Prostatite • Aigue : syndrôme pseudo-grippal trompeur • Subaigue : rarement inaugurale • Chronique Retenir • L’infection urinaire fébrile de l’homme est une prostatite dans > 90 % des cas • La pyélonéphrite est beaucoup + rare et évoque un obstacle (calcul, jonction, tumeur) Message : devant une prostatite aigue typique • ECBU et traitement probabiliste • Pas de PSA < 3 mois • Pas d’échographie endorectale Orientations diagnostiques • Homme jeune : MST surtout si ECBU négatif (prélévement uréthral si écoulement, sérologies, quinolones) • Homme mûr : obstacle (adénome, sténose) autre cause (ORL, stomato, digestive) • Homme âgé : obstacle, cancer Cas particulier : fumeur • Penser aux tumeurs de vessie d’autant qu’il existe une hématurie et des SF irritatifs avant l’infection • Echographie vésicale et rénale de débrouillage sous traitement • Fibroscopie à urines stériles > 1 mois Traitement • Probabiliste au départ (quinolones) • Adapté à l’ABG • Long : 3 à 4 semaines • Rechutes fréquentes (prostatite chronique) Prostatite chronique • Symptomatologie de fond + poussées aigues ou subaigues ( ECBU souvent positif) • Symptômes de fond sans poussée (ECBU souvent stérile) • Dysurie fréquente (Qmax) • Antibiotiques 1 à 3 mois, Alpha-bloquants, Chirurgie parfois très efficace