chicxulub ® M A G A Z I N E D ’ I N F O R M AT I O N M U T U E L / G R AT U I T / M E N S U E L / N ° 1 er Dans le 1 Numéro P2 - Appel à auteurs P3 - La première contribution de Alain Ambart P4 - Dans l’arène avec Caubère de Marc Trigueros et Hervé Hote P8 - Beaucoup de bruit pour rien de Céline Mélissent P9 - Calder de Martine Piget P10 - Un peu de jardins dans ce monde de brutes par Zol P12 - La vie est-elle universelle ? d’après un texte d’André Brack P14 - Déplacements urbains : l’exemple nantais par Fabrice Massé P18 Libres plumes de Jean Paul Court, Frédéric Brisson, Emilie Duval P20 Maili Mailo : Henri Talau, Sterenn Lenoach, Déborah Gros, Marie Olleviers P21 L’agenda de Siegfried Rouanet P 22/24 - Par ci par là [agenda] Comment ? Très simplement : écrivez à [email protected]... et vous serez publié ! Pour peu que votre contribution ne dépasse pas des limites de bon sens - celles du droit, d’abord, bien sûr - vous disposez désormais d’une authentique tribune libre. Dès maintenant, envoyez-nous un article, un témoignage, une lettre ouverte, une histoire... respectez quelques règles ( ci-dessous ), et signez dans le prochain numéro de Chicxulub. C’EST À v us O V ous avez quelque chose à dire ? une grosse envie de neuf ? Pourquoi ne pas devenir correspondant de chicxulub ? [ Appel à Auteurs ] « L’actualité locale aura votre préférence, surtout si ses répercutions représentent un enjeu par delà nos clochers. Culture, urbanisme, consommation, démocratie... les rubriques se feront et se déferont au gré de vos emails. A titre occasionnel ou permanent, faites partie de la rédaction de Chicxulub : envoyez dès à présent votre contribution à [email protected] Réagissez à chaud ! L’équipe de Chicxulub vous lira avec attention. Ecrivez sans attendre : un petit mot, par fax, par courrier ou par internet, mais maintenant, car à la ligne, c’est à vous. Consignes • Toutes les contributions doivent être signées (nom, prénom, même si votre contribution peut rester anonyme) • Vous devez nous permettre de vous joindre (téléphone). • Toute contribution est libre de droit, notamment les illustrations et les photos » Plus de place par mail à l’adresse : [email protected] Par courrier : CHICXULUB, BP31096, 34007 Montpellier Cedex Editorial 5/5 Le mois dernier, nous lancions une bouteille à la mer. Un appel à auteurs, « c’est à vous », distribué sur l’agglomération de Montpellier. Naufragés volontaires, nous voguions depuis, vague à l’âme, dans une houle d’incertitude. Comment la promesse d’une tribune libre, d’un nouveau magazine, serait-elle perçue ? On a reçu ceci, là, à côté. Un premier courrier tout simple et plein de bonheur, et ce fut la tonalité générale. Ainsi, à la une, un reportage, carrément, avec des photos sublimes, de Hervé Hote ( Tel. 04 90 93 43 51 ) et le texte touchant de Marc Trigueros. Les Gri-gris poétiques de Danie Orgias par un Zol sous le charme ; un poème inédit de Joseph Delteil ! et des textes d’humeur, des rêveries, impossibles à ranger sous une quelconque étiquette. Nous avons passé deux, trois coups de fils, à des gens dont l’expression nous était plus ou moins connue, mais pas forcément comme elle le méritait. Et là encore, les réponses furent enthousiasme et diligence ( il fallait rendre les copies à l’heure ! ). Merci notamment à André Brack, pour sa promptitude. Enfin, nous nous devions de donner l’exemple, par notre propre contribution : vous lirez notre modeste rubrique urbanisme, en souhaitant qu’elle vous intéressera, ainsi que les 4 pages d’agenda, dont celui de Siegfried Rouanet. Alors, franchement, pas de quoi stresser bêtement : le message a été reçu 5/5 ! Mais surtout, continuez ! Fabrice Massé Photo de couverture Hervé Hote Agence Caméléon Tel. 04 90 93 43 51 directeur de la publication Votre première contribution Le détail a été soigné ( timbre ) ! A chicxulub, Mexique, se situe le cratère d’un astéroïde dont la chute, il y a 65 millions d’années, serait à l’origine de la disparition des dinosaures et de 70% des espèces. chicxulub® est édité par abécédaire sarl au capital de 7500 Administration, rédaction : BP31096 34007 Montpellier Tél. 04 99 74 00 68 / fax 04 67 58 14 09 email : [email protected] Bonjour ! Ce n’est pas sans soulever un sourcil circonflexe d’étonnement que, rue Louis Ravas, chez mon boulanger, je suis tombé sur votre « appel à auteurs » plutôt que sur une tarte aux figues... Une interrogation a alors traversé nonchalamment mon cortex frontal encore engourdi ( il n’était que 9h ) aboutissant finalement à un flash lent et préconçu d’approbation générale concernant cette initiative intrépide. J’ai donc lu. Tout. Plusieurs fois. Et je me suis dit alors comme Charcot : « why not ? » Donc je réponds dans la foulée, comme un jeune retraité de 59 ans qui est encore-toujours englué dans certains idéaux utopiques ainsi qu’il sied à un vieux 68-tard, un peu pris dans le béton... Voilà pourquoi je persiste à penser ( ainsi que réciproquement ) qu’il est « bon » d’opter pour l’ouverture. Sur la vie. Sur l’information. Sur la nouveauté, le branché, le « tendance », le « fashion », le néo-nouveau. Ouverture aussi sur ce côté un peu libertaire qui sous-tend la présentation de ce futur projet porteur de certains espoirs pour certains espérants. Ouverture sur le plaisir hédoniste du lecteur, mais aussi sur la satisfaction scribouillarde de nous aut’... [...] Alain Ambart Caubère Dans l’arène avec * Théâtre Je n’aime pas la corrida, je ne connais à Philippe Caubère peu près rien au théâtre, mais j’aime le travail de a r d i , minuit passé, seul dans l’arène avec lui, qui ne joue que Philippe Caubère, qui 20h30. pour moi. depuis plus de 20 Entrée par 1h30 du mat’ : Entretien en bonne et due forme avec lui ans joue sa vie, seul le tunnel - mon toro à moi ? - que j’« affronte » en journaliste que sur scène, avec exuqu’emprunje ne suis pas. Puis on se retrouve chez Hervé. La discussion dérape sur le sexe. Caubère charrie à noutent les torebérance et autodériros. Déjà la veau sa compagne, qui a l’air d’en avoir pris son sion. parti. Je croyais rencontrer un acteur au rythme de sensation Alors, lorsqu’il a vie d’un sportif, imprégné de son personnage, ne d’un lieu paraccepté que je le le quittant pas. Je trouve un homme attachant, ticulier. Caubère arrive, prend ses marques, suive ( avec Hervé, un simple et grivois. avec l’équipe technique. Souriant mais concenami photographe ) tré, plus préoccupé par la météo que par les lors des préparatifs anti-corrida ( qui l’ont obligé à annuler une préJeudi 11, jour J : Problème : des installations pour la de la dernière repréféria ont été montées dans l’arène. Manifestement, cédente représentation ). Véronique Coquet, sa sentation de dans le petit milieu tauromachique, tout le monde compagne et productrice, le materne, craignant « Recouvre-le de qu’il ne prenne froid - « Mais tu me fais passer n’apprécie pas ce spectacle. Caubère a piqué une pour qui ? ». colère, menaçant de ne pas jouer si tout ne rentrait lumière » dans des Premier contact, simple et concret, agenda à la pas dans l’ordre - « j’ai du faire monter la arènes, je ne pouvais main. On comprend vite le rythme : repas en milieu pression ». Dommage, j’ai raté ça. plus reculer. Rendez20h30 : le public entre dans l’arène, s’installe d’après-midi, travail en début de nuit, et champagne vous pris à Arles le obligatoire pour terminer. Moi qui suis plutôt du dans les gradins et sur les tapis à même la piste. mardi 9 septembre, matin et supporte mal l’alcool… Pas d’anti-corrida : est-ce « le léger dispositif » deux jours avant son A la fin du repérage, dans un resto, Caubère offre ses mis en place qui fait son effet ? spectacle, l’hommage 21h15 : Caubère entre ; la piste s’embrase. Le cadeaux de « fin de tournée d’arène ». Le respect d’un homme à son silence, inhabituel en ces lieux. Plus de 1000 mutuel, derrière les blagues de potaches, semble prévafrère, Niméno II. loir. Bizarrement, je ne suis pas impressionné par cet personnes et ces flammes qui cernent désor- M acteur que j’admire. Sa simplicité. mais l’acteur. Un homme pleure la mort de son frère, que la passion a couvert de gloire avant de le détruire. L’émotion est palpable : « Arles, dimanche 9 septembre 1989, dernière corrida de la féria des Prémices du riz (…) Dans quelques minutes va sortir en piste un grand toro gris. Il me fait déjà peur, mais je ne sais pas encore qu’il est celui que je redoute depuis toujours, celui qui va briser mon frère, et transformer le rêve en cauchemar ». Ici même, 14 ans plus tôt, le taureau Panolero encornait Nimeno II. par Marc Trigueros Photos hervé Hote Mercredi, 16h30. Arrivée chez lui, à la Fare-les-Oliviers, à l'ouest de Marseille. Un ancien pavillon de chasse qui appartenait à ses grands-parents, au milieu des pins, dominant l’étang de Berre, où les chats sont chez eux. Dans le séjour, quelques spots au plafond signalent que là aussi, il travaille. On va sur « le plateau », un bassin qu’il a aménagé pour répéter en plein air. Sa maison d’enfance, décrit dans ses spectacles et Les carnets d’un jeune homme, j’y suis ! Il y a même la batte de base-ball promise aux anti-corrida ( lire entretien ) ! 19h30 : Retour à Arles. Interview pour France 5. Le seul journaliste que je croiserai. Naïvement, je pensais que la polémique avec les anti-corrida en attirerait plus. Tant mieux, on ne l’a que pour nous. Des ennuis techniques retardent le filage ( répétition générale ). J’imaginais un Caubère colérique quand la technique ne suit pas, il reste finalement assez zen… Ce ne sera pas toujours le cas. « Soupe au lait » me résumera quelqu’un de l’équipe. Les feux du spectacle sont simplement grandioses : les gradins sont couverts de photophores qui s’illuminent un à un... et l’impression surréaliste d’être là, à 4 A la fin du spectacle, Caubère est resté sur la piste, disponible. Il nous salue une dernière fois. On le laisse dans « ses » arènes. Demain, la féria de septembre y reprendra ses droits. entretien page suivante janvier THEATRE FORAIN L'Affaire de la rue Lourcine d'Eugène Labiche mise en scène Yves Gourmelon du mercredi 21 janvier au samedi 31 janvier mardi et vendredi à 20h45, mercredi, jeudi et samedi à 19h, dimanche à 15h, relâche lundi 26 MARTIN CREED MARYLENE NEGRO BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN jusqu’au 20 décembre 2003 ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h Fonds régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon 4 rue Rambaud 34000 Montpellier tél. + 33 (0)4 99 74 20 35 http: //www.fraclr.org THEATRE DE RUE 1er Championnat de France de N‘importe Quoi Cie 26 000 couverts Vendredi 21 novembre - 20h30 Samedi 22 novembre - 20h30 Halle aux sports de Clavières / Alès Réservations : 04 66 52 52 64 scène conventionnée arts mêlés 3443O saint jean de védas O4 67 47 15 87 Entretien Dans l’arène avec Caubère « L’arène me rassure » je les invente. Et puis je ne joue pas ma vie, je joue ma jeunesse, une jeunesse imaginaire ; c'est différent. Tous mes personnages sont des masques, comme dans la comedia dell’arte. Alors que là, c'est moi qui parle, qui dit ce que je pense de la vie… Avec les mots d'Alain, parce que moi, je ne sais pas, je n'ose pas dire ces mots là. Peut-être qu'un jour j'oserai parler aussi simplement. Ne jouez-vous pas principalement ce spectacle, pour pouvoir être là au milieu de l'arène? Sûrement. Quand la mairie de Nîmes m'a proposé de lire des textes sur la tauromachie dans les arènes, j'ai pensé au livre d'Alain Montcouquiol. Et pouvoir jouer dans les arènes a été une réelle motivation. J’y suis paradoxalement plus rassuré que dans un théâtre, car bien que se soit grand, ça un côté maternel, peut-être parce que c'est rond. Et, évidemment, parce que c'est cette histoire là : l'arène n'est pas un décor, je suis sur le lieu du drame. Et je pense à ceux qui rentrent dans cette arène avec des peurs tellement plus grande que la mienne, cela me rend modeste. Est-ce que certains aficionados ne grincent pas un peu des dents, car c'est un texte dur sur le milieu tauromachique ? Bien sûr, mais j'ai l'habitude : je fais des spectacles qui critiquent le théâtre contemporain ; donc beaucoup de gens ne m'aiment pas parce que je me moque d'eux. Des aficionados n'aiment pas du tout ce texte. Ils le trouvent trop sentimental, il parle trop de la peur de la mort, de la culpabilité. Ils n'ont pas envie de l’entendre. Ca ne leur plaît pas, et c'est très bien. C'est ce qui fait la valeur de ce texte, qui n'est pas celui d'un passionné aveuglé. L'année prochaine, je veux faire une tournée de toutes les arènes du Sud, car je suis frustré, je n’en ai pas fait assez cette année. Avant d'avoir vu toréer Niméno II, vous n'aimiez pas la corrida. Pourquoi, lui, vous a fait changer d'avis ? Je n'aimais pas, parce que j'en avais vu des mauvaises. Quand j'ai vu Christian toréer, il était éblouissant de talent, de courage, de beauté. Il m'a fait là comprendre que la corrida pouvait être du théâtre, une forme d'art vivant ; et pas un truc folklorique, comme je le croyais. Et il traitait sa peur avec tellement de dédain que c’était très impressionnant. Un anti-corrida vous a empêché de jouer cet été dans les arènes de Fréjus. Avant ça, vous disiez accepter les arguments des anticorrida. Depuis, il y a eu cette tribune violente parue dans Le Monde, où vous déclariez les attendre avec une batte de base-ball. Avezvous changé d'avis? Non. Ce que je n'accepte plus, ce sont les militants anti-corrida qui veulent empêcher, même pas une corrida, mais un spectacle de théâtre dans une arène. C'est des fascistes qui font ça : qui brûlent des livres ou empêchent des spectacles de se jouer. On n'a pas le droit d'interdire. Moi j'ai été violent dans l'article, parce qu'on m'a empêché de jouer ! Et ça je ne l'admet pas. Si quelqu'un m'empêche de jouer, je lui fous sur la gueule ! Et si on le fait à quelqu'un d'autre, j'irai lui prêter main forte. C'est finalement plus une histoire de frère que de corrida, qui vous a touché ? Oui. Alain, c'est comme si c'était mon petit frère. « Christian va peut-être mourir, et je veux de toutes mes forces qu'il vive, qu'il respire, qu’il bouge, courre sous la bronca » ; Avec ce texte, Alain dit bien que la corrida, il n'en a plus rien à foutre, il veut seulement que son frère vive. C'est toute la tragédie et la beauté, la profondeur de ce récit : il se met brusquement à détester ce qui les a unis, ce qu'ils ont aimé le plus au monde. La corrida, là, n'a plus de sens. Mais de fait, ne devenez-vous pas la caution culturelle des pro-corrida… … Je n'aime pas ce qui est culturel. Ça m'emmerde. Je garde un très mauvais souvenir de l'école, des profs. J'y ai passé mes journées à me branler et à vouloir faire du théâtre. Je garde une dent contre la culture. Moi, j'ai fait du théâtre contre la culture. Je fais de l'art ; je suis un artiste. La culture, c'est autre chose : les musées, les lycées… l’industrie parfois ; et moi, je ne suis pas un industriel. Le torero risque sa vie. Est-ce que vous avez besoin de risquer quelque chose, pour monter sur scène ? Oui. La carrière classique des acteurs est quelque chose qui me faisait horreur, car… comment dire ? C'était comme si je me mettais avec une femme, une autre, puis une troisième, ça ne me plairait pas du tout. J'aime rester fidèle à certaines choses. Il me fallait donc trouver une autre façon de faire mon métier, pour mener ma vie de théâtre. C'était donc d'écrire moi-même mes pièces et de les mettre en scène, pour peut-être vivre une aventure… peut-être comme Christophe Colomb, mais dans le théâtre. Pour finir, que diriez vous de vous, en quelques mots ? Je suis un comédien… têtu. Caubera/cabessa, c'est Tête dure… Et surtout plaire aux filles, car c’est le but de toute l'opération ( rires ). Propos recuellis par Marc Trigueros Dans vos pièces autobiographiques, vous jouez sur le registre comique, l'auto-dérision, l'excès. Là, c'est complètement différent, tout en retenue. C'est ma manière de jouer la tragédie. Bizarrement, j'ai l'impression, de parler plus de moi que dans mes pièces autobiographiques, qui finalement ont plus avoir avec la fiction qu'avec la réalité. Mes personnages ( Ariane, Clémence, Bruno…) je les imagine, Références : Alain Montcouquiol, Recouvre le de lumière, Verdier, 1997 Philippe Caubère, Les carnets d’un jeune homme, Denoël 1991 Philippe Caubère, «Il est interdit d’interdire», Le Monde, 28 août 2003 7 rien Beaucoup B de bruit pour eaucoup de bruit pour rien propose des œuvres de la collection du Frac. Cette exposition se situe entre stratégie mimétique et construction provisoire. D'un côté est présentée l'œuvre Eux/Them de Marylène Negro, série de 8 portraits de mannequins sur bâche, de l'autre l'œuvre Work n°262 de Martin Creed, près de 12 000 ballons en latex contenant la moitié de l'air de l'espace de la galerie. Rien ne rapproche les deux démarches, si ce n'est le rapport au réel qui commande nos activités plus que tout autre chose, cette volonté marquée de contourner les modèles de représentation par l'expérience et ce souci permanent de contact avec les gens. Le public devra donc pour apprécier pleinement les oeuvres, s'immerger dans les ballons, et traverser tout l'espace pour se trouver face à sa propre exposition en place des visages anonymes et quotidiens des mannequins. La formule la plus célèbre de Martin Creed dit " Le monde entier + l'œuvre = le monde ". Exposer le vide aurait permis de signifier la disparition de toute culture, mais ici l'art accueille en soi sa propre négation, le néant exige une forme. En l'occurrence, il s'agit d'une oeuvre monumentale, forte, qui réaffirme la valeur du geste artistique, l'art comme mode d'expression, de communication et d'expérience partagée. Martin Creed construit ses espaces concrets à partir d'un répertoire de formes communes, esthétiques, historiques et sociales. Sa grammaire souvent FRAC LR jusqu’au 20 décembre 4, rue Rambaud - Montpellier binaire et rigoureuse renvoie à l'art conceptuel et minimal pour autant elle ne fait pas l'économie de caractéristiques physiques et sensibles. Ce qui n'est pas sans évoquer d'ailleurs les activités musicales et mélodiques de l'artiste au sein du groupe Owada. Bien que sur un mode extrêmement ludique, la détermination spatiale de l'air répond à un modèle de contenance, à l'intérieur d'un corps, et par voie d'extension, au corps, avec sa capacité à contenir les angoisses et d'en élaborer les projections. L'état d'esprit de l'artiste oscille entre scepticisme et humour.Le va et vient entre espace privé et public, se trouve également dans le travail de Marylène Negro. L'artiste est connu pour ses emprunts à l'univers marchand et publicitaire mais aussi pour la dimension humaine et sociale de son travail. Eux/Them est extraite d'une série de 168 reproduites photographies dans le livre du même nom coédité par le Frac L.R. L'ensemble joue sur l'ambivalence de l'image, du caché au manifeste, sur l'ambiguïté de ces portraits, de ces regards qui n'en sont pas. L'inventaire anthropologique interroge le contrôle de l'apparence et les contraintes de l'idéologie de la communication de masse. Les mannequins nous fixent des yeux, ils sont à la fois, très ressemblants et étranges, dérangeants et proches, familiers et distants, beaux et vides. Derrière les vitrines, les portraits réfléchissent comme des miroirs, des doubles imaginaires symétriques. Le moi se dissout dans la multiplication de sa propre image, se fond dans l'idéal occidental, et refoule l'altérité pour vivre avec soi-même. L'image fait signe à l'absence, être générique paralyse. Il s'agit cependant de résister à l'abnégation à travers l'expérience du monde, le décalage des points de vues, * art afin d'éviter ce que redoute Marylène Negro : " être devenue banale ". Eux/Them désigne ce point d'altérité essentiel à la communauté que le capital nie parce qu'il pose avant elle la généralité de la production et des produits. Si les deux artistes n'ajoutent rien à proprement parler à la surproduction actuelle de signes, leurs œuvres donnent la possibilité aux spectateurs d'exister en face d'elles, les amènent à prendre conscience du contexte dans lequel ils se trouvent, à se positionner dans le jeu des échanges. L'art et la manière de Marylène Negro et Martin Creed résident dans la circulation, l'éloignement et le rapprochement des corps, que sont les corps. Céline Mélissent Calder L Gouaches, sculptures, dessins, tapis un humour toujours présents. Sans distraire pour cela l’attention portée à l’objet d’art , son regard plein de spontanéité a su garder cette fraîcheur de l’enfance, « qui lui inspire les plus savoureux jouets de l’art contemporain ». ’exposition que le Musée de Lodève présente cet hiver, du 15 novembre 2003 au 15 février 2004, réunit principalement un nombre important de grandes gouaches ainsi que des sculptures, des dessins, des tapis…qui, ensemble, proposent un regard sur un aspect moins connu de l’œuvre d’Alexandre Calder. Né en 1898 en Pennsylvanie dans une famille d’artistes, Calder abandonne, à 25 ans, un avenir d’ingénieur auquel le prédisposaient ses études pour se consacrer à la peinture. Tout au long de sa carrière artistique, le « potentiel cinétique » de l’art préoccupe Calder. Il commence par réaliser des sculptures-jouets , notamment les personnages d’un cirque qu’il anime bientôt et dont il va lui-même présenter des performances, dans les années vingt, à Paris et New-York, villes entre lesquelles il partage son temps. Après sa rencontre " choc " avec Mondrian, il rejoint le groupe Abstraction-Création . Il crée ses premiers mobiles en 1931, sculptures abstraites et cinétiques, franchement picturales dès 1932 mais encore mues par un procédé mécanique. En 1933, et pour la première fois dans l’histoire de la sculpture, il va leur apporter, grâce à la circulation de l’air, l’expression du mouvement spontané. Tout son œuvre sculpté stabiles et mobiles-stabiles, dérivera ensuite de ce principe de base qui lui vaut une reconnaissance internationale. Il meurt en 1976, à New-York. Si les œuvres sculpturales de sa maturité s’inscrivent entièrement dans l’abstraction, il échappe à une excessive rigueur géométrique par l’extrême vitalité que leur confèrent une poésie et Si certains des dessins ont été réalisés en 1925, la majorité des œuvres rassemblées dans l’exposition (plus de quatre-vingt-dix) se situe dans les années soixante durant lesquelles Calder s’intéresse, tout en continuant ses sculptures, à la tapisserie, à la lithographie… et recommence à peindre, notamment un grand nombre de gouaches . L’ensemble de ces gouaches s’inscrit dans la continuité du processus créateur d’un artiste qui ne cesse jamais de travailler. Elles doivent être considérées à la fois comme des œuvres à part entière et comme des gammes permanentes qui nourrissent une création. Elles répondent de la même conception que ses sculptures, mais sur une seule dimension. La gaieté que leur apporte la prédilection de Calder pour les couleurs primaires ou l’opposition du noir et du blanc, la diversité fantaisiste des figures propres à l’univers de Calder, l’humour qui anime ses dessins, s’accordent avec le concept qu’il a lui-même de ses mobiles : « Un poème qui danse avec l’allégresse de la vie et de ses surprises ». Martine Piget 9 jardins brutes * art Un peu de dans ce monde de C’est : Des Gri-gris. Des Ex-voto.... Talisman au pouvoir symbolique. Amulette magique, Phylactère, offrande. Porte-bonheur. Tantra. Mandala. Pour conjurer le sort, l’entéléchie. Un serment, un emblème. Outre à vœux, paupiette de vœux. Souhait. Une voyance. Le palladium, objet garant et protecteur du salut. Des Youkalis. Des empires, eldorados de pacotille, pays de cocagne, pays des merveilles, corne d’abondance. Trésor, trophée, veau d’or. Un élixir. L’orviétan, ce médoc qui marche pas à tout les coups mais nettement plus séduisant qu’un placebo. Palais, refuge. Coussin de Pandore. Sabretache un sac plat qui contenait des ordres secrets porté par les cavaliers. Scapulaire, enluminure. Scribouilles et épigraphes. Silène, une ancienne boîte coquine. Des butins. Des Chimères, égéries, muses, elfes, fées. Des épiphanes. Icône, image, eikonion : petite image, cliché, vignette, cartouche. Spéculaire. Des hasards hédoniques, des bazars. Babioles, cacahuètes, bagatelles de camelote, bibelots, papillotes et bourdaloues, bidules, zinzins, colibrimborions. fichets, pampilles, pandeloques, Tabernacle, écrin saint-sulpicien. Fifrelins, trucs, bijoux, camaïeux, orfèvreries d’architectes. Un diagramme, des hypothèses et des joies. Roulotte, entourloupe. Des estaffettes. Une arène, un cirque, décor, un cabaret, un chœur. Un temple, un théâtre. Un dada. C’est des bonbons oraculaires, idioties, jaculatoire, enchanteur, coruscant , scintillant, épanoui, étincelant, étrange, rutilant, éternel, fada, émoustillant, vermeil. Des hallus. Une merveille. ravigoter. Divination. Numen. Ensorceler. Sortilège. Oniromanciennne spirituelle, gnose et dodo. Destinée. Le thaumaturge et le démiurge. Vestales. L’auspice examine le vol des oiseaux, l’haruspice sait lire les entrailles. Des géomancies. Supplique. Transsubstantation et syncrétisme des remèdes. épiphanies. Avenir. Bienheureux, béatitude, grâce. Youpi. Cabrioles. Trickster qui aide au passage. Asile des Nababs. Extase du Chaman. Chiner. Beguinage, Patin coufin, patati, patata des nones païennes, nanas laïques, cigales et sirènes. Frivoles, galipettes et gaudrioles, l’origine du monde gamahuchée. Flâner, baguenauder, Conciliabule. Oulala, bamboula et ribouldingue, Perlinpinpin. Saperlipopette, Turlututu, Abracadabra Danie Orgias, jardinière, poète, artiste, réalise à temps perdu de tout petits jardins cousus sous plastique pour enchanter la vie : Dedans : Des... paradis, eden, jardins des délices. Ailleurs. Des charmes. Ciel, firmament, nadir, céleste. Des cosmogonies délicates. Royaume de dieu, les cieux, voie lactée, les astres, comètes, azur, univers, asteroïde, planète, galaxies, Vénus et Mars, astrolabes, atmosphérique, zéphyr, alizés, atlas, nébuleuse, nef, nombril. La rossolis, rosée du soleil. Ange, séraphin, chérubins, cupidons, nymphes, Dionysos. De l’âme. Des poèmes, dictons, compliments, galéjades et gazouillis. Allégories, comédies. Spectacles fabuleux, victoires. Des divas. Fadaises, guirlandes, fantaisies, fantasmagories, goguettes de joyeuses humeurs. Des mirages, des rêves, songes, des utopies, des visions. Palimpsestes, de nouvelles impressions. Des chimères et coquecigrues, des proverbes, secrets, seings, adages, paraboles, paradigmes, messages, légendes. Palingénésie, le retour à la vie. Sophia. Sornettes. Des bagatelles et des bises, calembredaines. Vortex. Vanités. Saynète, entresort et schibboleth en mot de passe. Verger. L’arsouille boit la vendange au rhyton. Des alcazars, lupanars. Des djinns et des malices, des licornes. Efflorescences. Quintessences. Cornaline, coriandre, ombelles, cerises, opale, palissandre, ambroisie, colombes, plaquemine, plume, tomate, coccinelle, trèfle, cosmos, bézoard ces pierres magiques, des gargouilles, des escarboucles, acanthes, lapis-lazuli, citrouille, gui, poussières, des pensées, des étoffes, du réseda, la grenade. Le crapaud. Angélique. La berlue, éberluée, surréelles. Volubiles prosodies, psaumes de la pythie. Ballades et cantabiles. Les rhapsodies de celui qui coud les chants. Ritournelles à tirelarigot , flonflons. Aubades et sérenades. Cantiques. SaintFrusquin : patron des bagages et des cordonniers. Des chemins. Zol Pour : Vœux, présage, oracle. Providence. Antidote. Des bénéfices, des hosannas. Exaucer. Du bonheur. Panacée, la plante qui guérit tous les maux. Avatars pour voir surgir le dieu loufoque. Rêveries. Souvenirs. Clémence. Bacchanales, bombances. Amour, cœur d’artichaut, larmes, condiments amoureux, coussin de consolation. Romance. Sentinelle sentimentale. Délectation. Désir. Dithyrambe. Chant des sirènes. Superstition. Tabou. Argent, baraka, faveur du ciel. Bakchich, pépètes, pépite. Pactole, prospérité. Ressources. Grisbi, tirelire, gloire, paix, santé, félicité, 10 Petits jardins Technique mixte Dimentions variables : 7x10 cm environ Si à Chicxulub, Mexique, il y a 65 millions d’années la chute d’un astéroïde est peut-être à l’origine de la disparition des dinosaures, commémorer cet événement en donnant ce nom au présent magazine était le contraire d’une intention morbide. C’est une ode au vivant, à l’imagination sans bornes, à la création opiniâtre, puisque malgré - grâce ? - cette formidable catastrophe et quelques autres plus récentes... nous sommes là ! vie La est-elle universelle ? La vie apparut dans l’eau, et les éléments chimiques qui la constituent furent probablement des molécules organiques essentiellement élaborés à partir de molécules carbonnées gazeuses, soumises à différentes formes d'énergie ( décharges électriques, rayonnement UV ou cosmique, chaleur ). Cependant, l’atmosphère terrestre primitive était vraisemblablement peu propice à produire les premiers éléments de la vie, même si dans les systèmes hydrothermaux sous-marins extrêmes, des molécules organiques ont été identifiées. Les météorites et micrométéorites, elles, en fournissant de la matière organique extraterrestre, ont peut-être contribué à la réalisation de systèmes biologiques. Des expériences spatiales consistant à exposer des acides aminés en orbite terrestre en ont conforté l’hypothèse. Optimiste, André Brack l’est. De passage au planétarium de Montpellier pour une conférence, le jeudi 6 novembre dernier, il a très gentiment accepté de répondre à notre appel à auteurs, et nous a adressé un texte, déjà publié dans une revue spécialisée, dont voici la synthèse. d’après un texte d’André Brack, centre de biophysique moléculaire, CNRS d’orléans, La vie n’est connue qu’en un seul exemplaire. L'inventaire des cratères d’impacts lunaires suggère que les planètes du système solaire ont été soumises à un bombardement intense entre - 4,1 et - 3,8 milliards d'années au moment où la vie a probablement fait son apparition sur Terre. Certains de ces impacts furent capables d’évaporer toute l’eau des océans primitifs. La structure chimique originelle devait être suffisamment robuste pour pouvoir survivre aux impacts météoritiques et cométaires et éventuellement redémarrer après les plus gros impacts. Il est raisonnable de penser que pour être robuste la vie primitive devait être relativement simple, donc capable d'être répétée en plusieurs exemplaires. Du coup, les chances de succès du chimiste et les chances d’apparition de la vie sur tout corps céleste présentant les mêmes conditions sont réelles. Que savons-nous de l'origine de la vie terrestre? Pour percer le secret la vie, les paléontologues traquent les fossiles dans les sédiments terrestres très anciens et les chimistes essaient de la reconstituer en tube à essais. Les microorganismes fossiles les plus anciens datent de 3,4-3,5 milliards d’années et les roches sédimentaires les plus anciennes de 3,85 milliards d’années. Ils témoignent de la présence permanente d’eau liquide, de gaz carbonique dans l’atmosphère et renferment des molécules organiques complexes. A la recherche de vies extraterrestres Devant l’ampleur de cette quête, nous nous inspirons de la vie terrestre et recherchons des sites extraterrestres qui enferment à la fois de l'eau et des molécules organiques. 12 Les observations faites par les missions martiennes indiquent que Mars a possédé de l'eau liquide à sa surface (Figure 1). A l’instar de la Terre, la planète rouge a dû accumuler de la matière organique extraplanétaire. Il est dès lors tentant de penser qu'une vie élémentaire, de type terrestre, ait pu apparaître et se développer sur la planète rouge. Les océans ont dû générer d’importants gisements sédimentaires. Ces sédiments constituent des sites privilégiés pour la recherche de vestiges des molécules organiques et des bactéries fossilisées. Grâce à la mission européenne Mars Express, embarquée en juin 2003, la présence de carbone, minéral et organique, pourrait être détectée. Quant à Europe, le satellite de Jupiter, il pourrait bien présenter des environnements marins ressemblant aux sources sous-marines terrestres. Sa surface est recouverte par de la glace. Sous quelques dizaines de kilomètres de banquise, il y aurait un océan : des dépôts de sels ont été observés par spectroscopie. Europe possède même peut-être un magma capable de créer des évents hydrothermaux et, éventuellement, des molécules organiques. Une vie bactérienne y est -elle active aujourd’hui ? Près de 110 molécules différentes ont été identifiées à ce jour dans le milieu interstellaire. Parmi ces molécules, 83 contiennent du carbone. Mais existe-t-il des niches susceptibles d’héberger de l’eau à l’état liquide en dehors du système solaire? En septembre 1995, Mayor et Queloz à la suite du suivi systématique d’une centaine d’étoiles à l’Observatoire de Haute Provence découvraient un corps de la moitié de Jupiter en orbite autour de l’étoile 51 Pégase. A l'automne 2003, le catalogue comptait plus d'une centaine de planètes géantes extrasolaires. Certaines d'entre elles possèdent peut-être des satellites de la taille de la Terre avec des températures permettant la présence d'eau liquide et/ou des voisines similaires à la Terre. Les missions en préparation devraient apporter des éléments de réponse dans un avenir pas trop lointain. Pour en savoir plus Origine et distribution possible de la vie dans l’Univers, A. Brack, in Qu’est-ce que la vie ? Université de Tous les Savoirs, Odile Jacob, 2000, pp.37-46. La chimie du vivant. De la protéine à la photosynthèse, Brack et P. Mathis, Quatre à Quatre, Le Pommier (2000). De l’origine de la vie terrestre à la vie dans l’Univers, A. Brack, in L’origine de la vie sur Terre et dans l’Univers : L’Environnement de la Terre primitive, Eds. M. Gargaud, D. Despois & J.P. Parisot, Presses Universitaires de Bordeaux (2001)17-28 De la naissance de la vie sur Terre à une vie universelle, A. Brack, in Sur les traces du vivant : de la Terre aux étoiles, Eds. F. Raulin-Cerceau, P. Léna & J. Schneider, Le Pommier (2002) 71-95. Photo 1. Canyon dans Nanedi Valles large d'environ 2.5 km (5.1°N et 48.26°W). Le chenal de 200 m de large visible en haut à droite de l'image suggère que le canyon a été creusé par un écoulement permanent d'eau plutôt que par une crue soudaine de courte durée (Crédit Nasa). Photo 2. Une fraction de 60 km x 50 km de la surface glacée d'Europe. On aperçoit des monticules semi-circulaires entourés de petites dépressions pouvant être dus à des remontées de glace partiellement fondue (Crédit Nasa). 13 * recherche * Urbanisme site sociale liées à l’automobile sont vivaces. Elles sont aussi propagées par ceux-là même qui sont chargés de promouvoir le transport public : par les voitures «officielles», toujours de grosses cylindrées. Mais la place prépondérante de la voiture doit être prise en compte, sans apriori, et cela d’autant plus que les constructeurs automobiles trouveront certainement un jour la solution de la voiture écologique même si un embouteillage de voitures "propres" restera néanmoins... un embouteillage. Le «consommateur» de déplacements est tour à tour piéton, cycliste, automobiliste, usager des transports publics. La modification des comportements ne pourra donc s’épanouir que dans une réflexion de fond, sur la forme urbaine. L’Agglomération nantaise a toujours fait preuve d’imagination et d’anticipation dans sa gestion des déplacements. On a beaucoup raillé ses rondspoints, Pourtant, la France entière s’y est convertie. Quant au tramway, elle l’a inventé ! L’exemple Déplacements urbains nantais D IMAGE DES MODES DE TRANSPORTS ET COMMUNICATION Si le tramway véhicule une image, relative, de modernité, le bus reste vieillot. Contrairement à la voiture, les constructeurs n’ont pas fait d’effort particulier de design. Alors que pendant la Coupe du Monde de Football, le tramway, habillé par les publicitaires, a été plébiscité, la modernisation de l’image n’est pas qu’une affaire de "look". C’est aussi une gestion d’aménagements au quotidien. Par exemple : par temps de pluie ou de vent, les abribus n’ont jamais rien abrité d’autre que des panneaux publicitaires. e même, alors que l’agglomération de Montpellier a décidé de se doter d’un Conseil de Développement, c’est à Nantes que la première instance que ce genre a vu le jour. Une structure de démocratie participative d’avantgarde, dont le but est de recueillir le sentiment de la société civile sur la ville de demain. A l’heure où les débats sur le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et la ligne 2 du tramway battent leur plein à Montpellier, voici les premières recommandations (résumées) que livra cette instance consultative, créée en 1996. LA PÉDAGOGIE DES TRANSPORTS Quel est le budget «déplacements» annuel d’un habitant ou d’une famille ? Que coûte un déplacement en voiture, en tramway, en vélo... ou la combinaison de plusieurs ? Ces comparaisons sont très rarement faites et l’Agglomération serait dans son rôle en diffusant une information claire sur ce thème. ADAPTER L’USAGE DE LA VOITURE À LA VILLE (et non plus l’inverse...) Il ne faut pas encourager les intégrismes «pro» ou «anti» voitures mais simplement favoriser la cohabitation de tous les modes de déplacement. Le vélo n’est pas le véhicule le plus adapté à l’autoroute ni la voiture très adéquate dans les hypercentres urbains. A cet égard, la politique de développement des parkings-relais va dans le bon sens. Le choix de l’automobile reste très majoritaire pour se déplacer et les habitants ont tendance à choisir les transports collectifs seulement quand l’usage de la voiture n’est pas possible (à cause du stationnement particulièrement). Les valeurs de réus- DÉPLACEMENTS ET STATIONNEMENT Il faut faciliter l’accès au centre-ville pour lui garder son caractère commercial, culturel et son rôle de pôle d’animation, mais en même temps, il faut lui éviter l’engorgement qui pourrait l’asphyxier. La multiplication de parcs-relais qui permettent aux 14 salariés de combiner voiture individuelle et transports collectifs est une bonne chose. On doit pouvoir se déplacer en vélo et le stationner en toute sécurité. Enfin, l’exemplarité peut avoir une certaine valeur. Si on regarde la politique conduite par le DISTRICT ou par la ville de NANTES vis-àvis de son personnel, on se rend compte qu’elle n’a pas suivi le discours ambiant. En effet, si la grande majorité des salariés de la ville ou du DISTRICT peut disposer d’une place gratuite de parking couvert, pas la moindre solution de transports publics ne leur est proposée. Idem pour le vélo et le deux-roues en général. Cette situation se retrouve d’ailleurs dans l’ensemble des grands services publics. LA DIMENSION ÉCONOMIQUE DANS LA GESTION DES DÉPLACEMENTS Il faut que les décideurs prennent conscience que le centre-ville n’abrite pas que des activités commerciales. Des entreprises de toute nature y sont concentrées (80 000 emplois) et l’accessibilité est primordiale. L’activité économique se développe là où il y a des flux. Un coeur de ville asphyxié ou difficilement accessible entrainera inévitablement une diminution de l’activité. Autour de Montpellier, les anciennes voies ferrées ont-elles un avenir ? Photo J.P. : Près du Corum Chapeau ! Le premier omnibus doit son nom à un chapelier nantais ! Mr Omnes. C’est devant sa boutique que stationnaient les véhicules conçus par Etienne Bureau pour transporter ses employés ! Mais c’est un autre Nantais, Stanislas Baudry, gérant de bains chauds, qui créera en 1826 le premier réseau de transport collectif au monde. Inspiré par l’expérience d’E. Bureau, S. Baudry utilisait son nouveau véhicule pour aller chercher ses clients. Mais ceux-ci préferaient circuler plutôt que d’utiliser ses bains. Alors... Le succès fut tel que c’est à lui qu’on doit entre autres, l’ancêtre de la RATP. Mais les amours nantaises pour le transport collectif ne s’arrêteront pas là : en 1879, Nantes innove et lance la première ligne de tramway à air comprimé ; en 1917, la première ligne électrique et en 1979 relance la première ce moyen de locomotion. Aujourd’hui, le réseau de l’agglomération nantaise est le plus long de France. ubanisme L’exemple nantais ( suite ) L’ANTICIPATION DES BESOINS FUTURS La desserte des pôles existants ou qui vont se constituer doit être anticipée et faire l’objet de réflexions très en amont des décisions. Il y a aujourd’hui des besoins de déplacements qui ne peuvent être satisfaits que par la voiture individuelle. Ce sens de l’anticipation doit également se manifester pour ce qui concerne la carte scolaire. LA GESTION DU TEMPS L’objectif recherché est d’harmoniser la gestion des heures d’entrée et de sortie du travail. Il faudrait mettre en oeuvre, à l’Université, par exemple, des systèmes qui permettent que tous les cours ne débutent pas et ne se terminent pas en même temps. seraient ensuite dispatchées par des véhicules légers (pourquoi pas électriques ?) vers les commerces du centre-ville. Le coût de ce dispatching doit être mesuré pour ne pas pénaliser l’activité économique du centre-ville. Il faut donc veiller à mettre en place des dispositifs qui relèvent plus de l’incitation que de la coercition. Pour conserver cette image moderne et aménager son territoire en application de ses principes, l’Agglomération Nantaise dispose d’un formidable outil : son réseau ferroviaire. Il est temps qu’aujourd’hui le DISTRICT et demain la nouvelle structure intercommunale fasse de ce potentiel une priorité.quant à lui récemment n’être pas parvenu à réduire le trafic automobile dans le centre ville. L LES ENJEUX DE LA SANTÉ PUBLIQUE Les politiques de protection de l’Environnement ne doivent plus être seulement liés aux paysages ou au traitement spécifique des nuisances ; elles doivent prendre en compte les enjeux de santé publique. La pratique du vélo est aujourd’hui bien défendue par des associations actives et porteuses de propositions ; il doit en être de même pour la marche à pied. ors d’une dernière communication, le conseil de développement de Nantes attirait l’attention des pouvoirs publics sur les problèmes lié à l’étalement urbain, qui incite à l’usage de l’automobile. Il regrettait par ailleurs que ses propositions sur la gestion du temps n’ait pas été prises en compte. Jean Marc Ayrault, président de l’agglomération, déplorait quant à lui récemment n’être pas parvenu à réduire le trafic automobile dans le centre ville. LES NOUVEAUX MODES DE DÉPLACEMENTS Le «roller» dépasse dans les grandes villes la simple utilisation adolescente, et pourrait être assimilé au vélo et être autorisé à utiliser les pistes cyclables. L’UTILISATION DES VOIES D’EAU Des expériences d’utilisation de ces voies d’eau pour les transports publics mériteraient d’être encouragées. Les premiers Conseils de développements ont été institutionalisés par la loi Voynet de 1999. Il en existe maintenant en France environ 60. Ces instances permettent aux représentants de la société civile d'être consultés et associés aux actions qui relèvent de développement économique, urbain, de cohésion sociale, d'environnement, de transport ou de grands équipements de l'agglomération ; ils sont un lieu de débat et de réflexion permanent sur toutes ces questions. Les Conseils publient leurs avis quand bon leur semble, c’est leur rôle et leur liberté. Toutefois, leur pouvoir n’est que consultatif, et si leurs présidents sont élus par les 80 membres qui les composent en moyenne, ces derniers sont eux nommés... par l’agglomération qu’ils doivent «juger», ce qui n’est pas sans poser la question légitime de leur indépendance. LA SÉCURITÉ ET LA QUALITÉ DES TRANSPORTS COLLECTIFS Souvent minimisés, voire occultés, les phénomènes de violences à l’intérieur des bus ou des tramways, contribuent à éloigner de ce type de transports, certaines catégories d’habitants. Dans ce domaine, la mise en place d’agents de proximité est une initiative encourageante mais elle ne suffira pas à enrayer le phénomène. Comment éviter que les transports collectifs ne deviennent à leur tour des facteurs de ségrégation ? LA LISIBILITÉ DES RÉSEAUX La gestion de la signalétique mérite un examen particulier notamment au regard de l’accessibilité de la ville aux personnes à mobilité difficile. LE CO-VOITURAGE La sensibilisation doit se faire au sein des grandes entreprises ( services Publics, CHU, Université...) pour promouvoir l’utilisation partagée de véhicules entre la résidence et le lieu de travail. LA LIVRAISON DES MARCHANDISES Des propositions ont été avancées pour la mise en place de mini-platesformes de regroupement des marchandises qui F. M. 16 Futon Boutique LA YOURTE Tapis et Kilims nomades, afghans et turcs, Kilims iraniens et indiens 33 bd du Jeu de Paume Montpellier - Tél. 04 67 66 46 46 Ouvert du lundi au vendredi : 10h / 12h et 14h / 19h Le samedi 10h - 19h non stop A Noël offrez des tapis, kilims... 14, rue des Sœurs Noires - Mtp - tél. 04 67 66 29 46 Un poème inédit de Joseph Delteil Sonnetterie (1894-1978) Heureux qui comme «un tel» a fait le grand voyage Et puis est revenu plein de barbe et raison Roucouler à son home et y faire oraison Le séant sur sa chaise et l’œil dans un nuage. A vant d’être connu par le grand public, avec son « Jeanne d’Arc » Prix Fémina 1925, l’écrivain Joseph Delteil s’était déjà fait remarquer par la publication de recueils de poésie, dont l’un deux « le cœur grec » ( en cours de réédition ) fut couronné par l’Académie Française en 1919. De nombreux poèmes découverts par les passionnés de l’écrivain-vigneron de Montpellier sont restés inédits. Voici l’un d’entre eux où le jeune poète (20 ans) mêle humour et admiration pour l’un de ses grands maîtres : Joachim du Bellay. Faut-il voir dans ce pastiche du sonnet « Heureux qui comme Ulysse » une espèce de prémonition de Delteil, puisque ce « tuileron » deviendra plus tard « la Tuilerie de Massane », sa maison ? Jean Paul Court Plus me plaist un radis que la myrrhe du Mage Plus que le chant du Cygne un son de mon grillon Plus que tous les Palaids mon petit Tuileron Qui m’est un grand Paris et «beaucoup d’avantages». Ores la bonne terre allaite nos souliers ; L’oiseau chante ma peine au fond de son gosier ; L’eau se rit de la pluie et la plume du vent. Et le Petit-Poucet regarde un hochequeue, Mi-Crésus, mi-César, qui gobe un ver-luisant.... Les enfants de nature ont un coeur de sept lieues. Dessin inédit de... Joseph Delteil ! Signé : Du Bel Laid * libres plumes Erik Truffaz Avec la lenteur des chercheurs d’or A près leurs albums, Out of a Dream, The Mask et Bending New Cormers et après une séparation d’un an et demi ! le trompettiste Erik Truffaz, le bassiste Marcello Giuliani, le batteur Marc Erbetta et le pianiste Patrick Muller se retrouvent. Chacun apporte à leur dernier album, The Walk of the Giant Turtle émotion et désir. A écouter et réécouter cet album, on imagine avec bonheur ce que leur retour sur scène va donner. Plusieurs mois durant, ils ont inventé leur musique dans une totale liberté artistique. Ils ont cherché des sons avec énergie puis les ont affinés sur scène en sept concerts, juste avant de s’enfermer dans un studio à Lausanne pendant une semaine encore pour échanger, discuter, inventer, dormir, trouver et enfin enregistrer. Simplement, directement, avec des micros placés directement devant les enceintes. Résultat : une musique qui sonne live et compacte, un son chaud. Avec cet album, ils sont allés plus loin dans l’exploration du son avec la lenteur des chercheurs d’or ou celle de la tortue… C’est dans l’esprit collectif des années 70 qu’ils rendent comme un hommage, par certaines compositions, aux aînés et aux sons de leur adolescence. A ces hommes et ces musiques qui nous ont ému. Entre deux rives sonores, The Walk of the Giant Turtle, marche sur l’eau et n’accostera pas. Ce qui intéresse ce groupe, c’est la traversée en musique, de la musique. C’est le fleuve. Le flow. Quel que soit son nom ! Creuser le sillon dans l’eau. Jazz, Drum’n’bass, electro, pop, rock. La marche dans le temps. L’émotion. Le jeu . Quoiqu’il en soit, il s’agit évidemment d’un véritable groupe, reconnaissable entre tous à leur manière de jouer ensemble. Frédéric Brisson Erik Truffaz Group - jeudi 11 déc. - Rockstore. 18 La place de la comédie récit L e réveil a débité son lot de murmures à 7h55. A 8h j'ouvrais les yeux sur le cadran, résolue à me lever. J'étirais mon corps, et fermais machinalement les yeux. Je les rouvris trois heures plus tard. Le sommeil m'avait aspirée. Alors que j'étais persuadée qu'il était huit heures une, l'horloge de ma cuisine indiquait 11 heures. J'étais décontenancée. Je renonçais donc à aller en cours. Quelle ne fut pas ma stupeur quand je découvris, au fil de la caféine qui s'insinuait en moi, que je venais de vivre exactement un film que j'avais vu trois jours auparavant. « Les jours où je n'existe pas » est un film français de Charles Fitoussi. Un homme, seul, et froid, et antipathique, disparaît tous les jours quand minuit sonne pour réapparaître au même endroit 24 heures plus tard. Il ne vit donc qu'un jour sur deux. Ce qui semble absurde au départ, aurait pu être une réflexion intéressante sur le temps. Mais le film, qui dure deux heures, en parait quatre, et j'éprouvais le sentiment inverse à celui du personnage principal ( qui toutefois trouvait le temps long aussi ! ). Les acteurs surjouent. Les paysages défilent, longtemps, trop longtemps...Quant au devenir du personnage, il préfère l'absence à la vie. Mais on le comprend, en voyant la tristesse de son existence. Enfin bref, en sortant, on a bien envie de mettre les bouchées doubles dans sa vie. Je suis allée prendre une bouffée d'air frais sur la plage. Ce matin, mon inconscient me joue des tours... Je décide de ne pas rester sur ce constat. Je vais chercher mon courrier mais ma boite aux lettres est vide. Et mon œil attiré par un autre vide, à quelques mètres de là : mon paillasson n'est plus devant ma porte. Il a disparu. Hier soir, il était là. L'immeuble est inaccessible de l'extérieur. Mes voisins sont tous « paillassonnés ». Je suis chamboulée. Et quelle ill. Xavier Laroche n'est pas ma surprise de repenser à quelques scènes d'un livre que j'ai fini il y a trois jours ! « Nefertiti dans un champ de canne à sucre », disponible aux éditions Pocket, est un livre renversant de Philippe Jaenada. Cet auteur parisien, d'une quarantaine d'année, n'en est pas à son premier essai. Après « Le chameau sauvage », ( 1998, éditions J'ai lu ), il nous offre le parcours d'un « parisien » et nous raconte sa rencontre avec la femme de sa vie, une folle, qui va bouleverser le quotidien et les pensées du protagoniste ( à notre plus grande joie )... Au cours de rebondissements graves, vulgaires, hilarants ou choquants, le personnage constate d'étranges disparitions semblable à celle de mon paillasson. La fiction s'infiltrerait-elle dans mon quotidien ? Avez vous entendu parler d'un voleur de paillasson qui sévirait à Montpellier? J'ai fini par sortir, persuadée qu'un vent étrange planait sur ma journée. J'avais rendez-vous à 15 heures, place de la comédie, où j'ai croisé un lapin. On me l’avait sans doute posé là ( le lapin est une figure fétiche de l'auteur sus-mentionné ). Je suis allée courir pour calmer les pensées qui me tirent vers d'irréelles contrées. Lasse, je suis rentrée chez moi, prendre un bain. J'en sors tout juste. Et je m'interroge : cinéma ou lecture ? C'est décidé, j'opte pour le théâtre, le Chai du Terral, assister à la représentation de «La tragique histoire d’Hamlet Prince de Danemark», mise en scène par Luca Franceschi. L'ambiance de ce théâtre parait très conviviale et offre une programmation intéressante, y compris en art contemporain. J'y vais. Emilie Duval « Ici Radio Alger » J e vais avoir soixante ans « Aie mon fils, déjà ? tu les fais pas !», et c’est comme si enfin, les sacrifices, les galères et les plaisirs de mon métier de comédien prenaient une raison d’être : retourner jouer dans mon pays natal, dans ma ville natale, dans mon Opéra comique natal… A l’école primaire, j’étais un des premiers prix de récitation française, avant ou derrière Jean Benguigui, selon les années de classes communes. Il est vrai que j’avais le meilleur professeur possible : ma mère. Pour la compréhension du texte, dans son intonation surtout, elle me dirigeait d’une manière experte et rigoureuse, me répétant et me montrant, comment il fallait dire La Fontaine, Bossuet, Molière, Corneille… Enfin, c’est le seul prix que je ramenai à la maison… Je devais avoir seize ans quand mon voisin, au 45 Boulevard Sébastopol, Monsieur BLANC, père du chanteur soprano René Blanc, me proposa de voir son fils dans l’opérette «la Belle Hélène», à l’opéra d’Oran. Indiscutablement la représentation déclencha mon envie irrésistible de devenir comédien… Après... Après : le départ, la rupture, en juin 1962 ; les premières répétitions en théâtre amateur (« Montserrat » d’Emmanuel Robles, à Digne) ; le passage et le repassage du bac philo, le temps de jouer les premières représentations de Molière – « Quand tu seras majeur mon fils, tu pourras aller aux représentations ! » –, le théâtre universitaire d’Anne Ubersfeld à Besançon, le théâtre aux armées - et aux prisons, Mai 68 étant passer par là ; Avignon et son Festival «surtout pas des quartiers», et les échanges extraordinaires avec Paul Puaux, Jean Hurstel, André Benedetto, Gérard Gélas... Et Henry Moati, fin 1992, l’ami de trente ans, directeur du théâtre de la Calade à Arles, qui me propose « Ici Radio Alger » de Dominique Cier, lorrain de Marseille. Nous l’avons tourné jusqu’en 1995. Et voilà qu’aujourd’hui, huit ans plus tard, avec la même équipe - Arlette Bach, Jean-Claude Delacour, Jérome Beaufils, Guy Bélaidi, Jean-Louis partons pour Kamoun - nous l’Algérie, à Alger, à Oran, dans mon fameux Théâtre municipal, à Annaba en cette fin d’année 2003, avec ce même spectacle ! Comme si tout mon travail théâtral imprégné de mon accent, de mes interrogations sur la mémoire, les origines, l’histoire et la politique ; imprégné des retrouvailles avec Edmond Brua et ses « Fables Bônoises» ; imprégné de mon auteur de chevet Albert Camus. Comme si tout mon travail théâtral aboutissait. « Ici Radio Alger » de Dominique Cier, mise en scène Henry Moati sera joué du 10 au 22 décembre en Algérie, et du 18 au 22 novembre 2003 au théâtre du Gyptis à Marseille Henri TALAU Journal intime - Extrait J me contente pas de vivre ( sans écrire ? ) Il y a un plus ( quand j’écris ). Ça me rend légèrement plus heureuse. Comme le café me rend cet instant plus agréable. Sterenn LENOACH Etrange semence. D evant les gares, y’a des clochards aux yeux fanés. Si on fait attention, on voit qu’un cercle vide les entoure. Eux, ils y jettent des cadavres de bouteilles, canettes rouillées. Etrange semence. Ça pleure par ci par là, des larmes de bière tiéde. Quand on franchit les quelques centimètres de néant, ils demandent une petite pièce ou des clopes. En les voyant dormir comme ça sur le sol, on voudrait leur mettre un oreiller sous la tête, sûrement qu’ils ne sentiraient pas, assomés par l’alcool et le bitume. Parallèle, toute la ville tournicote. Déborah GROS maili mailo e n’ai jamais commencé à écrire. J’arrête à tous mes commencements […] Et puis : trop dépendante des flatteries ou de l’indifférence d’autrui. Pas de force intérieure, plutôt pas de souffle. Au bout de dix minutes, j’ai tout donné, je suis découragée [...] V. Woolf : « Il est difficile de démêler ce qui n’est qu’une grosse quête orgueilleuse de l’exigence de l’honnêteté intérieure et qui pousse à écrire ». 30/09 - 13h30 Je bois un café dans une tasse blanche. Je crois que j’adore la couleur du café. Je reviens des courses. (pourquoi j’écris ça ?... pour fixer l’instant). Je suis au café en face de ma rue Ménard. ( Pourquoi ?... l’instant ). Je vis. C’est tout. Oui. Suis heureuse ( sert à quoi de le noter ?... preuve ??? ) Toujours la même question en filigrane : mais pourquoi je Coup de gueule contre la différence T ous les jours, je vois, lis et entends des propos sexistes, pleinement acceptés par chacun.[...] que ce soit le mépris ou la galanterie [...]. La discrimination sexuelle est, si on accepte de le voir, partout : - pourquoi doit-on faire la bise ? Soit on se serre TOUS la main, soit on se fait TOUS la bise ; je serre la main. - «les femmes d'abord»; je refuse de participer à cette ségrégation, «les femmes sont plus faibles ou plus sensibles» sont des idées encore véhiculées communes. - les médias imposent sans s'en rendre compte une image dégradante des femmes : maîtresse de maison, [...] la même qu'il y a 50 ans. Les femmes ne sont pas de précieuses petites choses fragiles, [...] réagissez ! Marie OLLEVIERS L’agenda idéal de J.M. Philis - C. Seiler Eyes Designers Siegfried Rouanet OPTIQUE DE LA COMEDIE Exclusivité W ebdesigner, réalisateur multimédia, travaille actuellement en collaboration avec le studio de création panoplie.fr. A notamment participé à la réalisation du site du ministère de la culture ( http://www.culture.fr ), ainsi qu’à de nombreux autres projets web : villette-numerique ( http://www.villette-numerique.com ), festival de Montpellier danse 2000, médiathèque d’Este… , ( à voir sur http://www.panoplie.fr ) «Eye»DC - Hugo - Korloff Nouveautés Moshino - Persol - Chanel - Calvin Klein Mugler - Versace - Versus 1bis, rue de Verdun / place de la Comédie Montpellier - Arrêt tramway Comédie BIENNALE DE LYON 2003 «C’EST ARRIVÉ DEMAIN» 7 BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN DE LYON Jusqu’au 4 janvier http://www.biennale-de-lyon.org 125 Thés de grande origine Tartes à l’Ancienne Beaucoup de bruit pour rien MARTIN CREED MARYLENE NEGRO Jusqu’au 20 janvier FRAC Languedoc Roussillon http://www.fraclr.org/ Salon de Thé 4, rue des Trésoriers de la Bourse - Montpellier Pink Floyd Interstellar Jusqu’au 25 janvier Cette exposition retrace l’épopée de ce groupe mythique des années 70 aux travers d’objets, disques, films…provenant de leur archives personnelles Musée de la musique - 75019 Paris http://www.cite-musique.fr ( derrière les Halles Castellane ) - Tel. 04 67 02 77 38 Bruno Bourgeois Accordeur Facteur de Pianos Jean Cocteau sur le fil du siècle Jusqu’ au 5 janvier Centre pompidou http://www.centrepompidou.fr LE MONDE FLOTTANT / Palais de Tokyo Du 04 12 2003 au 18 01 2004 Une installation spectaculaire qui fait pénétrer dans un espace virtuel en suspension, animé par le simple mouvement des visiteurs. Paris http://www.palaisdetokyo.com DES OCCASIONS DE QUALITÉ occasion, accord, transport, réparation... - Garantie 5 ans - Vente sur rendez-vous Espace « Les Cèdres » (face à MIDAS) A voir sur le net Revues, collectifs d’artistes …. http://www.synesthesie.com http://www.incident.net http://www.colorsmagazine.com http://www.theremediproject.com http://www.bornmagazine.org graphisme, design, expérimental… http://www.lecielestbleu.com/ http://www.hungryfordesign.com/Archive/ http://www.hi-res.net architecture http://www.morphosis.net 21 04 67 79 52 30 355, route de Nimes CASTELNAU LE LEZ Par-ci par là Alès Théâtre le Cratère 04 66 52 52 64 1er championnat de France de N’importe quoi Théâtre de rue Halle des sports de Clavières Vendredi 21 et sam. 22 novembre à 20h30 Les fables de la Fontaine enfants Salle polyvalente Vendredi 28 novembre à 20h30 Franz pianiste et clown de concert musique cirque St Ambroix, foyer socioculturel Mardi 2 décembre à 20h30 Béziers Théâtre Municipal 04 67 28 86 03 Le Limier d’Anthony Shaffer Hédiyé Concert de la Cie Bismut Lunel Vendredi 12 décembre à 21h Salle Georges Brassens 04 67 87 83 96 Nouveau cirque Ganges Théâtre l’Albarède 04 67 73 52 85 La trilogie de Belgrade création, cie Faux magnifico Samedi 20 décembre à 19h30 Amstrong jazz ballet samedi 13 décembre à 19h30 I do ! I do ! oui, je le veux ! spectacle musical mardi 9 décembre à 19h30 Cap d’Agde Palais des congrès 04 67 94 69 60 Dee Dee Bridgewater’s et acoustic trio Jeudi 27 novembre à 21h Le Crès Le Grand Mélo 04 67 55 65 36 Passage Avide Salles des Fêtes Salon d’automne des artistes locaux du samedi 15 au dimanche 23 du jeudi 6 novembre au mercredi 31 décembre ; le jeudi, vendredi et samedi à 20h45, le dimanche à 17h Salle Samuel Bassaget Improvisation musique et peinture avec felip Costes aux pinceaux Le Grau du Roi Vendredi 5 décembre à 16h Espace Jean Pierre Cassel 04 66 51 10 73 Pétaouchnok spectacle des artistes du grand mélo Mardi 18 novembre à 21h Samedi 22 novembre à 21h Vendredi 21 novembre à 20h30 Espace multimédia Echanges par mail entre la Maison des jeunes de Temacine Correspondance Tous les samedis de 14 h à 15h30, à partir du 4 octobre Salle annexe de la Maison de la Formation Solutions pour la réhabilitation du patrimoine privé de proximité Conférence avec Jean Louis Lacroix Milaloza, l’enfant Maison des acteurs Vendredi 28 novembre, 20h30 Vendredi 12 décembre à 20h30 Un air de famille comédie Mardi 18 novembre à 21h Inch’Allah dimanche, de Y. Benguigui. Film Duo Lazaveritch/Monino Clermont l’Hérault Théâtre de Clermont 04 67 96 31 63 Femmes en Méditerranée Regards croisés sur l’Algérie Samedi 22 novembre 16h Dimanche 16 novembre à 16h30 Jazz en scène : trois concerts Guillaume Orti / Olivier Sens Rémi Charmasson Duo Dedoco/Jaussaud La preuve de David Auburn Médiathèque G. Baissette 04 67 29 65 35 L’algérie contemporaine El-Mahdi Acherchour, poète Mohamed Sari, romancier Rencontres littéraires Archipel 04 67 59 05 90 Duo Tchamitchian/Mouradian Jazz Don juan ou le festin de Pierre Comédie en 5 actes de Molière mardi 25 novembre à 19h30 Tous les dimanches matin Lauret Dimanche 30 novembre à 16h30 Les jumeaux vénitiens de Carlo Goldoni Marché aux puces à Carnon 06 71 48 44 91 Vendredi 12 décembre à 21h mardi 18 novembre à 19h30 à 19h, le vendredi, samedi et mardi à 20h45 La révolte au sérail Danse - création de Sylvie Cavier Mauguio / Carnon La tragique histoire d’Hamlet, prince de Danemark création 22 et 23 novembre Ceci n’est pas un jongleur spectacle visuel inspiré de l’univers de Magritte Jeune et tout public Samedi 6 décembre à 18h Lodève 7 Théâtre Jean Vilar Shakespeare le défi ! Théâtre burlesque Le Corum Salon du mariage et jours de fête 04 66 36 22 36 Samedi 29 novembre à 21h ème Montpellier Mardi 9, mercredi 10 décembre 21h Les chevaliers du fiel Humour Forum de la création d’entreprise 04 67 13 86 99 3 et 4 décembre Théâtre des Treize Vents 04 67 60 05 45 5 péchés mortels création du 12 au 21 novembre, mercredi et jeudi à 19h, vendredi, samedi, et mardi à 20h45, dimanche à 17h salon des artisans créateurs sam 29 et dimanche 30 nov. de 10h à 19h 22 du 25 au 29 novembre, le mercredi et jeudi Vendredi 21 novembre à 20h30 Vendredi 28 novembre à 20h30 Dimanche 16 novembre à 16h30 Les animaux ne savent pas qu’il vont mourir textes et chansons de Pierre Desproges du 12 au 19 décembre, le mercredi et jeudi à 19h, le vendredi, samedi et mardi à 20h45, le dimanche à 17h Orchestre National de Montpellier 04 67 60 19 99 Violettes impériales Opéra Comédie Vendredi 19 à 20h, samedi 20 à 15h et dimanche 21 novembre à 15h Turandot de Puccini Opéra Berlioz au Corum Vendredi 3 décembre à 20h, dimanche 5 décembre à 15h et mardi 7 à 20h Perez-Ramirez, Lalo et rimskiKorsakov suite symphonique Opus 35 Opéra Berlioz au Corum Vendredi 10 décembre à 20h30 Montpellier Danse 04 67 60 83 06 To Dance on the moon II Corum - Opéra Berlioz Mardi 16 décembre à 20h30 901-902 François et Young Ho Rascalou-Nam au Théâtre Jean Vilar Jeudi 27 novembre à 21h Théâtre d’Ö 04 67 67 73 73 Le sixième jour de François Cervantès Les 21 et 22 novembre Le voyage de Pénazar de François Cervantès Le 27 novembre Partition Création de Jean-Yves Picq Les 10, 12 et 13 décembre Le Jazz-club de Montpellier A l’Inédit 04 67 92 02 40 Paul Pioli Guitariste Vendredi 21 novembre Soirée blues avec Ragmama rag Vendredi 28 novembre Le Big Band du pays de l’or 17 musiciens de la région, sous la direction de Yves Azéma Hommage à Count Basie Vendredi 5 décembre Rockstore 04 67 06 80 00 Horace Andy Lundi 17 novembre à 20h Mig + Rike Mardi 18 novembre à 20h Zuco 103 Mercredi 19 novembre à 20h Benabar Jeudi 20 novembre à 20h Popa Chubby Samedi 22 novembre à 20h Tom Mac Rae Lundi 24 novembre à 20h Les Hurlements d’Léo Mardi 25 novembre à 20h Java + Lazuli Mercredi 26 novembre à 20h Danko Jones + Electric Eel Shock Vendredi 21 novembre à 21h Camille + Oshen Agathe ze bouse Jeudi 20 novembre à 21h jeudi 11, vendredi 12 décembre à 21h Samedi 22 novembre à 21h Flon flon ou la véritable histoire de l’humanité Murviel les Montpellier Magic Malik Orchestra Zimpro «post connexion collectif» Jeudi 4 décembre B. connected Vendredi 28 novembre à 21h Jeudi 1, vendredi 12 et jeudi 18 décembre Le Zénith 04 67 64 50 00 Franck Michael Mardi 2 décembre Giorgian Legend Eddy Mitchell Pascal Obispo Watcha + Scorch + Eths Le Baloard 04 67 79 36 68 Gilgamesh théatre Silmarils Jeudi 4 décembre à 20h La rue Ketanou Finale sélection Printemps de Bourges Eric Truffaz Jeudi 11 décembre à 20h F. Com Night avec Alexkid Samedi 13 décembre à 22h30 Daisy Box Lundi 15 décembre à 22h Macadam Pub 04 67 64 37 09 Soirée Seven 2 One tous les jeudis à partir de 18h Soirée Macadam Breaks tous les vendredis à partir de 18h Le JAM 04 67 58 30 30 Trio manouche «esprit» du mardi 2 au dimanche 7 décembre Théâtre Gérard Philippe 04 67 58 71 96 Insomnies, road movie Mercredi 10, jeudi 11, vendredi 12 et samedi 13 décembre à 21h Lundi 24 novembre à 21h les 26, 27 et 28 novembre à 21h Mercredi 10 décembre à 20h Lettre d’une inconnue de Stéfan Zweig Plateau comique Jordi Tété du mardi 18 au dimnche 23 novembre du 18 au 22 novembre à 21h Vendredi 5 décembre à 20h Samedi 6 décembre à 20h Théâtre Lakanal 04 67 02 85 55 La valse du hasard de Victor Haim Samedi 6 décembre mardi 16 décembre Mardi 2 décembre à 20h du 28 novembre au 4 décembre Vendredi 5 décembre Vendredi 28 novembre à 22h30 Tarmac Théâtre du Hangar 04 67 41 32 71 Par-ci, par là Avec Jacques Bioulès Renaud Soirée Freshly Cut Soirée Art vidéo avec Laetitia Bourgeois, artiste plasticienne Jeudi 11 décembre à 21h Samedi 29 novembre Thomas Fersen novembre à 20h30 Projection de quatre films d’afrique noire «Caméra d’Afrique», «Finye», «Hyènes», «Samba traoré» Mercredi 3 décembre à partir de 14h Concert des élèves du Jam Mardi 9 décembre Samedi 29 novembre à 20h Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 Jeudi 27 novembre à 21h Jeudi 27 novembre à 20h Chronique d’une fin d’après midi Une italienne à Paris Comédie volcanique mardi 16, mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 décembre à 21h Franck Nicolas quartet Art Mixte 04 67 47 73 48 Le cirque Pitre Vendredi 12 décembre Nîmes ATP 04 66 67 63 03 J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Théâtre, de Jean Luc Lagarce à l’Odéon Mardi 25 novembre à 20h30 ; Mercredi 26 novembre à 19h Algérie je t’écris par Ariane Ascaride A l’Odéon samedi 6 décembe à 20h30 ; Dimanche 7 décembre à 18h Théâtre du Périscope 04 66 76 10 56 Elle et Lui Cie Faux Mouvement Mardi 25 novembre L’homme d’hus cie La mère boitel Vendredi 5, samedi 6 décembre L’office de concerts nimois 04 66 21 88 99 Trio contreverse au Petit Temple Samedi 15 novembre à 18h Pezenas Samedi 29 novembre à 22h Théâtre la Vista 04 67 58 90 90 Au plaisir Théâtre contemporain d’humour Les Thélémites : «le scribe» du 2 au 11 décembre à 21h ECM Diago Kawenga 04 67 06 50 15 Mois du film documentaire Soirée rencontre avec Marc Joseph Sigaud Vendredi 5, samedi 6, dimanche 7, samedi 13 et dimanche 14 décembre Théâtre de la Plume 04 67 58 73 78 Tartiflette et jus de chaussette Humour burlesque en marionnette Mardi 25 novembre à 19h30 Théatr’Elles 04 67 58 23 58 Le sapin, lecture Parc Clémenceau Mercredi 12, samedi 15, dimanche 16, mercredi 19, samedi 22, et dimanche 23 novembre Maison des métiers d’art Exposition «crèches et santons» 04 67 98 16 12 du 17 novembre au 4 janvier ouvert tous les jours sauf 25/12 et 01/01 Pignan Médiathèque la gare 04 67 47 61 69 L’eau à la bouche... avec Marie Rouanet Lecture par Isabelle Dangerfield et Philippe Charleux Vendredi 5 décembre à 15h30 Mercredi 17 décembre Théâtre Jacques Coeur 04 99 52 95 00 La fontaine et le rossignol Salle Trioletto 04 67 41 50 76 Concert chanson française samedi 15, vendredi et samedi 29 novembre à 21h 23 La science : un savoir ou un pouvoir café philo animé par J. Paul Sauzet Vendredi 12 décembre à 20h30 Par-ci par là ( suite ) Saint Jean de Vedas Sérignan Chai du Terral 04 67 47 15 87 Mad Sheer Khan Musique du monde Théâtre La Cigalière 04 67 32 63 26 Jacques Higelin samedi 13 décembre à 19h La cuisine amoureuse spectacle à table hors des murs Chemin faisant, sept artistes Cirque mardi 16 décembre à 20h45, mercredi 17 à 19h et jeudi 18 à 19h Conférence-débat : Choisir l’homme de demain avec Jean Claude Carrière, Marie Odile Monchicourt, Michel Serres... le 29 novembre à partir de 10h Mercredi 26 novembre à 16h Samedi 22 novembre à 21h Vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 novembre à 20h Les enfants du soleil de Maxime Gorki Vendredi 5 et samedi 6 décembre à 21h Médiathèque Jules Verne 04 99 51 22 40 Histoires et marionnettes jeune public Mercredi 19 novembre à 10h30 Kamishibaï jeune public Mercredi 3 décembre à 10h30 Choco lecture à partir de 12 ans Mercredi 12 novembre à 15h ; Mercredi 10 décembre à 15h Contes de Noël féérie de contes, à partir de 6 ans Mercredi 17 décembre à 10h30 Le mois du film documentaire Une femme taxi à Sidi Bek Abbès, Belkacem Hadjadj Taxitias, habiba et ses soeurs, Vanessa Herse les deux films Mercredi 12 novembre à 20h30 Agujetas Cantaor de Dominique Abel Vendredi 14 novembre à 20h30 Paroles ouvrières, paroles de Wonder de Richard Copans Mardi 18 novembre à 20h30 Inès ma soeur, de Carole Fierz, en présence du réalisateur Carte blanche à Jacques Allaire Théâtre Mardi 16 décembre à 19h Sète Théâtre de Sète 04 67 74 66 97 Dom Juan mise en scène Daniel Mesguish Vendredi 21 et samedi 22 novembre à 20h30, dimanche 23 à 15h Le triomphe de l’amour de Marivaux Vendredi 5 et samedi 6 décembre à 20h30 Trish Brown Dance Company Vendredi 28 novembre à 20h30 Chat glacé en famille Samedi 13 décembre à 19h Villeneuve les Maguelone Centre culturel B. de Frédol 04 67 69 58 00 Un petit chaperon rouge jeune et tout public Samedi 29 novembre à 20h30 Les quatre saisons de Vivaldi Vendredi 5 décembre à 20h30 Derrière chez moi Théâtre La restauration du monument dans la ville : l’arc de triomphe par Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques Aux Mille et Une Feuilles d’or Café littéraire mensuel 04 67 64 68 90 Gamal Ghitany romancier et journaliste littéraire égyptien Le centre Lacordaire 04 67 66 34 79 Economie de la faim dans le monde par Sylvie Brunel (Univers. Paul Valéry) Vincent Van Gogh : écrits spirituels avec Georgina Du Quesne, écrivain Jeudi 4 décembre à 20h30 mercredi 10 décembre de 18h à 20h Corum 04 67 04 02 22 salle Einstein 24 Mercredi 17 décembre à 16h EXPOSITIONS les 29 et 30 novembre Passion (s) affiches du graphiste Alain Le Quernec du 19 décembre au 15 février Carré d’Art Nimes - 04 66 76 35 70 Peter Doig - Charley’s Space jusqu’au 4 janvier CRAC Sète - 04 67 74 94 37 L’endroit du regard du 12 décembre au 29 février FRAC Montpellier - 04 99 74 20 35 Beaucoup de bruit pour rien jusqu’au 20 décembre Galerie Vasistas Montpellier - 04 67 52 47 37 Patrick Saytour jusqu’au 6 décembre Vendredi 5 décembre à 19h Jeudi 20 novembre à 20h30 Samedi 13 décembre à 20h30 Agropolis Muséum 04 67 04 75 01 Conférences/Rencontres Histoires d’eau : qualité de l’eau, qualité de vie, la rareté et le gachis avec Bernard Germain Lacombe, anthropologue et conteur Dimanche 23 novembre à 18h, Carré St Anne Montpellier - 04 67 60 82 42 La Mostra du livre ancien Domination, dépendance, globalisation Par Bernard Hous mercredi 10 décembre à 20h30 Mardi 25 novembre à 20h30 à l’église Concert de musique de chambre par l'Ensemble P-Laurent Saurel, au profil d'une association caritative Mardi 18 novembre à 20h30 Jeudi 13 novembre à 20h30 CONFÉRENCES Saint Georges d’Orques L’erreur en biologie par Claude Combes Café patrimoine et architecture Brasserie de l’Aubrac 04 67 60 75 87 Habiter des maisons contemporaines par Christine Desmoulins, critique d’architecture Ouvrières du monde de Marie France Collard Vendredi 28 novembre à 20h30 Le bistrot des Ethnologues au Sax’Aphone 04 67 58 80 90 Résurgences marranes dans le nord du Brésil : compte rendu d’enquête de terrain par Nathan Watchel mardi 2 décembre à 20h30 Vendredi 21 novembre à 20h30 Marcelle Delpastre : à fleur de vie de Patrick Cazals CNRS 04 67 61 35 10 La photonique : vers le contrôle ultime de la lumière par David Cassagne Médiathèque Emile Zola Antigone 04 67 34 87 00 Culture et littérature nordique projection de deux doc. suédois jeudi 20 novembre à partir de 17h Max Gallo raconte la grande guerre Musée PAB Alès - 04 66 86 98 69 Les minuscules jusqu’au 31 janvier Musée Fleury Lodève - 04 67 88 86 10 Calder, gouaches, sculptures, dessins du 15 novembre au 15 février Musée Paul Valéry Sète - 04 67 46 20 98 Peintures de Jean Rouzaud du 5 décembre au 18 janvier M.I.A.M Sète - 04 67 18 64 00 Sous influence du 27 novembre au 29 février Conférence sur Talleyrand de l’historien Emmanuel de Waresquiel La Galerie Photo Montpellier Esplanade Charles de Gaulle Bernard Pras Anamorphoses Jeudi 11 décembre à 18h30 du 2 décembre au 17 janvier Jeudi 4 décembre à 18h30