
la philosophie
de Cournot.
(A.),
2 fr. (V. p. 6.)
in-8
;
1910. Brochure
doct. es lettres.
*La
DELVAILLE(J.).
à l'Université
DEPL01GE
prof,
(y.),
1911. 1 vol. gr. in-S
la sociologie.
1911. 1 vol. in-S. 5 fr. (V.p.7etl-J.)
Chalotaiséducateur.
de Louvain.
de la morale
et de
Le Conflit
catholique
7 fr. 50
5 fr. (V. p. 32.)
DUPUY
1911. 1 vol.
in-S
Comte.
d'Auguste
(P,). Le Positivisme
doct.
es lettres.
Les règles
et les lois
1911.
DUSSAUZE
du sentiment.
(ll.\
esthétiques
1 vol.
10 fr.
in-S....'
basé
OASTÉ
Réalités
Essai
d'un
code
moral
Imaginatives....
positives.
(M. DE). Réalités
Préface
de F. LE DAXTEC.
1910. I vol.
in-S
7 fr. 50
sur la science.
DE LA). Études
1. De l'Instinct
et de
GHASSERIE
de psychosociologie.
(R.
cryptologique
1911. In-S. 2 fr. — II. De l'hybridité
mentale
et sociale.
1911. In-S.
l'instinct
phanérique.
2 fr.
2 fr. — 111. Parasitisme,
et paramorphisme
1911. In-S..
Paradynamisme
sociologique.
(V.
es sciences.
La Philosophie
d'un naturaliste.
et de l'idéalisme
1910. 1 vol. in-S.
solipsiste.
La coloration
tactiles.
On nouvel
État
de conscience.
des sensations
Marie).
4 fr. (V. p. U)
in S avec
33 planches
de Mons.
1911.
1 vol.
à l'école
normale
Les Humanités
prof,
primaires.
5 fr.
*
au lycée de Bordeaux.
d'histoire
en Doi'dorjne
agrégé
L'Esprit
public
prof,
Préface
de G. MONOD, de l'Institut.
1912. l\ol.
in-8.
-1 fr. (V.p.32.)
Révolution.
1IOCI1REUT1NER
du
de synthèse
JAEEIJ
1910.
(Mme
1 vol.
JOUREV
in-10
(G.),
docteur
(B.-P.-G.),
monisme
mécaniste
p. 7.)
Essai
7 fr. 50
LABROUE(IL),
la
pendant
ministre
delà
LANKSSAN
Marine.
Nos Forces
navales.
Organisation,
répar(DE), ancien
1911. 1 vol.
in-16
3 fr. 50 (V.
tition.
p. 10, 16, 17, 19, 27, 30 et 32.)
1912.
i vol.
Premiers
d'une
théorie
des
émotions.
LATOUR
principes
générale
(M.).
3 fr. 50
in-S
.'
LISZT
Publiées
avec une introduction
ot des notes par J. CHAKPages romantiques.
(Fr.).
1912. i vol.
3 fr. 50
TAVOINE.
in-10
6 fr. (V. p. 10.)
MAXWELL
sociale
1911. 1 vol.
in-8..
contemporaine.
(J.). Psychologie
du Centenaire
de la Faculté
des lettres
de Clermonl10 fr.
avec planches
gr."in-S,
et la destinée.
in-16
1 fr. (V. p. 11.)
PÉRÈS
1911. Brochure
1912. 1 vol. in-16....
2 fr.
d'une
M1RABAUD
(R.).
L'un-multiple.
Esquisse
métaphysique.
de l'Instruction
De l'École
à la
cité.
PETIT
inspecteur
publique.
(Edouard),
gênerai
3 fr. 50
Étude
sur l'éducation
1910. 1 vol. in-10
populaire.
Mélanges
Ferrand
littéraires,
publiés
lvol.
(1S10-191O).
L'Individualité
(J.).
à l'occasion
de Paris, Insuffisance
l'IAT
des pliilosopliies
de l'Intuicatholique
(G.), prof, à l'Institut
5 fr,
tion. 1 vol, in-S
,
POCHIlAMMER
de Nibclung
de Richard
et
Wagner.
(A.), L'Anneau
Analyse
dramatique
de l'allemand
2 fr, 50
,.
tnusicale, traduit
par J, GIIANTAVOINE. 1011. 1 vol. in-10
1912. 1 vol. hi-10. 3fr. 50(V,p.3S.)
mondiale,
POËY (A.). L'Anarchie
Lapsychologionorhide,
'
La Philosophie
de S. S. Laurie.
1910. I vol. in-S
7 fr, 50
REMACLK.
Louis Xlll
et Masarin.
ICI-.?.
ROHIQUET
(P.). Le coeur d'une reine. Anne d'Autriche,
4 fr,
I vol. iti-S, avec I pi. hors texte
,
*
1011. 1 vol. in-16...
3 fr. 50
de la race française.
ROZET (G.).
Défense et illustration
à l'étude de certaines
méconnues.
facultés
cérébrales
SF.HM YN (IV \V. C). Contribution
7 fr. 50
1911. I vol. in-S
,
J'hitosophie
scientifique.
1912. 1 vol. in-10
2 fr. 50
Chabrler
SKRVIKIiKS
(G.). Emmanuel
(1841-1894).
TEURAIM.ON
(K ), doct. es lettres, prof. au. lycée do Carcassonne. La morale de Geulincx
3 fr. 75
de Èescartes.
1912. 1 vol. in-S
dans ses rapports
avec la philosophie
de la responsabilité
JCssai
docteur es lettres. Le rondement
URT1N
pénale.
(H.), avof.it,
o. fr. 50 (V. p. 6.)
1911. I vol. in-S
de philosophie
appliquée.
de Gand. Premiers
Éléments
de pédagogie
VAN BIKRVMKT
expé(J.-J.).
prof, à l'Univ.
de
G.
de
l'Institut.
1911.
1
vol.
7 fr.
Les
Hases.
Préface
in-S.
rimentale.
COMPAYRÉ,
— Esquisse d'une éducation
1912. 1 vol. in-H
-2 fr. 50
de l'attention.
1010. 1 vol. \tr. in-S
3 fr. 50
du vice infantile.
VAN UltAU-VNT
(YV). Psychologie
de Bruxelles.
Essais de philosophie
11)12.
VAUTI1IER
sociale.
(M.), prof, à l'Université
7 fr. 50
1 vol. gr, in-S
avec 2 portraits
3 fr. 50
WT.ii,'.
(J.). Zadoc Kahu (1839-1905). 1912. 1 vol. in-10,
''
"
doct. es lettres.
Étude sur la
suivie d'une
WiNDSTOSSKK
Théologie
germauique
(M.\
de 1510 et d.: 15IS. 1 vol. gr, in-S,
traduction
faite sur les éditions
française
originales
5 fr.
I9U>
:
de Louvàin.
Histoire
de la philosophie
en Belgique,
W'UI.FF
(M. de), prof, à l'Université
7 Tr. 50 (V. p. 14 et 33.)
1910. 1 vol. gr. in-S
Précédemment
parus
:
1 vol. in-8. 1S93
7 fr. 50
morale et politique.
ALAUX.
Philosophie
:
— Théorie de l'âme humaine.
1 vol. in-S. 1895
10 fr.
— Dieu et le Monde. Essai de philosophie
1901. 1 vol. iu-12. '2 fr. 50 (Voir p. 2.)
première.
6 fr.
d'avant
1789. 1 vol. in-S
AMIABLE
Une Loge maçonnique
(Louis).
es lettres.
Le Tellier
et l'organisation
de l'armée
monarMichel
ANDUE
(L.), docteur
1906
14 fr.
chique. 1 vol. in-S. {Couronné par l'Institut.)
— Deux Mémoires
3 fr. 50
1 vol. in-S. 1900
inédits de Claude Le Pelletier.
* Les Intendants
à l'Université
de Kiev.
d'histoire
de proARDASCJ1EFF
(P.), professeur
sous-bibliothécaire
à l'Unidu rosse par L. Jousserandot,
vince sous Louis XVI. Traduit
10 fr.
versité de Lille. 1 vol. grand in-S. (Cour, par l'Acad.
Impér. de St-Pélersbourg.)
la doctrine
de Droit du Caire. L'Enseignement,
AUM1NJON
(P.), prof, à l'Ecole Khédiviale
1 vol. in-S. 1907
6 fr. 50
musulmanes
et la vie dans les universités
d'Ëf,ypte.
1 vol. in-lS
2 fr. 50
Une Éducation
intellectuelle.
ARRÉAT.
— Journal
3 fr. 50
i vol. in-lS
d'un philosophe,
* Autour du monde, par les BOURSIERS DE VOYAGE DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS. (Fondation
10 fr.
1 vol. gr. in-S. 1904
Albert
Kahh.)
1 vol. in-16. 1900
2 fr.
ASLAN (G.). La Morale selon Gnyau
— Le Jugement
1 fr. (Voir p. 2.)
Br. in-18. 1903
chez Aristote.
4 fr.
1 vol. in-lS
BACHA (I).). Le Génie de Tacite.
Les Concepts de cause et l'activité
Intentionnelle
BELLANGER
(A.), docteur es lettres.
5 fr.
i vol. in-S. 1905
de l'esprit,
de l'Europe au Moyen
et MOXOD (G.). — Histoire
âge (395-1270). NouBEMONT(Ch.),
5 fr. (Voir p, 21 et 2'».)
velle édil. 1 vol. in-iS, avec grav. et cartes en couleurs
à l'Univ.
de Nancy. Le drame naturaliste
BEXOIST-HANAPP1ER
(L.), professeur-adjoint
7 fr. 5U
l'Académie
1 v. in-S. 1905. (Couronnépar
en Allemagne.
française.)
de l'homme
des droits
au lycée de Lyon.
La Déclaration
et du
BLUM (E.), professeur
4" édit.
1909. 1 vol. in-8.
de G. COMPAYRÉ," iospecteur
Préface
général.
citoyen.
3 fr. 75
l'Institut.)
(Récompensépar
20 fr.
des sciences.
2 vol. in-8
BOUHDEAU
(Louis). Théorie
— La Conquête du monde animal.
5 fr.
1 vol. in-S
— La Conquête du monde végétal,
5 fr.
i vol. in-S. 1893
— L'Histoire
7 fr. 50
i vol. in-8
et les historiens,
— * Histoire
5 fr. (Voi,- p. 7 et 26.)
de l'alimentation.
ISOi. 1 vol. in-S
BOURD1N. Le Vivarais,
essai de géographie régionale, 1 vol. in-S. ( A nn.de l'Uni v. de I,y on). 6 fr.
au comte
.1. Rocca.
adressées
BOURGEOIS
intimes
de J.-M. Alberoni
(E.). Lettres
10 fr.
de Lvon.)
1 vol. in-8. (Ann. do l'Univ.
* De l'Idée de la loi naturelle.
2 fr. 50 (Voir p. 3 et 7.)
In-S.
BOUTROUX
(Km.), de l'Institut.
Ancien
Testament.
Talmud.
BRANDON-SALVADOR
les moissons.
Apo(Mme). A travers
4 fr.
dit moyen âge. 1 vol. in-16. 1903
juifs
cryphes. Poètes et moralistes
3 fr. 50
1 vol. in-8. 1907
BRASSEUR.
de la'force.
Psychologie
i vol. in-S
7 fr. 50
BROOKS ADAMS.
Loi d£ la civilisation
et de la décadence,
7 fr. 50
1 vol. in-S
BROUSSEAU
des nègres aux États-Unis.
(K.). Éducation
3 fr. 50
BU DÉ (E. DE). Les Bonaparte
en Suisse. 1 vol. in-12. 1905.....
3 fr. 50
1902. 1 vol. in-16
antimilitariste.
CANTON
(G.). Napoléon
10 fr.
de l'Université
de Douai. I vol. in-S.
CARDON (G.), docteur es lettres. * La Fondation
de Pichegru
et
d'Académie.
La Trahison
docteur es lettres, inspecteur
CAUDR1LL1ER(G.),
7 fr. 50
i vol. gr. in-S. 190S
dans l'Est avant fructidor,
les intrigues
royalistes
L'avenir
des églises. 1 vol. in-12. 1905. 3 fr. 50
CHARRIAUT
(H.). Après la Séparation.
3 fr. 50
CI.AMAGKKAN,
La Lutte contre le mal. 1 vol. in-18. I"W
;
— Philosophie,
3 fr. 50
1 v»l. iu-Jï. l'.'Oi
.4ri et 'oyages.
religieuse.
—
10 fr.
i!849-iSG2 . 1 v.>l. gr. in-^. 1905...
Correspondance
3 fr. HO
Sa vie, ùs ouvres. & cdil.
COI.I.IGN'oX
i.\.\.
l'.'ui. 1 \<>\. iti-12
Diderot.
1
* Les
de la musique
COMHAltlKl
ij.i.
charge du roiii-s. au Collège de France.
Rapports
7 fi. fiO
et de la poésie. 1 \o!.'in-s.
1S'.<3
IVe Congrès international
de Psychologie,
Paris 1900. 1 vol. in-S
, 20 fr.
COTl IN ((.'' I>.), ancien ddput». positivisme
et anarchie.
Agnostiques
Auguste.
français,
2 fr.
1908
Taine. t vu!, in-ld.
Comte, /.tttré,
,.
COl'BEKTIN
au XXe siècle.
I. KOUCHTION nnsiuuK
des adolescents
()'. \n.). L'Éducation
2 fr. ;0
La gymnastique
3-' cdit. IVQ5. I vol, iii-10
utilitaire.
sur le mouvement
DANTU (iï.), docteur
es letires. Opinions
et critiques
d'Aristophane
3 fr.
et intellectuel
à Athènes.
1 vol. gr. in-S. 190 7
politique
— L'éducation
1 vol, gr. in-S. l'Ai"/
6 fr.
,.
d'après Platon.
DAKEL, (Th.). Le Peuple-roi.
unieersatiste.
Essai ((e sociologie
i vol. in-lS. 1904. 3 fr. 50
3 fr. 50 (V, |». 3 et 7.)
DAimiAC.
1 vol. in-lS. 18S3
Croyance et réalité.
ducteurès
lettres. Les Prétentions
de Charles III, duc de Lorraine,
à la
DAVIM.K(I„),
G fr, 50 (Voir p. 13.)
couronne de France, 1 vol. grand in-S. 1909
3 fr. 50
DKUAISMKS
\ vol. in-S. Chacun
OEuvres complètes.
(M,,<! Mariai
DEUOCOUIGN
Y (.).), CharlesLsmb.
12 fr.
-Ça rieef se*«-«rn?*. In-S. (Trav.de 1'Univ. de Lille).
3 fr. 50
DESCIIAMPS.
de morale sociale.
1 vol. in-S. li3Û3
Principes
DOLLOT (II.), docteur ex, dioit. Les Origines de la neutralité
de la Belgique
(1609 1830'.
1 vol. in-S. 1000
10 fr.
I vol. in-S..
5 fr,
doct. es lettres. *Essaisur
la méthode de la métaphysique.
DUBEC(P.\
DUOAS (I..), docteur es lettres. * L'Amitié
I vol. in-S. T fr. 50 (V. p. t?. 3, 3 et S.)
antique.
*
i vol. in-S. 5fr. (Voir p. 2 et 3.)
DUNAN.
Sur les Formes a priori
de la sensibilité,
DUPUY (Paul). Les Fondements delà morale.
1 vol. in-S. 1900
5 fr.
— Méthodes et concepts.
1 vol. in-S. 1903
5 fr.
* Entre Camarades,
de Paris. Histoire,
littérature.
par Ses anciens élèves de l'Université
10 fr.
1001. 1 vol, in-S
,
,
philosophie.
philologie,
3 fr. 50
de Lille.)..
FABBE
du chanoine
Benoit. In-S. (Trav. del'Univ.
(P.). Le Polyptique
FEKRERE
de l'Afrique
romaine depui» la fin du iv° siècle
religieuse
(F.). La situation
7 fr. 50
des Vandale.^. 1 vol. iu-S. 1S93
jusqu'à l'invasion
et travail
de Belleville(La).
Cu. GIDE. Travail intellectuel
manuel:
Fondation universitaire
1 fr. 50
année. I vol. in-16
J. BARDOUX. Premiers
efforts et première
DE CARK1L (O).
la Princesse
Elisabeth
et la Heine Christine,
FOUCUER
Descartes,
i fr.
d'après des lettres inédites. Nouvelle édit. 1 vol. in-S. 1900
1 vol. in-S. 1001
6 fr. (Voir p. 3.)
GELEY (G.). Les Preuves du transformisme.
3 fr. 75
GILLKT
1 vol. in-S
intellectuel
de la morale.
(M.). Fondement
1 vol, in-12. 1905
2 fr.
GIRAUD-TEULON.
Les Origines de la papauté.
I vol. iu-S
7 fr. 50 (Voir p. C.)
GOURV), prof. Univ. de Geiu-ve. Le Phénomène.
4 fr. 50
GUIVEAU
(M.). Les Éléments du beau. I vol. in-18
— La Sphère de beauté.
10 fr.
1001. 1 vol. in-S
GUEX (F.), professeur
à i'Université
de Lausanne.
Histoire
de l'Instruction
et de l'Édu1 vol. in-S avec cravures.
cation.
190(3
6 fr.
I vol. in-18. 7' édit. 1911..
3 fr. 50 (Voir p. 3, 9 et 13.)
GUYAU. Vers d'un philosophe.
3 fr. 50
HALLEUX
en morale (//. Spencer). 1 vol. in-12
(J.). L'Évolutionnisme
1 vol. in-16. 1905
nALOT
4 fr.
(C). L'Extrême-Orient.
11ARTKNBEUG
3 fr. (Voir p. 9.)
(Dr P.). Sensations païennes. 1 vol. in-16. 1907
des hommes par leur écriture,
IlOCQUAUT
préface de
(E.). L'Art de juger le caractère
1 fr.
J. Crépieux-Jamin.
Br. in-S. 1S9S
* Morale.
1IOFFD1NG
de Copenhague.
Estais sur les principes
(II.), prof, k i'Université
aux circonstances
de la vie. Trad. par h, POITEthéoriques et leur application
particulières
10 fr. (Voir p. 6 et 9.)
VIN-, proi. au Collège de Nanltia. 2e édit. 1 vol. in-S. 1907
3 fr. 50
1CAR1). Paradoxes
1 vol. in-12. 1S95
ou vérités.
JAMES (William).
traduit par F. ADAUZIT, agrégé de philosophie.
L'Expérience
religieuse,
1 vol. in-S. 2e édit. l'.'OS. (Cour, par l'Acad.
10 fr.
française.)
— * Causeries pédagogiques.
Trad. par L. Pinoux,
préface de M. Payot, recteur de l'Académie d'Aix. 3e édition augmentée.
1 vol. in-16. 1912
2 fr. 50 (Voir p.-i.)
Les stigJANET (Pierre), professeur au Collège de Fiance. L'État mental des hystériques.
les accidents mentaux des hystériques,
éludes sur divers
mates mentaux des hystériques,
Le traitement
de l'hystérie.
2e édition. S911. i vol.
symptômes hystériques.
psychologique
1S fr. (Voir p. 9 et 2-5.)
grand in-S, avec gravures
— et RAYMOND
de la clinique des maladies nerveuses à la Salpêtrière.
(F.), professeur
I. Ktudes expérimentales
sur les troubles de la volonté, de
Névroses
et idées lixes.
de ta mémoire,
sur les émotions, les idées obsédantes et leur traitement.
l'attention,
1905. 1 vol. grand in-S, avec 97 fi g
12 fr.
2e édition
11. SVéproses, maladies produites par les émotions, les idées obsédantes et leur traitement.
15 fr.
2e édition 190S. i toi. irr. in-S. avec 6S grav
de médecine.)
des sciences ci par l'Académie
(Ouvrage couronné par l'Académie
— Les obsessions
1. Etudes cliniques et expérimentales
sur les idée,
et la psychasthénie.
les manies mentales, la folie du doute, Jcs tics, les agitatioiiss
obsédantes, les impulsions,
la neurasles phobies, les délires du contact, les angoisses, les sentiments d'inrompléiude.
2e édides sentiments du réel, leur palhogénie
et leur traitement.
thénie, les modifications
18 fr.
tion., 100S. 1 vol. grand in-S, avec 32 gravures
II. Etats neurasthéniques,
et angoisses diffuses, algies,
aboulies, incomplétude,
agitations
phobies, délires du contact, tics, manies mentales, folies du doute, idées obsédantes, impul1-5 fr.
sions. 2e édit. 1911. 1 vol. grand in-S avec. 32 gravures
3 fr. 50
1 vol. i::-16. 1905
JANSSENS (E.). Le Néo-criticisme
de Ch. Renouvier.
— Lo. Philosophie
'1 fr.
et l'apologétique
de Pascal. 1 vol. in-16
de l'armée française, delS15à 1902. 1 vol. in-16.1903. 3 fr.50
L'Instruction
JOUHDY(Général).
3 fr. 50 .Voir p. l\)
morale.
I u-1. \n-\<
JOYAU.
Essai sur la liberté
.'-s letuo-.
KARl'PF.
Les Origines
et la nature du Zohar, piv.-é.!o .l'un.» rt\-(.(S,!, iWto.ir
7 iV. ;>0 ; Voir p, 10.)
sur ihistoire
iOoi. I vol. in S
delà Ka'S.iie.
,
2 fr. 50
1 vol. iu-13
.',.
KAUFMANN.
La cause finale et son importance.
.? fr. (Voir ,». hU
1 v.>S. in S. W>o;
KKIM
(A.). Notes de la maia d'Helvétius,
ou le Christ ésotënque,
KtNtîSFûlU)
précédé
(F.). La Voie parfaite
(A.! et MAirr.AN't)
ù l'r.
Si-h'Jré. 1 v.il. in-S. I<•.»,'
d'une préface d'Kdouird
,
;J fr. 50
1 vol. in-td
daus l'histoire
de la philosophie.
KOSTYLF.IT
(N\), Évolution
— Les Substituts
i fr, (Voit- p. .',}
! vol. iu-S..
de l'âme dans la psychologie
moderne.
le Conventionnel
in-S. 1007. H fr.
I.ABKOUK
Pinet, liront.
(U.), prof, au Uvée de Bord.'.uiv.
— Le Club Jacobin de Toulon
2 fr.
llroeh.
gr. in-s. 1007
(1790-1736).
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et des noteb. 1 vol. iu-F. 1909
6 fr.
do Lille. * Pestalozzl
P1NLOCHE (A.), professeur
honoraire de l'Université
et l'éducation
1 vol. in-10. 1902. {Cour, par l'Institut.)
2 fr. 50
populaire moderne.
— * Principales
7 fr. 50
OEuvres de Herbart. 1 vol. in-S.(Trav. de rilniv.de
Lille)
La Querelle caldéronienne
de Johan Nikolas Bôhl von
P1TOLLET (C), agrégé d'espagnol.
15 fr.
Taber et José Joaquin de Mcra. 1 vol. in-S. 1909
— Contributions
à l'étude de l'hispanisme
15 fr.
de G.-E. Lessing. 1 vol. in-8. 1909
'
POËY. Littré et Auguste Comte. .1 vol. in-18
3 fr. 50
— Le Positivisme,
1 vol. in-lS. 1S7C
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docteur es lettres. Critique des conditions!
de l'action.
PRAD1NES(M.),
{Récompensé par
l'Institut.)
morale
établie par l'histoire
et l'évolution
.des systèmes. I vol.
TOME 1. L'Erreur
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de toute philosophie de l'action.
1 vol. in-S. 1909
5 fr.
TOME II. Principes
PRAT (Louis), docteur es lettres. Le Mystère de Platon. 1 vol. in-S
<1fr.
— L'Art, et la beauté. 1 vol. in-S; 1903
5 fr. {Voir page 11 )
1 vol. in-12 . 1 fr. 50 (V. p. 5.)
REGNAUD
(P.). Origine des idées et science du langage.
de l'inst. Uchronie.
2e éd. 1901. 1 v0!. in-S
7 fr. 50 (Voirpa.ee
RENOUVIEU,
11.)
5 années —
Revue Germanique
Etats-Unis,
Angleterre,
[Allemagne.
Pays-Scandinaces)
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1905 à 1909, chaque année, 1 fort volume grand in-S
Essai historique
et critique
sur le nombre
REYMOND
(A.). Logique et mathématiques.
5 fr.
infini. 1 vol. in-S. 1909
ROBERTY (J.-E.). Auguste
1S26-1S93. 1 fort
Bouvier,
pasteur et théolocien
prolestant.
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vol. in-12. 1901
'.
1 fr. (Voir page 5.)
R01SEL. Chronologie
des temps préhistoriques.
In-12. 1900
ROSSIER (E.). Profils de Reines. Isabelle de Castille. Catherine de Alédicis, Elisabeth d'AnCatherine, II, Louise de Prusse, Victoria.
PréMarie-Thérèse,
gleterre, Anne d'Autriche,
3 fr. 50
1 vol. in-16. 1909
face de G. Monod, de l'In^itut.
SABATIER
2 fr. 50
(C). Le Duplicisrue humain. 1 vol. in-lS. 1905
3 fr. 50
SECRETAN
(H.). La Société et la morale. 1 vol. iu-19. 1S97
de Zurich. Les deux Frances
SE1PPEL (P.), professeur à l'Ecole polytechnique
et leurs
1 vol. in-S. 1906
7 fr. 50
origines historiques.
4 fr. 50
SOREL (Albert),
de l'Acad. française. Traité
de Paris de 1815. I vol. in-S
TARDE (G.), de l'Institut.
future. 1 vol. in-S. 5 fr. (Voir p. 5,12 et 16.)
Fragment d'histoire
S fr.
VAN BIERVL1ET
(J.-J.). Psychologie humaine. 1 vol. in-S
— La Mémoire.
Br. in-S. 189?
2 fr.
— Homme
— Études de psychologie.
4 fr.
{Homme droit.
gauche.) 1 vol. in-S. 1901. ...
— Causeries psychologiques.
3 fr.
2 vol. in-S. Chacun
— Esquisse d'une éducation
de la mémoire.
1905. 1 vol. in-10
2 fr.
— La Psychologie
1 vol. in-S. 1907
4 fr.
quantitative.
2 vol. in-1. 1903
La Réforme de l'enseignement.
10 fr.
VAN OVERBERGH.
VERMALE
des délibérations
du,Comité
révolutionnaire
(F.) et HOCHET (A.). Registre
d'Aix-les-Balns
de la Révolution en Savoie). 1 vol. in-S.
4fr.
{Documents pour l'Histoire
V1TALIS.
de Dominique de Gabre. 1 vol. in-S
12 fr. 50
Correspondance
politique
WULFF
(M. de). Vov. MERCIER (p. 33).
5 fr.
WYLM
(D'). La Morale sexuelle. 1 vol. in-S. 1907
dans la Genèse. 1 vol. in-S
3 fr. 50
ZAPLETAI,.
Le Récit de la création
Envoi
franco,
DE
LA
contre
des autres
demande,
LIRHA1RIE
FÉLIX
ALCAN
CATALOGUE DUS LIVRES UE TONDS, SCIENCES
et C").
Germer Hailliêre
ET
CATALOGUE DES L'IVKCS DE FONDS, ÉCONOMIE
CIERE (anciennement
Guillaumin
et Glc).
POLITIQUE,
LIVRES CLASSIQUES, ENSEIGNEMENT
LIVHKS CLASSIQUES,ENSEIGNEMENT
Catalogues
MÉDECINE
(anciennement
SCIENCE
FINAN-
SECONDAIRE.
PRIMAIRE
SUPÉRIEUR
ET POPULAIRE.
CATALOGUEGÉNÉRAL LI COMPLETPAH OKDHE ALPHABËIIQUE I>E NOMS D'AUTEUHS.
31
...
32
Aristophane.
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13, 13, 31, 33
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Avicenne
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. . 8,
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(P.)..
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.
14
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20
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. .
20, 21
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31
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...
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32
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(Aug.).
8.
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ii,
. .
Con.lorcet.
Constantin
V. .
Cournot
Cousin
Darwin
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0, 10, 13,
Diderot
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Fichlhal
(G. d')
30,31
14, 18
. . 22
2, 30
2
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22,
. .
32
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.
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. .
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...
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.
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.
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14, 15,
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(SI.). ...
. .
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...
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.
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ALPHABÉTIQUE
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Schopenhauer.
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TABLE DES MATIERES
I. - LE PROGRES ET LA SCIENCE
II. - IMPUISSANCE DE LA CIVILISATION ACTUELLE POUR LA SELECTION HUMAINE
III. - SELECTION ANIMALE ET SELECTION VEGETALE
IV. - SELECTION CHEZ L'HOMME
V. - HEREDITE DE L'INTELLIGENCE
VI. - NECESSITE D'UNE SELECTION
VII. - NECESSITE D'UNE HYGIENE SOCIALE
VIII. - LES RACES INFERIEURES
IX. - LES RACES BLANCHES
X. - CROISEMENTS DE LA RACE BLANCHE AVEC LES RACES INFERIEURES
XI. - PROHIBITION DU MARIAGE AVEC LES RACES INFERIEURES
XII. - LES FORMES SOCIALES DE LA CIVILISATION FUTURE
XIII. - LES ARISTOCRATIES ET LA SELECTION
XIV. - VIGUEUR ET SANTE DU CORPS
XV. - BEAUTE ET ATTRAIT SEXUEL
XVI. - L'INTELLIGENCE, MESURE DE LA SELECTION
XVII. - CARACTERISTIQUES DE L'INTELLIGENCE
XVIII. - L'ASSIMILATION ET L'INVENTION
XIX. - CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE LA SELECTION
XX. - L'ELIMINATION DES ANORMAUX
XXI. - PROHIBITION DU MARIAGE DES ANORMAUX
XXII. - L'EDUCATION DE L'INTELLIGENCE
XXIII. - INFLUENCE DE L'AGE DES ASCENDANTS
XXIV. - CONCLUSIONS AU POINT DE VUE DE L'HYGIENE DES ASCENDANTS
XXV. - ARISTOCRATIE ET SELECTION
XXVI. - LES CONDITIONS ACTUELLES DU MARIAGE
XXVII. - LA REGLEMENTATION DU MARIAGE
XXVIII. - CONCLUSIONS GENERALES
NOTES ET APPENDICES
I. - LA MEGALANTHROPOGENESIE
II. - LA MORALE SEXUELLE
III. - LE CRIME ET LA SOCIETE
IV. - L'ETAT MENTAL DES NEGRES
V. - LA SELECTION METHODIQUE
PHILOSOPHIE - HISTOIRE
CATALOGUE DES Livres de Fonds
BIBLIOTHEQUE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE.
Format in-16
Format in-8
Travaux de l'année sociologique publiés sous la direction de M. E. DURKHEIM
COLLECTION HISTORIQUE DES GRANDS PHILOSOPHES
Philosophie ancienne
Philosophies médiévale et moderne
Philosophie anglaise
Philosophie allemande
LES GRANDS PHILOSOPHES
LES MAITRES DE LA MUSIQUE
BIBLIOTHEQUE GENERALE DES SCIENCES SOCIALES
BIBLIOTHEQUE DE PHILOLOGIE ET DE LITTERATURE MODERNES
BIBLIOTHEQUE D'HISTOIRE CONTEMPORAINE
PUBLICATIONS HISTORIQUES ILLUSTREES
RECUEIL DES INSTRUCTIONS DIPLOMATIQUES
INVENTAIRE ANALYTIQUE DES ARCHIVES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
BIBLIOTHEQUE DE LA FACULTE DES LETTRES DE PARIS
REVUE PHILOSOPHIQUE
REVUE DU MOIS
JOURNAL DE PSYCHOLOGIE
REVUE HISTORIQUE
REVUE DES ETUDES NAPOLEONIENNES
REVUE DES SCIENCES POLITIQUES
JOURNAL DES ECONOMISTES
ATHENA
BULLETIN DE LA STATISTIQUE GENERALE DE LA FRANCE
REVUE ANTHROPOLOGIQUE
SCIENTIA
REVUE ECONOMIQUE INTERNATIONALE
SOCIETE POUR L'ETUDE PSYCHOLOGIQUE DE L'ENFANT
BIBLIOTHEQUE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE
NOUVELLE COLLECTION SCIENTIFIQUE
BIBLIOTHEQUE UTILE
HISTOIRE UNIVERSELLE DU TRAVAIL
RECENTES PUBLICATIONS NE SE TROUVANT PAS DANS LES COLLECTIONS PRECEDENTES
TABLE DES AUTEURS ETUDIES
TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS
OUVRAGES PARUS EN 1910, 1911 et 1912: Voir pages
Albéront
Aristophane
Aristote 13, 1 ,
Auber
Avicenne
Bach
Baur (Christian)
Bayle (P.)
Bec
Béguella (N. de)
Bergson
Berketey
Bernadette
Bismarck
Blondel
Bonaparte
Bouvier (Aug.) 3
Bruno
Cambon
Carnot (S.)
Chabrier
Chamberlain
Charles III
Chrysippe
Comte (Aug.)
Condorcet
Constantin V
Couruot
Cousin
Darwin
Descartes
Diderot
Disraëli
Eichthal (G. d')
Epleure
Frasme
Fernet (Jean)
Feuerbach 1
Fichte
Fontenelle
Franck (César)
Frédéric le Grand
Gabre (D. de)
Galluppi
Gassendi
Gazali
Geulinex
Gluck
Godwin
Goujon
Gounod
Goethe
Grévy (J.)
Günderode (C. de)
Guyau
Handel
Haydn
Heget
Heine
Helvetius
Herbart 1 , 3
Herrick (Robert)
Hobbes
Hoffmann
Hume
Ibsen
Jacobi
Jacotol
James (W.)
Jarousseau
Jean Bon St-André
Jésus-Christ
Kant.
Kautzen (M.)
Labe
honniere
La Chatolais
Lamarck
Lamb (Charles)
Lamennais
Laurie
Leibniz
Le Pelletier
Leroux (Pierre)
Lessing
Le Tellier
Liszt
Littré
Locke (John)
Lotze
Lucrèce
Lulli
Luther
Lygdamus
Mac-Mahon
Maimonide
Maine de Biran
Maintenon (Mme de)
Maistre (J. de)
Malebranche
Marc-Aurèle
Mendelssohn
Meyerbeer
Moise
Mommsen
Montaigne
Napoléon
Nerkey
Neutou
Niebahr
Nietzsche
O
Ovide
Palestrina
Pascal
Pestal
Phiton
Pichegru
Pie X
Pinet
Platon
Plotin
Poincaré
Poë
Prim
Rameau
Ranke
Renan
Renouvier
Roscelin
Rosegger
Rosmini
Rossini
Rousseau (J.-J.)
Saint Anselme
Saint Augustin
Saint Avit
Saint Simon
St Thomas
Schelling
Schiller
Sch
Schopen
Secretan
Simonide
Sorrete
Spencer (Hubert)
Spinoza
Stiruer (Max) 1
Straton de Lampsaque
Strauss (D. F.)
Stuart Mill
Sully Prudhomme
Sulpicia
Sybel
Tartte
Taine
Tarde (G.)
Tatien
Théophraste
Thiers
Thouret
Tibulle
Tocqueville (A. de)
Tolstoï
Treitschke
Turgot
Uehronie
Vinci (Léonard de)
Voltaire
Wagner (Richard)
Zadoc Kahn
TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS
Actocque
Adam
Alaux
Albert-Lévy
Albin
Allier
Amiable
Amiens
Amigues
Andler
Andrade
André
Angot
Ardascheff (P.)
Aristote
Arloing
Arminjou
Aron
Arréat
Artonne
Aslan
Aubry (Dr Paul)
Aubry (Pierre)
Auerbach
Augier
Aulard
Avebury
Bacha
Bagebot
Bain (Alex.)
Baldwin
Balfour Stewart
Ballet (Gilbert)
Bardoux
Barni
Barthélemy St-Hilaire
Baruzi
Barzelotti
Basch
Bastide (Ch.)
Bastide (J.)
Bauer
Bayet
Bazaillas
Beauregard
Beaussire
Bellaigue
Bellamy
Bellanger
Bellet
Belot
Bémont (Ch.)
Benard
Benoist-Hanappier
Bérard (V.)
Berget
Bère
Bergson
Berkeley
Berkeley (J.)
Bernard (A.)
Bernstein
Berr
Berthelot
Berthelot (R.)
Bertillon
Bertrand
Besançon (A.)
Bianquis (G.)
Binet
Blanc (Louis)
Blerzy
Bloch (G.)
Bloch (L.)
Blondel
Blum
Bo
n
Boex-Borel
Boettcher
Boillot
Boirac
Boiteau
Bolton King
Bondois
Bonet-Maury
Bonnier
Borel
Bornarel
Bos
Bouant
Boucher
Bouglé
Bourdeau (J.)
Bourdeau (L.)
Bourdin
Bourdon
Bourgeois
Bourlier
Boutroux (E.)
Boutroux (P.)
Brandon-Salvador
Brasseur
Braunsechvig
Bray
Brébier
Brenet
Brochard
Brooks Adams
Brothier
Brousseau
Brugeilles (R.)
Brunache
Brunhes (J.)
Brunschvieg
Buat
Buchez
Budé
Bulliat
Bureau
Busson (H.)
Cahen (L.)
Cahen (G.)
Caix de Stmour
Calvocoressi
Candolle
Canton
Carcopino
Cardou
Carlyle
Carnot
Carra de Vaux
Carrau
Carlailhac
Car
Catalan
Caudel
Caudrillier (G.)
Cellerier
Chabot
Chaltaye (F.)
Chantavoine
Charlton Bastian
Charriaut
Chastin
Chaucer
Chide (A.)
Clamageran
Clay
Colien
Coignet (C.)
Colajanni
Collas
Colle
Collier
Collignon
Collins
Combarieu
Combes
Combes de Lestrade 2
Compayré (G.)
Conard (P.)
Constantin
Cooke
Cordier
Cosentini
Costantin
Coste
Cottin (Cte)
Couailhac
Coubertin
Couchoud
Coupin
Courant
Courcelle
Courmont
Cousin (V.)
Couturat
Cramaussel (E.)
Creighton 2
Cremer
Crépieux-Jamin
Cresson
Croce
Cruveilhier
Cuénot
Cyon (de)
Daendliker
Damé
Damiron
Dantu (G.)
Danville
Darbon (A.)
Darel
Daubrée
Dauriac
Dauzat
David (A.)
Davillé
Deherle
Debidour
Delacroix
De la Grasserie
Delattre
Delbos
Delord
Delvaille
Delvolve
Demeny
Demoor
Deploige
Despois
Deraismes
Derocquigny
Deschamps
Dick May
Dies
Docllinger
Dollot
Domet de Vorges
Doneaud
Draghiresco
Draper
Dreyfus-Brisac
Driault
Dromard
Droz
Dubois (J.)
Dubuc
Duclaux (E.)
Duclaux (J.)
Dufour
Dufour (Médérie)
Dugald-Stewart
Dugas
Dugait
Dulac
Du Marousseau
Dunias (G.)
Dumont (L.)
Dumont (P.)
Dumoulin
Dunau
Duprat
Dupré
Dupréel
Duproix
Dupuy
Durand (de Gros.)
Durkheim
Dussauze
Dwelslauvers
Ebbinghaus
Egger
Eichthal (d')
Eisenmenger
Emerson
Encausse
Enfantin
Enriques
Erasme
Escottier
Espinas
Eucken (R.)
Evellin (F.)
Fabre (J.)
Fabre (P.)
Faivre
Faque
Farges
Favre (Mme J.)
Féré
Ferrère
Ferrero
Ferrière
Ferri (E.)
Ferri (L.)
Fèvre (J.)
Fierens-Gevaert
Figard
Finot
Fleury (de)
Fonsegrive
Foucault
Foucher de Careil
Fouillée
Fournière
Fulliquet
Gaffarel
Gaisman
Garnier
Gasté (de)
Gastineau 2
Gastoué
Gauckler
Gelfroy 2
Geikie
Geley
Gellé
Genevoix
Gentil
Gérardin
Gérard-Varet
Gernet
Gide
Gillet
Girard de Rialle
Giraud-Teulon
Girod (J.)
Gley
Goblot
Godlemaux
Goelzer (H.)
Gomel
Gomperz
Gory
Gossin
Gourd
Gourg
Grasset
Greef (de)
Griveau
Groos
Grosse
Grove
Guex
Guiguet
Guillaud
Guiraud
Gurney
Guyan
Guyot (H.)
Guyot (H.)
Guyot (Y.)
Halévy (Elie)
Halleux
Halot
Hamelin
Handelsman
Hannequin
Hanotaux (G.)
Hanoteau (J.)
Hartenberg
Ha
tmann (E. de)
Hartmaun (Lt.-Cl)
Hat
Hauser
Hauvette
Hébert
Hegel
Hémon
Henneguy
Henry (Victor)
He
bart
Herbert Speucer Voy. Spencer.
Herckenrath
Hermant
Hirth
Hochieutiner
Hocquart
Hoflding
Hor
ie de Beaucaire
Hubert (H.)
Hubert (L.)
Hume
Huxley
Icaid
Indy (V. d')
Ioteyko
Isambert
oulet
Jaceaid
Jacoby
Jaell
James
Janet (Paul)
Janet Pierre)
Janssens
Jankelewilch
Jaray (J.-L.)
Jastrow
Jaurés
Javal
Jeudon
Jevons 2
Joly (H.)
Jouan
Jourdan
Jourdy
Jouret
Joussain (A.)
Joyau
Kant
Kaippe
Kaufkman
Kanlek
Keim
Kingstord
Kostyteff
Krantz
Labroue
Lacaze-Duthiers (G. de)
Lachelier
Lacombe
Lalaye
Lafontaine (A.)
Lagrange
Lahy
Laisant
Lalande
Lalo (Ch.)
Laloy (Dr)
Laloy (Louis)
Lampérière
Laudry
Lanessau (de)
Lange
Lapie ,
Laibalétrier
Larrivé
Lanivière
Laschi
Lasserre (A.)
Lasserre (E.)
Latour
Lauget
Laumonier
Laurencie (L. de la)
Lauvrière
Laveleye (de)
Lebègue
Leblond (Marius-Ary)
Lebon (A.)
Le Bon (G.)
Lechalas
Lechartier
Leclère (A.)
Leger
Le Dantec
Lefèvre (G.)
Lefevre-Pontalis
Leibniz
Lemaire
Lemercier (A.-P.)
Lémonon (E.)
Leneveux
Léon (A.)
Léon (Xavier)
Léonardon
Leroy (Bernard)
Le Roy
Lévy (A.)
Lévy (L.-G.)
Lévy-Bruhl
Lévy-Schneider
Liard
Lichtenberger (A.)
Lichtenberger (E.)
Lichtenberger (H.)
Liszt
Lock
Lodge
Loiseau
Loeb
Lombard
Lombroso
Lubac
Lubbock
Luchaire
Luquet
Lyon (Georges)
Mabilleau
Mac Coll
Mahalfy
Maigue
Mailath (Cte J. de)
Maindron
Mailland
Malapert
Malmejac
Mantoux (P.)
Mare Aurèle
Marceron
Marchand
Margotté
Marguery
Mariétan
Mation
Martin (E.), Voy. Patisot.
Martin (F.)
Martin (J.)
Martin (W.)
Martin-Chabot
Marvand (A.)
Massard
Matagrin
Mathieu
Mathiez
Matter
Matteuzi
Maudsley
Maugé
Maurain
Maury
Mauss (M.)
Mauxion
Maxwell
Mayer
Ménard
Mercier (Mgr.)
Merklen
Metin
Mendousse (P.)
Meunier (G.)
Meunier (Stan.)
Meyer (A.)
Meyer (de)
Meyerson (E.)
Milhaud (E.)
Milhaud (G.)
Mill. Voy. Stuart Mill
Mirabaud
Modestov
Mollien
Mongrédien
Monin
Monnier
Monod (G.)
Monteil
Morel-Fatio
Morin (Jean)
Morin
Mortillet (de)
Morton Prince
Mosso
Moysset
Müller (Max)
Murisier
Myers
Narfon (J. de)
Nathan (Voy. Dupté)
Naville (A.)
Naville (E.)
Nayrac
Nicderle
Niewenglowski
Nodet
Noël (E.)
Noel (O.)
Nordau (Max)
Normand (Ch.)
Norman Lockyer
Novicow
Nys
Oidenberg
Ollé-Lapiune
Ollion
Ossip-Lourié ,
Ostwald
Ott
Ouvré
Paiulevé
Palante
Pathoriès
Papus. Voyez Encausse
Pariset
Parisot
Paradi (D.)
Palerson. Voyez Swift
Paul-Bonceur ( .). (Voy. Philippe).
Pauthan
Paul Louis
Pavot
Péladan
Pellet
Pelletan
Penjou
Peres
Perez (Bernard)
Pernot (M.)
Perrier
Petit (Ed.)
Petit (Eug.)
Pettigrew
Philbert
Philippe (J.)
Pint.
Picard (Ch.)
Picavet
Pichat
Plet
t
Piderit
Pierre Marcel (K.)
Pilastre
Pillon
Pinloche
Proger
Piotet
Piriou
Pirro
Pitollet (C.)
Plantet
Platon
Pochaminer
Podmore
Poëy
Poncet (A. F.)
Pradines
Prat
Preyer
Proal
Puech (A.)
Quatrelages (de)
Quesnel
Queyrat
Rabaud
Rageot
Rambaud
Rau
Raymond (E.)
Raymond (F.)
Reiejac
Recouly
Regnard
Regnaud
Remaele
Rémond
Reinach (J.)
Renard
Renouvier
Revault d'Allonnes
Réville
Rey
Reymond
Reynald
Ribé
y
Ribot (Th.)
Ricardou
Richard
Richet
Riemann
Rignano
Riller
Rivaud
Roberty (E. de)
Roberly (J. E.)
Robin
Robinet
Robiquet
Roché
Rochet
Rodes
Rodier
Rodocanachi
Rodrigues
Roetnich
Rogues de Fursac
Roisel
Rolland (Ch.)
Rolland (R.)
Romanes
Roques
Rossier (E.)
Rott
Roubinoviteh (J.)
Rousseau (J.-J.)
Roussel-Despierres
Ruville (de)
Rozet
Russel
Ruyssen
Rzewuski
Sabatier (A.)
Sabatier (G.)
Saigey
Saint-Paul
Sateilles
Sarz y Esca
tin
Schefler
Schelling
Schiller (F.)
Schinz
Schmildt (Ch.)
Schmidt (O.)
Schopenhauer
Schu
enberger
Séailles
Secchi
Secrétan (H.)
Segond
Seignobos
Seillère
Seippel
Séileux 2
Sermyn
Sertillanges
Servières
Sighele
Silvestre
Simiaud
Simmel
Socrate
Soilier
Sokolnicki
Sorel (A.) 4
Souriau
Spencer
Spinoza
Spuller
Stallo
Stapfer
Stareke
Stefanowska
Stein
Stevens
Stourm
Strauss
Strowski
Stuart Mill
Sucher
Sully (James)
Sully Prudhomme
Swarte (de)
Switt
Sybel (H. de)
Tannery
Tanon
Tarde (G.)
Tardieu (A.)
Tardieu (E.)
Tassy
Taussat (J.)
Tausserat-Radel
Tchernoff
Te
aillon
Thamin
Thénard
Thomas (A.)
Thomas (P. F.)
Thursto
Tiersot
Tisserand
Topinard
Turck
Turmann
Turot
Udine (J. d')
Urtin
Vacherot
Vaillant
Vallaux
Van Beneden
Van Biéma
Van Bie
liet
Van Brabaut
Vandervelde
Van de Waele
Van Overbergh
Vaulbier
Véra
Vermale
Véron 2
Verrier
Viallate
Vidal de la Blache
Vie politique
Vignon
Vilalis
Voivenel
Vries (H. de)
Vulliod
Waddington
Wahl
Waynbaum
Weber
Weill (G.)
Weill (J.)
Welschinger
Werner
Wilbois
Windstosser
Winter
Wulf (de)
Wundt
Wurtz
Wylm
Zabotowski 2
Zaptetal
Zeiller
Zeller
Zevort
Ztegler
Zivy
Zurcher
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