aS m i t h aS m i t h Circuits microéléctroniques aS e d r a aS e d r a sciences de l’ingénieur aS e d r a aS m i t h L’objectif de ce livre L’objectif de ce livre est de développer chez le lecteur la capacité d’analyse et de conception des circuits électroniques analogiques et digitaux, discrets et intégrés. Le sujet des circuits analogiques est largement couvert et l’accent est mis sur la conception des circuits analogiques intégrés. En effet, les progrès de la technologie de fabrication et d’intégration rendent inévitable l’acquisition des méthodes d’analyse des circuits analogiques, même pour les circuits digitaux. L’analyse est facilitée par les outils de simulation, largement utilisés dans l’industrie et qui deviennent de plus en plus abordables et à la portée de chacun. Traduction Conception graphique : Primo&Primo Dr. Dragos DANCILA, est ingénieur civil électricien et a obtenu un doctorat en sciences de l’ingénieur de l’Université catholique de Louvain, Belgique. Conférencier associé à l’Université d’Uppsala, Suède. Il s’est spécialisé en microélectronique et en ingénierie micro-onde. Pr. Marius DANCILA, est ingénieur civil électromécanicien. Sa carrière professionnelle s’est partagée entre la recherche (ICEMENERG, Bucarest, Roumanie) et l’enseignement (IESN, Namur, Belgique). Il s’est spécialisé en modernisation énergétique et en sources renouvelables d’énergie. ISBN : 978-2-8041-7777-5 9 782804 177775 SEDRA 978-2-8041-7777-5-SEDRA-210X275.indd 1 Circuits microéléctroniques sciences de l’ingénieur Un outil complet L’accent est mis sur l’acquisition des méthodes d’analyse des circuits électroniques modernes : amplificateurs opérationnels, filtres, références de tension, convertisseurs analogiques digitaux (D/A et A/D), boucles à verrouillage de phase (PLL), oscillateurs, mélangeurs (mixers) et circuits de télécommunication. Cet ouvrage étudie également l’analyse de l’architecture des circuits, la réponse en fréquence, le bruit, etc. Parmi les circuits digitaux, seront abordés l’inverseur CMOS et différents circuits mémoire : verrous (latch), bascules (flip-flop), mémoires flash, etc. Circuits microéléctroniques Cet ouvrage de référence a été conçu pour couvrir l’ensemble des circuits électroniques analogiques et digitaux modernes : une ressource inestimable pour professionnels, enseignants, chercheurs et étudiants. Une référence en français pour les cours abordant les circuits électroniques analogiques et digitaux, ce livre couvre les composants de base tels que la diode, les transistors bipolaires et MOSFET, ainsi que les circuits qui en découlent. sciences de l’ingénieur www.deboecksuperieur.com 09/08/2016 14:41 Dans la collection « Sciences de l’ingénieur » ALEXANDER, SADIKU, Analyse des circuits électriques BEER, JOHNSTON, BENEDETTI, TREMBLAY, Mécanique pour ingénieur. Vol. 1 Statique BEER, JOHNSTON, COLLET, MAYER, Mécanique pour ingénieur. Vol. 2 Dynamique BOLES, CENGEL, LACROIX, Thermodynamique. Une approche pragmatique, 2e éd. GHASEM, HENDA, Bilans matière et énergétique pour l’ingénierie chimique. Principes et applications pratiques REDDY, Mécanique des milieux continus WELTNER, WEBER, SCHUSTER, GROSJEAN, Mathématiques pour physiciens et ingénieurs Ouvrage original Copyright © 2011 by Oxford University Press, Inc. Microelectronic Circuits, sixth edition, was originally published in English in 2011. This translation is published by arrangement with Oxford University Press. Microelectronic Circuits, sixth edition, a été publié en anglais en 2011. Cette traduction est éditée suite à un accord avec Oxford University Press. Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web : www.deboecksuperieur.com. © De Boeck Supérieur s.a., 2016 Rue du Bosquet, 7, B-1348 Louvain-la-Neuve Pour la traduction et l’adaptation française Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. Imprimé en Belgique Dépôt légal : Bibliothèque nationale, Paris : septembre 2016 Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2016/13647/106 ISBN : 978-2-8041-7777-5 SOMMAIRE Avant-propos xix PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIFS ET CIRCUITS DE BASE 1. 2. 3. 4. 5. Électronique et semiconducteurs 2 L’amplificateur opérationnel (ampli op) 86 Diodes 156 Transistors à jonction bipolaire (BJT) 220 Transistor à effet de champ – MOSFET 356 DEUXIÈME PARTIE : AMPLIFICATEURS À CIRCUITS INTÉGRÉS 6. 7. 8. 9. Blocs de construction des amplificateurs à CI 472 Amplificateurs différentiels et multi-étages 562 Réponse en fréquence 658 Rétroaction 766 TROISIÈME PARTIE : CIRCUITS INTÉGRÉS ANALOGIQUES 10. 11. 12. 13. Circuits à amplificateurs opérationnels 870 Filtres et amplificateurs accordés 952 Générateurs de signaux et circuits de formation 1030 Étages de sortie et amplificateurs de puissance 1090 QUATRIÈME PARTIE : CIRCUITS INTÉGRÉS NUMÉRIQUES 14. Circuits CMOS logiques numériques 1154 15. Circuits logiques bipolaires et MOS améliorés 1232 16. Circuits de mémoire 1292 Annexes A La technologie de fabrication VLSI A-1 (en anglais, sur le CD) B Simulations et modèles de périphériques à l’aide du logiciel SPICE. Exemples de conception en utilisant PSpice® and Multisim™ B-1 (en anglais, sur le CD) C Les paramètres d’un quadripôle C-1 (en anglais, sur le CD) D Théorèmes utiles pour l’analyse des réseaux D-1 (en anglais, sur le CD) E Circuits à constante de temps unique (CTU) E-1 (en anglais, sur le CD) F L’analyse en plan s : les pôles, les zéros et les diagrammes de Bode F-1 (en anglais, sur le CD) G Bibliographie G-1 (en anglais, sur le CD) H Valeurs normalisées des séries de résistors et les préfixes des unités de mesure H-1 I Réponses aux problèmes sélectionnés I-1 Index IN-1 Index pour le CD IX-1 v TABLE DES MATIÈRES Sommaire v Table des matières vii Liste des tableaux xviii Avant-propos xix 1.7 1.8 1.9 PREMIÈRE PARTIE DISPOSITIFS ET CIRCUITS DE BASE 1.10 Jonction pn en circuit ouvert 51 1 Électronique et semiconducteurs 2 Introduction 3 1.1 Signaux 4 1.2 Spectre de fréquence des signaux 7 1.3 Signaux analogiques et numériques 10 1.4 Amplificateurs 14 1.4.1 1.4.2 1.4.3 1.4.4 1.4.5 1.4.6 1.4.7 1.4.8 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 21 1.5.1 1.5.2 1.5.3 1.5.4 1.5.5 1.5.6 1.6 Amplification du signal 14 Symbole d’un circuit d’amplification 15 Gain de tension 15 Gain de puissance et gain de courant 16 Gain exprimé en décibels 16 Sources d’alimentation d’un amplificateur 17 Saturation de l’amplificateur 19 Notations conventionnelles 20 Amplificateurs de tension 21 Amplificateurs en cascade 23 Autres types d’amplificateurs 26 Relations entre les quatre types d’amplificateurs 26 Détermination de Ri et Ro 27 Modèles unilatéraux 27 Semiconducteurs intrinsèques 40 Semiconducteurs dopés 43 Circulation du courant dans un semiconducteur 46 1.9.1 1.9.2 1.9.3 1.10.1 1.10.2 1.6.2 1.6.3 1.6.4 1.6.5 Comment mesurer la réponse en fréquence d’un amplificateur 30 Bande passante 31 Évaluation de la réponse en fréquence des amplificateurs 32 Circuits à constante de temps unique (CTU) 32 Classification des amplificateurs en fonction de la réponse en fréquence 38 Structure physique 51 Fonctionnement de la jonction pn en circuit ouvert 52 1.11 La jonction pn sous tension externe 59 1.11.1 1.11.2 1.11.3 Description qualitative du fonctionnement de la jonction 59 Relation courant-tension pour la jonction pn 61 Tension de claquage 66 1.12 Effets capacitifs dans la jonction pn 67 1.12.1 1.12.2 Capacitance de jonction ou de déplétion 67 Capacitance de diffusion 69 Résumé 71 Problèmes à résoudre 75 2 L’amplificateur opérationnel (ampli op) 86 Introduction 87 2.1 Ampli op idéal 88 2.1.1 2.1.2 2.1.3 2.2 2.2.1 2.2.2 2.2.3 2.2.4 2.3 Terminaux d’un ampli op 88 Fonctions et caractéristiques d’un ampli op idéal 89 Signal d’entrée en mode différentiel et en mode commun 90 Ampli op comme inverseur 92 Réponse en fréquence de l’amplificateur 30 1.6.1 Courant de dérive 46 Courant de diffusion 49 Relation entre D et Gain de l’amplificateur à boucle fermée 93 Effet du gain fini en boucle ouverte 95 Résistance d’entrée et de sortie 96 Amplificateur sommateur pondéré 100 Configuration non-inverseuse 101 2.3.1 2.3.2 2.3.3 2.3.4 Gain en boucle fermée 101 Effet du gain fini en boucle ouverte 103 Résistance d’entrée et de sortie 103 Le suiveur de tension 103 vii viii Table des matières 2.4 L’amplificateur différentiel 105 2.4.1 2.4.2 2.5 Intégrateurs et différenciateurs 114 2.5.1 2.5.2 2.5.3 2.6 2.6.3 La tension d’offset 123 Polarisation d’entrée et courants d’offset 126 Effets de VOS et IOS sur le fonctionnement de l’intégrateur inverseur 130 3.4.2 3.4.3 3.4.4 3.5 2.7.2 Dépendance en fréquence du gain en boucle ouverte 131 Réponse en fréquence des amplificateurs à boucle fermée 133 Fonctionnement de l’ampli op à large signal 136 2.8.1 2.8.2 2.8.3 2.8.4 Saturation de la tension de sortie 136 Limites du courant de sortie 136 Vitesse de balayage 138 Bande passante à pleine puissance 139 3.5.2 3.5.3 3.5.4 3.5.5 3 Diodes 156 Introduction 157 3.1 Diode idéale 158 3.1.1 3.1.2 3.1.3 3.2 3.3 Caractéristique courant-tension (i–v) 158 Une application simple : le redresseur 159 Porte logique à diode 162 4 Transistors à jonction bipolaire (BJT) 220 Introduction 221 4.1 Structure physique du transistor et fonctionnement 222 4.1.1 3.2.1 3.2.2 3.2.3 4.1.2 Région de polarisation directe 166 Région de polarisation inverse 169 Région de claquage 170 4.1.3 4.1.4 Modélisation de la caractéristique d’une diode 171 3.3.3 3.3.4 3.3.5 Le modèle exponentiel 171 Analyse graphique associée au modèle exponentiel 171 Analyse itérative associée au modèle exponentiel 172 Nécessité d’une analyse rapide 173 Le modèle à chutes constantes de tension (CCT) 173 Diode Schottky (SBD) 205 Diode varicap 205 Photodiode 206 Diode électroluminiscente (LED) 206 Résumé 208 Problèmes à résoudre 209 Caractéristiques aux bornes d’une diode à jonction pn 165 3.3.1 3.3.2 Circuits limiteurs 199 Restaurateur à c.c. 202 Doubleur de tension 204 Diodes spéciales 205 3.7.1 3.7.2 3.7.3 3.7.4 Résumé 141 Problèmes à résoudre 142 Redresseur demi-onde ou mono-alternance 187 Redresseur pleine onde ou double-alternance 188 Le pont redresseur 190 Le redresseur avec condensateur de filtrage 192 Redresseur mono-alternance de précision – La «superdiode» 198 Circuits limiteurs (écrêteurs) 199 3.6.1 3.6.2 3.6.3 3.7 Caractéristiques et modélisation de la diode Zener 182 Utilisation de la diode Zener comme régulateur shunt 183 Effets de température 185 Remarque finale 186 Circuits redresseurs 186 3.5.1 3.6 Modèle à diode idéale 174 Le modèle en petit signal 175 Utilisation de la diode comme stabilisateur de tension 179 Fonctionnement dans la région de claquage – la diode Zener 181 3.4.1 L’effet du gain fini en boucle ouverte et de la bande passante sur les performances du circuit 131 2.7.1 2.8 3.4 Configuration d’un inverseur 114 L’amplificateur intégrateur inverseur 116 Ampli op différenciateur 121 Imperfections de l’ampli op en c.c. 122 2.6.1 2.6.2 2.7 3.3.6 3.3.7 3.3.8 L’amplificateur différentiel à un seul ampli op 106 Amplificateur d’instrumentation 110 4.1.5 4.2 Structure simplifiée et modes de fonctionnement 222 Fonctionnement du transistor npn en mode actif 223 Structure des transistors réels 231 Fonctionnement en mode de saturation 232 Transistor pnp 234 Caractéristique courant-tension 236 4.2.1 4.2.2 4.2.3 4.2.4 Symboles et conventions 236 Représentation graphique des caractéristiques du transistor 240 Dépendance du courant de collecteur iC à la tension VCE – l’effet Early 241 Variante pour les caractéristiques à émetteur commun 244 Table des matières 4.3 4.4 Circuits à BJT en courant continu 248 Application du BJT à la conception des amplificateurs 266 4.4.1 4.4.2 4.4.3 4.4.4 4.4.5 4.4.6 4.5 4.5.2 4.5.3 4.5.4 4.5.5 4.5.6 4.5.7 4.5.8 4.5.9 4.5.10 4.5.11 4.5.12 4.8.1 4.8.2 4.8.3 4.8.4 4.8.5 4.8.6 4.9 Courant de collecteur et transconductance 274 Courant de base et résistance d’entrée à la base 276 Courant d’émetteur et résistance d’entrée à l’émetteur 277 Gain de tension 278 Séparation du signal 279 Modèle hybride en 280 Modèle en T 281 Modèles en petit signal pour le transistor pnp 282 Application des modèles équivalents en petit signal 282 Analyse en petit signal par inspection visuelle du schéma 289 Modèles en petit signal qui tiennent compte de l’effet Early 290 Résumé 292 4.9.1 4.9.2 5 Transistor à effet de champ – MOSFET 356 Introduction 357 5.1 Structure physique du MOSFET et fonctionnement 358 5.1.1 5.1.2 5.1.3 5.1.4 5.1.6 5.1.7 5.1.8 4.6.6 4.6.7 5.1.9 5.2 4.7.2 4.7.3 Polarisation classique du circuit à composants discrets 317 Polarisation classique en variante à deux sources d’alimentation 320 Polarisation à l’aide d’une résistance de rétroaction collecteur-base 321 5.2.5 5.3 5.4 Structure physique d’un MOSFET 358 Fonctionnement sans tension appliquée à la grille 360 Création d’un canal pour la circulation du courant 360 Fonctionnement avec une petite tension vDS 362 Fonctionnement avec vDS augmentée 365 Fonctionnement avec vDS VOV 367 Le MOSFET à canal p 370 Transistor MOS complémentaire ou CMOS 372 Fonctionnement du transistor MOS avec vGS < Vt 372 Caractéristique courant-tension 373 5.2.1 5.2.2 5.2.3 5.2.4 Polarisation dans les circuits amplificateurs à BJT 316 4.7.1 Claquage du transistor 333 Dépendance de par rapport à IC et la température 335 Résumé 336 Problèmes à résoudre 337 4.6.1 4.6.2 4.6.3 4.6.5 Structure de base 323 Amplificateur à émetteur commun (CE) 325 Amplificateur à émetteur commun avec résistance d’émetteur 327 Amplificateur à base commune (CB) 329 L’émetteur-suiveur 330 La réponse en fréquence de l’amplificateur 331 Claquage du transistor et l’effet de la température 333 5.1.5 Trois configurations de base 294 Caractéristiques des amplificateurs 295 Amplificateur à émetteur commun (CE) 297 Amplificateur à émetteur commun avec résistor à l’émetteur 302 Amplificateur à base commune (CB) 306 Amplificateur à collecteur commun ou l’émetteur-suiveur 308 Résumé et comparaisons 315 Polarisation à l’aide d’une source de courant constant 322 Circuits pratiques d’amplificateurs à BJT 323 Configurations de base des amplificateurs à BJT 292 4.6.4 4.7 4.8 Modèles pour fonctionnement en petit signal 273 4.5.1 4.6 Obtention d’un amplificateur de tension 266 La caractéristique de transfert de tension (CTT) 267 Polarisation du BJT pour une amplification linéaire 267 Gain de tension dans le cas en petit signal 269 Détermination de la CTT par analyse graphique 271 Localisation du point Q de polarisation 272 4.7.4 ix Symboles de circuit 373 Les caractéristiques iD–vDS 374 La caractéristique iD– vGS 376 La résistance de sortie en régime de saturation 379 Caractéristiques du transistor MOSFET à canal p 382 Circuits à MOSFET en c.c. 384 Utilisation du MOSFET dans les amplificateurs 394 5.4.1 Réalisation d’un amplificateur de tension 394 x Table des matières 5.4.2 5.4.3 5.4.4 5.4.5 5.4.6 5.5 5.5.3 5.5.4 5.5.5 5.5.6 5.5.7 5.5.8 5.6.3 5.6.4 5.6.5 5.6.6 5.6.7 5.9 Les trois configurations de base 418 Critères pour caractériser les amplificateurs 418 L’amplificateur à source commune (CS) 421 Amplificateur à source commune avec résistor de source 423 Amplificateur à grille commune (CG) 426 Amplificateur à drain commun ou le suiveur de source 428 Résumé et comparaisons 431 5.7.3 5.7.4 5.7.5 5.9.5 5.9.6 DEUXIÈME PARTIE AMPLIFICATEURS À CIRCUITS INTÉGRÉS 6 Blocs de construction des amplificateurs à CI 472 Introduction 473 6.1 La philosophie de conception des CI 474 6.2 Cellule de base de gain 475 6.2.1 6.2.2 6.2.3 6.2.4 6.3 6.3.4 6.3.5 6.3.6 6.3.7 6.3.8 5.8.3 5.8.4 5.8.5 6.3.9 6.4 Les amplificateurs CS et CE avec comme charge une source de courant 475 Le gain intrinsèque 476 L’effet de la résistance de sortie sur la charge active 479 Augmenter le gain de la cellule de base 485 Amplificateur cascode 486 6.3.1 6.3.2 6.3.3 Polarisation par réglage de VGS 433 Polarisation en fixant VG et ajout d’un résistor à la source 434 Polarisation à l’aide d’un résistor de rétroaction 437 Polarisation par source de courant constant 438 Remarque finale 440 Le circuit structure de base 440 Amplificateur à source commune (CS) 442 Amplificateur CS avec une résistance de source 444 Amplificateur à grille commune (CG) 444 Suiveur de source 447 Rôle du substrat – l’effet de corps 449 Modélisation de l’effet de corps 450 Effets de la température 451 Le claquage et la protection de l’entrée 451 Saturation de vitesse 452 MOSFET à appauvrissement 452 Résumé 454 Problèmes à résoudre 455 Amplificateurs à MOS et à composants discrets 440 5.8.1 5.8.2 Réponse en fréquence de l’amplificateur 448 L’effet de corps et autres aspects 449 5.9.1 5.9.2 5.9.3 5.9.4 Polarisation des circuits amplificateurs à MOSFET 432 5.7.1 5.7.2 5.8 Le point de polarisation en c.c. 402 Le signal de courant à la borne du drain 403 Le gain de tension 405 Séparation de l’analyse en c.c. de l’analyse du signal 406 Modèles de circuits équivalents en petit signal 406 Transconductance gm 407 Le modèle équivalent en T 413 Résumé 416 Configurations de base d’un amplificateur à MOSFET 418 5.6.1 5.6.2 5.7 5.8.6 Modèles de fonctionnement en petit signal 402 5.5.1 5.5.2 5.6 La caractéristique de transfert de tension (CTT) 394 Polarisation du MOSFET pour obtenir une amplification linéaire 395 Le gain de tension en petit signal 396 Établir la CTT par analyse graphique 400 Localisation du point Q de polarisation 401 Mise en cascode 486 Cascode avec MOS 487 Répartition du gain de tension dans un amplificateur cascode 494 La résistance de sortie d’un amplificateur CS à source-dégénérée 497 Double cascode 498 Cascode repliée 499 Cascode à BJT 500 Résistance de sortie d’un amplificateur CE à émetteur-dégénéré 504 Cascode BiCMOS 505 Polarisation des CI – Sources de courant, miroirs de courant et circuits de pilotage de courant 506 6.4.1 6.4.2 6.4.3 La source de courant à MOSFET 507 Circuits de pilotage de courant à MOS 510 Circuits à BJT 512 Table des matières 6.5 Miroirs de courant à performances améliorées 517 6.5.1 6.5.2 6.5.3 6.5.4 6.5.5 6.6 7.4 Miroir de courant cascode à MOS 517 Miroir de courant BJT à compensation de courant de base 519 Le miroir de courant de Wilson 520 Le miroir de Wilson à MOS 522 La source de courant de Widlar 523 Autres caractéristiques non idéales de l’amplificateur différentiel 604 7.4.1 7.4.2 7.4.3 Doubles configurations utiles 526 6.6.1 6.6.2 6.6.3 Configurations CC–CE, CD–CS et CD–CE 526 La configuration Darlington 529 Configurations CC–CB et CD–CG 530 7.4.4 7.5 7.5.1 7.5.2 6.A.1 6.A.1 6.A.1 6.A.1 6.A.1 Valeurs typiques pour les paramètres des MOSFET 534 Valeurs typiques des paramètres d’un CI à BJT 536 Comparaison entre les dispositifs MOSFET et BJT 537 Combinaisons de MOS et BJT – Circuits BiCMOS 548 La validité du modèle quadratique pour le MOSFET 549 Problèmes à résoudre 550 7 Amplificateurs différentiels et multi-étages 562 7.5.3 7.5.4 7.5.5 7.6 7.1.2 7.1.3 7.2 7.2.4 7.2.5 Gain différentiel 575 Demi-circuit différentiel 577 Amplificateur différentiel à source de courant comme charge 579 Amplificateur différentiel cascode 580 Gain en mode commun – Taux de réjection en mode commun (CMRR) 581 Paire différentielle BJT 588 7.3.1 7.3.2 7.3.3 7.3.4 7.3.5 Fonctionnement de base 589 Plage d’entrée en mode commun 591 Fonctionnement à large signal 592 Fonctionnement en petit signal 594 Gain en mode commun et CMRR 600 Amplificateur CMOS à deux étages 627 L’ampli op bipolaire 633 Résumé 641 Problèmes à résoudre 642 8 Réponse en fréquence 658 Introduction 659 8.1 Réponse à basse fréquence des amplificateurs CS et CE 661 8.1.1 8.1.2 8.2 8.3 Le MOSFET 672 Le transistor à jonction bipolaire (BJT) 677 Réponse à haute fréquence des amplificateurs CS et CE 682 8.3.1 8.3.2 8.4 Amplificateur à source commune (CS) 661 L’amplificateur à émetteur commun (CE) 666 Effets capacitifs internes et le modèle à haute fréquence du MOSFET et du BJT 672 8.2.1 8.2.2 Fonctionnement de la paire différentielle MOS en petit signal 575 7.2.1 7.2.2 7.2.3 7.3 Fonctionnement avec tension d’entrée en mode commun 565 Fonctionnement avec tension d’entrée différentielle 569 Fonctionnement à large signal 570 Amplificateur différentiel à sortie unique 612 Paire différentielle MOS à charge active 612 Gain différentiel de la paire différentielle MOS à charge active 614 Gain en mode commun et CMRR 617 Paire différentielle bipolaire à charge active 620 Amplificateurs à plusieurs étages 626 7.6.1 7.6.2 Introduction 563 7.1 Paire différentielle MOS 564 7.1.1 Tension d’offset d’entrée pour la paire différentielle MOS 604 Tension d’offset d’entrée pour l’amplificateur différentiel bipolaire 608 Polarisation à l’entrée et courant d’offset de l’amplificateur différentiel bipolaire 610 En guise de conclusion 611 Amplificateur différentiel à charge active 611 Résumé 533 Annexe 6.A : Comparaison entre MOSFET et BJT 534 xi L’amplificateur à source commune (CS) 683 L’amplificateur à émetteur commun (CE) 688 Outils pour l’analyse de la réponse à haute fréquence des amplificateurs 691 8.4.1 8.4.2 La fonction du gain à haute fréquence 691 Déterminer la fréquence fH de la bande passante 692 xii Table des matières 8.4.3 8.4.4 8.5 8.5.3 8.5.4 8.5.5 8.5.6 8.6.2 8.6.3 9.3 9.3.4 9.3.5 9.4 8.8.2 Analyse de l’amplificateur MOS à charge résistive 729 Analyse de l’amplificateur MOS à charge active 733 Configurations d’amplificateurs de bande large 738 8.9.1 8.9.2 8.9.3 Amplificateur de bande large par dégénérescence de source et d’émetteur 738 Configurations CD–CS, CC–CE et CD–CE 741 Configurations CC–CB et CD–CG 744 8.10 Amplificateurs à étages multiples 747 8.10.1 8.10.2 Réponse en fréquence de l’ampli op CMOS à deux étages 747 Réponse en fréquence de l’ampli op bipolaire de la Section 7.6.2 750 Résumé 752 Problèmes à résoudre 753 9 Rétroaction 766 Introduction 767 9.1 Structure générale d’un circuit de rétroaction 768 9.9 Le cas idéal 809 Le cas pratique 811 Une précision importante 818 Amplificateur de courant à rétroaction (shunt-série) 818 9.7.1 9.7.2 9.8 Le cas idéal 797 Le cas pratique 799 Remarque importante 801 Amplificateur de transrésistance à rétroaction (shunt-shunt) 809 9.6.1 9.6.2 9.6.3 9.7 Le cas idéal 787 Le cas pratique 789 Résumé 791 Amplificateur de transconductance à rétroaction (série-série) 797 9.5.1 9.5.2 9.5.3 9.6 Amplificateurs de tension 778 Amplificateurs de courant 780 Amplificateurs de transconductance 783 Amplificateurs de transrésistance 785 En guise de conclusion 786 Amplificateur de tension à rétroaction (série-shunt) 787 9.4.1 9.4.2 9.4.3 9.5 Désensibilisation du gain 773 Extension de la bande passante 774 Réduction des interférences 775 Réduction de la distorsion non linéaire 777 Quatre topologies de base pour le circuit de rétroaction 778 9.3.1 9.3.2 9.3.3 Suiveur de source 725 Suiveur d’émetteur 727 Réponse à haute fréquence des amplificateurs différentiels 729 8.8.1 8.9 Réponse à haute fréquence de l’amplificateur CG 715 Réponse à haute fréquence de l’amplificateur MOS cascode 719 Réponse à haute fréquence de l’amplificateur cascode bipolaire 724 Réponse à haute fréquence des suiveurs de source et d’émetteur 725 8.7.1 8.7.2 8.8 Le circuit équivalent 702 L’analyse utilisant le théorème de Miller 702 Utilisation de l’analyse à constantes de temps en circuit ouvert 705 L’analyse exacte 707 Équations adaptées pour l’amplificateur CE 710 La situation lorsque Rsig est de faible valeur 712 Propriétés de la rétroaction négative 773 9.2.1 9.2.2 9.2.3 9.2.4 Réponse à haute fréquence des amplificateurs CG et cascode 715 8.6.1 8.7 9.2 Un autre regard sur la réponse à haute fréquence des amplificateurs CS et CE 702 8.5.1 8.5.2 8.6 Utilisation des constantes de temps en circuit ouvert pour la détermination approximative de fH 694 Théorème de Miller 698 Le cas idéal 818 Le cas pratique 819 Résumé de la méthode d’analyse de la rétroaction 826 Comment déterminer le gain de boucle 826 9.9.1 9.9.2 Une approche alternative pour déterminer A Équivalence de circuits par rapport à la boucle de rétroaction 830 9.10 Problèmes de stabilité 831 9.10.1 9.10.2 La fonction de transfert de l’amplificateur à rétroaction 831 Diagramme de Nyquist 832 9.11 Effet de la rétroaction sur les pôles d’un amplificateur 833 9.11.1 9.11.2 9.11.3 9.11.4 9.11.5 Stabilité et position des pôles 833 Pôles d’un amplificateur à rétroaction 834 Amplificateur avec réponse à pôle unique 835 Amplificateur à deux pôles 836 Amplificateurs à trois ou plusieurs pôles 840 9.12 Étude de la stabilité à l’aide des diagrammes de Bode 842 Table des matières xiii 9.12.1 9.12.2 9.12.3 Marge de gain et marge de phase 842 L’effet de marge de phase sur la réponse en boucle fermée 843 Approche alternative pour investiguer la stabilité 844 9.13 Compensation de fréquence 846 9.13.1 9.13.2 9.13.3 Quelques notions théoriques 847 La mise en œuvre 847 Compensation de Miller et fractionnement du pôle 848 Résumé 852 Problèmes à résoudre 853 TROISIÈME PARTIE CIRCUITS INTÉGRÉS ANALOGIQUES 10 Circuits à amplificateurs opérationnels 870 Introduction 871 10.1 L’ampli op CMOS à deux étages 872 10.1.1 10.1.2 10.1.3 10.1.4 10.1.5 10.1.6 10.1.7 10.1.8 Le circuit 873 Plage d’entrée en mode commun et le swing à la sortie 873 Gain de tension 874 Taux de réjection en mode commun (CMRR) 877 Réponse en fréquence 877 Vitesse de balayage 880 Taux de réjection de l’ondulation d’alimentation (PSRR) 882 Compromis de conception 883 10.2 L’ampli op CMOS cascode replié 887 10.2.1 10.2.2 10.2.3 10.2.4 10.2.5 10.2.6 10.2.7 Le circuit 887 Plage d’entrée en mode commun et le swing à la sortie 889 Gain de tension 890 Réponse en fréquence 891 Vitesse de balayage 892 Élargir la plage d’entrée en mode commun : opération rail-à-rail à l’entrée 894 Élargir la plage de tension de sortie : le miroir de courant à large swing 896 10.3 L’ampli op 741 897 10.3.1 10.3.2 10.3.3 10.3.4 10.3.5 10.3.6 Le circuit de polarisation 897 Le circuit de protection lors d’un court-circuit 899 L’étage d’entrée 899 Le deuxième étage 900 L’étage de sortie 900 Les paramètres des transistors 900 10.4 Analyse en c.c. de l’ampli op 741 901 10.4.1 10.4.2 10.4.3 10.4.4 10.4.5 10.4.6 10.4.7 10.4.8 Le courant de référence de polarisation 902 Polarisation de l’étage d’entrée 902 Polarisation de l’entrée et les courants d’offset 905 Tension d’offset d’entrée 905 Plage d’entrée en mode commun 905 Polarisation du deuxième étage 906 Polarisation de l’étage de sortie 906 En guise de résumé 908 10.5 Analyse en petit signal de l’ampli op 741 908 10.5.1 10.5.2 10.5.3 L’étage d’entrée 908 Le deuxième étage 914 L’étage de sortie 917 10.6 Gain, réponse en fréquence et taux de balayage de l’ampli op 741 921 10.6.1 10.6.2 10.6.3 10.6.4 10.6.5 Le gain en petit signal 921 Réponse en fréquence 922 Le modèle simplifié 923 Vitesse de balayage 924 La relation entre ft et SR 925 10.7 Techniques modernes pour la conception des ampli op à BJT 926 10.7.1 10.7.2 10.7.3 10.7.4 10.7.5 Exigences sur les performances spéciales 926 La polarisation 928 Conception de l’étage d’entrée pour obtenir VICM rail-à-rail 930 Rétroaction en mode commun pour contrôler la tension c.c. à la sortie de l’étage d’entrée 936 Étage de sortie pour un swing proche de rail-à-rail 940 Résumé 945 Problèmes à résoudre 946 11 Filtres et amplificateurs accordés 952 Introduction 953 11.1 Transmission des filtres, types de filtres et spécifications 954 11.1.1 11.1.2 11.1.3 Transmission des filtres 954 Types de filtres 955 Spécifications des filtres 956 11.2 Fonction de transfert du filtre 958 11.3 Filtres de Butterworth et de Tchebytchev 961 11.3.1 11.3.2 Filtre de Butterworth 961 Filtre de Tchebychev 965 11.4 Fonctions des filtres du premier et du deuxième ordre 968 11.4.1 Filtres du premier ordre 969 xiv Table des matières 11.4.2 Fonctions des filtres du deuxième ordre 972 11.5 Circuit résonant RLC du deuxième ordre 977 11.5.1 11.5.2 11.5.3 11.5.4 11.5.5 11.5.6 11.5.7 11.6 Les modes naturels du circuit résonant 977 Réalisation de zéros de transmission 978 Réalisation de la fonction passe-bas 978 Réalisation de la fonction passe-haut 980 Réalisation de la fonction passe-bande 980 Réalisation des fonctions d’un filtre notch 980 Réalisation de la fonction passe-tout 982 Filtres actifs du deuxième ordre sans inducteur 983 11.6.1 11.6.2 11.6.3 11.6.4 Le circuit d’Antoniou pour simulation d’inductance 983 Le résonateur ampli op-réseau RC 984 Réalisation des différents types de filtres 986 Le circuit du filtre passe-tout 986 11.7 Filtres du deuxième ordre en topologie biquad 991 11.7.1 11.7.2 11.7.3 11.7.4 Réalisation d’une boucle à deux intégrateurs (boucle biquadratique) 991 Mise en œuvre du circuit 992 Variante du circuit biquad à deux intégrateurs 994 Remarques finales 996 11.8 Filtres actifs biquad à amplificateur unique 996 11.8.1 11.8.2 11.8.3 Synthèse de la boucle de rétroaction 997 L’injection du signal d’entrée 999 Générer des boucles équivalentes de rétroaction 1001 11.9 Sensibilité des filtres 1004 11.9.1 12 Générateurs de signaux et circuits de formation 1030 Introduction 1031 12.1 Principes de base des oscillateurs sinusoïdaux 1032 12.1.1 12.1.2 12.1.3 12.1.4 11.10.1 Le principe de base 1007 11.10.2 Circuits pratiques 1008 11.10.3 Dernière remarque 1011 11.11 Amplificateurs accordés 1012 Le principe de base 1012 Pertes dans l’inducteur 1014 Utilisation de transformateurs 1015 Amplificateurs à multiples circuits accordés 1017 11.11.5 Le circuit cascode et la cascade CC-CB 1018 11.11.6 Le réglage synchrone 1019 11.11.7 Réglage par alignement 1020 Boucle de rétroaction de l’oscillateur 1032 Critère d’oscillation 1033 Contrôle non linéaire de l’amplitude 1035 Circuit limiteur pour la commande de l’amplitude 1035 12.2 Circuits oscillants à ampli op-réseau RC 1038 12.2.1 12.2.2 12.2.3 12.2.4 12.2.5 L’oscillateur à pont de Wien 1038 L’oscillateur à déphasage 1040 L’oscillateur à quadrature 1042 L’oscillateur à filtre actif accordé 1043 Une dernière remarque 1045 12.3 Oscillateurs à circuit LC et à quartz 1045 12.3.1 12.3.2 Oscillateurs à circuit LC accordé 1045 L’oscillateur à cristal de quartz 1048 12.4 Bascules bistables 1051 12.4.1 12.4.2 12.4.3 12.4.4 12.4.5 12.4.6 12.4.7 La boucle de rétroaction 1051 Caractéristique de transfert du circuit bistable 1052 L’actionnement du circuit bistable 1053 Le circuit bistable en tant qu’élément de mémoire 1054 Circuit bistable avec caractéristique de transfert non inverseuse 1054 Utilisation du circuit bistable comme comparateur 1055 Assurer un niveau de sortie plus précis 1057 12.5 Générateurs de signal carré et triangulaire 1058 12.5.1 En guise de conclusion 1006 11.10 Filtres à capacitances commutées 1007 11.11.1 11.11.2 11.11.3 11.11.4 Résumé 1024 Problèmes à résoudre 1025 12.5.2 Fonctionnement du multivibrateur astable 1058 Génération de signaux triangulaires 1060 12.6 Générateur d’impulsions standard – Le multivibrator monostable 1062 12.7 Minuteries 1064 12.7.1 12.7.2 12.7.3 La minuterie CI 555 1064 Mise en œuvre d’un multivibrateur monostable avec le CI 555 1065 Multivibrateur astable avec IC 555 1067 12.8 Forme d’onde non linéaire et circuits de formation 1069 12.8.1 La méthode du point d’arrêt 1070 Table des matières xv 12.8.2 La méthode à amplificateur non-linéaire 1072 12.9 Circuits redresseurs de précision 1073 12.9.1 12.9.2 12.9.3 12.9.4 12.9.5 12.9.6 12.9.7 12.9.8 Le redresseur demi-onde de précission – La «superdiode» 1073 Un circuit alternatif 1075 Application pratique : la mesure de tension en c.a. 1075 Redresseur de précision à pleine onde 1077 Pont redresseur de précision pour applications d’instrumentation 1079 Redresseur de précision de pointe 1080 Détecteur tampon de pointe 1080 Circuit de précision de serrage 1081 13.7.4 13.7.5 13.7.6 13.8 Variantes de configuration d’un étage de sortie de classe AB 1130 13.8.1 13.8.2 13.8.3 13.8.4 13 Étages de sortie et amplificateurs de puissance 1090 Introduction 1091 13.1 Classification des étages de sortie 1092 13.2 Étage de sortie de classe A 1093 13.2.1 13.2.2 13.2.3 13.2.4 Caractéristique de transfert 1093 Formes d’onde du signal 1095 Dissipation de puissance 1095 Rendement de conversion de la puissance 1097 Utilisation des émetteurs-suiveurs d’entrée 1130 Utilisation de dispositifs composés 1131 Protection contre le court-circuit 1133 Protection thermique 1134 13.9 Amplificateurs de puissance à CI 1135 13.9.1 Résumé 1082 Problèmes à résoudre 1083 Le boîtier du transistor et le dissipateur thermique 1125 Le domaine de fonctionnement sécurisé d’un transistor BJT 1128 Valeurs des paramètres des transistors de puissance 1129 13.9.2 13.9.3 Amplificateur de puissance à CI et gain fixe 1135 Amplificateur de puissance à ampli op 1139 L’amplificateur en pont 1140 13.10 Transistors MOS de puissance 1141 13.10.1 Structure d’un MOSFET de puissance 1141 13.10.2 Caractéristiques des MOSFET de puissance 1142 13.10.3 Effets de la température 1143 13.10.4 Comparaison avec les transistors BJT 1143 13.10.5 Étage de sortie de classe AB avec MOSFET de puissance 1144 13.3 Étage de sortie de classe B 1098 13.3.1 13.3.2 13.3.3 13.3.4 13.3.5 13.3.6 Fonctionnement du circuit 1098 Caractéristique de transfert 1099 Rendement de conversion de la puissance 1100 Dissipation de puissance 1101 Réduction de la distorsion de croisement 1103 Fonctionnement avec une seule source d’alimentation 1103 13.4 Étage de sortie de classe AB 1104 13.4.1 13.4.2 Fonctionnement du circuit 1105 Résistance de sortie 1106 13.5 Polarisation d’un étage de classe AB 1108 13.5.1 13.5.2 Polarisation à diodes 1108 Polarisation par multiplicateur de VBE 1110 13.6 Étage de sortie à CMOS de classe AB 1113 13.6.1 13.6.2 Configuration classique 1113 Circuit alternatif utilisant des transistors à source commune 1115 13.7 Transistors bipolaires de puissance 1122 13.7.1 13.7.2 13.7.3 Température de jonction 1123 Résistance thermique 1123 Dissipation de puissance en fonction de la température 1123 Résumé 1146 Problèmes à résoudre 1147 QUATRIÈME PARTIE CIRCUITS INTÉGRÉS NUMÉRIQUES 14 Circuits CMOS logiques numériques 1154 Introduction 1155 14.1 Inverseurs logiques numériques 1156 14.1.1 14.1.2 14.1.3 14.1.4 14.1.5 14.1.6 14.1.7 14.1.8 14.1.9 Fonction de l’inverseur 1156 Caractéristique de transfert de tension (CTT) 1156 Marges de bruit 1158 La caractéristique CTT idéale 1159 Mise en œuvre de l’inverseur 1160 Dissipation de puissance 1171 Le retard de propagation 1173 Les produits alimentation-retard et énergie-retard 1177 La superficie de silicium 1178 xvi Table des matières 14.1.10 Technologies pour les CI et familles de circuits logiques numériques 1178 14.1.11 Styles pour le design des systèmes numériques 1181 14.1.12 L’utilisation de l’outil informatique à la conception de systèmes 1181 14.2 L’inverseur CMOS 1182 14.2.1 14.2.2 14.2.3 Fonctionnement du circuit 1182 La caractéristique de transfert de tension 1184 La situation lorsque QN et QP ne sont pas appariés 1187 14.3 Fonctionnement dynamique de l’inverseur CMOS 1192 14.3.1 14.3.2 14.3.3 14.3.4 Détermination du retard de propagation 1192 Détermination de la capacitance équivalente de charge C 1198 Aspects liés au dimensionnement 1201 Dissipation de puissance dynamique 1202 14.4 Portes logiques à circuits CMOS 1203 14.4.1 14.4.2 14.4.3 14.4.4 14.4.5 14.4.6 14.4.7 14.4.8 14.4.9 Structure de base 1203 La porte logique NOR à deux entrées 1206 La porte logique NAND à deux entrées 1207 Porte logique complexe 1208 Obtenir PUN de la PDN et vice versa 1209 La fonction OU-exclusif 1209 Résumé sur la méthode de synthèse 1210 Dimensionnement des transistors 1210 Effet de fan-in et fan-out sur le retard de propagation 1214 14.5 Conséquences de l’essor technologique : les enjeux du concept submicronique profond 1215 14.5.1 14.5.2 14.5.3 14.5.4 Conséquences de la mise à l’échelle 1215 Saturation de la vitesse 1217 Conduction sous le seuil 1222 Câblage et interconnexion 1223 Résumé 1225 Problèmes à résoudre 1227 15 Circuits logiques bipolaires et MOS améliorés 1232 Introduction 1233 15.1 Circuits logiques pseudo-NMOS 1234 15.1.1 15.1.2 15.1.3 15.1.4 Inverseur pseudo-NMOS 1234 Caractéristiques statiques 1235 Obtention de la courbe CTT 1236 Fonctionnement dynamique 1239 15.1.5 15.1.6 15.1.7 Dimensionnement du circuit 1239 Circuits de portes logiques 1240 Remarques finales 1241 15.2 Circuits logiques à transistors PTL 1243 15.2.1 15.2.2 15.2.3 15.2.4 15.2.5 15.2.6 Une exigence essentielle de conception 1244 Transistors NMOS en tant qu’interrupteurs 1244 Restauration de la tension VOH à VDD 1248 Utilisation de portes de transmission CMOS comme commutateurs 1249 Exemples de circuits PTL 1254 Remarque finale 1256 15.3 Circuits logiques dynamiques MOS 1256 15.3.1 15.3.2 15.3.3 15.3.4 Le principe de base 1257 Des effets non ideaux 1260 Domino logique CMOS 1263 Conclusion 1265 15.4 Circuits logiques à transistors ECL 1265 15.4.1 15.4.2 15.4.3 Le principe de base 1265 Familles de circuits ECL 1266 Le circuit de base d’une porte ECL 1267 15.4.4 La caractéristique de transfert de tension 1270 15.4.5 Fan-out 1275 15.4.6 Vitesse de fonctionnement et la transmission du signal 1275 15.4.7 Dissipation de puissance 1277 15.4.8 Effets thermiques 1277 15.4.9 La fonction OU-câblée 1280 15.4.10 Remarques finales 1280 15.5 Circuits numériques BiCMOS 1281 15.5.1 15.5.2 15.5.3 L’inverseur BiCMOS 1281 Fonctionnement dynamique 1283 Portes logiques BiCMOS 1284 Résumé 1286 Problèmes à résoudre 1287 16 Circuits de mémoire 1292 Introduction 1293 16.1 Bascules et circuits bistables 1294 16.1.1 16.1.2 16.1.3 16.1.4 16.1.5 La bascule 1294 Le circuit flip-flop SR 1296 Mise en œuvre du circuit CMOS flip-flop SR 1297 Circuit flip-flop SR cadencé à MOS 1302 Circuits flip-flop D 1302 16.2 Mémoires à semiconducteurs : types et architecture 1305 16.2.1 16.2.2 L’organisation d’une puce de mémoire 1306 Le temps d’un cycle de mémoire 1307 Table des matières 16.3 Cellules de mémoire à accès aléatoire (RAM) 1308 16.3.1 16.3.2 Cellule de mémoire statique (SRAM) 1308 Cellule de mémoire dynamique (DRAM) 1315 16.4 Amplificateurs de lecture et décodeurs d’adresse 1318 16.4.1 16.4.2 16.4.3 16.4.4 L’amplificateur de lecture 1318 Le décodeur d’adresse de ligne 1326 Le décodeur d’adresse de colonne 1328 Circuits générateurs d’impulsions 1329 16.5.3 ROM programmables (PROM et EPROM) 1334 Résumé 1337 Problèmes à résoudre 1338 ANNEXES Annexe H : Valeurs normalisées des séries de résistors et les préfixes des unités de mesure H-1 Annexe I : Réponses aux problèmes sélectionnés I-1 16.5 Mémoire en lecture seule (ROM) 1331 16.5.1 16.5.2 La mémoire ROM MOS 1331 ROM à masque de programmation 1333 ANNEXES SUR LE CD Annexe A : La technologie de fabrication VLSI Annexe B : Simulations et modèles de périphériques à l’aide du logiciel SPICE. Exemples de conception en utilisant PSpice® et Multisim™ Annexe C : Les paramètres d’un quadripôle Annexe D : Théorèmes utiles pour l’analyse des réseaux Annexe E : Les circuits à constante de temps unique (CTU) Annexe F : L’analyse en plan s : les pôles, les zéros et les diagrammes de Bode Annexe G : Bibliograpie xvii INDEX INDEX POUR LE CD LISTE DES TABLEAUX Tableau 1.1 Les quatre types de base d’amplificateurs 26 Tableau 1.2 Réponse en fréquence des réseaux à CTU 34 Tableau 1.3 Résumé des équations importants en physique des semiconducteurs 73 Tableau 2.1 Caractéristiques de l’ampli op idéal 90 Tableau 4.1 Modes de fonctionnement du BJT 223 Tableau 4.2 Résumé des relations de calcul se référant à la caractéristique courant-tension d’un transistor BJT fonctionnant en mode actif 237 Tableau 4.3 Régimes de fonctionnement et modèles pour les transistors BJT 249 Tableau 4.4 Modèles en petit signal pour les transistors BJT 293 Tableau 4.5 Caractéristiques des amplificateurs à BJT a, b, c 316 Tableau 5.1 Régions de fonctionnement des transistors NMOS avec enrichissement 375 Tableau 5.2 Régions de fonctionnement des transistors PMOS avec enrichissement 383 Tableau 5.3 Modèles équivalents de circuit en petit signal pour les MOSFET 416 Tableau 5.4 Les caractéristiques des amplificateurs à MOSFET 432 Tableau 6.1 Répartition du gain dans l’amplificateur MOS cascode pour différentes valeurs de RL 496 Tableau 6.A.1 Valeurs typiques pour les paramètres des dispositifs CMOS 534 Tableau 6.A.2 Valeurs typiques pour les paramètres des CI à BJT 536 Tableau 6.A.3 Comparaison entre les caractéristiques principales des transistors MOSFET et BJT 537 Tableau 8.1 Le modèle du MOSFET à haute fréquence 677 Tableau 8.2 Le modèle du transistor BJT à haute fréquence 682 Tableau 9.1 Résumé des relations pour les quatre topologies de base des amplificateurs à rétroaction 827 Tableau 10.1 Courants de polarisation de collecteur pour l’ampli op 741 (A) 908 Tableau 11.1 Détails de conception pour les circuits de la Fig. 11.22 989 Tableau 11.2 Détails de conception pour le circuit de la Fig. 11.26 995 Tableau 14.1 Paramètres importants de la CTT de l’inverseur logique (voir Fig. 14.3) 1158 Tableau 14.2 Conséquences du scaling sur les paramètres et la tension d’alimentation des dispositifs 1216 Tableau 14.3 Synthèse des caractéristiques importantes de l’inverseur CMOS logique 1226 Tableau 15.1 Régions de fonctionnement de l’inverseur pseudo-NMOS 1237 xviii AVANT-PROPOS Ce livre, intitulé Circuits Microéléctroniques, (la 6e édition internationale), se veut être un texte de référence pour le cours de base sur les circuits électroniques enseigné aux étudiants en génie électrique et informatique. Il devrait également se révéler utile aux ingénieurs et autres professionnels qui souhaitent mettre à jour, par eux-mêmes, leur niveau de connaissances. Comme ce fut le cas pour les cinq premières éditions, l’objectif de ce livre est de développer chez le lecteur la possibilité d’analyser et de concevoir des circuits électroniques analogiques et numériques, à composants discrets ou à circuits intégrés. L’accent est mis sur la conception et le dimensionnement des circuits à transistors, quoique les aspects liés aux circuits à CI soient également couverts. Les auteurs ont adopté cette politique en pensant que même si la majorité de ceux qui vont étudier ce livre ne poursuivront pas une carrière dans la conception de circuits intégrés, le maîtrise approfondie de ce qui est à l’intérieur du boîtier de circuit intégré permettrait l’application intelligente et innovante de ces puces. Par ailleurs, avec le progrès de la technologie VLSI et de la méthodologie de conception, les circuits intégrés elles-mêmes deviennent accessible à un nombre croissant d’ingénieurs. Conditions prérequis La condition préalable pour aborder ce livre est un premier cours d’analyse des circuits. Sous forme d’un mémento, certaines notions sur les circuits linéaires sont incluses dans les annexes, en particulier l’Annexe C sur les paramètres des quadripôles, certains théorèmes utiles pour l’analyse des réseaux à l’Annexe D, les circuits à constante unique de temps (CTU) à l’Annexe E et l’analyse dans le domaine complexe s à l’Annexe F. On ne demande de la part des lecteurs aucune connaissance préalable de l’électronique physique. Toute la physique des semiconducteurs est expliquée en détail par ce manuel et l’annexe A fournit une brève description de la fabrication des circuits intégrés. Toutes ces annexes peuvent être consultées sur le CD qui accompagne ce livre. L'accent sur le design Depuis toujours notre philosophie a tenu compte du fait que la conception des circuits est mieux enseignée en soulignant les différents compromis envisageables en choisissant une configuration de circuit et en jouant sur le choix des valeurs des composants pour une configuration donnée. L’accent mis sur le design a été renforcé dans cette édition par des exemples, des simulations, des problèmes et des exercices intercalés dans le texte et par de nombreux problèmes à résoudre en fin de chapitres. Les problèmes en fin de chapitres qui sont considérés comme orientés vers le design, sont indiqués par D. En outre, un matériel considérable est fourni à l’aide du logiciel SPICE dans l’Annexe B disponible sur le CD joint. Nouveau pour cette édition Bien qu’ait été retenue la philosophie et l’approche pédagogique des cinq premières éditions, plusieurs modifications ont été apportées à la fois du point de vue de l’organisation du matériel et aussi sur la couverture des sujets discutés. 1. Une organisation souple. La caractéristique la plus importante de cette édition est la souplesse de l’organisation de l’ouvrage. Parmi les éléments de flexibilité on citera les suivants : • Les MOSFET et les BJT. Le Chapitre 4 – dédié aux transistors à jonction bipolaire (BJT) et le Chapitre 5 – dédié aux MOSFET, sont écrits de manière à être étudiés d’une façon complètement indépendante les uns des autres et peuvent donc être enseignés dans n’importe quel ordre souhaité par l’instructeur. Parce que les deux chapitres ont des structures identiques, le deuxième chapitre à enseigner peut être couvert beaucoup plus rapidement. xix xx Avant-propos • Couverture élargie du numérique. Le matériel traitant les circuits numériques a été regroupé dans la nouvelle Quatrième partie, mise à jour et élargie. Le matériel peut être convenablement réparti entre un premier et un deuxième cours de spécialité. Tout ce qui est nécessaire pour constituer le préalable à la compréhension de ce matériel se trouve concentré dans les deux chapitres sur les deux types de transistors (Chapitres 4 et 5) ou, à la limite, juste le Chapitre 5, puisque la plupart des appareils électroniques numériques d’aujourd’hui sont basés sur la technologie MOS. • Notions sur les semiconducteurs. Le matériel concernant la physique des semiconducteurs a été regroupé à la fin du Chapitre 1 de sorte qu’il peut être enseigné, ignoré ou assigné comme matériel de lecture individuelle, selon le parcours des étudiants et de la philosophie d’enseignement adoptée par l’instructeur. Ce chapitre sert d’introduction ou comme rappel des notions fondamentales, selon le fait que les étudiants ont suivi ou non en préalable un cours sur les semiconducteurs. • L’universalité de l’ampli op. Le chapitre sur les amplificateurs opérationnels (Chapitre 2) peut être enseigné à n’importe quel moment, au premier ou deuxième cours. En autre, ce chapitre peut être entièrement ignoré si cette matière est enseignée dans d’autres cours. • Réponse en fréquence. Le matériel sur la réponse en fréquence de l’amplificateur a été regroupé dans un seul chapitre (Chapitre 8). Ce chapitre est organisé de sorte qu’il permet une couverture sélective en fonction de l’organisation donnée au cours par l’instructeur. Ainsi, une partie du matériel de base (les Sections 8.1 à 8.3) peut être enseignées plus tôt (après les Chapitres 4 ou 5) dans le cadre d’un premier cours de base. • Les sujets essentiels. Chaque chapitre est organisé de sorte que les sujets essentiels sont placés en premier et le matériel plus spécialisé apparaît par la suite. Le matériel plus spécialisé peut être sauté en première lecture, tandis que l’étudiant doit d’abord apprendre les éléments fondamentaux. Une fois que les étudiants comprennent et maîtrisent les concepts de base, ils peuvent revenir sur ces sujets importants, mais spécialisés. 2. Présentation moderne des MOSFET et BJT. Les Chapitres 4 (BJT) et 5 (MOSFET) ont été réécrits pour augmenter la clarté de la présentation et mettre l’accent sur les sujets essentiels. En outre, ces chapitres sont désormais plus courts et peuvent être dispensés plus rapidement. 3. Configuration cascode. Une approche nouvelle et intuitivement intéressante est utilisée pour introduire la configuration cascode au Chapitre 6. 4. Comparaison entre MOSFET et BJT. La comparaison entre les transistors MOSFET et BJT a été déplacée dans une annexe jointe au Chapitre 6. L’annexe comporte également une mise à jour des valeurs des paramètres de dispositifs correspondant à différentes générations de procédés technologiques de fabrication. Cette annexe fournit un important outil de référence. 5. Rétroaction. Le chapitre consacré à la rétroaction (Chapitre 9) a été réécrit pour plus de clarté. En outre, a été inclus un grand nombre de nouveaux exemples, principalement à base de dispositifs MOS. 6. L’amplificateur de classe AB. Une nouvelle présentation des amplificateurs MOSFET de classe AB a été incluse au Chapitre 13. 7. Dimensionnement des circuits à transistors BJT à basse tension. Alors que l’ampli op classique 741 est maintenu, une nouvelle section a été ajoutée au Chapitre 17, sur les techniques modernes pour le dimensionnement des amplis op à transistors à jonction bipolaire alimentés en basse tension. 8. Conception des circuits à dispositifs submicroniques profonds. En plus d’augmenter et de consolider le matériel sur l’électronique numérique dans la partie IV, une nouvelle section sur la mise à l’échelle de la technologie spécifique (loi de Moore) et les problèmes de conception des dispositifs submicroniques profonds a été ajoutée (Chapitre 14). 9. L’accent sur la technologie MOS. Tout au long du livre, l’accent est mis sur les circuits MOS afin de refléter la domination actuelle en électronique moderne des dispositifs MOSFET. 10. Bonus d’information sur CD. Du matériel complémentaire sur une grande variété de sujets par rapport aux éditions précédentes est disponible sur le CD accompagnant le livre (voir la liste ci-dessous). Avant-propos xxi 11. Exemples, exercices et problèmes à résoudre. Le nombre d’exemples a été augmenté. De plus, les exercices dans le corps des chapitres et les problèmes à résoudre en fin de ceux-ci, ont été mis à jour avec valeurs des paramètres qui correspondent aux technologies actuelles, afin que les étudiants puissent travailler dans une perspective du monde réel de la technologie actuelle. Aussi ont été ajoutés plus d’exercices et de problèmes, d’une plus grande variété. 12. Tableaux récapitulatifs. Comme important outil de travail à l’étude et pour faciliter la consultation, de nombreux tableaux récapitulatifs sont inclus. Voir la liste complète des tableaux après la table des matières. 13. Objectifs d’apprentissage. Un nouveau paragraphe, «Dans ce chapitre vous apprendrez», a été ajouté en début de chaque chapitre pour attirer l’attention du lecteur sur les objectifs importants d’apprentissage de chaque chapitre. 14. Le logiciel SPICE. Un nombre important de nouveaux exemples de simulation à l’aide de National Instruments™ Multisim™, a été ajouté. Ces exemples se retrouvent sur le CD accompagnant le livre, à l’Annexe B, décrivant les modèles de simulation à l’aide du logiciel SPICE. 15. Équations clés. Toutes les équations qui seront référencées et ré-utilisées sont numérotées. Mise à part les différences structurelles mentionnées ci-dessus, des nouveaux éléments complémentaires ont été ajoutés par rapport aux éditions précédentes, sur les sujets suivants : • Le Chapitre 1 focalisé sur la théorie des semiconducteurs a été entièrement réécrit. • Les deux sections sur les BJT et MOSFET ont été en grande partie réécrites et restructurées, avec de nouvelle figures et exemples (Chapitres 4 et 5) • La cellule de base de gain (Chapitre 6) • L’amplificateur cascode (Chapitre 6) • Les configurations de circuits CC-CE, CD-CS et CD-CE (Chapitre 6) • Le taux CMRR (Chapitre 7) • L’amplificateur différentiel à charge active (Chapitre 7) • Détermination de la résistance Ro de sortie (Chapitre 7) • Toutes les nouvelles sections sur la réponse en fréquence (Chapitre 8) • Des nouveaux exemples MOS à rétroaction (Chapitre 9) • Étage de sortie CMOS de classe AB (Chapitre 13) • Taux de réjection (CMRR et PSRR) (Chapitre 10) • Techniques modernes pour la conception d’amplis op à BJT (Section 10.7) • Circuits d’inverseurs logiques numériques (Chapitre 14) • L’inverseur CMOS (Chapitre 14) • Conception et mise à l’échelle de la technologie submicronique profonde (loi de Moore) (Section 14.5) Le CD et le site Web Un CD (en anglais) accompagne ce livre. Il contient des informations complémentaires très utiles et les matériaux destinés à enrichir l’expérience d’apprentissage de l’étudiant. Il s’agit notamment de : 1. Les fichiers d’entrée pour tous les exemples PSpice® et Multisim™ qui se retrouvent à l’Annexe B. 2. Des conseils, étape par étape, pour aider l’étudiant à résoudre les exemples de simulation. 3. Un lien vers le site web de l’ouvrage, offrant l’accès aux figures sur base de diapositives en PowerPoint que les étudiants peuvent imprimer et s’en servir en classe pour faciliter la prise de notes de cours. 4. Matériel sous forme de texte, sur des sujets spécialisés qui ne sont pas couverts par l’édition actuelle du manuel. Il s’agit notamment de : • Transistors à effet de champ (JFET), • Dispositifs à arséniure de gallium (GaAs) et circuits utilisant ceux-ci, • Circuits Transistor-Transistor Logique (TTL), • Circuits convertisseurs analogique-numérique et numérique-analogique. xxii Avant-propos 5. Annexes pour le livre : • Annexe A : La technologie de fabrication VLSI, • Annexe B : Simulations et modèles de périphériques à l’aide du logiciel SPICE. Exemples de conception en utilisant PSpice® and Multisim™, • Annexe C : Les paramètres d’un quadripôle, • Annexe D : Théorèmes utiles pour l’analyse des réseaux, • Annexe E : Circuits à constante de temps unique (CTU), • Annexe F : L’analyse en plan s : les pôles, les zéros et les diagrammes de Bode, • Annexe G : Bibliographie. Un site web pour le livre a été mis en place (www.oup.com/sedra-xse). Le site propose des fiches techniques des centaines de transistors de fabrication courante, pour aider dans les expériences de laboratoire, des liens vers de sites industriels et académiques d’intérêt. Exercices et problèmes en fin de chapitre Plus de 475 exercices sont intégrés dans le texte. La réponse à chaque exercice est donnée à la fin de l’énoncé, afin que les étudiants puissent vérifier leur niveau de compréhension, ainsi que le résultat de leur travail. La résolution de ces exercices devrait permettre aux étudiants d’évaluer leur compétence par rapport à la matière parcourue. En outre, sont prévus plus de 1200 problèmes à résoudre en fin de chapitre dont beaucoup dans cette édition sont nouveaux ou améliorés par rapport aux éditions précédentes. Les problèmes sont organisés par rapport aux sections des chapitres individuels et leur degré de difficulté est indiqué par un système de notation : des problèmes difficiles sont marqués d’un astérisque (*), les problèmes plus difficiles de deux astérisques (**) et les problèmes très difficiles avec trois astérisques (***). Il faut admettre, cependant, que cette classification n’est pas tout à fait exacte. Les réponses à certains problèmes sélectionnés sont données à l’Annexe I, afin que les étudiants puissent disposer d’un moyen de contrôle pour vérifier eux-mêmes s’ils ont travaillé correctement les problèmes proposés. Comme pour les cinq éditions précédentes, de nombreux exemples sont inclus. Les exemples, aussi bien que la plupart des problèmes et des exercices, sont basés sur des circuits réels et anticipent les questions soulevées pendant la conception réelle des circuits. Cette édition continue d’utiliser la méthode à étapes numérotées pour la résolution de nombreux exemples, comme tentative d’assurer plus de dynamique dans l’activité pédagogique. L’organisation des cours Le livre contient suffisamment de matière pour organiser une séquence de deux cours, chacun d’une durée d’un semestre (40 à 50 heures de cours par semestre). L’organisation de l’ouvrage offre pour l’instructeur une certaine souplesse dans son effort d’organiser le(les) cours. Dans ce qui suit, nous proposons différentes variantes pour les deux cours. Le premier cours Au cœur du premier cours doit se trouver les chapitres 3 (Diodes), 4 (BJT) et 5 (MOSFET). De ces trois chapitres, le chapitre sur les MOSFET est celui qui doit représenter la base. Si ce chapitre est dispensé avant celui qui s’occupe des BJT, alors ce dernier peut être parcouru beaucoup plus vite car il est structuré identiquement que le chapitre dédié aux MOSFET. Si le temps ne le permet pas, certaines sections du Chapitre 3 peuvent être ignorées. On recommande le traitement en classe du Chapitre 1. Bien que la théorie sur le signal puisse être affectée comme lecture individuelle horsclasse, tout ce qui traite des amplificateurs doit être expliqué en classe. Toutefois, si la réponse en fréquence n’est pas à souligner dans le premier cours, la Section 1.6 peut être ignorée. Autour de ce noyau, on peut construire trois variantes possibles pour le premier cours : 1. Variante de base ou standard : Les Chapitres 1 à 5. Ici, en partie ou tout le Chapitre 2 (Ampli op) peut être postposé. En outre, la décision quant au matériel de la seconde moitié du Chapitre 1 à couvrir, dépend de la formation des étudiants et de la philosophie de l’instructeur. Si cela est souhaité, ce cours peut être complété par le matériel sur la réponse en fréquence de l’amplificateur, contenu dans les Sections 8.1 à 8.3. 2. Variante à orientation numérique : Les Chapitres 1 (sans la Section 1.6), 3 (sauf les sections des applications ultérieures), 4 (peut-être concentré uniquement sur les premières sections), l’ensemble du Chapitre 5, la Section 8.2 et Avant-propos xxiii les Chapitres 14, 15, et 16. Suivant la contrainte de temps, la couverture du Chapitre 4 peut être raccourcie. La Section 14.5 sur la loi de Moore et la technologie submicronique profonde peut être ignorée ainsi que les Sections 15.4 et 15.5. Ce cours est recommandé notamment pour les étudiants en génie informatique. 3. Variante à orientation analogique : Les chapitres 1 et 3 (peut-être sans les derniers sections orientées vers applications), 4, 5, 6 (sauf la Section 6.6), 7, 8 (au moins les Sections 8.1 à 8.3 et le choix de l’instructeur pour d’autres sujets) et 9 (sélection de sujets laissés à l’appréciation de l’instructeur). Il s’agit d’un cours de spécialité qui suppose que les étudiants aient déjà acquis un bon niveau de connaissances sur les amplis op, les diodes ainsi que la physique des semiconducteurs. Ce cours est idéal lorsque le premier cours de génie électrique est un cours hybride sur les circuits électriques et l’électronique de base, et que, de plus, les étudiants ont suivi au préalable un cours de physique des dispositifs semiconducteurs. Le deuxième cours Pour ce deuxième cours on propose également trois variantes possibles : 1. Variante ou option standard : Les Chapitres 6 à 10 et 13. Si le temps ne le permet pas, certaines des dernières sections du Chapitre 8 peuvent être ignorées. En outre, certains des sujets les plus avancés des Chapitres 10 et 13 peuvent être également ignorés. Si vous le souhaitez, certaines sections du Chapitre 11 (Filtres) et du Chapitres 12 (Oscillateurs) peuvent être inclus. Ce cours fait suite idéalement au premier cours en variante standard proposé ci-dessus. 2. Variante combinaison analogique et numérique : les Chapitres 6, 7, 8 (choix des sujets), 9 (choix des sujets), 14 (peut-être sauf la Section 14.5 sur la mise à l’échelle de la technologie), 15 (en omettant les Sections 15.4 et 15.5, si le temps est trop court), et 16 (choix des sujets). 3. Variante suivi électrique : les Chapitres 4, 6, 7, 8, 9 et un choix de sujets (si le temps le permet), sélectionnés parmi les chapitres 10 et 13. Ce cours est idéal pour les étudiants en génie électronique qui ont suivi un premier semestre la variante (option) d’un premier cours en orientation numérique, comme décrit ci-dessus. Matériel complémentaire / Le troisième cours Les Chapitres 11 (Filtres) et 12 (Oscillateurs) contiennent un très riche matériel pouvant être utilisés pour constituer un troisième cours sur les circuits analogiques. De plus, ce matériel est très orienté vers le design et peut être utilisé pour aider les étudiants qui poursuivent des projets de conception. Les Chapitres 14, 15 et 16 peuvent être utilisés environ la moitié (15 heures de cours) d’un cours de niveau supérieur sur la conception des circuits numériques à base de circuits intégrés. Un bref aperçu pour le lecteur Les cinq premiers chapitres constituent les sujets fondamentaux et essentiels pour l’étude approfondie des circuits électroniques. En même temps, ils assurent un ensemble complet et unitaire pour un premier cours sur le sujet. Chapitre 1. Le livre commence par une introduction aux concepts de base de l’électronique. Sont présentées les notions sur les signaux et leurs spectres de fréquence, leurs formes analogiques et numériques. Les amplificateurs sont présentés comme des blocs de construction de circuits et leurs différents types et modèles sont étudiés. Ce chapitre établit, également, certaines conventions terminologiques qui sont utilisées tout au long du texte. La seconde moitié du chapitre donne un aperçu sur les concepts de semiconducteurs, à un niveau suffisant pour comprendre le fonctionnement des diodes et des transistors dans les chapitres suivants. La couverture de ce matériel est utile en particulier pour les étudiants qui n’ont pas suivi un cours introductif sur la physique des semiconducteurs. Même ceux qui, pendant leur formation ont été confrontés avec une telle présentation, peuvent trouver dans ce chapitre un rappel utile des concepts de base. L’instructeur peut choisir de couvrir cette matière en classe ou l’assigner pour la lecture individuelle. Chapitre 2. Le Chapitre 2 s’occupe des amplificateurs opérationnels, de leurs caractéristiques, des applications simples et des limites d’utilisation pratique. Nous avons choisi de présenter l’ampli op comme bloc de construction de xxiv Avant-propos circuits, tout simplement parce qu’il est facile de travailler avec et parce que l’étudiant peut expérimenter lui-même des circuits à ampli op qui réalisent des tâches non triviales avec une relative facilité et avec le sentiment d’accomplissement. On a trouvé cette démarche très motivante pour les étudiants. Il convient de souligner, cependant, que tout ou une partie de ce chapitre peut être ignoré et étudié à un stade ultérieur (par exemple, en conjonction avec le Chapitre 8, Chapitre 10 et/ou Chapitre 12) sans perte de continuité. Chapitre 3. Le premier dispositif électronique, la diode, est étudié dans ce chapitre. Sont présentées les caractéristiques des diodes, les modèles de circuits utilisés pour la représenter et ses applications dans les circuits de base. En fonction du temps disponible pour le cours, quelques-unes des applications de diodes (par exemple la Section 3.6) peuvent être ignorées. En outre, la brève description des types de diodes spéciales (Section 3.7) peut être indiquée en tant qu’étude individuelle. Chapitres 4 et 5. Les fondements des circuits électroniques sont basés sur l’étude des deux types de transistors en usage aujourd’hui : le transistor à jonction bipolaire (BJT) au Chapitre 4 et le transistor MOS au Chapitre 5. Ce sont les deux plus importants chapitres de l’ouvrage. Ces deux chapitres ont été écrits pour être totalement indépendants l’un de l’autre et peuvent donc être étudiés dans n’importe quel ordre. En outre, ces deux chapitres ont la même structure, ce qui rend plus facile et plus rapide l’étude du second type de transistor ainsi que pour établir la comparaison entre les deux types de dispositifs. Chacun des chapitres 4 et 5 commence par une étude de la structure du dispositif et de son fonctionnement physique conduisant à une description de ses caractéristiques par rapport à ses bornes. Par la suite, afin de permettre à l’étudiant de devenir très familier avec le fonctionnement du transistor comme élément de circuit, un grand nombre d’exemples sont présentés, notamment des circuits à courant continu utilisant le dispositif étudié. Nous nous demandons ensuite : comment le transistor peut être utilisé comme amplificateur ? Pour répondre à cette question, nous considérons le fonctionnement à large signal du circuit en configuration de base, à source commune (émetteur commun). On se sert de ce circuit pour délimiter les régions dans lesquelles le dispositif peut être utilisé comme amplificateur linéaire de celles à partir desquelles il peut être utilisé en tant que commutateur. Nous avons ensuite continué avec le fonctionnement du transistor en petit signal, afin de développer des modèles de circuits pour sa représentation. Les différentes configurations dans lesquelles le transistor peut être utilisé comme amplificateur sont ensuite étudiées et comparées. Ceci est suivi d’une étude de modes de polarisation du transistor pour fonctionner comme amplificateur dans des applications de circuits à composants discrets. Nous avons ensuite mis tout ensemble, en présentant des schémas complets et pratiques d’amplificateurs à transistors. La dernière section de chacun des chapitres 4 et 5 offre des détails sur les effets secondaires de l’utilisation des dispositifs dans ce genre de schémas, qui sont inclus par souci d’exhaustivité, mais qui peuvent être ignorés si le temps ne permet pas une telle couverture. Après l’étude de ces chapitres, l’étudiant sera prêt à étudier les amplificateurs à circuit intégrés ou les circuits intégrés numériques. Les Chapitres 6 à 9, ainsi que les Chapitres 10 et 13, constituent un exposé cohérent de la conception d’amplificateur à CI et peuvent donc servir en tant que deuxième cours sur les circuits électroniques. Chapitre 6. Le chapitre commence par une brève introduction à la philosophie de conception de circuits intégrés. Le Chapitre 6 présente les composantes fondamentales des circuits qui sont utilisés dans la conception d’amplificateurs à CI. On commence ainsi avec la cellule de base de gain comportant un transistor en configuration source commune (émetteur commun), chargé par une source de courant et on se pose la question : comment pourrait-on augmenter son gain en tension ? Cela conduit naturellement à la notion de cascode et son utilisation dans l’amplificateur cascode et la source de courant cascode. On considère ensuite les différentes méthodes utilisées pour polariser les amplificateurs à CI. Le chapitre se termine, comme le font la plupart des chapitres du livre, avec des sujets avancés (les Sections 6.5 et 6.6) qui peuvent être ignorés si le temps est insuffisant en les proposant pour l’étude individuelle. Chapitre 6 – Annexe 6.A. Le Chapitre 6 comporte une annexe qui fournit une compilation complète ainsi qu’une comparaison des propriétés du MOSFET et du BJT. La comparaison est facilitée par la prise en compte des valeurs des paramètres typiques de dispositifs fabriqués avec des procédés technologiques modernes. Cette annexe peut être consultée à tout instant par le lecteur et devrait servir pour aboutir à un examen concis des caractéristiques importantes de ces deux types de transistors. Chapitre 7. Le sujet principal du Chapitre 7 est la paire différentielle en tant que bloc de construction le plus important des circuits intégrés. La dernière section du Chapitre 7 est consacrée à l’étude des amplificateurs à plusieurs étages. Avant-propos xxv Chapitre 8. Le Chapitre 8 présente un traitement presque exhaustif du sujet important de la réponse en fréquence de l’amplificateur. Ici, les Sections 8.1, 8.2 et 8.3 contiennent la matière essentielle ; les Sections 8.4 et 8.5 fournissent une analyse approfondie des outils de travail et les Sections de 8.6 à 8.10 présentent l’analyse de la réponse en fréquence d’une variété de configurations typiques d’amplificateurs. En fonction du temps disponible, l’instructeur peut procéder à une sélection parmi les dernières sections. Chapitre 9. L’objet principal de ce chapitre est consacré à un autre sujet principal du livre : la rétroaction. Sont présentés d’une manière exhaustive la théorie de la rétroaction négative et son application dans la conception des amplificateurs à rétroaction. Le problème de la stabilité des amplificateurs à rétroaction est également discuté ainsi que la compensation en fréquence. Chapitre 10. Ce chapitre met l’accent sur une application importante, à savoir la conception de circuits d’amplificateurs opérationnels. On étudie à la fois les amplis op à CMOS et à transistors bipolaires. Dans cette dernière catégorie, outre le circuit 741 classique et toujours d’actualité, on présente les techniques modernes pour la conception des amplis op à basse tension (Section 10.7). Chapitre 11. Le Chapitre 11 est focalisé sur la conception de filtres, qui sont des éléments importants de circuit dans les systèmes de communication et d’instrumentation. Une approche globale est présentée orientée vers le design. Le matériel fourni doit permettre au lecteur de concevoir lui-même le projet d’un filtre complet, à partir de la spécification de projet et se terminant par une prise de conscience sur le circuit complet. Une multitude de tableaux de données de conception est prévue. Chapitre 12. Ce chapitre étudie les circuits pour la génération de signaux d’une variété de formes (carré, triangulaire, etc.) ainsi que des ondes sinusoïdales. On présente également des circuits pour la mise en forme d’ondes non linéaires. Chapitre 13. C’est le chapitre qui présente et étudie les différentes classes d’amplificateurs : A, B et AB ainsi que des schémas pour la réalisation pratique d’amplificateurs en technologie bipolaire et/ou CMOS. Sont également considérés les amplificateurs de puissance à BJT et MOSFET ainsi que l’étude des amplificateurs de puissance à CI représentatives. En fonction de la disponibilité du temps, quelques-unes des dernières sections de ce chapitre, (par exemple, les Sections 13.8 à 13.10, sur les applications spéciales) peuvent être ignorées en première lecture. Chapitre 14. Le Chapitre 14 commence par une présentation des inverseurs logiques numériques (Section 14.1), puis se concentre sur les sujets liés à la conception des circuits intégrés numériques : l’inverseur CMOS (Sections 14.2 et 14.3) et les portes logiques CMOS (Section 14.4). La dernière section (14.5) s’occupe des implications de la mise à l’échelle (scaling) de la technologie (loi de Moore) et s’attarde sur les questions importantes en matière de technologie submicronique profonde. À l’exception possible de la Section 14.5, le matériel du Chapitre 14 est le minimum nécessaire pour apprendre les éléments significatifs sur les circuits numériques modernes. Chapitre 15. Le Chapitre 15 s’appuie sur les éléments établis au Chapitre 14 et présente trois grands types de circuits logiques MOS. De même, une famille importante de circuits logiques bipolaires, ainsi que le transistor à émetteur couplé logique (ECL). Le chapitre se termine par l’analyse d’une technologie de circuit numérique intéressant qui combine les meilleures caractéristiques du bipolaire et du CMOS: le BiCMOS. Chapitre 16. Les circuits numériques peuvent être divisés en deux groupes principaux : les circuits logiques et les circuits de mémoire. Ces derniers constituent l’objet du Chapitre 16. Annexes. Les huit annexes contiennent du matériel supplémentaire extrêmement utile. On attire l’attention du lecteur, en particulier sur les deux premières: l’Annexe A qui présente une introduction concise à la question importante de la technologie de fabrication des circuits intégrés (CI) et l’Annexe B qui présente les modèles SPICE ainsi qu’un grand nombre d’exemples de conception et de simulation à l’aide des logiciels PSpice® et Multisim™. Les exemples renvoient aux chapitres du manuel. Ces annexes ainsi que du matériel complémentaire se retrouvent sur le CD accompagnant le livre. xxvi Avant-propos Remerciements Beaucoup de modifications apportées à cette sixième édition ont été faites en réponse aux réactions signalées par de nombreux instructeurs qui ont utilisé la cinquième édition. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont pris le temps de nous écrire. En outre, des dizaines de commentaires et suggestions détaillés sur la cinquième édition ont constitué la base de nombreux changements que nous avons incorporés dans cette nouvelle édition. Tous ceux qui nous ont écrit sont indiqués plus loin ; à eux tous, nous adressons nos sincères remerciements. Un certain nombre de personnes ont apporté des contributions significatives à cette édition. Sam Emaminejad et Muhammad Faisal ont préparé le logiciel Multisim™ et de nouvelles simulations à l’aide de PSpice® et ont participé aussi à de nombreux aspects liés à la préparation du manuscrit. Olivier Trescases de l’Université de Toronto et ses étudiants ont énormément aidé, en vérifiant indépendamment toutes les simulations qui sont reprises sur le CD. Wai-Tung Ng, de l’Université de Toronto, a réécrit l’Annexe A. Gordon Roberts, de l’Université McGill, nous a donné la permission d’utiliser quelques-uns des exemples tirés de la 2e édition du manuel SPICE de Roberts et Sedra. Sima Dimitrijev de l’Université Griffith, a entrepris un examen détaillé du Chapitre 3 sur les dispositifs semiconducteurs et David Pulfrey de l’Université de la Colombie-Britannique ont fait aussi de nombreuses suggestions. Comme pour l’édition précédente, Anas Hamoui de l’Université McGill a été la source de beaucoup de bonnes idées. Jim Somers de Sonora Designworks a préparé les CD pour les étudiants et l’instructeur. Jennifer Rodrigues a tapé toutes les révisions avec compétence et bonne humeur et a contribué à beaucoup d’aspects logistiques. Linda Lyman nous a assisté avec plus de détails que nous ne pouvons énumérer ici, son aide est inestimable. Laura Fujino a participé à la relecture du livre. À tous ces amis et collègues, nous adressons un sincère merci. Nous sommes également reconnaissants aux collègues et amis suivants qui ont fourni de nombreuses suggestions utiles : Anthony Chan-Carusone, Roman Genov, David Johns, Ken Martin, tous de l’Université de Toronto, David Nairn de l’Université de Waterloo, Wai-Tung Ng de l’Université de Toronto, Khoman Phang de l’Université de Toronto, M. Gordon Roberts de l’Université McGill et Ali Sheikholeslami de l’Université de Toronto. Un grand nombre de personnes travaillant pour Oxford University Press ont contribué à l’élaboration de cette édition et ses diverses auxiliaires. Nous tenons à mentionner expressément le directeur artistique Paula Schlosser et les concepteurs Dan Niver, Binbin Li et Annika Sarin, le rédacteur principal Jill Crosson, ainsi que Susanne Arrington, Andy Batlle, Brian Black, Sonya Borders, Gigi Brienza, Jim Brooks, Chris Critelli , Michael Distler, Diane Erickson, Ned Escobar, Adam Glazer, Chris Hellstrom, Andrea Hill, Adriana Hurtado, Holly Lewis, Jenny Lupica, Johanna Marcelino, Bill Marting, Laura Mahoney, Joella Molway, Preeti Parasharami, Emily Pillars, Terry Retchless, Kim Rimmer, Linda Roths, Sarah Smith, Patrick Thompson, Adam Tyrell, Euan White et David Wright. Nous tenons à remercier tout particulièrement notre éditeur de chez Oxford University Press, John Challice, et au collectif de la rédaction technique dirigé par le rédacteur en chef adjoint Zimmermann Rachael ainsi qu’au directeur de rédaction Patrick Lynch, qui ont minutieusement préparé tout le soutien nécessaire pour l’apparition de ce livre. À Steve Cestaro, directeur de la rédaction, conception et fabrication, pour son apport précieux, à Barbara Mathieu, directrice de production, pour son travail sans relâche, avec grâce et créativité, pour porter ce livre à bonne fin. Et la dernière mais non la moindre, une note spéciale de remerciements et de gratitude à notre rédacteur Danielle Christensen, qui a été notre principal point de contact avec Oxford University Press sur l’ensemble du projet et qui a su le gérer avec créativité, réflexion et dévouement. Finalement, nous tenons à remercier nos familles pour leur soutien et leur compréhension, et remercier tous les étudiants et les enseignants pour leur apport de valeur, tout au long de l’histoire de ce livre. Adel S. Sedra Kenneth C. (KC) Smith Avant-propos Vérificateurs pour les problèmes et les résultats des calculs Mandana Amiri, University of British Columbia, BC Alok Berry, George Mason University, VA Marc Cahay, University of Cincinnati, OH Yun Chiu, University of Illinois–Urbana-Champaign, IL Norman Cox, Missouri University of Science and Technology, MO John Davis, University of Texas–Austin, TX Michael Green, University of California–Irvine, CA Roger King, University of Toledo, OH Clark Kinnaird, Southern Methodist University, TX Robert Krueger, University of Wisconsin–Milwaukee, WI Shahriar Mirabbasi, University of British Columbia, BC Daniel Moore, Rose-Hulman Institute of Technology, IN Kathleen Muhonen, The Pennsylvania State University, PA Angela Rasmussen, University of Utah, UT Roberto Rosales, University of British Columbia, BC John Wilson, Royal Military College, ON Examinateurs pour la sixième édition Elizabeth Brauer, Northern Arizona University, AZ Martin Brooke, Duke University, NC Yun Chiu, University of Illinois–Urbana-Champaign, IL Norman Cox, Missouri University of Science and Technology, MO Robert Bruce Darling, University of Washington, WA John Davis, University of Texas–Austin, TX Christopher DeMarco, University of Wisconsin–Madison, WI Robert Engelken, Arkansas State University, AR Ethan Farquhar, University of Tennessee, TN Patrick Fay, University of Notre Dame, IN George Giakos, University of Akron, OH John Gilmer, Wilkes University, PA Tayeb Giuma, University of North Florida, FL Michael Green, University of California–Irvine, CA Steven de Haas, California State University–Sacramento, CA Anas Hamoui, McGill University, QC William Harrell, Clemson University, SC Reid Harrison, University of Utah, UT Timothy Horiuchi, University of Maryland–College Park, MD Mohammed Ismail, The Ohio State University, OH Paul Israelson, Utah State University, UT Zhenhua Jiang, University of Miami, FL Seongsin M. Kim, University of Alabama, AL Roger King, University of Toledo, OH Clark Kinnaird, Southern Methodist University, TX Tsu-Jae King Liu, University of California–Berkeley, CA Yicheng Lu, Rutgers University, NJ David Nairn, University of Waterloo, ON Thomas Matthews, California State University–Sacramento, CA Ken Noren, University of Idaho, ID Martin Peckerar, University of Maryland–College Park, MD Khoman Phang, University of Toronto, ON Mahmudur Rahman, Santa Clara University, CA John Ringo, Washington State University, WA Norman Scheinberg, City College, NY xxvii xxviii Avant-propos Kuang Sheng, Rutgers University, NJ Andrew Szeto, San Diego State University, CA Joel Therrien, University of Massachusetts–Lowell, MA Len Trombetta, University of Houston, TX Mustapha C.E. Yagoub, University of Ottawa, ON Donna Yu, North Carolina State University, NC Jiann-Shiun Yuan, University of Central Florida, FL Sandra Yost, University of Detroit–Mercy, MI Jianhua (David) Zhang, University of Illinois–Urbana-Champaign, IL Examinateurs des éditions antérieures Maurice Aburdene, Bucknell University, PA Michael Bartz, University of Memphis, TN Patrick L. Chapman, University of Illinois–Urbana-Champaign, IL Roy H. Cornely, New Jersey Institute of Technology, NJ Dale L. Critchlow, University of Vermont, VT Artice Davis, San Jose State University, CA Eby G. Friedman, University of Rochester, NY Paul M. Furth, New Mexico State University, NM Rhett T. George, Jr., Duke University, NC Roobik Gharabagi, St. Louis University, MO Steven de Haas, California State University–Sacramento, CA Reza Hashemian, Northern Illinois University, IL Ward J. Helms, University of Washington, WA Richard Hornsey, York University, ON Hsiung Hsu, The Ohio State University, OH Robert Irvine, California State Polytechnic University–Pomona, CA Steve Jantzi, Broadcom Marian Kazimierczuk, Wright State University, OH John Khoury, Columbia University, NY Jacob B. Khurgin, The Johns Hopkins University, MD Roger King, University of Toledo, OH Robert J. Krueger, University of Wisconsin–Milwaukee, WI Joy Laskar, Georgia Institute of Technology, GA David Luke, University of New Brunswick, NB Un-Ku Moon, Oregon State University, OR Bahram Nabet, Drexel University, PA Dipankar Nagchoudhuri, Indian Institute of Technology–Delhi, India David Nairn, Analog Devices Joseph H. Nevin, University of Cincinnati, OH Rabin Raut, Concordia University, QC John A. Ringo, Washington State University, WA Zvi S. Roth, Florida Atlantic University, FL Mulukutla Sarma, Northeastern University, MA John Scalzo, Louisiana State University, LA Pierre Schmidt, Florida International University, FL Richard Schreier, Analog Devices Dipankar Sengupta, Royal Melbourne Institute of Technology, Australia Ali Sheikholeslami, University of Toronto, ON Michael L. Simpson, University of Tennessee, TN Karl A. Spuhl, Washington University in St. Louis, MO Charles Sullivan, Dartmouth College, NH Daniel van der Weide, University of Delaware, DE Gregory M. Wierzba, Michigan State University, MI Alex Zaslavsky, Brown University, RI PREMIÈRE PARTIE Dispositifs et circuits de base CHAPITRE 1 Électronique et semiconducteurs Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1.1 Signaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.2 Spectre de fréquence des signaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 1.3 Signaux analogiques et numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 1.4 Amplificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 1.7 Semiconducteurs intrinsèques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 1.8 Semiconducteurs dopés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 1.9 Circulation du courant dans un semiconducteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 1.10 Jonction pn en circuit ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 1.11 La jonction pn sous tension externe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 1.12 Effets capacitifs dans la jonction pn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Résumé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Problèmes à résoudre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 DANS CE CHAPITRE VOUS APPRENDREZ 1. Que les circuits électroniques sont commandés par des signaux, et que la compréhension des signaux électriques est essentielle pour apprendre l’électronique. 2. La représentation de sources de signaux à l’aide de théorèmes de Thévenin et de Norton. 3. La représentation d'un signal en tant que somme d’ondes sinusoïdales. 4. La représentation analogique et numérique d'un signal. 5. Les fondements du traitement du signal, c’est-à-dire l'amplification du signal et le fonctionnement d’un amplificateur. 6. Comment les amplificateurs sont modélisés en tant que blocs et circuits indépendants. 7. La manière de mesurer et de calculer la réponse en fréquence d'un amplificateur, en particulier dans le cas simple d'un circuit à constante de temps unique (CTU). 8. Les propriétés de base des semiconducteurs et en particulier les semiconducteurs à base de silicium, (matériau utilisé dans la plupart des circuits électroniques d'aujourd'hui). 9. Comment le dopage d'un cristal de silicium pur modifie radicalement la conductivité du matériau – idée fondamentale à la base de l'utilisation de semiconducteurs. 10. Les deux mécanismes déterminant la circulation du courant dans les semiconducteurs : par trous (manque d’électrons) et par la diffusion des porteurs de charge (électrons libres). 11. La structure et le principe de fonctionnement de la jonction pn en tant que structure semiconductrice de base, jouant un rôle prédominant dans la fabrication des transistors. Introduction Ce livre se préoccupe de l’électronique moderne, un domaine qui est connu aussi sous le nom de microélectronique. La microélectronique se réfère particulièrement à la technologie des circuits intégrés (IC). Ces circuits peuvent contenir des centaines de millions de composants dans un minuscule morceau de silicium (appelé aussi puce), dont la superficie est de l’ordre de 1 mm2. Un tel ensemble de circuits microélectroniques, par exemple, peut constituer un microprocesseur, qui est l’élément de base de la structure d’un ordinateur. 3 4 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Dans ce livre, nous allons étudier les composantes électroniques qui peuvent être utilisés dans la conception de circuits discrets ou composants d’un circuit intégré (IC). Nous allons étudier la conception et l’analyse des interconnexions de ces dispositifs, qui constituent des circuits de complexité variable, capables en même temps d’assurer une grande variété fonctionnelle. Nous allons aussi apprendre les types de circuits intégrés disponibles et leur application dans la conception de systèmes électroniques. Le but de ce premier chapitre est d’introduire quelques concepts de base et la terminologie spécifique. En particulier, nous allons apprendre davantage sur les signaux et sur l’un des plus importants traitements du signal, à savoir, l’amplification du signal. Nous allons focaliser notre étude sur la représentation des circuits ou des modèles des amplificateurs linéaires. Ces modèles seront employés dans les chapitres suivants dans la conception et l’analyse de circuits d’amplificateurs réels. En plus de motiver l’étude de l’électronique, ce chapitre sert de liaison entre l’étude des circuits linéaires et le principal sujet du livre : la conception et l’analyse des circuits électroniques. Ensuite, nous présenterons brièvement les propriétés et la physique des semiconducteurs. L’objectif est de fournir aux lecteurs une plate-forme pour comprendre le fonctionnement physique des diodes et des transistors afin de permettre leur utilisation effective dans la conception des circuits. Bien que bon nombre des concepts étudiés dans ce chapitre s’appliquent aux matériaux semiconducteurs en général, notre attention est fortement orientée vers le silicium, simplement parce qu’il est le matériau utilisé à échelle industrielle dans la fabrication de la grande majorité des semiconducteurs actuels. Pour compléter le contenu de ce premier chapitre, l’Annexe A fournit une description détaillée du procédé de fabrication d’un circuit intégré (IC). Comme indiqué dans l’Annexe A, si le circuit intégré est constitué d’un seul transistor ou, par exemple, plus de 2 milliards de transistors, il est fabriqué à base d’un monocristal de silicium, justifiant l’appellation de circuit monolithique. Ce chapitre commence donc par une étude de la structure cristalline des semiconducteurs et introduit les deux types de porteurs de charge indispensables à la circulation du courant : les électrons et les trous. La propriété la plus importante des semiconducteurs est que leur conductivité peut varier sur une gamme très large et très étroite, dépendance voulue et contrôlée par le concepteur, par l’introduction de quantités d’atomes d’impuretés dans le cristal de silicium à l’aide d’un procédé technologique spécifique, appelé dopage. Les semiconducteurs dopés seront discutés à la Section 1.8. L’étude continue à la Section 1.9 par l’analyse des deux types de circulation de courant à travers les semiconducteurs, à savoir : par les trous et par la diffusion des porteurs de charge (électrons libres). Armés de ces concepts constituant la base des semiconducteurs, nous passons le reste du chapitre à l’étude d’une structure semiconductrice importante : la jonction pn. En plus d’être essentiellement une structure composante électronique d’importance majeure, la diode, la jonction pn constitue en même temps l’élément de base du transistor à jonction bipolaire (BJT, voir Chapitre 4) et joue un rôle important dans le fonctionnement des transistors à effet de champ (FET, voir Chapitre 5). 1.1 Signaux Dans le monde physique, les signaux contiennent des informations sur une large variété de choses et d’activités. Les exemples abondent : les prévisions météorologiques sont basées sur l’analyse des signaux qui représentent la température de l’air, la pression atmosphérique, la vitesse du vent, etc. La voix d’un présentateur à la radio en lisant les nouvelles en face d’un microphone fournit un signal acoustique qui contient des informations sur les affaires du monde. Pour surveiller l’état d’un réacteur nucléaire, nombre d’instruments sont utilisés pour mesurer une multitude de paramètres, chaque instrument produisant un signal. Pour extraire les informations requises à partir d’un ensemble de signaux, l’observateur (un opérateur humain ou une machine) doit toujours traiter les signaux d’une manière prédéterminée. 1.1 Signaux 5 Ce traitement des signaux est habituellement effectué par des systèmes électroniques. Pour que cela soit possible, le signal qui contient l’information doit d’abord être converti en un signal électrique, habituellement une tension ou un courant. Ce processus est accompli par des dispositifs appellés transducteurs. Il existe une large variété de transducteurs, adaptés chacun d’entre eux à un type bien défini de grandeur physique. Par exemple, les ondes sonores générées par un être humain peuvent être converties en signaux électriques à l’aide d'un microphone. Ce n’est pas notre but d’étudier ici les transducteurs ; nous allons supposer que les grandeurs physiques qui nous intéressent ont déjà été converties sous forme de signaux électriques et que cette opération est possible à l’aide d’un des deux circuits équivalents illustrés à la Fig. 1.1. Dans la Fig. 1.1(a) le signal est représenté par une source de tension vs(t) ; Rs est la résistance électrique de cette source. Dans la Fig. 1.1(b), le signal est représenté par une source de courant is(t) avec Rs comme résistance de cette source de courant. Bien que les deux représentations soit équivalentes, en pratique lorsque Rs présente de faibles valeurs, la situation illustrée par la Fig. 1.1(a) est préférée (connue sous le nom de source de Thévenin). Tandis que la représentation de la Fig. 1.1(b) (connue sous le nom d’équivalent de Norton) est préférée lorsque Rs présente des valeurs élevés. Le lecteur appréciera plus loin dans ce chapitre cette remarque, lors de l’étude des différents types d’amplificateurs. Pour l’instant, il est très important que les étudiants maîtrisent les théorèmes de Thévenin et de Norton (pour un bref aperçu et une mise à niveau, voir l’Annexe D). À noter toutefois que pour les deux représentations équivalentes de la Fig. 1.1, les paramètres sont liés par l’équation suivante : vs t Rs is t Rs vs(t) is(t) (a) Rs (b) Figure 1.1 Deux représentations équivalentes pour une source de signal : (a) la source de Thévenin ; (b) l’équivalent de Norton. Exemple 1.1 La résistance de sortie d’une source réelle est pratiquement inévitable. Elle représente une imperfection physique qui limite la capacité d’une source à fournir un signal égale à la tension nominale de cette source. Pour comprendre cet aspect plus clairement, considérons que la source est branchée à une résistance de charge RL, comme indiqué à la Fig. 1.2. Pour le cas où la source est représentée par son équivalent de Thévenin, trouver la tension v0 qui apparaît aux bornes de la résistance de charge RL. Déterminer quelle condition doit satisfaire Rs pour que v0 soit plus proche de la valeur vs, la tension aux bornes de la source. Répéter l’analyse pour la situation (b) quand la source est représentée par l’équivalent de Norton. Dans ce cas trouver le courant qui circule à travers la résistance de charge RL et quelle condition doit satisfaire Rs pour que la valeur de i0 soit la plus proche de is. Rs io vs RL vo is Rs RL (a) (b) Figure 1.2 Circuits pour l’Exemple 1.1 6 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Solution Pour la source représentée par l’équivalent de Thévenin, Fig. 1.2(a), la différence de potentiel v0 aux bornes de la résistance RL est calculée à l’aide d’un diviseur de tension constitué par les deux résistances Rs et RL : RL v o = v s ----------------RL + Rs De cette équation on constate que pour vo vs la résistance de source Rs doit être plus petite que la résistance de charge RL, Rs RL Ainsi, pour une source représentée par son équivalent de Thévenin, la situation idéale est avec Rs = 0 et au fur et au mesure que Rs augmente par rapport à la résistance de charge, la tension v o qui se manifeste aux bornes de la charge devient de plus en plus petite, ce qui n’est pas du tout souhaitable. Ensuite, on considère la représentation pour la source de signal à l’aide de l’équivalent de Norton à la Fig. 1.2(b). Afin d’obtenir le courant io qui s’écoule à travers la résistance RL, on utilise le diviseur de courant constitué par les résistances Rs et RL et on obtient : Rs i o = i s ----------------Rs + RL De cette dernière équation on constate que pour avoir le courant io is la résistance de source Rs doit être plus élevée que RL, soit Rs RL Ainsi, pour une source de signal représentée par son équivalent de Norton, la situation idéale est atteinte lorsque Rs = , et au fur et au mesure que Rs diminue par rapport à la résistance de charge R, le courant io qui s’établit par la charge devient de plus en plus petit, ce qui n’est pas souhaitable. EXERCICES 1.1 Pour les situations indiquées dans les Fig. 1.1(a) et 1.1(b), quelles sont les valeurs de tension aux bornes si les circuits sont ouverts ? Si les bornes de sortie sont en court-circuit, calculer, pour les deux circuits, la valeur du courant qui s’y établit. Pour que les deux circuits soit équivalents, quelles doivent être les relations entre vs, is et Rs ? Réponse : Pour (a), v0c = vs(t) ; pour (b), v0c = Rsis(t) ; pour (a), isc = vs(t)/Rs ; pour (b), isc = is(t) ; la condition d’équivalence est : vs(t) = Rsis(t). 1.2 Une source de signal présente en circuit ouvert une tension aux bornes de 10 mV et un courant de court-circuit de 10 µA. Quelle est la valeur de la résistance interne de cette source ? Réponse : 1 k 1.2 Spectre de fréquence des signaux 7 EXERCICES 1.3 Une source de signal est représentée par son équivalent de Thévenin, avec vs = 10 mV et Rs = 1 k. Si la source alimente une résistance de charge RL, trouver la tension v0 aux bornes de la charge. Prenez pour RL 100 k, 10 k, 1 k et 100 . Trouver aussi la plus petite valeur de RL pour laquelle la tension à ses bornes est au moins 80% de la tension de source. Réponse : 9,9 mV; 9,1 mV; 5 mV; 0,9 mV; 4 k 1.4 Une source de signal est représentée par son équivalent de Norton, avec is = 10 µA et Rs = 100 k Si la source est connectée sur une résistance de charge RL, trouver le courant i0 qui s’établit à travers la charge pour RL=1 k, 10 k, 100 k et 1MCalculer aussi la plus grande valeur de RL pour laquelle le courant de charge est au moins égale à 80% du courant fourni par la source. Réponse : 9,9 µA; 9,1 µA; 5 µA; 0,9 µA; 25 k. De ce qui précède, il résulte d’une manière évidente que le signal est une quantité variable dans le temps et qu’il peut être représenté par un diagramme tel que celui représenté à la Fig. 1.3. En fait, la quantité d’information contenue dans le signal est représentée par l’évolution de sa grandeur par rapport au temps, c’est-à-dire dans les variations par rapport au temps de la représentation graphique du signal. En général, telles variations aléatoires sont difficiles à interpréter mathématiquement. En d’autres termes, il n’est pas facile d’écrire l’équation d’une évolution quelconque telle que celle décrite par la Fig. 1.3. Évidemment, une telle description ou interprétation mathématique est d’une grande importance dans le but de concevoir des circuits appropriés destinés au traitement des signaux. Une approche efficace pour la caractérisation des signaux est présentée à la section suivante. vs(t) Temps, t Figure 1.3 Signal de tension avec variation aléatoire vs(t). 1.2 Spectre de fréquence des signaux Une caractérisation très utile d’un signal est représentée par son spectre de fréquence. Une telle description des signaux est obtenue en faisant appel à des outils mathématiques, comme par exemple la série de Fourier et la transformée de Fourier1. Nous ne voulons pas entrer ici dans les détails de ces transformations ; il suffira de dire qu’elles fournissent les 1. Le lecteur qui n’a pas encore approfondi ces sujets ne doit pas s’inquiéter. Aucune application détaillée impliquant les deux outils mathématiques signalés ne sera abordée dans les sept premiers chapitres. Néanmoins, une compréhension générale de la Section 1.2 s’avère extrêmement utile dans l’étude des premiers chapitres de ce livre. 8 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs moyens pratiques pour représenter un signal de tension vs(t) ou un signal de courant is(t) comme une somme des signaux sinusoïdaux de fréquence et d’amplitude différentes. Cela souligne l’importance de l’onde sinusoïdale d’un signal dans l’analyse, la conception et les tests des circuits électroniques. Par conséquent, nous allons passer brièvement en revue les propriétés d’une onde sinusoïdale. La Fig. 1.4 montre un signal de tension sinusoïdale va(t), v a t V a sin t (1.1) où Va désigne la valeur de crête ou l’amplitude, en volts, et désigne la fréquence angulaire, en radians par seconde ; autrement dit = 2 f rad/s, où f est la fréquence en Hertz, f = 1/T Hz, et T est la période, exprimée en secondes. va Figure 1.4 Signal de tension sinusoïdale d’amplitude Va et de fréquence f = 1/T Hz. La fréquence angulaire = 2 f rad/s. Le signal sinusoïdal est complètement caractérisé par Va qui est sa valeur de crête, par sa fréquence, et par sa phase mesurée par rapport à un temps de référence arbitraire. Dans le cas représenté à la Fig. 1.4, l’origine du temps a été choisie de sorte que l’angle de phase est égal à 0. Il convient de mentionner qu’il est courant d’exprimer l’amplitude d’un signal sinusoïdal en termes de sa valeur effective (ou r.m.s.). Ainsi, la valeur efficace de la sinusoïde va(t) de la Fig. 1.4 est Va 2. Par exemple, lorsque nous parlons du réseau électrique de distribution, la tension est une onde sinusoïdale avec une valeur de crête de 120 2 volts. Revenons maintenant à la représentation des signaux en tant que somme de sinusoïdes. Il est à noter qu’en utilisant la série de Fourier en tant qu’outil mathématique, on peut accomplir cette tâche difficile qu’est la décomposition d’un signal en une somme de fonctions périodiques du temps. D’autre part, la transformée de Fourier est un outil de travail plus puissant et peut être utilisé pour obtenir le spectre de fréquences d’un signal dont la forme d’onde est une fonction arbitraire de temps. La série de Fourier nous permet d’exprimer une fonction périodique du temps comme la somme d’un nombre infini de sinusoïdes dont les fréquences sont en relation harmonique. Par exemple, le signal représenté par une onde carrée symétrique, illustré par la Fig. 1.5, peut être exprimé en tant que : 4V v t ------- ( sin 0 t 1--3- sin 3 0 t 1--5- sin 5 0 t . . . ) (1.2) où V est l’amplitude de l’onde carrée et 0 = 2/T (T est la période de l’onde carrée) est appelée la fréquence fondamentale. Parce que les amplitudes des harmoniques diminuent progressivement, la série infinie peut être tronquée, ce qui fournit ainsi une approximation de la forme d’onde carrée. Les composantes sinusoïdales dans la série définie par l’équation (1.2) constituent le spectre de fréquence de l’onde carrée symétrique en question. Un tel spectre peut être représenté graphiquement, voir Fig. 1.6 où l’axe horizontal représente la fréquence angulaire en radians par seconde. 1.2 Spectre de fréquence des signaux 9 v Figure 1.5 Onde carrée symétrique d’amplitude V. Répartition de la tension Va(), volts Figure 1.6 Le spectre des fréquences (également connu sous le nom lignes de spectre) pour l’onde carrée symétrique de la Fig. 1.5. Figure 1.7 Le spectre de fréquence d’une onde de forme arbitraire, telle qu’à la Fig.1.3. La transformation de Fourier peut être appliquée également à une fonction non périodique du temps, tel que celle illustrée à la Fig. 1.3. Son spectre de fréquence est une fonction continue de la fréquence, comme indiqué à la Fig. 1.7. Contrairement au cas des signaux périodiques, où le spectre se compose de fréquences discrètes (pour 0 et ses harmoniques), le spectre d’un signal non périodique contient en général toutes les fréquences possibles. Néanmoins, les parties essentielles du spectre des signaux pratiques sont généralement confinées à des segments relativement courts situés sur l’axe des fréquences (), remarque très utile dans le processus de traitement de ces signaux. Par exemple, le spectre des sons audibles tels que la parole et la musique, s’étend sur une plage fréquentielle de 20 Hz à 20 kHz, environ. 10 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Cet intervalle de fréquences est connu sous le nom de bande audio. Il convient de noter ici que, bien que certains sons musicaux présentent des fréquences supérieures à 20 kHz, l’oreille humaine est incapable d’entendre des fréquences supérieures à ce seuil. Un autre exemple se réfère à des signaux vidéo analogiques, avec un spectre se situant dans la plage de 0 MHz à 4,5 MHz. Nous concluons cette section en soulignant qu’un signal peut être représenté soit par sa forme d’onde qui varie avec le temps, comme pour le signal de tension va(t) représenté à la Fig. 1.3, soit par son spectre de fréquence, comme à la Fig. 1.7. Ces deux variantes sont connues en tant que représentation dans le domaine temporel et dans le domaine fréquentiel respectivement. La représentation dans le domaine fréquentiel de va(t) sera notée par le symbole Va(). EXERCICES 1.5 Trouver les fréquences f et d’un signal sinusoïdale avec une période de 1 ms. 3 Réponse : f 1000 Hz ; 2π 10 rad/s 1.6 Quelle est la période T d’une onde sinusoïdale caractérisée par les valeurs suivantes de fréquence : (a) f = 60 Hz ? (b) f = 10-3 Hz ? (c) f = 1 MHz ? Réponse : 16,7 ms ; 1 000 s ; 1 µs. 1.7 La ultra haute fréquence (UHF) est la bande de diffusion de la télévision. Cette bande commence avec le canal 14 et s’étend à partir de 470 MHz jusqu’à 806 MHz. La largeur de bande attribuée pour chaque canal est de 6 MHz. Combien de canaux peut accueillir la bande UHF ? Réponse : 56 ; les canaux 14 à 69. 1.8 Lorsque le signal d’onde carrée de la Fig. 1.5, dont la série de Fourier est exprimée par l’équation (1.2), est appliquée à un résistor, la puissance totale dissipée peut être calculée directement à l’aide de la relation 2 P 1 T T0 v R dt ou indirectement en additionnant la contribution de chacune des composantes harmoniques, c’est-à-dire, P = P1 + P3 + P5 + …, qui peuvent être trouvées directement à partir des valeurs efficaces. Vérifiez que les deux approches sont équivalentes. Quelle fraction de l’énergie de l’onde carrée est due à sa fondamentale ? Calculer cette fraction pour les cinq premiers harmoniques ? Effectuer le même calcul pour les sept et pour les neuf premiers harmoniques. Pour quel nombre d’harmoniques peut-on envisager contenir 90% de l’énergie totale de l’onde carrée ? (Notez qu’à la numérotation des harmoniques, la fondamentale 0 est le premier, 20 est le deuxième harmonique, etc.). Réponse : 0,81 ; 0,93 ; 0,95 ; 0,96 ; 3. 1.3 Signaux analogiques et numériques Le signal représenté à la Fig. 1.3 est appelé signal analogique. Le nom dérive du fait qu’un tel signal est analogue au signal physique qu’il représente. L’amplitude d’un signal analogique peut prendre n’importe quelle valeur, ce qui veut dire que l’amplitude d’un signal analogique présente une variation continue sur toute sa plage d’activité. La grande majorité des signaux dans le monde qui nous entoure sont des signaux analogiques. Les circuits électroniques qui traitent de tels signaux sont connus comme circuits analogiques. Dans ce livre nous aurons la possibilité d’étudier une large variété de circuits analogiques. Une variante de la représentation du signal est celle d’une séquence de valeurs numériques, chaque valeur représentant l’amplitude du signal à un instant précis de temps. Le signal résultant est appelé signal numérique. Pour bien comprendre comment un signal peut 1.3 Signaux analogiques et numériques être représenté sous cette forme, on doit expliquer d’abord comment les signaux peuvent être convertis de la forme analogique à la forme numérique. Considérons ainsi la Fig. 1.8(a). La courbe représente un signal de tension, identique à celui de la Fig. 1.3. A intervalles réguliers établis le long de l’axe du temps, sont marqués les instants t0, t1, t2, et ainsi de suite. A chacun de ces instants, l’amplitude du signal est mesurée. Il s’agit d’un processus connu sous le nom d’échantillonnage. La Fig. 1.8(b) montre la représentation du signal de la Fig. 1.8(a) en termes correspondant aux échantillons. Ainsi, le signal de la Fig. 1.8(b) est défini uniquement par rapport aux instants d’échantillonnage, et il n’est plus donc une fonction continue du temps, mais plutôt, comme on peut facilement constater, le signal prend une forme discrète par rapport au temps. Toutefois, étant donné que l’amplitude de chaque échantillon peut prendre n’importe quelle valeur, le signal montré à la Fig. 1.8(b) est toujours un signal analogique. Si on représente maintenant l’amplitude de chacun des échantillons du signal de la Fig. 1.8(b) par un nombre fini, l’amplitude du signal ne présentera plus une évolution continue. Par conséquent, nous pouvons constater que celle-ci a été quantifiée, discrétisée ou numérisée. Le signal numérique résultant est alors présenté en tant qu’une séquence de nombres qui représentent, conformément à une certaine convention préétablie, les amplitudes des échantillons successifs du signal d’origine. v (a) v Figure 1.8 Échantillonnage d’un signal : (a) par rapport au temps, (b) par valeurs discrètes par rapport au temps. Le choix du système numérique qui sert à représenter les échantillons du signal peut influencer le type de signal numérique produit et, par conséquent la complexité des circuits numériques nécessaires au traitement des signaux. Il s’avère que l’utilisation du système de numération binaire se traduit par une simplification évidente tant du côté des signaux numériques que des circuits de traitement. Dans un système binaire, chaque chiffre prend 11 12 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs seulement l’une des deux valeurs possibles : 0 et 1. En conséquence, les signaux numériques dans le système binaire réclament seulement deux niveaux de tension, à savoir un niveau haut et un niveau bas de tension qui correspondent aux valeurs digitales possibles 0 et 1. A titre d’exemple, dans quelques-uns des circuits numériques étudiés dans ce livre, les deux niveaux sont 0 V et +5 V. La Fig. 1.9 représente la variation par rapport au temps d’un signal numérique. Notez que la forme d’onde est un train d’impulsions avec 0 V représentant un signal 0, ou un 0 logique, et +5 V représentant le signal logique 1. : v (t) 5 Valeurs logiques 0 1 0 1 1 0 1 0 0 Temps t Figure 1.9 Variation d’un signal binaire par rapport au temps. Si on utilise N chiffres binaires (bits) pour représenter chaque échantillon d’un signal analogique, la valeur numérisée de l’échantillon peut être exprimé comme 0 1 2 N 1 D b 0 2 b 1 2 b 2 2 + b N 1 2 (1.3) où b0, b1, ..., bN-1, désignent les N bits et présentent des valeurs égales à 0 ou 1. Ici, le bit b0 est appelé le bit le moins significatif (LSB), et le bit bN-1 est appelé le bit le plus significatif (MSB). Conventionnellement, la valeur numérisée s’écrit comme bN-1 bN-2 … b0. Nous observons qu’une telle représentation analogique quantifie l’échantillon parmi les niveaux à 2N. Il est évident que plus grand est le nombre de bits (c’est-à-dire, plus N est grand), plus le mot numérique D se rapproche de la grandeur de l’échantillon analogique. C’est, en augmentant le nombre de bits qu’on réduit l’erreur de numérisation et on augmente en même temps la résolution de conversion analogique-numérique. Cependant, cette amélioration est généralement obtenue à l’aide d’un circuit plus complexe et donc plus coûteux. Ce n’est pas notre but de s’attarder sur ce sujet ; nous voulons simplement attirer l’attention du lecteur sur quelques aspects qui sont révélateurs de la compréhension de la nature et les particularités des signaux analogiques et numériques. Néanmoins, il est opportun d’introduire ici une nouvelle notion : le convertisseur analogique numérique (CAN) illustré en tant que schéma-bloc par la Fig. 1.10. Il s’agit d’un circuit très important dans la conception et la réalisation des systèmes électroniques modernes. Un convertisseur analogique numérique (CAN) accepte comme signaux d’entrée les échantillons d’un signal analogique et fournit pour chaque signal d’entrée un signal de sortie qui correspond à un signal de N bits en représentation numérique (d’après l’équation 1.3). Ainsi par exemple, bien que la tension (le signal) à l’entrée puisse être de 6,51 V à chacune des bornes de sortie du convertisseur (par exemple, à la sortie k), la tension sera soit celle qui correspond au niveau bas (0 V) soit au niveau haut (5 V), si bk est censé être 0 ou 1 respectivement. Le circuit dual d’un convertisseur CAN est le convertisseur numérique analogique (CNA). Ce circuit réalise la conversion d’une entrée numérique à N bits à une tension de sortie analogique. 1.3 Signaux analogiques et numériques 13 Une fois que le signal est sous forme numérique, il peut être traité en n’utilisant plus que des circuits numériques. Bien sûr les circuits numériques peuvent traiter également des signaux qui n’ont pas une origine analogique, tels que les signaux qui représentent les différentes instructions d’un ordinateur. Puisque les circuits numériques traitent exclusivement des signaux binaires, leur conception est plus simple que celle des circuits analogiques. En outre, les systèmes numériques peuvent être conçus en utilisant un nombre relativement réduit de types de circuits. Cependant, un grand nombre de circuits (des centaines de milliers, voire des millions) sont généralement nécessaires pour réaliser un appareil. Ainsi, la conception de circuits numériques pose aux concepteurs un ensemble spécifique de défis, mais fournit en même temps des solutions pour des réalisations fiables et économiques pour une énorme variété de fonctions propres au traitement des signaux dont la plupart ne sont pas envisageables avec des circuits analogiques. À l’heure actuelle, de plus en plus de fonctions de traitement du signal sont réalisées exclusivement de manière numérique. Les exemples abondent : de la montre numérique et l’ordinateur à des appareils photo numériques et, plus récemment la télévision numérique. En outre, certains systèmes analogiques traditionnels tels que les systèmes de communication téléphonique sont aujourd’hui presque entièrement numériques. Les blocs de base pour la construction des systèmes numériques sont les circuits logiques et les circuits de mémoire. Cette catégorie de circuits sera étudiée en détail à partir du Chapitre 14. Entrée v analogique A Converteur A/D b0 b1 bN1 Sortie numérique Figure 1.10 Schéma-bloc d’un convertisseur analogique numérique (CAN). Une dernière remarque : bien que le traitement numérique des signaux soit actuellement omniprésent, il reste de nombreuses fonctions de traitement du signal qui sont mieux réalisées par des circuits analogiques. En effet, de nombreux systèmes électroniques comprennent en égale mesure des circuits analogiques et des circuits numériques. Il s’ensuit qu’un bon ingénieur électronicien doit être aussi compétent dans la conception de circuits analogiques que dans celle des circuits numériques. EXERCICE 1.9 Considérer un mot numérique D qui comporte 4 bits : D = b3 b2 b1 b0 (v. Eq. 1.3). Ce mot est utilisé pour représenter un signal vA analogique qui varie entre 0 V et +15 V. (a) Déterminer D qui corresponde à vA = 0 V, 1 V, 2 V et 15 V. (b) Quels changements dans vA provoque un changement de 0 à 1 en (i) b0, (ii) b1, (iii) b2 et (iv) b3 ? (c) Si vA = 5,2 V, quelle est l’expression de D ? Quelle est l’erreur résultant de la représentation numérique ? Réponse : (a) 0000, 0001, 0010, 1111; (b) 1 V, 2 V, 4 V, 8 V; (c) 0101, –4%. 14 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.4 Amplificateurs Dans cette section, nous allons examiner une des plus importantes fonctions du traitement du signal, à savoir l’amplification des signaux. Il s’agit d’une opération fondamentale qu’on retrouve dans presque tous les systèmes électroniques. Ainsi, nous allons étudier l’amplificateur comme circuit modulaire ; on étudiera également ses caractéristiques, mais les principes de conception et de réalisation pratique feront l’objet des autres chapitres de ce livre. 1.4.1 Amplification du signal D’un point de vue conceptuel, la tâche la plus simple rencontrée dans le processus de traitement des signaux est l’amplification du signal. La nécessité de l’amplification des signaux se pose notamment parce que les signaux en provenance de transducteurs sont généralement de très faible amplitude et puissance. Dans la plupart des situations, les transducteurs fournissent des tensions de l’ordre des microvolts (µV) ou millivolts (mV). Étant donné la très faible amplitude, leur traitement devient moins fiable. Au contraire, le traitement est beaucoup plus facile si l’amplitude du signal à traiter est plus grande. Le bloc fonctionnel qui accomplit cette tache est dénommé amplificateur de signal. Il convient à ce stade d’insister sur la linéarité dans le processus d’amplification. Pendant ce processus, une attention particulière est requise afin de préserver intactes les informations contenues par le signal et en aucun moment d’introduire des informations parasites. Ainsi, lorsque nous envoyons le signal indiqué à la Fig. 1.3 vers un amplificateur, il est impérativement souhaité que le signal de sortie soit une réplique exacte du signal appliqué à l’entrée de l’étage amplificateur, sauf bien évidemment en ce qui concerne son amplitude. En d’autres termes, toutes les petites variations du signal de sortie doivent être identiques à celles du signal d’entrée. Tout changement de forme d’onde est considéré une distorsion qui évidemment n’est pas souhaitable. Un amplificateur qui préserve fidèlement tous les détails de la forme d’onde du signal d’entrée est caractérisé par la relation v o t Av i t (1.4) où vi et vo sont les signaux d’entrée et de sortie respectivement, et A est une constante représentant le taux d’amplification. Cette constante est connue aussi sous le nom de gain de l’amplificateur. L’équation (1.4) est une relation linéaire; ceci permet de décrire l’amplificateur en tant qu’amplificateur linéaire. Il est facile de remarquer que si la relation entre vo et vi contient des puissances de vi, dans ce cas la forme d’onde de vo ne sera plus identique à celle de vi. L’amplificateur est alors décrit comme non-linéaire et le signal de sortie présente des distorsions. Les amplificateurs qui seront examinés dans les sections suivantes sont principalement destinés à fonctionner avec des signaux d’entrée très faibles. Leur but est d’amplifier l’amplitude de la tension du signal entrant et donc, cette gamme d’amplificateurs est appelée amplificateurs de tension. Par exemple, le préamplificateur dans le système stéréo à la maison est un exemple typique d’un amplificateur de tension. Il est à signaler aussi un autre type d’amplificateur, à savoir, l’amplificateur de puissance. Un tel amplificateur peut fournir un faible gain en tension, mais une amplification substantielle du courant. Ainsi, tout en absorbant très peu de puissance de la source de signal d’entrée auquel il est relié, l’amplificateur de puissance peut délivrer à la charge une puissance importante. Un exemple est l’amplificateur de puissance du système stéréo, dont le but est de fournir une puissance suffisante pour alimenter les haut-parleurs, constituant la charge. Il convient de noter que les hautparleurs constituent le transducteur de sortie du système stéréo. Ainsi, les haut-parleurs convertissent le signal de sortie électrique du système d’amplification en signal acoustique de puissance, relativement élevée. Pour cet exemple il convient de souligner l’importance de la linéarité de la chaîne d’amplification : uniquement un amplificateur de puissance linéaire peut reproduire sans distorsion des œuvres musicales qui contiennent à la fois des passages doux et forts. 1.4 Amplificateurs 15 1.4.2 Symbole d’un circuit d’amplification L’amplificateur de signal est évidemment un réseau à deux ports. Sa fonction est idéalement représentée par le symbole de la Fig. 1.11(a). Ce symbole distingue clairement l’entrée et la sortie et indique en même temps le sens du signal. Ainsi, dans tous les diagrammes suivants, il ne sera pas nécessaire d’étiqueter les deux ports «entrée» et «sortie». En général, un amplificateur dispose de deux bornes d’entrée (terminaux) qui sont distinctes de deux bornes de sortie. Une situation assez courante est illustrée par la Fig. 1.11(b), dans la quelle une borne commune existe entre l’entrée et la sortie de l’amplificateur. Cette borne commune est utilisée en tant que point de référence et est appelée la masse du circuit. Sortie Entrée Entrée Sortie (b) (a) Figure 1.11 (a) le symbole de circuit pour l’amplificateur. (b) l’amplificateur avec une borne commune (masse) entre l’entrée et la sortie. 1.4.3 Gain de tension Un amplificateur linéaire accepte à l’entrée un signal vI(t) et fournit à sa sortie un signal de sortie vO(t) à travers une résistance de charge RL (voir Fig. 1.12a) qui est une réplique amplifiée du vI(t). Le gain de l’amplificateur de tension est défini par v Gain de tension A v ----OvI (1.5) vO Av 1 vO (t) vI (t) (a) 0 vI (b) Figure 1.12 (a) Amplificateur de tension alimenté par un signal vI (t) et relié à une résistance de charge RL ; (b) la caractéristique de transfert d’un amplificateur linéaire de tension avec un gain de tension Av. La Fig. 1.12(b) présente la caractéristique de transfert d’un amplificateur linéaire. Si on applique à l’entrée de l’amplificateur une tension sinusoïdale d’amplitude V̂ , on obtient à la sortie une sinusoïde d’amplitude A vV̂ . 16 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.4.4 Gain de puissance et gain de courant Un amplificateur a la possibilité d’augmenter la puissance d’un signal, ce qui représente une caractéristique importante qui distingue un amplificateur d’un transformateur. Dans le cas d’un transformateur, même si la tension délivrée à la charge pourrait être supérieure à la tension d’alimentation du côté entrée (primaire), la puissance délivrée à la charge (à partir du secondaire du transformateur) est inférieure ou à la limite égale à la puissance fournie par la source de signal. D’autre part, un amplificateur fournit à la charge une puissance supérieure par rapport à celle absorbée à partir de la source de signal. Les amplificateurs se caractérisent ainsi par ce que l’on appelle gain de puissance. Le gain de puissance de l’amplificateur de la Fig. 1.12(a) est définit comme puissance à la charge P L Gain de puissance A p --------------------------------------------------------------puissance à lentrée P I (1.6) vO iO --------vI iI (1.7) où iO est le courant que l’amplificateur délivre à la charge RL, iO = vO/RL, et iI est le courant que l’amplificateur tire de la source de signal. Le gain de courant de l’amplificateur est définit comme i Gain de courant A i ---OiI (1.8) Des équations (1.5) à (1.8) on peut noter que A p Av Ai (1.9) 1.4.5 Gain exprimé en décibels Les gains des amplificateurs sont des rapports mathématiques entre des grandeurs qui présentent des dimensions similaires. Ainsi, les rapports qui en résultent seront exprimés sous forme de nombres sans dimension. Pour des raisons plutôt pratiques et historiques en même temps, les ingénieurs ont adopté l’habitude d’exprimer le gain d’un amplificateur à l’aide des logarithmes. Ainsi, le gain de tension Av, peut être exprimé comme : Gain de tension en décibels = 20 log A v dB et le gain de courant Ai peut être exprimé comme Gain de courant en décibels 20 log A i dB Puisque la puissance électrique est lié au carré de la tension (ou du courant), le gain de puissance Ap peut être exprimée en décibels comme Gain de puissance en décibels 10 log A p dB On utilise les valeurs absolues des gains de tension et de courant parce que dans certains cas, Av ou Ai prend des valeurs négatives. Un gain négatif Av signifie simplement qu’il y a une différence de phase de 180° entre les signaux d’entrée et de sortie ; il n’implique cependant pas que l’amplificateur soit un atténuateur de signal. D’autre part, un amplificateur dont le gain en tension est par exemple –20 dB, réalise en fait une atténuation du signal d’entrée par un facteur 10 (à savoir, Av = 0,1 V/V). 1.4 Amplificateurs 17 1.4.6 Sources d’alimentation d’un amplificateur Comme la puissance délivrée à la charge est supérieure à la puissance tirée de la source de signal, la question se pose quant à la source de cette puissance supplémentaire. La réponse se trouve en observant que les amplificateurs doivent être alimentés en c.c. Les sources à c.c. fournissent une puissance supplémentaire transmise à la charge ainsi que toute la puissance qui doit être dissipée à travers le circuit interne de l’amplificateur (convertie en chaleur). À la Fig. 1.12(a) nous n’avons pas montré explicitement ces sources à c.c. La Fig. 1.13(a) montre le schéma d’un amplificateur qui naturellement nécessite deux sources à c.c. marquées VCC et VEE. L’amplificateur comporte aussi deux bornes distinctes marquées V+ et V – qui servent à la connexion aux sources d’alimentation à c.c. Pour que l’amplificateur puisse fonctionner, la borne marquée V+ doit être connectée à la borne positive d’une source à c.c. dont la tension est VCC et dont la borne négative est reliée à la masse du circuit. En outre, la borne marquée V – doit être branchée à la borne négative d’une source à c.c. et par conséquent, la borne positive de la source VEE est connectée à la masse du circuit. Maintenant, si le courant tiré de l’alimentation positive est noté ICC et celui tiré de l’alimentation négative est noté IEE (voir la Fig. 1.13a), la puissance totale absorbée par l’amplificateur est P dc = V CC I CC + V EE I EE Si la puissance dissipée dans le circuit de l’amplificateur est notée Pdiss, l’équation d’équilibre de puissances de l’amplificateur peut s’écrire comme : P dc P I P L P diss où PI est la puissance tirée de la source de signal et PL est la puissance délivrée à la charge. Puisque la puissance tirée de la source du signal est généralement de petite taille, l’efficacité de l’amplificateur de puissance est définie comme P ------L- 100 P dc (1.10) Le rendement d’un amplificateur est un paramètre de performance important, notamment dans le cas des amplificateurs de puissance. ICC VCC ICC VCC vI vO IEE vI VEE (a) vO IEE _V EE (b) Figure 1.13 Amplificateur avec deux sources d’alimentation à c.c. Afin de simplifier les schémas des circuits, nous devons adopter la convention du signe comme indiqué à la Fig. 1.13(b). Ici, la borne V+ est montrée reliée à une flèche pointant vers le haut et la borne V – à une flèche pointant vers le bas. Les tensions correspondantes sont 18 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs indiquées à côté de chaque flèche. Notez que dans de nombreux cas on ne met pas en évidence les connexions de l’amplificateur à ses sources d’alimentation à c.c. Enfin, il est à noter aussi que certains amplificateurs ne nécessitent qu’un seul bloc d’alimentation. Exemple 1.2 Considérons un amplificateur qui fonctionne avec deux sources d’alimentation à c.c. de ± 10 V. À l’entrée de l’amplificateur est appliquée une tension sinusoïdale de 1 V crête et à sa sortie l’amplificateur fournit une tension sinusoïdale de 9 V crête sur une charge de 1 k. L'amplificateur tire un courant de 9,5 mA à partir de chaque alimentation. Le courant d’entrée de l’amplificateur est sinusoïdale avec 0,1 mA crête. Trouvez le gain de tension, le gain de courant, le gain de puissance, la puissance totale absorbée de ses sources d’alimentation à c.c., la puissance dissipée dans l’amplificateur et son rendement. Solution 9 A v --- 9 V/V 1 ou A v 20 log 9 19,1 dB 9V Iˆo -----------1 k Iˆ A i ---o- Iˆ i 9 mA 9----- 90 A/A 0,1 ou A i 20 log 90 39,1 dB 9 9 P L V oeff I oeff ------- ------- 40,5 mW 2 2 1- 0,1 P I V ieff I ieff ------------ 0,05 mW 2 2 P 40,5 A p -----L- ---------- 810 W/W 0,05 PI ou A p 10 log 810 29,1 dB P dc 10 9,5 10 9,5 190 mW P dissipée P dc P I – P L 190 0,05 – 40,5 149,6 mW P ------L- 100 21,3% P dc De l’exemple précédent, on remarque que l’amplificateur convertit une partie de la puissance fournie par les deux sources d’alimentation à c.c. et qu’il fournit un signal nettement plus puissant à la charge. 1.4 Amplificateurs 19 1.4.7 Saturation de l’amplificateur Pratiquement, la caractéristique de transfert de l’amplificateur reste linéaire seulement sur un domaine limité de la plage des valeurs des tensions d’entrée et de sortie. Pour un amplificateur qui fonctionne à partir de deux sources d’alimentation, la tension de sortie ne peut pas dépasser une certaine limite positive et ne peut pas diminuer en dessous d’une certaine valeur négative. La caractéristique de transfert qui en résulte est montrée à la Fig. 1.14, avec les deux niveaux de saturation – positive et négative, notés L+ et L–. Normalement, chacun des deux niveaux de saturation est représenté par une fraction de la tension d’alimentation correspondante. Signal de sortie déformé par la saturation Signaux de sortie Signaux d’entrée Figure 1.14 La caractéristique de transfert d’un amplificateur est linéaire, sauf pour le domaine de saturation relié au signal de sortie. Évidemment, afin d’éviter des effets de distorsion de la forme d’onde du signal de sortie, le swing du signal d’entrée doit être maintenu dans la plage du fonctionnement linéaire, L L ----- v I ----- Av Av À la Fig. 1.14 sont illustrées les formes du signal d’entrée et de sortie respectivement ; dans les régions qui correspondent au phénomène de saturation, la courbe du signal est indiquée par une ligne interrompue. 20 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.4.8 Notations conventionnelles À ce stade de l’étude, nous attirons l’attention du lecteur sur la terminologie et les notations que nous allons utiliser tout au long de ce livre. Pour illustrer ces notations, à la Fig. 1.15 est montrée la forme d’onde d’un courant noté iC(t) qui circule à travers une branche d’un circuit quelconque. Le courant iC(t) est constitué d’une composante à c.c. IC à laquelle se superpose une composante sinusoïdale ic(t) dont l’amplitude est Ic. On peut constater que pour l’instant t par exemple, le courant total momentané iC(t) est la somme du courant IC et du courant ic(t), iC ic Ic iC IC 0 t Figure 1.15 Notations conventionnelles employées tout au long du livre. iC t = I C + ic t (1.11) où le courant ic(t) est défini par i c t = I c sin t Ainsi, sur la base de ce qui précède, nous allons établir les conventions suivantes : – les grandeurs totales instantanées seront indiquées par une minuscule avec indice écrit en majuscule, par exemple : iC(t), vDS(t), etc. ; – les courants et les tensions c.c. seront indiqués par une majuscule et un indice aussi écrits en majuscule, par exemple : IC , VDS , etc. ; – les grandeurs instantanées seront désignées par une minuscule avec un indice écrit aussi avec une minuscule, par exemple :ic(t), vsg(t), etc. ; – si le signal est une onde sinusoïdale, l’amplitude est notée par une majuscule avec indice écrit en minuscule, par exemple :Ic, Vgs, etc. ; – finalement, bien qu’elles ne figurent pas dans la Fig. 1.15, les alimentations en c.c. sont désignées par une lettre majuscule avec un indice à double-lettre majuscule, par exemple, VCC, VDD, etc. Une notation similaire est utilisée pour le courant continu fournit par les sources d’alimentation, par exemple : ICC, IDD, etc. 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 21 EXERCICES 1.10 Un amplificateur a un gain de tension de 100 V/V et un gain de courant de 1 000 A/A. Exprimer les gains en décibels et trouver le gain de puissance. Réponse : 40 dB ; 60 dB ; 50 dB. 1.11 Un amplificateur est alimenté par une source unique de 15 V. À sa sortie, l’amplificateur fournit un signal sinusoïdal de 12 V crête à crête qui est appliqué à une charge de 1 k. Le courant tiré de la source peut-être considéré comme négligeable. Le courant continu prélevé de la source d’alimentation à c.c. est de 8 mA. Quelle est la puissance dissipée dans l’amplificateur et quelle est l’efficacité de l’amplificateur ? Réponse : 102 mW; 15%. 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs Une partie importante de ce livre est consacrée à la conception de circuits d’amplification utilisant des transistors de différents types. Ces circuits varient en complexité : on peut réaliser un amplificateur avec un seul transistor ou on peut en utiliser 20 ou même plus. Afin d’être en mesure de définir un circuit d’amplificateur en tant qu’élément constructif distinct d’un schéma bloc, nous devons être d’abord capables de caractériser le circuit ou le modèle choisi du point de vue de son comportement par rapport à ses bornes d’entrée et sortie respectivement. Dans cette section, nous étudions les modèles simples d’amplificateurs. Ces modèles peuvent être utilisés indépendamment de la complexité du circuit interne de l’amplificateur. Les valeurs des paramètres du modèle peuvent être trouvées soit en analysant le circuit amplificateur soit en effectuant des mesures spécifiques à ses bornes. 1.5.1 Amplificateurs de tension La Fig. 1.16 (a) présente un modèle de circuit pour l’amplificateur de tension. Le modèle se compose d’une source de tension contrôlée ayant un facteur de gain Avo, une résistance d’entrée Ri qui signifie en fait que l’amplificateur tire un courant d’entrée en provenance de cette source et une résistance de sortie Ro qui déterminera la variation de tension de sortie que l’amplificateur est appelé à assurer pour fournir le courant de sortie à la charge. Pour être plus précis, on montre à la Fig. 1.16(b) le modèle de l’amplificateur alimenté avec une source de signal de tension vs et une résistance Rs connecté à la sortie sur une résistance de charge RL. La résistance Ro non nulle va faire en sorte que seulement une fraction de Avovi se manifestera aux bornes de sortie. En utilisant le principe du diviseur de tension, on obtient : RL v o A vo v i ----------------RL Ro Ainsi, le gain en tension est donné par v vi R RL Ro L A v ----o A vo ----------------- (1.12) Il s’ensuit que pour ne pas perdre du gain au moment du couplage de la charge aux bornes de sortie de l’amplificateur, la résistance Ro devra être beaucoup plus petite que la résistance de charge RL. En d’autres termes, pour une résistance de charge donnée RL, il faut concevoir l’amplificateur de sorte que Ro soit beaucoup plus petite que RL. En outre, il existe de nombreuses applications pour lesquelles RL peut varier dans une certaine plage de valeurs. Afin de maintenir la tension de sortie vo aussi constante que possible, l’amplificateur est conçu 22 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs vo (a) ii io vo vs (b) Figure 1.16 (a) Le modèle de circuit pour l’amplificateur de tension, (b) l’amplificateur de tension avec une source de signal d’entrée et charge branchée en sortie. avec une valeur de Ro qui doit être plus petite que la valeur la plus basse de la RL. Un amplificateur idéal de tension est celui qui présente Ro = 0. L’équation (1.12) indique également que pour RL = , Av = Avo. Ainsi Avo est appelé le gain de tension de l’amplificateur en circuit ouvert ou de l’amplificateur sans charge. Il est évident que si on spécifie le gain de tension d’un amplificateur, il est impérativement nécessaire de préciser la valeur de la résistance de charge pour laquelle ce gain a été mesuré ou calculé. Dans la situation où aucune résistance de charge n’est spécifiée, il est normalement supposé que le gain de tension notifié est le gain en circuit ouvert, Avo. Aux bornes d’entrée de l’amplificateur la Ri, une résistance de valeur finie, implique aussi la présence d’un diviseur de tension de sorte que seule une fraction du signal en provenance de la source se retrouve réellement à l’entrée de l’amplificateur, à savoir : Ri v i v s --------------Ri Rs (1.13) En outre, sont nombreuses les applications pour lesquelles la résistance de la source de signal peut varier dans une certaine fourchette de valeurs. Afin de minimiser l’effet de cette variation sur la valeur du signal qui s’applique à l’entrée de l’amplificateur, dès l’étape de conception de l’amplificateur on prévoit que Ri soit beaucoup plus grand que la plus grande valeur de Rs. Un amplificateur idéal de tension, par conséquent, est celui avec Ri = . Dans ce cas idéal, autant le gain de courant que le gain de puissance deviennent infinis. Le gain total de tension (vo/vs) peut être trouvé en combinant les équations (1.12) et (1.13), RL Ri v - --------------------o = A vo --------------Ri Rs RL Ro vs Il existe des situations où l’on ne s’intéresse pas à un gain de tension, mais uniquement à obtenir un gain important de puissance. Par exemple, le signal en provenance de la source peut avoir une valeur assez importante de tension, mais la résistance de source est beaucoup plus grande que la résistance de charge. La connexion de la source directement à la charge peut aboutir à l’atténuation significative du signal d’entrée. Dans un tel cas, on a besoin d’un amplificateur avec une entrée à haute résistance (beaucoup plus grande que la résistance de 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 23 source) et une résistance de sortie faible (plus petite que la résistance de charge), mais avec un faible gain en tension (ou même un gain unitaire). Un tel amplificateur est appelé amplificateur tampon. Dans ce livre nous rencontrerons souvent ce type d’amplificateur. EXERCICES 1.12 Un transducteur caractérisé par une tension de sortie de 1 Veff et d’une résistance de 1 M est disponible pour actionner une charge de 10 . Si le transducteur est directement connecté à la charge, quels niveaux de tension et de puissance se retrouvent du côté de la charge ? Si on interpose entre la source de signal et la charge un amplificateur tampon avec gain unitaire (Avo = 1) avec une résistance d’entrée de 1 M et une résistance aux bornes de sortie de 10 , que deviennent la tension de sortie et la puissance absorbée par la charge ? Pour le nouvel arrangement, trouver le gain de tension de la source à la charge et le gain de puissance (exprimés en décibels). Réponse : 10 µVeff; 1011 W; 0,25 V; 6,25 mW; 12 dB; 44 dB. 1.13 La tension de sortie d’un amplificateur de tension diminue de 20% quand une résistance de charge de 1 k est connectée aux bornes de sortie. Quelle est la résistance de sortie de l’amplificateur ? Réponse : 250 . 1.14 Un amplificateur avec un gain de tension de +40 dB, une résistance d’entrée de 10 k et une résistance de sortie de 1 k est utilisé pour alimenter une charge de 1 k. Quelle est la valeur de Avo ? Trouver la valeur du gain de puissance exprimée en décibels. Réponse : 100 V/V; 44 dB. 1.5.2 Amplificateurs en cascade Pour répondre aux spécifications formulées par l’utilisateur, nous avons souvent besoin de concevoir l’amplificateur comme une cascade de deux ou plusieurs étages. Les étages ne sont généralement pas identiques, mais plutôt, chacun d’entre eux est conçu pour servir un certain but. Par exemple, le premier étage de l’amplificateur doit être prévu avec une entrée de haute résistance afin de fournir un appareil avec une entrée à haute résistance. En outre, afin d’assurer une résistance faible en sortie, le dernier étage de la cascade est généralement conçu pour présenter une faible résistance de sortie. Pour illustrer l’analyse et la conception d’une cascade d’amplificateurs, nous considérons ci-après un exemple concret. Exemple 1.3 La Fig. 1.17 représente un amplificateur composé d’une cascade de trois étages. L’ensemble est alimenté par une source de signal avec résistance de source de 100 k et alimente en sortie une résistance de charge de 100 . Le premier étage a une résistance d’entrée relativement élevée et un faible gain de seulement 10. Le deuxième étage a un gain plus élevé, mais la résistance d’entrée est plus faible. Enfin, l’étage de sortie de l’ensemble a un gain unitaire mais présente une résistance de sortie faible. On souhaite évaluer le gain global de tension, c’est-à-dire vL/vi, le gain de courant et le gain de puissance. 24 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1er étage Source 2e étage 3e étage Charge io ii vi1 vL vi3 vi2 vs 10vi1 100vi2 1vi3 Figure 1.17 Les trois étages d’amplification pour l’Exemple 1.3. Solution La fraction du signal en provenance de la source appliquée aux bornes d’entrée de l’amplificateur est obtenue en utilisant le principe du diviseur de tension : v i1 1 M ------ --------------------------------------- 0,909 V/V 1 M 100 k vs Le gain de tension du premier étage est obtenu tenant compte de la résistance d’entrée du second étage considérée comme résistance de charge du premier étage, soit : v 100 k A v1 -----i2- 10 ------------------------------------ 9,9 V/V 100 k 1 k v i1 De même, le gain de tension du deuxième étage est obtenu tenant compte de la résistance d’entrée du troisième étage qui constitue la charge du deuxième étage : v i3 10 k A v2 ----- 100 ---------------------------------- 90,9 V/V 10 k 1 k v i2 Finalement, le gain de tension de l’étage de sortie est : v 100 A v3 -----L- 1 ---------------------------------- 0,909 V/V 100 10 v i3 Le gain total des trois étages en cascade peut être maintenant exprimé par : v A v -----L- A v1 A v2 A v3 818 V/V v i1 ou 58,3 dB. Pour trouver le gain de tension de la source jusqu’à la charge, on multiplie Av par un facteur qui représente la perte de gain à l’entrée, soit : vL v i1 v v i1 ----- -----L- ----- A v ----vs v i1 v s vs 818 0,909 743,6 V/V ou 57,4 dB. 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 25 On calcule le gain de courant comme suit : i v L / 100 A i ---o ------------------------v i1 1 M ii 4 6 10 A v 8,18 10 A/A ou 138,3 dB. Le gain de puissance est donné par : P vL io A p -----L- --------PI v i1 i i 6 8 A v A i 818 8,18 10 66,9 10 W/W soit 98,3 dB. Notez que A p dB 1--2- A v dB A i dB Quelques remarques s’imposent toutefois sur la cascade d’amplificateurs examinée. D’abord, pour éviter une perte de puissance à l’entrée de l’amplificateur lorsque le signal d’entrée est généralement faible, le premier étage est conçu de façon à présenter une résistance d’entrée de valeur relativement importante (1 M), qui est beaucoup plus grande que la résistance de la source de signal. Le compromis adopté par le concepteur semble être le choix d’un gain modéré de tension (10 V/V). Le deuxième étage ne doit pas présenter une résistance d’entrée élevée mais, dans ce cas, on a besoin plutôt d’obtenir l’essentiel du gain de tension. Le troisième et dernier étage, celui de sortie, ne fournit pas un gain de tension, au contraire, il doit fonctionner comme amplificateur tampon, fournissant une résistance d’entrée relativement large et une sortie de faible résistance, beaucoup plus faible que la résistance de charge RL. C’est cet étage qui permet ensuite la connexion de l’amplificateur à la charge de 10 . Ces aspects peuvent être rendus plus concrets en résolvant les exercices suivants. Ce faisant, le lecteur peut constater par lui-même la manière de calculer le gain d’un étage amplificateur dans une cascade d’amplificateurs, l’effet de la charge sur le fonctionnement de l’étage d’amplification, etc. EXERCICES 1.15 Quel serait le gain total de tension de l’amplificateur en cascade de l’Exemple 1.3 sans le troisième étage ? Réponse : 81,8 V/V. 1.16 Pour l’amplificateur en cascade de l’Exemple 1.3, considérer vs = 1 mV. Trouver vi1, vi2, vi3, et vL. Réponse : 0,91 mV; 9 mV; 818 mV; 744 mV. 1.17 (a) Modéliser l’amplificateur à trois étages de l’Exemple 1.3 (sans source et sans charge) à l’aide du modèle d’amplificateur de tension. Quelles sont les valeurs de Ri, Avo, et Ro ? (b) Si RL varie dans la plage de 10 à 1 000 , trouver la plage correspondante à la variation du gain total en tension, vo/vs. Réponse : 1 M, 900 V/V, 10 ; 409 V/V jusqu’au 810 V/V. 26 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.5.3 Autres types d’amplificateurs Dans la conception d’un système électronique, le signal d’intérêt − qu’il s’agisse du signal à l’entrée du système, du signal qui corresponde à un étage intermédiaire, ou du signal à la sortie du système, est toujours soit une tension soit un courant. Par exemple, certains transducteurs avec valeur élevée de résistance de sortie peuvent être modélisés en tant que sources de courant. De même, il existe des applications dans lesquelles il est plus intéressant de traiter le courant de sortie plutôt que la tension. Ainsi, même si en pratique l’amplificateur de tension considéré ci-dessus semblerait être le plus populaire, il ne s’agit que d’un des quatre types d’amplificateurs possibles. Les trois autres types d’amplificateurs sont : l’amplificateur de courant, l’amplificateur de transconductance et l’amplificateur de transrésistance. Le Tableau 1.1 montre les quatre types d’amplificateurs, leurs modèles de circuit, la définition de leurs paramètres de gain et les valeurs idéales pour les résistances d’entrée et de sortie respectivement. Tableau 1.1 Les quatre types de base d’amplificateurs Type de circuit Modèle du circuit Amplificateur de tension Ri Avo vi ii vvo Gain de courant en court-circuit i A is ---o A/A ii io Aisi i Ri Ro Amplificateur de transconductance io vi Amplificateur de transrésistance vo Gain de tension en circuit ouvert v A vo ----o V/V vi io Ro vi Amplificateur de courant Gain Gmvi Ri ii Ro Ri Rm i i vo Ro io vo i o 0 v o 0 Transconductance en court-circuit i G m ---o A/V vi v o 0 Transrésistance en circuit ouvert v R m ----o V/A ii i o 0 Paramètres idéaux Ri Ro 0 Ri 0 Ro Ri Ro Ri 0 Ro 0 1.5.4 Relations entre les quatre types d’amplificateurs Bien que pour un amplificateur donné, un des quatre modèles indiqués dans le Tableau 1.1 est particulièrement préférable, n’importe lequel des quatre modèles peut être envisagé afin de modéliser l’amplificateur. En fait, des relations simples peuvent être obtenues afin de relier les paramètres des différents modèles. Par exemple, le gain de tension Avo en circuit ouvert peut être exprimé à l’aide du gain de courant Ais en court-circuit comme suit : la tension de sortie pour le circuit en 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 27 circuit ouvert qui correspond au modèle d’amplificateur de tension indiqué par le Tableau 1.1 est Avovi. Pour le modèle d’amplificateur de courant dans le Tableau 1.1 on a la tension de sortie en circuit ouvert en tant que AisiiRo. Les deux expressions permettent d’exprimer ainsi le paramètre recherché qui, pour le cas discuté est ii = vi/Ri et par conséquent on obtient : R A vo A is -----o Ri (1.14) De même, nous pouvons montrer que A vo G m R o (1.15) R A vo -----mRi (1.16) et D’une façon similaire, les équations (1.14) à (1.16) peuvent être utilisées pour relier n’importe lequel des deux autres paramètres de gain, à savoir : Avo, Ais, Gm, et Rm. 1.5.5 Détermination de Ri et Ro À partir des modèles de circuit des amplificateurs indiqués dans le Tableau 1.1, nous observons que la résistance d'entrée Ri de l'amplificateur peut être déterminée si on applique une tension d’entrée vi et on mesure (ou on calcule) la valeur du courant d’entrée ii ; ceci nous amène à conclure que Ri = vi/ii. D’une façon identique, on trouve que la résistance de sortie Ro est égale au rapport entre la tension de sortie en circuit ouvert et le courant de sortie en court-circuit. Alternativement, la résistance de sortie peut être déterminée en supprimant la source de signal à l’entrée de l’amplificateur (dans ce cas ii et vi ont des valeurs nulles) et en appliquant une tension vx à la sortie de l’amplificateur, comme montré à la Fig. 1.18. Si l’on note ix le courant qui s’établit suite à l’application de vx aux bornes de sortie (noter que ix est de sens opposé à io), alors Ro = vx/ix. Bien que ces techniques soient conceptuellement correctes, dans la pratique des méthodes plus raffinées sont employées afin de mesurer avec précision les deux résistances, Ri et Ro. ix Ro vx vx ix Figure 1.18 Détermination de la résistance de sortie. 1.5.6 Modèles unilatéraux Les modèles d’amplificateurs considérés ci-dessus sont unilatéraux, ce qui signifie que le trajet du signal entre l’entrée et la sortie est unidirectionnel. La plupart des amplificateurs réels montrent l’existence d’une certaine transmission inverse, qui est généralement non souhaitable, mais que l’on peut néanmoins modéliser. Nous ne voulons pas insister ici sur ce point, sauf pour attirer l’attention du lecteur que des modèles plus complexes des réseaux linéaires de quadripôles − en effet, un amplificateur est un quadripôle − sont illustrés à l’Annexe C. En outre, dans les chapitres suivants, nous compléterons le contenu du Tableau 1.1 afin de tenir compte de la nature non-unilatérale de certains amplificateurs à transistors. 28 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Exemple 1.4 Le transistor à jonction bipolaire (BJT), qui sera étudié en détail dans le Chapitre 4, est un dispositif à trois bornes. Il est alimenté par une source à c.c. et fonctionne en petit signal. Ce type de transistor peut être modélisé par le circuit linéaire de la Fig. 1.19(a). Les trois bornes sont appelées : base (B), émetteur (E), et collecteur (C). Le cœur du modèle est un amplificateur de transconductance représenté par une résistance d’entrée entre B et E (notée rπ), une transconductance de court-circuit gm et une résistance de sortie ro. (a) Avec l’émetteur utilisé en tant que borne commune entre l’entrée et la sortie, la Fig. 1.19(b) montre un amplificateur à transistor appelé amplificateur à émetteur commun. Obtenir une expression au gain en tension vo/vs et évaluer son amplitude pour le cas avec Rs = 5 k, rπ = 2,5 k, gm = 40 mA/V, ro = 100 k et RL = 5 k. Quelle sera la valeur du gain si on néglige l’effet de ro ? (b) Un modèle alternatif pour le transistor dans lequel est utilisé un amplificateur de courant plutôt qu’un amplificateur de transconductance est représenté à la Fig. 1.19(c). Quelle est la valeur du gain de courant en court-circuit ? Donner à la fois une expression et une valeur pour ce gain. B C vbe r gmvbe Rs B vbe vs ro C r gmvbe E ro RL vo E (a) B ib vbe C r ib (b) ro E (c) Figure 1.19 (a) Modèle de circuit pour un transistor à jonction bipolaire (BJT) ; (b) le transistor (BJT) connecté en configuration d’amplificateur à émetteur commun (émetteur en borne commune entre l’entrée et la sortie) ; (c) variante de modèle de circuit pour le transistor à jonction bipolaire (BJT). Solution (a) Se reporter à la Fig. 1.19(b). On applique le principe du diviseur de tension pour déterminer la fraction du signal d’entrée qui apparaît à la borne d’entrée de l’amplificateur rπ v be v s ---------------r π Rs (1.17) Puis, on détermine la tension de sortie vo en multipliant le courant (gmvbe) par le résistor (RL || ro), v o – g m v be R L r o (1.18) En substituant vbe de l'équation. (1,17) on obtient l’équation du gain de tension rπ v ----o – ----------------g R r vs r π Rs m L o (1.19) 1.5 Modèles de circuits d’amplificateurs 29 À remarquer que le gain est négatif, indiquant que l’amplificateur est inverseur. Avec les valeurs des composants, on obtient : vo 2,5 ---- – ---------------- 40 5 100 2,5 5 vs – 63,5 V/V Si l’effet de ro est ignoré, on obtient : v 2,5 ----o – --------------- 40 5 2,5 5 vs – 66,7 V/V qui est assez proche de la valeur précédemment obtenue. Cela n’est pas du tout surprenant, puisque ro RL. (b) Pour que le modèle de la Fig. 1.19(c), l’équivalent à celui de la Fig. 1.19(a), ib gm v be Mais ib = vbe/rπ ; donc, gmrπ Pour les composantes précisées par l’énoncé on obtient : 40 mA/V 2,5 k = 100 A/A EXERCICES 1.18 Considérer un amplificateur de courant selon le modèle montré dans la deuxième rangée du Tableau 1.1. Supposer l’amplificateur alimenté par une source de courant is qui comporte une résistance Rs et une sortie connectée sur une résistance de charge RL. Montrer que le gain global de courant est donné par l’équation : io Rs Ro --- A is ---------------- ----------------is Rs Ri Ro RL 1.19 Considérer l’amplificateur de transconductance dont le modèle est représenté à la troisième rangée du Tableau 1.1. Soit vs la tension appliquée à l’entrée en provenance d’une source de tension de résistance Rs. L’amplificateur débite sur la résistance de charge RL. Montrer que le gain total de tension est donné par l’équation : Ri v ----o G m ---------------- R R L vs Ri Rs o 1.20 Considérer l’amplificateur de transrésistance dont le modèle figure à la quatrième ligne du Tableau 1.1. L’amplificateur est alimenté avec un signal is en provenance d’une source de courant de résistance Rs. La sortie débite sur une résistance de charge RL. Montrer que le gain global est donné par l’équation : Rs vo RL ---- R m ---------------- ----------------is Rs Ri RL Ro 30 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs EXERCICES 1.21 Trouver la résistance d’entrée entre les bornes B et G du circuit de la Fig. E1.21. La tension vx est une tension d’essai et la résistance d’entrée Rin vx / ix. ix vx Figure E1.21 Rin Réponse : Rin rπ ( 1)Re 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur De la section 1.2, nous savons que le signal d’entrée d’un amplificateur peut toujours être exprimé par une somme des signaux sinusoïdaux. Il s’ensuit que la caractérisation d’un amplificateur peut être décrite en termes de réponse à une onde sinusoïdale d’entrée et cela pour des fréquences différentes. Une telle caractérisation de l’amplificateur est connue sous le nom de réponse en fréquence de l’amplificateur 2. 1.6.1 Comment mesurer la réponse en fréquence d’un amplificateur Nous allons introduire le sujet de la réponse en fréquence de l’amplificateur en montrant comment elle peut être mesurée. La Fig. 1.20 montre un amplificateur linéaire en tension, alimenté en entrée avec un signal sinusoïdal d'amplitude Vi, de fréquence . Comme indiqué à la figure, le signal mesuré à la sortie de l’amplificateur est aussi sinusoïdal et de même fréquence. Il s’agit d’une remarque importante à retenir : chaque fois qu’un signal sinusoïdal est appliqué à l’entrée d’un circuit linéaire, la sortie résultante est sinusoïdale et de même fréquence que le signal d’entrée. En fait, l’onde sinusoïdale est le seul signal qui ne change pas de forme lors de son passage à travers un circuit linéaire. Observez, toutefois, que la sinusoïde de sortie présentera généralement une amplitude différente et sera déphasée par rapport au signal d’entrée. Le rapport entre l’amplitude de la sinusoïde de sortie (Vo) et l’amplitude de la sinusoïde d’entrée (Vi) est le gain de l’amplificateur (ou gain de transmission) à une certaine fréquence. En outre,φ est le déphasage dû à la transmission de l’amplificateur à la fréquence . Si on désigne par T() la transmission de l’amplificateur ou fonction de transfert, alors : V T -----oVi T φ 2. Sauf pour l’utilisation à l’étude de la réponse en fréquence des amplificateurs opérationnelles dans les Sections 2.5 et 2.7, le matériel de cette section ne sera requis de manière substantielle avant le Chapitre 8. 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur La réponse de l’amplificateur à une sinusoïde de fréquence est complètement décrite par |T(ω)| et T(ω). Maintenant, pour obtenir la réponse complète en fréquence de l’amplificateur on doit simplement changer la fréquence de la sinusoïde d’entrée et mesurer |T | et T. Le résultat final sera un tableau et/ou un graphique de la variation de l’amplitude du gain [|T(ω)|] en fonction de la fréquence et un tableau et/ou un graphique de la variation du déphasage [T(ω)] en fonction de la fréquence. Ces deux graphiques constituent la réponse en fréquence de l’amplificateur. Le premier graphique est connu comme le diagramme de l’amplitude ou réponse en ampli tude, et le second est la réponse en phase. Enfin, il convient de mentionner qu’il existe une pratique courante constituant à exprimer l’amplitude de la transmission en décibels et ainsi tracer le diagramme 20 log |T(ω)| en fonction de la fréquence. Amplificateur linéaire vi Vi sin t vo Vo sin ( t ) Figure 1.20 Mesure de la réponse en fréquence d’un amplificateur linéaire. À la fréquence , le gain de l’amplificateur est caractérisé par son amplitude (Vo/Vi) et son déphasage . 1.6.2 Bande passante La Fig. 1.21 montre la réponse en amplitude d’un amplificateur. Elle indique que le gain est presque constant sur une large gamme de fréquences, soit entre 1 et 2. Les signaux dont les fréquences sont inférieures à 1 ou supérieures à 2 connaîtront un gain inférieur, et ce gain diminue à mesure que nous nous éloignons de ces fréquences. La bande de fréquences dans laquelle le gain de l’amplificateur reste constant par rapport à un niveau de référence est appelé la bande passante. Normalement un amplificateur est conçu de telle sorte que sa bande passante coïncide avec le spectre des signaux à amplifier. Si ce n’est pas le cas, l’amplificateur provoque des distorsions dans le spectre de fréquences du signal de sortie. Largeur de bande Figure 1.21 Réponse typique en amplitude d’un amplificateur : |T()| est la magnitude de la fonction de transfert de l’amplificateur c’est-à-dire le rapport entre l’amplitude du signal de sortie Vo() et celle du signal d’entrée Vi(). 31 32 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.6.3 Évaluation de la réponse en fréquence des amplificateurs Ci-dessus, nous avons décrit la méthode utilisée pour mesurer la réponse en fréquence d’un amplificateur. Nous allons maintenant discuter brièvement une méthode destinée à obtenir une expression analytique de la réponse en fréquence. Ce que nous sommes sur le point d’expliquer est en fait un aperçu de ce que nous allons détailler au Chapitre 8. Pour évaluer la réponse en fréquence d’un amplificateur, il faut analyser le modèle du circuit équivalent de l’amplificateur, en tenant compte de tous les composants réactifs3 du circuit. L’analyse du circuit va se faire de la manière habituelle, mais avec les inductances et les capacités représentées par leur réactances respectives. Ainsi, on rappelle qu’une inductance L est une réactance inductive jL, et qu’une capacitance C est une réactance capacitive 1/jC. Ainsi, dans l’analyse du domaine fréquentiel nous traitons seulement avec des impédances ou admittances. Le résultat de cette analyse est la fonction de transfert T() de l'amplificateur : V o T -------------V i où Vi() et Vo() désignent les signaux d’entrée et de sortie, respectivement. T() est généralement une fonction complexe dont la magnitude |T()| donne l’ampleur de la transmission ou l’ampleur de la réponse de l’amplificateur. La phase de T() donne la phase de la réponse de l’amplificateur. Dans l’analyse fréquentielle d’un circuit, les manipulations algébriques peuvent être considérablement simplifiées en utilisant la notion de fréquence complexe s. En utilisant cette nouvelle notion, les composants réactifs deviennent sL et 1/sC, respectivement. Après remplacement, l’expression de la fonction de transfert devient : V os T s -----------V is Par la suite, dans les calculs nous allons remplacer s par j pour déterminer la fonction de transfert à des fréquences physiques, T(j). Notez que T(j) est la même fonction appelé précédemment T()4. 1.6.4 Circuits à constante de temps unique (CTU) En analysant les circuits des amplificateurs afin de déterminer leur réponse en fréquence, la charge de travail est largement facilitée si on connaît les caractéristiques de réponse en fréquence des circuits à constante de temps unique (CTU). Un tel circuit ou réseau est composé (ou peut être réduit à) d’une seule composante réactive (inductance ou capacitance) et d’un résistor. Des exemples sont présentés à la Fig. 1.22. Un réseau CTU constitué d’une inductance L et un résistor R a une constante de temps = L/R. La constante de temps d’un réseau CTU composé d’une capacitance C et un résistor R est donnée par = CR. L’Annexe E présente une étude des réseaux CTU et de leurs réponses aux signaux d’entrée de type sinusoïdal, rampe ou impulsion. La maîtrise de cette étude sera nécessaire à différents moments tout au long de ce livre, et par conséquent, le lecteur est invité à se référer à l’Annexe. À ce stade, nous avons besoin des résultats de la réponse en fréquence ; en effet, nous allons discuter brièvement et dès maintenant ce sujet important. 3. 4. Noter que dans les modèles considérés dans les sections précédentes aucun des composants réactifs n’ont été inclus. Ceux-là sont des modèles simplifiés qui ne peuvent pas être utilisés pour prédire la réponse en fréquence amplificateur. À ce stade, on utilise s simplement comme remplaçant de j. On n’exige pas une connaissance détaillée du concept de plan s qui sera expliqué au Chapitre 8. Une brève analyse du plan s est présenté à l’Annexe F. 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur C R Vi C (a) Vo Vi R Vo (b) Figure 1.22 Deux exemples de réseaux CTU: (a) réseau passe-bas, (b) réseau passe-haut. La plupart des réseaux CTU peuvent être groupées en deux catégories5 : réseaux passebas (LP) et réseaux passe-haut (HP), chacune de ces catégories montrant des réponses distinctes. À titre d’exemple, le réseau CTU représenté à la Fig. 1.22(a) est du type passe-bas et le circuit de la Fig. 1.22(b) est du type passe-haut. Pour argumenter cette classification, on doit observer que la fonction de transfert de chacun de ces circuits peut être exprimée comme un rapport qui caractérise un diviseur de tension : le diviseur est composé d’un résistor et d’un condensateur. Si on se rappelle comment l’impédance d’un condensateur varie avec la fréquence (Z = 1/jC), il est facile de comprendre que la transmission du circuit de la Fig. 1.22(a) diminue au fur et à mesure que la fréquence approche . Ainsi, le circuit de la Fig. 1.22(a) agit comme un filtre passe-bas6. Ce type de filtre laisse passer sans atténuation les signaux à basse fréquence, tandis que les signaux à haute fréquence sont fortement atténués. Le circuit de la Fig. 1.22(b) fait le contraire : son facteur de transmission est égal à l’unité pour = , et diminue pour atteindre zéro si = 0. Ce type de circuit se comporte donc comme un filtre passe-haut. Le Tableau 1.2 présente une synthèse des réponses en fréquence pour les deux catégories de réseaux CTU7. En outre, des exemples pour la réponse en amplitude et en phase sont montrés aux Fig. 1.23 et Fig. 1.24. Ces représentations de la réponse en fréquence sont connues comme diagrammes de Bode. La fréquence de 3 dB (0) est appelée fréquence de coupure ou fréquence du pôle. Le lecteur est invité à se familiariser avec ces notions en consultant l’Annexe E. En particulier, il est important de développer un outil de travail pour une détermination rapide de la constante de temps d’un circuit CTU. Le processus pratique est très simple : ramener à zéro la source indépendante de tension ou de courant ; raccrocher aux bornes de sortie l’élément réactif (condensateur C ou inductance L) ; déterminer la valeur de la résistance équivalente R qui apparaît entre ces deux bornes. La constante de temps est alors égale au produit CR ou au rapport L/R. 5. 6. 7. Une exception importante est le réseau CTU passe-bande – objet d’étude du Chapitre 11. Un filtre est un circuit qui laisse passer les signaux dans une bande spécifiée de fréquences (la bande passante du filtre) et arrête ou atténue fortement les signaux dans une autre bande de fréquence (la bande d’arrêt du filtre). Les filtres seront étudiés en détail dans le Chapitre 11. Les fonctions de transfert indiquées dans le Tableau 1.2 sont présentées sous forme générale pour les circuits de la Fig. 1.22, avec K = 1 et 0 = 1/CR. 33 34 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Tableau 1.2 Réponse en fréquence des réseaux à CTU Passe-bas (LP) Passe-haut (HP) Fonction de transfert T(s) K -------------------------1 s ω0 Ks -------------s ω0 Fonction de transfert (pour valeurs de fréquences physiques) T( jω) K ------------------------------1 j ω ω0 K ------------------------------1 – j ω0 ω Amplitude de la réponse T( jω) K ---------------------------------2 1 ω ω0 K ---------------------------------2 1 ω0 ω Phase de la réponse T( jω) – tan ω ω 0 tan ω 0 ω Facteur de transmission à ω 0 (c.c) K 0 Facteur de transmission à ω 0 K –1 –1 ω 0 1τ; τ constante de temps τ CR or LR Bande de fréquence à 3 dB Diagramme de Bode à la Fig. 1.23 à la Fig. 1.24 6 db/octave ou 20 db/décade 0,1 (a) 5,7° échelle logarithmique échelle logarithmique 0,1 5,7° décade (b) Figure 1.23 (a) La réponse en amplitude et (b) la réponse en phase des réseaux CTU du type passe-bas. 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur 20 dB/décade échelle logarithmique 0,1 (a) 5,7° décade 5,7° échelle logarithmique 0,1 (b) Figure 1.24 (a) La réponse en amplitude et (b) la réponse en phase des réseaux CTU du type passe-haut. Exemple 1.5 La Fig. 1.25 montre un amplificateur de tension avec une résistance d’entrée Ri, une capacitance d’entrée Ci, un gain µ et une résistance de sortie Ro. L’amplificateur est alimenté par une source de tension Vs avec résistance de source Rs. La sortie est connectée sur la charge RL. Rs Ro Vs Vi Ri Ci Vi RL Vo Figure 1.25 Circuit pour l’Exemple 1.5. (a) Déduire une expression du gain de tension de l’amplificateur Vo/Vs en fonction de la fréquence. Sur base de cette équation écrire l’expression du gain de courant et la bande de fréquence à 3 dB. (b) Calculer les valeurs du gain, de la bande de fréquence à 3 dB et de la fréquence à laquelle le gain devient 0 dB (gain unitaire). Prendre Rs = 20 k, Ri = 100 k, Ci = 60 pF, µ = 144 V/V, Ro = 200 et RL = 1 k. (c) Trouver vo(t) pour chacune des entrées suivantes : (i) v i 0,1 sin 102 t, V (ii) v i 0,1 sin 105 t, V (iii) v i 0,1 sin 106 t, V (iv) v i 0,1 sin 108 t, V 35 36 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Solution (a) En utilisant le principe du diviseur de tension, on exprime Vi en fonction de Vs comme suit Zi V i V s ---------------Z i + Rs où Zi est l’impédance d’entrée de l’amplificateur. Puisque Zi se compose de deux éléments parallèles, il est évidemment plus facile de travailler en termes de Yi = 1/Zi. À cette fin, nous divisons le numérateur et le dénominateur par Zi et on obtient : 1 V i V s -------------------1 Rs Y i 1 V s --------------------------------------------------1 R s 1 R i + sC i Ainsi, V 1 -----i ------------------------------------------------1 R s R i sC i R s Vs Cette expression peut être mise sous forme standard pour un réseau CTU passe-bas (voir la ligne du haut du Tableau 1.2) en extrayant [1 + (Rs/Ri)] du dénominateur ; on obtient donc : V 1 1 -----i -----------------------------------------------------------------------------------------1 R s R i 1 sC i R s R i R s R i Vs (1.20) Du côté sortie de l’amplificateur on applique la règle du diviseur de tension et on obtient : RL V o V i ----------------RL Ro Cette dernière équation combinée avec l’équation (1.20) conduit à la fonction de transfert de l’amplificateur, à savoir : V 1 1 1 -----o- ---------------------------- ----------------------------- ---------------------------------------------------------------1 R s R i 1 R o R L 1 sC i R s R i R s R i Vs (1.21) On note que seul le dernier facteur de cette équation est en plus par rapport à l’équation précédente. Ce facteur résulte de l’influence de la capacitance d’entrée Ci, avec une constante de temps donnée par : Rs Ri C i ---------------Rs Ri (1.22) C i R s || R i Nous aurions pu obtenir ce résultat par inspection. De la Fig. 1.25, on note que le circuit d’entrée est un réseau CTU et sa constante de temps peut être trouvée en réduisant à zéro Vs, de sorte que la résistance vue par Ci est Ri en parallèle à Rs. La fonction de transfert (équation 1.21) est de la forme K/(1 + (s/0), ce qui correspond à un réseau CTU passe-bas. Le gain en c.c. est donné par : V 1 1 K -----o- s 0 ---------------------------- -----------------------------1 Rs Ri 1 Ro RL Vs (1.23) La fréquence à 3 dB (ou la fréquence de coupure) 0 peut être trouvée à partir de 1 1 0 --- -------------------------- C i R s || R i (1.24) 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur Puisque la réponse en fréquence de l’amplificateur est du même type que pour un réseau CTU passe-bas, les diagrammes de Bode de l’amplitude et de la phase prennent la même allure que celles de la Fig. 1.23, où K est donné par l’équation (1.23) et 0 par l’équation (1.24). (b) En remplaçant les valeurs numériques des composantes à l’équation (1.23) on obtient : 1 1 K 144 -------------------------------- --------------------------------------- 100 V/V 1 20 100 1 200 1 000 Par conséquent, l’amplificateur a un gain de c.c. de 40 dB. En substituant les valeurs numériques à l’équation (1.24) on obtient la fréquence 3 dB : 1 0 --------------------------------------------------------------60 pF 20 k//100 k 6 1 ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 10 rad/s – 12 3 60 10 20 100 20 + 100 10 Ainsi, 6 10 f 0 -------- 159,2 kHz 2 Comme le gain diminue avec un taux de –20 dB/décade à partir de 0 (voir la Fig. 1.23), le gain atteindra 0 dB en deux décades et nous avons donc 8 Fréquence de gain unitaire = 100 0 = 10 rad/s or 15,92 MHz (c) Pour trouver vo(t) nous devons déterminer l’amplitude du gain et sa phase pour 102, 105, 106 et 108 rad / s. Cela peut être fait en utilisant avec une approximation acceptable les diagrammes de Bode de la Fig. 1.23 soit, pour avoir un haut degré de précision, les équations résultantes des fonctions de transfert de l’amplificateur. V 100 T j -----o- j = ------------------------------------6 Vs 1 + j 10 Nous allons expliciter en détails les deux options possibles. (i) Pour = 102 rad/s, ce qui signifie (0/104), le diagramme de Bode de la Fig. 1.23 suggère | T | = K = 100 et φ = 0°. Si on fait appel à la fonction de transfert on obtient : | T | 100 et φ =–tan–110–4 0°. Ainsi, v o(t) 10 sin 102t, V (ii) Pour = 105 rad/s, ce qui est (0/10), le diagramme de Bode de la Fig. 1.23 suggère que | T | K = 100 et φ = –5,7°. Avec la fonction de transfert on obtient : | T | = 99,5 et φ =–tan–1 0,1 = –5,7 °. Ainsi, v o(t) 9,95 sin(105t – 5,7), V (iii) Pour = 106 rad/s = 0, T 100 2 70,7 V/V ou 37 dB et φ = –45°. Ainsi, v o(t) 7,07 sin(106t 45), V (iv) Pour = 108 rad/s, ce qui est (100 0), les diagrammes de Bode suggèrent que | T | = 1 et φ = –90 °. La fonction de transfert conduit à : | T | = 1 et φ = –tan–1 100 = –89,4°. | T| 1 et φ tan–1 100 89,4 Ainsi, v o(t) 0,1 sin(108t 89,4), V 37 38 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.6.5 Classification des amplificateurs en fonction de la réponse en fréquence Les amplificateurs peuvent être classifiés en fonction de la forme de leur réponse en amplitude. La Fig. 1.26 montre les courbes typiques de réponse en fréquence pour divers types d’amplificateurs. À la Fig. 1.26(a) le gain reste pratiquement constant sur une large gamme de fréquences, mais diminue dramatiquement aux très basses et très hautes fréquences. Ce type de réponse en fréquence est spécifique pour les amplificateurs audio. Comme on le verra dans les chapitres suivants, des capacités internes dans le circuit d’amplification (à transistor par exemple) provoquent l’atténuation du gain à des fréquences élevées (c’est le cas de Ci présent dans le circuit de l’Exemple 1.5). D’autre part, l’atténuation du gain à basse fréquence est généralement provoquée par l’existence des condensateurs de couplage qui sont utilisés pour interconnecter les étages d’amplification, comme indiqué à la Fig. 1.27. Cette pratique est généralement adoptée pour simplifier le processus de conception des différents étages. Les condensateurs de couplage sont généralement choisis avec des valeurs nominales assez élevées (d’une fraction de µF à quelques dizaines de µF), de sorte que leur réactance soit petite à des fréquences situées dans la plage d’intérêt. Néanmoins, pour des fréquences suffisamment basses la réactance d’un condensateur de couplage devient suffisamment grande pour amener une partie du signal à apparaître comme une chute de tension aux bornes du condensateur de couplage, donc à ne pas influencer l’étage suivant d’amplification. Les condensateurs de couplage vont entraîner une perte de gain aux basses fréquences et vont provoquer un gain nul en courant continu. Ceci n’est pas du tout surprenant, car à la Fig. 1.27 on peut remarquer que le condensateur de couplage joint à la résistance d’entrée de l’étage suivant, forment en effet un circuit CTU passe-haut. (a) (b) Fréquence centrale (c) Figure 1.26 Réponse en fréquence pour : (a) un amplificateur à couplage capacitif, (b) un amplificateur à couplage direct, (c) un amplificateur accordé ou passe-bande. 1.6 Réponse en fréquence de l’amplificateur 39 Amplificateur à deux étages Condensateur de couplage Figure1.27 Utilisation d’un condensateur de couplage entre les étages d’un amplificateur. Il existe de nombreuses applications dans lesquelles il est important que l’amplificateur maintienne constant son gain aux basses fréquences, voir jusqu’au c.c. En outre, il faut souligner que la technologie moderne utilisée pour la fabrication des circuits intégrés, ne permet pas l’utilisation de condensateurs de grande capacité. Ainsi, les amplificateurs qui utilisent des circuits intégrés (IC) sont généralement conçus comme amplificateurs couplés ou amplificateurs en c.c. (par opposition au couplage capacitif, ou amplificateurs à c.a.). La Fig. 1.26(b) montre la réponse en fréquence d’un amplificateur à c.c. Une telle réponse en fréquence caractérise un amplificateur passe-bas. Dans un certain nombre d’applications, telles que la conception de récepteurs radio et de télévision, il est parfois nécessaire de prévoir un amplificateur autour d’une certaine fréquence (appelé fréquence centrale), comme le montre la Fig.1.26(c). Les amplificateurs avec une telle réponse sont appelés amplificateurs accordés ou amplificateurs passebande. Un amplificateur accordé constitue le cœur du tuner du récepteur radio. Par le réglage de la fréquence centrale, afin de la faire coïncider avec la fréquence de communication (par exemple, la fréquence d’émission d’une station radio), le signal à cette fréquence est sélectionné tandis que ceux d’autres fréquences seront atténués ou filtrés. EXERCICES 1.22 Considérer un amplificateur de tension avec une réponse en fréquence du type circuit CTU passe-bas, avec un gain en c.c. de 60 dB et une fréquence 3 dB à 1 000 Hz. Trouvez le gain, en dB, pour f = 10 Hz, 10 kHz, 100 kHz et 1 MHz. Réponse : 60 dB, 40 dB, 20 dB, 0 dB. D1.23 Considérer un amplificateur de transconductance ayant le modèle montré au Tableau 1.1 avec Ri = 5 k, Ro = 50 k, et Gm = 10 mA/V. Si la charge de l’amplificateur est constitué par une résistance RL en parallèle avec une capacitance CL, montrer que la fonction de transfert réalisée Vo/Vi, est celle qui correspond à un circuit CTU passe-bas. Quelle est la plus petite valeur que RL peut prendre tout en maintenant au moins 40 dB de gain en c.c.? Pour cette valeur de RL, trouver la valeur la plus élevée de CL pour ne pas dépasser 100 kHz à la fréquence de coupure. Réponse : 12,5 k; 159,2 pF. 40 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs EXERCICES D1.24 Considérer la situation de la Fig. 1.27. Supposer que la résistance de sortie du premier étage est de 1 k et que la résistance d’entrée de l’amplificateur de tension suivant (y compris la résistance représentée) est de 9 k. Le circuit équivalent résultant est représenté à la Fig. E1.24 où Vs et Rs sont la tension de sortie et la résistance de sortie respectivement du premier amplificateur. C est un condensateur de couplage et Ri est la résistance d’entrée du deuxième amplificateur. Montrer que V2/Vs est la fonction de transfert du circuit CTU passe-haut. Quelle est la plus petite valeur de C qui fera en sorte que la fréquence à 3 dB n’est pas supérieure à 100 Hz ? Réponse : 0,16 µF. Rs 1 k C Vs Ri 9 k V2 Figure E1.24 1.7 Semiconducteurs intrinsèques Comme leur nom l’indique, les semiconducteurs sont des matériaux dont la conductivité se situe entre celle des conducteurs, tels que le cuivre, et des isolateurs, comme le verre. Il existe deux types de semiconducteurs : les semiconducteurs mono cristallins, tels que le germanium et le silicium qui sont des éléments chimiques appartenant au groupe IV du tableau périodique, et les semiconducteurs composés, tels que l’arséniure de gallium, qui sont formés en combinant les éléments des groupes III et V ou des groupes II et VI. Les semiconducteurs composés sont utiles dans des applications spéciales de circuits électroniques ainsi que dans des applications qui associent la lumière, telles que des diodes électroluminescentes (LED). Parmi les semiconducteurs élémentaires, le germanium a été le premier élément utilisé dans la fabrication de transistors (fin des années 1940, début des années 1950). Il a été rapidement supplanté par le silicium, sur lequel la technologie des circuits intégrés repose actuellement. Pour cette raison, tout au long de ce livre, nous allons traiter presque en exclusivité des dispositifs à base de silicium8. Un atome de silicium a quatre électrons de valence, et donc il va chercher quatre autres électrons pour compléter son orbite de valence. Ce résultat est obtenu en partageant l’un de ses électrons de valence avec chacun de ses quatre atomes voisins. Chaque paire d’électrons partagés forme une liaison covalente. Le résultat est un cristal de silicium pur ou intrinsèque présentant une structure en treillis régulier, où les atomes sont maintenus dans leur position par des liaisons covalentes fortes. La Fig. 1.28 montre une représentation en deux dimensions d’une telle structure. À des températures suffisamment basses, proches du zéro absolu (0 K), toutes les liaisons covalentes sont intactes et aucun électron n’est disponible pour conduire le courant électrique. Ainsi, par exemple à très basses températures, le cristal de silicium intrinsèque se comporte comme un isolant. À température ambiante, l’énergie thermique est suffisante pour briser quelques-unes des liaisons covalentes. Il s’agit d’un processus connu sous le nom de génération thermique. Comme le montre la Fig. 1.29, lorsqu’une liaison covalente est brisée, un électron est libéré. 8. L’exception est le circuit à l’arséniure de gallium (GaAs) utilisé comme semiconducteur ; ce type de semiconducteur n’est pas étudié dans cette édition du livre. Le lecteur est invité à consulter les documents fournis sur le disque accompagnant ce livre. 1.7 Semiconducteurs intrinsèques électrons de valence liaisons covalentes 4 4 4 4 4 4 4 4 4 atomes de silicium Figure 1.28 Représentation bidimensionnelle du cristal de silicium. Les cercles représentent le noyau interne des atomes de silicium, avec +4 indiquant sa charge positive de +4q qui est neutralisée par la charge des quatre électrons de valence. Noter la façon dont les liaisons covalentes sont formées en partageant les électrons de valence. À 0 K, toutes les liaisons covalentes sont intactes et aucun électron libre n’est disponible pour la conduction du courant. électrons de valence liaison covalente brisée liaison covalente électron libre 4 4 4 4 4 4 4 4 4 trou atomes de silicium Figure 1.29 À température ambiante, quelques-unes des liaisons covalentes sont brisées par l’effet thermique. Chaque connexion brisée donne lieu à un électron libre et un trou, tous deux disponibles pour la conduction du courant. L’électron libre peut s’éloigner de son atome parent, et si un champ électrique est appliqué au cristal il devient disponible pour conduire le courant électrique. Comme l’électron quitte son atome parent, il laisse une charge nette positive non-équilibrée, égale à la valeur de la charge électrique de l’électron. Ainsi, un électron appartenant à un atome voisin peut être attiré par cette charge positive, et quitte son atome parent. Par cette action le «trou» qui existait dans l’atome ionisé se bouche, mais un nouveau trou dans un autre atome est créé. Ce 41 42 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs processus peut se répéter, avec comme résultat l’existence d’une charge positive, un trou, se déplaçant à travers la structure cristalline de silicium et en plus, celle-ci est disponible pour conduire le courant électrique. La charge d’un trou est égale en grandeur à la charge d’un électron. Nous pouvons constater ainsi que lorsque la température augmente, des liaisons covalentes supplémentaires sont cassées et des paires additionnelles d’électrons-trous sont générées. L’augmentation du nombre d’électrons libres et de trous conduit à l’augmentation de la conductivité de silicium qui peut être très prononcée. La génération thermique au niveau du semiconducteur se traduit par l’apparition d’électrons libres et des trous en nombre égal et donc de concentration identique. La concentration désigne donc le nombre de porteurs de charge par unité de volume (cm3). Les électrons libres et les trous se déplacent aléatoirement à travers la structure du cristal de silicium et dans le processus, certains électrons peuvent combler certains trous. Ce processus est appelé recombinaison et a comme résultat la disparition des électrons libres et des trous. Le taux de recombinaison est proportionnel au nombre d’électrons libres et des trous, qui à leur tour est déterminée par le taux de génération thermique. Ce dernier est une fonction directe de la température. À l’équilibre thermique, le taux de recombinaison est égal à la vitesse de génération, et on peut logiquement conclure que la concentration d’électrons libres n est égale à la concentration de trous p, (1.25) n = p = ni où ni désigne le nombre d’électrons libres et des trous dans l’unité de volume (cm3) de silicium intrinsèque à une température donnée. Selon la physique des semiconducteurs, ni est donné par : n i = BT 3 2 e–Eg/2kT (1.26) 15 –3 –3 2 où B est un paramètre dépendant de matériau et sa valeur est 7,3 10 cm K pour le silicium ; Eg, est un paramètre connu sous le nom d’énergie de bande interdite, sa valeur est de 1,12 électron-volt pour le silicium9 et k est la constante de Boltzmann ( 8,62 10 –5 eV/K). Il est intéressant de savoir que l’énergie de bande interdite Eg est l’énergie minimum nécessaire pour briser une liaison covalente et donc nécessaire à générer une paire électron-trou. Exemple 1.6 Calculer la valeur de n i pour du silicium à la température ambiante de (T 300 K). Solution En remplaçant les valeurs numériques obtenues à l’aide de l’équation (1.25) on obtient : 15 n i = 7,3 10 300 10 3 2 – 1,12 2 8,62 10 e = 1,5 10 porteurs cm –5 300 3 Apparemment ce chiffre est très élevé. On doit toutefois, le placer dans le contexte réel du silicium qui contient 22 12 environ 5 10 atomes/cm3. Ainsi, à la température ambiante, seulement 5 10 atomes sont ionisés et contribuent à la génération des électrons libres et des trous ! 9. À retenir: 1 eV = 1,6 x 10-19 J 1.8 Semiconducteurs dopés Enfin, il est utile d’exprimer la concentration d’électrons libres et de trous par une autre équation, à savoir : 2 (1.27) pn = n i Ainsi, pour le silicium à température ambiante, ni 1,5 x 1010/cm3. Comme nous allons le constater bientôt, cette relation s’étend aussi au silicium non-intrinsèque ou dopé. EXERCICE 1.25 Calculer la densité de porteurs ni pour le silicium intrinsèque à la température T1 = 50 K et T2 = 350 K. Réponse : 9,6 10 – 39 3 3 cm ; 4,15 10 11 cm . 1.8 Semiconducteurs dopés Le cristal de silicium intrinsèque décrit précédemment a des concentrations égales d’électrons libres et de trous, générés thermiquement. Ces concentrations sont beaucoup trop petites pour le silicium afin qu’il puisse conduire des forts courants à température ambiante. En outre, les concentrations de porteurs et donc la conductivité électrique sont des paramètres hautement dépendants de la température. Heureusement, une méthode a été développée pour augmenter sensiblement la concentration de porteurs de charge, d’une manière contrôlée et hautement précise. Il s’agit du processus appelé le dopage et le silicium résultant est dénommé le silicium dopé. Le dopage consiste à introduire des atomes différents constituant des impuretés dans le cristal de silicium et dans un nombre suffisant afin d’augmenter sensiblement la concentration soit des électrons libres soit des trous mais avec peu ou sans changement des propriétés d’origine d’un cristal de silicium. Pour augmenter la concentration des élections libres, n, le silicium est dopé avec un élément de valence de 5, tel que le phosphore. Le résultat de cette opération est le silicium dopé dit de type n. Pour augmenter la concentration de trous, p, le silicium est dopé avec un élément ayant une valence de 3, tel que le bore, et le silicium dopé résultant est dit de type p. La Fig. 1.30 montre un cristal de silicium dopé avec du phosphore comme impureté. Les atomes du dopant (phosphore) remplacent une partie des atomes de silicium dans la structure cristalline. Puisque l’atome de phosphore dispose de cinq électrons sur son orbite de valence, quatre de ces électrons forment des liaisons covalentes avec les atomes voisins, et le cinquième électron devient un électron libre. Ainsi, chaque atome de phosphore cède un électron libre à l’atome voisin de silicium. L’impureté de phosphore est ainsi appelée donneur. Il est évident qu’aucun trou n’est pas généré par ce processus. Par ailleurs, la charge positive associée à l’atome de phosphore est une charge liée car elle ne bouge pas dans la structure atomique du cristal. Si la concentration d'atomes donneurs est ND, où ND est habituellement beaucoup plus grande que la concentration d’électrons libres ni, la concentration d’électrons libres dans le silicium de type n sera indiquée par nn N D (1.28) où l’indice n signifie silicium de type n. Ainsi nn est finalement déterminée par la concentration de dopage et non par la température. Ce n’est pas le cas, cependant, pour la concentration de trous. Tous les trous dans le silicium de type n sont ceux produits par génération thermique. La concentration de trous, pn, peut être trouvée en sachant que l’équation (1.27) s’applique 43 44 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs liaisons covalentes électrons de valence 4 4 4 4 5 4 4 4 4 électron libre cédé par un atome d’impureté atome d’impureté pentavalente (donneur) atomes de silicium Figure 1.30 Cristal de silicium dopé par un élément pentavalent. Chaque atome dopant cède un électron libre, raison pour lequel cet élément est appelé donneur. Le semiconducteur ainsi dopé est de type n. aussi bien pour le silicium dopé, à condition que l’équilibre thermique soit atteint. Ainsi, pour le silicium de type n on obtient 2 pn nn = ni En substituant pour nn, dans l’équation (1.28), on obtient pour pn 2 n p n ------iND (1.29) 2 Ainsi pn aura la même dépendance en température que celle de n i . Enfin, on note que dans le silicium de type n la concentration d’électrons libres nn sera beaucoup plus grande que celle des trous. Ainsi les électrons sont dits être les porteurs majoritaires de charge tandis que les trous sont les porteurs minoritaires de charge dans le silicium de type n. Pour obtenir le silicium de type p pour lequel les trous deviennent porteurs majoritaires de charge, on utilise une impureté trivalente tel que le bore. La Fig. 1.31 montre un cristal de silicium dopé avec du bore. Notez que les atomes de bore remplacent une partie des atomes de silicium dans la structure cristalline. Étant donné que chaque atome de bore a trois électrons situés sur l’orbite de valence, les atomes de bore vont accepter un électron venant d’un atome voisin, formant ainsi des liaisons covalentes. Le résultat est un trou dans l’atome voisin et une charge négative supplémentaire du côté de l’atome accepteur (atome de bore). Il s’ensuit que chaque atome accepteur fournit un trou. Si la concentration de dopage accepteur est NA, et que N A » n i , la concentration des trous devient pp N A (1.30) où l’indice p dénote le silicium de type p. Pour ce type de silicium, les porteurs majoritaires sont des trous et leur concentration est indiquée par NA. La concentration d’électrons, porteurs minoritaires, peut être trouvée à l’aide de l’équation suivante 2 p p n p = ni et après substitution de pp de l'équation (1.30) on obtient, 2 n n p ------iNA (1.31) 1.8 Semiconducteurs dopés liaisions covalentes électrons de valence atome de silicium 4 4 4 atome d’impureté trivalente (accepteur) 4 3 4 4 4 4 atome à électron manquant conduisant à la création d’un trou Figure 1.31 Cristal de silicium dopé avec des impuretés trivalentes. Chaque atome du dopant donne lieu à un trou et le semiconducteur est de type p. Ainsi, la concentration des électrons minoritaires aura la même dépendance de température 2 que celle de n i . Il convient de souligner qu’un morceau de silicium de type n ou de type p est électriquement neutre ; les charges des porteurs majoritaires libres (électrons dans le type n et les trous dans le silicium de type p) sont neutralisées par les charges liées et associées aux atomes d’impuretés, (c’est-à-dire aux noyaux de signe opposé). Exemple 1.7 Considérer du silicium de type n pour lequel la concentration du dopant ND = 1017/cm3. Trouver les concentrations d’électrons et des trous respectivement, à la température T = 300 K. Solution La concentration des électrons majoritaires est 17 n n N D = 10 cm 3 La concentration des trous minoritaires est 2 n p n ------iND 10 3 Dans l’Exemple 1.6 on a constaté que pour T = 300 K, n i = 1,5 10 cm . Ainsi, 10 2 1,5 10 p n = -----------------------------17 10 3 = 2,25 10 cm Observez que n n n i et que n n est largement supérieur à p n. 3 45 46 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs EXERCICES 1.26 Pour la situation de l’Exemple 1.7, trouver les concentrations d’électrons et des trous à 350 K. Utiliser la valeur de ni à T = 350 K de l’Exercice 1.25. 17 3 6 3 Réponse : n n = 10 cm, p n = 1,72 10 cm . 1.27 Pour un cristal de silicium dopé au bore, quelle valeur doit avoir NA si à la température T = 300 K la concentration d’électrons descend d’un facteur 106 en-dessous du niveau intrinsèque ? 16 3 Réponse : N A = 1,5 10 cm . 1.9 Circulation du courant dans un semiconducteur Il existe deux mécanismes distincts qui expliquent le mouvement des porteurs de charge et donc la circulation du courant dans les semiconducteurs : la dérive et la diffusion. 1.9.1 Courant de dérive Lorsqu’un champ électrique E est établi dans un cristal semiconducteur, les trous sont accélérés dans la direction de E, et les électrons libres sont accélérés dans la direction opposée. Cette situation est illustrée à la Fig. 1.32. Les trous peuvent acquérir une vitesse vp-drift donnée par vp-drift = μpE (1.32) où µp est une constante appelée la mobilité des trous. Cette constante représente le degré de facilité avec laquelle les trous se déplacent dans le cristal de silicium en guise de réponse à l’action du champ électrique E. De par la définition de cette constante, celle-ci est exprimée en (cm2/V.s). Pour le silicium intrinsèque µp = 480 cm2/V.s. Les électrons libres peuvent acquérir une vitesse de dérive vn-drift donnée par vn-drift = –μn E (1.33) où le résultat est négatif car les électrons se déplacent dans la direction opposée à E. Ici µn caractérise la mobilité d’électrons, d’environ 1 350 cm2/V.s pour le silicium intrinsèque. À remarquer que µn est environ 2,5 fois supérieur à µp, ce qui signifie que par rapport aux trous, les électrons se déplacent beaucoup plus facilement à travers le cristal de silicium. Revenons maintenant à la barre de silicium monocristalline de la Fig. 1.32. Supposons que la concentration en trous est p et que celle en électrons libres est n. On souhaite calculer E trous électrons x V Figure 1.32 Le champ électrique E établi dans un barreau de silicium provoque le déplacement des trous (dérive) dans le sens du champ et la dérive des électrons libres dans le sens opposé. Tant le courant dû à la dérive des trous que la composante due à la dérive des électrons sont dans la direction de E. 1.9 Circulation du courant dans un semiconducteur 47 la composante du courant en raison de l’écoulement des trous. Considérons un plan perpendiculaire à la direction x. En une seconde, la charge des trous qui traversent ce plan sera (Aqpvp-drift) coulombs, où A est la superficie de la section transversale du barreau de silicium et q est la charge électrique de l’électron. Par conséquent, la composante du courant circulant à travers la section transversale de la barre de silicium, due aux trous, est donnée par : Ip = Aqpvp-drift (1.34) En substituant pour vp-drift de l’équation (1.33), on obtient I p = Aqpμ p E Nous sommes généralement intéressés par la densité de courant Jp, qui est le courant par unité de surface de la section transversale : Ip J p = ---- = q pμ p E A (1.35) La composante du courant due à la dérive des électrons libres peut être trouvée de manière similaire. Notez, cependant, que les électrons à la dérive qui se déplacent de droite à gauche provoquent l’apparition d’un courant circulant de gauche vers la droite. Ceci est une conséquence de la convention adoptée selon laquelle la direction du courant est le sens de l’écoulement des charges positives (opposée au sens d’écoulement des charges négatives). Ainsi, In = –Aqnvn-drift En substituant pour vn-drift de l’équation (1.33), on obtient immédiatement la densité de courant Jn = In/A comme J n = qnμ n E (1.36) La densité de courant de dérive total s’obtient en additionnant Jp et Jn des équations (1.35) et (1.36) ce qui conduit à J = J p + J n = q pμ P + nμ n E (1.37) Cette relation peut être écrite comme J = E (1.38) J = E (1.39) = q pμ p + nμ n (1.40) 1 1 --- = ------------------------------- q pμ p + nμ n (1.41) ou où la conductivité est donnée par et la résistivité est donnée par Observez que l’équation (1.39) est une forme de la loi d’Ohm et peut être écrite en tant que E = --J Ainsi, les unités de sont ohm.centimètres. (1.42) 48 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Exemple 1.8 Trouver la résistivité de : (a) silicium intrinsèque et (b) silicium de type p avec NA = 1016/cm 3. Prendre ni = 1,5 × 1010/cm3 et supposer que pour le silicium intrinsèque µn = 1 350 cm2/V.s et µp = 480 cm2/V.s ; pour le silicium dopé considérer µn = 1 110 cm2/V.s et µp = 400 cm2/V.s. (Notez que le résultat du dopage se traduit par une diminution de la mobilité des porteurs). Solution (a) Pour le silicium intrinsèque, 10 p = n = n i = 1,5 10 cm 3 Ainsi, 1 = --------------------------------q pμ p + nμ n 5 1 = ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ = 2,28 10 . cm – 19 10 10 1,6 10 1,5 10 480 + 1,5 10 1 350 (b) Pour le silicium de type p 16 p p N A = 10 cm 2 3 2 10 n 1,5 10 - = 2,25 104 /cm3 n p ------i- = -----------------------------16 NA 10 Ainsi, 1 1 = -------------------------------- = ----------------------------------------------------------------------------------------------------------– 19 16 4 q pμ p + nμ n 1,6 10 10 400 + 2,25 10 1 110 1 --------------------------------------------------------- = 1,56 . cm – 19 16 1,6 10 10 400 Constater que la résistivité du silicium de type p est déterminée presque entièrement par la concentration de dopage. En outre observer que le dopage du silicium réduit sa résistivité par un facteur d’environ 105, ce qui représente un remarquable changement. EXERCICE 1.28 On applique une tension de 1 V à une barre uniforme de silicium de type n, d’une longueur de 2 µm. Si ND = 1016 cm3 et µn = 1 350 cm2/V.s, trouver : (a) la vitesse de dérive des électrons ; (b) le temps qu’il faut à un électron pour traverser la longueur de 2 µm ; (c) la densité du courant de dérive ; (d) le courant de dérive si la barre de silicium a une superficie en coupe transversale de 0,25 µm2. 6 4 2 Réponse : 6,75 10 cm/s; 30 ps; 1,08 10 A cm ; 27 A. 1.9 Circulation du courant dans un semiconducteur 49 1.9.2 Courant de diffusion La diffusion des porteurs se produit lorsque la densité de porteurs dans un morceau de semiconducteur n’est pas uniforme. Par exemple, si par un mécanisme quelconque la concentration des trous, augmente dans une partie d’un morceau de silicium par rapport à une autre région du même morceau de silicium, les trous commencent à se diffuser depuis la région de concentration élevée vers les régions de faible concentration. La diffusion des porteurs de charge fait apparaître un flux de charges ou un courant de diffusion. À titre d’exemple, considérons le barreau de silicium de la Fig. 1.33(a). Par un processus quelconque, nous l’avons agencé pour injecter des trous dans la région située à gauche du barreau. Cette injection continue de trous suscite l’apparition et maintient un taux élevée de concentration de trous, situation illustrée à la Fig. 1.33(b). La concentration élevée dans cette région du barreau provoque une diffusion de trous de gauche à droite le long du barreau de silicium, entraînant un courant dans la direction x. L’amplitude du courant est proportionnelle à la pente du profil de concentration, ou le gradient de concentration : dp x J p = – qD p -------------dx (1.43) où Jp est la densité du courant (A/cm2), q est la charge élémentaire d’un électron, Dp est une constante appelée constante de diffusion ou diffusivité des trous et p(x) est la concentration des trous qui correspond au point x. À noter que le gradient (dp/dx) est négatif, ce qui signifie que le sens du courant est positif dans la direction x, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre. Injection de trous (a) x Concentration de trous, p Diffusion de trous Courant de trous 0 (b) x Figure 1.33 Un barreau de silicium (a) dans lequel sont injectés des trous, créant ainsi le profil de concentration (b) suivant l’axe x. Les trous diffusent dans le sens positif de l’axe x et provoquent l’apparition d’un courant de diffusion dans le même sens. Notez que nous n’avons pas montré le circuit auquel la barre de silicium est reliée. Dans le cas d’une diffusion d’électrons qui résulte de l’existence d’un gradient de concentration d’électrons (voir la Fig. 1.34), une relation similaire peut être déduite, permettant ainsi d’exprimer la densité de courant provoquée par la diffusion d’électrons : dn x J n = qD n -------------dx (1.44) où Dn est la constante de diffusion ou la diffusivité d’électrons. Observez que le signe négatif pour le gradient de concentration (dn/dx) donne lieu à un courant négatif, suite à l’application de la convention sur le sens du courant. Pour la diffusion de trous et des électrons dans le 50 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs silicium intrinsèque, les valeurs typiques pour les constantes de diffusion sont Dp = 12 cm2/s et Dn = 35 cm2/s. À ce stade, le lecteur se demande où va s’écouler le courant de diffusion dans le barreau de silicium de la Fig. 1.33(a). Ceci est une très bonne question puisque nous n’avons pas montré de quelle façon le côté droit du barreau de silicium est relié à un circuit quelconque. Nous allons régler ce problème et toutes les questions connexes en détails au cours de la discussion sur la jonction pn, dans les sections suivantes. Concentration d’électrons, n Diffusion d’électrons Courant d’électrons x 0 Figure 1.34 Si dans un barreau de silicium existe une concentration d’électrons, comme celle représentée par le diagramme, les électrons diffusent dans la direction x, donnant lieu à l’apparition d’un courant qui s’écoule dans le sens négatif de x. Exemple 1.9 Considérer un barreau de silicium avec un profil de la concentration des trous définit par l’équation : p x = p0 e – x LP Trouver la densité du courant de trous au point x = 0. Supposer p0 = 1016/cm3 et Lp = 1 µm. Si la section transversale du barreau est de 100 µm2, trouver le courant Ip. Solution – x LP dp x d J p = – qD p -------------- = – qD p ------ p 0 e dx dx Ainsi, Dp J p 0 = q ------ p 0 Lp = 1,6 10 – 19 = 192 A cm 16 12 ------------------ 10 –4 1 10 2 Et finalement le courant I p peut être obtenu comme Ip = Jp A = 192 100 10 = 192 A –8 1.10 Jonction pn en circuit ouvert 51 EXERCICE 1.29 Dans une barre de silicium a été établi le profil de la concentration des électrons comme indiqué à la Fig. E1.29. Si n0 = 1017/cm3 et W = 1 µm, trouver la densité du courant exprimée en µA/µm2. Quelle doit être la superficie de la section transversale de la barre de silicium afin d’obtenir un courant de diffusion de 1 mA ? n(x) n0 Figure E1.29 0 W x Réponse : 56 A/m2; 18 m2 . 1.9.3 Relation entre D et μ Une relation simple lie la constante de diffusion à la mobilité, Dp D -----n- = ------ = V T μn μp (1.45) où VT = kT/q. Le paramètre VT est connu comme tension thermique. À la température ambiante, T = 300 K et VT = 25,9 mV. Nous allons rencontrer souvent ce paramètre tout au long du livre. L’équation (1.45) est connue sous le nom de la relation d’Einstein. EXERCICE 1.30 Utiliser la relation d’Einstein pour trouver Dn et Dp pour le silicium intrinsèque, sachant que µn = 1 350 cm2/V.s et µp = 480 cm2/V.s. Réponse : 35 cm2/s; 12,4 cm2 /s. 1.10 Jonction pn en circuit ouvert Ayant appris les concepts de base de la théorie des semiconducteurs, nous pouvons maintenant considérer la première structure d’un semiconducteur : la jonction pn. Tel que précédemment mentionné, la jonction pn est l’élément fondamental d’une diode (la diode sera étudiée plus en détail dans le Chapitre 3) ; elle joue un rôle dominant dans la structure et le fonctionnement du transistor à jonction bipolaire (BJT). En outre, la compréhension du fonctionnement de la jonction pn est très importante pour l’étude et le comportement d’une autre famille de composantes – les transistors de type MOSFET. 1.10.1 Structure physique La Fig. 1.35 montre la structure physique simplifiée de la jonction pn. Cette jonction est composée d’un semiconducteur de type p (silicium, par exemple) en étroit contact avec un 52 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs semiconducteur de type n (également du silicium). En pratique, les deux semiconducteurs, de type p et de type n sont des régions de la même pièce de cristal de silicium, c’est-à-dire la jonction pn est réalisée à l’intérieur d’un monocristal de silicium en créant artificiellement des régions de dopage différents (régions p et n). L’Annexe A fournit la description du processus de fabrication des circuits intégrés, y compris des jonctions pn. Comme indiqué à la Fig. 1.35, les connexions des régions p et n vers le circuit extérieur sont réalisées à l’aide des fils métalliques. Si la jonction pn est utilisée comme une diode, les deux connexions constituent les bornes de raccordement de la diode et sont donc étiquetés anode et cathode respectivement, en accord avec la terminologie adoptée pour les diodes10. Contact métallique Anode Contact métallique silicium de type p silicium de type n Cathode Figure 1.35 Structure physique simplifiée de la jonction pn (la géométrie réelle est présentée à l’Annexe A). Puisque la jonction pn implémente la notion de diode, les bornes de cette composante sont marqués anode et cathode. 1.10.2 Fonctionnement de la jonction pn en circuit ouvert À la Fig.1.36 est illustrée une jonction pn en circuit ouvert, c’est-à-dire que ses bornes extérieures ne sont pas raccordées à un circuit extérieur. Les signes + dans le matériau de type p désignent les trous majoritaires. La charge électrique de ces trous est neutralisée par une quantité égale de charge négative associée aux atomes accepteurs. Par souci de simplification, ces charges ne sont pas indiquées sur la figure. Par contre, les électrons minoritaires produits dans le matériau semiconducteur de type p suite à la génération thermique sont également représentés. Dans le matériau de type n les électrons majoritaires sont indiqués par le signe –. Ici aussi, la charge positive liée par la structure atomique, qui neutralise la charge des électrons majoritaires, n’est pas représentée afin de simplifier le dessin. Le matériau de type n contient également des trous minoritaires générés par le processus thermique, mais ceux-ci ne figurent pas non plus sur la figure. Le courant de diffusion, ID Puisque la concentration de trous est élevée dans la région p et est moindre dans la région n, des trous diffusent à travers la jonction du côté p vers le côté n de la jonction et de même, des électrons diffusent à travers la jonction du côté n vers le côté p. Ces deux composantes du courant additionnées constituent le courant de diffusion ID, dont la direction du flux de courant est dirigée du côté p vers le côté n de la jonction, comme indiqué à la Fig. 1.36. La région ou bande de déplétion Les trous qui diffusent vers la région n à travers la jonction se recombinent rapidement avec une partie des électrons majoritaires présents dans cette région et donc disparaissent. Ce processus de recombinaison se traduit également par la disparition de certains électrons libres à partir du matériau de type n. Ainsi, une partie 10. Cette terminologie résulte d’une extension de la convention adoptée concernant la technologie des tubes électroniques à vide, largement utilisée jusqu’à l’invention et la commercialisation du transistor en 1947. L’apparition du transistor est un événement crucial qui a marqué le début de l’ère des semiconducteurs dans l’industrie électronique, composants qui ont changé non seulement l’électronique, les communications et les ordinateurs, mais bien le monde ! 1.10 Jonction pn en circuit ouvert 53 de la charge positive liée à la structure atomique ne sera plus neutralisée par les électrons libres, et donc cette charge positive est appelée déficitaire. Puisque la recombinaison des charges a lieu à proximité de la jonction, il y aura une région proche de la jonction qui est appauvrie en électrons libres et qui contient en même temps une charge positive déficitaire, comme indiqué à la Fig. 1.36. Les électrons qui diffusent à travers la jonction vers la région p se recombinent rapidement avec quelques-uns des trous majoritaires, et donc disparaissent, eux aussi. Il en résulte également la disparition de quelques trous majoritaires, ce qui implique qu’une partie des charges négatives deviennent déficitaires (c’est-à-dire, qu’elles ne sont plus neutralisées par des trous porteurs de charge positive). Ainsi, dans le matériau p avoisinant la jonction, il y aura une région appauvrie de trous et contenant des charges négatives liées et déficitaires, comme indiqué à la Fig. 1.36. . ID IS Charges liées Trous + + + + + + + p + + + + + + + Électrons libres + + + + + – – – – – – – – – – – – n – – – – – – – Potentiel Région de déplétion E (a) Barrière de potentiel, (b) Figure 1.36 (a) La jonction pn sans tension appliquée (circuit ouvert). (b) La distribution de potentiel le long d’un axe perpendiculaire à la jonction. De ce qui précède, il s’ensuit que nous pouvons définir une région appauvrie de porteurs située des deux côtés de la jonction, avec le côté n de la région chargée positivement et le côté p chargée négativement. Cette région est appelée tout simplement région de déplétion. Les charges électriques présentes dans cette région provoquent l’apparition d’un champ électrique E dirigé dans le sens indiqué à la Fig. 1.36. Ce phénomène conduit à l’établissement d’une différence de potentiel à travers la région de déplétion, avec la polarisation montrée à la Fig. 1.36(b). Ainsi, le champ électrique résultant E s’oppose à la diffusion de trous dans la région n et d’électrons dans la zone p. En fait, la différence de potentiel qui s’établie entre les marges de la région de déplétion se manifeste sous forme de barrière qui empêche les trous de diffuser dans la région n et les électrons de diffuser dans la zone p. Plus importante est la différence de potentiel plus est réduit le nombre de porteurs de charge qui arrivent à franchir cette barrière et donc plus faible sera l’amplitude du courant de diffusion. On peut conclure ainsi que l’existence de cette «barrière de tension» V0 est le facteur qui limitera le processus de diffusion de charges. Il en résulte logiquement que l’amplitude du courant de diffusion ID 54 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs dépend fortement de l’amplitude de la différence de potentiel V0 qui caractérise la région de déplétion d’une jonction pn. Le courant de dérive, IS À part le courant de diffusion ID qui se manifeste en raison de la diffusion des porteurs majoritaires de charge, à travers la jonction on signale aussi la présence d’une deuxième composante due à la dérive des porteurs minoritaires. Plus précisément, certains des trous générés thermiquement dans le matériau de type n se déplacent vers la jonction et vont atteindre le bord de la région de déplétion. Là, ils sont soumis à l’action du champ électrique E qui les entraîne dans cette région en direction du matériau de type p. De même, certains électrons minoritaires générés par l’effet thermique dans la région de type p et qui se déplacent vers le bord de la région de déplétion, seront soumis aussi à l’action du même champ électrique qui les repoussent vers le région de type n. Ces deux composants de courant – les électrons en dérive du côté p vers le côté n et les trous qui dérivent du côté n vers la région de type p, par addition, constituent ensemble le courant de dérive IS dont la direction est du côté n de la jonction vers la face p de la jonction, comme illustré à la Fig. 1.36. Comme le courant IS est en fait un flux de porteurs minoritaires générés thermiquement, sa valeur est fortement dépendante de la température. Cependant, ce courant est indépendant de l’ampleur de la différence de potentiel V0 qui se manifeste dans la région de déplétion. Cela est dû au fait que le courant de dérive est déterminé par le nombre de porteurs minoritaires qui se dirigent vers le bord de la région de déplétion. Dans la situation examinée – la jonction pn en circuit ouvert (voir la Fig. 1.36), il n’y a pas de courant externe et par conséquent, les deux courants qui traversent la jonction ID et IS respectivement, sont égaux en amplitude et sont de sens opposés : ID IS Cette condition dite d’équilibre11 est assurée par la barrière de tension V0. Cependant, si par une raison quelconque, ID dépasse IS, alors il y a plus de porteurs déficitaires qui se trouvent des deux côtés de la jonction, ce qui entraîne un élargissement de la région de déplétion et par conséquent, la différence de potentiel V0 augmente également. Ceci provoque une diminution du courant ID jusqu’au moment où l’état d’équilibre est de nouveau atteint avec comme résultat direct ID = IS. D'autre part, si IS excède ID, le nombre de porteurs déficitaires diminue, la région de déplétion rétrécira et la différence de tension V0 diminuera elle aussi, ce qui conduira à l’atteinte d’un nouvel état d’équilibre avec ID = IS. La différence de potentiel interne d’une jonction En l’absence d’une différence de potentiel d’origine externe, la valeur de la barrière de tension interne V0, qu’on retrouve pour toute jonction pn peut être définie par12 : N A N D V 0 V T ln ------------- n i2 (1.46) où NA et ND sont les concentrations de dopage du côté p et respectivement n de la jonction. Ainsi, V0 dépend à la fois de la concentration de dopage et de la température. Cette différence de potentiel est connue sous le nom de tension interne de la jonction. Typiquement, pour le silicium à la température ambiante, l’ampleur de V0 se situe entre 0,6 V et 0,9 V. Lorsque les bornes d’une jonction pn sont en circuit ouvert, la tension mesurée entre eux est nulle. Autrement dit, la tension interne V0 qui correspond à la région de déplétion ne se 11. En fait, à l’équilibre l’égalité des courants de dérive et de diffusion ne s’applique pas seulement pour le courant total mais aussi aux composants individuels. Autrement dit, le courant de dérive des trous doit être égal au courant de diffusion des trous et, de même, le courant de dérive des électrons doit être égal au courant de diffusion des électrons. 12. La démonstration de cette formule et d’un certain nombre d’autres indiquées dans ce chapitre peuvent être trouvées dans d’autres manuels, tel que celui écrit par Streetman et Bannerjee (voir les références bibliographiques à l’Annexe G). 1.10 Jonction pn en circuit ouvert 55 retrouve pas aux bornes externes de raccordement. L’explication consiste dans le fait que pour toute jonction se trouvant à l’intérieur du matériel semiconducteur, la tension interne est équilibrée et annulée par les différences de potentiel dues aux contacts métalliques entre le matériel et les bornes. Si cela n’avait pas été vrai, nous aurions été en mesure de puiser de l’énergie en provenance d’une jonction pn isolée, ce qui serait évidemment contraire au principe de conservation de l’énergie. Largeur de la région de déplétion et la charge stockée dans cette région La Fig. 1.37 fournit une image détaillée sur la situation qui prévaut dans la jonction pn lorsque la jonction est en équilibre. À la Fig. 1.37(a) est montré une jonction pour laquelle NA> ND, une situation typique en pratique. Ceci se traduit par l’existence de régions frontalières de deux côtés de la jonction où, manifestement, les concentrations de porteurs sont différentes comme illustré à la Fig. 1.37(b). Remarquez que nous avons noté les concentrations de porteurs minoritaires des deux côtés de la jonction np0 et pn0, l’indice 0 signifiant qu’il s’agit de l’état d’équilibre (c’est-à-dire avant que des tensions externes ne soient appliqués). Observez que la région de déplétion s'étend à la fois dans le matériel de type p mais aussi dans le matériel de type n et que des quantités égales de charge existent des deux côtés de la jonction ( Q + et Q – , voir la Fig. 1.37(c)). Cependant, puisque le taux de dopage est différent pour les deux côtés de la jonction, la largeur de la région de déplétion ne sera pas la même des deux côtés. Par conséquent, la région de déplétion va s’étendre plus profondément dans le matériau qui est moins dopé. Plus précisément, si l’on désigne la largeur de la région de déplétion du côté p par xp et celle du côté N par xn, la quantité de charge dans la région n est définie par : Q + = qAx n N D (1.47) et celle qui correspond au côté n de la jonction par : Q – = qAx p N A (1.48) où A est la section transversale de la jonction. La condition d’égalité pour la charge électrique peut être écrite en tant que : qAx n N D = qAx p N A et si on regroupe les facteurs, l’équation devient : x N ----n- = ------Axp ND (1.49) En pratique, il est habituel qu’un côté de la jonction soit beaucoup plus dopé que l’autre, de sorte que la région de déplétion se résume presque entièrement du côté qui corresponde au côté le moins dopé. La largeur W de la région de déplétion peut-être calculée à l’aide de l’équation : W = xn + x p = 2 s 1 1 ------- ------- + ------- V 0 q NA ND (1.50) où s est la permittivité du silicium (s = 11,70 = 11,7 × 8,85 × 10-14 F/cm = 1,04 × 10-12 F/cm). Typiquement W est dans la plage de 0,1 à 1 µm. On peut utiliser les équations (1.49) et (1.50) pour obtenir xn et xp en termes de W comme suit : NA x n = W -------------------NA + ND (1.51) ND x p = W -------------------NA + ND (1.52) 56 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs ID IS p ⴚ ⴚ ⴚ ⴚ ⴚ xp ⴙ ⴙ ⴙ n ⴙ ⴙ ⴙ ⴚ xn 0 E (a) np0 Concentration de porteurs pp NA ni2 NA W pn0 xn 0 (b) Changement de densité xp nn ND ni2 ND x Q Aq ND xn xp xn x Q Aq NAxp W Potentiel (c) xp VO 0 xn (d) Figure 1.37 a) Jonction pn en circuit ouvert, (b) concentrations des porteurs ; noter que NA ND ,(c) la quantité de charges stockées de chaque côté de la région de déplétion QJ = |Q+| = |Q–|, (d) la tension interne V0. 1.10 Jonction pn en circuit ouvert 57 La quantité de charges stockées de chaque côté de la région de déplétion peut être exprimée aussi en termes de W en utilisant les équations (1.47) et (1.51) et on obtient : QJ = Q+ = Q– N AN D Q J = Aq -------------------- W N A + N D (1.53) Enfin, nous pouvons substituer W de l'équation (1.50) pour obtenir N AN D Q J = A 2 s q -------------------- V N A + N D 0 (1.54) Ces expressions pour QJ se révéleront utiles dans les sections suivantes. Exemple 1.10 Considérer une jonction pn à l’équilibre à température ambiante (T = 300 K) pour laquelle les concentrations de dopage sont NA = 1018/cm3 et ND = 1016/cm3 et la surface de la section transversale est A = 10-4 cm2. Calculer pp, np0, nn, pn0, V0, W, xn, xp et QJ. Utilisez ni = 1,5 × 1010/cm3. Solution p p N A = 10 2 18 cm –3 2 2 10 n n 2 –3 (1,5 10 - = 2,25 10 cm n p0 = -----i- ------i- = -----------------------------18 pp N A 10 n n N D = 10 2 16 cm –3 2 10 2 n n 4 –3 (1,5 10 - = 2,25 10 cm p n0 = ----i- ------i- = -----------------------------16 nn N D 10 Pour trouver V0 on utilise l’équation (1.46) N A N D VO = V T ln -------------- n 2i où –5 –3 kT 8,62 10 300 eV V T = ------ = ------------------------------------------ ------- = 25,9 10 V q q e Ainsi, 18 16 – 3 10 10 - = 0,814 V V 0 = 25,9 10 ln ------------------------- 2,25 10 20 58 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Pour déterminer W, nous utilisons l’équation (1.50) : – 12 W = 2 1,04 10 1 1 - 0,814 ------------------------------------- --------- + --------– 19 16 18 1,6 10 10 10 = 3,27 10 –5 cm = 0,327 m Pour déterminer xn et xp, on applique les équations (1.51) et 1.52) respectivement et on obtient : 18 NA 10 - = 0,327 -------------------------- = 0,324 m x n = W -------------------18 16 NA + ND 10 + 10 16 ND 10 x p = W -------------------- = 0,327 -------------------------- = 0,003 m 18 16 NA + ND 10 + 10 Finalement, pour déterminer la charge stockée de chaque côté de la région de déplétion on applique l’équation (1.53) qui conduit à : –4 Q J = 10 1,6 10 = 5,18 10 – 12 – 19 10 18 16 –4 10 - 0,327 10 -------------------------18 16 10 + 10 C = 5,18 pC. EXERCICES 1.31 Montrer que N AN D 2 1 q V 0 = --- ---- -------------------- W 2 s N A + N D 1.32 Démontrer que pour une jonction pn pour laquelle la région de type p est beaucoup plus dopée que la région n, (N A N D ), les équations (1.50) à (1.53) peuvent être écrites en tant que : 2 s -V W ---------qN D 0 (1.50) xn W (1.51) x p W N A N D (1.52) Q J AqN D W Q J A 2 s qN D V 0 (1.53) (1.54) 1.33 Que doit-on faire pour fabriquer la jonction pn de l’Exemple 1.10, tout en assurant l’augmentation de la concentration de porteurs minoritaires de la région de type n par un facteur 2 ? Réponse : Réduire ND par un facteur égal à 2. 1.11 La jonction pn sous tension externe 59 1.11 La jonction pn sous tension externe Après avoir étudié en détail la jonction pn en circuit ouvert, on est prêts à aborder la jonction pn sous tension continue externe entre ses deux bornes afin de définir ses propriétés de conduction électrique. Si la tension extérieure est appliquée de sorte que le côté p est plus positif que le côté n, on est dans la situation de la polarisation directe13. À l’inverse, si la tension appliquée rend le côté n plus positif que le côté p, nous nous retrouvons dans le cas d’une polarisation inverse de la jonction pn. Comme on le verra dans les sections suivantes, la jonction pn présente différentes propriétés de conduction dans un sens et dans l’autre. Nous commençons cette section par une simple description qualitative suivie par une description analytique de la caractéristique tension-courant de la jonction pn. 1.11.1 Description qualitative du fonctionnement de la jonction La Fig. 1.38 montre la jonction pn dans trois situations différentes : (a) en circuit ouvert ou dans la situation d’équilibre comme étudiée à la section précédente ; (b) en condition de polarisation inverse et (c) en état de polarisation directe. Observez que pour le cas en circuit ouvert, une barrière de tension V0 se manifeste, ce qui fait que la région n est plus positive par rapport à la région p limitant ainsi le courant de diffusion ID à une valeur égale au courant de dérive IS. Ceci implique également un courant nul aux bornes de la jonction. En outre, la barrière de tension V0 n’est pas détectable aux bornes de la jonction. Considérons maintenant le cas de polarisation inverse illustré par la Fig. 1.38(b). La tension appliquée de l’extérieur, de polarisation inverse VR est dans la même direction et s’ajoute à la tension de barrière, augmentant ainsi l’efficacité de cette barrière (V0 + VR). Cela réduit le nombre de trous qui diffusent dans la région n et le nombre d’électrons qui diffusent dans la zone p. Le résultat final est que l’amplitude du courant de diffusion ID est considérablement réduite. Comme on le verra, une tension de polarisation inverse de seulement 1 V est suffisante pour amener ID = 0 A, et donc, le courant à travers la jonction et à travers le circuit externe sera égal à IS. Rappelons-nous que IS est le courant de dérive à travers la région de déplétion des porteurs minoritaires générés thermiquement. On s’attend logiquement à ce que son amplitude soit très petite et fort dépendante de la température. Nous allons montrer par la suite que c’est bien le cas et nous concluons donc qu’en état de polarisation inverse, la jonction pn ne présente qu’un très faible courant IS. Avant de quitter le cas de polarisation inverse, il est à remarquer que l’augmentation de la barrière de tension sera accompagnée d’une augmentation correspondante de la charge déficitaire stockée des deux côtés de la région de déplétion. Physiquement, cela signifie un élargissement de la région de déplétion. Analytiquement, ces mêmes résultats peuvent être obtenus assez facilement par simple extension des résultats caractérisant l’état d’équilibre de la jonction pn. Ainsi, afin de trouver la largeur de la région de déplétion, on remplace V0 dans l’équation (1.50) par (V0 + VR), ce qui donne : W = xn + x p = 1 1 2 s ------ V + V ------- N - + -----R q A ND 0 (1.55) et la valeur de la charge stockée de chaque côté de la région de déplétion est calculée en remplaçant V0 dans l’équation (1.54) par (V0 + VR) : N AND - V 0 + V R Q J = A 2 s q ------------------- NA + ND (1.56) 13. Pour l’instant nous allons utiliser la notion de polarisation pour désigner tout simplement l’application d’une tension continue. Cette notion, comme on le verra dans les chapitres suivants, a un sens plus profond dans la conception des circuits électroniques. n ID (b) Polarisation inverse (V0 VR) p IS n p IS VF n (c) Polarisation directe (V0 VF) ID Figure 1.38 La jonction pn : (a) à l’équilibre ; (b) avec polarisation inverse ; (c) avec polarisation directe. (a) Circuit ouvert (situation d’équilibre) V0 p ID IS VR 60 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.11 La jonction pn sous tension externe 61 Nous examinons ensuite le cas de polarisation directe montré à la Fig. 1.38(c). Dans ce cas, la tension appliquée est VF dans le sens opposé à la barrière de tension V0 ce qui se traduit par une diminution de sa valeur (V0 – VF). La diminution de la barrière de tension sera accompagnée par un rétrécissement de la région de déplétion et, par conséquent, une diminution de la largeur W de celle-ci. Plus important encore, l’abaissement de la barrière de tension permettra à un nombre plus important de trous à diffuser de la région p vers la région n et à plus d’électrons de diffuser de la région n vers la région p. Ainsi, le courant de diffusion ID augmente sensiblement et, comme on le verra, celui-ci peut devenir de plusieurs ordres de grandeur plus grand que le courant de dérive IS. Le courant qui s’établit dans le circuit externe est bien sûr la différence entre ID et IS, I = ID – IS et il s'écoule dans la direction de p à n. Nous concluons donc que la jonction pn en polarisation directe peut conduire un courant important et que ce courant est essentiellement un courant de diffusion dont la valeur est déterminée par la tension de polarisation directe VF. 1.11.2 Relation courant-tension pour la jonction pn Nous sommes maintenant en situation de donner une expression analytique qui décrit la relation courant-tension de la jonction pn. Dans ce qui suit on considère le fonctionnement de la jonction avec une tension appliquée V en polarisation directe et le but est de trouver une équation pour définir le courant direct I qui circule de la région p vers la région n. D'après la description qualitative précédente nous savons que la tension de polarisation directe V diminue la barrière de tension V0. Ce résultat permet à un plus grand nombre de trous de franchir la barrière de potentiel et de diffuser dans la région n. Une remarque similaire peut être faite sur la diffusion des électrons de la région n vers la région p. Considérons maintenant les trous injectés dans la région n. La concentration de trous dans la région n se trouvant au bord de la bande de déplétion va augmenter considérablement. Ainsi, la concentration en régime d’équilibre au bord de la région de déplétion est donnée par l’équation p n x n = p n0 e V VT (1.57) L’équation (1.57) montre que la concentration de trous minoritaires augmente par rapport à sa valeur d’équilibre (voir aussi la Fig. 1.37) vers une valeur importante qui est déterminée principalement par la valeur de la tension V de la polarisation directe. Nous décrivons cette situation comme suit : la tension V de polarisation directe conduit à un excès des trous minoritaires (excès de concentration) au point x = xn, selon l’équation suivante : Excès de concentration = p n0 e V VT = p n0 e – p n0 V VT – 1 (1.58) L’augmentation de la concentration des porteurs minoritaires dans les équations (1.57) et (1.58) se produit au niveau du bord de la région de déplétion (x = xn). À mesure que les trous injectés diffusent dans la partie de type n, certains se recombinent avec les électrons majoritaires et disparaissent. Ainsi, la concentration de trous en excès décroît de manière exponentielle avec la distance. Par conséquent, la concentration totale des trous dans la partie de type n sera donnée par p n x = p n0 + Concentration en excès e – x – xn L p La substitution du terme « Concentration en excès » de l’équation (1.58) conduit à : p n x = p n0 + p n0 e V VT – 1 e – x – xn L p (1.59) 62 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs La décroissance exponentielle est caractérisée par la constante Lp qui est appelé la longueur de diffusion des trous dans la partie de type n. Plus la valeur de la Lp diminue, plus vite les trous injectés se recombinent avec les électrons majoritaires, ce qui entraîne une diminution plus rapide de la concentration des porteurs minoritaires. pn , np Région de déplétion Région de type p pn (xn) Région de type n Excès de concentration pn (x) np (xp) np(x) pn0 Valeur d’équilibre thermique np0 xp 0 xn x Figure 1.39 La distribution de porteurs minoritaires dans une jonction pn en polarisation directe. Il est supposé que la région p est plus fortement dopée que la région n, NA ND. La Fig. 1.39 présente le profil de la variation de concentration des porteurs minoritaires en état d’équilibre des deux côtés de la jonction pn dans laquelle N A N D . Examinons plus attentivement le phénomène de diffusion des trous dans la région n. Notez que la partie ombrée en dessous de la courbe exponentielle représente les porteurs minoritaires en excès (trous). De notre étude effectuée à la Section 1.9 sur la diffusion des porteurs, nous savons que la mise en place d’un profil de la concentration de porteurs, tel que celui de la Fig. 1.39, est essentiel pour soutenir un courant de diffusion à l’état d’équilibre. En fait, nous pouvons maintenant trouver la valeur de la densité de courant qui correspond à la diffusion de trous, en appliquant l’équation (1.43), d pn x J p x = – qD p ---------------dx La substitution de pn(x) de l’équation (1.59) conduit à D V VT – x – xn LP – 1 e J p x = q ------p p n0 e LP (1.60) Comme on pouvait s’y attendre, Jp(x) a la valeur la plus élevée pour x = xn, V VT D – 1 J p x n = q ------p p n0 e Lp (1.61) et diminue de façon exponentielle pour x > xn, puisque les trous minoritaires se recombinent avec les électrons majoritaires. Cependant, cette recombinaison signifie qu’on doit réapprovisionner la région n en électrons par un courant qui injecte des électrons à partir d’un circuit externe à la jonction. Cette dernière composante de courant a le même sens que le courant provoqué par la diffusion des trous. Il s’ensuit qu’à mesure que Jp(x) diminue, le nombre 1.11 La jonction pn sous tension externe 63 d’électrons injectés de l’extérieur augmente, rendant ainsi constant le courant total qui circule à travers la partie de type n, (voir aussi l’équation 1.61). Un raisonnement similaire peut être appliqué aux électrons qui sont injectés à partir de la région n, résultant ainsi en un courant de diffusion d’électrons. Par simple adaptation, l’équation (1.61) devient pour ce cas : V VT D J n – x p = q -----n- n p0 e – 1 Ln (1.62) Maintenant, bien que les courants définis par les équations (1.61) et (1.62) se trouvent au niveau des deux bords de la région de déplétion, leurs valeurs ne changent pas dans la bande de déplétion. Ainsi nous pouvons renoncer à tenir compte des positions (xn) et – x p . Si on additionne les deux densités de courant et qu’on multiplie ce résultat par l’aire de section transversale A de la jonction, on obtient le courant total I en tant que : I = A J p + J n V VT D D I = Aq ------p p n0 + -----n- n P0 e – 1 Lp Ln 2 2 La substitution de p n0 = n i N D et de n p0 = n i N A conduit à Dn V V T 2 D p I = Aqn i -------------- + ------------- e – 1 L N L nN A p D (1.63) De cette équation, on remarque que pour une tension V négative (polarisation inverse) avec une magnitude de quelques fois la valeur VT (25,9 mV), le terme exponentiel devient sensiblement nul, et le courant à travers la jonction devient négatif et constant. Sur base de la description qualitative présentée à la Section 1.11.1, nous savons que ce courant doit être IS. Ainsi, I = I Se V VT – 1 (1.64) où Dn 2 D p I S = Aqn i -------------- + ------------- L N L nN A p D (1.65) La Fig. (1.40) montre la caractéristique courant-tension pour la jonction pn (équation 1.64). Dans la direction inverse on assiste à une saturation du courant, sa valeur se stabilise autour de –IS. Pour cette raison, IS est appelé courant de saturation. De l’équation (1.65), on retient que IS est directement proportionnel à la surface de section transversale A de la jonction. Les valeurs typiques pour le courant IS, pour différentes jonctions, se trouvent dans la – 18 – 12 plage de 10 à 10 A. En plus d’être proportionnelle à la surface de section transversale A de la jonction, 2 l’expression de IS dans l’équation (1.65) indique que le courant est aussi proportionnel à n i , qui est un paramètre fort dépendant de la température, conformément à l’équation (1.26). 64 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs I 0 V IS Figure 1.40 La caractéristique courant-tension d’une jonction pn. Exemple 1.11 Considérer la jonction pn de l’Exemple 1.10 polarisée en direct, pour laquelle NA = 1018/cm3, ND = 1016/cm3, A = 10-4 cm2, ni = 1,5 × 1010/cm3, Lp = 5 µm, Ln = 10 µm, Dp (dans la région n) = 10 cm2/V.s et Dn (dans la région p) = 18 cm2/V. s. Le courant de conduction I = 0,1 mA. Calculer : (a) IS, (b) la tension de polarisation directe V, (c) la composante du courant I due à l’injection des trous et celle due à l’injection d’électrons à travers la jonction. Solution (a) En utilisant l’équation (1.65), on trouve IS : –4 I S = 10 1,6 10 – 19 10 18 – 15 - + -------------------------------------A ----------------------------------–4 16 –4 18 = 7,3 10 10 10 10 5 10 10 10 2 1,5 10 (b) Dans le sens direct (de polarisation) on a : I = I Se V VT – 1 I Se V VT Ainsi, I V = V T ln ---- I S Pour I = 0,1 mA, V = 25,9 10 –3 0,1 10 –3 - = 0,605 V ln ------------------------ 7,3 10 –15 (c) La composante du courant due à l’injection de trous peut être trouvée en utilisant l’équation (1.61) Dp V VT I p = Aq ------ p n0 e – 1 Lp D p n2 V V T = Aq ------ ------i- e – 1 Lp ND 1.11 La jonction pn sous tension externe 65 De manière similaire I n peut être trouvé à l’aide de l’équation (1.63), 2 V VT D n I n = Aq -----n- ------i- e – 1 Ln N A Ainsi, Ip Dp L N ---- = ------ -----n- ------A- Dn L p N D In Pour la situation donnée, 18 Ip 2 ---- = 10 ------ 10 ------ 10 --------- = 1,11 10 = 111 I n 18 5 10 16 La plupart du courant est conduit par les trous injectés dans la région n. Plus précisement, 111 I p = --------- 0,1 = 0,0991 mA 112 1 I n = --------- 0,1 = 0,0009 mA 112 Ce résultat s’explique par le fait que la région p dispose d’une concentration d’environ 100 fois plus élevée que celle de la région n. EXERCICES 2 Dp 1.34 Montrer que si N A N D , alors I S A qn i -------------. LpN D 1.35 Pour la jonction pn de l’Exemple 1.11, trouver la valeur de IS et celle du courant I pour V = 0,605 V (la même tension que celle de l’Exemple 1.11 pour un courant I = 0,1 mA) si ND est réduit à moitié. Réponse : 1,46 10 – 14 A; 0,2 mA. 1.36 Pour la jonction pn considérée dans les Exemples 1.10 et 1.11, trouver la largeur de la région de déplétion W correspondant à la tension de polarisation directe calculée à l’Exemple 1.11. (Indice: Utilisez la formule indiquée par l’équation (1.55) avec VR remplacé par – V F .) Réponse : 0,166 m. 1.37 Pour la jonction pn considérée dans les Exemples 1.10 et 1.11, trouver la largeur de la région de déplétion W et la charge stockée dans cette région QJ si une tension de polarisation inverse de 2 V est appliquée. Calculer la valeur du courant inverse I. Réponse : 0,608 m ; 9,63 pC ; 7,3 10 – 15 A. 66 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs 1.11.3 Tension de claquage La description du fonctionnement de la jonction pn en polarisation inverse et la relation courant-tension définie par l’équation (1.64), indiquent que lorsqu’on applique une tension de polarisation inverse –V, avec V V T, le courant inverse qui circule à travers la jonction est approximativement égal à IS et il est donc très faible. Cependant, lorsque l’amplitude de la tension V de polarisation inverse est augmentée, pour une valeur certaine on constate l’apparition d’un très fort courant inverse comme indiqué à la Fig. 1.41. Remarquez qu’au moment où V atteint la valeur VZ, la forte augmentation du courant inverse est accompagnée d’une très légère augmentation de la tension inverse ; ceci dénote le fait que la tension inverse à travers la jonction reste très proche de la valeur VZ. Le phénomène qui se produit à V = VZ est connu sous le nom de claquage de la jonction. Ce n’est pas un phénomène destructeur. Autrement dit, la jonction pn peut fonctionner à répétition dans la région de claquage sans effet permanent et destructeur sur ses caractéristiques. Ceci, cependant, repose sur l’hypothèse théorique selon laquelle l’amplitude du courant inverse de claquage est limitée par le circuit externe à une valeur dite de sécurité. La valeur de sécurité est celle qui résulte de la limitation de la puissance dissipée dans la jonction à un niveau de sécurité admissible. I VZ 0 V Figure 1.41 La caractéristique courant-tension de la jonction pn montrant l’augmentation rapide du courant inverse dans la région de claquage. Il existe deux mécanismes possibles pour le claquage d’une jonction pn: par l’effet Zener14 et par l’effet d’avalanche. Si une jonction pn présente un claquage pour une tension de claquage VZ < 5 V, le mécanisme de claquage est dû principalement à l’effet Zener. Le claquage par l’effet d’avalanche se produit lorsque VZ est supérieure à 7 V. Pour des tensions entre les deux valeurs, le mécanisme de claquage peut être soit de l’effet Zener soit de l’effet d’avalanche ou une combinaison des deux. Le claquage dû à l’effet Zener se produit lorsque le champ électrique dans la région de déplétion augmente jusqu’à la limite de rupture des liaisons covalentes. Les électrons générés ainsi sont entraînés par le champ électrique et dirigés vers la région n tandis que les trous sont poussés vers la région p de la jonction. De cette manière, les électrons et les trous constituent 14. Nommé d’après le physicien C. M. Zener qui fut le premier à décrire le phénomène des isolants électriques. Notez que l’indice Z dans VZ dénote Zener. Nous allons utiliser VZ pour désigner la tension de claquage si le mécanisme de claquage est l’effet Zener ou l’effet d'avalanche. 1.12 Effets capacitifs dans la jonction pn un courant inverse à travers la jonction. Une fois l’effet Zener démarré, un grand nombre de transporteurs seront générés, et par conséquent on constate une augmentation négligeable de la tension de jonction. Ainsi, le courant inverse dans la région de claquage devient important, sa valeur étant déterminée par le circuit externe, tandis que la tension inverse qui apparaît entre les bornes de la diode reste proche de la tension de claquage spécifié VZ. Le claquage provoqué par l’effet d’avalanche d’autre part, se produit lorsque les porteurs minoritaires qui traversent la région de déplétion sous l’influence du champ électrique disposent d’une énergie cinétique suffisante pour être en mesure de casser les liaisons covalentes dans les atomes avec lesquels ils entrent en collision. Les porteurs libérés par ce processus peuvent disposer d’une énergie suffisamment élevée pour être en mesure de provoquer la libération d’autres porteurs suite à d’autres collisions ionisantes. Ce processus ne cesse de se répéter, identiquement à une avalanche, de sorte que nombreux porteurs libres sont créés et sont capables de soutenir n’importe quelle valeur de courant inverse, tel que déterminé par le circuit externe, avec en même temps un changement négligeable dans la chute de tension aux bornes de la jonction. Comme on le verra dans le Chapitre 3, certaines diodes à jonction pn sont fabriquées pour fonctionner spécifiquement dans la région de claquage, pour une tension VZ de claquage par effet Zener bien spécifiée. 1.12 Effets capacitifs dans la jonction pn Il existe deux mécanismes de stockage des charges dans la jonction pn. L’un d’entre eux est associé au stockage dans la région de déplétion, l’autre est associé au stockage de charges des porteurs minoritaires dans les matériaux de type n et p, corollaire aux profils de concentration établis par l’injection de porteurs. Alors que le premier mécanisme de stockage est plus facilement mis en évidence quand la jonction pn est polarisée en inverse, le second se manifeste seulement lorsque la jonction est polarisée en direct. 1.12.1 Capacitance de jonction ou de déplétion Quand une jonction pn est polarisée en inverse avec une tension VR, la charge stockée de chaque côté de la région de déplétion est donnée par l’équation (1.56), N AN D Q J = A 2 s q --------------------V + V R NA + ND 0 Ainsi, pour une jonction pn donnée, QJ = V 0 + V R (1.66) N AN D = A 2 s q -------------------NA + ND (1.67) où est donné par Ainsi, QJ est liée à VR d’une façon non linéaire, comme illustré à la Fig. (1.42). À cause de la nonlinéarité de cette relation, il est difficile parfois de définir une capacitance afin de caractériser les modifications de QJ chaque fois que VR change. Nous pouvons, cependant, supposer que la jonction fonctionne dans un point Q, comme indiqué à la Fig. 1.42, et définir une capacitance Cj qui tient compte des changements de la charge QJ par rapport aux modifications de VR. dQ C j = ---------JdV R (1.68) V R =V Q 67 Charge stockée par la région de déplétion, QJ 68 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Pente CJ Q Point de polarisation 0 VQ Tension inverse,VR Figure 1.42 La charge stockée de chaque côté de la bande de déplétion en fonction de la tension de polarisation inverse VR. Cette approche progressive afin de définir la capacitance s’avère très utile dans l’étude des circuits électroniques, comme on pourra le constater tout au long de ce livre L’utilisation de l’équation (1.68) avec l’équation (1.66) conduit à : C j = --------------------------2 V0 + VR (1.69) La valeur de Cj qui correspond à une tension nulle de polarisation inverse peut être obtenue à partir de l’équation (1.69) en tant que C j0 = ------------2 V0 (1.70) ce qui nous permet d’exprimer Cj C j0 C j = -------------------V 1 + ------R V0 (1.71) où Cj0 est donnée par l’équation (1.70) ; si on substitue pour de l’équation (1.67) on obtient : s q N A N D 1 --------------------- ------C j0 = A ------ 2 N A + ND V0 (1.72) Avant de quitter le sujet de la capacitance de déplétion ou de jonction, il faut souligner que, dans la jonction pn que nous avons étudié, la concentration de dopage est l’outil adopté afin de provoquer des changements drastiques dans la région avoisinant la jonction. Une telle jonction est aussi appelée jonction abrupte. Il existe un autre type de jonction pn dans laquelle la concentration des porteurs est modifiée graduellement d’un côté de la jonction ou de l’autre. Pour une jonction graduée, la formule de calcul pour trouver la capacitance peut être écrite sous la forme plus générale C j0 C j = ------------------------m R 1 + V ----- V0 (1.73) 1.12 Effets capacitifs dans la jonction pn 69 où m est une constante appelée coefficient de classement (grading coefficient), dont la valeur varie de 1/3 à 1/2 en fonction de la manière dont les concentrations changent du côté p vers le côté n de la jonction. EXERCICE 1.38 Pour la jonction pn considérée dans les Exemples 1.10 et 1.11, trouver Cj0 et Cj à VR = 2 V. Prendre V0 = 0,814 V, NA = 1018/cm3, ND = 1016/cm3 et A = 10-4cm2. Réponse : 3,2 pF; 1,7 pF. 1.12.2 Capacitance de diffusion Considérons une jonction pn polarisée en direct. Dans l’état d’équilibre, la distribution des porteurs minoritaires dans les matériaux de type p et n s’effectue comme à la Fig. 1.39. Ainsi, une certaine quantité de porteurs minoritaires de charge en excès est stockée dans chacune des régions p et n (en dehors de la région de déplétion). Si la tension V appliquée aux bornes change, cette charge devra changer avant qu’un nouvel état d’équilibre soit atteint. Ce phénomène d’accumulation de charges donne lieu à un autre effet capacitif, nettement différent de celui que nous avons constaté dans la région de déplétion. Pour calculer la charge de porteurs minoritaires en excès, on se rapporte à la Fig. 1.39. La charge de trous en excès stockée dans la région n peut être trouvée dans la zone ombragée se trouvant en dessous de la courbe exponentielle, comme suit15 : Qp = Aq × [aire de la zone ombragée en-dessous de la courbe pn(x)] = Aq[pn(xn) – pn0] Lp substituant pour pn(xn) de l’équation (1.57) et en utilisant l’équation (1.61), nous pouvons exprimer Qp comme suit : 2 Lp Q p = ------ I p Dp (1.74) 2 Le facteur L p D p qui se rapporte à Qp et Ip est un paramètre très utile. Ce paramètre a des dimensions du temps (s) et est notée p: 2 Lp p = -----Dp (1.75) Q p = pI p (1.76) Ainsi, La constante de temps p est connue sous le nom de durée de vie des porteurs minoritaires en excès (trous). Il s’agit en fait du temps moyen nécessaire pour qu’un trou injecté dans la région n se recombine avec un électron majoritaire. Cette définition de p implique que l’entièreté de la charge Qp disparaît et elle doit être reconstituée toutes les p secondes. Dès lors, le courant accomplissant le réapprovisionnement en charges est Ip = Qp/p. C’est une variante de l’équation (1.76). Une relation similaire à celle indiquée par l’équation (1.76) peut être établie pour la charge des électrons stockés dans la région p, Qn = n I n 15. Rappelez-vous que l’aire en-dessous d’une courbe exponentielle de type Ae-x/B est égale à AB. (1.77) 70 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs où n représente la durée de vie des électrons dans la région p. La charge totale des porteurs minoritaires en excès peut être calculée maintenant en additionnant Qp et Qn, Q = p I p + n I n (1.78) La charge totale peut être exprimée en des termes qui correspondent au courant d’une diode I = Ip + In, en tant que Q = T I (1.79) où T est appelé le temps moyen de transit de la jonction. De toute évidence, T est liée à p et n. En outre, pour la plupart des situations pratiques, un côté de la jonction est beaucoup plus dopé que l'autre. Par exemple, si N A N D , on peut montrer que I p I n, I I p , Q p Q n, Q Q p et donc T p . Pour de petits changements autour du niveau de polarisation, nous pouvons définir une capacitance de diffusion progressive Cd en tant que : dQ C d = ------dV (1.80) T - I C d = ------VT (1.81) et montrer aussi que où I est le courant de polarisation directe. Remarquer que Cd est directement proportionnel au courant direct I et ainsi il est négligeable lorsque la diode est polarisée en inverse. À noter également que pour garder Cd petit, le temps de transit T doit avoir une très petite valeur, ce qui constitue une condition importante pour une jonction pn destinée à un fonctionnement rapide ou a très haute fréquence. EXERCICE 1.39 Utiliser la définition de Cd donnée par l’équation (1.80) pour obtenir l’expression de l’équation (1.81) à l’aide des équations (1.79) et (1.64). 1.40 Pour la jonction pn considérée dans les Exemples 1.10 et 1.11, si Dp = 10 cm2/V.s et Lp = 5 µm, trouver p et Cd pour un courant de polarisation directe de 0,1 mA. Pour ce type de jonction Ip I. Réponse : 25 ns; 96,5 pF. Résumé 71 RÉSUMÉ Une source de signal électrique peut être représentée soit par l’équivalent de Thévenin (la source vs de tension en série avec la résistance de source Rs) soit par l’équivalent de Norton (une source de courant is en parallèle avec la résistance de source Rs). La tension de Thévenin vs est la tension en circuit ouvert entre les bornes de la source ; le courant de Norton is est égal au courant de court-circuit entre les bornes de la source. Pour que les deux représentations soit équivalentes, vs doit être égal au produit Rsis. Un signal peut être représenté soit par sa fonction d’onde temporelle ou en tant que somme des sinusoïdes. La dernière représentation est connue sous le nom de spectre de fréquences du signal. Le signal sinusoïdal est complètement caractérisé par sa valeur de crête (ou valeur efficace qui est l’amplitude divisée par 2 ), sa fréquence ( en rad/s ou f en Hz; = 2f et f = 1/T, où T est la période en secondes), et sa phase est définie par rapport à un temps de référence arbitraire. Les signaux analogiques ont des amplitudes qui peuvent prendre n’importe quelle valeur. Les circuits électroniques qui traitent les signaux analogiques sont appelés circuits analogiques. Échantillonner l’amplitude d’un signal analogique à des instants discrets du temps et représenter chaque échantillon du signal par un nombre résulte en la production d’un signal numérique. Les signaux numériques sont traités par des circuits numériques. Les signaux numériques les plus simples sont obtenus lorsqu’on utilise le système binaire. Un signal numérique individuel prend alors une des deux valeurs possibles : valeur haute ou valeur basse (par exemple 0 V et +5 V), correspondant aux états logiques 0 et 1, respectivement. Un convertisseur analogique-numérique (CAN) fournit à sa sortie les chiffres du nombre binaire qui représente l’échantillon du signal analogique appliqué à son entrée. Les signaux à la sortie numérique peuvent alors être traités en utilisant des circuits numériques. Reportez-vous à la Fig. 1.10 et à l'équation (1.3). La caractéristique de transfert, v0 en fonction de vp, d’un amplificateur linéaire est une ligne droite avec une pente égale au gain de tension. Reportez-vous à la Fig. 1.12. Les amplificateurs augmentent la puissance du signal et nécessitent donc une alimentation à c.c. pour assurer leur fonctionnement. Le gain de tension de l’amplificateur peut être exprimé comme rapport Av, en V/V ou en décibels, 20 log |Av|, dB. De même, pour le gain de courant on utilise le rapport Ai, en A/A ou 20 log |Ai|, dB. Pour le gain de puissance Ap, les unités de mesure sont W/W ou 10 log Ap, dB. En fonction de la nature du signal à amplifier (tension ou courant) et forme souhaitée du signal de sortie (tension ou courant), il existe quatre types d’amplificateurs de base : de tension, de courant, de transconductance, de transrésistance. Pour les modèles des circuits et pour les caractéristiques idéales de ces quatre types d’amplificateurs, se reporter au Tableau 1.1. Un amplificateur peut être modélisé par n’importe lequel des quatre modèles, raison pour laquelle leurs paramètres respectifs sont liés par les équations (1.14) à (1.16). Une sinusoïde est le seul signal dont la forme d’onde reste inchangée à travers un circuit linéaire. Les signaux sinusoïdaux sont utilisés pour mesurer la réponse en fréquence des amplificateurs. La fonction de transfert T(s) = V0(s)/Vi(s) d’un amplificateur de tension peut être déterminée à l’aide de l’analyse des circuits. En substituant s = j, on a T (j), dont l'amplitude |T(j)| est la réponse en amplitude, et dont la phase () est la réponse en phase de l’amplificateur. Les amplificateurs sont classés en fonction de la forme de leur réponse en fréquence, |T(j)|. Reportez-vous à la Fig. 1.26. Les réseaux ou circuits à constante unique de temps (CTU) sont composés (ou peuvent être réduits) d’un composant réactif (L ou C) et un résistor (R). La constante de temps est soit L/R, soit CR. Les réseaux CTU peuvent être classés en deux catégories : les passe-bas (LP) et les passe-haut (HP). Un réseau LP laisse passer le signal de c.c. et les signaux de basse fréquence, en atténuant les signaux de haute fréquence. Le contraire est valable pour les réseaux HP. Le gain d’un circuit CTU (LP ou HP), diminue de 3 dB pour la fréquence de coupure 0 = 1/ supérieure à la fréquence nulle (ou inférieure à la fréquence infinie). Aux hautes fréquences (basses fréquences) le gain diminue d’un taux de 6 dB/octave ou 20 dB/décade. Se reporter au Tableau 1.2 et aux Fig. 1.23 et 1.24. De plus amples détails sont donnés à l’Annexe E. Aujourd’hui, la technologie microélectronique est presque entièrement basée sur l’utilisation du silicium en tant que semiconducteur. Pour la fabrication d’un circuit intégré monolithique (IC), on utilise du silicium monocristallin. Avec la technologie actuelle on est arrivé à réaliser des circuits intégrés (puces) contenant jusqu’à 2,3 milliards de transistors individuels. Dans un cristal de silicium intrinsèque ou pur, les atomes sont maintenus en position par des liaisons covalentes. À des températures très basses, toutes les liaisons sont intactes, et aucun porteur de charge n’est disponible pour conduire du courant électrique. Ainsi, à basses températures, le silicium se comporte comme isolant. À température ambiante, l’énergie thermique fait en sorte qu’une partie des liaisons covalentes soit brisées, générant ainsi des électrons libres et des trous qui deviennent disponibles pour la conduction du courant. 72 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Le courant dans les semiconducteurs s’établit indifféremment par le flux d’électrons libres ou par celui des trous. Le nombre des porteurs de charge positive et négative est égal dans le silicium intrinsèque. La conductivité du silicium peut être augmentée de façon spectaculaire par l’introduction de petites quantités d’impuretés dans le cristal de silicium. Ce processus s’appelle dopage. Il existe deux types de semiconducteur dopé : le type n pour lequel les électrons sont majoritaires, et le type p dans lequel les trous sont majoritaires. Il existe deux mécanismes pour le déplacement des porteurs de charge dans un semiconducteur : la dérive et la diffusion de charges. La dérive des porteurs de charge se produit lorsqu’un champ électrique E s’applique à travers un morceau de silicium. Le champ électrique accélère les trous dans la direction du champ électrique tandis que les électrons sont poussés dans la direction opposée à E. Ces deux composantes de courant s’additionnent afin de constituer ensemble le courant de dérive dans la direction de E. La diffusion des porteurs se produit lorsque leur concentration varie d’une région à l’autre du cristal de silicium. Pour établir un courant de diffusion à l’état d’équilibre, un gradient de concentration de charges doit être maintenu à l’intérieur du cristal de silicium. Une structure de base des semiconducteurs est la jonction pn. La jonction est réalisée dans un cristal de silicium en créant une région de type p juxtaposée à une région de type n. La jonction pn est une diode et joue un rôle déterminant dans la structure et le fonctionnement des transistors. Lorsque les bornes d’une jonction pn sont en circuit ouvert, aucun courant ne circule dans le circuit extérieur. Cependant, deux courants égaux et opposés, ID et IS, circulent à travers la jonction. L’état d’équilibre est maintenu par une différence de potentiel interne V0 qui se développe à travers la jonction, avec la polarité positive du côté de type n. Notez, cependant, que la tension aux bornes d’une jonction ouverte est de 0 V, puisque V0 est compensé par la différence de potentiel de contact entre l’interface de connexion métallique et le semiconducteur. La différence de potentiel V0 se manifeste uniquement dans la région de déplétion qui se trouve dans la proximité immédiate de la jonction. Le courant de diffusion ID est dû à la diffusion des trous, ceux-ci se déplacent à partir de la région de type p vers la région de type n et en même temps, à la diffusion des électrons partant de la zone n vers la région p. Le courant ID circule à partir de la région p vers la zone n – sens qui est considéré direct pour la jonction. L’amplitude de ID dépend de V0. Le courant de dérive IS est dû aux électrons minoritaires produits suite au processus de génération thermique dans la région p et qui sont poussés à travers la jonction vers la région n, en même temps avec le déplacement des trous minoritaires, résultat du même processus thermique et balayés à travers la bande de déplétion du côté n vers la région p. Par conséquent, le sens du courant IS est de n vers p, et sa valeur dépend fortement de la température mais est indépendant de V0. La polarisation directe de la jonction pn signifie qu’on applique à ses bornes une tension V extérieure à la jonction, de façon à rendre la région p plus positive que la région n. Ainsi, on diminue le potentiel de la barrière de tension à (V0 – V) qui se traduit par une augmentation exponentielle du courant ID tandis que le courant IS reste inchangé. Le résultat net est l’apparition d’un courant important, le courant I = ID – IS qui circule à travers la jonction et le circuit extérieur. Si on applique une tension V négative, de polarisation inverse, le résultat est une augmentation de la barrière de tension et par conséquent, le courant ID s’annule, ce qui signifie que le courant traversant la jonction et donc le circuit extérieur devient extrêmement faible. Ce courant est appelé courant inverse. Si l’amplitude de la tension inverse est augmentée jusqu’à la valeur VZ, spécifique à chaque jonction, la jonction présente le phénomène de claquage et le courant inverse augmente d’une façon exponentielle. La valeur de ce courant inverse est limitée seulement par le circuit externe. Lorsque l’on modifie la tension aux bornes d’une jonction pn, un certain temps doit s’écouler avant que l’état d’équilibre ne soit atteint. Cette situation est due à l’effet d’accumulation des charges dans la jonction, phénomène qui est modélisé par deux capacitances : la capacitance de jonction Cj et la capacitance de diffusion Cd. Pour rappel, on présente dans le Tableau 1.3 le résumé des relations et valeurs des constantes physiques associées. Résumé Tableau 1.3 Résumé des équations importants en physique des semiconducteurs Quantité Concentration des porteurs dans le silicium intrinsèque (cm–3) Relation n i BT 3/2 – E g 2kT e Valeurs des constantes et des paramètres (pour Si intrinsèque à T = 300 K) B 7,3 10 cm K 15 –3 – 3/2 E g 1,12 eV k 8,62 10 eV/K –5 n i 1,5 10 /cm 10 Densité du courant de diffusion (A/cm2) dp J p – qD p -----dx dn J n qD n -----dx q 1,60 10 – 19 3 coulomb D p 12 cm /s 2 D n 34 cm /s 2 Densité du courant de dérive (A/cm2) J drift q pμ p nμ n E Résistivité ( cm) ρ 1 q pμ p nμ n μp et μn diminuent avec l’augmentation du taux de dopage Relation entre la mobilité et la diffusivité D D -----n- ------p V T μn μp V T kT q 25,8 mV Concentration de porteurs dans le silicium de type n (cm –3 ) n n0 N D Concentration de porteurs dans le silicium de type p (cm–3 ) p p0 N A μ p 480 cm /Vs 2 μ n 1350 cm /Vs 2 p n0 n i N D 2 n p0 n i N A 2 Tension interne de jonction (V) N A N D V 0 V T ln ------------- 2 ni Largeur de la région de déplétion (cm) x N ----n- ------Axp ND W xn x p 2ε 1 1 - V V - ------------s -----R q N A N D 0 Charge stockée dans la région de déplétion (coulomb) N AND Q J q -------------------- AW NA ND Courant direct (A) I I p In V VT 2 Dp I p Aq n i ------------- e – 1 LpN D V VT 2 Dn -e I n Aq n i -----------– 1 Ln N A ε s 11,7ε 0 ε 0 8,854 10 – 14 F/cm 73 74 Chapitre 1 Électronique et semiconducteurs Tableau 1.3 Résumé des équations importants en physique des semiconducteurs Quantité Relation Courant de saturation (A) Dn Dp 2 -----------I S Aq n i ------------L N Ln N A p D Relation courant – tension I = I Se Durée de vie des porteurs minoritaires (s) τp Lp Dp Charge stockée par les porteurs minoritaires (coulomb) Qp τpI p Capacitance de déplétion (F) ε s q N A N D 1 - --------------------- -----C j0 A ----- 2 NA + N V0 D V VT 2 – 1 τn Ln Dn 2 L p L n 1 m to 100 m τ p τ n 1 ns to 10 ns 4 Qn τn I n Q Q p Qn τT I V m C j C j0 1 ------R V 0 Capacitance de diffusion (F) Valeurs des constantes et des paramètres (pour Si intrinsèque à T = 300 K) τT I C d ----- V T 1 1 m --- to --3 2 Problèmes à résoudre 75 Les problèmes qui se réfèrent à la conception des circuits sont marqués par un D. En outre, les problèmes sont marqués par des astérisques, afin de signaler leur degré de difficulté. Les problèmes difficiles sont marqués d’un astérisque (*); les problèmes plus difficiles avec deux astérisques (**), et les très difficiles, avec trois astérisques (***). En outre, si au cours de la résolution des problèmes on a besoin d’appliquer des paramètres particuliers ou des constantes physiques qui ne sont pas indiquées dans l’énoncé, consulter le Tableau 1.3. plus petite valeur des deux résistors. Souvent, en particulier au cours de test d’un circuit, un résistor est déjà connecté, situation dans laquelle le deuxième résistor à connecter en parallèle, est dit shunter le premier. Si le résistor d’origine est de 10 k, quelle doit être la valeur du résistor shunt pour réduire la valeur du groupement de 1%, 5%, 10% et 50% ? Quels seront les résultats si le résistor à shunter est de 10 k et le résistor de manœuvre est de 1 M, 100 k et 10 k ? Diviseur de tension Notions de base des circuits En tant que révision des éléments de base de l’analyse des circuits, donnant au lecteur la possibilité d’évaluer son état de préparation pour l’étude des circuits électroniques, cette section présente un certain nombre de problèmes d’analyse des circuits. Pour un résumé sur les théorèmes de Thévenin et de Norton, reportez-vous à l'Annexe D. Les problèmes sont regroupés par catégories. Résistance électrique et loi d’Ohm 1.1 La loi d’Ohm met en relation V, I et R pour un résistor. Pour chacune des situations suivantes, trouver l’élément manquant : (a) (b) (c) (d) R = 1 k, V = 10 V V = 10 V, I = 1 mA R = 10 k, I = 10 mA R = 100 , V = 10 V 1.2 La loi d’Ohm et l’équation de la puissance dissipée par une résistance met en relation V, I, R et P, ce qui conduit à deux variables indépendantes. Pour chaque paire de paramètres identifiée ci-dessous, trouver les deux autres éléments manquants : (a) (b) (c) (d) (e) R = 1 k, I = 10 mA V = 10 V, I = 1 mA V = 10 V, P = 1 W I = 10 mA, P = 0,1 W R = 1 k, P = 1 W Groupement de résistors 1.3 On dispose de trois résistors dont les valeurs sont : 10 k, 20 k et 40 k. Combien de valeurs différentes pouvez-vous créer à l’aide des groupements en série et en parallèle de ces trois résistors ? Inscrivez les résultats dans l’ordre des valeurs. Soyez minutieux et organisé. (Indice : Dans votre recherche, examiner d’abord tous les groupements en parallèle, puis en série et finalement considérer les groupements série-parallèle dont il existe, pour ce cas, deux types). 1.4 Dans l’analyse et pendant l’évaluation des circuits électroniques, il est souvent utile de grouper deux résistors en parallèle pour obtenir une valeur non standard, qui est plus petite que la 1.5 La Fig. P1.5(a) montre un diviseur de tension à deux résistors. Son rôle est de fournir au nœud X une tension V0 (plus petite que celle fournie par la source d’alimentation VDD). Le circuit en discussion est équivalent à celui représenté par la Fig. P1.5(b). Remarquez que ce dernier est l’équivalent de Thévenin du diviseur de tension d’origine. Trouver les équations pour définir correctement V0 et R0. VDD R1 RO X X VO R2 VO RO (a) (b) Figure P1.5 1.6 Un diviseur de tension composé de deux résistors, un de 3,3 k et l’autre de 6,8 kest relié à une source d’alimentation de 9 V et doit fournir au consommateur une tension de 3 V. Dessiner le circuit. En utilisant les données numériques de l’énoncé, calculer la valeur exacte de la tension du diviseur ainsi que la valeur du résistor R0 (comme pour le problème précédent). Si les résistors utilisés présentent une tolérance de fabrication de ± 5%, quelle est la plage de variation de la tension de sortie et quelles sont les valeurs extrêmes pour le résistor R0 qui peuvent en résulter ? 1.7 On dispose de trois résistors de 10 k et une batterie de 9 V dont la borne négative est connectée à la masse. Avec un diviseur de tension qui utilise une partie ou l’ensemble des résistors, combien de valeurs de tension positive mais inférieures à 9 V peuvent être obtenues ? Mentionner, pour chaque situation, quelle sera la valeur du résistor de sortie (c’est-à-dire la résistance équivalente de Thévenin). CHAPITRE 1 PROBLÈMES À RÉSOUDRE PROBLÈMES À RÉSOUDRE Index IN-1 Index Nombres 0 logique mémorisé, 1296 1 logique mémorisé, 1296 A Alimentation négative, 634 positive, 634 Ampli op, 87–140 fonctions et caractéristiques, 89 Ampli op bipolaire, 871 Ampli op CMOS, 871 à deux étages, 872–886 circuit équivalent simplifié, 878 CMRR, 877 gain en tension, 874 le circuit, 873 marge de phase, 878 plage d’entrée en mode commun, 873 réponse en fréquence, 877 swing à la sortie, 873 taux de rejet d’ondulation d’alimentation (PSRR), 882 vitesse de balayage, 880 cascode repliée, 887–897 élargir la plage de tension de sortie, 896 gain de tension, 890 le circuit, 887 opération rail-à-rail à l’entrée, 894 plage d’entrée en mode commun, 889 réponse en fréquence, 891 swing à la sortie, 889 vitesse de balayage, 892 Ampli op de transconductance (OTA). Voir Ampli op CMOS cascode repliée Ampli op µ741 analyse en petit signal, 908 circuit de polarisation, 897 circuit de protection contre court-circuit, 921 circuit équivalent du deuxième étage, 916 courant de polarisation d’entrée, 905 courant de référence de polarisation, 902 courants d’offset, 905 courants de polarisation de collecteur, 908 deuxième étage, 900 étage d’entrée, 899 étage de sortie, 900 gain en petit signal, 921 gain global, 921 gain global de tension en circuit ouvert, 918 limites de la tension de sortie, 917 méthode de réduction de Gm, 926 modèle équivalent en petit signal, 918 modèle simplifié, 923 paramètres des transistors, 900 plage d’entrée en mode commun, 905 polarisation de l’étage d’entrée, 902 polarisation de l’étage de sortie, 906 polarisation du deuxième étage, 906 réponse en fréquence, 921, 922 résistance d’entrée deuxième étage, 914 résistance de sortie deuxième étage, 915 saturation de l’étage d’entrée, 924 tension d’offset d’entrée, 905 transconductance du deuxième étage, 915 vitesse de balayage, 921 Amplificateur à base commune (CB), 306–308 à BJT, configuration de base, 292–315 à circuits intégrés (CI), cellule de base de gain, 473 à collecteur commun (CC), 308–315 à couplage capacitif, 125 à couplage direct, 90 à drain commun, 447 à émetteur commun (CE), 28, 294, 297–306 à gain unitaire, 104 à grille commune (CG), 444 à MOS et à composants discrets, 440–449 à MOSFET, configurations de base, 418–431 à plusieurs étages, 626–640 à plusieurs pôles, 840 à source commune (CS), 442 cascode, 486–506 cascode, répartition du gain global, 494 CE à source de courant, 473 CMOS à deux étages analyse à l’aide du gain de courant, 639 circuit de polarisation, 631 gain de tension, 628 réponse en fréquence, 747 tension d’offset d’entrée, 630 IN-2 Index couplé, 39 d’erreur, 1116 d’instrumentation, 109 de bande large, 738–746 configurations CC–CB et CD–CG, 744 configurations CD–CS, CC–CE et CD–CE, 741 par dégénérescence de source et d’émetteur, 738 de classe A, 1093 de classe AB, 1093 de classe C, 1093 de courant, 26 de courant à rétroaction, 781 de lecture, 1318 à rétroaction positive, 1318 fonctionnement, 1321 de puissance, 1091 de puissance à CI, 1135 à ampli op, 1139 à gain fixe, 1135 le circuit LM380, 1135 de signal, 14 de tension, 14 de tension à rétroaction, 783 de transconductance, 26 différentiel, 105–114, 563 différentiel à charge active à sortie unique, 612 différentiel-in-différentiel-out, 611 différentiel à gain unité, 149 différentiel à un seul ampli op, 106 en cascade, 23 en cascode, 473 en circuit ouvert, 22 en pont, 1140 idéal de tension, 22 intégrateur inverseur, 116 LC accordé, 1012 logarithmique, 1087 multipolaire, 851 opérationnel compensé de l’intérieur, 131 opérationnel idéal, 90 passe-bas, 39 sommateur pondéré, 100 symétrique saturé, 78 tampon, 23, 103 unilatéral, 297 Amplificateur en c.c. Voir Amplificateur couplé Amplificateur opérationnel. Voir Ampli op. Amplification du signal, 4 Amplification linéaire, 267 Analyse en petit signal, 289 fréquentielle, 32 graphique, 172 itérative, 171 rapide, 173 Angle de phase, 8 Anode, 52, 159 Appariement des résistances de drain, 583 Approximation de bande étroite, 1020 de Miller, 702, 709 du filtre, 957 en petit signal, 177, 274 Atténuateur compensé, 82 Atténuation à deux pôles, 866 unipolaire, 866 Autotransformateur, 1015 Avalanche faible, phénomène d’~, 451 Axe du plan s, 834 B Balancement de tension. Voir Swing Bande audio, 10 interdite du filtre, 955 passante, 31, 90, 660 à pleine puissance, 139 du filtre, 955 Bande moyenne. Voir Mi-bande Barrière de tension, 53 Bascule bistable, 1051–1057 CMOS flip-flop SR, 1297 MOS flip-flop SR cadencé, 1302 set/reset (SR), 1296 type D, 1302 Biquad à amplificateur unique (SAB), 996 à deux intégrateurs, 994 KHN, 992 Tow-Thomas, 995 Bit de signe, 78 le moins significatif, 78 le plus significatif, 78 Bord de la bande d’arrêt, 956 de la bande passante, 956 Borne d’entrée inverseuse, 89 non-inverseuse, 89 Boucle biquadratique, 991 Index de rétroaction de l’oscillateur, 1032 équivalente de rétroaction, 1001 Brouillage. Voir Code de conversion Bruit du secteur d’alimentation, 776 C Câblage, 1223 Canal implanté, 454 Capacitance commutée équivalente, 1009 d’intégration, 945 de chevauchement, 673 de compensation, 848 de déplétion, 68, 678 de diffusion, 70 de jonction, 72, 673 de Miller, 690 de rétroaction, 852 grille-canal, 673 grille-substrat, 673 source-substrat, 672 Capacité interne, 38 Caractéristique de la diode, 158 de transfert, 15 du type hystérésis, 1053 exponentielle de la diode, 217 logarithmique, 218 Caractéristique courant-tension d’un MOSFET, 373 d’un transistor BJT, mode actif, 237 d’une diode, 158 d’une diode Zener, 182 de la jonction pn, 59 transistor NMOS, 374–379 Caractéristique CTT idéale d’un inverseur, 1159 Caractéristiques des amplificateurs à BJT, 295–296 Caractéristiques des amplificateurs à MOSFET, 432 Cascade CC-CB, 1018 Cascade d’amplificateurs. Voir Amplificateur en cascade Cascode à BJT, 500 avec MOS, 487 BiCMOS, 505 repliée, 499 Cathode, 52, 159 Cellule à grilles empilées, 1334 factice, 1322 fictive (dummy-cell), 1318 solaire, 206 IN-3 Cellule 6T. Voir Cellule de mémoire statique à six transistors Cellule de mémoire dynamique (DRAM), 1294 capacitance de stockage, 1315 cellule à transistor unique, 1315 rafraîchissement, 1315 transistor d’accès, 1315 statique (SRAM), 1294 à six transistors, 1309 Cellule de stockage. Voir Cellule de mémoire Chaîne d’amplification, 79 de diodes, 180 Charge à source de courant, 475 Charge active. Voir Charge à source de courant Charge liée, 43 Chemin de mise à la masse, 126 Chemin de rétroaction, 116 Chute de tension par diode, 168 CI Voir Circuit intégré Circuit à constante de temps unique (CTU), 32 à diodes, 157 à signaux mixtes, 882 additionneur, 1289 analogique, 10 atténuateur à couplage capacitif, 214 combinatoire, 1293 comparateur, 1055 compensé, 147 d’Antoniou, 983 de comptage, 1056 de mémoire, 13 de pilotage de courant, 510 de précharge et d’égalisation, 1319 de précision de serrage, 1081 de protection contre court-circuit, 1096 de restauration à c.c., 203 de rétroaction, 768 discret, 4 égaliseur de retard, 969 intégrateur inverseur limiteur, 199 limiteur, caractéristique de transfert, 1035 linéaire, 71 monolithique, 4 multiplexeur, 1289 non compensé, 147 résonant RLC du deuxième ordre, 977 Sallen-et-Key, 1001 Circuit à capacitances commutées (SC). Voir Filtre à capacitances commutées IN-4 Index Circuit à MOSFET en c.c., 384–393 Circuit bistable, 1294 actionnement, 1053 caractéristique de transfert, 1052 élément de mémoire, 1054 utilisation comme comparateur, 1055 Circuit équivalent de Miller, 699 Circuit flip-flop. Voir Circuit bistable Circuit intégré, 4 à moyenne échelle (MSI), 1179 à petite échelle (SSI), 1179 analogique, 534, 563 numérique, 534 Circuit logique à émetteur couplé (ECL), principe de base, 1265 à transistors ECL, 1234 à transistors PTL, 1234, 1243 exigences de conception, 1244 interrupteurs, 1244 dynamique, 1234 dynamique MOS, 1256 cascade de portes, 1262 marges de bruit, 1260 partage de charge, 1261 phase d’évaluation, 1257 phase de précharge, 1257 NAND, 1240 NOR, 1240 Circuit logique pseudo-NMOS à charge appauvrie, 1235 Circuit logique pseudo-NMOS, inverseur, 1235 caractéristiques statiques, 1235 circuits de portes logiques, 1240 courant statique, 1238 courbe CTT, 1236 dimensionnement du circuit, 1239 fan-in, 1234 fonctionnement dynamique, 1239 rapport (W/L)p, 1240 rapport r, 1240 régions de fonctionnement, 1237 Circuit oscillant à ampli op-réseau RC, 1038–1045 Circuit redresseur. Voir Redresseur Circuit séquentiel, 1293 dynamique, 1294 statique, 1293 Circuits à BJT en courant continu, 248–265 Circuits numériques BiCMOS, 1281 inverseur BiCMOS, 1281 inverseur BiCMOS, fonctionnement dynamique, 1283 inverseur de type R BiCMOS, 1284 porte logique BiCMOS, 1284 porte NAND BiCMOS à deux entrées, 1284 Circuits périphériques de mémoire, 1318 Claquage d’une jonction, 66 du transistor, 333 Code de conversion, 1331 Coefficient de classement, 69 de sommation, 100 de température TC, 185 Commande de reset, 1067 Commande de set, 1067 Commutateur à transistor NMOS, 1246 commandé en tension, 1160 pull-down (PD), 1161 pull-up (PU), 1161 Commutateurs complémentaires, 1161 Comparateur à hystérésis, 1056 Compensation de fréquence, 841, 846 de Miller, 848 en fréquence, 131 Complément PTL, 1255 Composante discrète, 239 Composante imbriquée, 535 Concentration d’électrons libres, 42 de porteurs, 43 de trous, 42 Concept submicronique profond, 1215 Conception des circuits, 75 Condensateur de by-pass, 442 de couplage, 38, 442 de filtrage, 192 monolithique, 848 parasite, 81 Conductance de la diode en petit signal, 177 Conduction sous le seuil, 1222 Conduction thermique, 1123 Conductivité, 47 Configuration à émetteur commun, 241–247 courbes caractéristiques, 241 gain de courant, 244 résistance de saturation RCEsat, 244 tension de saturation VCEsat, 244 ampli op inverseur, 92 ampli op non-inverseur, 92 CC-CB et CD-CG, 530 CC-CE, 526 CD-CE, 526 CD–CS, 526 Index Darlington, 529 double, 526 maître-esclave, 1303 paire différentielle, 563 totem, 1281 Constante de Boltzmann, 167 de diffusion, 49 de temps, 33 de temps d’intégration, 116 de temps du circuit différenciateur, 122 Convertisseur analogique numérique (CAN), 12 Convoyeur de courant de deuxième génération (CCII), 864 Courant d’offset d’entrée, 127 de collecteur, 274 de dérive, 47, 54 de diffusion, 49, 52 de Norton, 77 de polarisation d’entrée, 126 de référence, 439, 506 de rétroaction, 781 de saturation, 166 de sortie de l’ampli op, 136 Courbe de déclassement de puissance, 1124 Court-circuit virtuel, 93 Cristal piézo-électrique, 1048 Critère de Barkhausen, 1033 Critère de Nyquist, 833 Cycle de charge, 1069 Cycle de l’horloge, 1028 D Décade, 122 Décodeur arbre, 1329 d’adresse, 1241 d’adresse de colonne, 1328 d’adresse de ligne, 1326 de colonne, 1307 de rangée, 1307 Délai de propagation, 1176 Démodulateur, 197 Densité du courant de dérive, 73 du courant de diffusion, 73 Déphasage, 153 Déphaseur variable, 1026 Désensibilisation du gain, 773 Détecteur de crête, 197 Détecteur tampon de pointe, 1080 IN-5 Détection. Voir Démodulation Diagramme de Bode, 117, 835 de Nyquist, 832 du lieu des racines, 836 linéaire par parties, 159 pôle-zéro pour un filtre, 959 Diagramme de l’amplitude. Voir Réponse en amplitude Différenciateur, 114 Diffusion de drain, 672 de source, 672 des porteurs de charge, 4 Diffusivité. Voir Constante de diffusion Dimensionnement d’un circuit, 239 Diode à barrière de Schottky (SBD), 938 à base courte, 84 à jonction de silicium, 157 électroluminescente (LED), 158, 206 en conduction, 168 idéale, 157 modélisation, 158 varicap, 205 Zener, 181 Zener à double-anode, 202 Dispositif de décalage de niveau, 634 Dispositif de seuil zéro, 1249 Dissipateur de chaleur. Voir Dissipateur thermique Dissipateur infini de chaleur, 1127 Dissipateur thermique, 1125 Dissipation de puissance au repos, 1108 en fonction de la température, 1123 instantanée, 1095 moyenne, 1096 Distorsion, 14 de croisement, 1099 du signal, 76 harmonique totale (THD), 1071, 1091 non linéaire, 139, 777 Diviseur de courant, 6 de tension, 21 Domaine fréquentiel, 10 temporel, 10 Domaine de fonctionnement sécurisé d’un transistor BJT courant maximum admissible, 1128 deuxième limite de claquage, 1128 hyperbole de dissipation de puissance, 1128 tension de claquage collecteur-émetteur, 1129 Donneur, 43 IN-6 Index Dopage, 4 Double cascode, 498 Doubleur de tension, 204 Durée de vie des porteurs, 69 E Échantillonnage, processus d’~, 11 Échantillonnage-en-tension, 778 Échantillonneur de courant, 780 Échantillonneur de tension, 785 EEPROM. Voir Mémoire PROM effaçable Effet capacitif de la grille, 672 capacitif interne, 672 d’avalanche, 66 de canal court, 549 de charges capacitives, 544 de fractionnement du pôle, 867 de fuite, 170 de marge de phase, 843 de Miller, 684 de modulation de la largeur de base, 242 de trois condensateurs, 667 fan-in et fan-out sur le retard de propagation, 1214 Zener, 66 Efficacité de l’amplificateur. Voir Rendement de l’amplificateur Électron de valence, 40 libre, 4 partagé, 40 Emballement thermique, 1109 Émetteur-suiveur, 330–331 Voir aussi Amplificateur à collecteur commun (CC) Énergie de bande interdite, 42 Équation caractéristique, 830 Équivalence de boucle, 830 Équivalent de Norton, 5 Équivalent de Thévenin, 75 Erreur de numérisation, 12 Essai de stabilité, 832 Étage de sortie de classe A caractéristique de transfert, 1093 formes d’onde du signal, 1095 rendement de conversion de la puissance, 1097 Étage de sortie de classe AB caractéristique de transfert, 1106 circuit de protection contre court-circuit, 1133 dissipation de puissance, 1105 fonctionnement du circuit, 1105 polarisation à diodes, 1108 polarisation par multiplicateur de VBE, 1110 protection thermique, 1134 résistance de sortie, 1106 utilisation de dispositifs composés, 1131 utilisation des émetteurs-suiveurs d’entrée, 1130 Étage de sortie de classe AB à CMOS à paire de MOSFET complémentaires, 1116 caractéristique de transfert de tension, 1118 configuration, 1113 résistance de sortie, 1117 Étage de sortie de classe B caractéristique de transfert, 1099 dissipation de puissance, 1101 fonctionnement, 1098 fonctionnement avec une seule source d’alimentation, 1103 réduction de la distorsion de croisement, 1103 rendement, 1100 Étage de sortie, classification, 1092 État non-programmé, 1334 État programmé, 1336 Excès de concentration, 61 Extension de la bande passante, 774 F Facteur de désensibilisation du gain, 773 de rétrécissement de largeur de bande, 1019 de rétroaction, 769 de sélectivité, 956 Q de pôle, 837 Famille de circuits ECL caractéristique de transfert de tension, 1270 caractéristique de transfert NOR, 1273 caractéristique OU de transfert, 1271 circuit CI MECL10 000, 1275 circuit de base, 1267 circuit ECL 100K, 1266 circuit ECL 10K, 1266 courant-mode logique (CML), 1267 dissipation de puissance, 1277 effets thermiques, 1277 fan-out, 1275 fonction OU-câblée, 1280 marges de bruit, 1273 phénomène de sonnerie, 1276 transmission du signal, 1276 vitesse de fonctionnement, 1275 Famille de circuits TTL, 1180 FET à grille isolée. Voir Transistor MOSFET Fibres optiques, 206 Filtre à capacitances commutées, 954, 1007–1011 Index actif du deuxième ordre sans inducteur, 983–986 actif RC, 954 coupe-bande (BS), 955 du deuxième ordre, 968 du deuxième ordre en topologie biquad, 991–996 du premier ordre, 968 notch passe-bas, 973 notch passe-haut, 973 notch régulier, 973 passe-bande (BP), 955 passe-bas (LP), 33 passe-haut (HP), 33 passe-tout (AP), 973 passif LC, 954 Filtre de Butterworth, 961–965 réponse en amplitude, 962 réponse maximum plat, 962 Filtre de Tchebychev, 965 atténuation, 966 fonction de transfert, 966 ondulation de bande passante, 966 Fonction booléenne, 1254 classique de sensibilité, 1004 d’atténuation, 955 de filtrage du deuxième ordre du résonateur RLC, 979 de gain, 955 de transfert du filtre, 958–961 du gain à haute fréquence, 691 filtre notch, réalisation, 980 logique ET, 162 logique numérique, 162 logique OU, 162 passe-bande, réalisation, 980 passe-bas, réalisation, 978 passe-haut, réalisation, 980 passe-tout, réalisation, 982 restauration de niveau, 1248 Fonction de transfert bilinéaire, 969 de l’intégrateur de Miller, 117 de la rétroaction, 831 du circuit différentiateur, 121 en boucle fermée, 831 en boucle ouverte, 831 Fonctionnement au bord de la conduction, 341 Format signe-grandeur, 78 Formateur de signal sinusoïdal, 1069 Forme discrète, 11 Forme logique ratioed, 1286 Formule d’Elmore, 1253 Fractionnement du pôle, 848 IN-7 Fréquence angulaire, 8 centrale du filtre, 973 complexe, 32 d’horloge, 1028 d’oscillation, 1034 de 3 dB, 33 de gain unitaire, 545 de l’intégrateur, 118 de transition, 544, 674 des pôles, 664 fondamentale, 8 maximale de commutation, 1174 notch, 973 Fréquence de coupure. Voir Fréquence de 3 dB Fréquence du pôle. Voir Fréquence de 3 dB G Gain à mi-bande, 775 avec rétroaction, 769 de boucle de rétroaction, 769 détermination du ~, 826–830 de courant, 16 de l’amplificateur, 14 de la cellule de base, 485 de puissance, 16 de tension, 15, 278 en circuit ouvert, 295 en petit signal, 269 global, 296 différentiel, 90 en boucle fermée, 93, 101 en boucle ouverte Voir aussi Gain différentiel, 769 en décibels, 16 fini en boucle ouverte, 95 global de courant, 79 intrinsèque, 476, 476–479, 541 réglable, 141 unitaire, 23 Générateur de fonctions. Voir Oscillateur non linéaire Génération thermique, 40 Gradient de concentration, 49 Grandeur en c.c., 20 instantanée, 20 sinusoïdale, 20 totale instantanée, 20 Grille de sélection, 1334 flottante, 1334 IN-8 Index H Harmonique, 77 I Impédance caractéristique, 1276 d’entrée d’un ampli op, 89 de sortie d’un ampli op, 89 Impureté, 44 Inductance simulée, 1024 Inspection visuelle du schéma, 289 Intégrateur, 114 Intégrateur de Miller, 116, 991 Interconnexion, 1223 Interférence, 775 Interrupteur NMOS, 1246 Intervalle de conduction, 195 Inverseur à charge NMOS saturée, 1167 de charge, 1227 MOS à charge résistive, 1163 Inverseur fan-out. Voir Inverseur de charge Inverseur logique numérique caractéristique de transfert en tension (CTT), 1156 dissipation de puissance, 1171 dissipation dynamique de puissance, 1171 dissipation statique de puissance, 1171 fonction, 1156 la superficie de silicium, 1178 marges de bruit, 1158 mise en œuvre, 1160 produit énergie-retard (EDP), 1178 produit entre l’alimentation et le retard (PDP), 1177 retard de propagation, 1173 J Jonction abrupte, 68 collecteur-base (CBJ), 222 émetteur-base (EBJ), 222 graduée, 68 pn, 4 L Largeur d’impulsion, 203 Largeur de bande de gain unitaire, 132 de l’amplificateur à BJT, 332 Largeur de la région de déplétion, 55 Lecture de 0 logique, 1320 Lecture de 1 logique, 1320 Liaison covalente brisée, 71 Ligne correctement terminée, 1276 de bits, 1307 de charge, 172 de mots, 1306 de transmission, 1276 Limitation de la bande passante, 139 Limite inférieure de la bande passante, 663 Limiteur double, 200 doux, 200 dur, 200 passif, 199 simple, 200 Linéarité, 14 Localisation des pôles, 833 Logiciel SPICE, 173 Logique en mode-courant (CML), 1180 Loi d’Ohm, 75 de Kirchhoff pour boucle, 171 de Moore, 455, 1215 Longueur de diffusion, 62 M Marge d’erreur, 144 de gain, 842 de phase, 842 Marge de bruit pour l’entrée basse, 1158 pour l’entrée haute, 1158 Masque de programmation, 1333 Masse de référence, 88 de référence pour le signal, 442 du circuit, 15 virtuelle, 93 Mélange-en-tension, 778 Mélangeur de courant, 780 Mélangeur de tension, 783 Mémoire à accès aléatoire (RAM), 1305 auxiliaire, 1305 de masse, 1305 en lecture seule. Voir aussi Mémoire morte flash, 1336 morte, 1241, 1305 principale, 1305 Index PROM effaçable, 1336 ROM MOS, 1331 volatile, 1308 Méthode à courant moyen, 1226 Méthode à résistors équivalents, 1226 Méthode des constantes de temps en circuit ouvert, 697 Méthode du point d’arrêt, 1070 Mi-bande limite inférieure, 660 limite supérieure, 660 Microélectronique, 3 Microprocesseur, 3 Minimum d’atténuation de la bande d’arrêt, 956 Minuterie CI 555, 1064 schéma bloc du circuit, 1064 Miroir de courant, 439, 508 à large swing, 896 cascode, 518 de Wilson, 520 Mise à l’échelle (scaling), 1215 Mixer. Voir Circuit de comparaison Mobilité d’électrons, 46 des trous, 46 Mode actif, 222 bloqué, 223 de saturation, 223 différentiel, 569 Mode rafale, 1317 Modèle à basse fréquence, 541 à chutes constantes de tension (CCT), 173 à diode idéale, 174 à haute fréquence, 538, 672 du MOSFET, 674 d’amplificateur de tension, 21 d’une diode Zener, 183 de la diode idéale, 171 en petit signal pour diode, 175–178 en T, 281 exponentiel, 171 hybride en , 280 incrémentiel, 180 pour les transistors BJT, 249 pour signaux forts, 229 simple d’amplificateur, 21 unilatéral, 27 Modèle hybride en bande passante à gain unité, 680 fonctionnement à haute fréquence, 678 fréquence de coupure, 679 IN-9 Modèles en petit signal, fonctionnement amplificateur, 273–289 Modélisation de la diode, 158 Modes naturels. Voir Pôle Modulation d’amplitude, 197 d’impulsion, 203 de largeur de base, 540 Moitié droite du plan s, 833 Moitié gauche du plan s, 833 Montage en cascode, 473 MOSFET à appauvrissement, 452 à canal n, 360 à canal p, 370 à enrichissement, 358, 452 amplificateur à drain commun (CD), 418 tampon de tension, 428 amplificateur a grille commune (CG), 418 amplificateur à source commune (CS), 418 gain global de tension, 422 non-unilatéral, 423 résistor de dégénérescence de source, 425 rétroaction négative, 424 canal pincé, 368 canal pour la circulation du courant, 360 capacitance d’oxyde, 362 caractéristique courant-tension, 539 caractéristiques du transistor à canal p, 382–384 circuit équivalent en grand signal, 376 drain n+, 358 effet de corps, 359, 449 électrode de la grille (gate), 358 fonctionnement, 364 gain de tension en petit signal, 396 mode de déplétion, 452 modèle équivalent en T, 413 modèle quadratique, 549 modèles en petit signal, 406 modélisation de l’effet de corps, 450 modulation de la longueur du canal, 380 paramètre de transconductance de processus, 363 polarisation des amplificateurs à l’aide d’un résistor de rétroaction, 437 par fixation de la tension à la grille, 434 par réglage de la tension grille-source, 433 par source de courant constant, 438 polarisation pour amplification linéaire, 395 profil du canal, 365 profondeur du canal, 365 rapport d’aspect (W/L), 364 région de déplétion, 365 IN-10 Index région de saturation, 368 région de triode, 368 source n+, 358 structure physique, 358–360 substrat, 449 suiveur de source. Voir MOSFET amplificateur à drain commun tension d’overdrive, 361 tension de seuil, 361 transconductance, 407 transconductance de corps, 450 utilisation dans les amplificateurs, 394–401 MOSFET de puissance caractéristiques, 1142 comparaison avec BJT, 1143 étage de sortie de classe AB, 1144 structure interne, 1141 transistor DMOS, 1141 transistor rainuré MOS en V, 1142 Mot d’entrée, 146 Multiplexeur du type deux-à-un, 1254 Multiplicateur analogique, 1088 Multiplicateur de Miller, 685 Multivibrateur astable, 1032, 1058 astable, fonctionnement, 1058 bistable, 1032 monostable, 1032, 1330 monostable, générateur d’impulsions standard, 1062 Opération d’écriture basculement, 1313 pour 0 logique, 1313 Opération d’entrée rail-à-rail, 894 Opération de lecture processus de précharge, 1309 retard de lecture, 1312 Opération de lecture/écriture (R/W), 1305 Optoélectronique, 206 Opto-isolateur, 207 Ordre du filtre, 958 Oscillateur à auto-limitation, 1047 à circuit LC accordé, 1045 à crystal de quartz, 1045 à déphasage, 1040 à filtre actif accordé, 1043 à pont de Wien, 1038 à quadrature, 1042 Colpitts, 1045 d’onde sinusoïdale, 1032 en anneau, 1329 Hartley, 1045 linéaire, 1032 non linéaire, 1032 Oscillation amortie, 1276 entretenue, 1034 forcée, 833 N P Niveau bas (logique), 162 d’écrêtage, 78 haut (logique), 162 Nœud interne, 81 Paire différentielle, 563 à BJT appariement résistors de collecteur, 601 courant d’offset d’entrée, 610 courants de polarisation d’entrée, 610 inadéquation d’appariement, 609 offset–nulling, 610 résistance d’entrée différentielle, 597 à BJT à charge active gain différentiel, 620 gain en mode commun, 622 taux CMRR, 622 à MOS, 564 amplificateur différentiel cascode, 580 appariement des transistors, 605 appariement résistances de drain, 583 demi-circuit différentiel, 577 demi-circuit en mode commun, 583 gain différentiel, 575–577 gain en mode commun, 581 inadéquation (W/L), 607 O Octave, 122 Offset systématique, 630 Onde carrée, 8, 202 carrée symétrique, 218 sinusoïdale, 8 triangulaire, 217, 285 Ondulation crête-à-crête, 217 de bande passante, 957 de l’alimentation, 178 du signal de sortie, 854 Onduleur, 1329 Index sortie différentielle, 577 sortie simple, 576 taux de réjection en mode commun (CMRR), 581 tension d’offset d’entrée, 605 tension d’offset de sortie, 604 tension différentielle de sortie, 576 à MOS à charge active gain différentiel, 614 gain en mode commun, 617 résistance de sortie, 616 taux CMRR, 617 transconductance, 614 Paramètre de l’effet de corps, 450 Paramètre de performance, 17 Paramètres d’un CI à BJT, valeurs typiques, 536 Paramètres de conception, 546 Paramètres des MOSFET, valeurs typiques, 534 Paramètres des transistors de puissance, 1129 Pente de diminution du gain, 131 Période, 8 Période de récupération, 1064 Perte de puissance dans l’inducteur, 1014 Phase du signal, 8 Phénomène de claquage. Voir Claquage Phénomène non-destructif, 170 Photocoupleur, 207 Photocourant, 206 Photodiode, 158, 206 Photonique. Voir Optoélectronique Photons incidents, 206 Pic de tension inverse (PIV), 187 Pilotage de courant, 506 PIV. Voir Pic de tension inverse (PIV) Plage d’entrée en mode commun, 566 rail-à-rail en mode commun, 927 Plage du fonctionnement linéaire, 19 Plan s, 833 Plaquette support de silicium, 1333 Point de fonctionnement, 172, 272 Point de polarisation, 268, 572 Point de polarisation. Voir Point de fonctionnement Point de quiescence. Voir Point de polarisation, 572 Point de repos. Voir Point de fonctionnement, 268 Point Q. Voir Point de fonctionnement, 272 Polarisation à l’aide d’une source de courant constant, 322 à résistance de rétroaction collecteur-base, 321 classique à composants discrets, 317 classique à deux sources d’alimentation, 320 dans les circuits amplificateurs à BJT, 316–323 des amplificateurs BJT modernes, 928 directe, 59 du transistor BJT, 267 inverse, 59 Pôle de la fonction de transfert, 958 dominant, 133 et zéro du miroir, 734 unique, 133 Pôles complexes conjugués, 834 Pont de Wheatstone, 190 Pont redresseur, 190 Pont redresseur de précision, 1079 Porte de transmission CMOS, 1243 capacitance, 1253 commutateur, 1249 résistance équivalente, 1251 symbole de circuit, 1249 Porte en silicium polycristallin, 1334 Porte logique à diodes, 162 CMOS, 1225 dynamique NAND à quatre entrées, 1258 OU-exclusif (XOR), 1330 Porte logique dynamique. Voir Circuit logique dynamique MOS Porte NAND. Voir Circuit logique NAND Porte NOR. Voir Circuit logique NOR Porteur majoritaire, 44 minoritaire, 44 Potentiomètre, 145 Potentiomètre linéaire, 853 Pourcentage d’erreur, 147 Préamplificateur, 776 Processus à basse tension, 536 à haute tension, 536 de fabrication à 0,18 µm, 550 Produit gain-bande passante (GB), 133, 545 Profondeur du canal, 452 Puissance de l’alimentation, 78 délivrée à la charge, 1097 dissipée, 18 totale absorbée, 18 Q Quadripôle, 229 Quadripôle linéaire, 1024 Quadripôle RC, 1002 Quantité de charges stockées, 57 Quantité de rétroaction, 768, 847 Quartz. Voir Cristal piézo-électrique IN-11 IN-12 Index R Radiateur. Voir Dissipateur thermique Rafraîchissement périodique, 1317 RAM dynamique fonctionnement différentiel, 1322 Rampe linéaire, 138 Rapport de transformation, 217 Rapport signal utile à signal perturbateur, 775 Réaction dégénérative, 102 Redresseur de précision à pleine onde, 1077 de précision de pointe, 1080 demi-onde, 187 demi-onde de précision, 1073 pleine onde, 188 Redresseur double-alternance. Voir Redresseur pleineonde Redresseur mono-alternance. Voir Redresseur demi-onde Région de claquage, 166 de déplétion, 52–57, 67 de l’émetteur, 222 de la base, 222 de polarisation directe, 166 de polarisation inverse, 166 du canal, 360 du collecteur, 222 sous le seuil de fonctionnement, 478 Réglage synchrone, 1019 Règle de la résistance réfléchie, 303, 637 Régulateur shunt, 183 Régulateur shunt Zener, 216 Régulation de charge, 183 de ligne, 183 de tension, 171 Réjection de mode commun, 90 Relation d’Einstein, 51 Rendement de l’amplificateur, 17 Rendement maximal atteignable, 1098 Répartition du gain, 494 Réponse échelon, 955 en amplitude, 34 en phase, 31, 34 maximum plat, 838 Réponse à basse fréquence des amplificateurs CS et CE, 661–671 Réponse à haute fréquence, 682–691 amplificateur cascode bipolaire, 724 amplificateur CE, 688 constante de temps en circuit ouvert, 695 amplificateur CG et cascode, 715–724 amplificateur MOS à charge active, 733 amplificateur MOS à charge résistive, 729 amplificateur MOS cascode, 719 amplificateurs CS, capacitance totale d’entrée, 686 des amplificateurs différentiels, 729–737 l’amplificateur CS, 683 suiveur d’émetteur, 727 suiveur de source, 725 suiveurs de source et d’émetteur, 725–728 Réponse de pôle dominant, 692 Réponse en fréquence amplificateur à étages multiples, 747 amplificateur CMOS à deux étages, 747 de l’amplificateur, 30 de l’amplificateur à BJT, 331–332 de l’amplificateur à boucle fermée, 133 de l’intégrateur, 118 du circuit différentiateur, 121 Réseau à deux ports, 15 de rétroaction, 769 en T, 144 passe-bas (LP), 33 passe-haut (HP), 33 PDN, 1225 PDN-NMOS, 1225 PUN, 1225 PUN-PMOS, 1225 Réseau CTU. Voir Circuit à constante de temps unique (CTU) Résistance d’émetteur, 277 d’entrée, 96 d’entrée différentielle, 109 de charge, 5 de dégénération d’émetteur, 305 de fermeture, 401 de la diode en petit signal, 177 de sortie, 5, 97 de sortie, effet sur la charge active, 479 de source-dégénérée, 497 dégénérative, 435 dynamique. Voir Résistance de la diode en petit signal en petit signal, 178 en position fermée, inverseur, 1160 en position ouverte, inverseur, 1160 équivalente de Thévenin, 75 incrémentale, 182 négative dépendante de la fréquence (FDNR), 1027 standard, 143 thermique, 1123 Index Résistivité, 47 Résistor commandé en tension, 364 shunt, 143 Résolution, 78 Résonateur ampli op-réseau RC, 984 Rétroaction en mode commun (CMF), 936 négative, 92, 767 positive, 92, 768 série-série, 783 série-shunt, 778 shunt-série, 780 shunt-shunt, 785 ROM programmable, 1334 programmable-effaçable (EPROM), 1334 Rupture des liaisons covalentes, 206 S Saturation de l’amplificateur, 19 Saturation de vitesse, 452, 1142 Schéma bloc, 21 Section transversale de la jonction, 166 Sélection en fréquence, 955 Sélectivité de maximum plat, 1029 Semiconducteurs composés, 40 dopés, 4 intrinsèques, 40 mono cristallins, 40 Sensibilité du filtre, 1004 Série de Fourier, 7 Signal analogique, 10 d’erreur, 770 d’horloge, 1257 de courant, 8 de tension, 8 différentiel, 90 échelle, 138 génération d’un ~ triangulaire, 1060 logique, 12 numérique, 10 processus de mise en forme, 1069 sinusoïdal, 8 trigger, 1054 Signal d’actionnement. Voir Trigger Signal de déclenchement. Voir Trigger Silicium dopé de type n, 43 de type p, 43 IN-13 Sommateur pondéré. Voir Amplificateur sommateur pondéré Source de courant, 5 de courant contrôlée en tension, 266 de tension, 5 de Thévenin, 5 Source de courant à MOSFET, 507 de Widlar, 523 en cascode, 473 Spectre de fréquence, 7 Stabilisateur de tension, 179 Stabilité d’un amplificateur, 831, 833 investigations, 844 Stockage des charges, 67 Stockage optique, 206 Substrat, 358 Suiveur de tension, 103–105 Superdiode, 198–199 Superdiode Voir aussi Redresseur demi-onde de précission Swing du signal d’entrée, 19 du signal de sortie, 462 du signal de sortie près de rail-à-rail, 928 Symbole de circuit pour MOSFET, 373 de l’ampli op, 88 Système binaire, 11 Système de circuits ECL, 1180 Système sur un puce, 1281 Système VLSI, 872 T Tampon de courant, 485 Tampon de tension à gain unitaire, 429 Taux d’amplification, 14 de dopage, 73 de fermeture, 846 de recombinaison, 42 de réjection en mode commun (CMRR), 106 de transfert de courant, 533 Techniques pour la conception des ampli op à BJT, 926 Technologie BiCMOS, 474 CMOS, 221, 372, 474 GaAs, 1180 MOS, 455 Technologie d’intégration à grande échelle (VLSI). Voir Système VLSI IN-14 Index Technologies pour les CI et familles de circuits logiques numériques, 1178 Temco. Voir Coefficient de température TC Température de jonction, 1123 interne de la jonction, 1091 Temps d’accès en mémoire, 1307 de cycle de mémoire, 1307 de descente, inverseur, 1176 de montée, inverseur, 1176 de transit de la base en direct, 678 moyen de transit de la jonction, 70 Tension continue systématique d’offset de sortie, 873 d’Early, 242 d’offset d’entrée, 123 d’ondulation, 195 de claquage, 66, 170 de coude Zener, 183 de mise en marche, 168 de mode commun, 565 de Thévenin, 77 nominale de sortie de l’ampli op, 136 régulée, 179 thermique, 51, 167 Tension interne de la jonction. Voir Barrière de tension interne, 54 Théorème de Miller, 698 de Norton, 75 de Thévenin, 75 Thermomètre électronique, 168 Topologies de base du circuit de rétroaction, 778–786 Train d’impulsions, 12 Traitement des signaux, 4 Transconductance, 274 Transconductance d’un transistor BJT, 408 Transducteur, 5 Transformateur abaisseur de tension, 217 Transformateur d’impédance, 103 Transformation passe-bas à bande passante, 1021 Transformée de Fourier, 7 Transistor à double diffusion (DMOS), 1141 à effet de champ (FET), 4 à grille flottante, 1334 à jonction bipolaire (BJT), 4 BiCMOS, 222 CMOS submicronique, 452 de puissance, 1092 métal-oxyde à effet de champ. Voir Transistor MOSFET MOSFET, 221 NMOS, 370 PMOS, 454 PMOS à canal court, 1219 pnp latéral, 536 type npn, 222 fonctionnement en mode actif, 223–231 courant d’émetteur, 224, 227 courant de base, 226 courant de collecteur, 226 gain de courant à base commune, 228 gain de courant à émetteur commun, 227 fonctionnement en mode de saturation, 232–234 type pnp, 222 courant inverse collecteur-base, 238 fonctionnement, 234–235 Transistor IGFET. Voir FET à grille isolée Transistor NMOS. Voir MOSFET à canal n Transistor PMOS. Voir MOSFET à canal p Transistors bipolaires de puissance, température de jonction, 1122 Transition haut-bas, 1242 Transmission de boucle de rétroaction, 830 de l’amplificateur, 30 du filtre, 954 optique, 206 porte logique, 1243 Trigger, 1054 Trigger de Schmitt. Voir Circuit bistable Trou, 4 V Valeur de crête, 8 de sécurité, 66 effective, 8 moyenne, 159 Varactor. Voir Diode varicap Variation autorisée dans la bande passante, 956 Vitesse de balayage (SR), 138 Voltmètre analogique, 146 Z Zéro de la fonction de transfert, 958 Zéro de transmission, 830 Zone de la jonction émetteur-base, 546 Zone de transition, inverseur logique, 1157 Index pour le CD IX-1 Index pour le CD Nombres 741 op amp, PSpice example Ampli op 741, exemple PSpice, B15-B18 A Active-filter-tuned oscillator, PSpice example Oscillateur à filtre actif accordé, exemple PSpice, B77B79 Anisotropic etching Gravure anisotrope, A4 B BiCMOS (bipolar CMOS) circuit Circuit BiCMOS (CMOS bipolaire) fabrication fabrication, A1 SiGe, process processus SiGe, A13-A14 VLSI process processus VLSI, A12 BJT (Bipolar junction transistor) model Modèle BJT parameters BF and BR in Spice paramètres directs (BF) et invers (BR) en Spice, B12 SPICE SPICE, B9-B12 SPICE Gummel-Poon model le modèle GummelPoon en SPICE, B11 SPICE parameters paramètres SPICE, B11 BJT (Bipolar junction transistor), PSpice example Transistor à jonction bipolaire BJT, exemple PSpice, B26-B27 Bode plot Diagramme de Bode, F3-F6, F6-F7 C Capacitor Condensateur VLSI process par processus VLSI, A10-A11 Carrier transport Transport de porteurs, B10 Chebyshev filter, PSpice example Filtre de Tchebychev, exemple PSpice, B69-B71 Chemical vapor deposition (CVD), IC fabrication Dépôt chimique en phase vapeur (CVD), fabrication d’IC, A5-A6 Class B bipolar output stage Étage final à BJT en classe B Multisim example exemple Multisim, B112-B118 Class B BJT output stage Étage final à BJT en classe B PSpice example exemple PSpice, B50-B55 Clean room, oxidation Salle blanche, oxydation, A2 Clear field, VLSI layout Champ libre, disposition VLSI, A15,A16 CMOS (complementary MOS) Transistor CMOS (MOS complémentaire) fabrication fabrication, A1 Multisim example of, CS amplifier exemple Multisim, amplificateur CS, B88-B92 PSpice example exemple PSpice, B40-B43 PSpice example of CS amplifier exemple PSpice pour amplificateur CS, B29, B30-B33 twin-well, process double puits, processus, A7-A9 CMOS (complementary MOS) inverter Inverseur CMOS (MOS complémentaire) Multisim example exemple Multisim, B123-B127 PSpice example exemple PSpice, B60-B63 CMRR (common-mode rejection ratio) Taux de réjection en mode commun (CMRR), B3 Common-emitter (CE) amplifier Amplificateur à émetteur commun (CE) Multisim example exemple Multisim, B85-B88 PSpice example exemple PSpice, B27-B30 Common-mode input resistance (Ricm) Résistance d’entrée en mode commun (Ricm), B3 Common-source (CS) amplifier Amplificateur à source commune (CS) Multisim example exemple Multisim, B75-B84, B100-B103, B103-B107 PSpice example exemple PSpice, B23-B25, B29, B30-B33 Conjugate pairs Paires conjuguées, F2 Corner frequency Fréquence de coupure, F4 D Dark field, VLSI layout Champ sombre, disposition VLSI, A15, A16 DC emitter=degeneration resistor Résistance de dégénération d’émetteur, B27 DC power supply Source de c.c. Design dimensionnement, B18-B22 PSpice example exemple PSpice, B18-B22 Differential gain at dc Gain différentiel en c.c., B3 Differential-input resistance (Rid) Résistance d’entrée différentielle (Rid), B3 IX-2 Index pour le CD Diffusion, IC fabrication Processus de diffusion, fabrication d’un IC, A4-A5 Diode model, SPICE Modèle d’une diode, SPICE, B4-B5 Discrete CS amplifier, Multisim example Amplificateur CS à composantes discrètes, exemple Multisim, B100-B103 Dopants Élements de dopage, A5 Dry etching Gravure sèche, A4 Dry oxidation Oxydation en millieu sec, A2 E Emiter resistance, PSpice example Résistance d’émetteur, exemple PSpice, B27-B30 Emiter-coupled logic (ECL), PSpice example Circuit logique à transistors ECL, exemple PSpice, B64-B69 Epitaxial layer Couche épitaxiale, A5 Epitaxy Épitaxie, A5 Etching Gravure, processus de ~, A3, A4 F Feedback amplifier, PSpice example Rétroaction d’un amplificateur, exemple PSpice, B46-B50 First-order function, s-domain Fonction du premier degré, plan-s, F2-F3 Folded-cascode amplifier Amplificateur en cascode pliée Multisim example exemple Multisim, B92-B95 PSpice example exemple PSpice, B40-B46 Frequency response Réponse en fréquence Multisim examples exemples Multisim, B100-B103, B103-B107 PSpice example exemple PSpice, B40-B43 STC circuits circuits à constante de temps unique (CTU), E6-E10 G Gate-capacitance parameters, MOSFET model Paramètres des capacitances de grille, modèle MOSFET, B7-B9 Gummel-Poon model, SPICE BJT model Modèle Gummel-Poon, modèle SPICE pour BJT, B11 H High-pass (HP) circuit Filtre passe-haut (HP frequency response of STC circuits réponse en fréquence des circuits CTU, E8-E10 pulse response réponse à l’impulsion, E14-E15 STC circuit circuit à CTU, E4-E6 High-pass (HP) circuit Filtre passe-haut (HP) step response réponse échelon, E11-E12 Hot electrons Électron chaud, A8 I IC (integrated-circuit) amplifier, design Amplificateur à circuits intégrés (CI), dimensionnement, A1 Input bias current (IB) Courant de polarisation d’entrée (IB), B3 Input common-mode-range Plage d’entrée en mode commun, B39 Input offset current (IOS) Courant d’offset d’entrée (IOS), B3, 125-128 Input offset voltage (VOS) Tension d’offset d’entrée (VOS), B3, 121-124 Integrated devices Dispositifs intégrés, A9 Ion implantation, IC fabrication Implantation d’ions, fabrication des IC, A5 Isotropic etching Gravure isotrope, A4 L Large-signal differential transfer characteristic Caractéristique de transfert à fort signal différentiel, B35 Lateral pnp transistor Transistor pnp latéral, A12, 532 Layout, VLSI Disposition, VLSI, A14-A16 Lightly doped drain (LDD) Drain légèrement dopé (LDD), A8 Linear macromodel, op-amp Macromodèle linéaire, ampli op, B1-B3 Local oxidation of silicon (LOCOS) Oxydation locale de la silicone (LOCOS), A7 Loop gain, PSpice example Gain de boucle, exemple PSpice, B46-B50 Low-pass (LP) circuit Filtre passe-bas (LP) frequency response of STC circuits réponse en fréquence des circuits à CTU, E6-E8 pulse response réponse à l’impulsion, E13-E14 STC circuit circuit à CTU, E4-E6 step response réponse à l’échelon, E10-E11 M Macromodel Macromodèle, B1 Metallization, IC fabrication Métallisation, fabrication des IC, A6 Meter conversion factors Facteurs de conversion métrique, H2 Index pour le CD IX-3 MOSFET (metal oxide semiconductor field-effect, VLSI process Transistor MOSFET, processus VLSI, A9-A10 MOSFET model Modèle du transistor MOSFET, B5-B9 dimension and gate-capacitance parameters dimensions et paramètres des capacitances de grille, B7-B9 diode parameters paramètres d’une diode, B6-B7 Multisim examples. See also PSpice examples Exemples Multisim. Voir aussi Exemples Pspice CE amplifier with emitter resistance amplificateur CE avec résistance d’émetteur, B58-B88 class B bipolar output stage étage final à BJT en classe B, B112-B118 CMOS CS amplifier amplificateur CS à CMOS, B88-B92 CMOS inverter inverseur à CMOS, B123-B127 CS amplifier amplificateur CS, B75-B83 dependence of on bias current dépendance de du courant de polarisation, B83-B84 folded-cascode amplifier amplificateur cascode pliée, B92-B95 frequency response of discrete CS amplifier réponse en fréquence d’un ampli CS à composantes discrètes, B100-B103 two-stage CMOS op amp ampli op CMOS à deux étages, B95-B100, B118-B123 two-stage CMOS op amp with series-shunt feedback ampli op CMOS à deux étages avec rétroaction série-shunt, B107-B112 Multistage differential BJT amplifier, PSpice amplifier Amplificateur différentiel à BJT multiétages, amplificateur PSpice, B33-B40 N Network theorem Théoremes des réseaux, B5-B9, D1-D5, D5-D6 Norton’s theorem théorème de Norton, D1, D2 source-absorbtion theorem théorème de l’absorption de la source, D3 Thévenin’s theorem théorème de Thévenin, D1, D2 Noninverting amplifier performance, PSpice example Performance d’un amplificateur non-inverseur, exemple PSpice, B13-B15 Nonlinear macromodel, op-amp Macromodèle non linéaire pour ampli op, B3-B4 Norton’s theorem Théorème de Norton, D1-D2 O Op-amp model, SPICE Modèle d’un ampli op, SPICE, B1-B4 Order of the network Ordre d’un réseau, F2 Output resistance (Ro) Résistance de sortie (Ro), B3 Oxidation, IC fabrication Oxydation, fabrication d’un IC, A2-A3 P Packaging, IC fabrication Conditionnement, fabrication des IC, A6 Pair, conjugate Paire, conjuguée, F2 Parameter Paramètre gate-capacitance, for MOSFET model capacitance de grille, pour le modèle de MOSFET, B7-B9 MOSFET diode diode MOSFET, B6-B7 p-base resistor Résistance d’une base-p, A12-A13 Photolithography, IC fabrication Photolithographie, fabrication des IC, A3-A4 Physical frequencies Fréquences physiques, F1 Pinched-base resistor Résistance de base-pincée, A12-A13 pn junction diode, VLSI process Diode à jonction pn, processus VLSI, A11 Pole frequency Fréquence des pôles, F2, 842, 978 Pole, s-domain analysis Pôle, analyse dans le plan-s, F2 Poly Si (polycrystalline silicon) Silicium polycristallin, A5-A6 Power supply Source d’alimentation PSpice example exemple PSpice, B18-B22 Processes, VLSI Processus, VLSI, A6-A14 PSpice example. See also Multisim examples Exemple PSpice. Voir aussi Exemples Multisim active-filter tuned circuit circuit à filtre actif accordé, B77-B79 CE amplifier with emitter resistance amplificateur CE à résistance d’émetteur, B27-B30 characteristics of 741 op amp caractéristiques de l’ampli op 741, B15-B18 class B BJT output stage étage final à BJT en classe B, B50-B55 CMOS CS amplifier amplificateur CS à CMOS, B29, B30-B33 CS amplifier amplificateur CS, B23-B25 dependence of BJT on bias current dépendance du facteur d’un BJT du courant de polarisation, B26-B27 design of DC power supply dimensionnement d’une source d’alimentation en c.c., B18-B22 IX-4 Index pour le CD fifth-order Chebyshev filter filtre de Tchebychev du cinquième ordre, B69-B71 folded-cascode amplifier amplificateur cascode replié, B43-B46 frequency response of CMOS CS and folded-cascode amplifier réponse en fréquence d’un amplificateur CS à CMOS et d’un amplificateur cascode repliée, B40-B43 loop gain of feedback amplifier gain de boucle de rétroaction d’un amplificateur, B46-B50 multistage differential BJT amplifier amplificateur différentiel multi-étage à BJT, B33-B40 operation of CMOS inverter fonctionnement d’un inverseur CMOS, B60-B63 performance of noninverting amplifier caractéristiques d’un amplificateur non inverseur, B13-B15 static and dynamic operation of ECL gate fonctionnement statique et dynamique d’une porte à ECL, B64-B69 two-integrator-loop filter filtre à deux intégrateurs, B71-B74 two-stage CMOS op amp ampli op à deux étages à CMOS, B55-B60 Wien-bridge oscillator oscillateur à pont de Wien, B75-B77 p-type silicon Silicium de type p, A2 Pulse response, STC circuit Réponse à l’impulsion, circuit à CTU, E13-E15 p-well process Processus d’un puits de type p, A7 R Reactive ion etching (RIE) Gravure à ions réactifs (RIE), A3-A4 Resistance values, standard Valeurs standardisées pour résistances, H1-H2 Resistor Résistance p-base and pinched-base d’une base-p et basepincée, A12-A13 VLSI process processus VLSI, A10 S s-domain analysis Analyse en plan-s, F1-F6, F6-F7 Bode plots diagramme de Bode, F3-F6 first-order functions fonctions du premier ordre, F2-F3 poles pôles, F2 zeros zéros, F2 Series-shunt feedback, Multisim examples Rétroaction série-shunt, exemples Multisim, B107-B112 SiGe BiCMOS process Fabrication des BiCMOS à SiGe, A13, A14 Silicon dioxide, oxidation Dioxide de silicium, processus d’oxydation, A2 Silicon wafer, IC fabrication Plaquette de silicium, fabrication des IC, A2 Single-time-constant circuit Circuit à constante unique de temps (CTU) classification classification, E4-E6 evaluating time constant évaluation de la constante de temps , E1-E4 frequency response of high-pass (HP) réponse en fréquence d’un filtre passe-haut (HP), E8-E10 frequency response of low-pass (LP) réponse en fréquence d’un filtre passe-bas (LP), E6-E8 high-pass (HP) filtre passe-haut (HP), E4, E5 low-pass (LP) filtre passe-bas (LP), E4, E5 pulse response of HP réponse à l’impulsion d’un filtre HP, E14-E15 pulse response of LP réponse à l’impulsion d’un filtre LP, E13-E14 rapid evaluation of évaluation rapide de la constante de temps , E1-E4 step response of HP réponse à l’échelon d’un filtre HP, E11-E12 step response of LP réponse à l’échelon d’un filtre LP, E10-E11 Single-time-constant circuit Circuit à constante unique de temps (CTU), E16-E17 Small-signal emitter=degeneration resistance Résistance dégénerative d’émetteur à petit signal, B27 SPICE device models Modèles SPICE BJT model modèle de BJT, B9-B12 diode model modèle de diode, B4-B5 MOSFET models modèles pour MOSFET, B5-B9 Multisim examples modèles Multisim, B75-B127 op-amp model modèle pour ampli op, B1-B4 PSpice examples exemples PSpice, B13-B79 zener diode model modèle pour diode Zener, B5 Square-law model Modèle quadratique, B5 Stable circuit Circuit stable, F2 Standard resistance values Valeurs standardisées pour les résistances, H1-H2 Step response, STC circuits Réponse à l’échelon, circuits à CTU, E10-E12 Systematic offset Offset systématique, B37, 626 T Time constant , single-time constant circuits Constante de temps , circuits à CTU, E1-E4 Transfer-function poles Pôles d’une fonction de transfert, F2 Index pour le CD IX-5 Transfer-function zeros Zéros d’une fonction de transfert, F2 Transmission zeros Zéros de transmission, F2 Twin-well CMOS process Réalisation de puits p et n pour CMOS, A7- A9 Two-integrator-loop filter Filtre à deux intégrateurs en boucle PSpice example exemple PSpice, B71-B74 Two-integrator-loop filter, PSpice example Filtre à boucle de deux intégrateurs, exemple PSpice, B71-B74 Two-port network Réseau à deux portes, quadripôle characterization of linear caractérisation de la linéarité, C1-C7 equivalent-circuit circuit équivalent, C5-C6 g parameters paramètres g, C5 h parameters paramètres h, C4-C5 y parameters paramètres y, C2-C3 z parameters paramètres z, C3-C4 Two-port network Réseau à deux portes, quadripôle, C7 Two-stage CMOS op amp Amplificateur à deux étages à CMOS Multisim examples exemples Multisim, B95-B100, B107-B112, B118-B123 PSpice example exemple PSpice, B55-B60 diffusion diffusion, A4-A5 etching gravure, A4 fabrication steps étapes de fabrication, A2-A6 fabrication technology technologie de fabrication, A1-A17 integrated devices dispositifs intégrés, A9 ion implantation implantation des ions, A5 lateral pnp transistor transistor pnp latéral, A12 metallization métallisation, A6 MOSFETs fabrication des MOSFET, A9-A10 oxidation oxydation, A2-A3 packaging conditionnement, A6 p-base and pinched-base resistors résistance de base-p et de base pincée, A12-A13 photolithography photolithographie, A3-A4 pn function diodes fonctionnement d’une diode pn, A11 resistors résistors, A10 SiGe BiCMOS process fabrication d’un BiCMOS SiGe, A13, A14 silicon wafers plaquettes de silicium, A2 twin-well CMOS process fabrication des CMOS à double puits, A7-A9 VLSI layout disposition VLSI, A14-A16 VLSI processes processus VLSI, A6-A14 U W Unit prefixes Préfixes pour unités de mesure, H1-H2 Unity-gain frequency Fréquence de gain unité, B3 Wet etching Gravure humide, A4 Wet oxidation Oxydation humide, A2 Wien-bridge oscillator, PSpice example Oscillateur à pont de Wien, exemple PSpice, B75-B77 V VLSI (very-large-scale-integrated circuits) Circuits VLSI (circuits à grande échelle d’intégration) BiCMOS process fabrication de BiCMOS, A12 capacitors capacitances, A10-A11 chemical vapor deposition dépôt chimique en phase vapeur, A5-A6 Z Zener diode model Modèle pour diode zener, B5 Zero, s-domain analysis Zéro, analyse en plan-s, F2 aS m i t h aS m i t h Circuits microéléctroniques aS e d r a aS e d r a sciences de l’ingénieur aS e d r a aS m i t h L’objectif de ce livre L’objectif de ce livre est de développer chez le lecteur la capacité d’analyse et de conception des circuits électroniques analogiques et digitaux, discrets et intégrés. Le sujet des circuits analogiques est largement couvert et l’accent est mis sur la conception des circuits analogiques intégrés. En effet, les progrès de la technologie de fabrication et d’intégration rendent inévitable l’acquisition des méthodes d’analyse des circuits analogiques, même pour les circuits digitaux. L’analyse est facilitée par les outils de simulation, largement utilisés dans l’industrie et qui deviennent de plus en plus abordables et à la portée de chacun. Traduction Conception graphique : Primo&Primo Dr. Dragos DANCILA, est ingénieur civil électricien et a obtenu un doctorat en sciences de l’ingénieur de l’Université catholique de Louvain, Belgique. Conférencier associé à l’Université d’Uppsala, Suède. Il s’est spécialisé en microélectronique et en ingénierie micro-onde. Pr. Marius DANCILA, est ingénieur civil électromécanicien. Sa carrière professionnelle s’est partagée entre la recherche (ICEMENERG, Bucarest, Roumanie) et l’enseignement (IESN, Namur, Belgique). Il s’est spécialisé en modernisation énergétique et en sources renouvelables d’énergie. ISBN : 978-2-8041-7777-5 9 782804 177775 SEDRA 978-2-8041-7777-5-SEDRA-210X275.indd 1 Circuits microéléctroniques sciences de l’ingénieur Un outil complet L’accent est mis sur l’acquisition des méthodes d’analyse des circuits électroniques modernes : amplificateurs opérationnels, filtres, références de tension, convertisseurs analogiques digitaux (D/A et A/D), boucles à verrouillage de phase (PLL), oscillateurs, mélangeurs (mixers) et circuits de télécommunication. Cet ouvrage étudie également l’analyse de l’architecture des circuits, la réponse en fréquence, le bruit, etc. Parmi les circuits digitaux, seront abordés l’inverseur CMOS et différents circuits mémoire : verrous (latch), bascules (flip-flop), mémoires flash, etc. Circuits microéléctroniques Cet ouvrage de référence a été conçu pour couvrir l’ensemble des circuits électroniques analogiques et digitaux modernes : une ressource inestimable pour professionnels, enseignants, chercheurs et étudiants. Une référence en français pour les cours abordant les circuits électroniques analogiques et digitaux, ce livre couvre les composants de base tels que la diode, les transistors bipolaires et MOSFET, ainsi que les circuits qui en découlent. sciences de l’ingénieur www.deboecksuperieur.com 09/08/2016 14:41