01PHV_502_Physique_du_PV

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Principes physiques de l’effet photovoltaïque
I) Introduction Contexte :
I.1) Introduction historique
Face aux prévisions d’épuisement inéluctable des ressources mondiales en énergie fossile (pétrole, gaz, charbon...), en
énergie d’origine thermonucléaire (uranium, plutonium...), le soleil est une source d’énergie qui déverse chaque jour
l’équivalent de 100 000 milliards de TEP (tonnes équivalent pétrole). Cette valeur est à comparer aux 9,58 milliards de
TEP que représente la consommation annuelle mondiale en énergie primaire (1998).
Considéré dans l’Antiquité comme un dieu, le soleil est aujourd’hui réduit au statut d’énergie, une énergie qu’il nous faut
apprendre à capter, à transformer, à stocker... capter cette énergie solaire et la transformer directement en électricité
par effet photovoltaïque est une alternative.
L’hélioélectricité traite de la transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique.
Quelques dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque :
1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre l’effet photovoltaïque.
1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un article sur l’effet photovoltaïque dans
les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité de
laboratoire.
1887 : Heinrich Hertz met en évidence en l’effet photoélectrique externe, résultant de l’extraction d’électrons de
métaux alcalins éclairés
1922 : Einstein obtient le prix Nobel de physique pour ses travaux sur l ’effet photo-électrique
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, des laboratoires Bell mettent au point une cellule
photovoltaïque à haut rendement (4%) au moment où l’industrie spatiale naissante cherche des solutions nouvelles
pour alimenter ses satellites.
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites alimentés par des cellules
solaires sont envoyés dans l’espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à l’Université de Delaware.
1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de 4 000 km en Australie.
I.2) Domaines d’application
o
Domaine spatial : depuis les années 1960 les satellites et navettes les utilisent. Le spectre du
rayonnement solaire étant différent en dehors de l'atmosphère, on utilise pour les cellules et les modules spatiaux
d'autres matériaux plus sensibles dans les ultra-violets et plus résistants aux rayonnements et aux bombardements
divers (UV, électrons, protons, ions, oxygène atomique, micro-météroïdes,...). L'arséniure de gallium (AsGa), le
phosphure d'indium (InP) et le tellurure de cadmium (CdTe) sont les semi-conducteurs les plus prometteurs pour
réaliser ces objectifs.
o
Habitation isolée L'approvisionnement en électricité dans les régions rurales isolées du réseau pour des
n'est pas rentable pour les sociétés d'électricité. Les dizaines de milliers d'unités photovoltaïques autonomes (au
silicium cristallin ou amorphe) installées de par le monde ont démontré leur compétitivité en ce qui concerne de
multiples applications de petite et moyenne puissance (inférieur à 100 kW) tels que le pompage de l'eau pour la
consommation du village ou pour l'irrigation, la réfrigération pour la production de glace et la conservation de vaccins,
sang, produits agricoles, l'éclairage (lampe portative, éclairage public, électrification villageoise, ...)
o
Industrie isolée La technologie photovoltaïque est de plus en plus couramment intégrée dans les
programmes nationaux d'électrification rurale (habitations domestiques, écoles, centres de santé, télécommunication,
...).sous la forme d'un système photovoltaïque centralisé (avec un générateur photovoltaïque unique pour un ensemble
d'utilisateurs dispersés) ou décentralisé (petits générateurs photovoltaïques pour chaque consommateur).
Beaucoup d'applications professionnelles exigent une source d'électricité hautement fiable, autonome, sans
entretien et sans combustible. Le générateur photovoltaïque est utilisé avec succès dans les télécommunications
(stations-relais pour TV, radio, téléphonie, émetteur-récepteur,...), mais aussi pour d'autres applications telles que: protection cathodique, -systèmes silencieux ou sans vibration, -éclairage, balises et signaux pour la navigation, équipement de monitoring, -télémétrie, etc.
Centrale de puissance
Avec les applications photovoltaïques connectées au réseau d'électricité national, une nouvelle tendance se
dégage; elle est caractérisée par un fort potentiel de diffusion dans les pays industrialisés. Des centrales de
o
1
production photovoltaïque sont expérimentées depuis quelques années en Europe (44 kW en Allemagne, 300 kW en
Grèce, 340 kW en Corse), aux Etats-Unis (1 MW à Lugo, 8 MW à Carissa Plain) et au Japon (1 MW à Saijo), mais elles
n'ont pas encore dépassé le stade pilote.
La plupart des projets utilisent des champs de capteurs plans, mais on expérimente aussi les systèmes à
concentration dans les régions riches en rayonnement direct. Seules les centrales photovoltaïques de moyenne et
faible puissances (0,1 à 0,5 MW) semblent avoir une rentabilité économique. Elles seront vraisemblablement destinées
à compléter le réseau en différents points critiques.
Par exemple, aux extrémités d'un réseau, la qualité de la puissance se détériore lorsque la demande en électricité
augmente. Une centrale photovoltaïque placée en bout de ligne permet de redresser la tension et d'améliorer la
puissance.
Lorsque la pointe de la demande est en phase avec l'ensoleillement, la centrale photovoltaïque connectée au réseau
permet de fournir les pointes. C'est le cas dans le sud des E.U. où la demande est maximum aux heures les plus
ensoleillées à cause du conditionnement d'air omniprésent.
Une autre application intéressante dans ce secteur est la combinaison hydro-photovoltaïque pour des centrales au
fil de l'eau (0,1 à 10 MW). L'apport énergétique du système photovoltaïque complète idéalement le creux saisonnier de
certains cours d'eau, et la variation de la production sur l'année est atténuée. Cette application pourrait être
développée dans nos régions dans un futur proche.
Résidence urbaine
Le générateur photovoltaïque connecté au réseau est aussi envisagé en zone urbaine avec l'installation de modules
sur les toits et façades de bâtiments.
Les premières réalisations datent de la fin des années 70 aux Etats-Unis, mais ce n'est que depuis quelques
années que l'Europe s'est lancée dans un programme d'expérimentation de maisons photovoltaïques (2 à 3 kWc par
toit), en particulier en Suisse et en Allemagne où la politique de protection de l'environnement est sévère.
L'intérêt de telles réalisations est de produire de la puissance à l'endroit même de la demande, en
s'affranchissant des problèmes du stockage. L'excès de production est injecté dans le réseau, et en période de non
production (la nuit), l'électricité est prélevée sur le réseau. Le compteur tourne alors dans les deux sens. L'enjeu est
important mais la rentabilité est très faible, même si le Wc coûte moins cher qu'en région isolée. En Europe, la
demande domestique en électricité est généralement déphasée par rapport à la contribution du photovoltaïque, la
pointe se situant le soir.
La façade photovoltaïque suscite beaucoup d'enthousiasme en Europe et aux E.U.; le recouvrement des façades de
bâtiments commerciaux - où la consommation est essentiellement diurne - correspond mieux aux heures
d'ensoleillement. L'orientation verticale (ou quasi) peut être avantageuse dans nos régions de haute latitude pour
rehausser la production au creux de l'hiver. Cependant, l'apport énergétique d'une façade recouverte de modules
photovoltaïques risque d'être assez négligeable par rapport aux consommations de bâtiments commerciaux. En réalité,
l'enthousiasme découle du fait que le revêtement à l'aide de panneaux solaires photovoltaïques reviendrait
pratiquement au même prix qu'un recouvrement à l'aide de matériaux classiques.
o
Biens de consommation : du milliWatt à la dizaine de Watt les cellules au silicium amorphe, bon marché et
mieux appropriées aux faibles illuminations et petites puissances fournissent l’énergie des calculatrices des montres.
des chargeurs de batteries de radios, lampes de poche, luminaires de jardin, systèmes d'alarme, jouets, fontaines,
tondeuses à gazon, etc.,.
o
I.3) Avantages et inconvénients
Avantages
La technologie photovoltaïque présente un grand nombre d'avantages.
o D'abord, une haute fiabilité (elle ne comporte pas de pièces mobiles) qui la rend particulièrement
appropriée aux régions isolées. C'est la raison de son utilisation sur les engins spatiaux.
o Ensuite, le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et adaptable à
des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés pour des applications de
puissances allant du milliWatt au MégaWatt.
o Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles vu les entretiens réduits et ils ne nécessitent ni
combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.
o Enfin, la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le produit fini est non
polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu, si ce n'est par l'occupation de l'espace
pour les installations de grandes dimensions.
Inconvénients
Le système photovoltaïque présente toutefois des inconvénients.
2
o
o
o
o
La fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologique et requiert des investissements
d'un coût élevé.
Le rendement réel de conversion d'un module est faible (la limite théorique pour une cellule au silicium
cristallin est de 28%).
Les générateurs photovoltaïques ne sont encore compétitifs par rapport aux générateurs Diesel que pour
des faibles demandes d'énergie en région isolée (mais la tendance s’inverse).
Enfin, lorsque le stockage de l'énergie électrique sous forme chimique (batterie) est nécessaire, le coût
du générateur photovoltaïque est accru. La fiabilité et les performances du système restent cependant
équivalentes pour autant que la batterie et les composants de régulations associés soient judicieusement
choisis.
II) Principe de fonctionnement :
II.1) L’effet photovoltaïque
L’effet photovoltaïque constitue la conversion directe de l'énergie du rayonnement solaire en énergie électrique.
Le terme photovoltaïque vient du grec " phos, photos " qui désigne la lumière et de " voltaïque ", mot dérivé du physicien
italien Alessandro VOLTA, connu pour ses travaux sur l’électricité.
Le principe de fonctionnement de cette cellule fait appel aux propriétés du rayonnement et celles des semi-conducteurs.
II.1.1) Energie lumineuse :
La lumière est constituée de photons vibrant à des fréquences f et sont donc porteurs d’une énergie
h est la constante de Planck (h = 6,62·10-34 Js)
E  h f
f la fréquence de l’onde lumineuse en Hertz
E l’énergie de ce photon en Joules
Remarque : Unité couramment employée l’électron volt :Unité de mesure représentant l’énergie cinétique d’un
électron, accéléré dans le vide sous une différence de potentiel de 1 Volt: 1 eV = 160,217 . 10-21 Joule = 44,505 . 10-24
Wh. Alors
E eV  
1, 2419
 µm 
Le flux de photons par seconde et par centimètre carré
Tel que
N ( )  M 

hc
d
avec
N ( ) dépend du potentiel solaire M ( )
N( ) (cm2  s 1  µm1 )
flux de photons
La conversion de photons en électrons dans un matériau pouvant produire un courant électrique nécessite que :
— les photons soient absorbés par le matériau (absorption optique) en transmettant leur énergie au matériau ;
— l’énergie transmise aux électrons soit une énergie potentielle et non une énergie thermique ;
— les électrons excités par les photons soient collectés avant de reprendre leur énergie initiale (relaxation), afin de
fournir un courant électrique.
II.1.2) Principe de conduction dans un matériau:
Les atomes sont constitués de noyaux et d’électrons qui gravitent autour.
Pour qu’un matériau conduise l’électricité il faut que des électrons soient capables de se déplacer.
Les électrons possèdent une certaine quantité d’énergie qui est quantifiée.
Il existe donc des niveaux d’énergie auxquels appartiennent les électrons.
Ces niveaux d’énergies se découpent ainsi
3
La bande de valence : (ayant 2 électrons) les électrons qui s'y trouvent participent aux liaisons entre les atomes.
La bande de conduction : les électrons qui s'y trouvent sont mobiles et peuvent bouger d'un atome à l'autre si on
leur applique un champ approprié, ils participent donc à la conduction électrique ; c'est le déplacement de ces
électrons là qui est responsable du courant électrique.
La bande interdite ou GAP la gamme d'énergie auxquelles les électrons n'ont pas accès (il n'y a pas de niveau
d'énergie dans cette gamme),.
Le niveau de Fermi correspond à l'énergie limite qui sépare, au zéro absolu, les niveaux occupés des niveaux
vides. Cette énergie est caractéristique du matériau.
Energie
EC
GAP
EV
Energie
Energie
Bande de
conduction
Bande
interdite
Bande de
valence
Isolant
Bande de
conduction
Bande de
conduction
Métal
GAP
Bande de
valence
Niveau de Fermi
Semi conducteur
Dans un métal, le gap est nul ; il y a continuité entre les bandes de valence et celles de conduction, il y a donc
toujours des électrons susceptibles de conduire le courant.
Dans un isolant, la dernière bande de valence est pleine, et le gap est énorme : il n'y a donc aucune chance
d'exciter un électron pour qu'il passe dans la bande de conduction (l'énergie requise est trop importante et
ferait fondre le matériau avant qu'il ne commence à conduire).
Pour les semi-conducteurs, à température nulle (=0 Kelvin) ce sont des isolants : bandes de valence pleines, et
bandes de conduction vides. Mais un apport d’énergie faible (thermique ou lumineuse) suffit à faire passer des
électrons dans la bande de conduction car le gap est très faible (de l'ordre de l'eV) : le matériau devient ainsi
conducteur.
II.1.3) Principe de la cellule photovoltaïque : les photons font conduire les électrons
En effet lorsqu’un matériau est exposé à la lumière du soleil, les atomes exposés au rayonnement sont
" bombardés " par les photons constituant la lumière; sous l’action de ce bombardement, les électrons des couches
électroniques supérieures (électrons des couches de valence) ont tendance à être " arrachés / décrochés " :
Energie
 si l’électron revient à son état initial n’ayant réussi à
franchir le GAP l’agitation de l’électron se traduit par un
Photon E=hf> Egap
échauffement du matériau. L’énergie cinétique du photon
Bande de
est transformée en énergie thermique.
conduction
 par contre, dans les cellules photovoltaïques, une partie des
électrons ne revient pas à son état initial. Les électrons
Photon E=hf< Egap
Egap =1 à 2 eV
" décrochés " passent le GAP et vont dans la bande de
conduction et créent une tension électrique continue faible.
Une partie de l’énergie cinétique des photons est ainsi
Bande de valence
directement transformée en énergie électrique : c’est
l’effet photovoltaïque.
Semi conducteur
Dans notre cas il faut donc que l’énergie lumineuse soit supérieure à l’énergie nécessaire pour franchir le GAP.
Dans ce cas l’électron se retrouve dans la bande de conduction.
Les photons absorbés dont l'énergie est supérieure à l'énergie du gap vont libérer un électron négatif, laissant un
"trou" positif derrière lui. Pour séparer cette paire de charges électriques de signes opposés (positive et
négative) et recueillir un courant électrique, il faut introduire un champ électrique, E, de part et d'autre de la
cellule.
II.1.4) Le dopage : réduit le Gap et crée un champ électrique pour collecter les électrons
La méthode utilisée pour créer ce champ est celle du "dopage" par des impuretés c'est-à-dire leur ajouter un
autre atome à une certaine concentration, dont une bande d'énergie va se trouver exactement dans la bande
interdite du semi-conducteur. Deux types de dopage sont possibles:
4
Le dopage de type N (négatif) consiste à introduire dans la structure cristalline semi-conductrice des atomes
étrangers qui ont la propriété de donner chacun un électron excédentaire (charge négative), libre de se mouvoir dans
le cristal. C'est le cas du phosphore (P) dans le silicium (Si). Dans un matériau de type n, on augmente fortement la
concentration en électrons libres. Ainsi le dopant va ajouter une bande d'énergie dotée d'électrons près de la bande
de conduction ainsi, l'énergie nécessaire pour que les électrons passent dans la bande de conduction est bien plus
facilement atteinte
Dans le cas d'un dopage P (positif), on utilise des atomes dont l'insertion dans le réseau cristallin donnera un
trou excédentaire. Le bore (B) est le dopant de type p le plus couramment utilisé pour le silicium. Le niveau d'énergie
ajouté se situera près de la bande de valence et sera doté de trous, c'est-à-dire que cette bande agira comme un ion
positif manquant d'électrons.
Le but du dopage : offrir un niveau donneur d'électrons (dopage N) ou receveur d'électrons (dopage P) auquel les
électrons pourront accéder facilement ; pour atteindre un niveau de conduction les électrons auront besoin de moins
d'énergie que pour franchir tout le gap du semi-conducteur.L'énergie à fournir aux électrons de valence pour passer
sur ce niveau accepteur est faible, et le départ des électrons entraîne l'apparition de trous dans la bande de valence
Anode
Cathode
EC
eVo=Egap
EF
EV
Lorsque l'on effectue deux dopages différents (type n et type p) de part
et d'autre de la cellule, il en résulte, après recombinaison des charges
libres (électrons et trous), un champ électrique constant créé par la
présence d'ions fixes positifs et négatifs. Les charges électriques
générées par l'absorption du rayonnement pourront contribuer au
courant de la cellule photovoltaïque. Lorsque l'énergie du band gap
augmente, le courant diminue mais la tension est plus élevée
Une jonction a été créée, et en ajoutant des contacts métalliques sur les
zones n et p, c'est une diode qui est obtenue. Lorsque cette diode est
éclairée, les photons sont absorbés par le matériau et chaque photon
donne naissance à un électron et un trou (on parle de paire électrontrou). La jonction de la diode sépare les électrons et les trous, donnant
naissance à une différence de potentiel entre les contacts n et p, et un
courant circule si une résistance est placée entre les contacts de la
diode
E
V
P
I
N
E
V
Lumière
Rch
I
Si la résistance Rch est infinie la tension atteinte est la tension de circuit
ouvert VCO (0,4 à 06 V)
Si la résistance Rch est nulle le courant atteint est le courant de court
circuit ICC (qui dépend de l’éclairement).
Eclairé (photopile)
ICC
I=V/Rch
VCO
V
5
Obscurité (diode)
II.1.5) Absorption de l’énergie lumineuse :
Le coefficient d’absorption optique  caractérise la profondeur de pénétration du rayonnement, l’intensité du faisceau
décroissant en fonction de la profondeur
I  I 0 e  x
I intensité
 coefficient d’absorption en m -1
x profondeur de pénétration en m
Le coefficient d’absorption optique  d’un matériau semi-conducteur varie beaucoup avec l’énergie des photons incidents :
il est proche de 0 si hf < Eg et peut atteindre brutalement ou progressivement plus de 105 cm-1 si hf>Eg.
De ce fait, les photons de grande énergie seront toujours absorbés près de la surface éclairée, alors que ceux d’énergie
plus faible, mais toujours supérieure à Eg, seront absorbés en volume, plus ou moins profondément suivant la variation de 
avec hf.
La figure 2 montre que, pour le silicium, la croissance de  avec hf est douce, alors qu’elle est brutale pour l’arséniure de
gallium.
II.2) Composition d’une cellule PV
Les technologies utilisées par les différents
fabricants varient, mais les caractéristiques de
base des composants d’une cellule sont les mêmes.
Pratiquement, la cellule PV est composée de
plusieurs couches minces à savoir :

une couche "anti-reflet" réduit les pertes
par réflexion (avant en TiO2 :34 % de
réflexion du spectre visible, mais remplacée
aujourd’hui par du nitrure de silicium
hydrogéné (SiN-H). 8 % )
Contact avant
Région de Charge d’Espace
Contact arrière




une grille conductrice avant " collectrice des électrons " qui doit (être dense pour collecter les électrons mais peu
dense pour laisser passer la lumière) également être liée au silicium et ne pas être sensible à la corrosion ; ( Ni, Sn ,
Pb)
une couche dopée N avec porteurs de charge libres négatifs (électrons) ; (Phosphore)
une couche dopée P avec porteurs de charge positifs (trous) ; (Bore)
une surface de contact arrière conductrice en métal " collectrice des électrons ", ayant une bonne conductivité ainsi
qu'un bon accrochage sur le silicium ; (Al , Ni, Sn , Pb)
6
Caractéristiques d’une cellule PV
I) Rendement énergétique
I.1) Les Conditions Standard de Test(STC)
Afin de pouvoir comparer les cellules entre elles on définit les Conditions Standard de Test. Les STC correspondent à une
répartition du rayonnement de type solaire AM = 1,5, un rayonnement incident normal sur la cellule PV de 1 000 W / m², et
une température de cellule à + 25 °C plus ou moins 2°C, la vitesse de l’air circulant autour de la cellule - environ à 2 m / s n’est pas précisée car elle est prise en compte dans la température de la cellule.
I.2) Influence du matériau
I.2.1) Réponse spectrale d’une cellule PV
La valeur seuil de l’énergie que doit posséder un
photon pour faire franchir le GAP à un électron est
propre à chaque matériau semi-conducteur et s’étend de
1,0 à 1,8 eV pour les applications photovoltaïques.
Elle est de 1,1 eV (1,76 . 10-19 Joules) pour le silicium
cristallin (c-Si), et de 1,7 eV (2,72 . 10-19 Joule) pour le
silicium amorphe (a-Si).
Remarque : C’est la raison pour laquelle la cellule PV en
silicium de votre calculatrice, dont l’efficacité est
meilleure avec un rayonnement de courte longueur d’onde
est plus sensible - (fonctionne mieux) - en extérieur avec
la lumière solaire riche, en rayonnement de courte
longueur d’onde( plus énergétique), qu’en intérieur avec la
lumière artificielle, riche en rayonnement infrarouge de
grande longueur d’onde.
Les différentes courbes de réponse spectrale
données ci-contre le sont pour une source lumineuse de
spectre unitaire. Or le spectre solaire, en première
approximation, s'apparente plutôt au spectre d'émission
du corps noir de température 5 900 °K.
On distingue les domaines de prédilection des divers
matériaux
La figure ci dessus représente cette réponse
spectrale pour une cellule monocristalline et aussi celle
du rendement quantique interne RQI(λ), qui représente le
nombre d’électrons créés et collectés pour chaque photon
absorbé. La variation spectrale de RQI, qui est au plus
égal à 1, est beaucoup plus « carrée » que ne l’est la
sensibilité spectrale, puisque la perte d’énergie hν – Eg
n’est pas prise en compte. Cette variation témoigne mieux
de l’influence des recombinaisons superficielles et
volumiques.
7
I.2.2) Réponse énergétique d’une cellule PV
Il faut tenir compte du fait qu’un photon absorbé crée
une seule paire électron-trou quelle que soit son énergie hf,
et que l’excédent d’énergie hf - Eg par rapport à la largeur
de bande interdite (Eg) est perdu. À énergie incidente
égale, il y a deux fois plus de photons à 1 μm qu’à 0,5 μm
Ce schéma montre l’exploitation du spectre solaire hors
atmosphère par une photopile au silicium. La zone A
correspond à l’énergie perdue par les photons non absorbés
(environ 23,5 %). La zone B correspond à l’excès d’énergie,
non utilisée, par les photons d’énergie supérieur à Eg
(environ 33 %). A ces pertes, s’ajoute celle du facteur de
forme, de la réflexion, de la surface des collecteurs … pour
en final descendre à 10 – 15 %.
Plus Eg est faible et plus grand sera le nombre de photons
utilisables, mais aussi plus faible sera la phototension.
Ces deux objectifs étant contradictoires, des calculs
montrent les meilleurs rendements suivant les matériaux.
I.3) Identification des autres pertes
Le rendement est donc défini comme suit :

Eélec
Eélec

Elum Eélec  Ppertes
Aux pertes déjà pré citées :

Rayonnement : absorption incomplètes des photons pas assez énergétiques (d’où une
recombinaison) ou excès d’énergie des photons très énergétiques (ultraviolet)
S’ajoutent les pertes suivantes

Réflexion de la lumière sur la cellule

Zones de la cellule couvertes par les contacts

Conduction : recombinaison de certains électrons et trous donnant lieu à leur caractérisation par
résistance série et shunt de la cellule donnant lieu à des pertes Joules
II) Comparatif des rendements
8
Le rendement d’une cellule est le ratio entre l’énergie lumineuse reçue à la surface de la cellule et l’énergie électrique produite par cette même cellule.
Technologie
Méthode de
fabrication
Stade de
développement
Rendement
Module
comme
rcial
en
labo
Avantages
Inconvénients
Parts
de
marché
Cout
Durée
cellul
e
(labo)
Monocristallin
Croissance d’un
lingot puis
découpe de
tranches
Production
industrielle
13-17
22.7
24.7
Bon rendement
par cellule
Coût de
fabrication élevé
Perte de matériel
en cours de
fabrication
38%
30 ans
à 80%
de PC
Polycristallin
Moulage lingot
puis découpe de
tranches
Production
industrielle
11-15
16.2
20.3
Cellules carrées
Bon rendement
par superficie
Coût de
fabrication élevé
Perte de matériel
en cours de
fabrication
2 à 3 fois moins
energivore que le
mono c-Si
52%
25 ans
à 80%
de PC
Couche minces
amorphes
Dépôt de
silicium sur
substrat
Production
industrielle
6-7
Facile à
fabriquer
Résistant aux
variations de
températures
Souple
Mauvais
rendement
5%
Silicium sur ruban (
ou EFG)
Production
industrielle
12-14
Silicium amorphe
Production
industrielle
5-9
10.4
Silicium cristallin en
Production
7
9.4
27
13.4
Croissance
rapide du
cristal
Meilleur cout
/WC
Faible rendement,
donc grande
surface
Faible durée de
vie
Modules de grandes
dimensions pour toits et
façades, appareils de faibles
puissances, espace
(satellites)
Modules de grandes
dimensions pour toits et
façades, générateurs de
toutes tailles (reliés réseau
ou sites isolés)
Appareils de faible puissance
production d’énergie
embarquée (calculatrice
montres...) modules de
grandes dimensions
(intégration dans le
bâtiment)
10 ans
9
couche mince
Diséléniure de
Cuicre Indium
CIS
Et CIGS (Gallium)
industrielle
Production
industrielle
9-12
Tellurure de
Cadmium CdTe
Pré industrialisation
Production
industrielle
6-9
Arseniure de
Gallium
Arseniure de
Gallium, antimoniure
de Gallium (GaAs)
Aérospatiale
25
Recherche
2531
Cellules organiques
Cellule de Graetzel
Cellules
multijonctions
GaAsN(P)
Recherche
ZnMnOTe
Cellules tandem à fil
quantique
Dépôt sur
substrat
Recherche
Ge/GaInAs/GaI
nP
Implantation
ionique d’azote
Ablation laser
Aérospatiale
Recherche
13.5
19.5
16.7
5-8
8.4
2530
Couche mince,
bonne
résistance aux
augmentations
de température
Bonne
absorption
optique
Couche mince,
bonne
résistance aux
augmentations
de température
Bonne
absorption
optique
Ressources
Indium limité
Appareils de faibles
puissances, modules de
grandes dimensions
(intégration dans le
bâtiment)
Matériaux
toxiques
Modules de grandes
dimensions (intégrations dans
le bâtiment)
Cellules tandem
avec plusieurs
couches pour
des longueurs
d’onde
différentes
11
40.7
Rendement
Systèmes de concentrateur,
espace (satellites).
Che
r
Moins cher
Moins cher
Module
absorption
photon
*sous concentration de 236 soleils
Source : Systèmes Solaires – hors série spécial recherche solaire – juillet 2006
10
III) Caractéristique électriques d’une cellule PV
III.1) Les relations I=f(V) de la cellule
Si l’on polarise une jonction PN non éclairée
 qVkT

I d  I S  e  1 avec




Id
V
Id
IS courant d’obscurité des porteurs minoritaires
k : constante de Boltzmann k = 1,38.10 -23
T température
q : 1 ,6.10-19 C
= 1 pour le silicium aux courants forts
Si l’on polarise une jonction PN éclairée (convention récepteur)
I d   I CC
Id
V
V
0,6
Id
 qVkT

 I S  e  1




P>0
Le courant ICC est proportionnel à l’éclairement
V
E1
0,6
E1
P<0  générateur
P>0
Modèle de la diode éclairée (convention générateur)
I
ICC
I d  I CC
Id
V
Id
 qVkT

 I S  e  1




P>0 générateur
E2
E1
V
0,6
Modèle de la diode éclairée (convention générateur) avec prise en compte des pertes
Rsérie
Les deux résistances modélisent les pertes internes
I
dues waux recombinaisons de certains électrons et
ICC
Id
trous :
Résistance série Rs : modélise les pertes ohmiques du
Rshunt
V
matériau. (de l’ordre de l’ohm)
Résistance shunt Rsh : modélise les courants
parasites qui traversent la cellule ( de l’ordre du k).
 qV  I  RSérie  
I  I CC  I S e kT
 1 

 42 44444443
1444444
V  I  RSérie
Rshunt
I
ICC
VCO
V
Id
11
Idéalisation de la cellule : linéarisation de la diode
La diode est ici parfaite (tension seuil nulle) modélise
le comportement non linéaire de la cellule.
Le générateur de courant modélise le courant ICC
généré par un éclairement.
Modélisation en géné de courant si
Rsérie  1,9 
I
I
Rsérie
ICC
Id
ICC
Rshunt  62 
VRsh
Rshunt
I
ICC = 3 A
V
V
VC0
Pente = 1/(Rshunt+Rsérie)
Pente = 1/Rsérie
I  I CC 
I
V  I  RSérie
Rshunt
VCO
V
Rsérie
VC0 0,6V
V
Modélisation utilisée en géné de tension
V  VC 0  Rsérie  I
Idéalisation de la cellule : linéarisation de la diode + absence de pertes
Deux droites décrivent le fonctionnement
 I = ICC tant que V<VC0
I
 V=VC0 si le courant absorbé n’atteint pas ICC
ICC
I
ICC
Id
V
VC0
VCO
V
Idéalisation de la cellule non éclairée
Rsérie
Lorsqu’une cellule n’est pas éclairée la jonction PN
I
s’oppose au passage du courant et la cellule se
Id
comporte comme une résistance
Rshunt
VC0
V
cellule masquée
 qV  I RSérie   V  I  RSérie
I   I S e kT
 1 
Rshunt


144444442 44444443
Id
Schéma d’une cellule
+
I
V
12
III.2) Les courbes courant-tension et puissance-tension
III.2.1) Tension de circuit ouvert VCO (pour I = 0) : courant nul pour une tension maximale aux bornes de la cellule
Elle est fonction des caractéristiques de la jonction électronique et des matériaux.
Pour une cellule donnée, elle ne varie presque pas avec l'intensité lumineuse, au moins
pour des éclairements supérieurs à 100 W / m2 (ce qui correspond au rayonnement
solaire sur terre d’une journée très couverte). On l’obtient en branchant directement
un voltmètre aux bornes de la cellule.
I
+
VC0
*
V
I=0
DC
III.2.2) Courant de court-circuit ICC (pour V= 0) : tension nulle correspondant au courant maximum
Il est directement proportionnel à l'énergie rayonnante reçue, c'est-à-dire à
l'éclairement (W / m²), à la température ambiante, à la vitesse de circulation de l'air
ambiant. Il est également directement fonction de la surface de la cellule. On obtient
sa valeur en branchant un ampèremètre aux bornes de la cellule.
I
+
V=0
*
A
ICC
DC
III.2.3) Les puissances d’une cellule (max , PC, facteur de forme)
La courbe caractéristique d'une
cellule PV représente la variation du
courant qu'elle produit en fonction de
la tension aux bornes de la cellule
Cette courbe est établie dans des
conditions
ambiantes
de
fonctionnement données. En effet, le
fonctionnement
des
cellules
photovoltaïques
dépend
des
conditions d’ensoleillement et de
température à la surface de la cellule.
Ainsi, chaque courbe courant-tension
correspond
à
des
conditions
spécifiques de fonctionnement. Si par
exemple la température de la surface
évolue, la courbe n’est plus la même.
I(A)
Pmax idéale
Cellule idéale
ICC
Caractéristique réelle (1000W/m2, 25°)
4
750W/m2, 25°
2
400W/m2, 25°
Remarque: Dans une cellule PV au
silicium, la tension VCO est de l'ordre de
0,4 à 0,6 V et le courant ICC est de l'ordre
de 12 mA / cm2 pour des conditions de
test standard
Lieu des puissances
maximales
Courbes d’isopuissance
P(W)
Pmax = 102 W
Pmax = 66 W
Pmax = 29 W
10
VCO
V(V)
100
50
V(V)
20
10
Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes (éclairement, température, vitesse de circulation de l'air ambiant,
etc..), la puissance électrique P (W) disponible aux bornes d'une cellule PV est égale au produit du courant continu fourni I
par une tension continue donnée V :
P (W), Watt : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.

P  U  I avec U (V), Volt : Tension mesurée aux bornes de la cellule PV.
I (A), Ampère : Intensité mesurée aux bornes de la cellule PV.

1) La puissance max: ou Maximum Power Point (MPP)
Une cellule PV possède un point pour lequel sa puissance débitée est maximum. Ce point est tangent à une courbe
d’isopuissance. On la nomme Pmax.
13
2) La puissance max idéale
Une cellule PV idéale présenterait, pour un éclairement, une température et une vitesse de circulation de l’air ambiant
donnés, une courbe en forme de marche : le courant restant constant jusqu'à la tension de circuit ouvert, puis la tension
demeurant constante jusqu’à un courant nul, le courant passe brusquement du courant de court-circuit Icc à 0.
Pour une cellule solaire idéale, la puissance maximum Pmax idéale correspondrait donc à la tension de circuit ouvert VCO
multipliée par le courant de court-circuit ICC :
Pmax idéale  VCO  I CC
Pmax idéale (W), Watt : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.

avec VCO (V), Volt : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.
I (A), Ampère : Intensité de court - circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
 CC
En pratique, la courbe caractéristique d'une cellule PV est plus "arrondie", et la tension au point de puissance maximum
VPmax est inférieure à la tension de circuit ouvert VCO, de même que le courant fourni IPmax est inférieur, pour cette même
tension, au courant de court-circuit ICC.
3) Le facteur de forme :
On appelle facteur de forme f le rapport entre la puissance maximum fournie par la cellule Pmax , dans des conditions
d'éclairement, de température et de vitesse de circulation de l’air ambiant donnés, et le produit du courant de courtcircuit ICC par la tension de circuit ouvert VCO (c’est à dire la puissance maximale d’une cellule idéale) :
f 
Pmax
VCO  I CC
 f : facteur de forme
P (W) : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.
 max
avec 
VCO (V), : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.

ICC (A) : Intensité de court - circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
Le facteur de forme f est de l’ordre de 70 % pour une cellule de fabrication industrielle.
4) La puissance crête d’une cellule PV
Dans le cas d’utilisation de photopiles avec le rayonnement solaire, la puissance crête d'une photopile, aussi nommée
puissance "catalogue", notée Wc (Watt crête) ou Wp (Watt peak)( En moyenne, un Watt crête correspond à la puissance
d’une cellule monocristalline d’une surface de 1 dm²), représente la puissance électrique maximum délivrée dans les
conditions suivantes dites conditions standard :
 éclairement solaire de 1 kW / m2 (correspondant à peu près à une exposition perpendiculaire aux rayons du soleil
à midi par temps clair d'été) ;
 température de la cellule PV égale à + 25 °C.
 répartition spectrale du rayonnement dit AM.1,5 (correspondant au rayonnement solaire parvenant au sol après
avoir traversé une atmosphère de masse 1 à 45 °);
III.3) Influence de l’éclairement
L’énergie électrique produite par une cellule
photovoltaïque dépend de l'éclairement qu'elle reçoit sur
sa surface. On remarque que la tension Vmax
correspondant à la puissance maximale ne varie que très
peu en fonction de l'éclairement, contrairement au
courant Imax qui augmente fortement avec
l'éclairement.
Comme la forme de la courbe varie peu en fonction de
l’éclairement le rendement varie très peu en fonction de
l’éclairement.
lien vers le site e-LEE
14
III.4) Influence de la température
Les caractéristiques électriques d'une cellule PV dépendent de la température de jonction au niveau de la surface exposée. Le comportement de la cellule PV en fonction de la
température est complexe.
Courant ICC
Tension VC0
Puissance
rendement
cellules au silicium,
le courant augmente d'environ 0,025
mA / cm2
cellules au silicium
l tension décroît de 2,2 mV / °C
baisse globale de puissance est
d'environ de 0,4 % / °C
lien vers le site e-LEE
Ainsi, plus la température augmente et moins la cellule est performante.
Ex : pour 1000 W/m²
Température (°C)
10
25
40
55
75
Pmax (W)
108.1
100.5
92.9
85.4
77.9
Rendement (%)
12.5
11.7
10.8
9.9
9
15
Les systèmes photovoltaïques
La cellule individuelle, unité de base d'un système photovoltaïque, ne produit qu'une très faible puissance
électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension de moins d'un volt. Pour produire plus de puissance, les
cellules sont assemblées pour former un module (ou panneau).

Les connections en série de plusieurs cellules augmentent la tension pour un même courant,

Tandis que la mise en parallèle accroît le courant en conservant la tension.
Les modules photovoltaïques sont constitués en général de 36 ou 72 cellules photovoltaïques, connectées
en série et colées entre une plaque de verre et une couche tedlar, enserrées dans un châssis en aluminium. La
tension en générale délivrée par un module est de 12 ou 24 volts (parfois 18 volts), fonction du nombre de cellules
en séries. L’intensité est fonction de la surface des cellules photovoltaïques. En fait, un module photovoltaïque
composé de 36 cellules est dit 12 volts du fait que sa tension d'utilisation normale de sortie , l'ordre de 17 à 18
volts, permet de charger une batterie acide-plomb de 12 volts dont la tension en fin de charge est de environ 14,5
volts auquel il faut ajouter 2 volts pour faire fonctionner le régulateur de charge.
I) Les associations de cellules
En fait, l’association de cellules PV est analogue à l’association de générateurs:
en série, leurs tensions s’ajoutent,
en parallèle, leurs courants s’ajoutent.
Cependant, leur fonctionnement est altéré si l’une des cellules associées est occultée (ombre par exemple).
II) L’association en série de cellules
Si on assemble en série n cellules, la tension aux bornes de l’assemblage
est égale à la somme des tensions délivrées par chacune des cellules.
V = n VC0
V (V), Volt : Tension aux bornes de l’assemblage.
VC0 (V), Volt : Tension aux bornes de d’une cellule.
Dans le cas d’une association en série, les cellules délivrent le même
courant mais elles peuvent fonctionner avec des tensions différentes.
III) L’association en parallèle de cellules
Si on assemble en parallèle m cellules, la tension aux bornes de
l’assemblage est égal à la somme des courants produits par chacune des
cellules.
I = m ICC
I (A), Ampère: Courant circulant dans l’assemblage.
ICC (A), Ampère: Courant circulant dans chaque cellule.
Dans le cas d’une association en parallèle, les cellules délivrent la même
tension mais elles peuvent fonctionner avec des courants différents.
IV) Caractéristiques des modules photovoltaïques
Le fabricant accompagne son module :
d’une fiche rendant compte des contrôles auxquels il a été soumis,
d’une fiche indiquant les caractéristiques du module notamment :
 les caractéristiques du module (poids, dimensions, surface, points de fixation...),
 les courbes caractéristiques courant = f (tension) dans les conditions de fonctionnement standard (STC),
16

quelques caractéristiques électriques :
o la tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de fonctionnement
standard, VCO (V) Volt,
o l’intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de fonctionnement
standard, ICC (A) Ampère,
o la puissance nominale, puissance maximale mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard (STC) Pmax nominale (W) Watt,
o la tension de puissance nominale, puissance maximale aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard, V Pmax nominale CO (V) Volt,
o l’intensité de puissance nominale, puissance maximale aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard (STC), I Pmax nominale (A) Ampère.
Par extension et par facilité, les professionnels caractérisent un module PV simplement par :
 La puissance nominale aux conditions de fonctionnement standard (STC); Pnominale = Pmax (W) Watt,
 La tension nominale du module PV (en général 12, 24, 48 Vcc; Vnominale (V) Volt).
Notes : ls caractéristiques des modules sont souvent exprimées aux conditions de test standard (STC) en laboratoire,
" NOCT " (Nominal Operating Cell Temperature) est la température de la cellule (module ou du module) fonctionnant sous
800 W / m² de rayonnement, + 20 °C de température ambiante et 1 m / s de circulation de l’air environnant ambiant.
V) Problèmes liés à la mise en série
Si une cellule est occultée (si elle ne reçoit plus qu’une faible partie de
l’énergie solaire reçue par les cellules voisines), elle ne peut délivrer qu’un
courant limité.
Le pire des cas apparaît lorsque l’ensemble est court-circuité.
Le courant de court circuit ICC traverse alors la cellule occultée et qui est
donc soumise à la tension inverse –VIcc et se comporte donc en récepteur qui
dissipe alors la puissance P= VIcc  ICC donnant lieu à un échauffement local
nommé parfois « hotspot ».
Au-delà d’une certaine tension inverse (environ 20 V), la probabilité de
claquage d’une cellule (destruction de la jonction électrique) devient
importante. Pour limiter la tension inverse maximum susceptible de se
développer aux bornes d’une cellule, les fabricants ou installateurs de
modules photovoltaïques placent donc une diode parallèle, appelée diode bypass, toutes les 18 à 36 cellules (selon les applications).
+
Hotspot
Rshunt+Rsérie
VCC=(RS+Rshunt)I
Charge
V=0 nulle
Cellule occultée
ICC
Implantation de la diode By-pass
+
I
Trajet du courant
V
Cellule occultée
Charge
Bloc d’environ 18
cellules en série
VI) Problèmes liés à la mise en parallèle
Si une ou plusieurs cellules sont occultées, les autres deviennent réceptrices car la tension de fonctionnement est
supérieure à la tension de circuit ouvert.
Bien qu’une cellule puisse dissiper un courant important, il est préférable de disposer d’une diode anti-retour, laquelle
empêche également de gaspiller dans une autre cellule occultée une partie de la puissance produite par les cellules
fonctionnant normalement. Pour limiter ces pertes et protéger les cellules, on place donc une diode en série, appelée diode
série, toutes les n cellules (n étant fonction des caractéristiques du montage).
Cette diode série est indispensable pour une utilisation en site isolé afin que la batterie ne se décharge pas dans le
panneau photovoltaïque.
I
Cellules
occultées
Implantation de la diode série
I
Les cellules dissipent la chute de
tension
V
Diode série
V
12 V
Charge
12 V
Diode série
Diode by-pass
Charge
12 V
17
Exercices et TP
I) Modèle d’une cellule photovoltaïque
On modélise une cellule photovoltaïque par le schéma ci-dessous dans lequel la diode (diode parfaite hormis une tension de
seuil de 0,7 V) traduit la non linéarité de sa caractéristique.
Pour l’étudier on utilise deux modèles correspondants à deux plages de tension.
Le premier modèle est pris pour une tension V comprise entre 0 et 0,68 V.
Le second pour une tension supérieure. A 0,68 V jusqu’à obtenir 0A
1°) Modélisation
1.1°) Déterminer le MET du premier modèle
1.2°) Déterminer le MET du second modèle
1.3°) Tracer les deux caractéristiques I=f(V) sur un même graphique
2°) Puissances en jeu
4.1°) Déterminer la puissance maximale débitée par la cellule (facultatif tracé de P= f (V))
4.2°) On souhaite obtenir un panneau qui pourrait si la cellule était parfaite (0,7V , 3 A) délivrer 210 W sous 35 V.
Quel est alors l’assemblage série parallèle à effectuer.
4.3°) Dans ce cas quelle est la puissance réellement fournie.
²
I
Rsérie  6.9 m
ICC = 3 A
VRsh
+
ICC = 3 A
Modélisation utilisée tant que VRsh < 0,68 V
Id
Rshunt  6.9  V
V
I
Vd = 0,7 V
ICC = 3 A
Schéma
V
Rsérie  6.9 m
I
I
Rshunt   6.9 
Modèle
Rsérie  6.9 m
Vd = 0,7 V
Rshunt   6.9 
V
Modélisation utilisée au-delà de 0,68 V
II) Surface nécessaire pour fournir la France en énergie PV
À titre d’exemple, pour donner un ordre de grandeur des énergies mises en jeu, une toiture de 100 m 2 située dans le sud
de la France (durée moyenne d’ensoleillement 8 h/j), orientée perpendiculairement à l’inclinaison moyenne des rayons,
reçoit par jour un flux énergétique d’une puissance de 70 kW, soit l’équivalent d’une énergie électrique de 560 kWh. On
imagine que même un capteur dont le rendement est de 10 % peut récupérer une énergie importante
III) Nombre de cellules
Une cellule produit au maximum une tension de 0,44 V pour un courant de 4,6 A sous un éclairement de 1000W/m 2 AM 1,5.
Quel est le nombre de cellules nécessaires pour générer une puissance de 150 Wc.
(8*9)
IV) Détermination des éléments d'une chaîne de pompage photovoltaïque au fil du
soleil
L'objectif de ce problème est de déterminer l'ensemble des éléments (pompe, convertisseur statique, modules photovoltaïque à mettre en
œuvre pour pomper de l'eau à une profondeur équivalente' de 50 m avec un débit de 1,4 m3/h
Pour une pompe immergée en fond de forage, on appelle profondeur équivalente la somme de la hauteur d'eau réelle au-dessus de la nappe
phréatique et de l'équivalent d'une hauteur correspondant aux pertes de charge dans la tuyauterie.
18
1.
2.
3.
Rappeler l'architecture du système de pompage d'eau au fil du soleil (c'est-à-dire sans stockage électrochimique)
à partir de modules photovoltaïques. Indiquer les noms de tous les éléments utilisés.
Pourquoi évite-t-on l'usage d'un stockage électrochimique (batteries d'accumulateurs) dans un système de
pompage d'eau au fil du soleil ?
Pourquoi est-il intéressant, voire nécessaire, d'utiliser un convertisseur statique entre des modules solaires et un
moteur électrique ?
Pour l'application décrite ci-dessus, on a choisi une pompe Grundfoss MP1. Le moteur est de type asynchrone monophasé
(tension et fréquence nominales de fonctionnement : 240 Veff, 400 Hz). Le diagramme de fonctionnement débit/hauteur
manométrique totale de cette motopompe, conçue pour la vitesse variable, est donné ci-après. La hauteur manométrique
totale (HMT) est une pression exprimée en mètres de colonne d'eau (mCE). Pour simplifier les calculs, on prendra 1 m
d'eau = 104 Pa.
4.
5.
6.
7.
8.
Indiquer sur le diagramme ci-dessus le point de fonctionnement correspondant au fonctionnement désiré
Quelle est la puissance hydraulique P hydro ? On rappelle que la puissance hydraulique est le produit du débit (en m3/s) par la
pression (en Pa).
Le rendement (de l’ensemble moteur + pompe) est estimé à 0,6. Quelle est la puissance électrique absorbée par la
motopompe Pmoteur?
Le rendement de la conversion statique est estimé à 0,9. Quelle est la puissance électrique que doit délivrer le
champ de modules solaires Psortie modules?
Avec un rendement de cellules photovoltaïques de 12% et un éclairement de 1 kW/m², quelle est la surface de
silicium à exposer au soleil ?
On choisit d'utiliser des modules MSX-77 BP-Solar dont les caractéristiques (pour un module) sont données ci-après :
9.
Sachant qu'un module mesure 1,11m par 66 cm, quel est le "rendement" opérationnel, c'est-à-dire le rapport de la
puissance électrique minimale garantie à la surface hors tout.
10. Combien faut-il de modules MSX 77 pour obtenir la puissance désirée
Par la suite et pour tenir compte de la diminution de la puissance électrique obtenue en fonction de la température, on
choisira d'utiliser 6 modules.
11. Pour l'application étudiée, quel est le meilleur couplage électrique de ces modules (série, parallèle ou
série/parallèle) ?
19
La caractéristique d'un module est donnée ci-après :
12. Graduer les axes extérieurs (tension et courant) pour le champ complet en fonction du couplage choisi à la
question précédente.
On suppose que :
- la puissance absorbée par la motopompe est proportionnelle au cube de la vitesse ;
- la. vitesse de rotation de la machine est proportionnelle à la tension d'alimentation ;
- le courant absorbé est proportionnel au couple demandé.
13. Quelle est alors la relation courant-tension de la motopompe ?
14. On désire obtenir une courbe quantitative. On s'intéresse alors à l'ensemble onduleur-motopompe. Comment
graduer la courbe exprimant la relation courant tension à l'entrée de l'onduleur ? La graduer.
15. On considère l'ensemble onduleur-motopompe. Quelle est la tension crête correspondant à la tension nominale
d'alimentation du moteur? Cette tension est celle qui devra alimenter l'onduleur.
16. Cette tension élevée ne peut pas être obtenue directement avec le champ de modules considéré. Il faut donc
utiliser un convertisseur supplémentaire entre les modules et l'onduleur. Comment se nomme-t-il ? Quelle est sa
caractéristique principale ?
17. Pour une température de fonctionnement des modules égale à 75°C, quel est le rapport de transformation à
choisir pour maximiser la puissance de pompage ?
18. Pour ce rapport de transformation, superposer la caractéristique I(V) du moteur déterminé à la question 13.
19. Pour un ensoleillement moitié par rapport au précédent (soit 500 W/m²), dessiner (toujours sur le même
graphique) la nouvelle caractéristique I(V) du champ.
20. Indiquer, toujours sur la même figure, le nouveau point de fonctionnement.
21. Utilise-t-on les modules à leur point de puissance maximale ?
22. Que peut-on faire pour revenir à un point de puissance maximale ?
23. Quelle puissance peut-on alors obtenir ?
V) Temps de retour énergétique des modules photovoltaïques
Le temps de retour énergétique est le temps qu'il faut à un module photovoltaïque pour fournir l'énergie qu'il a fallu
pour son élaboration. Au-delà de ce temps, le module fournit plus d'énergie qu'il n'en a consommée pour le produire.
Suivant le procédé d'élaboration du silicium utilisé, l'énergie nécessaire pour obtenir 1 kg de silicium de qualité
microélectronique (QE) à partir de quartz (sable) est variable. On prendra 130 kWh.
À partir de ce silicium. il faut encore une énergie de 0,5 kWh pour fabriquer 1 Wc de cellule puis 10 kWh pour fabriquer
un module de 85 Wc.
Pour faire un bilan énergétique complet, il faudrait ne pas oublier l'énergie nécessaire au transport et au matériel
indispensable à l'installation des modules puis à la déconstruction en fin de vie du dispositif. On n'en tiendra pas compte
ici.
1.
Calculer le temps de retour énergétique pour des modules photovoltaïques dont les cellules sont élaborées à
partir de silicium QE.
On prendra :
- Épaisseur des cellules photovoltaïques : 200 µm mais on perd la moitié du silicium lors de l'opération de sciage des
lingots pour obtenir des plaquettes
20
-
Masse volumique du silicium : 2330 kg/m 3
Ensoleillement nominal : 1kW/m²
Rendement de conversion de 15%
Production énergétique pour 1 Wc installé de cellules photovoltaïques (en condition optimale): 1,4 kWh/an.
On pourra d'abord calculer le temps de retour énergétique pour l’élaboration du silicium puis celui nécessaire pour
passer à la cellule puis au module.
Pour diminuer l'énergie consommée pour l'élaboration du silicium les applications photovoltaïques peuvent se satisfaire
d'un silicium moins pur (qualité solaire : QS). Il faut alors environ 40 kWh/kg pour l'élaboration de ce silicium.
2. Calculer le nouveau temps de retour énergétique pour des modules dont les cellules sont fabriquées à partir
de silicium QS.
VI) Recherche du point de puissance max d’un PV
L'objectif de ce problème est de déterminer comment on peut soutirer la puissance maximale d'un générateur
photovoltaïque
Un kit solaire élémentaire est constitué d'un panneau photovoltaïque, d'une batterie de stockage pour alimenter de
jour comme de nuit des charges utilisatrices d'énergie électrique.
Le schéma de l'installation est dessiné ci-après :
L'objet de l'étude est la constitution de la "boîte noire" qui couple, de manière plus ou moins complexe, le panneau
photovoltaïque, la batterie et les utilisateurs.
Le panneau est un MSX 83 de BP-SOLAR. Ses caractéristiques sont données en Annexes.
Détermination de la puissance maximale théorique
L'ensoleillement vaut 1 kW/m², la température du panneau est 75°C.
1.
Calculer le rendement pratique d'un panneau MSX S3 dans les conditions ci-dessus au point de puissance
maximale (caractéristiques données en annexe).
Puissance fournie par le panneau à 1 kW/m² et 75°C
La batterie est supposée parfaite (pas de résistance interne), l'ensoleillement vaut 1 kW/m², la température du
panneau est 75°C.
La caractéristique courant-tension du panneau pour la température de 75°C est dessinée ci-dessous (les valeurs des
points de la courbe sont donnés en annexe 2) :
En milieu de charge, la batterie présente une tension à ses bornes de 13,2 V.
2.
Dessiner la caractéristique électrique de la batterie sur la figure ci-dessus.
3.
Quels sont la puissance et le courant fournis par le panneau à l'ensemble batterie-utilisateurs ?
4.
Que peut-on dire de cette puissance par rapport à la puissance maximale que peut fournir le panneau pour un
21
ensoleillement. de 1 kW/m² et une température du panneau de 75°C ?
5.
Que doit contenir au minimum la "boite noire" qui couple le panneau photovoltaïque à la batterie et aux
utilisateurs
Puissance fournie par le panneau à 0,2 kW/m² et 25°C
À mesure que la journée avance, l'ensoleillement ainsi que la température du panneau diminuent. Ils valent maintenant
0,2 kW/m² et 25°C.
La caractéristique courant-tension pour la température de 25°C et un ensoleillement de 1 kW/m² est dessinée cidessous (les valeurs des points de la courbe sont donnés en annexe 2) :
6.
En déduire la caractéristique à 0,2 kW/m² (pour cela, on donnera une explication ci-après et on redessinera les
axes I et V et/ou leur graduation sur la figure ci-dessus).
7.
Quelle est la puissance maximale que peut fournir le panneau pour ces nouvelles donné es ?
La batterie présente toujours une tension à ses bornes de 13,2 V.
8.
Dessiner la caractéristique électrique de la batterie sur la figure ci-dessus.
9.
Quel est le courant fourni par le panneau ?
10.
Quelle est la nouvelle puissance fournie par le panneau à l'ensemble batterie-utilisateurs ?
11.
Que peut-on dire de cette puissance par rapport à la puissance maximale que peut fournir le panneau pour un
ensoleillement de 0,2 kW/m² et une température de 25°C ?
12.
Que peut-on utiliser dans la "boîte noire" pour améliorer le transfert de puissance entre panneau et l'ensemble
batterie-utilisateurs ?
13.
Quelle puissance peut-on alors théoriquement transiter du panneau vers l 'ensemble batterie-utilisateurs ?
14.
Quel est le gain de puissance (en valeur relative, c'est-à-dire en pourcentage) ?
15.
Qu'est-ce qui fait que la puissance transmise est en réalité (légèrement) inférieure à la puissance théorique ?
16.
Si on utilise un hacheur, quel doit être son rapport de transformation pour maximiser le transfert d'énergie?
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