Janvier 2017

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Janvier 2017
Vocation du document
Le présent document a été produit par HSBC Global Asset Management afin de partager sa vision de long terme.
Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille
sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du
couple rendement/risque. Par ailleurs, avant toute recommandation, il est important de prendre en compte les
spécificités de chaque investisseur et notamment : la nature de ses projets, l’horizon de ses placements, son
appétence au risque, ainsi que la diversification de ses avoirs. Ainsi, la présente communication ne peut constituer
un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs. Elle ne saurait
davantage être considérée comme une recherche en investissements.
L’économie mondiale continue
de se raffermir
La Fed reconnaît une amélioration dans
les statistiques récentes de l’activité
économique américaine
Principales conclusions
 Les marchés actions internationaux se sont inscrits en hausse
au mois de décembre, l’appétit pour le risque étant stimulé par
l’orientation positive des statistiques macroéconomiques. Les
cours pétroliers se sont redressés suite à l’accord de réduction
de la production des membres de l’OPEP (organisation des
pays exportateurs de pétrole)

Comme prévu, le Comité de politique monétaire de la Fed
(Federal Open Market Committee ou FOMC) a relevé le taux
cible des Fed funds de 25 pb, confirmant la perspective d’un
cycle de hausse des taux « extrêmement progressif »

Les statistiques publiées en zone euro font espérer une
accélération de la croissance au 4e trimestre. La BCE (Banque
centrale européenne) a prolongé son programme d’achats
d’obligations de neuf mois, jusqu’en décembre 2017
Comme prévu, le FOMC a procédé à son premier relèvement
de taux depuis un an pendant sa réunion de décembre. De
plus, la Fed a relevé de deux à trois sa prévision du nombre de
hausses de taux prévues en 2017, probablement influencée
par l’amélioration de la dynamique macroéconomique et par la
perspective de la relance budgétaire promise par Donald Trump.
L’activité s’est aussi redressée dans d’autres grandes économies,
notamment dans la zone euro. Dans l’ensemble, l’environnement
économique mondial devient moins favorable aux obligations en
raison de la montée des tensions inflationnistes.
Nous maintenons donc la sous-pondération stratégique des
emprunts d’État des principaux pays développés et continuons
de privilégier la surpondération d’un panier d’actifs dits risqués,
comprenant les actions (notamment européennes, japonaises et
de certains pays émergents dotés de fondamentaux résistants)
ainsi que des obligations émergentes en devise locale, dans le
contexte d’un portefeuille multi-actifs bien diversifié et dans une
optique stratégique à long terme.
 La Chine, pendant la Central Economic Work Conference qui
se tient tous les ans, a souligné que la « stabilité » serait un
élément clé de son calendrier économique pour 2017, priorité
étant également donnée à la maîtrise des risques financiers

Nous continuons à privilégier les actifs dits risqués comme
les actions mondiales, la dette des marchés émergents et
les obligations privées par rapport aux emprunts d’État des
marchés développés
2
Positionnement à long terme
(> 12 mois) par classes d’actifs
Classe d’actifs
Analyse
Actions
Monde
Facteurs positifs : A long terme, nous prévoyons toujours une performance plus élevée des
marchés actions internationaux que des placements de trésorerie ou des emprunts d’État des
marchés développés. La reprise de l’économie mondiale semble s’accélérer et les bourses
mondiales enregistreront des performances positives sur le long terme. À moyen et long terme, le
maintien de politiques monétaires extrêmement accommodantes et la détermination accrue des
pouvoirs publics en matière d’assouplissement budgétaire devraient compenser le ralentissement
de la croissance chinoise, le durcissement de la politique monétaire américaine et les incertitudes
politiques dans de nombreuses régions.
Risques : Les inquiétudes entourant la croissance chinoise et les incertitudes liées à la politique
économique américaine de Donald Trump (avec l’introduction possible de mesures protectionnistes
en matière d’échanges commerciaux), et au resserrement monétaire de la Fed, qui pourrait être plus
rapide que prévu, peuvent déclencher des épisodes de volatilité, tout comme la montée des risques
politiques (en particulier en Europe). Nous pourrions également revoir à la baisse notre opinion en
cas de dégradation manifeste et durable des perspectives économiques mondiales.
États-Unis
Risques : Les valorisations relativement tendues se traduisent par une prime de risque implicite
inférieure à celle constatée sur les autres marchés développés. Les perspectives de politique sous
une administration Trump restent hautement incertaines. Si c’est le scénario « Hard Trump » qui se
matérialise, avec notamment des répercussions potentiellement négatives à plus long terme sur
l’économie américaine, une prime plus importante serait alors nécessaire pour compenser le risque
encouru sur les actions américaines. Parallèlement, la vigueur du dollar américain (dans un contexte
d’inflation des salaires) pourrait prolonger la tendance à la baisse observée sur les bénéfices des
entreprises. Une part élevée de ces derniers laisse en outre supposer un potentiel d’augmentation
limité. Enfin, dans l’hypothèse d’une hausse de l’inflation sans accélération connexe de la croissance
économique, la Fed aurait moins d’arguments pour durcir sa politique que dans un scénario de
croissance et d’inflation.
Facteurs positifs : Les promesses de réforme de l’imposition des sociétés, d’assouplissement de
la règlementation et de relance budgétaire sous Donald Trump offrent un potentiel haussier pour les
bénéfices. La reprise durable de l’économie américaine et la politique bénéfique de la Fed continuent
de favoriser les actions américaines.
Royaume-Uni
Facteurs positifs : À l’issue du vote sur le Brexit en juin, l’économie britannique se montre bien plus
résistante que ce à quoi s’attendaient initialement les marchés. La dégringolade de la livre sterling
(GBP) au lendemain du vote peut encore soutenir les cours des actions britanniques, les entreprises
du pays réalisant une part relativement importante de leurs bénéfices à l’étranger.
Risques : La croissance de l’économie britannique risque de ralentir compte tenu des incertitudes,
mais nous pensons qu’un assouplissement des politiques monétaires et budgétaires peut atténuer
cet impact.
Zone euro
Facteurs positifs : Nous privilégions les actions de la zone euro en raison de leurs primes de risque
implicite plus élevées et du potentiel de remontée des bénéfices. Le cycle de reprise économique
est en effet moins avancé que dans d’autres régions. De plus, les conditions monétaires sont
toujours favorables grâce à la prolongation du plan d’achats d’actifs (APP) de la BCE jusqu’à
décembre 2017.
Risques : Le résultat du référendum britannique soulève des interrogations quant à l’avenir
de l’Union européenne. Cette situation pourrait miner la confiance des marchés à l’égard de la
région et altérer ses perspectives de croissance. Un ralentissement du PIB britannique pourrait
également pénaliser les exportations de la zone euro, le Royaume-Uni étant un important partenaire
commercial. D’autre part, la politique monétaire pourrait devenir moins accommodante si l’inflation
augmente plus vite que prévu, ou en cas de craintes quant aux effets perturbateurs du plan APP de
la BCE. La région est toujours confrontée à des obstacles extérieurs, comme l’anémie des échanges
commerciaux internationaux et l’accès de faiblesse de la part de partenaires commerciaux clés
dans les régions émergentes. Enfin, il faut s’attendre à de nouvelles incertitudes politiques avec les
élections prévues aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et (probablement) en Italie dans le courant
de l’année 2017.
3
Japon
Facteurs positifs : La politique monétaire extrêmement accommodante de la BoJ (Banque du
Japon) et le dispositif de relance budgétaire annoncé récemment par le gouvernement peuvent faire
progresser les bénéfices par action du marché japonais. La BoJ pourrait se montrer proactive et
accroître ses achats d’actions pour assouplir sa politique puisqu’il lui sera difficile d’augmenter ses
interventions sur les obligations souveraines japonaises, alors que le marché du crédit d’entreprise
est pour sa part relativement étroit. L’introduction du concept de « contrôle de la courbe des taux »
en septembre peut atténuer dans une certaine mesure l’impact des taux d’intérêt négatifs sur
les bénéfices du secteur financier ; cela permet aussi de garantir la prime de risque actions et
éventuellement d’inciter le ministère des Finances à accentuer l’assouplissement de la politique
budgétaire. Ce cadre peut aussi permettre d’abaisser plus facilement les taux (déjà négatifs) et
contribuer au maintien des différentiels de taux avec les autres grandes économies ; le yen pourrait
alors continuer de se déprécier et stimuler la valeur des bénéfices réalisés à l’étranger. En termes
relatifs, les valorisations et les primes de risque sont selon nous attractives. Parallèlement, grâce à
leur trésorerie abondante, les entreprises japonaises vont pouvoir augmenter leurs dividendes ou
racheter leurs propres actions.
Risques : La dynamique bénéficiaire a récemment ralenti en raison d’un contexte international
défavorable et de fondamentaux très mauvais sur le marché intérieur. L’évolution du yen reste
incertaine malgré l’adoption d’une politique de taux d’intérêt négatifs par la Banque du Japon
fin janvier 2016, ce qui constitue un risque majeur pour les entreprises japonaises exportatrices.
Enfin, les achats d’actions de la BoJ peuvent faire craindre que la Banque centrale ne devienne un
actionnaire majoritaire sur le marché boursier nippon.
Marchés
émergents
Facteurs positifs : Les actions des marchés émergents restent attractives pour les investisseurs
dont la devise de référence est celle d’un pays développé (USD, GBP ou EUR). Nous prévoyons en
effet une appréciation à plus long terme des devises émergentes. Nous restons néanmoins sélectifs
en privilégiant les pays dont les fondamentaux macroéconomiques sous-jacents sont solides et
capables de résister face à des politiques commerciales protectionnistes. L’Asie est notre région de
prédilection : les perspectives de performance y semblent plus élevées, grâce à un environnement
économique toujours porteur.
Risques : Les marchés pourraient manifester une certaine volatilité à court terme. Des incertitudes
subsistent en effet quant à la trajectoire de durcissement de la politique de la Fed, à la probabilité de
mesures commerciales plus protectionnistes, au rythme de la transition de l’économie chinoise et à
la solidité de l’économie mondiale en général.
Asie (hors Japon)
Facteurs positifs : La combinaison accélération de la croissance nominale/reflation modeste, baisse
des taux d’intérêt réels et redressement des marges devrait soutenir la rentabilité et les bénéfices
des entreprises en Asie hors Japon. Selon nos indicateurs de performance attendue à long terme,
les valorisations semblent être raisonnables et le risque correctement intégré dans les cours.
Certains marchés présentent un potentiel de revalorisation dû aux réformes structurelles.
Risques : L’élection de Donald Trump aux États-Unis crée un risque au niveau du protectionnisme
commercial. Autre possibilité, celle d’un durcissement monétaire plus prononcé de la part de la
Fed, qui pèserait sur les devises de la région et entraînerait des sorties de capitaux puis, par voie
de conséquence, un durcissement des politiques des banques centrales. De plus, la fragilité de la
croissance mondiale, le regain d’inquiétudes vis-à-vis de l’économie chinoise, la volatilité des cours
des matières premières et les événements politiques régionaux/nationaux sont autant de risques
supplémentaires. Le niveau élevé de l’endettement, les inquiétudes liées à la qualité des actifs
bancaires et l’affaiblissement de l’efficacité des politiques monétaires dans certains pays présentent
également des menaces.
ECE* et Amérique
latine
Facteurs positifs : À plus long terme, nous prévoyons le maintien de différentiels de croissance
positifs par rapport aux marchés développés. La nature relativement fermée de l’économie
brésilienne protège le pays face à un éventuel renforcement du protectionnisme des politiques
commerciales dans le monde.
Risques : A plus court terme, ces marchés sont sensibles au risque de contraction de la liquidité
mondiale ; la baisse des prix des matières premières pourrait également rester un sérieux handicap
pour les pays producteurs. Enfin, les tensions géopolitiques sont exacerbées et imprévisibles, et les
fondamentaux politiques et macroéconomiques internes restent très mauvais dans de nombreux
pays, notamment au Brésil. Le Mexique est particulièrement vulnérable à une politique commerciale
« Hard Trump ».
* ECE : Pays d’Europe Centrale et de l’Est
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Obligations
Monde
Risques : Globalement, les rendements des emprunts d’État (qui concernent en majorité les
marchés développés de référence) sont encore trop faibles selon nous. La forme plutôt plate des
courbes de taux et la faiblesse extrême des rendements limitent considérablement le potentiel de
performance, et les primes d’échéance sont quasi nulles. Si la relance budgétaire est remise au
goût du jour, il est possible que le récent revirement soudain des rendements persiste. Dans un tel
scénario, nous ferions toutefois preuve de prudence.
Facteurs positifs : Les emprunts d’État offrent toujours des avantages en termes de diversification
des portefeuilles et réduisent la volatilité. Les forces motrices d’une « stagnation séculaire » sont
aussi relativement puissantes (vieillissement de la population, faiblesse de la productivité et des
investissements) et la réserve mondiale d’actifs dits sûrs est limitée. Ce qui laisse à penser que
la normalisation des rendements obligataires pourrait prendre plusieurs années. Enfin, si les bons
du Trésor américain indexés sur l’inflation (TIPS) nous semblent toujours attractifs par rapport aux
obligations nominales des pays développés, l’écart s’est resserré après la hausse des points mort
d’inflation.
États-Unis
Risques : Le marché du travail américain atteint le plein emploi (ou s’en approche), tandis que
l’inflation sous-jacente progresse. Les perspectives d’un plan de relance budgétaire aux États-Unis
devraient en outre stimuler les tensions inflationnistes et augmenter les volumes d’émissions de
bons du Trésor. Avec des rendements toujours bas (et des rendements réels qui le sont encore plus),
nous préférons sous-pondérer cette classe d’actifs et privilégier les actifs dits risqués.
Facteurs positifs : Un assouplissement de la politique monétaire pourrait favoriser la classe d’actifs
sur le court à moyen terme si la croissance américaine déçoit ou si l’inflation, après avoir progressé,
venait à stagner. Cela étant, le marché anticipe d’ores et déjà un environnement monétaire très
accommodant. Les emprunts d’État conservent un avantage en termes de diversification, aspect
important dans un environnement de volatilité.
Royaume-Uni
Risques : Les perspectives de performance des Gilts (Bons du Trésor britanniques) demeurent très
modestes. Bien qu’il soit toujours très probable que l’économie britannique ralentisse au cours des
prochains trimestres, toute nouvelle compression des rendements sera certainement compensée
par une hausse de l’inflation après la chute récente de la livre sterling, et éventuellement par une
croissance supérieure aux attentes.
Facteurs positifs : Au vu des risques entourant la croissance, le Royaume-Uni va probablement
maintenir une politique monétaire très accommodante pendant un certain temps.
Zone euro
Risques : Les obligations du cœur de l’Europe nous paraissent surévaluées. Le principal risque est
que la BCE procède au retrait progressif de son plan d’assouplissement quantitatif après décembre
2017.
Facteurs positifs : La prolongation du programme d’achats d’actifs de la BCE jusqu’à décembre
2017 peut offrir un nouveau soutien au marché sur le court terme. Parallèlement, les tensions
inflationnistes sous-jacentes et les anticipations d’inflation à long terme dans la région restent
extrêmement modestes, ce qui devrait permettre de maintenir une politique monétaire ultraaccommodante pendant encore un certain temps.
Japon
Risques : Avec des rendements presque négatifs jusqu’à l’échéance 10 ans, les emprunts d’État
japonais nous paraissent surévalués. L’assouplissement quantitatif actuellement en place est un
facteur de soutien, mais la BoJ pourrait revoir son engagement à maintenir les rendements à
10 ans aux niveaux actuels, et compte tenu des achats déjà très importants de JGB («Japanese
Government Bonds»: emprunts d’Etat japonais), la Banque devra peut-être faire incursion sur
d’autres classes d’actifs pour continuer d’assouplir sa politique.
Facteurs positifs : Le nouveau dispositif de « contrôle de la courbe des taux » mis en place par la
BoJ va atténuer la volatilité et réduire le risque de hausse des rendements à court terme. Dans le
même temps, le Gouverneur de la Banque centrale, Haruhiko Kuroda, a fait savoir que les réductions
de taux pourraient être amenées à jouer un rôle central dans les prochaines décisions de l’institut
d’émission.
Marchés
émergents
Facteurs positifs : Selon nous, le rendement offert par les emprunts d’État des marchés émergents
les rend attractifs par rapport aux emprunts d’État des marchés développés. De plus, nous pensons
que les devises des marchés émergents vont continuer de s’apprécier durablement, ce qui conforte
notre décision de ne pas couvrir cette position.
Risques : Les écarts de rendement de l’univers des titres de créance des marchés émergents
risquent de se creuser dans un contexte de durcissement de la politique monétaire américaine.
Les obligations des pays émergents dont les besoins de financement externe sont importants sont
particulièrement en danger. Les obligations sensibles aux échanges commerciaux sont quant à elles
soumises au risque d’un protectionnisme renforcé.
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Obligations
d’entreprises
Marchés
internationaux
des obligations
Investment Grade
(IG)
Facteurs positifs : Les entreprises conservent des bilans solides et les taux de défaut sont faibles.
En outre, comparé à ce qu’offrent d’autres classes d’actifs, les primes de rendement semblent
toujours attractives en valeur relative malgré leur nette diminution depuis le début de l’année.
Titres Investment
Grade en USD
Facteurs positifs : Le crédit Investment Grade semble plus attractif aux États-Unis qu’en Europe.
Les titres américains pourraient surperformer, sous réserve d’une sélection prudente.
Risques : Nous conservons un positionnement neutre sur la classe d’actifs en raison du risque d’un
durcissement de la politique monétaire de la Fed.
Risques : A court terme, l’amélioration des valorisations relatives des obligations libellées en USD
est compensée par le risque d’un durcissement plus marqué de la politique de la Fed. La maturation
du cycle des crédits est plus avancée aux États-Unis qu’en Europe, où le cycle ne fait que s’amorcer.
Titres Investment
Grade en EUR
et GBP
Facteurs positifs : Les emprunts d’entreprises en euro et en livre sterling devraient continuer
de bénéficier de soutien des plans d’achats de titres de la BCE et de la Banque d’Angleterre. Par
ailleurs, dans la zone euro, les statistiques les plus récentes suggèrent une amélioration progressive
des conditions de crédit, alors que les taux de défaut restent à des niveaux faibles. Les valorisations
entrainent une neutralité de nos vues.
Risques : La conjoncture économique pourrait se dégrader si la croissance mondiale se révèle
inférieure aux attentes. Hors effets de change, le crédit en GBP des entreprises axées sur
l’économie britannique risque d’être affecté en cas de ralentissement du marché intérieur.
Marchés
internationaux
des obligations à
haut rendement
Facteurs positifs : Les défauts sont encore relativement peu nombreux et se confineront
probablement aux secteurs liés aux matières premières. Certains segments de l’univers du crédit
conservent un attrait relatif, par exemple le haut rendement américain à échéance courte.
Risques : Les taux de défaut devraient atteindre un probable pic début 2017, et risquent de s’étendre
à d’autres secteurs que ceux en lien avec les matières premières. Cela souligne la nécessité de se
montrer sélectif et de privilégier les émetteurs de qualité. Comme la catégorie Investment Grade,
le crédit à haut rendement peut se montrer volatil avec le durcissement de la politique monétaire
américaine.
Autres
Or
Facteurs positifs : La Fed ne devrait que progressivement relever ses taux, limitant ainsi le coût
d’opportunité de la détention d’actifs ne générant pas de rendements. La montée des tensions
inflationnistes pourrait stimuler la demande d’instruments de couverture d’inflation.
Risques : Un relèvement plus rapide que prévu des taux de la Fed pourrait entraîner une nouvelle
hausse du dollar US.
Autres matières
premières
Facteurs positifs : Dans un contexte de hausse toujours robuste de la demande de pétrole, il se
peut que le marché poursuive son rééquilibrage, en particulier au regard de l’accord de réduction de
la production conclu par l’OPEP en novembre.
Risques : La situation de suroffre pourrait perdurer sur les marchés pétroliers si la croissance de la
demande ralentit, si la production américaine se maintient et si l’OPEP ne parvient pas à réduire sa
production. L’évolution des cours des métaux industriels reste tributaire du rythme de rééquilibrage
de l’économie chinoise et de la croissance mondiale.
Placements
immobiliers
Facteurs positifs : Les prix des actions immobilières ont chuté ces derniers mois en partie à cause
des craintes entourant le relèvement des taux. Par conséquent, le rendement du dividende de
ces actions s’est accru et affiche désormais une prime d’environ 130 points de base par rapport
au reste du marché. Nos prévisions des loyers restent toutefois globalement inchangées. Nous
pensons toujours que les sociétés immobilières mondiales présentent un potentiel de performance
à long terme intéressant comparé aux rendements des emprunts d’État de référence des marchés
développés.
Risques : La perspective d’une hausse de taux pourrait continuer de pénaliser les sociétés
immobilières cotées dans un avenir proche. La décision du R.-U. de quitter l’Union européenne a nui
aux perspectives d’augmentation des loyers, notamment sur le marché du centre de Londres, et
accru les incertitudes quant à la demande locative future.
6
L’économie mondiale continue
de se raffermir
Le raffermissement de l’activité économique
mondiale soutient les actions sur l’ensemble des
marchés ; les cours pétroliers ont bondi après
l’accord conclu par l’OPEP ; les bons du Trésor ont
chuté sous l’effet du durcissement de ton de la Fed
Janet Yellen a répété, durant sa conférence de presse, que la
Banque maintiendrait un cycle de resserrement monétaire
« extrêmement progressif ». Le communiqué à l’issue de la
réunion a dénoté une amélioration des perspectives d’activité et
d’inflation par rapport à début novembre, reflétant les nombreux
chiffres supérieurs aux attentes publiés durant les semaines
précédentes. L’indice ISM du secteur des services en novembre
a atteint son niveau le plus élevé en plus d’un an (57,2) et l’indice
de confiance des ménages du Conference Board pour décembre
s’est établi à son meilleur score depuis 15 ans. En revanche, les
ventes de détail de novembre (hors alimentation, automobile,
essence et matériaux de construction) n’ont progressé que de
0,1 % sur un mois, tout en conservant une bonne dynamique
sous-jacente. À noter que notre indicateur Nowcast de l’activité
sous-jacente aux États-Unis a progressé au mois de novembre
et signalé le meilleur rythme d’expansion de l’économie depuis
décembre 2014.
Les marchés actions internationaux se sont inscrits en hausse
au mois de décembre, l’appétit pour le risque étant ravivé
par la bonne orientation des statistiques macroéconomiques
dans l’ensemble des régions. L’indice MSCI AC World a clôturé
le mois en hausse de 2,4 % (en devise locale). Aux ÉtatsUnis, le S&P 500 a progressé de 1,8 % et atteint de nouveaux
records, tandis qu’au Japon, le Nikkei s’est adjugé 4,4 %,
stimulé par la forte baisse du yen contre le dollar américain.
Les actions européennes ont surperformé (Euro Stoxx 50 en
hausse de 7,8 %), notamment grâce aux progressions robustes
des valeurs financières. Les actions des pays émergents ont
largement sous-performé (indice MSCI EM en repli de 0,2 %),
le marché chinois pâtissant des mesures réglementaires prises
pour contenir les achats d’actions des assureurs. Les cours
pétroliers ont bondi après l’annonce d’un accord de réduction
de la production au sein de l’OPEP (et par 11 pays hors OPEP).
Enfin, les bons du Trésor américain à 10 ans ont reculé (leurs
rendements ont augmenté) sous l’effet du durcissement de ton
de la Fed à sa réunion de décembre. En Europe, les emprunts
d’État ont gagné du terrain, soutenus par le maintien de la
politique accommodante de la BCE (tous les chiffres sont datés
du 31 décembre, en devise locale, performance mensuelle des
cours uniquement).
En Europe aussi l’activité s’accélère,
soutenue par la prolongation du plan d’achats
d’actifs de la BCE
Les PMI du mois de décembre ont apporté une nouvelle preuve
de la dynamique économique soutenue dans la zone euro, avec
une nette progression dans le secteur manufacturier (au plus
haut depuis avril 2011), qui a compensé la légère dégradation
de la composante des services, l’indice composite demeurant
inchangé à l’arrivée (53,9). Le chômage a reculé plus que prévu,
à 9,8 % en octobre, soit son niveau le plus faible depuis juillet
2009. Dans l’ensemble, les preuves semblent être assez
nombreuses pour supposer une accélération de la croissance
de la zone euro au 4e trimestre, malgré la persistance des
inquiétudes entourant les risques politiques courant 2017. À
sa réunion de décembre, la BCE a prolongé son plan d’achats
d’actifs de neuf mois (jusqu’à décembre 2017) tout en réduisant
ses acquisitions à 60 milliards EUR/mois (80 milliards EUR pour
l’instant). Pendant la conférence de presse, Mario Draghi a
insisté sur le fait que cette mesure ne constitue aucunement un
retrait progressif du programme.
Notre modèle Nowcast signale la poursuite
de l’accélération de l’économie américaine
alors que la Fed a relevé de 25 pb le taux
des Fed Funds
Comme prévu, le FOMC a décidé à l’unanimité de porter
le taux cible des Fed funds à 0,75-0,50 % (contre 0,500,25 % auparavant) à sa réunion de décembre. Bien que les
membres du FOMC anticipent davantage de relèvements
de taux en 2017 (trois au lieu de deux), la Présidente de la Fed
7
Le Japon a révisé à la baisse sa croissance
au 3e trimestre en raison du statu quo de la BoJ
pendant cette période ; le resserrement
du marché de l’emploi est favorable
aux perspectives de croissance pour 2017
plus résistantes peuvent surperformer, notamment celles
qui seraient protégées en cas de mesures protectionnistes
(par ex., le Brésil, l’Inde, l’Indonésie), dont la dette en devise
locale est faiblement détenue par des investisseurs étrangers
(Corée du Sud, Thaïlande, Inde) et dont la dette en dollar
est peu importante (Chine, Pologne, Indonésie). Au Brésil,
l’activité semble prête à repartir, et étant donné l’ancrage des
anticipations d’inflation, la Banque centrale pourra peut-être
accélérer le rythme des réductions de taux en 2017 et soutenir
les perspectives de croissance. En Inde, les statistiques
économiques se sont dégradées en raison du programme de
démonétisation, mais la Banque Centrale Indienne estime
que cet impact sera provisoire, ce qui s’est reflété dans sa
décision inattendue de maintenir les taux d’intérêt inchangés
en décembre. Le Mexique, en revanche, reste vulnérable par
rapport à l’agenda politique de Donald Trump aux États-Unis.
La dépréciation brutale du peso après les élections a poussé
la banque centrale à relever son taux d’intérêt de 50 points
de base supplémentaires en décembre malgré les signes de
ralentissement de la croissance. La Turquie connaît également
des difficultés sur le plan de sa politique intérieure et liées à
l’importance de sa dette libellée en dollar ; le PIB s’est contracté
de 1,8 % sur un an au 3e trimestre, affaibli par le tassement de la
consommation des ménages.
En raison du ralentissement plus fort que prévu des
investissements privés non résidentiels, la croissance japonaise
au 3e trimestre a été inopinément révisée à la baisse à 1,3 %
en glissement trimestriel annualisé, contre 2,2 % à l’estimation
précédente. La BoJ a maintenu le statu quo à sa réunion de
politique monétaire en décembre, maintenant notamment son
cadre de « contrôle de la courbe des taux ». Les responsables
politiques espèrent toujours que le resserrement du marché de
l’emploi va soutenir les salaires et la demande privée, résorber
l’écart à la production et rapprocher l’inflation de l’objectif de
2 %. La perspective d’un affaiblissement supplémentaire du
yen à court terme peut également soutenir l’inflation et les
exportations.
En Chine, la croissance reste robuste
et les autorités annoncent une accélération
des réformes sur le front de l’offre en 2017
L’environnement étant moins favorable
aux obligations, notre préférence pour
les actifs dits risqués reste intacte
L’activité économique de la Chine maintient sa croissance
régulière, soutenue par la vigueur de la demande intérieure
et la reprise des exportations malgré le ralentissement des
transactions immobilières dû aux mesures restrictives.
L’amélioration récente du pouvoir de fixation des prix des
entreprises industrielles se reflète dans la hausse de leurs
bénéfices, en particulier dans les secteurs en surcapacités.
La Central Economic Work Conference a souligné que la
« stabilité » serait déterminante pour le calendrier économique
de la Chine en 2017, priorité étant donnée à la maîtrise des
risques financiers par rapport aux objectifs de croissance. À
l’issue de cette conférence, les autorités ont également laissé
entendre qu’elles maintiendraient « une politique budgétaire
proactive et une politique monétaire prudente », et qu’elles
accéléreraient les réformes opérées sur le front de l’offre.
D’un point de vue structurel, nous pensons que les rendements
obligataires des marchés développés vont continuer de
remonter dans un contexte de politiques monétaires et
budgétaires proactives soutenant l’accélération récente de
l’activité économique mondiale et de hausse des tensions
inflationnistes (en particulier aux États-Unis). De plus, les
perspectives de performance sont toujours faibles par rapport
aux autres classes d’actifs, ce qui plaide toujours en faveur
d’un positionnement sous-pondéré. Nous privilégions la
surpondération d’un panier d’actifs dits risqués, comprenant
les actions (notamment européennes, japonaises et de certains
pays émergents dotés de fondamentaux résistants) ainsi que
des obligations émergentes en devise locale, dans le contexte
d’un portefeuille multi-actifs bien diversifié et dans une optique
stratégique à long terme.
Après l’accès de faiblesse dû à l’élection
de Donald Trump, les actifs émergents se sont
stabilisés ; les économies plus résistantes
peuvent surperformer
Les actifs des marchés émergents s’étaient effondrés au
lendemain de la victoire de Donald Trump, mais ils ont fini
par se stabiliser récemment. Désormais, les économies
8
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