agrumesOranger

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Les agrumes
Oranger (Citrus sinensis)
Très décoratif par son port en
boule et son beau feuillage
persistant, il peut atteindre 8 à 10
m de haut. Au printemps (marsavril), s'épanouissent ses fleurs
parfumées suivies de fruits
nombreux si sa terre est assez
riche. Demandant une
température moyenne élevée tout
au long de l'année, il ne peut
survivre en pleine terre que dans
les régions chaudes
(Méditerranée et une partie de la
côte atlantique). Ailleurs, il se
plaît en bac, dans un mélange de
terreau et de terre. Il apprécie le
compost et l'engrais pour
agrumes.
Citronnier (Citrus limon)
Ce petit arbre aux feuilles ovales
et lustrées, persistantes comme
la plupart de celles des agrumes,
peut dépasser 5 m de haut. Il
produit toute l'année des
bouquets de fleurs blanches
parfumées suivies de fruits
comestibles.
A l'aise en pleine terre en région
méditerranéenne, il doit, ailleurs,
être planté en bac, de préférence
dans un terreau spécial agrumes.
Il faut le rentrer l'hiver car il est
frileux (résistance jusqu'à - 5 °C),
et lui réserver une pièce très
lumineuse, hors gel, mais non
chauffée (véranda ou orangerie).
Gourmand, il apprécie beaucoup
d'engrais.
Calamondin (x citrofortunella)
Cet arbuste ornemental appelé
parfois oranger d'appartement
peut atteindre 2 à 3 m de haut. Il
se couvre en printemps et en été
de fleurs blanches parfumées
suivies de petits fruits l'hiver qui
ne méritent pas d'être
consommés. Sensible au gel, il
ne se cultive qu'en pot et doit être
protégé l'hiver dans une pièce
peu chauffée et lumineuse. Un
terreau additionné d'un peu de
terre lui convient. A renouveler en
totalité tous les 3 à 5 ans, en
surfaçage tous les ans à
l'automne. En période de
croissance (printemps-été), il
demande des apports d'engrais
liquide pour agrumes.
Kumquat (Fortunella Margarita)
Cet arbuste décoratif compact
fleurit de mars à juin. Ses fleurs
Nourrissez-les bien Tous les agrumes sont des
végétaux gourmands qui se plaisent dans un
mélange de terreau riche en humus additionné
d'un peu d'argile pour retenir les éléments
nutritifs. Vous pouvez composer ce substrat
vous-même en ajoutant un tiers de bonne terre
franche à du terreau ou acheter un terreau
spécial agrumes bien équilibré pour répondre aux
besoins des plantes. Il est nécessaire de
renouveler régulièrement le sol qui s'épuise vite.
A l'automne, chaque année, procédez à un
surfaçage. Pour cela, enlevez le maximum de
terre de surface en prenant garde de ne pas
abîmer les racines et ajoutez du nouveau
mélange. Tous les cinq ans, renouvelez
entièrement la terre.
Protégez-les Frileux, ils demandent, quand ils
blanches parfumées sont suivies
de très nombreux petits fruits
ovales, comestibles, parfumés,
qui se conservent longtemps
après cueillette. A manger frais
ou confits avec leur peau. Il se
cultive en pot ou bac et doit être
mis à l'abri l'hiver (résistance
jusqu'à - 5°C) dans une pièce
lumineuse et fraîche, simplement
hors gel. Une situation chaude,
ensoleillée, à l'abri des courants
d'air et un terreau riche, bien
drainé lui conviennent. Faire des
apports réguliers d'engrais.
Pomelo (Citrus x paradisii)
Cet arbre peut atteindre 3 m de
haut et plus. Il porte des feuilles
ovales persistantes, vert clair.
Ses grandes fleurs blanches
parfumées au printemps et en
hiver produisent des gros fruits
en hiver. Rustique en pleine terre
et situation bien protégée et
ensoleillée en région
méditerranéenne, il doit
impérativement être cultivé en
bac ailleurs et mis à l'abri en
hiver dans une pièce lumineuse
et peu chauffée (entre 7 et 13°C).
Gourmand, il se plaît dans un
terreau très enrichi d'engrais.
sont en pleine terre, même en région
méditerranéenne, que leur pied soit protégé du
froid par un épais paillage pendant les mois
d'hiver. Il est conseillé de les installer en situation
abritée des vents et, quand le froid s'annonce
rigoureux, de protéger aussi la couronne de
l'arbre avec un voile de protection et le tronc avec
un manchon de paille.
Surveillez-les Robustes, ils sont cependant très
sensibles aux cochenilles brunes et farineuses.
Inspectez régulièrement tronc, branches et
dessous des feuilles. Dès la première attaque,
traitez avec un produit anti cochenilles en suivant
bien les instructions. Ils peuvent être victime des
araignées rouges. Douchez alors vos arbres,
puis traitez-les, une fois secs, avec un acaricide.
Les arbustes à fleurs
À floraison printanière : Ils fleurissent, selon les
espèces, dès la fin de l'hiver et au long du printemps.
Choisissez-les de façon à échelonner les floraisons.
Forsythia (Forsythia x intermedia) Ses fleurs jaune
d'or s'épanouissent sur les rameaux dès la fin février.
Peu exigeant, il se plaît au soleil ou à mi-ombre dans
n'importe quelle terre, même pauvre. Taillez les vieilles
branches après la floraison.
Laurier-tin (Viburnum tinus) Cet arbuste compact,
opaque, rustique, présente en outre l'avantage d'un
beau feuillage vert sombre, persistant. Il fleurit
plusieurs fois de l'automne au printemps, souvent en
plein hiver.
S'ensuivent des fruits bleu-noir brillants très décoratifs.
Les arbustes sont importants pour donner du
corps de la structure, aux massifs de fleurs,
vivaces ou annuelles.
Ils permettent également de composer des haies
libres ou taillées, dans différents styles selon les
essences utilisées. Quelques sujets rassemblés
composent de jolis bosquets. Certains,
notamment les variétés à fleurs, sont si décoratifs
qu'ils peuvent être plantés isolément afin d’êtres
appréciés pour eux-mêmes.
Tous les arbustes, qu'ils soient à fleurs ou à
feuillage décoratif, méritent d'être taillés. La taille
stimule en effet la formation de nouveaux
rameaux, notamment des rameaux florifères.
À floraison estivale : Après l'explosion des arbustes
de printemps, ils prennent le relais pour fleurir les
heures les plus chaudes. Certains se renouvellent
constamment jusqu'à l'automne.
Les arbustes à floraison printanière précoce :
forsythia, cognassier du Japon, groseilliers
d'ornement, se taillent juste après la floraison. La
taille consiste à couper deux tiers des rameaux
défleuris. Les plus vieilles tiges se rabattent tous
les cinq ans environ.
Arbre aux papillons (Buddleia davidii) Ses épis de
fleurs bleues, violettes, roses ou blanc crème, pleines
de nectar, attirent les papillons. Robuste et
particulièrement rustique, il demande peu d'entretien.
En hiver, il se taille court pour repartir de plus belle aux
beaux jours.
Les arbustes à floraison estivale et automnale
: quant à eux, se taillent plutôt en fin d'hiver ou
début de printemps. Selon les espèces, on coupe
simplement un tiers des rameaux (althéa) ou on
rabat court tous les rameaux (lavatère,
caryoptéris).
Floraison automnale : Les hortensias (Hydrangea) en
sont les représentants les plus connus, mais il en
existe d'autres qui donnent aux décors et aux massifs
un second souffle.
Clérodendron (Clerodendrum trichotomum) De
septembre à novembre, il offre des fleurs blanches
odorantes, à calice rouge, suivies de baies bleu vif de
longue durée. Il doit être installé en plein soleil, dans
une terre riche en humus, à la fois fraîche et bien
drainée.
À floraison hivernale : Ils sont beaucoup plus
nombreux qu'on ne pense à offrir des fleurs d'autant
plus précieuses qu'elles sont, assez souvent,
parfumées.
La plupart des arbustes : apprécient des
apports de compost au pied, à l'automne et au
printemps et les paillages (déchets de tonte par
exemple) en été pour bénéficier d'un peu de
fraîcheur.
Certains, comme la lavatère arbustive, le
clérodendron, le caryoptéris doivent être
protégés par un épais matelas de feuilles à leur
pied.
Les arbustes dits de terre de bruyère :
rhododendrons et azalées, camélias, kalmias,
magnolias et, à un degré moindre, les hortensias
apprécient les sols à tendance acide. Si tel n'est
pas le cas, plantez-les dans des fosses ou des
massifs surélevés de terre de bruyère.
Bulbes
méritent aussi une place de choix. Ils se plantent à
l'automne.
Les plantes bulbeuses offrent des fleurs
brillantes, éclatantes sans demander trop de
soins après la plantation. Il faut néanmoins
respecter certaines conditions pour réussir
leur culture.
A floraison printanière
Plantés dès septembre et jusqu'aux gelées, les tulipes,
narcisses, crocus, jacinthes, muscaris, fritillaires, scilles
et alliums fleurissent entre mars et mai. Ils apprécient
les sols légers, bien drainés et les emplacements
ensoleillés. Associez-les à des myosotis, giroflées,
pâquerettes, pensées pour obtenir des scènes
printanières du plus bel effet.
A floraison estivale
La plupart se plante au printemps, sauf les lis blancs
dits « de la Madone » qui doivent être installés en août
septembre. Les autres lis, glaïeuls, dahlias, cannas,
bégonias tubéreux, agapanthes, arums, freesias sont
frileux et il vaut mieux attendre le milieu du printemps
pour les planter. Certains, comme les dahlias,
bégonias et cannas peuvent être plantés dans de la
tourbe en intérieur dès la fin de l'hiver et mis en place
mi-mai. Ils fleuriront plus tôt.
Tous les bulbes se plaisent dans les terres plutôt
légères. Si votre terre est lourde, allégez-la avec
des gravillons plutôt que du sable qui formerait
avec la terre un milieu trop compact.
Hormis dans les terres très pauvres, les bulbes
n'ont pas réellement besoin d'engrais. Ce dernier
favorise les pourritures auxquelles ils sont
sensibles. Ils apprécient néanmoins un peu de
corne broyée ou de sang desséché et du
compost ajoutés à la terre, ainsi qu'un apport
d'engrais spécial bulbes au printemps.
Evitez de les installer dans les zones humides et
marécageuses, hormis les arums qui apprécient
ce type de milieu. Si votre terre est humide,
plantez-les sur une butte et sur un lit de
gravillons.
Afin d'éviter le développement de moisissures,
roulez-les, avant la plantation, dans de la cendre
de bois. Vous pouvez aussi incorporer de la
cendre à la terre.
Elle l'assainira et l'enrichira en potasse.
A l'achat, choisissez des bulbes de gros calibre
(les calibres sont mentionnés sur les
emballages), garantie de fleurs plus grosses.
Eliminez sans hésiter les bulbes abîmés, déjà
germés ou qui comporteraient des traces de
moisissures.
On compte parmi eux les colchiques à fleurs simples
ou doubles, blancs, roses ou mauves. Certains crocus,
tel le fameux Crocus sativus, qui produit le safran, ont
une floraison automnale. Les sternbergias, sortes de
crocus jaune d'or à floraison tardive choisissent aussi
cette saison pour s'épanouir, ainsi que les petits
cyclamens vivaces de Naples, qui forment en sousbois des tapis. Tous se plantent en fin de printemps et
en été.
Précieux, ils sont appréciés, en cette saison endormie,
comme de petits bijoux. Parmi eux, les cyclamens
miniatures, Cyclamen coum, et les cyclamens hybrides
à petites fleurs composent des potées et jardinières
ravissantes. Les rois de l'hiver sont les perce-neige, qui
se naturalisent bien. Mais les crocus précoces, les
petits iris bulbeux et les Eranthis hiemalis jaune d'or
A l'automne, achetez des bulbes spécialement
préparés par les horticulteurs pour fleurir en
intérieur en hiver, à Noël notamment. La gamme
en est désormais large : amaryllis, narcisses,
jacinthes, muscaris, tulipes.
Ces bulbes sont vendus en vrac prêts à planter
ou déjà disposés dans des contenants décoratifs
: cache-pots, jardinières, paniers, vases etc.
Les fleurs de saison
Fuchsias (Fuchsia)
Ces arbustes à la floraison gracieuse et généreuse tout
l'été se plaisent plutôt à mi-ombre, dans une terre
légèrement acide. Selon leur taille et leur silhouette
dressée ou retombante, ils s'utilisent en potées, en
bacs ou en suspensions. Il faut les arroser très
régulièrement. Il est possible de les rentrer dans un
local lumineux et hors gel l'hiver, en les arrosant peu,
pour les conserver d'une année sur l'autre.
Impatiences (Impatiens)
De mai à octobre, elles fleurissent sans discontinuer,
sans rien demander qu'un emplacement ombragé, des
arrosages réguliers, ainsi que des apports fréquents
d'engrais liquide dans l'eau d'arrosage pour assurer un
spectacle chatoyant. Les fleurs, simples ou doubles,
sont très grosses pour celles dites « de Nouvelle
Guinée », plus gourmandes de chaleur que les autres.
Les impatiences se bouturent assez facilement dans
l'eau. Rentrées dans un local hors gel et lumineux,
elles peuvent aussi se conserver d'une année sur
l'autre.
Géraniums (Pelargonium)
Ils aiment le plein soleil, les sols assez riches mais
légers, bien drainés, légèrement acides. On distingue :
• Les zonale : dressés, ils offrent des bouquets de
grosse fleurs allant du blanc au rouge.
• Les lierres : ils retombent en cascades. Leurs fleurs
sont simples ou doubles dans différents tons de rose et
de rouge.
• Les géraniums odorants : dressés, à petites fleurs, ils
se caractérisent par un feuillage odorant, aux senteurs
de pin, rose, menthe, citron, pomme, etc., selon les
variétés.
Pétunias (Petunia)
A fleurs grandes, moyennes, petites ou miniatures,
simples ou doubles et dans une très large gamme de
coloris. A port dressé, retombant ou en cascade, on les
trouve sous différentes appellations, mais tous ont
besoin de soleil ou de mi-ombre, d'un terreau léger,
riche et frais. Les pétunias demandent aussi, pour bien
fleurir, l'apport d'engrais liquide. On distingue, outre les
classiques à grandes fleurs, les surfinias, et les Million
Bells®, à port retombant. Ces deux dernières
catégories font merveille en suspension.
Par définition éphémères, les plantes saisonnières,
appelées aussi annuelles, présentent l'avantage de
renouveler chaque année le décor fleuri. Elles
commencent à fleurir au printemps et continuent
quasiment jusqu'aux gelées moyennant quelques
attentions.
Bégonias (Begonia)
Indispensables aux beaux jours, ces plantes faciles
offrent des couleurs vives. On en distingue deux
grands groupes pour la décoration saisonnière
d'extérieur :
• Les bégonias tubéreux.
Leurs racines charnues se plantent en fin de
printemps, en pots, bacs, jardinières et suspensions
pour les variétés à fleurs retombantes. Les grosses
fleurs multicolores sont sensibles au vent. Il faut donc
les installer en situation ombragée et protégée.
• Les bégonias semperflorens.
Leurs petites fleurs naïves, roses, blanches ou rouges,
ornent les massifs d'été en situation ensoleillée mais
pas brûlante et mi-ombragée. Ils réclament des
arrosages réguliers et de temps à autre de l'engrais
dilué dans l'eau pour fleurir abondamment.
Choisissez un terreau pour plantes fleuries et
enrichissez-le, avant la plantation, avec un peu de terre
de jardin argileuse et un peu d'engrais organique.
Avant d'installer vos plants d'annuelles en godet, faitesles tremper dans une bassine d'eau. La motte est bien
imbibée quand plus aucune bulle ne s'en échappe.
Après la plantation, arrosez généreusement et
n'hésitez pas à couper les fleurs déjà épanouies pour
forcer les plantes à produire d'autres boutons.
Il existe des engrais à libération lente (sous forme de
billes) à incorporer à la terre des jardinières lors d'un
léger griffage. Ils alimentent les plantes pendant tout
l'été.
Les fruitiers à noyaux
Pêcher (Prunus persica)
Il fleurit rose, de la fin février à mars-avril et produit
ensuite, tout l'été, jusqu'à 40 ou 50 kg de fruits
sphériques, parfois plats (pêches plates), à peau
veloutée, et à chair blanche, jaune (pêche abricot), ou
même rouge (pêche de vigne). Sensible au gel, surtout
en fleurs, il doit être planté au soleil et à l'abri. La taille
en février-mars est indispensable pour une bonne
fructification.
Prunier (Prunus domestica)
Il en existe de nombreuses variétés dont certaines bien
adaptées à leur terroir : reine-claude dans le SudOuest, mirabelles et quetsches dans l'Est. Tous sont
des arbres rustiques, le plus souvent très généreux
(jusqu'à 100 kg par sujet). Peu exigeants quant à la
nature du sol, ils demandent par ailleurs très peu
d'entretien. La taille n'est pas recommandée.
Pêchers et abricotiers
Délicats et particulièrement sensibles aux gelées
printanières, les pêchers et abricotiers gagneront, au
nord de la Loire, à être palissés contre des murs
exposés au sud.
Le pêcher, sensible à la chlorose, n'apprécie pas les
terrains calcaires, mais il se plaît en terrain perméable,
même sableux.
Nectarinier et brugnonier (Prunus persica)
Ce sont des hybrides de pêchers produisant des fruits
à peau lisse. Ils se cultivent comme les pêchers.
En fin d'hiver, si des gelées s'annoncent, protégez la
floraison fragile des pêchers et abricotiers par un voile
d'hivernage.
Souvent victimes de la maladie de la cloque, les
pêchers doivent être traités préventivement à
l'automne, puis plusieurs fois au printemps.
Cerisiers
A l'aise un peu partout, ils redoutent pourtant les terres
trop humides et les emplacements froids et ventés.
Abricotier (Prunus armeniaca)
Ses fleurs blanches précoces (fin février) sont suivies
de fruits jaune-orangé, à maturité en été (jusqu'à 80 kg
de fruits par arbre). Friand de chaleur et de soleil, il est
sensible aux gelées printanières et doit être installé
dans une situation ensoleillée, très protégée. Une terre
bien drainée, même pauvre et caillouteuse, lui
convient. Tailler pour former l'arbre les deux premières
années, puis le laisser.
Assez gourmands, ils apprécient les apports d'engrais
organique (fumier) et d'engrais pour arbres fruitiers au
printemps. Quelques pelletées d'humus et de compost
autour du pied à l'automne sont recommandées.
Pruniers
Bien qu'ils ne soient pas difficiles, ils ne se porteront
que mieux si on leur offre une terre riche, bien
travaillée et pas trop humide sans être sèche. En terre
calcaire, les mirabelliers se comportent mieux que les
autres variétés.
En terre lourde, argileuse, ce sont les quetschiers qui
donnent les meilleurs résultats.
JPRF Cerisier (Prunus avium)
Cet arbre rustique se plaît dans toutes les régions. Il
fleurit courant avril et produit en fin de printemps, selon
les variétés, des cerises plus ou moins précoces,
douces ou acidulées (griotte, guigne). A installer en
terrain abrité, bien drainé et plutôt riche. La plantation
de plusieurs variétés compatibles assure la
pollinisation et une bonne récolte. La taille n'est pas
recommandée.
Les fruitiers à pépins
Pommier (Malus communis)
Sa floraison plutôt tardive le protège des gelées
printanières. Le pommier est un arbre rustique et
solide, qui pousse dans toute terre de jardin et se plaît
dans les emplacements chauds, sans être brûlants et
abrités du vent. Il apprécie un apport de compost et
d'engrais organique à l'automne et au printemps à
épandre à l'aplomb de la ramure. Selon les variétés, la
récolte a lieu de fin juin à octobre.
Poirier (Pyrus communis)
Arbuste rustique, il se plaît en terre argileuse plutôt
riche et a besoin d'une certaine fraîcheur au pied.
Il redoute les situations sèches.
A l'automne, il aime les apports d'engrais organique et
de compost et au printemps, ceux d'engrais pour
fruitiers. Même période de récolte que le pommier.
Cognassier (Cydonia oblonga)
Cet arbre à petit développement (4 à 5 m) fleurit
tardivement, en mai. Ses fruits très parfumés, jaunes,
viennent à maturité en septembre. Ils ne peuvent être
consommés qu'une fois cuits. Il aime les sols riches,
plutôt frais et redoute le calcaire. Il apprécie les apports
de compost, d'humus et d'engrais organique à
l'automne. Peu exigeant, il n'a pas besoin d'être taillé.
Kiwi (Actinidia chinensis)
Liane originaire d'Extrême-Orient, le kiwi est une plante
vigoureuse dont les fruits, riches en vitamines C,
viennent à maturité de la mi-août à la fin de l'automne.
Il demande une exposition chaude et abritée et un sol
bien travaillé, riche en humus. Il fallait jusqu'il y a peu
un exemplaire mâle et un femelle pour obtenir une
fructification. Mais il existe maintenant des variétés
autofertiles.
Vigne (Vitis vinifera)
Plantée en treille ou en pieds plus courts, elle produit
des raisins de table de l'été à la fin de l'automne et se
pare aussi d'un magnifique feuillage coloré en arrièresaison. Elle demande impérativement à être taillée
pour produire et doit faire l'objet également de
traitements réguliers à la bouillie bordelaise car elle
peut être sensible à certaines maladies.
La culture des lianes et arbres fruitiers demande de
l'attention. La maîtrise de la taille assure des récoltes
abondantes.
Pommiers, poiriers, cognassiers
Rustiques et peu exigeants, ces arbres doivent
simplement être bien entretenus. Les années suivant la
plantation, il convient de désherber soigneusement le
sol autour du pied et d'arroser régulièrement pour
assurer une bonne reprise.
Ensuite, outre les apports de compost à l'automne et
d'engrais au printemps, il suffit de les surveiller pour
déceler les éventuels parasites et maladies qui
pourraient les attaquer. Les traitements préventifs à la
bouillie bordelaise fin février et à l'automne, quand les
feuilles sont tombées, suffisent en principe à protéger
les arbres des attaques les plus graves.
Kiwi
Originaire de Chine, il est un peu frileux. Il faut
l'installer dans un coin douillet, bien le pailler autour du
pied, surtout lorsqu'il est jeune, et lui offrir, pour
grimper, une structure solide car c'est une liane
vigoureuse. La sécheresse estivale ralentit son
développement et sa productivité. Il faut donc l'arroser
régulièrement quand il fait très chaud, notamment les
premières années. Peu sensible aux maladies, il ne
nécessite pas de traitement.
Vigne
Cette méridionale réclame de la chaleur. Au nord de la
Loire, un endroit très abrité ou l'abri d'un mur exposé
au sud lui sont nécessaires. Au début du printemps et
à la chute des feuilles, des pulvérisations de bouillie
bordelaise sont indispensables pour contrer les
champignons et maladies auxquels elle est sensible.
Des arrosages en période très sèche sont
recommandés dans les premières années, de même
que des binages réguliers autour du pied.
Gazon
Pour le plein soleil
Ce type de gazon est composé d'un assemblage de
graminées, en général différentes fétuques et un peu
de ray-grass, supportant les situations ensoleillées et
les sols relativement secs. Ils sont adaptables à peu
près partout en France, sauf dans le Midi, où il faut
opter pour des gazons spéciaux résistant à de fortes
sécheresses.
faire pénétrer la lumière, poser au besoin des drains
qui assainiront le terrain, et, si le sol est acide,
l'équilibrer par des apports de chaux. Au printemps,
dès que l'air est doux, il suffit ensuite d'épandre, sur les
endroits concernés, un produit anti-mousse. Au bout de
quelques jours, la mousse jaunit et se dessèche. Un
râteau ou un scarificateur manuel permettent de
l'enlever facilement. Ensuite, il convient de procéder au
regarnissage des endroits dégarnis.
Aérer et nourrir : le tassement du sol dû au
piétinement, à la pluie, aux arrosages nuit aux
graminées du gazon. C'est la raison pour laquelle il est
important d'aérer régulièrement le terrain, à l'automne
et au printemps, en le perforant à l'aide de patins
aérateurs ou avec les dents d'une fourche. Cela permet
d'épandre ensuite une couche de terreau et des
granulés d'engrais qui nourriront le gazon.
Scarifier : au bout de quelques années, le gazon
contient un feutrage composé de racines et tiges de
graminées mortes. Ce feutrage empêche la pénétration
de l'eau et des engrais. Pour défeutrer, il faut utiliser un
scarificateur manuel ou mécanique au moins une fois
par an, à l'automne.
Pour l'ombre ou la mi-ombre
Il est impératif de choisir un gazon spécifique, faute de
quoi le gazon se dégarnira très vite et sera envahi de
mousse, et cela d'autant plus si le terrain est humide et
mal drainé. La composition des mélanges pour l'ombre
leur permet de pousser sous les arbres ou dans les
endroits où la lumière est modérée.
Pour sports et jeux
Dans la gamme des gazons de détente, ceux qui sont
recommandés pour les sports et les jeux, rassemblent
des graminées montrant une bonne résistance au
piétinement et aptes à repousser rapidement, ce qui
facilite les opérations inévitables de regarnissage. Pour
pratiquer le golf, il existe des mélanges spéciaux, plus
fins.
Pour rester belle, la pelouse, même rustique, doit faire
l'objet de soins et d'un entretien régulier. Désherbage,
démoussage, aération, scarification, tontes et
arrosages sont nécessaires.
Désherber : les mauvaises herbes ne tardent pas à
entrer en concurrence avec le gazon. Dès la fin de
l'hiver, il faut donc désherber. Quand l'envahissement
est limité, le désherbage manuel, à l'aide d'une gouge
pour les plantes à racines profondes, est envisageable.
On peut aussi recourir à un désherbeur thermique.
Mais il existe désormais des désherbants spécifiques
pour gazons à pulvériser directement sur les herbes
indésirables.
Démousser : la mousse s'installe le plus souvent dans
les parties ombragées, les terrains froids, humides et
acides. Le choix d'un gazon adapté à l'ombre ou à la
mi-ombre s'impose. Il faut aussi élaguer les arbres pour
Tondre : La fréquence des tontes dépend du type de
gazon choisi et des conditions météorologiques et
climatiques. Pour une pelouse d'ornement, le rythme
d'une fois par semaine est conseillé jusqu'en juin, puis
une fois tous les quinze jours quand la pousse se
ralentit.
La hauteur de coupe est importante et doit être réglée :
2 à 3 cm pour les gazons fins, entre 3 et 5 cm pour les
gazons rustiques, notamment ceux pour sports et jeux.
Arroser : indispensable pour que le gazon reste bien
vert, l'arrosage varie en fonction de la région, des
conditions climatiques et de la nature du sol. Pour
limiter l'évaporation due au soleil et au vent, il est
préférable d'arroser le soir, de préférence en pluie fine
et suffisamment longtemps pour que l'eau imbibe bien
la couche de terre explorée par les racines des
graminées du gazon.
Selon les surfaces à arroser, on peut opter pour des
arroseurs oscillants, rotatifs, à tourniquet, ou encore
des arroseurs canons pour les grandes surfaces. Un
système d'arrosage automatique permet de doser l'eau
et assure une régularité des arrosages.
Les haies vertes et
fleuries
persistants, unis, panachés ou à forte coloration
automnale, à baies comestibles ou décoratives, à
rameaux épineux ou glabres, etc... ce qui renouvelle
son intérêt tout au long de l'année. S'y prêtent :
aubépine, buddléia, arbre à perruque (Cotinus),
chèvrefeuille, cognassier du Japon, corête du Japon,
cornouiller, deutzia, forsythia, fusain, lilas, noisetier etc.
A l'achat, renseignez-vous sur les dimensions de
l'arbuste à l'âge adulte, sa vitesse de croissance, ses
besoins spécifiques en fonction de votre terre, de votre
climat et de l'effet que vous recherchez.
Haie mono spécifique
Composée d'une seule espèce ou variété d'arbustes à
feuillage caduc ou persistant, elle est généralement
économique, facile à entretenir et peut être défensive si
vous choisissez des plantes épineuses : certains
rosiers, berbéris, prunelliers, etc. Mais si vous aimez la
diversité, vous la trouverez peut être monotone. Les
arbustes suivants s'y prêtent bien : abélia, berbéris,
cotonéaster, éléagnus, escallonia, fusain, laurier du
Portugal, laurier-tin, oranger du Mexique, osmanthe,
photinia, pyracantha, troène, thuya.
Dans le cas d'une haie composée, assurez-vous qu'il
n'y a pas d'incompatibilité entre les différents végétaux.
Plantez de préférence vos arbustes de haie à
l'automne, quand la terre est humide et bien
réchauffée.
Au préalable, fixez bien le tracé de votre haie. Avec un
cordeau, si elle doit être rectiligne, ou avec un tuyau
d'arrosage posé sur le sol, si elle doit être souple.
Avant de les planter, disposez les arbustes en les
espaçant suffisamment pour juger de leur effet.
Renseignez-vous bien sur les distances d'écartement
auprès de votre vendeur.
Arrosez très régulièrement durant la première année
de plantation pour assurer une bonne reprise.
Haie taillée
En général, il s'agit d'une haie mono spécifique dont le
volume et l'aspect sont maintenus constants grâce à
des tailles régulières.
Ce type de haie signe un jardin formel, voire un jardin à
la française et demande un entretien soigné.
S'y prêtent : buis, if, charme, hêtre, chêne,
chèvrefeuille arbustif (Lonicera nitida), thuya, cyprès,
etc.
Haie basse
Généralement mono spécifique et taillée, elle permet
de délimiter certains espaces à l'intérieur du jardin tout
en laissant passer le regard, ou encore de souligner
une allée, ou un massif.
S'y prêtent les arbustes à petit développement ou
croissance lente comme les buis, le chèvrefeuille
arbustif (Lonicera nitida), la lavande, le millepertuis, les
cistes, les berbéris nains, etc.
Haie composée
Elle rassemble des plantes à intérêts variés : floraison
printanière, estivale, automnale, feuillages caducs ou
Commencez à tailler la deuxième année de plantation
seulement.
Le jardin d'eau
d'avoir les pieds dans l'eau.
Un certain nombre d'espèces frileuses doivent être
mises à l'abri l'hiver.
Afin d'assurer une bonne hygiène des milieux
aquatiques stagnants (bassins, mares, plans d'eau),
mettez dans l'eau des plantes immergées,
oxygénantes, comme l'élodée (Elodea canadensis) ou
le myriophyllum.
Salicaire (Lythrum salicaria)
De juillet à septembre, cette plante de berge vivace, à
fines feuilles vertes se reconnaît à ses jolis épis de
fleurs roses. Elle est rustique, très adaptable à toutes
sortes de terrains, et peu sensible aux maladies.
Lestez les plantes aquatiques vendues en panier
ajouré (nymphéas notamment) avec des petits cailloux
et recouvrez la surface des pots avec un grillage fin
pour décourager les poissons qui seraient tentés d'en «
brouter » les racines.
Les poissons de bassin : carpes Koï, poissons rouges,
jaunes, comètes et shubukins sont très faciles à vivre,
attachants, et colorés.
Les lentilles d'eau envahissent souvent les pièces
d'eau à l'ombre. Ramassez-les avec une épuisette et
mettez-les dans le compost.
Iris des marais (Iris pseudacorus)
Il peut vivre aussi bien sur les berges que les pieds
dans l'eau. En mai-juin, parmi ses touffes de feuillage,
se dressent des tiges rigides ornées de fleurs jaune
d'or.
C'est une plante vivace rustique, très accommodante.
Nénuphar, nymphéa (Nymphaea)
Cette plante aquatique s'enracine au fond d'une pièce
d'eau. Si l'emplacement est suffisamment ensoleillé, en
fin de printemps et en été, apparaissent de splendides
fleurs rouges, roses ou jaunes, à multiples pétales.
Selon les variétés une profondeur de 60 cm à 1 m et
plus est requise.
Jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes)
Entre les feuilles bien vertes et dressées
s'épanouissent en été des épis de fleurs bleu mauve, à
cœur jaune. Frileuse, cette plante flottante doit être
rentrée dans une pièce froide et lumineuse en hiver
pour ne pas geler.
Avant d'installer les plantes du jardin d'eau,
renseignez-vous sur leurs besoins spécifiques.
Certaines sont de vraies plantes aquatiques,
s'enracinant au fond de l'eau, d'autres sont des plantes
flottantes, d'autres enfin sont des plantes de berge, qui,
selon les espèces acceptent les sols frais ou même
Les légumes-fruits
Tomate (Lycopersicon esculentum)
Originaire d'Amérique du Sud, elle a besoin de chaleur.
Il faut l'installer, une fois passés les risques de gelées,
dans un endroit ensoleillé, à l'abri du vent. En région
froide (Nord, Est), il est recommandé de ne pas la
planter en pleine terre avant début juin, voire mi-mai.
Toute terre de jardin bien drainée lui convient.
Aubergine (Solanum melongena)
Cette plante d'origine tropicale a de grandes exigences
en chaleur. Elle a besoin du plein soleil pour fructifier.
Elle se plante au jardin, selon les régions, entre la fin
avril et le début de juin, dans un emplacement abrité,
au pied d'un mur par exemple. Elle se plaît en terre
légère, riche en humus et apprécie les apports
d'engrais riche en potasse et magnésium (pour
tomates ou fraisiers).
Melon (Cucumis melo
Frileux, le melon se plante en pleine terre de la mi-mai
et jusqu'à fin juin. Il se plaît en situation bien chaude et
dans une terre plutôt calcaire, bien enrichie de fumier.
Il apprécie l'engrais liquide pour tomates. A cultiver en
laissant ramper les tiges sur le sol ou en grimpant.
Dans le premier cas, il faut pailler pour éviter le contact
des fruits avec la terre.
Pincer les pousses pour qu'il se ramifie et ne conserver
que 4 fruits par pied.
Poivron et piment (Capsicum annuum)
Ils se cultivent de la même façon puisqu'il s'agit de la
même plante.
Plus avides de chaleur que la tomate, ils demandent un
emplacement bien ensoleillé, à l'abri des courants d'air.
Un sol profond, bien drainé, enrichi de fumier à la
plantation, puis des apports d'engrais pour tomates
sont recommandés.
Les mettre en pleine terre une fois les risques de
gelées passés. Arroser régulièrement sans toucher le
feuillage.
Tous les légumes-fruits sont avides de chaleur. Il est
donc nécessaire de leur réserver un emplacement
adapté, bien ensoleillé, à l'abri des courants d'air et un
terrain bien drainé.
Courge et courgette (Cucurbita pepo)
Avides de chaleur et très gourmandes, courges et
courgettes ont besoin de beaucoup d'espace pour se
développer. Elles doivent être installées au soleil, dans
une terre très enrichie en fumier et compost.
Des arrosages réguliers au pied, pas sur les feuilles,
favorisent le grossissement des fruits.
Concombre, cornichon (Cucumis sativus)
Ils se sèment sous abri, en godets, de février à avril,
mais ne se plantent en pleine terre qu'une fois les
risques de gelées passés, en mai-juin. Une exposition
chaude et ensoleillée et une terre riche en humus, pas
trop humide, leur conviennent.
A la plantation, une pelletée de compost ou de fumier
par pied est appréciée. Ne pas mouiller le feuillage.
Ces plantes gourmandes demandent une terre riche.
Pour les tomates, enfouissez, dans le trou de
plantation, une poignée de sang séché ou corne
broyée, recouvrez-la de terre, puis plantez. En cours
de végétation, procédez à des pulvérisations de purin
d'ortie dilué sur le feuillage.
Pour l'aubergine, apportez du compost, puis de
l'engrais pour tomates, de même que pour les piments
et poivrons.
Pour toutes les Cucurbitacées : melon, courges et
courgettes, concombres et cornichons, n'hésitez pas à
enrichir le sol de fumier à la plantation, puis apportez
de l'engrais pour tomates.
Epuisant la terre, ils ne doivent pas être plantés au
même endroit d'une année sur l'autre.
Il faut alterner par exemple avec des plantes qui
enrichissent le sol en azote : haricots, fèves, pois,
lentilles et des légumes racines qui récupèrent les
éléments fertilisants en profondeur : carottes, panais,
salsifis, radis d'hiver.
Les légumes-racines
Pomme de terre (Solanum tuberosum)
Elle forme des touffes de feuillage vert de 50 cm de
hauteur environ et des petites fleurs mauves ou
blanches. Mais ce sont ses racines qui produisent des
tubercules.
On la plante de mars à mai, en rangs distants de 50
cm, dans une terre de jardin riche.
Récolte : deux à trois mois après la plantation.
Carotte (Daucus carotta)
Ses racines tendres et sucrées, de couleur orangée le
plus souvent, se forment dans un sol léger,
sablonneux, enrichi d'engrais ou de compost.
Elle se sème au printemps (mars à juin), dans une
terre bien ameublie, en rangs de 3 cm de profondeur. Il
est indispensable d'éclaircir pour que les racines
grossissent.
Récolte : entre huit et onze semaines après le semis.
Radis (Raphanus sativus)
Long ou rond, rouge ou rose, et même violet, blanc,
noir pour les variétés d'hiver, le radis a une chair
piquante, tonique.
On le sème du printemps à l'automne, en échelonnant
les semis, dans une terre légère, enrichie d'humus. Les
variétés printanières et estivales viennent à maturité
très vite.
Céleri-rave (Apium graveolens)
Les plants s'installent de mars à juin, dans une terre
très enrichie de compost. Ensuite, ils demandent des
arrosages réguliers et une fois par mois de l'engrais
riche en potasse. Récolte à l'automne, quand la racine
est suffisamment charnue. Elle se conserve longtemps,
en cave ou en silo.
Les légumes-racines sont en général de culture
aisée. Mais, pour se développer
harmonieusement, ils ont quelques exigences
quant à la nature du sol.
Tous les légumes-racines redoutent les pierres
qui les empêchent de se développer
correctement sous terre. Enlevez soigneusement
les pierres de votre terrain pour ne pas avoir de
racines fourchues.
Si vous avez une terre lourde, cultivez les
carottes dans un châssis rempli de sable ou
allégez la terre par des apports importants
d'humus et de compost.
Les radis ont besoin d'arrosages quotidiens, sans
quoi ils ne grossissent pas et deviennent
piquants.
Il faut aussi éclaircir les rangs quand les
plantules ont quelques feuilles.
Les navets se sèment entre février et avril pour
une récolte printanière. Les navets d'hiver se
sèment en été et début d'automne.
Les légumes verts
Epinard (Spinacia oleracea)
Il forme des touffes de larges feuilles à consommer,
selon les variétés et dates de semis, de la fin du
printemps à l'hiver. La cueillette se fait feuille à feuille
pour ne pas abîmer la plante. Il aime les terres
fraîches, à mi-ombre et supporte bien le froid.
Choux (Brassica)
Il en existe de nombreuses variétés à échelonner pour
une consommation toute l'année.
Choux de printemps, ou choux cabus. Ils ont des
feuilles lisses et se mettent en place en fin d'automne.
Choux d'été et d'automne. A feuilles frisées, ce sont les
choux de Milan, à mettre en place en avril. Les choux
rouges se repiquent aussi au printemps.
Choux d'hiver. Ce sont des variétés tardives de chou
de Milan, de chou rouge, chou à choucroute et de chou
de Bruxelles, à mettre en place l'été.
Chou fleur, brocoli, romanesco se cultivent de la même
façon mais brocoli et romanesco sont à réserver aux
régions douces. Repiquage courant mai.
rouges (Lolo Rossa).
Les romaines. De forme allongée, bien vertes avec une
côte centrale. Elles sont craquantes.
Laitues à couper. Elles ne pomment pas mais se
coupent aux ciseaux au fur et à mesure des besoins.
Céleris (Apium graveolens)
Rave, branche ou à côtes, le céleri a besoin d'un sol
très riche, bien préparé et de nombreux arrosages pour
bien se développer. Il existe aussi un céleri à couper,
plante condimentaire dont les feuilles relèvent les
potages et les sauces.
Haricot vert (Phaseolus vulgaris)
Semés en lignes ou poquets une fois les risques de
gelées passés et jusqu'à la mi-juillet, ils produisent
abondamment tout au long de l'été, jusqu'à l'automne.
Leur culture est très facile.
Pour un bon rendement, pratiquez l'alternance. Au
potager, la rotation des cultures est indispensable pour ne
pas épuiser le sol en certains endroits, et s'assurer ainsi
des récoltes assez constantes, d'année en année.
Certaines plantes sont exigeantes et appauvrissent le sol,
d'autres au contraire l'enrichissent d’éléments azotés,
d'autres encore n'en prélèvent que les nutriments qui
correspondent à leurs besoins et, d'autres enfin laissent
dans le sol des substances toxiques qui nuisent à la
culture de certains végétaux.
Poirée (Beta vulgaris)
Tout est bon chez elle. Le vert, à cuisiner comme
l'épinard et les cardes, délicieuses à la béchamel ou en
gratin. Certaines formes plus ornementales à cardes
jaunes ou rouges peuvent être employées dans les
massifs de fleurs.
Laitue (Lactuca sativa)
Les laitues sont nombreuses. En échelonnant bien les
variétés, il est possible d'en consommer toute l'année.
Les pommées. Elles forment une pomme de feuille de
différents tons de vert, parfois nuancés de rouge
(Sucrine).
Les batavias. En pomme, elles aussi. Leurs feuilles
sont ondulées ou découpées, vertes ou blondes, voire
Les espèces végétales sont en outre sensibles à des
parasites ou maladies spécifiques qui, si l'on cultive les
mêmes plantes sur les mêmes parcelles, risquent de
proliférer rapidement.
Pour un petit terrain, le partage de la surface en carrés
entourés d'allées permet une gestion efficace de l'espace
(culture et entretien) et la pratique de la rotation.
Alternez les plantes suivantes dans l'ordre :
Plantes exigeantes :céleri, chou, betterave, topinambour,
fraisier.
Plantes enrichissant le sol en azote : haricot, pois, fève,
lentille.
Plantes bulbes : ail, oignon, échalote, poireau.
Plantes de la famille des Solanacées : pommes de terre,
tomate, aubergine, piment.
Plantes de la famille des Cucurbitacées : cornichon,
concombre, courgette, melon, potiron.
Plantes capables d'aller chercher leur nourriture en
profondeur : carotte, panais, radis d'hiver, raifort, salsifis
et scorsonère.
Les salades sont peu épuisantes pour le sol.
Il est recommandé de les planter à proximité des choux et
des fraisiers.
Les petits fruits
Framboisier (Rubus idaeus)
Robuste, rustique et peu sensible aux maladies, le
framboisier est apprécié pour ses fruits à la saveur fine,
à consommer frais ou en gelée.
On distingue les variétés non remontantes, produisant
en juin, et les remontantes fructifiant en juin et à
l'automne. Toutes se plaisent à mi-ombre ou au soleil
léger, et en sol bien drainé, ni trop sec, ni trop frais.
Elles se plantent en haies et nécessitent un palissage
léger et des tailles chaque année.
Cassissier et groseillier (Ribes nigrum et rubrum)
Ces buissons rustiques à planter en haies ou en
groupes produisent en été des grappes de fruits noirs
(cassis), rouges ou blancs (groseilles). Ils se cultivent à
peu près de la même façon, sans grande exigence,
dans une terre de jardin bien préparée, enrichie à
l'automne de compost. Groseilliers et cassissiers se
taillent après la récolte, en éliminant les branches
âgées de plus de trois ans.
Tous les petits fruits ont besoin, pour donner des
récoltes abondantes, de fertilisations régulières, à
l'automne et au printemps.
Framboisiers et ronces à fruits (mûres) se palissent en
rangs, sur fil de fer, ou sur des grillages à larges
mailles.
Myrtille (Vaccinium corymbosum)
Ce petit buisson dense produit, après sa floraison
printanière en clochettes blanches, des fruits bleus, de
juin à septembre.
Il aime les situations mi-ombragées, et les sols acides,
riches en terre de bruyère. On pratique une légère taille
pour aérer l'arbuste en hiver et raccourcir légèrement
les branches après la récolte.
Les fraisiers, plantés sur film plastique, nécessitent
moins d'entretien, en particulier de désherbage. Les
fraises ne doivent pas être en contact avec le sol. Il
faut donc les pailler si on ne les plante pas sur film
plastique.
Les plantations de petits fruits doivent être régénérées
régulièrement. Les framboisiers et les mûres font des
rejets et se bouturent facilement.
Les plantations de fraisiers doivent être renouvelées
tous les cinq ans.
Celles de groseilliers et cassis tous les dix ans à
quinze ans. Ils se bouturent très facilement en hiver.
La myrtille se bouture en avril, à l'étouffée.
Fraisier (Fragaria)
Cette petite plante vivace, solide, rustique et assez
décorative est surtout appréciée pour ses fruits
parfumés. La récolte a lieu en fin de printemps pour les
variétés non remontantes, et jusqu'à l'automne pour les
variétés remontantes. Le fraisier prospère dans une
terre bien enrichie à l'automne d'engrais organique,
puis d'engrais spécial fraisiers au printemps.
Mûre (Rubus fruticosus)
Améliorée pour produire en fin d'été des fruits noirs très
sucrés, la mûre est une plante grimpante, au feuillage
décoratif.
Elle se plaît au soleil à ou mi-ombre, dans une terre à
tendance sableuse, enrichie de compost et d'engrais
organique. Elle se palisse et les tiges ayant fructifié se
taillent à ras après la récolte.
Les plantes grimpantes
Clématite (Clematis)
Ces étoiles à petites ou grandes fleurs, de toutes
nuances et couleurs, fleurissent, selon les variétés, de
février-mars à novembre. Les pieds au frais et la tête
au soleil, bien rustiques, elles garnissent avec grâce
vieux arbres, arceaux et pergolas pendant de longues
années, aussi bien en région fraîche que clémente.
Ravissantes en compagnie des roses.
Bignone (Campsis)
Vigoureuse liane amoureuse du soleil, au feuillage vert
foncé, elle se couvre en été de fleurs en trompette
dans différents tons d'orange et de jaune selon les
variétés. S'accrochant seule, elle est idéale pour
couvrir les murs, notamment des façades. Elle n'a pas
de grandes exigences, ni pour le terrain, ni pour le
climat.
Le groupe des grimpantes réunit toutes sortes de
plantes à tiges plus ou moins ligneuses, et aux
exigences très diverses. Pour grimper, leurs stratégies
sont différentes.
Les plantes à enroulement
Ce sont toutes celles dont les tiges volubiles
s'enroulent autour du support, dans un sens ou
dans l'autre. Elles n'ont pas besoin, en principe,
d'être attachées. Ce sont les clématites, glycines,
chèvrefeuilles, akébias, ipomées, solanum,
jasmin, renouée. Certaines, comme la glycine,
sont tellement vigoureuses qu'il faut leur fournir
une structure extrêmement solide et les contrôler
par la taille.
Les plantes à crampons
Lierres, bignones, hortensias grimpants
(Hydrangea petiolaris), essentiellement, se fixent
à leur support (tronc, mur) par des crampons qui
ne sont autres que des racines aériennes. Leur
système d'attache est solide, mais peut
endommager des vieux murs mal crépis ou
jointoyés. Elles ne peuvent cependant rester bien
fixées sur un support trop lisse.
Les plantes à vrilles
Vignes, ampélopsis, cobée, passiflores
entortillent leurs vrilles au moindre support
potentiel. Elles poussent vite et n'ont pas besoin
d'être aidées.
Les plantes à ventouses
La vigne vierge est pourvue de minuscules
disques adhésifs qui adhèrent à toutes les
surfaces, même lisses. Pratique, car la plante n'a
pas besoin de support.
Chèvrefeuille (Lonicera)
Une grimpante pleine de charme dont la floraison très
longue, la plupart du temps intensément parfumée,
s'exprime, selon les variétés, dans les tons ivoire, blanc
et orangé, aussi bien au soleil qu'à exposition miombragée. Le chèvrefeuille aime les sols plutôt frais et
riches. Foisonnant, exubérant, il doit être apprivoisé
par la taille.
Vignes d'ornement (Vitis, Ampelopsis)
Il en existe de nombreuses espèces dont la fameuse
vigne vierge, couvre-façade idéal, au beau feuillage
rutilant à l'automne. Mais certaines, comme la vigne de
Coignet (Vitis coignetae) offrent un feuillage encore
plus spectaculaire. D'autres encore produisent des
fruits très décoratifs, telle Vitis brevipedunculata.
Les plantes à épines
Certaines grimpantes, comme les rosiers et
bougainvillées, sont munies d'épines qui les
accrochent au support. Dans le cas des rosiers, il
vaut mieux accrocher les tiges, lourdes, raides et
blessantes, avec du fil armé pour jardiniers.
Les arbustes à palisser
S'ils sont plantés près d'un mur et que leurs
rameaux sont palissés contre ce dernier, certains
arbustes peuvent être traités en grimpants. Ce
sont notamment les céanothes,
frémontodendron, cognassier du Japon,
Cotoneaster horizontalis etc., et certains fruitiers
comme les figuiers. Tous ont besoin d'un
palissage solide et régulier.
Les plantes d'intérieur
Violette du Cap (Saintpaulia)
Petite plante aux feuilles rondes d'aspect velouté, elle
offre des bouquets de petites fleurs à cœur jaune, dans
différents coloris, voire bicolores selon les variétés.
Aime les ambiances chaudes, la pleine lumière et ne
s'arrose pas trop, et surtout pas sur le feuillage ni les
fleurs.
tillandsia est une plante facile qui demande un terreau
léger fait de terre de bruyère et écorces. Il aime que
son feuillage soit vaporisé régulièrement mais n'a pas
besoin d'arrosages fréquents ni de beaucoup de
lumière.
Cactus (Rebutia nivea)
Ce petit cactus en touffe, couvert d'épines blanches,
donne des fleurs orange, en étoile. Il demande peu
d'entretien s'il est placé en pleine lumière et cultivé
dans un mélange sableux. Pratiquement pas
d'arrosage en hiver et pas plus d'une fois par semaine
en été.
La culture des plantes d'intérieur devient un jeu
d'enfant une fois que l'on a compris d'où elles
sont originaires. Il est donc important de se
renseigner pour bien connaître leurs exigences.
Dragonnier panaché (Dracaena reflexa)
Une plante magnifique, à feuilles souples marginées de
crème. Mais aussi précieuse, car elle n'a pas besoin de
beaucoup de lumière et se plaît dans un terreau frais.
Arrosages une à deux fois par semaine.
Anthurium (Anthurium)
Spectaculaire, avec ses spathes rouges, blanches ou
roses de très longue durée, surgissant d'une touffe de
feuillage vert sombre, l'anthurium se plaît à mi-ombre
et dans les ambiances humides, mais il redoute l'eau
stagnante. A installer dans un terreau contenant de la
terre de bruyère.
Pour la plupart, les plantes d'intérieur, et
particulièrement celles à fleurs, ont besoin d'une
ambiance lumineuse. Placez-les à proximité
immédiate des sources de lumière, mais veillez à
ce que le soleil direct ne brûle pas leurs feuilles.
Pour cela, ombrez les fenêtres par un léger
voilage.
En hiver, les atmosphères très sèches des
appartements sont redoutables.
Augmentez l'hygrométrie en arrosant les plantes
régulièrement, en les bassinant ou les vaporisant
ou encore en les posant dans une soucoupe, sur
un lit de billes d'argile constamment humide.
En atmosphère confinée, certains insectes,
comme les mouches blanches et les araignées
rouges ont tendance à proliférer.
Aérez régulièrement, même en hiver.
Les plantes d'intérieur doivent toutes observer
une période de repos. A l'approche de l'hiver,
arrêtez complètement les apports d'engrais. Vous
les reprendrez au printemps.
Orchidée papillon (Phalaenopsis)
La plus facile à cultiver des orchidées offre des fleurs
de longue durée (plusieurs semaines). Elle se plaît en
appartement, entre 18 et 25 °, à la lumière mais pas en
plein soleil. Arrosages une à deux fois par semaine.
Tillandsia (Tillandsia cyanea)
Original, avec son aigrette rose à fleurs violettes, le
Les plantes commencent à dépérir et cessent de
pousser quand elles ont épuisé les éléments
nutritifs contenus dans le terreau.
Il faut les rempoter, de préférence au printemps,
tous les 2 ans.
Les plantes
méditerranéennes
Petites plantes à fleurs
Certaines plantes méditerranéennes habituées aux
expositions caniculaires, peuvent, en dehors du Midi,
être cultivées comme des plantes saisonnières
(annuelles) si on les plante en plein soleil. Parmi les
plus courantes, on trouve les gazanias, pourpiers et les
ostéospermums. En région méditerranéenne, le choix
est beaucoup plus vaste, les ficoïdes (notre photo), par
exemple, forment de vaste tapis courant jusqu'en bord
de mer.
Olivier (Olea europaeus)
Sa longévité et sa robustesse sont légendaires et on le
voit de plus en plus loin de son terroir originel. Il est
plus résistant au froid qu'on ne pense et supporte sans
dégâts importants jusqu'à moins 10 °C si le sol n'est
pas détrempé. Certaines variétés récentes sont
spécialement adaptées à des températures inférieures
à celles exigées par cette espèce.
Bougainvillée (Bougainvillea)
Cette belle liane aime la chaleur. Hors Méditerranée,
en région néanmoins clémente, il faut l'installer contre
un mur plein sud et la protéger en hiver. Ailleurs, il est
préférable de la cultiver en pot et de la rentrer en
véranda l'hiver. D'autres lianes à cultiver en pot, tel le
plumbago, les solanums, les jasmins donnent d'emblée
une ambiance méditerranéenne.
Toutes les plantes méditerranéennes sont avides de
chaleur.
Il faut donc leur réserver une place au sud, bien
abritée.
Arbustes du soleil
Lavandes, lauriers-roses, cistes, mimosas, solanums...
Les arbustes adeptes de la chaleur et de la sécheresse
sont nombreux et ils peuvent, moyennant certaines
conditions, s'adapter presque partout. Un endroit
chaud, un sol bien drainé, une protection hivernale,
leur suffisent parfois. Le callistémon ci-dessus, appelé
aussi rince-bouteilles, est particulièrement décoratif.
Hors de la région méditerranéenne, il se cultive très
bien en pot.
Evitez de les installer dans des sols lourds et argileux
humides.
Elles se plairont plutôt en terre drainée, voire
caillouteuse et sèche.
Cela ne vous dispense pas pour autant de les arroser
régulièrement, surtout tout au long du printemps quand
les nouvelles pousses apparaissent.
Si le sol de votre jardin est un peu lourd, plantez vos
méditerranéennes, notamment les lavandes, sur une
petite butte.
Hors région méditerranéenne, l'olivier ne survivra en
pleine terre que si vous creusez une large fosse et la
remplissez de gros cailloux et de terre mélangés, pour
assurer le drainage.
Palmiers (Trachycarpus, Chamaerops)
Ils n'ont pas leur pareil pour donner au jardin un air très
exotique. Certains (Trachycarpus essentiellement) sont
rustiques et peuvent rester en pleine terre en dehors
de la région méditerranéenne, à condition d'être
installés dans un endroit ensoleillé et abrité, et que le
sol ne soit pas détrempé. D'autres, tel le palmier dattier
(Phoenix), doivent être réservés aux zones les plus
douces de la France. Tous apprécient les expositions
chaudes, les sols drainés mais assez riches et
redoutent les vents.
Hors région méditerranéenne, la plupart de ces plantes
peut être cultivée en pot et rentrée à l'abri en hiver. Le
pot doit être bien drainé pour éviter l'asphyxie des
racines par l'eau stagnante.
Les plantes vivaces
Les massifs d'ombre
Nombreuses sont les vivaces qui apprécient les
situations ombragées ou mi-ombragées. Certaines y
forment de jolis couvre-sol (géraniums vivaces,
pervenches, ceratostigma), d'autres, telles les astilbes,
pulmonaires, trilliums, valent pour leurs floraisons,
d'autres encore, telles les hostas ou heuchères, pour
leur feuillage décoratif, souvent coloré ou panaché.
Les massifs ensoleillés
Ils peuvent rassembler des vivaces de toutes couleurs,
formes et silhouettes qui peuvent être mariées avec
des graminées, des bulbeuses, des arbustes.
Actuellement, les achillées, gauras, monardes,
radiaires, rudbéckias, hélénies ont le vent en poupe.
Certaines aiment la sécheresse, d'autres les sols frais,
voire détrempés.
Les graminées
Coqueluches des jardiniers d'aujourd'hui, ce sont des
plantes robustes, peu sujettes aux maladies et
capables de prospérer même dans les terres pauvres.
Elles permettent d'alléger les compositions fleuries, de
meubler avec grâce les coins éloignés, car elles
demandent peu d'entretien. Leur charme sauvage, leur
faculté d'accrocher la lumière, et leur feuillage ou leurs
fleurs persistants sont autant d'atouts.
Faciles à entretenir, elles prennent de la vigueur
chaque année. Plus que tout autre type de plantes,
les vivaces présentent une palette de couleurs, de
formes, de textures et de parfums illimitée. Elles
comprennent des espèces qui conviennent pour
tous les coins du jardin, qu’il soit étendu ou non, et
pour tous les goûts.
Les plantes de terre de
bruyère
Bruyères (Calluna et Erica)
Ces arbrisseaux présentent tous l'avantage d'un
feuillage persistant, de différentes nuances de vert,
agrémenté de petites fleurs en clochettes blanches,
roses, mauves voire rouges. Les callunes
s'épanouissent de juillet à septembre. Les Erica, de
novembre à avril.
Toutes prospèrent dans des terres à tendance acide,
voire sableuses, bien drainées.
Elles se plaisent au soleil et à mi-ombre, dans les
landes et les bois clairs et se taillent à la cisaille, après
la floraison.
Magnolia caduque (Magnolia)
Rustiques et élégants, les magnolias fleurissent en
début de printemps. Il en existe de nombreuses
espèces et variétés à fleurs en gobelet ou en coupe. Le
plus commun est le magnolia dit «de Soulange» dont
les grandes fleurs en gobelet s'épanouissent avant les
feuilles, en avril, dans une gamme de roses allant
jusqu'au violet pourpré.
Il peut atteindre 6 m. Autres espèces intéressantes :
Magnolia stellata, aux fleurs étoilées. Il existe aussi le
Magnolia grandiflora, à grandes feuilles vernissées
persistantes, peu sensible à la pollution des villes.
Camélia (Camellia japonica)
Originaires d'Asie, ils sont appréciés pour leur feuillage
vernissé sombre et persistant et leurs belles fleurs
charnues, simples ou doubles dans différentes
nuances allant du blanc au rouge en passant par le
rose.
Certaines variétés sont également panachées. La
plupart fleurissent en fin d'hiver et début de printemps,
de janvier jusqu'à fin avril selon les variétés. Le camélia
sasanqua, à petites fleurs, fleurit à l'automne. Ils ne se
plaisent que dans les terres acides (terre de bruyère), à
exposition mi-ombragée.
Azalée et rhododendron (Rhododendron)
Botaniquement, ils appartiennent au même genre qui
comprend plusieurs centaines de variétés à feuilles
caduques ou persistantes.
Ils sont très prisés pour leur floraison qui s'échelonne,
selon les espèces et variétés, entre novembre et août,
dans tous les tons, même le bleu.
Ils s'utilisent en massifs ou en pots et se plaisent dans
les terres acides (terre de bruyère) riches en humus,
pas trop sèches, et dans les emplacements où la
lumière est tamisée.
Hortensia (Hydrangea macrophylla)
Rois de la Bretagne, rustiques et robustes, ils
s'adaptent bien ailleurs pourvu que le sol ne soit pas
trop sec et calcaire. Leur longue floraison, du début de
l'été à la fin de l'automne, est abondante.
On distingue les variétés classiques à boules de fleurs,
et celles à fleurs plates. Leur teinte varie du blanc au
rouge, en passant par toutes les nuances de bleu,
mauve et rose. Les autres hydrangéas (paniculés, à
feuilles de chêne, grimpant, arborescent) sont
également très décoratifs.
Selon les genres et les espèces de plantes dites de
terre de bruyère, les exigences varient. Certaines,
comme les rhododendrons et azalées, les camélias, les
kalmias, piéris, bruyères, cornouillers ont besoin de
terre franchement acide (elles sont dites acidophiles).
De la terre de bruyère additionnée d'un peu de terreau
de feuilles leur conviendra. Si le milieu est calcaire,
elles doivent impérativement être plantées dans une
fosse étanche, isolée par un feutre de jardin et garnie
de terre de bruyère, ou en massif surélevé, sans quoi
elles dépériront.
Il est conseillé de les arroser à l'eau de pluie ou avec
une eau douce.
D'autres comme les hortensias, les magnolias
supportent les sols faiblement calcaires et prospèrent
dans les terres neutres.
Des apports de terre de bruyère et de terreau de
feuilles, des paillages avec des écorces de pin
rééquilibreront le sol en leur faveur.
La plupart des plantes de terre de bruyère sont
originaires d'Asie, où elles poussent dans des milieux
montagneux, boisés, bien arrosés, mais dans des sols
drainés. Il convient donc de les arroser régulièrement
en périodes sèches et d'épandre, autour des pieds, un
paillage pour maintenir l'humidité. A l'automne, des
apports d'engrais spéciaux pour les plantes de terre de
bruyère sont appréciés.
Les rocailles
Une rocaille réussie s'intègre dans le cadre du
jardin sans donner l'impression d'avoir été
rapportée. Pour cela l'équilibre entre végétaux et
minéraux doit être bien pensé.
Pour que l'effet soit naturel, choisissez des
pierres de la région qui s'intégreront mieux dans
le paysage.
Des escaliers végétalisés
L'harmonie et l'équilibre entre l'élément minéral et
végétal sont le secret de la réussite des jardins de
rocaille. Lorsque les pierres sont massives, il convient
de les estomper par la présence de plantes
enveloppantes.
Des conifères miniatures, des arbustes (cotonéasters)
et des plantes vivaces couvre-sol ou tapissantes
(géraniums vivaces, aubriète, alysse, ibéris) atténuent
l'imposante présence des grosses marches de pierre.
Prenez soin de les enfoncer suffisamment dans
la terre pour que l'édifice soit solide et pour
obtenir un aspect plus naturel. Parfois, les
rocailles ressemblent un peu trop à des
expositions de pierres.
Plantez abondamment pour estomper la rigueur
de la pierre.
Les plantes tapissantes : céraistes, ibéris,
aubriètes, corbeilles d'or sont indiquées pour
cela, de même que les plantes formant des petits
coussins : saxifrages, origans...
En région chaude et sèche, faites appel aux
plantes succulentes basses : sédums, joubarbes
(Sempervivum) ou érigées : aloès, agaves, et
aux cactées pour meubler la rocaille.
Un coin de montagne
Les amoureux des paysages de montagnes peuvent
tout à fait reconstituer dans une rocaille, un jardin alpin
en y plantant des espèces appropriées. Un jardin alpin
est généralement planté de conifères et arbustes
miniatures (rhododendrons ou azalées nains), de
petites plantes vivaces (saxifrages, anémones
pulsatilles, gentianes, edelweiss), de petites fougères,
et de bulbeuses (tulipes botaniques, muscaris).
Un jardin de gravier
Pour jouer agréablement avec les plantes et l'élément
minéral, les jardins de graviers sont une solution toute
trouvée. Ils apportent une touche originale au décor et
présentent aussi l'avantage de demander peu
d'entretien.
Sous le gravier, les mauvaises herbes ont en effet du
mal à se développer. Pour planter ce type de jardin,
utilisez des vivaces de soleil aimant les terrains drainés
(gauras, euphorbes), des plantes de prairies, et des
graminées.
Renseignez-vous sur le type de pierre que vous
utilisez : si elles sont calcaires, il sera difficile, par
exemple, de cultiver des plantes de terre acide,
comme les rhododendrons.
Les rosiers
Généralement faciles à vivre, les rosiers ont
néanmoins besoin d’une certaine attention et de soins,
pour vous enchanter.
Les rosiers forment un monde si riche et varié qu'il est
parfois difficile de s'y retrouver entre les variétés
modernes, anciennes ou rétro (de style ancien mais de
création récente). Renseignez-vous bien auprès de
votre vendeur pour savoir ce que vous achetez.
Rosiers à massifs
On les appelle aussi rosiers buissons. Ils rassemblent
plusieurs groupes de rosiers au port compact et très
florifères, à fleurs groupées, ou à grosses fleurs et
dans toutes les nuances.
Selon les goûts ou les tendances, on peut opter pour
une seule variété ou un mélange en camaïeu ou
multicolore.
Si vous habitez en région froide (Est, Nord, montagne),
il vous faut des rosiers résistants, greffés sur le portegreffe Rosa canina. Demandez cette précision auprès
de votre vendeur.
Certaines espèces ou variétés frileuses se comportent
bien en région méditerranéenne : essayez Rosa
banksiae, 'Senateur Lafolette', 'Gloire de Dijon'.
Certaines variétés anciennes de rosiers sont sensibles
aux maladies : blanc (oïdium), taches noires
(Marsonia), mais les variétés les plus récentes sont en
général bien résistantes. Vérifiez, au moment de l'achat
si le feuillage est bien sain, brillant et exempt de
taches.
Rosiers grimpants
Là encore, la gamme est vaste, et rassemble des
variétés à moyen ou grand développement.
Les plus vigoureux sont appelés rosiers-lianes. La
plupart des variétés récentes sont remontantes et
offrent plusieurs floraisons (en fin de printemps et à
l'automne), tandis que les variétés anciennes, souvent,
n'en n'offrent qu'une (fin de printemps, début d'été).
Rosiers arbustifs
Ce sont des rosiers à forte végétation, plus hauts que
les rosiers à massifs, et pouvant, soit être intégrés
dans des massifs d’arbustes, soit être plantés
isolément car leur port et leur silhouette sont agréables
et leurs fleurs ravissantes. Certains peuvent même être
traités comme de petits grimpants quand on les plante
à proximité d'un mur ou d'une façade.
D'autres au port étalé, très florifères sont appelés
rosiers-paysage.
Rosiers miniatures et couvre-sol
Les premiers se distinguent par leur petite taille
pouvant varier de 15 cm à 50 cm de hauteur.
Idéaux pour le balcon et la terrasse où ils peuvent être
cultivés en pot, ils se cultivent aussi en pleine terre
pour y former de petites haies.
Les couvre-sols sont recommandés pour recouvrir, en
les fleurissant, certaines surfaces, notamment les talus.
La taille en début de printemps est indispensable pour
les rosiers à massifs.
Dans le cas de la restauration d'un massif par exemple,
ne plantez jamais des rosiers au même emplacement
et dans la même terre que d'autres qui les auraient
précédés. Ils émettent des toxines qui contrarieraient
votre nouvelle culture. Choisissez un nouvel
emplacement ou renouvelez totalement la terre sur 1 m
de profondeur.
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