Elaboration des composants électroniques Du vide à l’iPhone ® grâce à la physique du solide © Philippe Laporte - 2016 1 Qu’y-a-t-il de commun entre une diode, un panneau solaire et un microprocesseur? • Du courant électrique. • Un matériau semi-conducteur. © Philippe Laporte - 2016 2 /n Plan de la présentation Historique et fondamentaux La technologie Microélectronique Photovoltaïque LEDs © Philippe Laporte - 2016 3 /n Un peu d’histoire : De l’électron à l’électronique en passant par l’électricité • Les charges électriques : postulat de Benjamin Franklin ~1747 • Le XIXe siècle • 1838 — idée de l’atome, noyau entouré d’un nuage de charges électriques • 1894 – invention du terme « électron » pour désigner les charges élémentaires par George Stoney • Etude de la conductivité électrique des gaz dans des ampoules de verre • 1880 – L’effet Edison • L’électromagnétisme • La photoélectricité • Le XXe siècle • Théorie de l’atome • Mécanique quantique • 1904 – brevet de la diode à vide (utilisation de l’effet Edison) par John Fleming. Permet la détection des ondes radio. © Philippe Laporte - 2016 4/x Un peu d’histoire : De l’électron à l’électronique en passant par l’électricité • Les charges électriques : postulat de Benjamin Franklin ~1747 • Le XIXe siècle • 1838 — idée de l’atome, noyau entouré d’un nuage de charges électriques • 1894 – invention du terme « électron » pour désigner les charges élémentaires par George Stoney • Etude de la conductivité électrique des gaz dans des ampoules de verre • 1880 – L’effet Edison • L’électromagnétisme • La photoélectricité • Le XXe siècle • Théorie de l’atome • Mécanique quantique • 1904 – brevet de la diode à vide (utilisation de l’effet Edison) par John Fleming. Permet la détection des ondes radio. © Philippe Laporte - 2016 5/x Vous avez dit semi-conducteur!? • Sont classés comme semi-conducteurs les matériaux dont la conductivité électrique dépend fortement de la composition, de la structure du cristal ainsi que des conditions ambiantes. En général, la conductivité des semi-conducteurs augmente lorsqu’on leur communique de l’énergie par échauffement, éclairement, irradiation par particules élémentaires; elle varie lorsqu’on soumet le cristal à l’action d’une pression, de champ électriques et magnétiques. • On distingue dans les semi-conducteurs deux mécanismes de conduction déterminés par l’existence de deux types de porteurs de charges: les électrons et les trous. La conduction par trous est en fait due au déplacement d’électrons liés à travers des liaisons. • Dans un semi-conducteur exempt d’impuretés le nombre d’électrons est égal au nombre de trous; on dit alors que le semi-conducteur est intrinsèque. Une impureté est du type donneur si elle fournit des électrons libres; une impureté du type accepteur fournit des trous libres. Les porteurs de charge sont dits majoritaires si leur concentration est supérieure à celle de l’autre type de porteurs qui sont dits minoritaires. Source – P.Kiréev © Philippe Laporte - 2016 6 /n Les matériaux semi-conducteurs © Philippe Laporte - 2016 7 /n Un peu d’histoire: L’évolution des composants électroniques • Le tube à vide: • 1906-1960 : l’hégémonie du tube à vide • Inconvénients : encombrement, consommation électrique, fiabilité • 1918 - Czochralski développe la croissance de cristaux à partir de liquide • 1928 - Invention du transistor à effet de champ par JE.Lilienfeld • Le transistor – composant « discret »: • 1947 – invention du transistor bipolaire par William Shockley, John Bardeen et Walter Brattain des BELL LABS • 1954 - réalisation du premier transistor en silicium par Texas Instrument • 1955 - première calculatrice transistorisée comprenant 2000 transistors, créée par IBM (International Business Machines) • inconvénients: multiplicité des connexions pour relier ensemble de grandes quantité de transistors. Encombrement des systèmes électroniques. • Le circuit intégré … © Philippe Laporte - 2016 9 Un peu d’histoire: L’évolution des circuits intégrés • 1957 - Andrus applique la lithographie pour la fabrication des composants semi-conducteurs. - le masquage par oxyde à été développé par Frosch et Derrick - l’épitaxie, inventée par Sheftal et al. • 1958 : invention du premier circuit intégré par Jack St Clair Kilby de TEXAS INSTRUMENT, incluant cinq composants. • 1959 : invention du premier transistor planaire par Jean Hoemi de FAIRCHILD SEMICONDUCTOR sur la base des jonctions PN. • 1959 : réalisation du premier circuit intégré par Robert Noyce de FAIRCHILD sur plaque de silicium. • 1963 : les composants CMOS (NMOS et PMOS) par Sah. Invention du SOS (Silicon On Sapphire) par North American Aviation (Boeing) par Harold Manasevit et William Simpson • 1998 industrialisation par IBM des circuits sur SOI. • 1993 : interconnections par cuivre proposé par R.Paraszczak et al. © Philippe Laporte - 2016 10 Un peu d’histoire: L’évolution des circuits intégrés • 1957 - Andrus applique la lithographie pour la fabrication des composants semi-conducteurs. - le masquage par oxyde à été développé par Frosch et Derrick - l’épitaxie, inventée par Sheftal et al. • 1958 : invention du premier circuit intégré par Jack St Clair Kilby de TEXAS INSTRUMENT, incluant cinq composants. • 1959 : invention du premier transistor planaire par Jean Hoemi de FAIRCHILD SEMICONDUCTOR sur la base des jonctions PN. • 1959 : réalisation du premier circuit intégré par Robert Noyce de FAIRCHILD sur plaque de silicium. • 1963 : les composants CMOS (NMOS et PMOS) par Sah. Invention du SOS (Silicon On Sapphire) par North American Aviation (Boeing) par Harold Manasevit et William Simpson • 1998 industrialisation par IBM des circuits sur SOI. • 1993 : interconnections par cuivre proposé par R.Paraszczak et al. © Philippe Laporte - 2016 11 Un peu d’histoire: La course à l’intégration • La course à l’intégration: • 1964 : MOORE prévoit que les circuits intégrés doubleraient en complexité tous les deux ans (loi de Moore) 1968 1 000 transistors 1972 10 000 transistors 1978 100 000 transistors 1984 1 000 000 transistors 1990 10 000 000 transistors 1996 100 000 000 transistors • 1961 : Le président KENNEDY lance le programme APOLLO nécessitant un ordinateur de 10 millions de composants, ce qui impose la puce. Le marché des puces décolle réellement avec la baisse de 50% par an de leur prix en raison de l’accroissement de production 1971 10 centimes par bit 1973 3 centimes par bit 1980 12 centimes les 1000 bits. • 1967 : Robert Dennard invente la mémoire DRAM ( Dynamic Random Acces Memory) • 1971 : Année de la conception du premier microprocesseur par M. Hoof de la société Intel. © Philippe Laporte - 2016 12 Le photovoltaïque • L'effet photovoltaïque permet de transformer l'énergie solaire en électricité. Le mot "photovoltaïque" vient du grec "photos" (lumière) et de "volta" du nom du physicien italien qui découvrit la pile électrique. • 1839: C'est le savant français Alexandre-Edmond Becquerel (1820-1891) qui le premier mit en évidence les effets électriques que produisent les rayons solaires dans une pile constituée par des électrodes de platine et de cuivre oxydé plongeant dans une solution électrolytique acide. Il le décrivit dans un « Mémoire sur les effets chimiques et électriques produits sous l'influence de la lumière solaires » • 1905: Albert Einstein publie "Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière". Cet article lui vaudra le prix Nobel de physique en 1922. • 1954: Les chercheurs américains Gerald Pearson, Darryl Chapin et Calvin Fuller mettent au point une cellule photovoltaïque en silicium pour les laboratoires Bell. • 1958: Première utilisation spatiale de photopiles solaires dans le satellite américain Vanguard © Philippe Laporte - 2016 13 /n Les Diodes électroluminescentes • La Diode ElectroLuminescente (DEL en français) Light Emitting Diode – LED en anglais • 1927 – O.V. Losev dépose le 1er brevet • 1965 – Création de la première LED rouge par Nick Holonyak et S.Bevacqua • ~1990 - Shuji Nakamura et Takashi Mukai de Nichia, crée les diodes bleues à partir des semi-conducteurs InGaN Cette avancée permit de nouvelles applications majeures telles qu'éclairage, écrans de téléviseurs et d’ordinateurs. Le 7 octobre 2014, Shuji Nakamura, Isamu Akasaki et Hiroshi Amano ont reçu le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur les LED. © Philippe Laporte - 2016 14 /n - LA TECHNOLOGIE • L’environnement de travail • Qu'est-ce qu'une technologie ? • Exemple : Technologie MOS • Quels sont les objectifs de la technologie ? • Les étapes de fabrication d'un circuit intégré • Les opérations élémentaires : la photolithographie • Les opérations élémentaires : la gravure • Les opérations élémentaires : les dépôts • Les opérations élémentaires : Traitements thermiques • Les opérations élémentaires : le dopage • Les contraintes de fabrication d'un circuit intégré • Les trois grandes étapes de la fabrication d'un transistor • L'ISOLATION • LE TRANSISTOR • Quelles sont les caractéristiques importantes pour le fonctionnement d'un transistor ? • Les interconnexions © Philippe Laporte - 2016 15 /n L’environnement de travail La Salle Blanche est un environnement contrôlé en poussières, température et hygrométrie • Niveau 3 : • Centrales de traitement d’air et humidificateurs • Tours Aéro-réfrigérantes • Extractions et cheminées • Niveau 2 : • Salle Blanche et équipements de productions • Niveau 1 : • Sous-équipements process (pompes, scrubbers, alim électriques…) • Distributions Gaz et Chimies au plus près des équipements • Réseaux de distributions et drains © Philippe Laporte - 2016 16 /n Qu’est-ce qu’une technologie ? © Philippe Laporte - 2016 17 /n Qu’est-ce qu’une technologie ? Technologie = Assemblage chronologique De Modules de Base © Philippe Laporte - 2016 18 /n Exemple : Technologie MOS © Philippe Laporte - 2016 19 /n Quels sont les objectifs de la technologie ? Disposer, dans un même circuit intégré des TRANSISTORS OBJECTIFS D’UN CIRCUIT INTEGRE • Utilisation maximale de la surface de silicium • Réalisation de circuits de plus en plus complexes (Microprocesseurs, ASIC, logique+mémoire,…) © Philippe Laporte - 2016 20 /n Les opérations élémentaires Dopage Dépôt Traitements thermiques Gravure Lithographie © Philippe Laporte - 2016 21 /n La lithographie But : La photolithographie est le processus de transfert de formes géométrique d’un masque sur une fine couche de matériaux photosensibles (résines photorésistantes) qui recouvrent un wafer de semi-conducteur. Ces formes définissent les différentes régions d’un circuit intégré tels que : • Les zones de dopage • les connections métalliques • les points de contacts. Les paramètres influents : • La résine photosensible • La technique d’insolation Les paramètres critiques : • La résolution • L’alignement © Philippe Laporte - 2016 22 /n La lithographie : Principes Résine positive vs négative La problématique de l’alignement Résine positive vs négative © Philippe Laporte - 2016 23 /n La lithographie : Aligneurs vs Photorépétition Machine ‘alignement © Philippe Laporte - 2016 24 /n Lithographie : insolation par eBeam Technique d’écriture directe sur tranche Avantages : • Résolution ultime (4-6nm) • Pas de masque • Spécialisation des dessins pour chaque puce Inconvénients : • Durée du processus © Philippe Laporte - 2016 25 /n La gravure But : Retirer de la matière en surface de plaquette • Gravure de motifs –Par chimie humide –Par chimie gazeuse –Par action mécanique • Nettoyage • Polissage mécanochimique © Philippe Laporte - 2016 26 /n La gravure de motifs • But : Transférer un motif de résine dans une couche en surface de la plaquette Paramètres critiques : • La sélectivité – au masque; à la couche inférieure • L’anisotropie – la capacité à respecter les dimensions du motif à transférer © Philippe Laporte - 2016 27 /n La gravure par plasma Principe : Former un composé volatil entre un réactif et la couche à graver Exemple : Si + 4F SiF4 Réaction spontanée à la surface de la plaquette L’anisotropie est obtenue par passivation des parois Exemple : SiO2 + CFx SiF4 + CO2 Réaction assistée à la surface de la plaquette La sélectivité est obtenue par passivation du fond de gravure © Philippe Laporte - 2016 28 /n Opération élémentaire : Le dépôt But : Créer une couche mince* à la surface du substrat par apport de matière. Surface d’origine conservée Si Si * Couche mince : épaisseur de 0,2nm à quelques µm © Philippe Laporte - 2016 29 /n Les techniques de dépôt CVD LPCVD Phase gazeuse PECVD ALCVD Processus chimiques MBE (Molecular Beam Epitaxy) Phase humide Électrolyse Méthodes génériques pour déposer une couche mince Faisceau d’électrons Processus thermiques Évaporation laser Processus physiques Évaporation thermique Processus mécaniques Pulvérisation cathodique DC RF © Philippe Laporte - 2016 30 /n Les traitements thermiques • Dopage par diffusion • Activation des dopants • Transformation des couches © Philippe Laporte - 2016 31 /n Traitement thermique : Oxydation But : Transformer la surface de silicium en oxyde de silicium (SiO2) Paramètres influents : • L’orientation cristalline <100>, <111> • La température (900-1200°C) • La composition de l’atmosphère oxydante Surface d’origine Si Si ATTENTION !! : mécanisme NON ADDITIF © Philippe Laporte - 2016 32 /n Dopage But : Introduire des atomes « dopants » dans le substrats de silicium • Par diffusion (traitement thermique) • Par implantation ionique Source illustration : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dopage_(semi-conducteur) © Philippe Laporte - 2016 33 /n Dopage : Implantation ionique But : Introduire des atomes « dopants » dans le substrats de silicium Paramètres influant : • L’atome dopant – type N (As,P) – type P (B, BF2) • L’énergie d’accélération (eV) • La dose (flux) – at/cm² Simulateur : http://www.srim.org/ © Philippe Laporte - 2016 34 /n Les contraintes de fabrication d’un circuit intégré • Réaliser les transistors sur un même substrat •Limiter les interactions entre les transistors •Connecter les transistors entre eux. © Philippe Laporte - 2016 35 /n Les trois grandes étapes de fabrication d’un transistor L’ISOLATION Permet d’isoler électriquement le transistor des autres éléments électrique du circuit intégré Le TRANSISTOR Constitue l’élément « actif » électriquement Les INTERCONNEXIONS Relient les transistors entre-eux selon le schéma défini par le concepteur pour réaliser une fonction donnée © Philippe Laporte - 2016 36 /n L’ISOLATION Il faut limiter les risques d’interactions parasites 2 solutions • Eloigner les transistors les uns des autres • Intercaler une zone isolante entre transistors : LOCOS (LOCal Oxidation of Silicon) © Philippe Laporte - 2016 37 /n Le TRANSISTOR GRILLE N SOURCE N+ - - - - - - - - - DRAIN N+ - - - - - - - - - Si P © Philippe Laporte - 2016 38 /n µélectronique & plomberie Grille de commande Source Source Drain Drain © Philippe Laporte - 2016 39 Quelles sont les caractéristiques importantes pour le fonctionnement d’un transistor ? Ids Régime de saturation Régime ohmique ou résistif © Philippe Laporte - 2016 Vds 40 /n Les INTERCONNEXIONS REALISER LA CONNEXION DES TRANSISTORS ENTE EUX ET AVEC LES AUTRES ELEMENTS Dépôt d’une couche d’isolant sur le transistor (verre = isolation + protection) Réalisation d’une couche conductrice (interconnexion) © Philippe Laporte - 2016 41 /n Les cellules photovoltaïques : principe © Philippe Laporte - 2016 42 /n Photovoltaïque : Classification des principales technologies de cellules solaires PV (source : Hespul) SILICIUM CRISTALLIN COUCHES MINCES ORGANIQUE (OPV) ORGANIQUE (OPV) Silicium monocristallin (sc-Si / mono Si) Tellure de Cadmium (CdTe) Cellules à colorant (DSC) Multi-jonctions Silicium multicristallin (mc-Si / poly-Si) Cuivre Indium (Gallium) Sélénium (CIS & CIGS) Cellules à polymères Cellules à concentration Silicium amorphe hydrogéné (a-Si:H) et microcristallin (µc-Si) Cellules à pérovskites Arséniure de Gallium (GaAs) et matériaux III-V Source : http://www.photovoltaique.info/Les-technologies-de-cellules.html © Philippe Laporte - 2016 43 /n Photovoltaïque: module au silicium cristallin Source: HESPUL © Philippe Laporte - 2016 44 /n Assemblage module photovoltaïque Vue d’ensemble de la ligne Laminateur Station de soudure Raidisseur: Mise en série des cellules Lancer la vidéo © Philippe Laporte - 2016 Station de Lay-up 45 /n Principe des cellules multi-jonction © Philippe Laporte - 2016 52 /n Les diodes électroluminescentes Pour l’éclairage Pour la visualisation © Philippe Laporte - 2016 53 /n LEDs à base de GaN Masque pour croissance sélective Substrat Epitaxie Substrat Couche active Metal-Organic Vapor Deposition (MOCVD) P-GaN n-GaN Packaging & test & prototypes Si (111) 200mm Saphire (2’’ à 6’’) Coirssance des structures LED Sur plaquette Si de 200mm Matrice ordonnée de naofils pour le coeur desl LEDs (w/ ALEDIA) III-N buffer layer Substrat P-GaN LED process Dépôt Métal & Diél. Lithographie / Gravure CMP / Bonding • • n-GaN III-N buffer layer Substrat Emission dans le bleu Nano motifs pour extraction de limière Matrice à pas fin pour afficheurs Phosphore Emission vlanche & encaps. Wire bonding Nom événement | Nom Prénom | Date Phosphore + dôme. © Philippe Laporte - 2016 54 /n Les LEDs GaN et les gaz MOCVD (III-Nitrures) Gaz de haute pureté - Gaz porteur (H2, N2 jusqu’à 100 l/mn *) - Haz réactif (NH3 jusqu’à 50 l/mn *) * Pour réacteurs 200mm Gravure sèche des III-Nitrures Chimies du chlore - Cl2 - SiCl4 - BCl3 © Philippe Laporte - 2016 55 /n Expertise OLED Dépôts • Substrats: • Technologies de dépôt: Ingénierie et modélisation des empilements: • Utilisation de couche de transport dopées: • Grand choix d’électrodes, performances, intégration avec CI Faible chute de tension, et de tension d’alimentation, compatible CI et meilleur durée de vie. Configuration « Top » Empilement à fond transparent. Petites molécules top Evaporation thermique Solutions pour OLEDs hybrides bottom Puces Si (CMOS) applications microdisplay Substrats verre et flexible pour l’éclairage ~100-200nm Encapsulation et mise sous boîtier Packaging Encapsulation couche mince: faible densité de défauts, ALD © Philippe Laporte - 2016 56 /n