Lycée Vauban, PTSI, 2006-2007 Informatique : Les nombres complexes Pour Maple, le i des mathématiciens s’écrit I ou encore sqrt(-1) ou encore (-1)^(1/2). Ceci doit vous choquer : il n’y a en effet pas de raison de choisir i plutôt que −i comme “racine carrée” de −1. Il faut toujours garder ceci en mémoire lorsque l’on travaille avec Maple. Partie réelle, partie imaginaire, conjugué On commence par définir un nombre complexe z = x + iy : > z:=x+I*y ; On veut extraire la partie réelle de z : > Re(z) ; Encore une fois, Maple donne le résultat sous forme symbolique. Il faut forcer l’évaluation complexe à l’aide de la commande evalc : > evalc(Re(z)) ; Dans le même genre : > Im(z) ;evalc(%) ; > conjugate(z) ;evalc(%) ; En revanche, pour obtenir la valeur numérique d’un nombre complexe, il faut utiliser l’évaluation dans les flottants (evalf). Un exemple vaut mieux qu’un long discours : > z0:=sqrt(2)+I*Pi ; > evalc(z0) ; > evalf(z0) ; Pour choisir le nombre de chiffres significatifs : > evalf(z0,1) ;evalf(z0,15) ; Module et argument La commande Maple pour le module et l’argument est polar. Attention, elle possède une syntaxe particulière. La commande polar(module,argument) renvoie le nombre complexe : > polar(sqrt(2)/2,Pi/4) ;evalc(%) ; La commande polar(z) renvoie le module et l’argument de z à condition de lire la fonction dans la bibliothèque : > restart ;z:=3+I*4 ;polar(z) ;readlib(polar) ;polar(z) ; La commande convert(z,polar) renvoie le module et l’argument de z : > restart ;z:=3+I*4 ;convert(z,polar) ; Les complexes et les fonctions L’exponentielle complexe est définie et fait partie du programme de PTSI et elle se comporte comme il faut dans Maple. > J:=exp(I*2*Pi/3) ;evalc(J^3) ; Attention aux autres fonctions usuelles (trigonométriques, logarithme, ...) lorsqu’elles agissent sur des complexes : les résultats peuvent être justifiés d’un certain point de vue mais un élève de PTSI n’a pas à les manipuler de la sorte. > cos(I) ;evalc(cos(I)) ;evalf(cos(I)) ; > evalc(cos(3+I)) ; > evalc(sqrt(2+I)) ; 1 > evalc(ln(1-3*I)) ; Pour l’explication concernant les fonctions trigonométriques, voir le cours. Exercice 1. Déterminer les complexes z tels que Les représenter dans le plan complexe. z2 soit imaginaire pur. 2z + 3i Exercice 2. Dans C, résoudre l’équation suivante z 2 + z̄ + iz = 0. Montrer que les points dont les affixes sont solutions forment un triangle rectangle. 2π . Déterminer les nombres complexes z tels que les points d’affixe j, z et Exercice 3. Soit j = exp i 3 1 + jz soient alignés. Les représenter dans le plan complexe. Exercice 4. Soient a et b deux complexes tels que |a| = |b| = 1, a 6= b et a 6= b. 1 + ab est réel. Montrer que a+b z + abz̄ − (a + b) Montrer que, pour tout z ∈ C, est un imaginaire pur. a−b 2