Chapitre 1. LES GRANDES QUESTIONS QUE SE POSENT LES ECONOMISTES NOTIONS QUE LES ELEVES DOIVENT CONNAITRE ET SAVOIR UTILISER : Utilité, Contrainte budgétaire, prix relatif, Echange marchand, spécialisation, gain à l’échange, Production marchande et non marchande, Valeur Ajoutée, Salaire, Profit, Revenus de Transfert, Equilibre Emplois / Ressources VOCABULAIRE 1. Utilité : Satisfaction que procure à un individu la consommation d’une combinaison de biens ou services. Cette utilité est différente en fonction de chaque consommateur car leurs goûts sont subjectifs 2. Contrainte budgétaire : Appelée aussi droite de budget ; Celle-ci se construit en considérant d’une part le revenu d’un ménage et d’autre part le prix des biens et services qu’ils souhaitent acheter. L'agent économique considère donc le budget comme une contrainte, ce qui place les produits dans une situation concurrentielle. 3. Prix relatif : Le prix relatif de deux biens est le prix du bien exprimé en quantité de l'autre bien. 4. Production marchande : Activité économique, socialement organisée, des entreprises consistant à créer des biens et des services vendus à un prix supérieurs à leurs coûts de production. 5. Production non marchande : Activité économique, socialement organisée, des administrations consistant à créer des services vendus à un prix très largement inférieurs à leurs coûts de production. 6 . Valeur Ajoutée Brute : Richesse créée par une entreprise, un secteur institutionnel ou une branche au cours d’une période donnée (Production en valeur – Valeur des consommations intermédiaires) 7. Salaire : Rémunération des salariés (c’est-à-dire des ménages ayant apporté leur force de travail au sein d’une unité de production), c’est-à-dire tous les versements effectués par les employeurs au titre de la rémunération du travail (salaires et traitements nets et cotisations sociales salariales = on parle de salaire brut) 8. Profit : Revenu de l’entreprise résultant de l’excédent des recettes sur les coûts totaux de production. 9. Revenus de Transfert ou Prestations sociales: Versements effectués au profit des ménages par l'ensemble des organismes de la protection sociale (Organismes de la Sécurité Sociale, Etat, UNEDIC) au titre des lois sociales. Ainsi, on distingue les prestations sociales versées au titre de la Santé, de la Vieillesse, de la Famille, de l'exclusion, du chômage... On distingue les prestations sociales en espèces comme les allocations chômage, les pensions de retraites, les allocations familiales, versement des indemnités journalières en cas de maladie, le RMI, le minimum vieillesse et les prestations sociales en nature qui comprennent d’une part les remboursements opérés au profit des ménages qui ont achetés un bien ou un service (remboursements des médicaments, remboursements des frais médicaux, ..) ou les services qui leur sont fournis gratuitement par les APU. 10. Equilibre Emplois / Ressources : Ressources : Ensemble des biens et des services dont disposent les agents de cette économie pour consommer ou produire d’autres biens ou services. Ces ressources sont de deux types : la production nationale réalisée par l’ensemble des unités économiques résidentes sur le territoire et qui se compose des consommations intermédiaires et des valeurs ajoutées par les entreprises dont la somme constitue le PIB et, les importations, c’est-à-dire les biens et les services produits à l’étranger mais qui ont été acquis par les unités résidentes. Emplois : Les emplois de l’économie correspondent aux différentes utilisations possibles des ressources. On distingue, la consommation finale des ménages, la consommation effective des administrations publiques, les consommations intermédiaires des entreprises et des administrations, la Formation Brute de Capital Fixe, les variations de stocks et les exportations. 11. Ménage : Groupe d’individus occupant une même résidence principale (ayant ou non des liens de parenté) et qui constitue un centre décision du point de vue de la consommation. 12. Consommation : Opération économique consistant dans l’utilisation immédiate des biens ou de services qui seront détruits, à plus ou moins long terme, dans ce processus afin de satisfaire les besoins. 13. Consommation finale des ménages : Utilisation par un ménage d’un bien ou d’un service afin de satisfaire directement un besoin. Elle comprend la consommation par les ménages des biens et des services marchands produits par les entreprises ainsi que la consommation de services non marchands quasi-gratuits produits par les APU ou les APRI. 14. Consommation effective des ménages : La consommation effective des ménages regroupe la consommation finale des ménages à laquelle s’ajoute la consommation individualisable des APU (qui désigne en fait la consommation par les ménages des 1 services non marchands quasi gratuits – partie non financée par les ménages - et gratuits produits par les APU et exclusivement consommés par les ménages) + la consommation individualisable des APRI au service des ménages (qui désigne en fait la consommation par les ménages de services non marchands quasi-gratuits et gratuits produits par les APRI et exclusivement consommé par les ménages). 15. Revenus : Flux de ressources issues directement ou indirectement de l’activité économique perçu par un agent économique (ménage, entreprise, APU, …). 16. Revenu mixte : Rémunération des individus ayant apporté au sein d’une unité de production leur force de travail et du capital. Ce sont les revenus perçus par les entrepreneurs individuels : Bénéfice, EBE, …. 17. Revenu de la propriété : Rémunération des individus ayant apporté, notamment au sein d’une unité de production uniquement du capital. Ce sont les revenus perçus par un secteur institutionnel (ménages, entreprises, APU, APRI) apporteurs de capitaux : dividendes, intérêts, loyers, fermage, plus-value, … 18. Revenu Primaire : Revenu perçu par un ménage en contrepartie de sa participation directe ou indirecte à l'activité productive. Pour participer à l'activité productive un ménage peut amener soit du facteur travail (revenu du travail salarié), soit du facteur capital et du facteur travail (EBE et revenu mixte) - on parle de participation directe - (revenu du travail salarié + EBE et revenu mixte = revenu d’activité), soit uniquement du capital (revenu de la propriété) - participation indirecte à l’activité productive -. 19. Cotisations sociales : Versements obligatoires effectués par le salarié et son employeur, mais aussi par les non salariés au profit des OSS et de l'UNEDIC et destinés à financer les risques couverts par celles-ci (maladie, vieillesse, accidents du travail, chômage). 20. Revenu disponible brut : Part du revenu qui reste à la disposition des ménages après paiement des impôts et taxes directs et des cotisations sociales d'une part et perception des prestations sociales d'autre part. On parle de revenu disponible brut ajusté pour désigner le revenu disponible brut augmenté des transferts sociaux en nature autrement dit des services non marchands quasigratuits (part de financement restant à la charge des administration) et gratuits individualisables (éducation et santé notamment) 21. Epargne des ménages : Partie du revenu qui, pendant une période donnée, n'est pas consacrée à la consommation. 22. Bien : Produit matériel de l’activité économique. Si le bien sert à satisfaire pour un ménage un besoin on parle de bien de consommation ; si le bien sert aux entreprises ou aux administrations à produire d’autres biens ou d’autres services on parle de bien de production. 23. Service : Produit immatériel de l’activité économique. Si le service sert à satisfaire pour un ménage un besoin on parle de service de consommation ; si le service sert aux entreprises ou aux administrations à produire d’autres biens ou d’autres services on parle de service de production. 24. Entreprise : Toute unité économique autonome dont l'activité principale consiste à produire des biens et services marchands à partir de la combinaison de divers facteurs de production et qui distribue des revenus en contrepartie de l'utilisation de ces facteurs. On distingue, les Sociétés Non Financières, les Entreprises Individuelles et les Sociétés Financières (Banques et Assurances). 25. Facteur de production : Tout élément (travail ou capital physique) utilisé au cours du processus de production afin de produire des biens ou des services 26. Travail : Activité rémunérée qui intervient dans une unité de production. 27. Le capital physique : Ensemble des moyens de production, c’est-à-dire des biens et des services qui ont été produits dans le passé et qui sont des moyens de production présents ou futurs. (Notion économique) 28. Le capital fixe : Au sens économique le capital fixe regroupe l’ensemble des biens et des services de production durables qui participent à plusieurs cycles de production (utilisés au moins pendant un an). Parmi les biens on retrouve notamment : les machines, les bâtiments, les terrains, … parmi les services on retient l’achat de brevets et de logiciels, la formation du personnel, les dépenses de recherches-développement et de publicité. Pour l’INSEE, le capital fixe regroupe l’ensemble des biens et des services de production durables qui participent à plusieurs cycles de production (utilisés au moins pendant un an).et qui peuvent faire l’objet d’un amortissement comptable (consommation de capital fixe). Ainsi, si tous les biens qui ont une durée de vie supérieure à un an sont considérés comme du capital fixe, au niveau comptable, seuls les achats de logiciels sont considérés comme du capital fixe. 29. Le capital circulant (ou consommations intermédiaires) : Au sens économique le capital circulant désigne l’ensemble des biens ou des services détruits (énergie) ou transformés (matières premières, produits semi-finis) lors du processus de production ou qui ont une durée de vie inférieure à un an. L’INSEE considère comme capital circulant tous les biens de production qui ont une durée de vie inférieure à un an, tous les services de production qui ont une durée de vie inférieure à un an mais également des services qui ont une durée de vie supérieure à 1 an mais qui ne sont pas amortissables sur le plan comptable, à savoir les dépenses de publicité, les dépenses de recherche développement, la formation du personnel, et les achats de brevets. 2 30. Amortissement économique: Valeur du capital fixe usé lors du processus de production ou frappé d’obsolescence au fil du temps. L’amortissement au niveau comptable (INSEE) désigne les sommes que les entreprises « mettent de côté » afin de reconstituer leur capital fixe usé ou frappé d’obsolescence. On parle de consommation de capital fixe (ensemble des biens de production qui ont une durée de vie supérieure à un an + les logiciels) 31. Excédent Brut d’Exploitation : Solde qui mesure ce qui reste à un secteur institutionnel après rémunération des salariés et versements des impôts. Pour une entreprise l'EBE est un indicateur de profit au sens large (c’est-à-dire notamment avant paiement des dépenses liées à d'amortissement du capital fixe.) 32. Taux de marge : Rapport entre l’EBE réalisé par une unité de production et la VAB de cette même unité. 33. Epargne nette : L’épargne nette des entreprises correspond à la part de leur bénéfice net (après impôts) qui n’est pas distribuée aux actionnaires (sous forme de dividendes). 34. Epargne brute : L’épargne brute des entreprises correspond à leur capacité d’autofinancement, c’est-à-dire à la part de leur bénéfice net (après impôts) qui n’est pas distribuée aux actionnaires (sous forme de dividendes) à laquelle s’ajoute l’amortissement 35. Investissement : au sens économique, l’investissement désigne l’opération par laquelle une unité de production acquière des biens et des services de production durables. L’investissement désigne les dépenses faites par les entreprises ou les administrations pour acquérir des biens de production durables (machines, bâtiments, terrains, …….) ou de services de production durables (brevets, logiciels, dépense de recherchedéveloppement, publicité) de production. Dans le cas de l’acquisition de biens de production l’on parle d’investissement matériel et dans le cas de l’acquisition de services de production l’on parle d’investissement immatériel. Toutefois, la comptabilité nationale (INSEE) ne considère comme investissement que les dépenses faites pour acquérir des moyens de production utilisés au moins pendant un an et qui peuvent faire l’objet d’un amortissement économique. Autrement dit, seule l'acquisition de biens de production durables ainsi que celle de logiciels est considérée comme de l’investissement pour l’INSEE (on parle de Formation Brute de Capital Fixe). 36. Administration : Toute unité économique autonome dont l'activité principale consiste à produire des services non marchands à partir de la combinaison de divers facteurs de production et qui distribue des revenus en contrepartie de l'utilisation de ces facteurs. 37. Administrations PUbliques : Les APU regroupent les unités institutionnelles dont la fonction principale est la production de services non marchands destinés aux autres unités institutionnelles et la réalisation des opérations de répartition du revenu national. Les APU se subdivisent en trois; les administrations publiques centrales, les administrations publiques locales, les administrations de la sécurité sociale. 38. Prélèvements obligatoires : Ensemble des contributions obligatoires - impôts, taxes et cotisations sociales - collectées par les APU (Etat, Collectivités Locales, OSS) auprès des agents économiques. Aux sommes collectées, il faut ajouter le prélèvement opéré au profit de la communauté européenne. 39. Impôts : Versement obligatoire, effectué par les individus ou les entreprises, sans contrepartie immédiate, au profit des APU (Etat et collectivités locales ; les OSS perçoivent uniquement comme impôts la Contribution Sociale Généralisée – CSG – et la taxe pour le Remboursement de la Dette Sociale – RDS) 40. Exportations / Importations : Flux de marchandises et de services sortant du territoire national / Flux de marchandises et de services entrant sur le territoire national. 41. PIB : Agrégat de la Comptabilité nationale fournissant une mesure de la production ; il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA grevant les produits. 3 Section 1. DANS UN MONDE AUX RESSOURCES LIMITEES, COMMENT FAIRE DES CHOIX ? I. POURQUOI SOMMES-NOUS CONTRAINTS DE FAIRE DES CHOIX ? A. L’homme évolue dans un contexte de rareté relative … 1) La rareté des ressources par rapport aux besoins Document 1 Les ressources disponibles (les biens, le temps, la terre…) sont rares, comparées à l’étendue des besoins. Si les ressources étaient naturellement abondantes, c’est à dire accessibles sans limites et sans coûts, les hommes ne seraient pas contraints de sacrifier quoique ce soit pour satisfaire un besoin particulier ; tous les désirs seraient comblés jusqu’à satiété. Mais dans un univers de rareté, les besoins sont concurrents entre eux. Toute satisfaction exige l’utilisation de ressources qui seront définitivement perdus pour une autre satisfaction. Tout choix, toute activité a ce que l’économiste appelle un coût d’opportunité. (…) Comme toutes les décisions ont un coût d’opportunité, les agents doivent définir une échelle de préférence entre tous les choix possibles. Et parce que tout choix entraîne un sacrifice, les individus ne sont pas indifférents à la façon de satisfaire leurs besoins. Parmi toutes les méthodes disponibles pour satisfaire un besoin particulier, les individus sont incités à choisir celle qui leur procure le maximum de satisfaction pour un coût donné, ou, ce qui revient au même, celle qui implique le coût minimum pour une satisfaction donnée. Sans le nommer nous venons de décrire ce que l’économiste entend par le terme de rationalité. (…) Un individu rationnel ne cherche pas simplement à satisfaire ses besoins mais à les satisfaire au mieux. Jacques Généreux, Introduction à l’économie, coll. « Points », Ed. du Seuil, 2001 Q1. Définissez la notion de rareté relative 2) Les contraintes auxquelles est confronté le consommateur 3) Synthèse B. … ce qui le conduit (contraint) à devoir faire des choix 1) La notion de rationalité Q2. Définissez la notion de rationalité à l’aide du document 1 2) La notion de coût d’opportunité Q3. Qu’est-ce que le coût d’opportunité ? 3) La ………………………………………………………………… 4) Au final, Le consommateur fait des choix en fonction du prix des biens ou des services et de leur utilité Document 2 unité 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème Utilité marginale du bien X 30 26 15 10 8 5 Prix du bien X 5 5 5 5 5 5 Utilité marginale du bien X / prix du bien X 6 5,2 2 1,6 1 Utilité marginale du bien Y 40 20 10 5 3 2 Prix du bien Y 2 2 2 2 2 2 Utilité marginale du bien Y / Prix du bien Y 20 10 5 1,5 1 M. MONTOUSSE et I. WAQUET, 100 Fiches de micro et macroéconomie, Bréal, 2009 Q1. Complétez le tableau Q2. Quel sera le premier choix du consommateur ? Q3. Classez les choix du consommateur du premier (question 2) au septième 4 II. LA MODELISATION DU CHOIX DU CONSOMMATEUR PAR L’ECONOMISTE A. La représentation de la contrainte budgétaire 1) Une réalité à laquelle se heurte tout consommateur ! 2) Exercice Exercice n°1 Un individu dispose de 100 euros. Une portion de frites coûte 10 euros, une portion de pizza coûte 20 euros Q1. Déterminez les différents paniers de biens possibles (complétez le tableau ci-dessous) Q2. Complétez les phrases : Le prix relatif de la portion de pizza par rapport à celle des frites est de …….. ; acheter une portion de pizza c’est renoncer à ………. portions de frites. Le prix relatif de la portion de frites par rapport à celle des pizzas est de ……… ; acheter une portion de frites c’est renoncer à ……….. portion de pizzas. Q3. Tracez la droite de contrainte budgétaire (Représentez sur un graphique tels que celui reproduit ci-dessous les différents paniers de biens possibles : A, B ; C, etc.) D’après P. KRUGMAN, R. WELLS, Microéconomie, de Boeck Université, 2009 3) Les évolutions de la contrainte budgétaire B. A la découverte de la combinaison optimale Q4. En fonction du tableau ci-dessous, déterminez le panier rationnellement retenu par le consommateur D’après P. KRUGMAN, R. WELLS, Microéconomie, De Boeck Université, 2009 5 Section 2. QUE PRODUIT-ON ET COMMENT LE MESURE-T-ON ? Introduction : Pourquoi produire et qu’est-ce que produire ? Document 3 La nature "naturelle" n'est pas hospitalière à l'homme. A une humanité sans travail et sans technique le globe terrestre ne donne qu'une vie limitée et végétative : quelques centaines de millions d'individus subsistant animalement. Tout ce que nous consommons aujourd'hui en France est création du travail humain, y compris les denrées que nous considérons comme les plus "naturelles", telles le blé, les pommes de terre ou les fruits (...). Nous voyons bien pourquoi nous travaillons : nous travaillons pour transformer la nature, qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains, en éléments artificiels qui satisfassent cesbesoins. Nous travaillons en outre, pour rendre aux hommes et à nous-mêmes des services que ne nous rend pas, ou que ne nous rend pas suffisamment à notre gré, la nature (nous transporter, nous chauffer, nous instruire, nous distraire...). Nous travaillons pour produire, afin de pouvoir consommer". Jean Fourastié, "La réalité économique", Ed. Hachette-Pluriel, 1986. Q1. Pourquoi produire ? Document 4 Pour l’INSEE « la production est l’activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et des services s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de production s’échangeant sur le marché ». (…) Certaines conditions doivent dont être réunies : - L'activité doit être organisée par la société, ce qui signifie qu'elle doit être légale et déclarée. - L'activité doit créer des biens et des services. Un bien est un produit matériel alors qu'un service est un produit immatériel. Parmi les services, on distingue le service marchand, qui est un service acheté directement par son utilisateur (transport dans un taxi, assurance privée...) du service non marchand qui est principalement financé par la collectivité grâce aux prélèvements obligatoires (justice, cours dans un lycée public...) [...] La finalité de ces produits est de satisfaire directement les besoins humains ou de contribuer à la production d'autres produits. Les biens et services de consommation sont les produits directement utilisés pour la consommation. Les biens et services de production sont les produits réutilisés dans le processus de production afin de contribuer à la production d'autres produits. Parmi ces derniers, on distingue les biens et services intermédiaires qui sont des biens de production consommés donc détruits au cours du processus de production (matières premières, produits semi-finis, certains types de services comme l'entretien des locaux...) des biens et des services d'investissement qui sont des biens et services de production ayant une longue durée d'utilisation ou dont les effets durent sur plusieurs cycles de production (machines, bâtiments, certains types de services comme la formation du personnel ou la recherche-développement). Source : Marc Montoussé, « La production, fruit du capital et du travail », Cahiers français, n°315, juillet-aout 2009 Q1. Définissez le terme production I. QUE PRODUIT-ON ET QUI PRODUIT ? A. Que produit-on ? 1) Les biens et les services : une première distinction (Document 4) Q2. Qu’est-ce qu’un bien ? (Donnez des exemples) Qu’est-ce qu’un service ? (Donnez des exemples) 6 2) Les biens et les services : marchands ou non marchands ? (Document 4) Q3. Distinguez service marchand et service non marchand 3) Les biens et les services : quelle finalité ? Q4. A l’aide du document et des mots-clés ( Leurs besoins / entreprises et les administrations / matières premières, produits semi-finis, énergie etc / Aliments, Consultation médicale, électricité etc / ménages / produire d’autres biens et d’autres services / Voitures, mobilier, vêtements, abonnement internet etc. / Machines-outils, voitures, ordinateurs, recherche-développement, publicité etc.) Complétez la feuille distribuée en cours (Document 4) B. Qui produit ? 1) Les entreprises Document 6 Q1. A l’aide du document, complétez le texte du cours (distribué en classe) 2) Les administrations Q1. A l’aide du document, complétez le texte du cours (distribué en classe) 7 (Document 6) II. COMMENT MESURE-T-ON LES RICHESSES CREEES ? A. La valeur ajoutée plutôt que le chiffre d’affaires 1) Une première mesure possible la production en valeur (chiffres d’affaires + valeur marchande des stocks) 2) Une deuxième mesure de la production en valeur : la notion de Valeur Ajoutée Brute Document 7 Les entreprises ne produisent pas à partir de rien. Elles utilisent des biens et des services produits par d’autres entreprises, des machines, des outils, des bâtiments, et du travail. Le fait de combiner du travail et différents biens permet aux entreprises de produire de nouveaux biens. Ici, une distinction importante doit être faite entre la production au sens comptable et la production au sens économique. D’un point de vue comptable, le produit annuel d’une entreprise est la valeur des produits finis qu’elle a vendus (son chiffre d’affaires) ou bien stockés durant l’année. Mais au sens économique du terme, la production est une création de biens et services nouveaux. Or, pour produire les biens qu’elles vendent ou qu’elles stockent, les entreprises utilisent des biens et services qui sont détruits dans le processus de production et cessent d’être disponibles : il s’agit des consommations intermédiaires. Les producteurs consomment des matières premières, de l’énergie, des biens intermédiaires produits par d’autres entreprises, des services d’étude, de gestion, de transport, etc. Au sens économique, ce processus n’est véritablement productif que dans la mesure où la valeur des produits finis de l’entreprise est supérieure à celle des biens et services qu’elle a détruits. L’entreprise ne contribue donc à la production nationale que si elle crée de la valeur ajoutée. La valeur ajoutée (VA) est simplement la différence entre la valeur de la production au sens comptable et la valeur des consommations intermédiaires (…) C’est en outre le concept pertinent pour mesurer la production à l’échelle macroéconomique. En effet, si l’on additionne simplement la valeur comptable de la production des différents agents, on compte plusieurs fois les consommations intermédiaires. Ces dernières sont en effet comprises à la fois dans la valeur de la production des entreprises qui les consomment et dans celle des entreprises qui les produisent. On doit donc à l’échelle macroéconomique, ajouter les valeurs ajoutées et non les chiffres d’affaires ; on obtient le Produit Intérieur Brut. Défini comme la « somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur le territoire national », le PIB est donc une mesure de l’activité économique génératrice de richesses qui s’attache à ce qui peut être aisément évalué en termes monétaires, et à ce qui peut être localisé à l’intérieur des frontières nationales. La possibilité de recourir à une unité de mesure commune à l’ensemble des biens et services produits – leur valeur marchande ou, s’ils n’en ont pas, la valeur marchande des facteurs de production utilisés pour produire – est, évidemment une caractéristique essentielle, qui permet l’agrégation des valeurs. Initialement cantonnée aux seules activités marchandes, pour lesquelles il existe des prix de marché censés refléter la valeur que les acheteurs y attachent, l’agrégat a, par la suite, été enrichi grâce à la prise en compte de certaines activités non marchandes, celle dont la production emploie des facteurs de production marchands : dans ce cas, puisqu’il n’existe pas de prix de marché, la convention de la valorisation consiste à les comptabiliser aux coûts des facteurs utilisés. Jacques Généreux, Introduction à l’économie, Coll. Points, Éditions du Seuil, 2001. Jacques Le Cacheux, « Le PIB, une mesure contestée », dans « Découverte de l’économie », Cahiers français, n° 347, nov.-déc. 2008. Les entreprises ne produisent pas à partir de rien. Elles utilisent des biens et des services produits par d’autres entreprises, des machines, des outils, des bâtiments, et du travail (…) Mais comment une entreprise ajoute-t-elle de la valeur aux biens et services transformés par elle en d’autres biens ? En les combinant avec du travail et du capital. Le facteur travail est constitué par le temps que consacre à l'entreprise l'ensemble des individus qui travaillent dans cette entreprise. La contribution des individus à la production ne dépend pas seulement du nombre d'heures qu'ils y consacrent, mais aussi de leur qualification professionnelle, de leur expérience, de leurs motivations et de leurs efforts. Le facteur capital comprend l’ensemble des biens ou des services qui sont utilisés durablement, c’est-à-dire plus d’un an en vue de produire d’autres biens ou d’autres services. Jacques Généreux, Introduction à l’économie, Coll. Points, Éditions du Seuil, 2001. Q1. Complétez le document distribué Exercice n°2 Soit une entreprise de pulls qui utilise notamment pour produire : de la laine, des colorants, de la publicité, des fils, des ordinateurs, des boutons, des dépenses de recherche développement, des bâtiments, de la teinture, des ampoules, des stylos, des communications téléphoniques, du papier, des machines-outils, des chaises, des tables, des voitures, de l’essence, l’entretien des véhicules, des téléphones, des logiciels, de la formation du personnel. 8 Q1. Après avoir lu et complété le texte distribué en classe, classez les différents biens et services dans le tableau Sachant que cette entreprise de pulls a réalisé en 2010, une production marchande de 20 000 000 sqd’€ et dont le tableau des dépenses est le suivant : TOUTES LES DONNEES DU TABLEAU SONT EN MILLIERS D’€ Dépenses de transport * Impôts à la Production 451 Dépenses d’énergie 60 145 Achat de Laine 5 080 Achat de Boutons 100 Intérêts bancaires 423 Achat de colorant 1 700 Impôts sur les bénéfices 360 Communication tél. 15 Achat de fils 700 Amortissement des biens 2 800 Amortissement annuel de Dépenses de publicité 12 Salaires nets versés 4 265 13 l’achat de logiciels Cotisations sociales 2 986 Dépenses de recherche-développement 6 (*) Essence, péage d’autoroute, entretien des véhicules, etc … N. B. Les dépenses de publicité, de recherche développement, d’acquisitions de brevets sont considérées comme des dépenses de consommations intermédiaires. Les dépenses de formation du personnel sont considérées comme des salaires. Q2. Calculez la VAB de l’entreprise Réponse attendue : 12 182 € (en milliers) B. A la découverte ou à la redécouverte d’un agrégat économique fondamental le Produit Intérieur Brut Exercice n°3. Le calcul du PIB marchand Soit un village dont on cherche à évaluer la production. Celui-ci est constitué de 4 producteurs. Le producteur n°1 est un éleveur de moutons. Ceux-ci se nourrissent d’herbes et d’eau de pluie (il n’y a donc aucun coût de production pour l’éleveur). A la fin de la saison, l’éleveur produit 100 ballots de laine brute qu’il vend 140 € à un fileur. Le producteur n°2 est donc un fileur de laine qui grâce aux 100 ballots produit 16 000 pelotes de laine vierge. Il vend chacune de ses pelotes 2 € à un fabricant de pulls. Le producteur n°3, qui emploie 5 salariés, tisse donc la laine vierge achetée au fileur afin de fabriquer des pulls de qualité. A l’issue de son activité 2000 pulls sont réalisés. Il vend chaque pull 55 € à un marchand qui tient un grand magasin de pulls dans la rue principale du village (le marchand ne vend d’ailleurs que les pulls produits par le producteur n°3). Le producteur n°4, qui emploie une vendeuse, met donc à la disposition des touristes les pulls de laine qui font, l’été, la réputation du village. Chaque pull est vendu 99 €. Q1. Pour chacun des producteurs calculez la valeur de sa production marchande et sa Valeur Ajoutée Brute. Q2. Pour connaître la production réelle du village (PIB du village) faut-il selon vous additionner la valeur des productions marchandes ou bien les Valeurs Ajoutées Brutes. JUSTIFIEZ. C. Le PIB est-il un indicateur de mesure pertinent ? Document 8 Une même activité peut être produite dans un cadre monétaire ou de manière gratuite (…) Passer l'aspirateur chez soi ne change pas le PIB, alors que payer une femme de ménage pour le faire l'accroît ; même chose quand on aide un voisin à réparer sa voiture ou à installer un logiciel au lieu de faire appel à des professionnels. Au-delà, la grande critique faite aux comptables nationaux est de ne porter aucun jugement de valeur sur les activités qu'ils comptabilisent. Or, bien des productions ont des conséquences négatives sur l'environnement ou la santé humaine et donc sur le bien-être social. Les accidents de la route entraînent une cascade de services de réparations, de soins de santé et de services d'assurance qui sont valorisés dans le PIB, alors que ce sont des maux pour la société (…) Le contenu du PIB importe donc autant que son niveau pour qui veut évaluer le bien-être (…) L. Maurin, « Le PIB, mesure de la richesse? » , in Alternatives économiques hors-série n° 56, avril 2003.. Q1. Pourquoi selon Louis Maurin le PIB n’est-il pas un bon indicateur du niveau de richesses dans une économie ? Q2. Citez d’autres raisons. 9 Section 3. COMMENT REPARTIR LES REVENUS ET LES RICHESSES ? Introduction : De la répartition primaire à la répartition secondaire des revenus Document 9 Ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à la production en reçoivent une part appelée revenu primaire (répartition primaire) (…) Les revenus primaires diffèrent selon leur origine. Certains rémunèrent les agents économiques ayant fourni leur force de travail (salariés et travailleurs indépendants) : ce sont des revenus du travail ou des revenus d’activité. D’autres sont perçus par les agents ayant fourni du capital financier (prêteurs, actionnaires…) ou physique (propriétaires fonciers ou immobiliers…). Ce sont des revenus du capital (ou revenus de la propriété). Certains revenus sont à la fois des revenus du capital et des revenus du travail : l’entrepreneur individuel est un travailleur indépendant. Son revenu rétribue son travail mais aussi les capitaux qu’il a placés dans son exploitation. Il s’agit alors d’un revenu mixte. La répartition primaire sera corrigée par la redistribution des revenus : des prélèvements et des transferts modifieront la répartition initiale (d’où la notion de répartition « secondaire »). S. d’Agostino et G. Trombert, « Redistribution des revenus », Cahiers français n°279, La Documentation française, janvier-février 1997 Q1. A l’aide du document complétez le texte distribué en classe. I. DE LA VALEUR AJOUTEE A LA REPARTITION PRIMAIRE DES REVENUS A. Les principes 1) Une représentation schématique Document 10 Distribué en classe Q1. A l’aide du document 10, complétez le texte distribué en classe 2) Exercice d’application Exercice n°2 (suite) Q3. Déterminez l'Excédent Brut d'Exploitation (EBE) de l'entreprise Q4. Déterminez l'Excédent Net d'Exploitation. Q5. Calculez le bénéfice distribuable. Q6. Sachant que les principaux actionnaires réunis à la fin de l’année lors d’un conseil d’administration ont décidé de distribuer à l’ensemble des actionnaires 25% du bénéfice distribuable, calculez le montant des dividendes versés. Puis, sachant que sur les 560 987 actions émises, Monsieur Dupont en possède 1024, déterminez le montant des dividendes qui lui ont été versés en 2010 Q7. Déterminez le montant de l'épargne nette de l'entreprise en 2010 Réponses attendues en milliers d’€ sauf Q6. Q3 : 4 480 € Q4 : 1 667 € Q5. 884 € 10 Q6. 403,40 € Q7. 663 € B. L’analyse des faits en France : la répartition de la VAB en France de 1950 à 2013 dans les entreprises non financières Document 11 La répartition de la valeur ajoutée brute des entreprises non financières et des entreprises individuelles de 1950 à 2013 en France (données en % de la VAB) –INSEE 65 55 52 60 49 55 46 50 43 40 45 37 40 Salaires et cotisations sociales (échelle de gauche) 2013 2010 2007 2004 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 1962 1959 1956 1953 1950 34 Excédent Brut d'Exploitation (échelle de droite) Q1. Complétez le texte distribué en classe Exercice n°2 (suite) Q8. Calculez la part que représentent les salaires nets dans le total de la VAB en % et faites une phrase significative avec le résultat. Q9. Calculez la part que représente le coût du travail (salaires nets versés + cotisations sociales versées aux OSS et à l’UNEDIC) dans la VAB et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. Q10. Calculez son taux de marge (EBE/VAB). Exprimez le résultat en % et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. II. DE LA REDISTRIBUTION A LA REPARTITION SECONDAIRE DES REVENUS III. DE LA REPARTITION AUX REVENUS PERÇUS PAR LES MENAGES A. Le revenu primaire des ménages 1) Rappels Q1. A l’aide de vos connaissances, complétez la feuille distribuée en classe. 2) Calcul du revenu primaire B. Le revenu Disponible Brut des ménages 1) Rappels Q1. A l’aide de vos connaissances, complétez la feuille distribuée en classe. 2) Calcul du revenu primaire 11 C. Le revenu Disponible Brut Ajusté des ménages Document 12 Revenu d’activité + Revenu de la propriété = REVENU PRIMAIRE DES MENAGES - Cotisations sociales - Impôts directs Rémunération de l’activité productive des salariés et des entrepreneurs individuels. Rémunération du capital possédé par les ménages (loyers, intérêts, dividendes, etc.) Impôt sur le revenu, Contribution Sociale Généralisée (CSG), Taxe d’habitation, etc. Il ne s’agit pas à ce stade d’impôts indirects comme la TVA ou la taxe intérieure sur les produits pétroliers. + Prestations sociales en espèces reçues Pensions de retraites, allocations chômage, allocations familiales, minima sociaux, indemnités maladies = REVENU DISPONIBLE BRUT DES MENAGES (RDB) + Transferts sociaux en nature reçus Remboursement des soins médicaux par les organismes de la sécurité sociale, services (repas, vêtements etc.) fournis gratuitement par des associations, dépenses d’éducation individualisables. Seules les prestations individualisables sont prises en compte dans le calcul. = REVENU DISPONIBLE BRUT AJUSTE DES MENAGES (RDBA) Q1. Que prend en compte l’INSEE au-delà du RDB pour calculer le RDB ajusté des ménages ? D. L’analyse des faits en France en 2013 Document 13 Les revenus des ménages (y compris les Entreprises Individuelles) en France en 2013, en milliards d’€ Rémunération des salariés (salaires et traitements bruts + cotis. soc. à la charge des employeurs) 1 119,8 + Revenus mixtes et EBE 292,1 + Revenus nets de la propriété 110,1 = Revenu Primaire brut des ménages ……… + Prestations sociales reçues en espèces * hors transferts sociaux en nature ** 457,6 + solde des autres transferts courants (reçus moins versés) Primes et indemnités d’assurance 0,4 - cotisations sociales versées (cotis. sociales salariales + cotis. sociales employeurs + cotis. sociales des ent. Indépendants) 446,5 - impôts sur le revenu et le patrimoine 207,2 = Revenu disponible brut ……… - Consommation finale des ménages 1 126,4 = Epargne Brute ……….. Prestations sociales en nature ** Revenu disponible brut ajusté 372,0 ……………….. Fiches thématiques, L’économie française, Ed INSEE 2013 (*) Minima sociaux (RSA, Minimum vieillesse, indemnités chômage, pensions de retraites, …) (**) Remboursements de prestations de sécurité sociale (remboursements des soins médicaux : visites, médicaments ; indemnités maladie) et financement de services non marchands des APU (santé – hospitalisation - , éducation, …) et des ISBLSM Q1. Complétez le document 13 Q2. Complétez au crayon à papier le texte distribué en classe Q3. Calculez la part que représentent les salaires et traitements nets (729,8 milliards d’€) dans le Revenu disponible brut et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. Faites ensuite de même en ce qui concerne les prestations sociales en espèces. Q4. Calculez la part que représentent les prestations sociales en espèces dans le Revenu disponible brut et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. Faites ensuite de même en ce qui concerne les prestations sociales en espèces. Q5. Calculez la part que représentent les cotisations sociales et les impôts sur le revenu et le patrimoine dans le revenu primaire + les prestations sociales et autres transferts et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. Q6. Calculez la part que représente la consommation finale des ménages dans le RDB et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. Faites ensuite de même avec l’Epargne Brute. 12 Section 4. QUELS SONT LES GRANDS EQUILIBRES MACRO ECONOMIQUES ? I. L’EQUILIBRE RESSOURCES – EMPLOIS D’UNE ECONOMIE A. Les deux ressources de toute économie nationale B. Les cinq emplois de toute économie nationale C. A la découverte d’une EQUATION L’équilibre ressources - emplois Document 14 ECONOMIQUE FONDAMENTALE Quelques données fondamentales de l’économie française en 2013 en milliards d’€ PRODUIT INTERIEUR BRUT Dont Somme des valeurs ajoutées au prix de base (*) Impôts sur les produits nets des subventions sur les produits 2 113,7 1 897,0 216,7 SOCIETES NON FINANCIERES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES Valeur Ajoutée Brute - coût du travail – impôts à la production nets des subventions versées = Excédent Brut d’Exploitation - dépenses d’amortissement - intérêts - impôts sur les bénéfices – dividendes distribués aux actionnaires 1 068,8 Valeur Ajoutée Brute Consommation collective des APU 181,3 Prestations sociales versées en espèces aux ménages 457,6 328,6 85,6 317,4 Epargne brute des SNF 181,9 Transferts sociaux en nature versés aux ménages ou dépenses de consommation individualisable des APU Formation Brute de Capital Fixe des SNF 241,0 Formation Brute de Capital Fixe MENAGES (Y COMPRIS EI) SOCIETES FINANCIERES Valeur Ajoutée Brute des ménages et des EI 347,6 Rémunérations des salariés + EBE et revenus mixtes + revenus de la propriété = Revenu Primaire + Prestations sociales reçus en espèces (et autres transferts) - Impôts et cotisations sociales à la charge des ménages = Revenu Disponible Brut - Dépenses de consommation finale individuelle = Epargne Brute Transferts sociaux en nature reçus des APU (Prestations sociales en nature comme les remboursements des soins ou des médicaments, et les transferts de biens et services individuels comme l’éducation ou la santé) et des APRI Dépenses de consommation effective Formation Brute de Capital Fixe des ménages Formation Brute de Capital Fixe des EI 354,8 Valeur Ajoutée Brute 92,4 1 119,8 292,1 110,1 1 522,0 458,0 653,7 1 326,3 1 126,4 199,9 Formation Brute de Capital Fixe 17,9 372,0 ADMINISTRATIONS PRIVEES Valeur Ajoutée Brute 33,4 Transferts sociaux en nature versés aux ménages ou dépenses de consommation individualisable 43,4 Formation Brute de Capital Fixe 4,3 RELATIONS AVEC LE RESTE DU MONDE Exportations de biens et de services 1 498,4 Importations de biens et de services 597,8 629,1 107,9 10,2 Variation de la Valeur Marchande des stocks 1,6 D’après INSEE, Les compte de la Nation en 2013, INSEE Première n°1499, mai 2013 13 Q1. A partir de l’équation ressources-emplois écrivez l’équilibre ressources-emplois de l’économie française en 2013 Q2. Calculez la part que représente la consommation effective des ménages dans les ressources et faites une phrase significative avec le résultat obtenu. II. LA DYNAMIQUE DE L’EQUILIBRE RESSOURCES – EMPLOIS D’UNE ECONOMIE III. L’ECONOMIE NATIONALE, UNE REPRESENTATION SOUS LA FORME DE CIRCUIT ECONOMIQUE 14