o Les muscles masticateurs pour la mastication

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LA MASTICATION
I.
Définition
-
 à la conduite motrice consistant au fractionnement et à l’insalivation des
aliments ;
-
 à des modifications mécaniques dentaires et chimiques salivaires pour constituer
le bol alimentaire ;
 au 1er temps de la nutrition et de la digestion.
II.
Les éléments en présence
Elle met en jeu :
-
La mandibule, le maxillaire et la base du crâne ;
-
Les arcades dentaires : rôle de trituration, déchirement et incision ;
-
La salive : rôle de lubrifiant des aliments, de protection des muqueuses,
antibactérien, digestif mineur ;
-
Le SNM :
o
III.
Les muscles masticateurs pour la mastication ;
o
La musculature péri-orale et la langue pour le brassage
positionnement alterné droit et gauche du bol alimentaire ;
o
Le système sensitivo-sensoriel bucco-lingual pour la synchronisation des
mouvements ;
o
Le système proprioceptif des muscles, des ATM, du desmodonte pour la
synchronisation.
et
le
La maturation de la fonction masticatrice
III.1
-
Avant l’éruption dentaire
Il existe des mouvements pré-masticatoires surtout verticaux mais aussi sagittaux
(lors de la tétée).
III.2
-
A l’éruption des incisives lactéales
La mastication rentre en scène ;
-
Elle se développe progressivement avec les phénomènes de dentition et le passage
d’une alimentation molle à une alimentation liquide ;
-
Avec l’établissement des rapports occlusaux, un équilibre occluso-articulaire se met
en place et la cavité glénoïde s’approfondie ;
-
La mastication est bien établie quand toutes les dents lactéales sont en place.
III.3
Neurogenèse de la mastication
-
Depuis les travaux de SHERRINGTON, l’activité réflexe a longtemps été
considérée comme la base du mécanisme de la mastication : les pressions exercées par
l’aliment sur les récepteurs périphériques de la gencive, du palais et du parodonte
provoque un réflexe d’ouverture qui, en raison de l’étirement des muscles élévateurs,
est immédiatement suivi d’un réflexe de fermeture ;
-
Cependant, la suppression expérimentale du niveau cortical chez l’animal montre la
persistance de phases de mastication ;
-
En fait, il existe un générateur central du rythme sous la forme d’un réseau
neuronique situé dans la formation réticulée. Ce centre est en relation avec les centres
supérieurs dont le cortex mais aussi avec les mécanismes périphériques susceptibles de
modifier le rythme masticatoire par l’adaptation aux conditions extérieures.
IV. Le cycle masticatoire
-
-
V.
Il existe 4 phases :
o
Préparatoire : abaissement du point incisif ;
o
Contact avec le bol alimentaire ;
o
Ecrasement : contraction musculaire isotonique ;
o
Broiement.
GASPARD : le cycle débute et finit en OIM ;
Normalement, il existe une pause en OIM (20 % du temps total du cycle) mais si les
contacts occlusaux sont non stables, cette pause disparaît => douleurs musculaires par
désynchronisation musculaire ;
La durée du cycle est d’environ 1 seconde.
Intérêt en ODF
V.1 Place de la mastication dans l’ontogenèse de la face
V.1.1 Son action sur les bases osseuses
V.1.2 Son action sur les muscles
V.1.3 Son action sur les dents
V.2 Mastication et occlusion
VI. Conclusion
-
Nécessité d’une finition correcte de fin de traitement pour assurer la stabilité
occlusale :
o
-
Protection canine ou protection de groupe ;
=> évite les troubles de mastication qui peuvent avoir des conséquences sur les
ATM et sur le parodonte.
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