13.12.10 UE.2.11.S3 Médicaments utilisés en urologie 1. Antibactériens et antiseptiques a) Infections urinaires - - - Ancienne terminologie : IU basse (cystite) et IU haute (pyélonéphrite, prostatite) Nouvelle terminologie : IU simple / compliquée => en fonction des facteurs de risque de complication Pathologie de l’arbre urinaire : résidu vésical, lithiase, tumeur, … Situation pathologique : diabète, IR, immunodépression, … Terrain physiologique : o sujet âgé avec comorbidités o grossesse, o Homme : pas IU simple, toute cystite => prostatite o … IU Simple = sans facteur de risque de complication : Femme jeune sans FR et femme > 65 ans sans comorbidité Cystite aiguë simple : dysurie, pesanteur pelvienne, pollakiurie, incontinence Pyélonéphrite aiguë simple : douleurs des fosses lombaires et/ou flancs, signes généraux +/- signes cystite IU Compliquée = avec 1 ou plusieurs facteur de risque de complication : Cystite compliquée Pyélonéphrite compliquée Prostatites Diagnostic - - Clinique Biologique Bandelette urinaire ECBU Syndrome inflammatoire Iconographique Différencier : Colonisation : présence de germes ds l ’arbre urinaire ss manifestation clinique Infection : ECBU positif associé à au mois 1 des signes suivants : fièvre>38°, impériosité mictionnelle, pollakiurie, brûlures mictionnelles, dleurs sus-pubiennes Nosocomiale b) Choix de l’antibiothérapie - Type de germe Nosocomial / communautaire Isolée / récidivante Terrain sous jacent : pathologique / physiologique 1 13.12.10 UE.2.11.S3 c) Stratégie thérapeutique COLONISATION - PAS DE TRAITEMENT SAUF neutropénique, immunodéprimé, femme enceinte situation pré-opératoire épidémie à germe multirésistant dans l ’unité de soins CYSTITE AIGUE SIMPLE et COMPLIQUE SIMPLE : uniquement BU => Tt probabiliste - 1ère intention : fosfomycine trométamol en dose unique 2ème intention : Nitrofurantoïne pdt 5 jours FQ (ciprofloxacine, loméfloxacine, norfloxacine, ofloxacine) en dose unique ou pdt 3 jours COMPLIQUEE : BU + ECBU => adapter Tt à ATBG - En fonction de l’ATBG => pdt au moins 5 jours Amoxicilline +/- acide clavulanique Cefixime FQ (ciprofloxacine ou ofloxacine, voire enoxacine, loméfloxacine, norfloxacine,) Nitrofurantoïne (au moins 7 j) Pivmecillinam Sulfametoxazole - trimethoprime 2 13.12.10 UE.2.11.S3 CYSTITE RECIDIVANTE - 4 épisodes de cystite en 12 mois Faire un bilan étiologique Germes responsables des cystites récidivantes sont plus résistants => ECBU + ANTIBIOGRAMME Même principe que cystique compliquée Possibilité de traitement auto-déclenché par la patiente en fonction résultat BU Traitement prophylactique Non antibiotique Canneberge? o Apport hydrique suffisant : > 1,5L/j o Mictions non retenues o Régularisation du transit o Si IU après rapports sexuels : miction post-coïtale + arrêt spermicides Antibiotique : au cas par cas, re-évaluation périodique o Si IU après rapports sexuels : prise unique avt ou ds les 2h o Si IU très fréquente / invalidante : en continu pdt au moins 6 mois molécules utilisées : Sulfametoxazole – trimethoprime : 400mg/80mg par jour Nitrofurantoïne : 50mg/j (le soir) PYELONEPHRITE AIGUE SIMPLE / COMPLIQUEE - - SIMPLE : BU + ECBU + ATBG + echoG rénale / vésicale Durée : 10 à 14 jours (sf FQ = 7jours) Tt probabiliste, monothérapie o C3G : ceftriaxone ou cefotaxime o FQ per os ou IV : ciprofloxacine, levofloxacine, ofloxacine) Si sepsis : Association aminosides pdt 24 à 72h Puis Tt en fonction ATBG o Amoxicilline +/- acide clavulanique o Cefixime o FQ (ciprofloxacine, ofloxacine, levofloxacine) o Sulfametoxazole - trimethoprime COMPLIQUEE : BU + ECBU + ATBG + hémocultures + uro TDM ou echoG rénale / vésicale Durée : 14 à 21 jours ou plus ATB utilisables : idem Association obligatoire : aminosides Traitement urologique associé si obstacle (drainage, dérivation, ….) 3 13.12.10 UE.2.11.S3 PROSTATITE - - AIGUE : BU + ECBU + ATBG + hémocultures + echoG rénale / vésicale Durée : 14 à 21 jours voir plus Tt probabiliste, monothérapie C3G : ceftriaxone ou cefotaxime FQ per os ou IV : ciprofloxacine, levofloxacine, ofloxacine) Si sepsis : Association aminosides pdt 24 à 72h Puis Tt en fonction ATBG FQ (ciprofloxacine, ofloxacine, levofloxacine) Sulfametoxazole – trimethoprime Traitement urologique associé si obstacle (drainage, dérivation, ….) d) Cas particuliers FEMME ENCEINTE - - BU +/- ECBU tous les mois à partir du 4ème mois Pas de traitement minute / court ATB autorisés : pénicillines, céphalosporines, nitrofurane , sulfamethoxazole – trimethoprime (sauf T1) Bactériurie asymptomatique : à traiter pour éviter évolution vers pyélonéphrite Cystite : Tt probabiliste : cefixime ou nitrofurane Puis selon ATBG Pyélonéphrite : Tt probabiliste : C3G Puis selon ATBG INFECTIONS SUR SONDE - Si pas de symptômes : pas de traitement Si symptômes : traitement en fonction du germe isolé Durée o femme : env 10 jours o homme : au moins 3 sem - Prévention des infections sur sonde manipulation aseptique diminuer nbre et durée des sondages utilisation de poches antireflux HOMMES - vérifier si atteinte de la prostate (primitive ou 2ndR) si oui : durée ttt = durée prostatite 4 13.12.10 UE.2.11.S3 e) ATB en urologie Classe Molécules (spécialités) Lomefloxacine (Logiflox®), Fluoro quinolones Norfloxacine (Noroxine®) Cipro (Uniflox®, Ciflox®), Oflo (Monoflocet®, Oflocet®), Levoflo (Tavanic®) Nitro Nitrofurantoïne furanes (Furadantine®) Indications Effets indésirables principales principaux cystites, tbles digestifs CI : enfant, atcd arthromyalgies tendinopathie pyélonéph., phototoxicité prostatite tbles visuels cystite aigue non compliquée Commentaires Réduire poso si IR Prudence si epilepsie convulsions nausées, vomissements Eviter exposition eviter prise alcool effet antabuse prendre pdt repas anémie hémolytique réduire poso si IR réactions allergiques modérée tbles digestifs r° allergiques (urticaire, œdème de Quincke, bronchospasme, sd Sulfamides Cotrimoxazole + trimethoprime (Bactrim®) cystites, Lyell,….) pyélonéph., tbles hemato ( neutropénie, prostatite anémie, agranulocytose,…) Cristallurie, éviter exposition solaire CI : affections hémato, IR et IH sévères, grossesse, enfant photosensibilisation, ictère, hépatite,..... Fosfomycine Monuril®, Uridoz® trométamol cystite aigue non compliquée tbles digestifs erruption cutanée allergique CI : IR sévère 2. Traitement des adénomes prostatiques a) Adénome prostatique Définition - Tumeur bénigne affectant 50 à 75% des hommes >50 ans différent et indépendant du cancer de la prostate prostate entoure la partie initiale de l ’urètre 5 13.12.10 UE.2.11.S3 b) PEC de l’adénome prostatique c) Extraits de plantes Spécialités - Serenoa repens (palmier de Floride) : Permixon® Pygeum africanum ou Prunus africanus : Tadenan® Effets - anti-inflammatoire inhibition de la 5 alpha réductase (chez l ’animal) d) Inhibiteur 5a réductase SPECIALITES - finastéride : Chibro-Proscar® dustastéride : Avodart® EFFETS - inhibition de la 5 alpha réductase diminution du volume de la prostate délai d ’action : 3 à 7 mois selon les symptômes EFFETS INDESIRABLES - rares et réversibles à l ’arrêt du traitement tbles fonction sexuelle: impuissance, libido,… douleurs des testicules, augmentation du volume mammaire réactions allergiques : arrêt 6 13.12.10 UE.2.11.S3 e) Alpha bloquants SPECIALITES - alfuzosine : Xatral®, Urion® doxazosine : Zoxan® tamsulosine : Josir®, Omix®, Mercir®, Omexel® térazosine : Dysalfa®, Hytrine® prazosine : Minipress® EFFETS - relaxation des fibres musculaires lisses de l’urètre et du col de la vessie améliore débit urinaire régression rapide des symptômes réactions allergiques : arrêt EFFETS INDESIRABLES - Etourdissement, éjaculation rétrograde hypotension orthostatique troubles digestifs apparition ou aggravation de l’angor chez le coronarien tachycardie, asthénie,…. Surdosage : hypotension orthostatique : décubitus, restauration de la volémie, sympathomimétiques Prévenir le patient du risque d’hypotension CONTRE INDICATION - ne pas associer des alpha bloquants entre eux, IPDE5 attention aux autres antihypertenseurs vasodilatateurs (inhibiteurs calciques,…) f) Surveillance commune - Surveillance Urologique : dosage du PSA et toucher rectal tous les ans Chirurgie si : dysurie importante retentissement sur le haut appareil lithiase urinaire infection urinaire 7 13.12.10 UE.2.11.S3 3. Ttt des lithiases a) Lithiase urinaire Définition Formation de calculs (concrétions pierreuses) dans l ’arbre urinaire Csqces - hyperpression de la voie excrétrice avec risque de rupture colite néphrétique : douleur spastique infection parenchymateuse : pyélonephrite Type - 70 % CALCIQUE (oxalate de calcium): femme > homme URIQUE PHOSPHO-CALCIQUE de PHOSPHATE de AMMONIACOMAGNESIEN (struvite) CYSTINIQUE Maladie génétique de transmission autosomique récessive donnant une lithiase urinaire très active évoluant vers l'insuffisance rénale chronique Cystinurie>200mM/24h Colique néphrétique b) PEC des lithiases urinaires Colique néphrétique Définition : syndrome douloureux lomboabdominal aigu résultant de la mise en tension brutale de la voie excrétrice du haut appareil urinaire en amont d’une obstruction - - Epidémiologie : 1 – 2%, plutôt homme de 20 – 60 ans Clinique : douleur brutale et intense, unilatérale lombaire ou lomboabdominale avec irradiation vers la fosse illiaque et les organes génitaux +/- signes digestifs +/- urinaires Mesures hygiéno-diététiques : le repos, bains chauds, restriction ou suppression hydrique initiale Traitement médicamenteux = un triple traitement Antalgiques Anti Inflammatoires non Stéroidiens Antispasmodiques +/- traitement chirurgical 8 13.12.10 UE.2.11.S3 Lithiase calcique (80%) - Cure de diurèse avec eau peu minéralisée (Evian®, Volvic®) Suppression des aliments riches en ac urique et oxalique Anticalciuriques : diurétique thiazidique (Esidrex®) Lithiase urique (10%) - Cure de diurèse alcalinisante => Saint Yorre®, Celestin® Suppression des aliments riches en ac urique Allopurinol si hyperuraturie ou crise de goutte Lithiase phospho Ammoniaco Magnesienne (Struvite) - Cure de diurèse avec eau peu minéralisée (Evian®, Volvic®) Acidification des urines => Chlorammonic® Lithiase cytinique (enfant) - Cure de diurèse importante (3 L/j) Alcalinisation des urines Suppression des oeufs c) Mdts utilisés dans les lithiases urinaires Classe Molécules (spécialités) chlorure d'ammonium Acidifiants (Chlorammonic®) acide phosphorique (Phosoform®) bicarbonate de sodium (eau de Vichy St Yorre®, Alcalinisants Celestins®) citrate de sodium + citrate de potassium Indications Effets indésirables principales principaux Lithiases Commentaires CI : lithiases uriques, phospho cystinique, IR sévère, ammoniaco acidose magnésienne Lithiases CI : lithiases phospho uriques et ammoniaco magnésienne, cystiniques IR sévère, alcalose (Foncitril®, Alcaphor®) lithiases Antioxalurique Succinimide uriques avec Tbles digestifs R° allergie cutanée hyperoxalurie Modif° TA Hydrochlorothiazide (Esidrex®) Anticalciuriques Acide fytique (Phytat DB®) hyponatrémie, lithiases uriques avec hypercalciurie hypokaliémie,hypoT° tbles digestifs CI : hypocaliémie, fréquents rachitisme, ostéomalacie 9 13.12.10 UE.2.11.S3 4. Ttt de l’impuissance a) L’impuissance Définition Diminution de la capacité à obtenir et à maintenir une érection de qualité. Causes - variées âge (15%>70ans, 25%>75ans) iatrogènes : antiHTA (diurétiques, bétabloquants,…), hypnotiques,… psychologiques: baisse de la libido, dépression,…. endocriniennes : diabète, hypogonadisme, andropause, hyperprolactinémie,… neurologiques : SEP, lésions de la moelle, neuropathie diabétique,… vasculaires : insuffisance artérielle, fuite veineuse,…. Physiologie Stimulation sexuelle entraîne une production de monoxyde d ’azote qui entraîne la dilatation des vaisseaux sanguins permettant ainsi l ’afflux de sang ds les corps caverneux : érection. b) Mdt de l’impuissance INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE 5 (IPDE5) Spécialités - Sildénafil : Viagra® Vardénafil : Levitra® Tadalafil : Cialis® Effets - empêche la dégradation du GMPc responsable de la vasodilatation des vaisseaux engorgement vasculaire des corps caverneux à la stimulation sexuelle Effets indésirables - hypotension si association avec autres vasodilatateurs (dérivés nitres sont CI!!!) céphalées, rougeur de la face, nausées, vertiges, vision colorée Viagra® Cialis® Levitra® Horaire de prise en f° du Env 1h avant rapport sexuel Entre 30min et Entre 25min et 12h avt 1h avant Délai d’action 25 min 30 min 15 à 25 min Durée d’efficacité 4-5heures 36h 4-5h 10 13.12.10 UE.2.11.S3 Précautions d’emploi - toute instauration nécessite un bilan cardiologique adaptation des posologies en cas d ’IR ou IH prudence si anomalies anatomiques, si prédisposition au priapisme CI : dérivés nitrés !!! CI : hypotension, tbles du rythme, atcd récent d ’AVC APOMORPHINE SUBLINGUALE Spécialités - Ixense®, Uprima® Effets - dérivé morphinique de synthèse sans action psycoactive action centrale (hypothalamus: centre de l ’érection) : agoniste dopaminergique (nécessite stimulation sexuelle) Effets indésirables - fréquents, transitoires: nausée, céphalées, vertige, hypotension surdosage : hypotension, vomissements :décubitus, surveillance TA et FC +/- dompéridone (Motilium®) Ixense® Uprima® Horaire de prise en f° du 20 min avant rapport sexuel Délai d’action 15-20 min Durée d’efficacité 4 heures Précautions d’emploi - adaptation des posologies en ca d ’IR ou IH prudence si anomalies anatomiques, si prédisposition au priapisme CI : hypotension, tbles du rythme, atcd récent d ’AVC AD : agonistes/antagonistes dopaminergiques 11 13.12.10 UE.2.11.S3 YOHIMBINE Spécialités - Yohimbine®, Yocoral® Effets - alcaloïde végétal vasodilatation des corps caverneux Effets indésirables - rares, à fortes doses nervosité, vertiges, cépahlées surdosage : nausées, gastralgies, vomissements, diarrhées, fourmillements, tachycardie, hypotension, priapisme prolongé INJECTIONS INTRA-CAVERNEUSES - Réservées aux échecs par voie orale ne nécessite pas de stimulation sexuelle molécules vasodilatatrices érection en 5 à 10 min durée : 1h max premières injections réalisées par le médecin puis apprentissage par le patient Spécialités - Icavex®, Edex®, Caverject® : seringue pré-remplie Muse® : bâtonnet à usage urétral Effets indésirables - douleurs au point d ’injection priapisme céphalées hypotension choc vagal 12 13.12.10 UE.2.11.S3 5. Ttt des vessies instables a) Vessies instables ou incontinence urinaire - Surtout les femmes : « post partum », ménopausées Plusieurs types d ’effort isolée o fuite urinaire qd toux, rire, éternuement, effort,… sans dysurie o pas de fuite par miction impérieuse o cause : atcd chirurgicaux, grossesse, prolapsus,âge par instabilité urétérale o impériosité mictionnelle non douloureuse o pollakiurie diurne voire nocturne o fuites par urgence mictionnelle (mais pas à l ’effort) o due à une hyperactivité du détrusor mixte b) Mdts de l’incontinence urinaire Spécialités - oxybutynine : Ditropan®, Driptane®, Zatur® chlorure de trospium : Ceris® toltérodine : Détrusiol® (Flavoxate: Urispas® sans effet anticholinergique) Silifénacine : Vesicare® Effets - antispasmodiques anticholinergique (sf flavoxate) Diminue : contractilité du détrusor fréquence et amplitude des contractions vésicales pression intravésicale Rem : les alpha stimulants tels que Dénoral®, Humex®, Rinutan®,… : renforcement de l’action sphinctérienne et relâchement du détrusor Effets indésirables - fréquents atropiniques (anticholinergiques) : sécheresse buccale, mydriase, tble de l accommodation, élévation pression intraoculaire, constipation, rétention urinaire, rem : sécheresse buccale moins importante avec detrusiol® 13 13.12.10 UE.2.11.S3 Précautions - attention si syndrome obstructif vésical, gastrointestinal, hernie hiatale, patho rénale ou hépatique, conducteur, neuropathie autonome attention aux associations aux autres anticholinergiques (ex: antiparkinsoniens, antispasmodiques, antidépresseurs,…) 6. Antiénurétiques a) Enuresie de l’E - - - Acquisition de la propreté diurne : à partir de 18 mois nocturne : 3 - 5 ans 400 000 à 700 000 enfants/an en France 5 – 7% des enfants de 7-8 ans >garçons mictions nocturnes involontaires, récidivantes après l ’âge de 5 ans tble bénin mais retombées psychologiques et familiales importantes Deux types : - - - énurésie nocturne primaire isolée (ENPI) la plus fréquente héréditaire liée à une anomalie de la sécrétion nocturne de l ’hormone antidiurétique (ADH) qui normalement augmente pdt le sommeil énurésie par petite capacité fonctionnelle de la vessie +/- hyperactivité vésicale (immaturité vésicale/urétrale) tbles diurnes : urgences mictionnelles, petites fuites autre liée à une infection, tbles psy ou familiaux transitoires b) Antiénurétiques Desmopressine - Minirin® analogue ADH action prolongée de 10-20h Surdosage : intoxication à l ’eau avec hyponatrémie 14 13.12.10 UE.2.11.S3 Imipraminiques - imipramine : Tofranil® A faibles doses : 10-30mg clomipramine : Anafranil® amitriptyline : Laroxyl® effets indésirables : atropiniques, centraux surdosage : effets atropiniques, vertiges, tremblements, agitation, stupeur, coma avec mydriase,……. : intubation, ventilation, lavage gastrique, …… Oxybutynine c) Stratégie thérapeutique Troubles nocturnes isolés - - Minirin® : Tt de 1ère intention à partir de 6ans 1cp au couché (maxi 3/j) 2 à 3 pulvérisations nasales au coucher (selon le poids) Imipraminiques systèmes d’alarme Troubles diurnes associés - Oxybutynine posologies variables selon âge LEXIQUE - Dysurie : difficulté à la miction pollakiurie : fréquence exagérée des mictions ne coïncidant pas avec nécessairement avec l ’augmentation du volume des urines prolapsus : chute d ’un organe par relâchement de ses moyens de fixation détrusor : muscle vésical priapisme : érection violente, prolongée, douloureuse, née sans stimulation sexuelle 15