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FÉVRIER 2016
NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
La chute des marchés actions s’est poursuivie au niveau mondial
sur fond de baisse du prix du pétrole et de sortie de capitaux des
pays émergents (Chine). Les marchés semblent considérer le prix de
l’or noir comme un indicateur avancé de la croissance mondiale et
craindre les répercussions liées aux faillites de sociétés pétrolières
américaines. Ce faible coût des matières premières alimente les
craintes des investisseurs et pèse sur les anticipations d’inflation.
Les Banques Centrales pourraient assouplir à nouveau leur politique
monétaire et/ou ralentir le rythme de leur resserrement (FED).
UNE CROISSANCE MONDIALE QUI RÉSISTE
La BCE a annoncé vouloir intensifier son programme d’assouplissement
monétaire le mois prochain tandis que la Fed reste prudente en ce qui
concerne la remontée de ses taux directeurs.
Aux Etats-Unis, les taux longs se sont détendus du fait de la baisse
des anticipations d’inflation elles-mêmes liées à la baisse des prix du
pétrole.
En Zone euro, les taux allemands et français ont reflué en fin de mois
(clôturant respectivement à 0,33% et 0,64%). Les marchés actions ont
souffert de la baisse du pétrole et des craintes en provenance de Chine
(ralentissement brutal de l’économie, dépréciation du Yuan).
Aux Etats-Unis, bien qu’affectée par la baisse
des investissements pétroliers, la croissance
bénéficie de la solidité de la consommation.
Les ménages profitent d’un marché du travail
favorable (création d’emplois, salaires) et leur
confiance est en hausse. Côté entreprises,
le secteur pétrolier et l’atonie du secteur
industriel pèsent sur l’investissement.
Les exportations diminuent tandis que la
croissance de l’immobilier reste robuste.
BAISSE EXCESSIVE DES ACTIONS
MAIS MANQUE DE VISIBILITÉ
Ce mois-ci, l’évolution des marchés actions a
surpris par sa brutalité. La baisse des indices
actions, au-delà des raisons liées à la Chine et
au pétrole, peut également trouver son origine
dans l’amorce de normalisation de la politique
monétaire de la FED, provoquant des sorties de
capitaux des pays émergents.
Pour la Zone euro, les indices de confiance
PMI sont rassurants et laissent envisager un
rythme de croissance modéré. En Allemagne,
le contexte économique mondial pénalise les industriels alors que la
confiance des ménages est satisfaisante. En France, la croissance
est faible (1% au quatrième trimestre 2015) mais certains indicateurs
avancés sont encourageants (profits des entreprises, permis de
construire, emplois intérimaires).
En Chine, les chiffres économiques reflètent un ralentissement
progressif de la croissance (+6,8%). Le secteur industriel et l’immobilier
pèsent sur l’activité alors que la consommation des ménages reste
dynamique.
UNE FORTE VOLATILITÉ SUR LES MARCHÉS
Le prix du pétrole pourrait cependant se redresser
en 2016. Les taux longs américains devraient
alors retrouver des niveaux proches de 2,60% voir
2,80 % d’ici fin 2016, soutenus par la remontée des taux directeurs en
2016. En Zone euro, la hausse des taux souverains devrait être limitée
par les nouvelles actions de la BCE en matière de politique monétaire
non conventionnelle.
La baisse des marchés actions de début d’année semble excessive
vis-à-vis de la réalité économique mondiale. L’aversion au risque,
qui a fortement progressé en janvier, pourra refluer si les craintes
concernant la croissance mondiale se réduisent et si le prix du baril
de pétrole se redresse. Les foyers de risques sont nombreux, mais,
sauf choc de marché supplémentaire qui pourrait alors devenir autoréalisateur, les actions conservent un potentiel de hausse.
Les taux monétaires demeurent en territoire négatif et les taux longs
souverains ont reculé en janvier.
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