TD 2

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Présentation
Interro : Quels sont les mécanismes de régulation spécifique au fordisme ?  Réel et
monétaire.
 La sphère réelle : qu’est-ce qui fait que le fordisme entre 1945-73 fonctionne ? Dans
la sphère réel, ce qui est fondamentale est d’avoir à l’esprit le fait qu’on a une
adéquation entre les gains de productivité (d’où vienne ces gains de productivité ?
innovation, progrès technique, modernisation des entreprises) qui augmente
parallèlement au salaire réel ( il y a stabilisation du salaire)

La sphère monétaire : le salaire réel reste stable grâce à la double indexation. L’un des
facteurs dans le domaine monétaire est le crédit bancaire qui permet les
investissements et se faisant la production. Le crédit bancaire est le facteur monétaire
crucial qui est au principe des investissements productifs, et se faisant de la
production, de l’offre etc.
Le rôle du taux d’intérêt monétaire  le taux d’intérêt est favorable aux emprunteurs,
c‘est un régime de débiteurs. Le taux d’intérêt nominal auquel il emprunte est
extrêmement faible. On est dans un régime monétaire où le taux d’intérêt nominale st
faible. Eu égards aux tentions inflationnistes récurrente qui parcours l’économie
occidentale, le taux d’intérêt réel est faible. D’une part on a un taux d’intérêt nominal
globalement stabilisé, mais vu le niveau de l’inflation, de fait le taux d’intérêt réel est
faible.
Le dernier facteur monétaire est l’autofinancement. On est dans une économie
d’endettement, puisque l’endettement est l’opérateur principal de l’activité des
entreprises. L’autofinancement était d’autant plus important que les profits étaient
importants. Donc le circuit s’amorçait par un crédit bancaire, plus le profit augmentait
et plus les marge d’autofinancement augmentait.
Quels sont les déterminants de la crise de 1973 ?
Est-ce que la crise de 1973 a eu des déterminants monétaires, financières ? Fondamentalement
la crise s’enracine dans la sphère réel ( crise de rentabilité du capital).
Trois modes de régulation
~ Régulation concurrentiel – 1880-1929
Salaire : baisse des salaires au maximum
Marchand : concurrence entre les entreprises, pas d’alliance
Monnaie : la BC n’a pas de pouvoir réel, ce sont les banques commerciales qui dominent
La production augmente parce qu’on augmente le stock de capital fixe et le nombre de
salariés.
Crise = Baisse des salaires qui font diminué le pouvoir d’achat  pas de demande suffisante.
~ Régulation monopolistique – 1945-1975
 Passage du Taylorisme au Fordisme = production de masse + consommation de masse.
Salaire : double indexation sur les prix et sur les gains de productivité = maintien du pouvoir
d’achat, même augmentation grâce à l’indexation sur les gains de productivité.
Monnaie : la BC va déterminer une politique monétaire qui permettra l’ouverture du crédit
(taux d’intérêt bas + inflation grimpante = taux d’intérêt réel négatif)  régime de débiteur
La production augmente grâce au progrès technique et à l’augmentation de la productivité du
travail  Productivité globale des facteurs augmentent.
Pas de chômage parce que c’est la fin de la guerre, donc il y a plein de mort. Les nouveaux
nés n’arriveront sur le marché du travail qu’en 1960  offre de travail des salariés est
déséquilibrés, donc il n’y a pas de chômage.
Pas encore de crise même si le taux de rentabilité du capital diminue, parce que le taux de
marge (profit/VA) reste favorable aux entreprise + productivité du capital compense
l’inflexion de la productivité du capital.
Crise : Evènement de 68 = augmentation de la part des salaires dans la VA = taux de marge
qui est toujours favorables aux entreprises, mais un moins qu’avant. En plus la productivité du
travail s’infléchi à son tour  Il y a un ralentissement du rythme d’augmentation de la
productivité du travail.
Conséquence = le taux de profit (= profit/K) des entreprises commence à baisser en plus de la
diminution du taux de marge DONC la rentabilité du capital baisse.  Chaque nouvelle unité
de capital investie rapporte moins de profit
 Réaction des entreprises face à la crise
1] Déclassement sélectif de capital pour faire augmenter le taux de profit.  moins de
machine = besoin de moins d’employé = chômage de masse.
2] Augmentation des prix de vente ! Mais cette stratégie n’a pas fonctionné.  L’entreprise
augmente les prix de ventes, mais l’entreprise qui lui fourni des biens de production augmente
aussi ses prix, du coût l’effet s’annule. Puisque toutes les entreprises ont épousé la même
stratégie, y compris les entreprises productrices de biens de production en amont, alors les
coûts des entreprises ont commencé à augmenter.  résultat de cette stratégie : forte inflation
Chômage + inflation pour la première fois en France (ha bah c’est du joli ! Merci les
stratégie des entreprises !!)
Effet éco et sociaux : La forte inflation a fait baissé les taux d’intérêt réel, ce qui a nourrit une
demande de crédit de la part des entreprise. Mais la monnaie créée n’a pas tout de suite
trouver une contrepartie dans la sphère réelle (puisque les entreprise peuvent pas produire
directement après l’octroi du crédit) ce qui a nourrit l’inflation. Cette dernière a fait
augmenter la demande de crédit et ainsi de suite  régime favorable au débiteur.
Pas d’affectation pour les ménages puisqu’il y a toujours la double indexation (sauf pour
l’épargne qui est négativement affectée) 
Effet politique : Les grands créanciers (qui sont bien dans la merde) on une grande influence
politique. En 79-80 la théorie keynésienne est décrédibilisée puisqu’on a du chômage et de
l’inflation. Les dirigeants prônent donc qu’il faut promouvoir le marché, donc la concurrence
ainsi que la production privé et la présence de l’Etat doit être la plus faible possible pour que
la production reparte. Les grands créanciers veulent un régime en leur faveur. Les États-Unis
cherche a combattre l’inflation par la hausse du taux d’intérêt nominal (pour que l’émission
de monnaie, donc l’octroi de crédit soit moins important) qui passe au dessus du taux
d’inflation = taux d’intérêt réel en hausse.  régime favorable au créditeur. Puisque les taux
d’intérêt sont élevé, les entreprise diminue leur demande de crédit, donc ont moins de
disponibilité pour leur investissement productif  baisse de la production.  RECESSION.
NB : Les USA qui ont augmenté leur taux d’intérêt ont obligé les autres pays à augmenter
leur propre taux d’intérêt de peur de voir un retrait des capitaux dans leurs pays.
Pourquoi passe-t-on vers un nouveau mode de régulation en 1979-1980 ?
C'est-à-dire que c’est la fin de la double indexation, économie d’endettement, rôle et
implication de l’Etat, cloisonnement entre marché financier et monétaire etc.
C’est la fin des politique budgétaire keynésienne et le début du monétarisme mêlé au
libéralisme au niveau structurel ( ??)
La privation devient une nouvelle forme institutionnelle qui vient supplanter les entreprises
nationales des 30 Glorieuses. Dès lors, la concurrence peut se déchaîner au profit des
entreprises les plus fortes.
Le combat contre l’inflation devient le but premier, il faut contrôler l’émission de monnaie en
relevant les taux d’intérêt. Les autres pays sont obligés de s’aligner sur cette politique, parce
que si les autres n’augmentent pas leur taux, toux les capitaux domestiques seraient allés se
réfugier aux USA.
2 périodes :
La 1er = récession (cf plus haut)
La 2nd = Pourquoi en dépit de la permanence ou de la persistance d’une politique monétaire
restrictive la croissance repart après 1985 ?
1] En 1984-86 il y a libre accès au marché financier (capital, et boursier) de pratiquement tous
les agents économiques.  Comme les barrières sont levées, les titres émis sur le marché
financier deviennent convertibles rapidement en liquidité.
Les entreprises ont trouvé des sources alternatives pour financer leurs investissements
productifs : autofinancement grâce à l’émission d’action sur le marché financier (mais
contraintes plus dur qu’avant lorsqu’elle se finançait via les crédits bancaires).
Effet pervers du système :
~ Si le crédit bancaire à reculer, il y a une ré-intermédiation bancaire via leur implication dans
les marchés financiers. (Échange avec les sociétés d’investissement formées par les banques
et les entreprises. Elles donnent de la liquidité contre une partie des droits de propriété).
2] En 1989  libéralisation des mouvements de capitaux entre nation. Cette tendance est
appelée « Ouverture du compte de capital »
Mais qui voilà ? nos amis les zinzins !!! Il y a trois types de zinzins qui se forment : les
sociétés d’assurance (surtout au Japon), les fonds de pension (monde Anglo-Saxon + France),
et les fonds d’investissement « Hedge fonds ».
Sur le marché financier, les Zinzins disent aux entreprises côtés qu’ils veulent biens les
financer en échange d’un retour sur investissement d’un certain montant (exemple : leurs
actions doivent leur rapporté 15%/an du capital engagé).  Les entreprises doivent se plier au
volonté des zinzins pour pouvoir financer leur investissement. Cela se répercute sur les
salariés (plus d’heure de travail, diminution des salaires voire des effectifs).
Pour que les Zinzins s’intéressent aux entreprise coté en bourse, le cours de leur action doit
monter. Pour ce faire, une partie des profit des entreprises leur servent à racheter leur propres
action afin de faire augmenter le cours de celles-ci.
Les entreprises françaises ont beaucoup plus fourni de liquidité aux marchés financiers que
celui ne leur en a fournis en contre partie, sous l’effet de cette financiarisation.
TD1
Productivité : La productivité est un indicateur d’efficacité de la combinaison productive.
Tout calcul de productivité met en rapport le volume de production réalisé avec la quantité de
facteur de production utilisé.
Productivité globale des facteurs : La productivité globale des facteurs est égale au rapport
entre le volume de la production obtenue et l’ensemble des facteurs utilisé. Elle permet de
mesurer l’efficacité de la combinaison productive. En pratique, ce calcul, qui soulève des
problèmes délicats, suppose l’utilisation d’indices synthétiques et l’on raisonne sur les
variations des grandeurs. Par exemple, il y aura un gain de productivité lorsque l’indice de la
production progresse plus vite que l’indice des facteurs.
Deux méthodes sont utilisées, qui débouchent sur deux formules de la productivité : La
productivité globale où l’indice de variation du volume global des facteurs est une moyenne
arithmétique pondérée des indices de variation de chacun des facteurs ; la productivité totale
où cet indice est une moyenne géométrique.
Productivité du facteur travail :
Rendements d’échelle : Le rendement d’échelle constitue un des éléments caractérisant une
fonction de production. Trois cas peuvent être envisagés :
~ Rendements d’échelle croissants lorsque la quantité produite croît plus vite que les quantités
de facteurs mises en œuvre ;
~ Rendements d’échelle décroissants lorsque a quantité produite croît moins vite que les
quantités de facteurs mises en œuvre ;
~ Rendements d’échelle constants lorsque la quantité produite croît au même rythme que les
quantités de facteurs mises en œuvre.
Externalité :
Intensité capitalistique : L’intensité capitalistique mesure la part relative du capital et du
travail dans la combinaison productive. On dit qu’une combinaison productive est
capitalistique lorsqu’elle utilise relativement plus de capital que de travail.
Recherche et développement : On définit couramment la recherche-développement comme
l’ensemble des activités qui visent à la mise en œuvre dans la production des résultats des
recherches fondamentales et appliquées : création de nouveaux produits, mise en œuvre de
nouvelles techniques de production.
Certains auteurs donnent cependant une définition plus large. Ils considèrent que la recherchedéveloppement désigne tous les travaux entrepris pour développer les connaissances. Ils
distinguent alors trois formes de recherche :
~ La recherche fondamentale qui est menée sans but pratique explicite, le progrès de la
connaissance apparaissant comme une fin en soi ;
~ La recherche appliquée qui affiche des objectifs concrets ;
~ Le développement qui concerne essentiellement la mise au point et le perfectionnement de
produits ou de processus existants (par exemple développement d’une famille d’avions en
aéronautique).
Problématique du semestre
Croissance : On peut aborder la croissance du point de vu conjoncturel, mais ça sert à rien 
Il faut avoir un cadre théorie et intermédiaire ensuite, de sorte à pouvoir rendre intelligible les
données. Il faut procéder au moins en deux temps.
1] Approche analytique, théorique de la croissance et des crises  texte de la page 9
Quels sont les déterminants de la croissance ? Ce n’est pas seulement un phénomène
quantitatif. La croissance doit avant tout être comprise comme un phénomène qualitatif.
Déterminant financier, institutionnel, historique, politique. Une fois qu’on s’est doté d’un
cadre théorique, on peut alors rendre intelligible les fluctuations de la croissance, par
exemple. Il faut essayer de comprendre le phénomène
Rôle de l’Etat, des institutions, du politique, de l’histoire serve à comprendre les fluctuations
macroéconomique.
 Les déterminants institutionnels, politiques etc.
Important : Relation de pouvoir, la façon dont les détenteurs des pouvoirs conduisent et jettent
l’économique.
2] Comprendre la croissance au niveau macroéconomique la croissance et les crises
 Les déterminants économiques
Karl Planyi La Grande transformation, 1983, Gallimard
Si on accepte l’idée que l’économique s’encastre dans le sociologique et la politique.
L’économie s’insère dans le social qui est lui même inséré dans le politique. Le social et
l’économique se déterminent mutuellement et interagissent avec le politique.
Il y a au moins trois séries de déterminants qu’il faut dissocier :
Déterminants purement réel  déterminants qui renvoient à la trajectoire d’économie réelle.
Au fond l’idée est de savoir en quoi des variables réelles influencent, façonnent, la
macroéconomie, la dynamique et la trajectoire macroéconomique d’une économie nationale.
Exemple : l’emploi, l’investissement productif, la production etc.
En quoi le travail productif, l’investissement productif, la production, la productivité des
facteurs, qui renvoient à l’économie réelle, influencent-ils la trajectoire macro, et donc la
croissance ? En quoi ces variables peuvent-elles aboutir à des crises ?
La crise a des déterminants réels, mais aussi extra économique (socio, Etat, politique etc.). On
peut dire que la croissance de même que la crise est un phénomène social total.
Pourquoi y-a-t-il eu une alternance crises financières à la fin des années 1980 dans l’économie
mondiale ?
USA  USA
Japon  90-91
Mexique  1994
Brésil + Asie du Sud Est  1997
Russie  Aout 1998
Argentique  2001
Le FMI et la Banque Mondiale sont gouvernés par des types. Au delà de ces types là, ces
institutions dominés par une idéologie libérale et par le monétarisme. Chacun des pays
d’Afrique du sud souffre de maladies distinctes. Les mecs imposent la même politique sur un
diagnostique différent. Cette politique est axée sur l’ajustement structurelle (privatisation des
entreprises étatiques) et stabilisation des variables macroéconomiquex. Il faut alors adopter
une politique monétaire restrictive pour éviter l’inflation.
Social = le peuple argentin refuse la crise d’Etat. Ils s’emparent de certaines entreprises, ils
prennent « en otages » certains patrons.
I] L’élaboration d’un cadre analytique
La théorie de la régulation a été fondée en France au milieu des années 1970. Le fondateur de
cette théorie est Michel Aglietta. Il a écrit une thèse en 1974 et l’a publié en 1976, Régulation
et crise du capitalisme (l’expérience des Etats-Unis). Ce livre a été réédité en 1997 aux
éditions Odile Jacob.
Il a une dimension purement théorique dans la démarche d’Aglietta. Alain Lipitz a écrit Crise
et inflation, Pourquoi ?, en 1979, F. Maspéro.
Robert Boyer  tableau récapitulatif sur google.
Aglietta s’inspire à la fois de Keynes et de Marx. Ce dernier lui sert pour répondre à une
question théorique, celle de la question de la nature du capitalisme. Lorsqu’il s‘agit de
distinguer des modes distincts de régulation, il s’appuie sur Keynes. Aglietta est keynésien
lorsqu’il s’agit d’analyser la dynamique de l’économie occidentale, les crises.  La monnaie
a un rôle central (économie monétaire et réelle sont liées). Il a privilégié une approche
historique. Il faut insister sur l’historicité des phénomènes économiques. C’est grâce à
l’histoire qu’on peut comprendre les évolutions de l’économie.
Qu’est-ce que le capitalisme ? Aglietta reprend la définition de Marx. C’est un système
économique qui repose sur trois rapports fondamentaux. Dans leur connexion, dans leur
articulation, ils fondent et font le capitalisme :
~ Le rapport marchand  Parler de rapport marchand c’est accepter que les échanges de
marchandises sont inscrits dans une logique marchande. C'est-à-dire soumis à une nature
marchande. A-M-A’ = Acheter pour vendre. Il faut vendre ses marchandises, faute de quoi
l’entreprise disparaît. Dans le système soviétique qui se développait au moment ou Marx
écrivait, quand bien même les entreprises se montraient incapables de vendre leurs
marchandises, elles ne disparaissaient pas. Il y avait une garanti de vente.
~ Le rapport salarié  C’est l’idée que les rapports de travail, l’organisation technique du
travail, les relations d’emploi, s’inscrivent dans un cadre dominé par le salariat. C’est le mode
d’organisation dominant du travail productif. Les salariés n’ont qu’un seul bien qui est leur
force de travail. L’immense majorité de la société pour vivre doit vendre sa force de travail.
 Taylorisme
 Fordisme
~ Le rapport monétaire  La monnaie est collectivement fondamentale, parce qu’elle est
l’expression même de l’appartenance à la totalité sociale. Elle exprime l’appartenance à la
société. Elle est un lien social. La monnaie cristallise l’appartenance à la société.
A un niveau macroéconomique (plus individuel) c’est l’expression de la richesse dans une
optique keynésienne. Elle est le bien suprême. C’est pour cette raison qu’il y a un désire
illimité pour la liquidité. La monnaie entant que bien ultime apaise les craintes.
Souvent le pouvoir politique a peur de toucher à la monnaie, parce que c’est la société ellemême qui se reconnaît dans la monnaie.
Keynes est l’auteur qui permet à Aglietta d’appréhender les modalités de transformation de la
dynamique macroéconomique. Le capitalisme est un système qui est mue par la logique du
profit. D’autre par Keynes nous permet de penser au niveau macroéconomique. Sur cette
base, Aglietta adopte une approche qui vise à expliquer les modes de régulation, les
mécanismes dans le temps. Dans la démarche d’Aglietta, il y a trois grandes périodes. La
première période va de 1880 à 1929 ; puis de 1945 à 1973 (texte page 19), et enfin une phase
qui commence en 1980 et qui se poursuit jusqu’à nos jours. Un mode de régulation renvoie à
l’ensemble des normes (juridique, politique, économique), des principes, des contraintes, qui
permettent d’établir une correspondance, fut-elles relative, entre la production ( salariat,
investissement), d’une part, et, de la demande globale d’autre part. Autrement dit, quelles sont
les normes qui permettent aux entreprises de produire et d’écouler leur marchandise ?
Aglietta qualifie le premier mode de régulation de mode de régulation « concurrentiel ».
Le rapport marchand, les échanges, les mécanismes de détermination du salaire, et enfin la
monnaie s’inscrivent dans un cadre concurrentiel. D’une part, pour ce qui est des échanges,
les entreprises se lient à une concurrence libre. Elles baissent leur prix pour écouler leur
marchandise. Il y a très peu d’entente entre les entreprises pendant cette période. Les marchés
ne sont pas monopolistiques ou oligopolistiques.
Le rapport salarial est également concurrentiel. C’est l’idée que l’entreprise, à chaque fois
essaie d’établir les salaires individuellement. Elle essaie d’imposer le salaire le plus faible à
chacun de manière à tirer le profit le plus important. Le prix du travail est fixé de manière
concurrentielle. Le marché du travail est donc livré à la loi du plus fort.
Le rapport monétaire s’inscrit dans un système monétaire ou les banques centrales sont
extrêmement faibles. Les banques commerciales ont un grand pouvoir. Les grandes banques
centrales sont de création contemporaine. Les mécanismes d’émission et le droit d’émission
monétaire obéissent à un une logique concurrentielle, c’est ceux qui ont le plus de pouvoir qui
décident de créer de la monnaie ou non. Au cours de cette période, le salaire nominal baisse
de manière récurrente, si bien que les prix augmentent plus vite que le salaire nominal. Il n’y a
pas d’indexation des salaires nominaux sur les prix nominaux. De ce fait, le ratio global
salaire nominaux / prix nominaux diminue, donc le salaire réel baisse, donc le pouvoir d’achat
global baisse (d’autant plus qu’on est dans une période récurrente et inflationniste).
En 1923  crise hyperinflationiste. En 1929, il se produit un enchainement  aux USA, les
entreprises avaient emprunté au près des banques. Les entreprises produisent, mais n’arrivent
pas à vendre. En effet, les salariés ont vu leur pouvoir d’achat baisser. En terme réel, le
pouvoir d’achat des salariés fléchis, donc la demande s’effondre. Entre demande et offre il y a
un sacré hiatus. Les entreprises n’arrivent pas à rembourser. Les banques se retrouvent avec
des créances douteuses. Les banques avaient elles-mêmes fait des placements en bourse. Elles
n’arrivent pas à récupérer les avances faites aux entreprises. Le cours d’action de ces banques
s’effondre en bourse. La crise de 1929 scelle la fin du mode de régulation concurrentiel.
Il y a deux types de crises selon Aglietta:
Les petites crises sont internes au mode de régulation et peuvent le déstabiliser
provisoirement. ( 1907 : les mécanismes de régulation sont perturbés mais le mode de
régulation n’est pas remis en question).
Une grande crise est une crise DU mode de régulation, qui met un terme aux normes, aux
principes, aux contraintes, qui avaient façonné ce mode de régulation.
TD 2
II] Le 2e mode de régulation
1] Le rapport monétaire
Ce 2e mode de régulation est un mode de régulation monopoliste. Quelles sont les principaux
critères autour des quelles on peut dissocier la régulation concurrentielle de la régulation
monopoliste ?
 Formes particulière, historique que revêtent au cours de chacun de ses deux périodes de ces
3 rapports fondamentaux (revenu, monétaire, marchant). Le rapport monétaire, salarial, et
monétaire change d’une période à l’autre. Le mode d’organisation de ces trois rapports, et la
formes de ces trois rapports change.
 L’Etat, et les formes institutionnelles (banque centrale, budget, trésor public etc.)
Evidemment dans les deux périodes, il y a du capitalisme mais il ne faut pas oublié que les
trois rapports sont le cœur du capitalisme. Ces rapports se développent dans des super
structures étatiques, institutionnelles etc. ce qui change d’une période à l’autre sont, d’une
part, les superstructures politique, économiques juridiques etc. D’autre part ce sont les
infrastructures économiques et sociales qui changent aussi. Le capitalisme conserve les trois
rapports, mais d’une période à l’autre ces trois rapports s’inscrivent dans un contexte à la fois
institutionnel et social économique et historique différents.
Parmi les dominants, quel groupe devient économiquement dominant après 1945 ?
Avant 1929, on avait des ouvriers qui avaient très peu de droit, on passe à un salariat organisé
dans le cadre du fordiste avec de nouveaux droits (qui dit droit dit puissance) et de nouveaux
pouvoirs. Le salariat devient une classe sociale qui parvient à asseoir ses droits. Mais n’en
demeure pas moins dominé. Le salariat devient une forme de cohésion sociale. Désormais, le
salariat devient le principe d’intégration social.
Actionnaire  1932 Berle et Means
A partir de 1918, les personnes qui sont ruinés par l’inflation sont les rentiers. A partir de
1945, cette évolution est entérinée presque juridiquement. C’est le système bancaire qui se
charge d’achevé les rentiers. Il faudra attendre 1980 pour qu’on revoie des créanciers. Il y a
une aristocratie industrielle qui nait. C’est la fraction industrielle de la bourgeoisie qui
émerge.
Qui sont les opérateurs de cette ascension des industriels au détriment des rentiers, des
financiers, des créanciers ? L’opérateur de cette ascension est le système monétaire et ses
transformations. En réorganisant le système monétaire, l’Etat et les autres institutions
encouragent l’ascension des industriels.
Le système monétaire est un système dans lequel les grandes banques privées ont un pouvoir
énorme et où la banque centrale n’a pas de pouvoir de régulation. Avant 1929, le système
monétaire est fractionné. Il y a de grandes banques privées, commerciales, que la banque
centrale n’arrive pas à contrôler ; La base du système monétaire a un pouvoir monétaire qui
échappe en partie au contrôle de la Banque Centrale. Les banques à ce stade là on un pouvoir
exorbitant. Elles ont un pouvoir pour fasciner l’ordre monétaire.
~ Elles parviennent à choisir le moyen de paiement dominant. Même s’il y a une monnaie
nationale, à un autre niveau, elles ont un pouvoir énorme dans le choix des moyens de
paiement.  Chèque, jeu d’écriture, monnaie ?
~ La règle monétaire : Elles ont un pouvoir de pression qu’elle arrive à imposer à la Banque
Centrale le niveau d’intérêt. Quel taux d’inflation ?
~ Elles avaient aussi un pouvoir quant à l’accès du crédit. Qui a le droit au crédit ? Ce qui
domine est une sélectivité de l’accès au crédit. Ceux qui ont accès aux crédits sont les rentiers.
Ces banques pouvaient prêter de l’argent au rentier qui les plaçait ensuite sur les marchés, en
bourse etc.
A partir de 1945, on passe d’un système fractionner à un système monétaire à la fois
décentralisé, à un système où la Banque Centrale a un pouvoir beaucoup plus imposant. Elle
parvient à imposer ses règles monétaires, sa monnaie de règlement, ses conditions en matière
d’offre de crédit. Ce que la Banque Centrale essaie de faire c’est de favoriser les industriels.
Elle veut faire en sorte que s’ouvre un circuit keynésien.
Vocation du système monétaire : la Banque Centrale va déterminer une politique monétaire
qui permettra l’ouverture du crédit = Crédit bancaire  investissement productif 
production  emploi  revenu  Profit / salaire / dividende / remboursement des banque.
( 1948-50) Le système monétaire permet de promouvoir un capitalisme industriel. Alors
qu’avant on avait un capitalisme financier, rentier. Keynes avance la notion d’économie
monétaire de production (dans Le Traité sur la monnaie, 1930) Sans monnaie de crédit, on n’a
pas d’investissement, donc pas de production. Mais sans production après, on n’a pas de
formation de revenu monétaire, donc pas de pérennité de la monnaie. La monnaie donne corps
à la production, mais la production donne également naissance à de la monnaie. La relation
banque entreprise, fondatrice de l’économie industrielle, est une relation de créance dette,
parce que la banque avance donc elle a des créances et l’entreprise s’endette, donc elle a des
dettes !
Pour qu’une entreprise s’endette, il faut que l’efficacité marginale du capital soit supérieure
au taux d’intérêt. Les banques centrales européennes et américaines proposent aux entreprises
des taux d’intérêt nominaux très faibles (3%) mais si on ajoute que cette période est marquée
par une très importante inflation (8%) ; En réalité le taux d’intérêt en terme réelle est de -5%.
Au cours de cette période, on est dans un régime monétaire qu’on peut qualifier de régime
monétaire de débiteurs. C’est un régime de débiteurs parce qu’il favorise les emprunteurs, les
débiteurs. A contrario, un régime de créancier est un régime où les taux d’intérêt réel sont
élevés et favorise les rentiers, les créanciers ( 1979-80).
Tout ce qui vient d’être dit n’aurait pu être possible sans l’intervention de l’Etat. C’est cette
nouvelle superstructure politique qui a rendu possible, en transformant les institutions, ces
changements.
Le pouvoir politique transforme l’organisation du rapport monétaire et abouti à deux
changements :
~ Changement sociale avec la nouvelle classe dominante ( les industriels)  modification
de la hiérarchie sociale.
~ On donne corps à une nouvelle dynamique macroéconomique.
2] Le rapport salarial
Le deuxième aspect important est les transformations du rapport salarial. On peut relever 3
séries de changements.
a) Le passage du taylorisme au fordisme
On passe d’un système du travail à la chaine (1910 – 1945  Taylorisme) à un travail à la
chaine mais sur la base d’une réorganisation du marché du travail d’un part, mais également à
coté des normes de production fondée sur la rationalisation du travail. C’est la préservation et
l’approfondissement des normes de production de masse. Mais s’ajoute à l’ancien système des
normes de consommation de masse. Il y a trois séries de bien qui deviennent les biens
fondamentaux : Electroménager, automobile, logement. On impose aux salariés un certains
nombre de bien qui entre dans un panier. Tout le monde consomme la même chose.
b) Les droits conférés aux salariés
Il y a deux séries de droits :
~ Les droits directement dispensés par l’Etat. L’Etat se mue en Etat providence. Les premiers
types de droits sont simplement des droits sociaux.
~ Les droits que l’Etat confère au salarié mais qui se passent au sein de l’entreprise. C’est
l’indexation des salariés. Il y a une double indexation  indexation des salaires nominaux sur
les prix nominaux. Chaque fois que les prix nominaux augmentent, les salaires augmentent
dans la même proportion. Le ratio du salaire nominal/prix nominal est le salaire réel. Ce
dernier est donc préservé. L’indexation permet de donné corps a une demande stable dans le
temps, en plus de préservé le pouvoir d’achat des ménages. Il n’y a pas eu de crise de
demande parce que le pouvoir d’achat est resté stable. La demande était stabilisée parce que le
salaire réel était stable, mais elle a aussi augmentée parce que le salaire réel a augmenté. En
effet les salaires étaient aussi indexés sur les gains de productivité. Une partie des gains de
productivité qui se répercutaient sur la VA se répercutaient également sur les salaires
nominaux. Il y avait une redistribution des gains de productivité. On qualifiait se capitalisme
de capitalisme coopératif  Nicolas Kaldor : il y a un compromis social, relatif, à la fois au
niveau nationale et interne à l’entreprise.
3 dimensions : 1] Ne pas oublier que l’Etat a joué un rôle le majeur dans les transformations
des rapports salarial. 2] Ce rapport salarial recèle de nouveaux droits, de nouveaux acquis
sociaux pour les salariés. 3] La double indexation  En quoi le salariat et l’indexation des
salaires nominaux sur les gains de productivité et les prix nominaux à renforcer la dynamique
macroéconomique keynésienne ou la production des entreprises trouvent des débuchés grâce
aux salariés.  Plus de crise depuis 1929.
Les sources de l’épuisement du mode de régulation.
Quels sont les mécanismes de régulation monétaire propre au fordisme  rôle de la monnaie
dans le fonctionnement du capitalisme fordiste. Quels étaient les modes de rapport
d’organisation du rapport salarial  travail fondé sur la division des tâches, travail manuel.
Comment ce mode de régulation permet aux entreprises de s’inscrire dans un environnement
stable. Comment les entreprises peuvent-elle produire de manière stable et durable, et
comment peuvent-elles compter sur une demande quasi-garantie ?
Quelles sont les racines de la crise de l’effondrement du fordisme ? La crise de 73-74 a deux
séries de déterminant. Sur un mode négatif, on peut dire ce que ces crises ne fut pas.
Ce n’était pas une crise de demande. Autrement dit, ce n’est pas une crise traduisant des
difficultés structurelles pour les entreprises industrielles relatives à l’écoulement de leur
marchandise. Ce n’est pas le même type de crise qu’en 1929 où la demande s’était effondrée.
En effet, les salariés bénéficiaient d’une double indexation (des salaires nominaux sur les prix
nominaux, et indexation sur les gains de productivité) qui permettait la conservation du
pouvoir d’achat. Ce n’était donc pas une crise liée à la rétraction brutale des marchés
Cette crise n’a pas non plus été une crise monétaire. Ce n’est pas une crise liée à une crise de
LA monnaie. On n’est pas dans une situation où il y aurait soit fuite devant la monnaie (c’est
le cas de l’Allemagne en 1923 où la population allemande fuit la monnaie nationale, le
Reichsmark). Une crise de monnaie peut exprimer une fuite de la monnaie ou bien un trop
plein de confiance dans la monnaie nationale (la monnaie est brutalement recherchée pour
elle-même comme incarnation de la richesse). L’incertitude de l’avenir est tellement
importante que tout le monde veut se procurer de la monnaie, et il y a des pénuries d’argent.
Entre 1992 et 1998 en Russie, il y a des pénuries de liquidité. A partir du moment où il n’y a
plus de liquidité suffisante, les entreprises ne peuvent plus financer leurs investissements et
régler leurs dettes. Ce n’est pas non plus une crise monétaire. Il y a des moments de crise
monétaire sans crise de la monnaie. La crise monétaire peut être simplement une crise de
paiement de certain secteur de l’économie.
Cette crise n’est pas une crise financière à la différence de 1929-1931. En effet, nous étions
dans une économie d’endettement où les financements étaient contrôlés par l’Etat, donc les
possibilités de placements spéculatifs étaient limitées.
Nature et déterminants de la crise de 1973 ?
La crise de 73-74 a pour enjeu la sphère réelle elle-même. Cette crise se cristallise sur et dans
la sphère réelle. Elle atteint les entreprises industrielles.
Entre 1945 et 1973, on a régime de croissance, d’accumulation, qui est de nature intensive.
Entre 1980 et 1929, on avait une croissance essentiellement extensive. C'est-à-dire que
l’augmentation du volume de la production provenait de l’extension des facteurs de
production mobilisée par les entreprises C’est parce qu’on accroit le volume du capital
productif (= des investissements productif) et parce que d’autre part on a un recours de plus
en plus important de salariés, que la production augmente. Entre 1880 et 1929, c’est
l’extension du capital fixe et travail productif augmentent en quantité (le nombre de salarié
mobilisé augmente) que ces deux facteurs contribuent à la croissance. Chaque unité de VA
nouvellement créée émane de l’augmentation corrélative du volume du capital fixe d’une part,
du volume de salarié d’autre part.  Investissement de plus en plus qui sont des
investissements de capacité (et pas de productivité). A partir de 1945, le régime de croissance
change radicalement de nature. La croissance est à la fois un phénomène qualitatif et
quantitatif. La croissance extensive est une forme particulière que prend la croissance. C’est
un contenu particulier que prend la croissance. Il faut distinguer la notion de croissance quant
à sa quantité et à sa qualité, son contenu. Une croissance intensive est une régie de croissance
au sein duquel toutes les augmentations en matière de production émanent de gains de
productivité croissant. Ici la production ne provient plus d’une augmentation nécessaire et
continue du volume des investissements productif, et du volume du nombre des travailleurs
embauché. Elle provient des investissements de productivité, du progrès technique (=
investissement de productivité), mais aussi de l’amélioration de la compétence et de la
qualification des salariés. La productivité augmente parce que les gains de productivité
augmentent, parce qu’il y a du progrès technique, donc la productivité du capital augmente.
Corrélativement les compétences et le savoir-faire des salariés s’améliorent. La productivité
du travail augmente donc aussi.  Productivité globale des facteurs augmentent.
Est-ce que ce mouvement n’a pas débouché sur la substitution du capital sur le travail ? Le
ratio K/L a-t-il augmenté ? Ce processus de modernisation ne recouvre-t-il pas inévitablement
des vagues de licenciement et de ce fait un chômage de masse !? Pourquoi ce mouvement n’a
pas entrainé du chômage ? S’il en fut ainsi, c’est que nous étions dans une période où la
demande ne cessait de croitre, ce qui favorise la poursuite de la production. Nous sommes
aussi, d’un point de vu démographique, dans une période où il y a beaucoup de morts (fin de
la guerre). Le taux de natalité augmente, mais les enfants n’arrivent qu’a la fin des années
1960 sur le marché du travail. L’offre de travail de la part des salariés est moindre que la
demande de travail de la part des entreprises. Le marché du travail est déséquilibré, donc il
n’y a pas de problème de chômage. Ce régime de croissance des 30 Glorieuses reposait sur
cette dynamique de productivité, de production et d’accumulation. Au bout de ce processus, le
résultat est l’augmentation de la production  augmentation de la VA  augmentation des
profits  accumulation du capital.
La crise commence à émerger de manière latente dès le début des années 1960 (69 en
Allemagne et 1955 aux USA). La productivité du capital commence à connaître une inflexion.
La productivité du capital commence à baisser à partir de cette période. La productivité du
capital : VA/capital. Chaque nouvelle unité de valeur ajoutée créé par unité nouvelle de
capital investie. Pourquoi en dépit de cette infléchissement, globalement la productivité global
des facteurs continue à augmenter jusqu’en 1973 ? C’est parce que globalement la répartition
de la VA est restée profitable aux entreprises. La VA créée est répartie entre les profits +
salaires avant impôt. Jusqu’en 1973, chaque unité nouvelle de VA créée était répartie en
faveur des entreprises. Le taux de marge était donc favorable aux entreprises (taux de marge =
profit / VA), la part du profit dans la VA était stable, voir croissante. Mais surtout, la
productivité du travail continue à croitre d’une manière extrêmement importante. Cette
augmentation permettait de compenser, voir plus que compenser les effets de la baisse de la
productivité du capital. Productivité du travail VA/(nombre de travailleurs* durée
hebdomadaire du L).
La crise émerge pour deux raisons :
~ Evènement en 1968  Négociations collectives. Au terme de ses négociation la part des
salaires dans la VA augmente. Le taux de marge devient tendanciellement défavorable aux
entreprises. Le partage reste toujours favorable aux entreprises, mais moins qu’avant. Le taux
de marge commence petit à petit à aller dans le même sens que la productivité du capital. De
plus, la productivité du travail connaît elle aussi une inflexion (elle ne baisse pas). Il y a un
ralentissement du rythme d’augmentation de la productivité du travail. La crise est donc
fondamentalement liée à l’inflexion de l’augmentation de la productivité du travail.
L’augmentation de la productivité du travail devient donc insuffisante pour compenser la
baisse simultanée de la productivité du capital et du taux de marge.
En raison des enchainements précédemment exposé, il découle un fait macroéconomique
simple  le taux de profit (= profit/K) des entreprises commence à baisser. Profit/K =
(profit/VA) * (VA/K) [ profit/VA = taux de marge et VA/K = productivité du capital] Donc
Profit/K est le produit de deux ratios. Baisse du capital : stock de capital augmente plus vite
que la VA donc le ratio VA/K (= productivité du capital) diminue
Or les deux ratios baissent donc la rentabilité du capital baisse. En somme, les entreprises se
trouvent inscrite dans un environnement économique où leurs profits commencent à diminuer.
Chaque nouvelle unité de capital investie rapporte moins de profit. Le profit des entreprises
reculent tendanciellement.  CRISE.
Comment les entreprises ont essayé de réagir à cette crise ? Quel fut la stratégie privilégiée
par les entreprises pour sortir de cette crise à très court terme ?
Pourquoi on est passé à la fin des années 1970 vers un nouveau mode de régulation ?
TD3
Les stratégies des entreprises face à la crise
Première stratégie : Une fois que la crise éclate, que font les entreprises pour restaurer le taux
de profit ? Les entreprises arrêtent les flux d’investissements nouveau, mais il fallait même
baisser le stock de capital. Il faut réduire le dénominateur de profit/capital, donc le capital. Il a
fallu que les entreprises procèdent à la mise au rebut d’une partie du capital. Une fraction du
capital investie auparavant a été déclassée. Les entreprises industrielles ont procédé à des
déclassements sélectifs du capital. (Aglietta, La dévalorisation du capital, économie
appliquée)  Une partie du stock de capital, avant d’avoir été utilisé, les entreprises ont
procédé à une obsolescence accélérée du capital. C’est ce qu’Aglietta appelle
« dévalorisation » parce qu’il y a une destruction potentielle de valeur. Très rapidement le
taux de profit s’est restauré. [La destruction du capital est une perte relative puisqu’elle n’a
pas à faire de provision pour ce capital et elle fait des gains sur l’élévation du taux de profit].
Mais la conséquence mécanique de cette obsolescence accélérée du capital est des vagues de
licenciement massifs. On est donc passé à un chômage de masse.
Deuxième stratégie : On ne peut pas baisser les coûts du travail ( indexation du salaire
jusqu’en 1984) et du capital. Les entreprises augmentent donc les prix de vente (=coût de L et
K + profit). « Elles tentent de socialiser leur perte ». C'est-à-dire que les pertes issue de le la
dévalorisation du capital sont reportés sur la société. Mais cette stratégie est vouée à l’échec
parce que si une partie seulement des entreprises fait cela, alors cette partie pourra peut être
réussir. Si seule l’entreprise E1 augmente ses prix de vente de marchandise A et que les autres
ne changent pas leur prix. Donc la structure des prix relatif change au profit de cette
entreprise. Cette stratégie n’aurait pu être gagnante que si elle était privilégié une partie des
entreprise. Or, toutes les entreprises ont fait la même chose. A partir de ce moment, cela
annule, annihile, les effets. E1 augmente sont prix de vente, mais elle achète aussi des moyens
de production. Puisque toutes les entreprises ont épousé la même stratégie, y compris les
entreprises productrices de biens de production en amont, alors les coûts des entreprises ont
commencé à augmenter. La conséquence de l’augmentation des prix est l’inflation. Des
stratégies microéconomiques d’augmentation des prix ont convergé vers l’inflation au niveau
macroéconomique.
Conclusion :
1] déclassement du capital = licenciement et chômage.
2] augmentation individuel des prix au niveau des entreprise privé = augmentation des prix
des biens de production qui font retour sur les entreprise. Ces dernières sont soumises à deux
mouvements contradictoires. Elle augmente leur prix de vente et voit leur coût de production
augmentés.  Inflation. Pour la première fois, on a l’évolution conjointe du chômage et de
l’inflation.
Effets économiques et sociaux : L’inflation entraine une baisse du taux d’intérêt. Cela nourrit
la demande de crédit des entreprises, donc l’endettement des entreprises. Dès lors qu’on a des
systèmes bancaires de nature coopérative, qui accepte de perpétuer l’offre de crédit, le résultat
est que l’offre de crédit augmente. L’émission monétaire (l’offre de monnaie) augmente
également. Dans un premier temps, pour chaque nouvelle unité de monnaie émise, il n’y a pas
immédiatement une production réalisée. La production n’augmente pas aussi rapidement que
l’émission monétaire. Autrement dit, une fraction de la monnaie émise n’a pas trouvé de
contrepartie dans la sphère réelle. Tout ce passe comme ci une partie de la monnaie émise n’a
pas produit de bien équivalent dans la sphère réelle. Il se crée un décalage qui fait que
l’émission monétaire se fait plus vite que l’augmentation de la production de marchandise. Ce
décalage a nourrit l’inflation, qui nourrit elle même l’endettement (qui nourrit à son tour
l’inflation etc.). Ce régime était favorable aux débiteurs, puisqu’il ruinait plus que jamais les
intérêts des grands créanciers. Les salariés pour ce qui est des flux n’étaient pas atteints. Cela
signifie que leur salaire monétaire courant n’était pas atteint puisqu’il y avait la double
indexation. Le pouvoir d’achat de l’épargne des salariés était affecté négativement. C’est le
pouvoir d’achat de l’épargne des salariés qui était affecté. Mais ceux qui faisaient les plus
grandes pertes sont les grands créanciers. Les grands gagnants étaient les grands débiteurs.
L’inflation dévalorise les créances et les dettes, mais l’inflation est un procès favorable au
débiteur puisqu’il entraine de fait un transfère de richesses des créanciers vers les débiteurs.
Effets politiques : Les grands créanciers avaient une énorme influence politique. Ils
commencent à soutenir massivement les mouvements conservateurs, financièrement,
politiquement, symboliquement
En 1979, en Grande Bretagne arrive au pouvoir Madame Thatcher.
En 1980, arrivé de Reagan aux USA.
En 1979, c’est l’arrivé de Paul Volker à la présidence de la FED. Il y a un procès politique qui
entérine l’échec des politiques keynésiennes, puisque chômage et inflation augmentent de
paire. Il faut promouvoir le marché, donc la concurrence ainsi que la production privé et la
présence de l’Etat doit être la plus faible possible pour que la production reparte (mais non
mais non).
En 1979, Volker sacre l’arrivé du monétarisme. Les créanciers qui viennent d’installer des
gouvernements libéraux au pouvoir veulent favoriser leurs intérêts politiques et économiques.
Il faut mettre un terme au régime monétaire de débiteur et promouvoir un régime de créancier.
Les USA cherchent à combattre l’inflation au profit d’une certaine couche sociale. On
augmente le taux d’intérêt nominal massivement qui est au-dessus du taux d’inflation qui rend
l’intérêt réel largement supérieur à 0.
Par conséquent, le coût du crédit augmente donc la demande de crédit des entreprises baisse,
donc l’endettement baisse, donc l’émission monétaire baisse, donc le taux d’inflation à
baisser. Les créances dévalorisées se sont vu revalorisées. Ce régime est favorable aux
créanciers, et défavorables aux débiteurs. De fait, les capacités de financement des
investissements productifs des entreprises ont baissé, donc les investissements productifs ont
baissé, et la production aussi. Les USA puis les économies occidentales entre alors en
récession entre 1980 et 1984.
Pourquoi le nouveau régime de créanciers instaurés par les américains s’est très rapidement
propager à l’ensemble des économies industrialiser ? et pourquoi la récession s’est propagée ?
Les USA qui ont augmenté leur taux d’intérêt ont obligé les autres pays à augmenter leur
propre taux d’intérêt de peur de voir un retrait des capitaux dans leurs pays.
TD 4
Pourquoi passe-t-on vers un nouveau mode de régulation en 1979-1980 ?
C’est la crise du fordisme qui est entérinée. De ce fait, tous les mécanismes de régulation à la
fois monétaire. C‘est la fin du régime de débiteurs, mais aussi la fin des mécanismes réels de
régulation.
1979-80 entérine le blocage, la ruine, des formes institutionnelles qui avaient été jusqu’alors
privilégié. C'est-à-dire que c’est la fin de la double indexation, économie d’endettement, rôle
et implication de l’Etat, cloisonnement entre marché financier et monétaire etc.
Cette période marque le triomphe du libéralisme économique. En Grande Bretagne, ce sont
les conservateurs qui remportent la majorité, et aux USA Reagan est élu (républicain). C’est
deux victoires de deux grandes parties occidentales adepte du libéralisme économique. Cette
période entérine l’échec des politiques économiques keynésiennes. En effet chômage et
inflation augmente désormais en même temps. Les politiques keynésiennes à la fois axée sur
des politiques monétaires et budgétaire expansionniste révèlent leurs limites.
Paul Volka est anti-keynésien chef de fil du monétariste, qui est élu à la tête de la FED.
La fin des années 1979 marque la fin du keynésianisme et c’est le passage vers des politiques
économiques qui combine monétarisme (politique monétaire) et le libéralisme au niveau
structurel. On est dans une nouvelle configuration. La conception libéralisme se traduit par
des privatisations au niveau des entreprises publiques. La privation devient une nouvelle
forme institutionnelle qui vient supplanter les entreprises nationales des 30 Glorieuses. Dès
lors, la concurrence peut se déchaîner au profit des entreprises les plus fortes.
Volka fait le diagnostic que l’inflation est le « mal » ; Il pense que l’inflation est due à une
surémission monétaire. Cette conception fait du contrôle de l’inflation l’objectif fondamentale
de la politique monétaire. Le combat contre l’inflation devient le but premier, il faut contrôler
l’émission de monnaie en relevant les taux d’intérêt.
Très rapidement, les autorités monétaires parviennent à maitriser l’inflation, et donc à
atteindre leur objectif de politique monétaire. Les autres pays sont obligés de s’aligner sur
cette politique, parce que si les autres n’augmentent pas leur taux, toux les capitaux
domestiques seraient allés se réfugier aux USA.
Il faut distinguer deux périodes dans les années 1980 :
Au cours de la 1ere moitié des années 1980, tous les autres pays industrialisés ont adopté cette
politique monétaire restrictive. Le taux d’intérêt nominal dépasse l’inflation donc le taux
d’intérêt réel augmente ; le coût du crédit augmente, donc la demande de crédit des
entreprises baisse, donc leur capacité d’endettement diminue, donc l’investissement baisse,
d’où une baisse de la production. Les économies industrialisés se laissent gagner par la
récession.
La 2nd période commence au milieu des années 1980 (entre 1984-86). Dans cette période la
tendance s’inverse. Pourquoi en dépit de la permanence ou de la persistance d’une politique
monétaire restrictive la croissance repart après 1985 ?
 Ouverture des marchés de capitaux. A partir de 1984-86 intervient une dérèglementation
des marchés financiers. On assiste à une libéralisation des marchés financiers. La
libéralisation des marchés financiers signifie que les marchés d’ouvre. Désormais il y a libre
accès au marché financier (capital, et boursier) de pratiquement tous les agents économiques.
Alors qu’avant seul quelques grandes institutions avaient accès au marché financier (Trésor
public, grande entreprise, les banques). De plus, les obstacles érigés entre marché monétaire et
marché financier sautent, et des liens sont institués. Sur le marché monétaire, ce sont les
banques et la Banque Centrale qui sont les principaux acteurs. Sur ce marché, ce sont des
titres à court terme qui circule, c'est-à-dire des titres liquides, convertibles en liquidité. En
revanche, sur le marché financier, ce sont l’Etat (= Trésor public) et quelques grandes
entreprises qui interviennent. Les titres qui circulent sont des titres à long terme. Le degré de
convertibilité de ses titres est moindre. D’un part, il y a des obligations et des bons du trésor
( titre de créance) émis par l’Etat, et d’autre part des actions émises pas les entreprises (
titre de propriété). En 1986, c’est le décloisonnement entre le marché monétaire et le marché
financier. Ainsi, cela signifie que ce que les acteurs du marché monétaire accèdent aux
marchés financiers ; mais par ailleurs, comme les barrières sont levé, les titres émis sur le
marché financier deviennent convertibles rapidement en liquidité.
A partir de 1979-80, il y a eu une nouvelle forme de rationnement du crédit par les taux
d’intérêt, alors qu’on avait un rationnement quantitatif de l’offre du crédit pendant le
fordisme. Les entreprises font toujours face à un rationnement du crédit bancaire, donc elles
accèdent à un nouveau moyen de financement. Les entreprises ont trouvé des sources
alternatives pour financer leurs investissements productifs. Ces sources sont essentiellement
l’autofinancement. Une partie de l’autofinancement est l’idée que l’entreprise finance ses
investissements futurs à partir de ses profits. L’autre partie de l’autofinancement se fait par
l’émission d’action. Les entreprises émettent des actions et se départissent donc une partie de
leur droit de propriété. La propriété devient de plus en plus sociale, contrairement à ce que
cherchaient les idéalistes du libéralisme. En échange, les entreprises obtiennent de la liquidité
à hauteur de la valeur estimée de ces titres. Les entreprises font appelle au marché financier.
C’est ça la finance directe, il y a une désintermédiation bancaire. En dépit de cette nouvelle
source de financement que représentent l’émission d’action, les sources de financements sont
plus difficiles d’accès qu’avant. L’accès à la liquidité, au financement désintermédié via les
marchés financiers est plus difficile que ne l’était l’accès au crédit bancaire durant les 30
Glorieuses. Les entreprises sont soumises à des normes, à des règles à des contraintes plus
dures qu’avant.
Le corolaire de tout cela est qu’à partir de 1979, l’endettement des entreprises, et surtout le
taux d’endettement des entreprises diminue (tableau page 44). Globalement, le recours à
l’endettement diminue. A partir de 1984, il a une diminution. Cela rentre dans le cadre de
l’augmentation du taux d’intérêt, et l’ouverture des marchés financiers.
Il y a des effets pervers dans ce système. A partir de la fin des années 1980, une configuration
se présente qu’on n’avait pas saisi au début. L’immense majorité des entreprises occidentales
se financent soit grâce à la permanence du crédit bancaire, soit par l’autofinancement à partir
de leur propre profit. Ces entreprises arrivent à se protéger des effets pervers. Mais, le
problème est que les entreprises cotées en bourses doivent se plié aux lois du marché
financier.
L’une des conséquences de la dérégulation du marché, est que les banques continuent à être
des banques (en finançant une partie des entreprises) mais en même temps elle forme des
fonds d’investissements et financent, souscrivent, aux actions des entreprises cotées en
bourse. Les banques financent via ces fonds d’investissement sous une autre forme. L’idée de
désintermédiation bancaire doit-être relativisée. Si le crédit bancaire à reculer, il y a une réintermédiation bancaire via leur implication dans les marchés financiers. (Échange avec les
sociétés d’investissement formées par les banques et les entreprises. Elles donnent de la
liquidité contre une partie des droits de propriété)
Entre 1989 et 1991, il y a un troisième changement qui se produit. A cette période, on assiste
à la libéralisation des mouvements de capitaux entre nation. Jusqu’ici c’était la
déréglementation des marchés au sein même de chacun des pays. Du jour au lendemain, les
capitaux peuvent quitter la place de Paris, de New York ou même de Francfort, pour aller à
Taïwan !! Cette tendance est appelée « Ouverture du compte de capital ». Cela signifie que
dans chaque nation le compte de capital est ouvert permettant ainsi aux capitaux d’aller d’une
place boursière à l’autre sans entrave. A la suite de cette ouverture du compte de capital
apparaissent de nouveaux acteurs institutionnels : les zinzins. Ce sont les investisseurs
institutionnels. Il y a trois types de zinzins qui se forment : les sociétés d’assurance (surtout au
Japon), les fonds de pension (monde Anglo-Saxon + France), et les fonds d’investissement
« Hedge fonds ». [NB : L’Allemagne est un cas appart, car les banques continuent d’avoir un
rôle très important.] Ces Zinzins captent de plus en plus une partie importante de l’épargne du
public. Les fonds de pension captent les épargnes des californiens à Los Angeles . Ces
Zinzins possèdent dès lors les dépôts les plus importants du monde. Seulement, dans ces
Zinzins, on retrouve aussi des sociétés écran qui sont des banques (exemple LCL). Les
Zinzins arrivent à paris dans les années 1990. Sur le marché financier, les Zinzins disent aux
entreprises côtés qu’ils veulent biens les financer en échange d’un retour sur investissement
d’un certain montant (15% en ce moment). Les dividendes des actions doivent leur rapporter
15% par an. C’est une norme sur les actions et non pas sur la rentabilité industrielle. La
conséquence est que cela soumet les entreprises industrielles à des normes actionnariales de
plus en plus importantes. La première variable d’ajustement devient alors les salariés  Ce
sont les conséquences de la financiarisation des industriels à partit de 1990-1991. Les
entrepreneurs vont intensifier les conditions d’utilisation de la main d’œuvre, ils vont allonger
la durée réel, s’ils le peuvent, diminution, ou blocage des salaires, et en dernier recours, ils
vont licencier.
Dans la sphère financière, les entreprises sont contraintes d’avoir un cours d’action qui
augmente. Paradoxalement, une partie des entreprises rachètent ses propres actions parce
qu’elle fait augmenter la demande par rapport à l’offre de ses propres actions. Une partie de
ses profits servent à racheter les propres actions de l’entreprise pour maintenir la courbe des
cours des actions à la hausse. De ce fait, en terme net les marchés financiers n’ont absolument
rien apporté aux entreprises. Les marchés financiers n’ont en fait pas permis aux entreprises
de se financer. Les entreprises françaises ont beaucoup plus fourni de liquidité aux marchés
financiers que celui ne leur en a fournis en contre partie, sous l’effet de cette financiarisation.
On est dans un capitalisme désormais financier, financiarisé, où la finance impose ses normes
et ses contraintes financière aux entreprises industrielle sen les poussant à des comportements
financier complètement aberrant (comme le rachat de ses propres actions).
Par ailleurs, on est passé d’un régime de débiteur à un régime de créancier. Les créanciers se
sont faufilés sur les marchés financiers (les Zinzins) mais aussi dans les banques, puisque les
créanciers déposent leur argent à la banque pour bénéficier des taux d’intérêt qui n’ont cessé
d’augmenter.
Caractéristiques du nouveau mode de régulation
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