C`est le moment de se faire vacciner contre la grippe

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C’est le moment de se faire vacciner contre la grippe
En Suisse, quelque 250 000 patients consultent chaque année leur médecin de famille pour des
symptômes grippaux. La grippe n’est pas une maladie anodine, notamment pour les personnes
présentant des risques accrus de complications. La mesure de prévention la plus simple et la
plus efficace est la vaccination. Les mois d’octobre et de novembre constituent le moment
idéal.
De l’exercice physique régulier, une alimentation saine et un sommeil suffisant renforcent les défenses
immunitaires. Celles-ci sont toutefois insuffisantes pour prévenir la grippe. La vaccination est la
méthode la plus efficace pour éviter une infection. Chez les personnes de moins de 50 ans, elle offre
une protection efficace dans 70 à 90 % des cas. La vaccination ne protège pas seulement la personne
vaccinée contre la grippe et ses éventuelles complications, en évitant l’infection, elle empêche aussi
l’infection des autres.
Se vacciner en automne pour être protégé tout l’hiver
Pour permettre à l’organisme de se forger des défenses immunitaires suffisantes avant l’arrivée de
l’épidémie de grippe, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande de se faire vacciner
entre mi-octobre et mi-novembre. Il faut attendre deux semaines après l’administration du vaccin pour
atteindre une protection optimale. Celui-ci doit en outre être renouvelé tous les ans car les virus de la
grippe saisonnière changent d’année en année et la vaccination n’est efficace que durant quatre à six
mois. Il est possible de se faire vacciner chez un médecin, dans un centre de vaccination ou, dans
certains cantons, en pharmacie.
Environ 250 000 personnes consultent chaque année un médecin à cause de la grippe
La grippe est souvent confondue avec un refroidissement. Elle dure en général une à deux semaines
et présente des symptômes semblables à ceux d’un refroidissement. Mais, contrairement à un
refroidissement, les symptômes surviennent de façon brutale, simultanée et plus intense : fièvre,
frissons, rhume, toux, maux de gorge, douleurs articulaires et thoraciques. Chaque année, jusqu’à
250 000 personnes consultent un médecin pour des symptômes grippaux.
La grippe est hautement contagieuse. L’infection intervient directement par l’intermédiaire de
gouttelettes véhiculées lorsqu’une personne malade éternue, tousse ou parle, mais aussi
indirectement par contact avec des surfaces infectées, comme les poignées de portes ou les écrans
tactiles, sur lesquelles les virus conservent leur potentiel infectieux pendant un certain temps.
Conséquences graves en cas de grippe, rares effets indésirables lors de la vaccination
La majorité des patientes et des patients se rétablissent bien après une grippe, surtout les personnes
jeunes et en bonne santé. Chez les personnes présentant un risque accru de complications, la grippe
peut cependant entraîner des pneumonies, des pleurésies, des myocardites ou des encéphalites, qui
peuvent être fatales : entre 1 000 et 5 000 patients doivent être hospitalisés chaque année en Suisse
et on recense jusqu’à 1 500 décès consécutifs à la grippe. Les effets indésirables les plus courants de
la vaccination contre la grippe saisonnière sont des rougeurs ou des douleurs au point d’injection. 5 à
10 % des personnes vaccinées présentent des symptômes de type fièvre ou malaise. Ces effets
indésirables disparaissent en un à deux jours. Le risque de complications sévères chez une personne
ayant contracté la grippe est beaucoup plus élevé que celui d’effets indésirables graves après la
vaccination.
Les personnes présentant un risque accru de complications et leurs proches devraient se faire
vacciner
La grippe peut notamment entraîner des complications graves chez les femmes enceintes, les enfants
nés prématurément de moins de deux ans, les personnes âgées et celles souffrant de maladies
chroniques. C’est pourquoi, l’OFSP recommande à ces personnes de se faire vacciner contre la
grippe. Les nourrissons de moins de six mois présentent également un risque accru de complications,
mais ils ne peuvent pas encore être vaccinés. En outre, chez les groupes à risque, la vaccination
antigrippale n’est pas toujours aussi efficace que pour d’autres. Chez les personnes âgées par
exemple, seules 30 à 50 % des personnes vaccinées sont suffisamment protégées pour éviter une
infection. Il faut mettre ces personnes à risque à l’abri d’éventuelles complications. À cet égard, elles
doivent s’en remettre à la vaccination des personnes de leur entourage. Un argument notable en
faveur de la vaccination est qu’elle ne sert pas simplement à se protéger soi-même, mais évite
également de transmettre le virus aux autres. Les personnes qui se demandent si la vaccination est
recommandée pour elles-mêmes et/ou pour leurs proches peuvent faire le test vaccination grippe sur
www.sevaccinercontrelagrippe.ch.
Encadré
Comment fonctionne la vaccination?
Les vaccins antigrippaux utilisés en Suisse contiennent des souches de virus inactivées, qui ne
peuvent pas déclencher la maladie. Le système immunitaire réagit en produisant des anticorps, qui
protégeront la personne vaccinée durant les quatre à six mois à venir. D’une part, la vaccination
réduit le risque de contracter la grippe, d’autre part, les personnes vaccinées protègent également
leurs proches et leur entourage contre la transmission des virus grippaux. C’est pourquoi, la
vaccination contre la grippe n’est pas seulement recommandée aux personnes présentant un risque
accru de complications, mais aussi à tous ceux qui sont régulièrement à leur contact.
D’une année à l’autre, les souches de virus en circulation changent, ce qui nécessite tous les ans
l’adaptation du vaccin et une nouvelle vaccination.
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