BOUSHAB - Manifestations Univ Ouargla

ETUDE DES RELATIONS PHYLOGENETIQUES DES RACES OVINES
ALGERIENNES
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BOUSHABA N., 1HAMMOUDA L., 1BRAHAMI N., 1KHAIB DIT NAIB O., 2GAOUAR
S., 3TABET-AOUL N. ET 1SAIDI-MEHTAR N.
Département de Génétique Moléculaire Appliquée, Université d’Oran, Algérie.
2
Département de Biologie, Université de Tlemcen, Algérie
3
Département de Biotechnologie, Université d’Oran Université d’Oran, Algérie.
[email protected]
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L’étude des relations phylogénétiques nous a permis d’avoir une idée sur la diversité génétique interpopulationnelles de six races ovines algériennes : Ouled Djellal (30), Hamra (30), Taâdmit (30),
Sidaoun (28), Rembi (27) et D’men (13) par l’utilisation de 4 marqueurs microsatellites : OarFCB128,
OarCP34, INRA63 et BM1824. La méthode utilisée est l’amplification in vitro (PCR) des ADN ovins
suivie de l’électrophorèse sur gel de polyacrylamide non dénaturant et d’une coloration au nitrate
d’argent. Les distances génétiques entre paires de races ont été calculées selon l’approche classique
basée sur les fréquences alléliques dans chaque race en retenant la distance standard de Nei et celle de
Reynolds. Chacune de ces deux distances présente des propriétés spécifiques et reste appropriée pour
un modèle particulier d’évolution. Ces distances génétiques ont été employées pour regrouper les
différentes races suivant les deux méthodes de Neighbor-Joining et UPGMA. Ainsi, les
dendrogrammes ont été construits. Les résultas obtenus ont montré trois groupes distincts : le premier
inclut la race Hamra et Ouled-Djellal. Ceci est en accord avec le continuum géographique des aires de
répartition des deux races. Le deuxième groupe inclut les trois races Sidaoun, Taâdmit et Rembi
malgré qu’elles proviennent de différents secteurs géographiques. Enfin, la race D’men constitue un
« outgroup », probablement dû à son isolation. Par ailleurs, l’Analyse Factorielle des Correspondances
(AFC) a montré globalement les mêmes résultats obtenus par les dendrogrammes. Enfin, nos résultats
restent préliminaires à cause du faible nombre de microsatellites utilisés dans cette analyse et devraient
être approfondis par l’étude d’au moins vingt marqueurs. Les perspectives de ce travail seraient
d’élargir cette étude à toutes les races de notre cheptel ovin telles que les deux races Berbère et
Barbarine ainsi qu’à d’autres races maghrébines et européennes.
Mot-clés : Microsatellites - race ovine - phylogénie - distance génétique – dendrogramme
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