Qu`est-ce que la croissance potentielle ? (Orane)

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QUESTIONS DE COURS.
(Partie 1 de l’épreuve composée)
SCIENCES ECONOMIQUES.
1.1 Quelles sont les sources de la croissance économique ?
 Vous montrerez l’intérêt et les limites du PIB (Sophie)
Le PIB (Produit Intérieur Brut) mesure la création de richesse (somme des valeurs ajoutées)
marchande ou non marchande des unités productives sur le territoire d’un pays pendant 1 an que ces
unités productives soient nationales ou étrangères.
 Le PIB présente plusieurs intérêts :
*L’évolution du PIB permet de mesurer la croissance économique. La croissance économique
correspond à une augmentation à long terme des richesses produites (somme des valeurs ajoutées en
volume) par les unités productives (entreprises = économie marchande/Etat, associations = économie
non marchande) résidentes sur le territoire. La croissance se calcule de la façon suivante :
-S’il y a une baisse de la production, on parle de récession (à court terme, au moins pendant 2
trimestres consécutifs et moins d’1 an) ou de dépression (à long terme, pendant + d’1 an).
-S’il y a une hausse de la production, on parle d’expansion (court terme) ou de croissance (long
terme)
*Le PIB réel/en volume/ en euros constants permet de faire des comparaisons dans le temps.
Pour connaitre la véritable croissance, il faut raisonner en quantité et utiliser le PIB réel/en volume
/en euros constants qui permet d’éliminer l’incidence de l’inflation.
*Le PIB par habitants en PPA permet de faire des comparaisons dans l’espace, c’est-à-dire
entre 2 pays. Il est calculé en fonction du pouvoir d’achat d’1 dollar dans chaque pays
 Cependant le PIB est aussi un indicateur contesté pour plusieurs raisons :
*Le PIB ne tient pas compte de la production domestique(= production réalisée au sein d’un
ménage ou d’un bénévole). Le travail domestique représente une fraction importante de l’activité. La
marchandisation de ces activités domestiques a fait augmenter le PIB de manière artificielle.
*Le PIB ne tient pas compte de la production souterraine ou informelle (= ensemble des
activités non déclarées). Elle est estimée à environ 6% en France. Il est donc difficile de comparer le
PIB des pays développés et des pays en développement où la production domestique et souterraine
est beaucoup plus importante : le PIB est sous-évalué.
*Le PIB ne tient pas compte des externalités (=un agent économique crée un effet externe
lorsqu’il procure à autrui par son activité un gain (externalité positive) ou une perte (externalité
négative) sans contrepartie monétaire) et des dégâts de la croissance (ex : légalisation de la vente de
tabac, d’alcool et de drogue fait augmenter le PIB).
*Le PIB évalue mal les activités non marchandes puisqu’elles n’ont pas de prix de vente par
définition, de ce fait il est impossible de calculer leur valeur ajoutée. Cependant, elles sont
comptabilisées dans le PIB avec une évaluation de leur valeur ajoutée qui fait l’objet de critique.
* Le PIB mesure mal le niveau de vie. Les économistes proposent d’utiliser l’indice de Gini et le
PIB/hab. La Commission Stiglitz (US, prix Nobel) –Sen (Inde, Prix Nobel) –Fitoussi (France) mise
en place par Monsieur Sarkozy propose d’utiliser le revenu disponible médian.
*Le PIB mesure mal la qualité de vie et le développement.François Perroux (Français, 19011987) a distingué la notion de croissance qui est un phénomène quantitatif et la notion de
développement qui est un phénomène qualitatif.
 Vous comparerez l’IDH avec le PIB (Sophie)
Le Produit Intérieur Brut (PIB) mesure la création de richesse (somme des valeurs ajoutées)
marchande ou non marchande des unités productives sur le territoire d’un pays pendant 1 an que ces
unités productives soient nationales ou étrangères. La croissance est mesurée par l’évolution du PIB.
Tandis que l’Indice de Développement Humain (IDH) est un indice composite sans unité compris
entre 0 (absence de développement économique) et 1 (développement réalisé). Il est calculé à partir
de la moyenne géométrique des 3 indicateurs suivants :
* Le niveau de santé mesure par l’esperance de vie à la naissance
* Le niveau d’éducation mesure par la moyenne d’année de scolarité des parents et la moyenne
prévue pour les enfants
* Le niveau de vie mesuré par le revenu national brut par habitants en PPA (RNB/ hab en PPA)
Il a été mis en place par le PNUD (Programme des Nations Unions pour le Développement) à partir
des travaux de l’économiste Indien Amartya Sen.
François Perroux (Français, 1901-1987) a distingué la notion de croissance qui est un phénomène
quantitatif et la notion de développement qui est un phénomène qualitatif. Selon cet économiste, le
développement correspond à l’ensemble des transformations des structures économiques, sociales,
dermographiques et institutionnelles, qui en général, accompagne la croissance, la rend durable et
améliore le niveau de vie de la population
Par ailleurs, les deux indicateurs font objets de débat : Le PIB a été conteste parce qu’il ne tient pas
compte de la production domestique, souterraine ou informelle, des externalités, qu’il évalue mal
les activités non marchandes, et mesure mal le niveau et la qualité de vie ainsi que le développement.
Par rapport au PIB, L’IDH a l’avantage d’introduire des éléments qualitatifs (santé et éducation)
dans la mesure du développement et de montrer que la corrélation entre le niveau de vie et
le développement n’existe pas toujours. Cependant, on a reproché à l’IDH de ne pas prendre en
compte les inégalités de genres (Indice des Inégalités de Genres IIG) et les inégalités de
la répartition des revenus (Indice de Pauvreté Multidimensionnelle IPM). Le PNUD a tenu compte
de ces critiques et a proposé d’autres indicateurs.
 Qu’apporte l’innovation à la croissance économique ? (Sophie)
Une innovation correspond à l’introduction d’une invention sur le marché. Selon
les théories récentes de la croissance endogène qui reposent sur le progrès technique (= ensemble des
innovations dans les biens, services et procédés de fabrication), la croissance économique trouve sa
source dans l’accumulation de différentes formes de capitaux utilisés par les
agents économiques. Parmi ces capitaux, l’accumulation du capital technologique (=bien public,
stock de connaissances scientifiques et techniques qui permet d’augmenter la PGF ou de créer de
nouveaux produit) va générer des externalités positives. Cette accumulation passe par la R&D en
3 étapes :
*La recherche fondamentale qui conduit à des découvertes scientifiques (théorèmes, théories).
*La recherche appliquée qui conduit à des inventions (prototype, invention)
*Le développement qui permet la mise au point d’innovation
On distingue 3 types d’innovations qui conduisent à la croissance :
*Les innovations de produits ou de services qui génèrent une augmentation de la demande et de la
croissance
*Les innovations de procédés (ex: mise au point de nouvelles machines, nouvelles techniques de
production)génèrent des gains de productivité et donc de la croissance.
*Les innovations organisationnelles correspondent à de nouvelles organisations du travail (ex :
taylorisme,fordisme, toyotisme...) qui génèrent des gains de productivité et donc de la croissance.
Par ailleurs, l’analyse de Joseph Alois Schumpeter (1883-1950, Autrichien) montre que
le progrès technique est responsable de l’irrégularité de la croissance. Les innovations majeures
ou incrémentales n’arrivent pas de façon constante dans le temps. Schumpeter parle de «grappes
d’innovations» (=une innovation en provoque d’autres). Ce qui entraine des périodes de croissance et
des périodes de récessions ou de dépressions. Selon Schumpeter, le progrès technique provoque une
«destruction créatrice» (= toute innovation va rendre obsolète les produits et les techniques du passé.
Les nouveaux produits, les nouveaux procédés, les nouveaux emplois remplacent les anciens).
D’autre part, les innovations permettent d’augmenter le capital institutionnel (=ensemble des
institutions formelles et informelles permettant d’organiser les relations entre les individus et les
organisations au sein des processus de production). Pour que les entreprises et les agents
économiques investissent et innovent, il faut qu’un certain nombre d’institutions (=ensemble de
règles qui régissent une collectivité) soient mise en place pour protéger le droit des inventeurs (ex : le
brevet).
 Vous montrerez que la croissance s’accompagne de destruction créatrice (Amandine)
Destruction créative : toutes innovation va rendre obsolète les produits et les techniques du passé.
Les nouveaux produits, procédés, les nouveaux emplois remplacent les anciens.
Dans l’économie actuelle, le raccourcissement du cycle de vie des produits accélère le rythme de la
destruction créatrice, ce qui pose le problème de l’adaptation de la main d’œuvre et souligne
l’importance du capital humain.
D’après Schumpeter, le progrès technique est responsable de l’irrégularité de la croissance. Il y a des
grappes d’innovations, des innovations en entraines d’autres, elles n’arrivent pas de façon constante.
Ces grappes d’innovations entrainent la croissance. Les innovations vont aussi rendre obsolète les
produits du passé, il y a donc destruction créatrice. On peut alors dire que la croissance entraine de la
destruction créatrice.
 Qu’est-ce que la croissance endogène ? (Amandine)
La croissance endogène signifie que le progrès technique est interne à l’économie. La croissance
économique trouve sa source dans l’accumulation de différentes formes de capitaux utilisés par les
agents économiques.
Le capital technologique qui correspond au stock des connaissances scientifiques et techniques.
Le capital humain qui correspond à l’ensemble des capacités productives qu’un individu acquière par
l’accumulation de connaissances et de savoir-faire.
Le capital physique ou technique qui correspond aux biens et services servant à la production.
Le capital institutionnel.
 La croissance économique s’explique-t-elle uniquement par les facteurs de production
travail et capital ? (Amandine)
Il y a deux types de croissance, la croissance extensive et la croissance intensive. La croissance
extensive résulte de l’augmentation des facteurs de production, donc bien les facteurs capital et
travail.
Mais la croissance intensive résulte d’une utilisation plus efficace de ces facteurs, d’une meilleure
productivité.
 A partir d’une présentation simple de la fonction de production, vous montrerez
comment la théorie économique analyse le processus de croissance. (Louise)
La fonction de production est une formule mathématique qui met en relation le PIB (y)
obtenu et la quantité des deux facteurs de production : le capital (K) et le travail (L) mis en œuvre
pour l’obtenir : y=f (K, L). La croissance économique, quant à elle, correspond à une augmentation à
long terme des richesses produites (somme de la valeur ajoutée en volume) par les unités productives
(entreprise, Etat, association) résidents sur le territoire.
Robert Solow (US, 1924-1987, prix Nobel d’économie) a formulé une théorie de la
croissance exogène (le progrès technique est à l’extérieur de l’économie) qui repose sur une fonction
de production. La théorie de Solow repose sur trois hypothèses : le marché est en concurrence pure et
parfaite (transparence de l’information, atomicité du marché, libre entrée et sortie du marché,
homogénéité des produits, mobilité des facteurs de production), les rendements factoriels sont
décroissants, c’est-à-dire que si on augmente un facteur de production l’autre restant constant, la
productivité du facteur augmenté baisse et les rendements d’échelles sont constants : lorsqu’on
augmente dans une même proportion les facteurs de production, la production augmente au même
rythme.
Selon Solow, il existe une croissance de long terme dont le rythme dépend du progrès technique,
cependant ce dernier « tombe du ciel ». Il ne dépend pas du comportement économique des agents.
 En quoi l’accumulation du capital participe-t-il à la croissance économique ? (Louise)
La croissance économique correspond à une augmentation à long terme des richesses produites
(somme de la valeur ajoutée en volume) par les unités productives (entreprise, Etat, association)
résidentes sur le territoire. D’après les théories de la croissance endogène qui signifient que le
progrès technique est interne à l’économie, la croissance économique trouve sa source dans
l’accumulation des différentes formes de capitaux utilisés par les agents économiques (capital
technologique, capital humain, capital technique ou physique et capital institutionnel).
L’accumulation de capital technologique (stock des connaissances scientifiques et techniques
qui permet d’augmenter la productivité globale des facteurs ou de créer de nouveaux produits)
participe à la croissance économique car les trois types d’innovations (il s’agit de l’introduction
d’une invention sur le marché), qui résultent de l’accumulation de capital technologique, conduisent
toutes à la croissance : les innovations de produits ou de services génèrent une augmentation de la
demande et donc de la croissance, les innovations de procédés, c’est-à-dire la mise en œuvre de
nouvelles techniques de production, génèrent des gains de productivité et donc de la croissance et les
innovations organisationnelles, qui correspondent à de nouvelles organisations du travail (taylorisme,
fordisme, toyotisme), génèrent également des gains de productivité et donc de la croissance.
L’accumulation de capital humain (ensemble des capacités productives qu’un individu
acquiert par l’accumulation de connaissances et de savoir-faire) participe à la croissance économique
car il existe une corrélation (relation de cause à effet) entre le capital humain et la richesse
économique, cette corrélation est cohérente : un facteur travail bien formé permet une augmentation
de la productivité et favorise la croissance. Il s’agit d’une corrélation positive, l’augmentation du
capital humain provoque l’augmentation de la richesse économique. La corrélation fonctionne dans
les deux sens, l’augmentation du capital humain provoque une augmentation des richesses, et
l’augmentation des richesses permet de financer l’éducation et donc le capital humain.
L’accumulation de capital physique ou technique (biens et services servant à la production :
capital fixe et circulant, si ce capital est la propriété de l’Etat on parle de capital public) participe à la
croissance économique car le capital physique privé dépend de l’investissement, or l’investissement
de capacité, qui permet d’augmenter la capacité de production de l’entreprise, génère de la
croissance comme l’investissement de productivité qui, lui, permet d’améliorer l’efficacité de la
production. De plus, il existe une corrélation positive qui fonctionne dans les deux sens entre le
capital public et la croissance : le marché n’est pas toujours capable de bien coordonner les agents
économiques pour obtenir une croissance maximale. Certains investissements tels que les réseaux de
transports, de communication… ne sont pas pris en charge par les agents privés car leur rentabilité
est insuffisante pourtant ils génèrent des externalités positives et doivent donc être pris en charge par
l’Etat.
L’accumulation de capital institutionnel (ensemble des institutions formelles et informelles
permettant d’organiser les relations entre les individus ou entre les organisations au sein des
processus de production économiques et sociaux) participe à la croissance économique, car pour que
les entrepreneurs investissent et innovent il faut qu’un certain nombre d’institutions soient mis en
place : droit de propriété, brevet, institutions de surveillances des marchés, institution de stabilisation
des marchés, des institutions de légitimation des marchés…
 Quel rôle les institutions et les droits de propriétés peuvent-ils avoir dans le processus
de production ? (Louise)
Une institution est un ensemble de règles qui régit une collectivité. Le droit de propriété est le droit
d’utiliser une chose comme bon nous semble, de manière exclusive. Ce droit est protégé par la loi. Il
peut être individuel ou public (une propriété publique est une propriété qui appartient à une
administration publique) ou être le fait d’une personne morale (entreprise).
Les institutions et les droits de propriété encouragent les entrepreneurs à investir et à
innover : dans une économie capitaliste, ce sont les règles de marché qui s’imposent aux acteurs
économiques, pourtant ces règles connaissent des limites : le marché crée de l’incertitude (il est
« aveugle « à long terme) : les fluctuations des prix et le manque d’information peuvent conduire les
entrepreneurs à renoncer à leurs projets d’investissement alors que ce dernier aurait été favorable à la
croissance, le marché ne sait pas gérer les biens publics (non rivalité, non exclusion) par exemple les
connaissances sont des biens publics : une fois qu’elles sont produites elles ne coutent rien à leur
utilisateur, or si l’innovateur n’est pas protégé et ne rentabilise pas ses frais de recherche il
n’innovera plus. Enfin, les agents économiques ne respectent pas toujours les règles de marché :
refus de la concurrence, contrefaçons…
L’Etat doit donc instaurer des règles : tout d’abord l’Etat instaure le droit et en particulier le
droit de propriété. Pour que l’échange ait lieu il faut être certain que la propriété du bien acheté ne
sera pas contestée par une autre personne. L’Etat doit par exemple protéger le droit des inventeurs,
un brevet permet cette protection pendant une durée de vingt ans. De plus, l’Etat doit mettre en place
des règles pour que la concurrence soit respectée, on parle d’institutions de marché : des institutions
de surveillance des marchés qui s’assurent de la libre concurrence en surveillant les concentrations
(le monopole privé est interdit), les ententes… on trouve ce type d’institutions au niveau nationale
(Autorité de la concurrence), au niveau européen (la Commission européenne), au niveau mondial
(OMC), des institutions de stabilisation des marchés qui garantissent une inflation faible et limitent
l’incertitude (ex : la BCE), des institutions de légitimation des marchés qui fournissent une
protection sociale, organisent la redistribution et gèrent les conflits.
1.2 Comment expliquer l’instabilité de la croissance ?
 Vous montrerez que la croissance est perturbée par des fluctuations économiques.
(Wendy)
Les fluctuations économiques désignent l’ensemble des variations de la production,
généralement mesuré par le PIB.
La notion de cycle économique renvoi à l’idée que les fluctuations sont assez régulières. Un cycle
économique est composé de 4 phases :
-
La HAUSSE : du PIB : si elle est court terme on parle d’expansion, si elle est a court terme on parle
La CRISE : il s’agit du retournement de l’activité économique.
La RECESSION : baisse du PIB pendant 2 trimestres consécutifs. Ou DEPRESSION : baisse du PIB
pendant plus d’un an.
La REPRISE : début d’une nouvelle période de l’augmentation du PIB.
La crise est le moment de retournement de l’activité économique. Au sens large, elle désigne
l’ensemble de la période au cours de laquelle le PIB baisse.
La France, pendant les trentes glorieuses, n’a pas connue de recessions. Pourtant, au cours de cette
periode, l’activité a connu des fluctuations avec des taux de croissances changeants (mais toujours
positifs).
De 1945 à la fin des annees 1990, on peut identifier un cycle long, avec une forte croissance pendant
les Trente Glorieuses, une crise apres le premier choc petrolier (apres 1975) et une croissance plus
faible de 1975 jusqu’au milieu des 1990.
La croissance des Trente Glorieuses se base sur la vague d’innovation qui est l’équipement des
ménages en electromenagers. La deuxième vague est la vague internet mais qui ne declenche pas de
cycle de croissance.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le PIB a baissé seulement 3 années :
En 1975 (Guerre de Khipur où les arabes font un blocus du pétrole durant la guerre de Khipur) du
fait du premier choc petrolier de 1973.
En 1993 avec la Crise Monnetaire Européenne avant la mise en place de l’Euro.
En 2009, avec la crise des subprimes.
Il y a eu deux siècles de fluctuations et de crises. Ces deux siècles ont notamment été composé de
trois crises. Une en 1929, une seconde en 1973 et enfin en 2008. Les conséquences des crises
économiques sont en général la baisse de la production (ou le ralentissement de la croissance) ainsi
que des revenus. La crise de 1929 est la plus importante du XXe siècle. Elle se caractérise par les
éléments suivants :
-
La dépression (la baisse de la production)
-
La déflation : correspond à une baisse des prix.
-
une explosion du chômage.
-
il s’agit d’une crise mondiale qui s’est propagé dans l’ensemble des pays capitalistes.
-
La déflation pose des problèmes plus importants que l’inflation.
-
La crise de 1973 survient lors du choc pétrolier et la crise de 2008 correspond à une crise des
subprimes.
 Vous distinguerez les chocs d’offre et de demande.
On parle de choc d’offre lorsque les conditions de production changent. Il peut s’agir de la variation
de la productivité ou de la variation des coûts de production (variation des salaires, des impôts, du
prix des matières premières).
Chocs d’offre négatif
Chocs d’offre positifs
↘
Arrivée
d’innovations sur le
↗ prix des matières premières
marché.
↗ SMIC
↘ Prix des matières premières.
↗ Cotisations sociales
↘ Cotisations sociales
↗ Impôts.
↘ Impôts.
Choc de demande : une composante de la demande globale adressée au producteur se modifie. Il peut
s’agir de la consommation finale, des investissements ou des exportations.
Choc de la demande négatif
↘ consommation finale
↘ investissements
↘ exportations
Choc de la demande positif
↗ consommation finale
↗ investissements
↗ exportations.
La crise de 1973 est déclenchée par le
premier choc pétrolier qui entraine une
augmentation du coût du pétrole. Il
s’agit d’un choc d’offre. La crise de
1929 est un choc de demande.
La crise de 2008 est dû à un choc de demande négatif du fait de crise des subprimes, les banques
prêtent moins aux agents économiques ce qui ralenties la consommation des ménages et
l’investissement des entreprises.
 Vous analyserez le rôle des politiques macro-économiques dans la gestion des
fluctuations conjoncturelles (Marie)
On distingue deux types de politiques économique: la politique de rigueur ayant pour objectif de
lutter contre l’inflation et la politique de relance qui cherche à stimuler la croissance. Ces politiques
de relance ou de rigueur sont mises en place grâce à la politique budgétaire utilisant le budget de
l’Etat pour atteindre des objectifs économiques ou avec la politique monétaire qui consiste à éviter
l’inflation ou la déflation en variant le taux d’intérêt.
La politique budgétaire de relance diminue les recettes et augmente les dépenses tandis que la
politique budgétaire de rigueur augmente les recettes et diminue les dépenses.
La politique monétaire de relance baisse les taux d’intérêts tandis que la politique monétaire de
rigueur augmente les taux d’intérêts.
 Quelles sont les conséquences économiques et sociales de la déflation ? (Marie)
La déflation correspond à une baisse des prix et pose des problèmes plus importants que l’inflation.
Les agents économiques reportent leur achats (les prix seront moins élevés plus tard), ainsi la
demande s’effondre puis la production. Il s’agit d’un cercle vicieux.
 Qu’est-ce que la croissance potentielle ? (Orane)
C'est la croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu'il mobilise tous ses facteurs de
production (=travail et capital), (population active occupée et équipement) sans déclencher
d'inflation. La croissance potentielle dépend de 3 éléments:
---> L’évolution de la population active occupée
---> La croissance du stock du capital fixe
---> L’évolution du progrès technique et de la productivité
1.3 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ?
 Montrez que le PIB ne permet pas d’évaluer la soutenabilité de la croissance. (Syan)
 Le PIB est l’indicateur de la croissance économique et non de la soutenabilité de la
croissance économique.
 Le PIB mesure la création de la richesse (somme des valeurs ajoutées) marchande ou non
marchande des unités productives ( Etats, entreprises, associations ) sur le territoire d’un
pays pendant un an, que ces unités productives soient nationales ou étrangères.
 La soutenabilité de la croissance suppose de léger aux générations suivantes des stocks de
capitaux (capital institutionnel, physique, humain, social, naturel) suffisants pour qu’elles
puissent bénéficier d’un niveau de vie au moins équivalent au niveau de vie actuel.
 La soutenabilité de la croissance ne peut pas être déterminée avec précision, c’est d’ailleurs
pourquoi deux courants de pensées opposées sont apparus. Ces courants reposent sur le
caractère substituable des capitaux. Selon ces deux courants, la substituabilité des capitaux
va permettre de déterminer la soutenabilité de la croissance. On distingue :
-
La pensée pessimiste qui repose sur l’exigence d’une soutenabilité forte. L’hypothèse est
que le capital naturel et les autres capitaux sont peu substituables, le capital naturel est
difficilement remplaçable par les autres capitaux.
-
La pensée optimiste qui repose sur l’exigence d’une soutenabilité faible. L’hypothèse est
que le capital naturel et les autres capitaux sont en parties substituables. La dégradation
du capital naturel va permettre d’augmenter le stock des autres capitaux, les générations
futures ne seront pas lésées.
 Montrez que le développement et le bien être ne se résument pas à la croissance
économique (Syan)
 La croissance économique est un facteur important à l’origine des fluctuations du
développement et du bien être. La croissance économique peut favoriser ou non le
développement et le bien être.
La croissance économique favorise le développement et le bien être. La croissance du PIB
s’accompagne généralement d’une hausse de l’IDH car :
- La richesse permet de mieux satisfaire les besoins de la population.
- l’Etat dispose de recettes plus importantes pour financer la sante, l’éducation et
l’infrastructure.
- Les individus vont consacrer relativement moins d’argent aux besoins primaires et plus
aux besoins secondaires.
- Les entreprises qui possèdent plus de bénéfices vont pouvoir investir d’avantage dans la
R&D et produire des biens qui répondent mieux aux besoins de la population.
- La croissance fait généralement reculer la pauvreté.
La croissance économique ne favorise pas toujours le développement et le bien être. A partir
du seuil de 15 000 dollars par an il n’y a plus de corrélation positive entre l’augmentation de
la richesse et le degré de satisfaction de la population, c’est le paradoxe d’Esterlin. Ce
phénomène a lieu car :
- Les richesses crées peuvent être mal reparties et ne profiter qu’à une petite minorité.
- Les individus ont pris l’habitude de leur niveau de richesse. Ce paradoxe d’abondance
provient du fait que ce qui est devenu facile d’accès se retrouve moins désiré que lorsque
l’accès était difficile.
- Un individu doit améliorer sa situation matérielle par rapport a celle des autres pour
améliorer son bien être. Cela va créer une insatisfaction permanente.
- L’écart entre les désirs des individus et leur niveau de vie est accentué par la publicité.
 Cependant l’évolution du développement et du bien être ne se résume pas seulement a la
croissance. Il résulte également de l’intervention cumulative de 5 types de capitaux, le capital
physique, le capital humain, le capital social, le capital institutionnel et le capital naturel. Ces
différents capitaux interagissent et se cumulent pour favoriser ou non le bien être.
 Quels sont les cinq types de capital nécessaires au bien être des populations ? (Syan)
 Le capital physique : correspond au stock de bien servant à la production. Plus le stock de
capital physique est élevé, plus le niveau de vie de la population sera élevé, ce qui garantie un
certain bien être (plus il y a de produits produits, mieux les besoins de la population seront
satisfaits).
 Le capital humain : correspond a l’ensemble des capacités productives qu’un individu
acquiert par l’accumulation de connaissances et de savoir faire. Les personnes ayant un
niveau d’éducation élevé bénéficient généralement d’une meilleure sante. Ils souffrent moins
du chômage et sont d’avantage engages dans la vie civique et politique.
 Le capital social : correspond au réseau de relations familiales, amicales, professionnelles,
associatives qu’un individu peut mobiliser dans ses différentes activités. La régularité des
contacts est un signe de bonne intégration dans la société. Les Etats à haut niveau de capital
social présentent de meilleurs résultats scolaires, un meilleur Etat de sante, moins de
criminalité et les gens se déclarent plus heureux. De plus les liens sociaux permettent
d’assurer une certaine sécurité de vie (par exemple en cas de chômage le ménage peut
compter sur sa famille).
 Le capital institutionnel : c’est l’ensemble des institutions formelles ou informelles
permettant d’organiser les relations entre les individus ou les organisations au sein des
processus sociaux et de production économique, c’est un stock de règles (par exemple la
démocratie participe a la qualité de vie, elle permet la participation du citoyen a la prise de
décisions politiques, réduit les risques de conflit et favorise le consensus).
L’école, la famille, l’entreprise sont des institutions qui socialisent l’individu et permettent
l’intégration de l’individu dans la société.
 Le capital naturel : correspond aux ressources diverses offertes par la nature qui peuvent être
engagées dans la production ou qui peuvent offrir des services gratuits (eau, air, bois).
 Les économistes ont-ils tous la même conception de la soutenabilité ? (Pierre)
Aujourd'hui l'analyse économique des problèmes environnementaux oppose 2 courants de penser:
"optimiste" et "pessimiste"
Leur opposition repose sur le caractère substituable ou non du capital naturel et des autres capitaux.
 Le Courant Pessimiste: Exigence d'une Soutenabilité Forte:
-> L'Hypothèse est que le capital naturel et les autres capitaux sont peu substituables (c'est à dire que
le capital naturel est difficilement remplaçable par les autres capitaux)
-> À l'Origine, les partisans de ce courant se sont regroupés au sein du Club de Rome et ont publié
en 1972: "Halte à la Croissance". Dans ce livre, on apprend que:
- Le Capital Naturel = Bien Commun de l'Humanité.
- Si la population des pays en développement imite le mode de vie des américains, il faudra 5
planètes.
Progrès Technique:
-> Bien et Service => Augmentation de la demande et Augmentation de la Croissance
-> Procédés => Gains de Productivités, Baisse des Prix, Augmentation de la Demande et
Augmentation de la Croissance
De plus, le capital technique rend les ressources plus accessibles (Ex: Gaz et Pétroles de Schiste) et
augmentent leurs consommations.
-> La Consommation de capital naturel n'a pas été contraignante dans le passé, ce n'est pas le cas
aujourd'hui, certains auteurs parlent d'un monde "plein"
 Le Courant Optimiste: Exigence d'une Soutenabilité Faible:
-> L'Hypothèse est que le capital naturel et les autres capitaux sont "en partie" substituables.
-> La dégradation du capital naturel aujourd'hui permet d'augmenter le stock des autres capitaux, les
générations futures ne seront pas lésées.
-> Le Marché est capable de réguler les déséquilibres environnementaux, l'épuisement d'une partie
des ressources naturelles se traduit par une augmentation de leur prix, qui conduit les agents à les
économiser et à leur trouver des substituts techniques.
-> Plus les pays sont développés plus l'Intensité Énergétique: Consommation d'énergie rapportée
au PIB, c'est à dire la consommation d'énergie pour 100€ de PIB: (Consommation
d'Énergie/PIB)*100
-> La Croissance va permettre de financer le capital humain et le capital technologique qui vont
pouvoir se substituer au capital naturel (Ex: Remplacement du Pétrole par des Énergies
Renouvelables)
-> Les économies deviennent de plus en plus tertiaire, or le tertiaire en général consomme moins
d'énergie et pollue moins.
 évoquez deux à trois limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique
(Pierre).
Les limites de la Réglementation:
-> Une norme technique implique des moyens de contrôle pour son respect, or ces derniers sont
souvent coûteux à mettre en place.
-> Une norme technique est difficile à définir: "Quelle est le niveau de pollution acceptable pour le
développement durable ?"
-> Les normes ne contrôlent pas le volume total d'émission, par exemple pour limiter les émissions
de CO2 pour les constructeurs automobiles.
Les limites des Subventions:
-> Les subventions sont coûteuses pour le budget de l'État. De plus, elles ne sont efficaces
économiquement que si l'industrie nationale est assez compétitive pour répondre à la demande (les
subventions pour l'achat de panneaux solaires ont surtout profité aux entreprises chinoises).
-> Les politiques de subvention sont souvent contradictoires, par exemple l'État subventionne les
voitures électriques mais il subventionne aussi les carburants pour les transports routiers.
Les limites du Marché des droits à polluer:
-> Les Attributions de quotas ont été trop généreuses du fait de la crise de 2008, le cours des quotas
s'est effondré, il est passé de 25€ en 2006 à 8€ en 2009. Avec ce prix très faible, les entreprises qui
ont investis dans du matériel anti-pollution ne peuvent pas couvrir leurs dépenses par la vente des
droits à polluer.
-> Le marché des quotas d'émission a été à la spéculation. Les fluctuations importantes du cours
n'incitent pas les entreprises à investir dans des procédés non-polluants (valeur du droit d'émission
très faible et impossibilité de rembourser l'investissement).
SOCIOLOGIE
1.1 comment rendre compte de la mobilité sociale ?
 Quelles sont les différentes formes de mobilité sociale ? (Marie)
La mobilité sociale c’est le passage d’un individu ou d’une groupe d’individu d’une catégorie
social une autre. Si la mobilité a lieu entre deux génération on parle de mobilité
intergénérationnel .Si la mobilité a lieu au cour de la vie professionnel on parle de mobilité
intragénértionnel.Pour la mobilité intergénérationnel on parle le plus souvent de mobilité
intergénérationnel masculine, qui est évalué par une table de mobilité ( il s’agit d’un tableau à double
entrée la CPS du père et celle du fils) Cette table permet de présenter deux table de mobilité : la table
de destiné (elle permet de connaitre parmi les fils d’une CPS le pourcentage de personne qui
deviennent membre de ou tel CSP) et la table de recrutement ( elle permet de connaitre par les
membres d’une CSP le pourcentage de personne ayant un père de tel ou tel CSP). La mobilité
intergénérationnel des femmes est peu pertinente du faite l’inactivité des mère, comparaison
père/fille résulte d’une démotion sociale (mobilité descendante), période active et inactive) La
mobilité intra générationnel correspond à la mobilité professionnelle. Cette mobilité est assez faible
en France. La formation initiale détermine souvent l’ensemble des l carrière. Néanmoins elle est peu
reconnu et peu efficace en France.
 Vous montrerez l'intérêt et les limites des tables de mobilité (Marie)
La mobilité sociale c’est le passage d’un individu ou d’une groupe d’individu d’une catégorie
social une autre. Si la mobilité à lieu entre deux génération on parle de mobilité
intergénérationnel .Si la mobilité a lieu au cour de la vie professionnel on parle de mobilité
intra générationnel.
Les tables de mobilités présentent différentes limites : aucune information pertinente sur les
femmes, ses tables donnent des informations anciennes. La comparaison entre les pères et les
fils doit se faire lorsque ces derniers ont déjà fait une partie de leur carrière (à partir de
40ans). De plus l’observation des structures sociales et de son évolution entre père et fils doit
tenir compte du fait que ses tables ne concerne que les hommes ( les ouvriers sont sur
représenté/ les employés sont sous représenté). L’importance de la mobilité varie en fonction
du découpage de la population ce qui signifie que plus il y a de CSP, plus la mobilité sera
importante. Et finalement la structure des positions sociale n’est pas comparable d’une
génération a une autre. Néanmoins ses tables de mobilité présente de nombreux intérêt, elle
nous permette de mesuré la mobilité absolu (observé) qui correspond a la mobilité d’un fils
par rapport à son père. Cette dernière nous permet de connaitre le changement de position
social du a l’évolution des structure sociale (mobilité structurelle) et celui qui n’est pas du a
l’évolution de la structure social mais au fait que 2personnes permettent leur position social.
Moins l’origine sociale à d’influence sur la destiné social, plus la société est fluide.
(mobiliténet ou fluidité social)
 Comment le capital culturel favorise-t-il la reproduction sociale ? (Nolwenn)
Les enfants de classe supérieure héritent du capital culturel de leurs parents. Selon Bourdieu
le capital culturel des classes supérieures (qualités d’expression orale/écrite, maîtrise de
langues étrangères, culture générale…) est valorisé par l’école. Or l’école permet d’accéder
aux hautes positions hiérarchiques. Les enfants des classes supérieures ont donc un accès
plus facile aux hautes positions hiérarchiques. Ainsi le capital culturel permet la reproduction
sociale.
 Quel rôle la famille joue-t-elle dans la mobilité sociale ? (Nolwenn)
La famille transmet un capital économique (patrimoine), un capital culturel (ressources
culturelles), un capital social (réseaux de relations), et un habitus (modes de comportement,
valeurs). Ceci favorise la reproduction sociale.
La famille peut favoriser une mobilité et promotion sociale en transmettant des ambitions à la
génération suivante, en aidant son émancipation par rapport à son groupe d’appartenance et
en contrôlant ses résultats scolaires.
 Vous montrerez en quoi consiste le déclassement scolaire et social ? (Thomas)
Autrefois, Le statut social passait par la transmission de l’exploitation agricole ou de
l’entreprise. Aujourd’hui, le diplôme devient le certificat qui permet d’accéder aux
différentes positions hiérarchiques ce qui permet donc à l’école de devenir l’acteur principal
de la mobilité. De plus la réussite scolaire est fortement corrélée avec la position sociale et
les diplômes des parents.
Selon Bourdieu, la réussite des enfants de classes supérieures ne s’explique pas par leur
talent mais par leur héritage culturel. L’école valorise la culture et l’habitus qui sont proche
de celui des enseignants. Les enfants de classe populaire doivent donc passer par un
processus d’acculturation
Bourdieu propose donc plusieurs solutions :
• Traiter les élèves selon leur origine sociale (ex : ZEP)
• Il faut que les enseignants interrogent les élèves uniquement sur ce qui a été vu en cours.
Rémond Boudon est opposé à Bourdieu, mais tout comme lui il constate que l’égalité
des chances n’existe pas à l’école
Selon lui l’école est neutre et la réussite scolaire n’est due que aux stratégies des
individus selon leur origine sociale. (école = points de bifurcation).
Les familles modestes sur estiment les coûts et sous estiment les avantages des
diplômes. Un élève de catégorie modeste choisira plus des études courtes, alors que les
élèves de catégorie supérieures choisiront des études longues.
Boudon propose donc plusieurs solutions :
• réduire le coût des études
• réduire les bifurcations
• donner un rôle plus important aux enseignants pour le choix de l’orientation.
REGARDS CROISÉS.
1.1 Comment analyser et expliquer les inégalités ?
 Montrer que les inégalités économiques et sociales peuvent se cumuler (thomas).
Le caractère cumulatif des inégalités : Les avantages des uns s’additionnent pendant que les
désavantages des autres se renforcent.
Les inégalités économiques s’associent aux inégalités d’accès au logement, santé, éducation… Ceci
amène donc la polarisation sociale.
Polarisation sociale : Une petite partie de la population se concentre en haut de la hiérarchie sociale
et une grande partie en bas de cette dernière. Ce qui signifie que la classe moyenne est peu présente.
 Mettez en évidence le caractère multiforme des inégalités économiques et sociales.
(Lou)
Inégalités : Différences d’accès aux ressources rares et socialement valorisées.
Ils y a diverses formes d’inégalités les plus importantes sont les inégalités économiques et les
inégalités sociales
Inégalités économiques : différences d’accès aux ressources économique (revenu, patrimoine). Les
inégalités économiques ce traduisent par :
- Des inégalités de revenus
o Inégalités de salaire
o Inégalités de niveau de vie : revenu disponible du ménage/ nombre d’unité de
consommation.
- Inégalités du Patrimoine : les inégalités du Patrimoine sont plus fortes que les inégalités de
revenu.
Inégalités sociales : différences d’accès aux ressources sociales. Les inégalités sociales se traduisent
par :
- Des inégalités hommes et femmes
o Inégalités dans la sphère privée
o Inégalités a l’école
o Inégalités professionnelles
o Inégalités politique
- Inégalités devant la mort
- Inégalités de réussite scolaire
- Inégalités face a l’emploi
- Inégalités face a la consommation
- Inégalités entre les générations
 Vous présenterez 2 facteurs à l’origine des inégalités sociales (Lou)
Inégalités : Différences d’accès aux ressources rares et socialement valorisées.
Inégalités sociales : différences d’accès aux ressources sociales.
Certains des facteurs à l’origine des inégalités sociales sont :
o Les inégalités hommes et femmes : la place de la femme dans notre société est marquée par la
domination masculine hérité du passé le :
- inégalités dans la sphère privée : les femmes réalisent 2/3 des taches domestiques et
effectuent en général celles qui sont moins valorisés.
- Inégalités à l’école : malgré des résultats scolaires meilleurs a tous les enseignements, les
jeunes filles accèdent moins aux orientations les plus valorisées.
- Inégalités professionnelles. Le salaire des femmes est souvent considéré comme un
salaire d’appoint. De plus, les femmes ont du mal à accéder aux postes à responsabilité,
on parle de plafond de verre.
- Inégalité politique : malgré la loi sur la parité (chaque partie doit présenter 50% de
femmes et 50% d’hommes) le nombre de femmes élues restent faibles : 27% des députés
sont des femmes élues à l’assemblé nationale en 2012 (19% en 2007).
o Les inégalités face a la consommation : Les personnes ayant un pouvoir d’achat faible
ont moins accès aux nouvelles technologies, aux vacances, et aux biens culturels que les
personnes ayant un pouvoir d’achat plus élevé (ex : un cadres aura plus accès aux
nouvelles technologies, aux vacances, et aux biens culturels qu’un ouvrier ).
 Vous distinguerez les inégalités économiques des inégalités sociales (alice)
Une inegalite est une difference d'acces aux ressoures rares et socialement valorises. Les
inegalites economiques se traduisent pas une difference d'acces aux ressources economiques
( revenus economiques) et les ineglaties sociales sont des differences d'acces aux ressources
sociales ( conditions d'existence, sante..) et politiques ( acces au pouvoir).
 Vous montrerez qu’il n’y a pas lieu d’opposer les notions d’égalité et d’équité. (Miren)
L’égalité est le principe selon lequel chacun devrait disposer des mêmes choses dans tous les
domaines (chances, droits et situation) et qui correspond a l’une des valeurs républicaine.
Cependant, l’équité est un sentiment de justice naturel et spontané qui varie en fonction des cultures
et des sociétés.
Il n’y a pas d’opposition entre égalité et équité. L’équité conduit face à une situation à choisir
entre les différentes égalités (droit, chance, situation).
 Quelles sont les trois formes d’égalités ? (Miren)
L’égalité est le principe selon lequel chacun devrait disposer des mêmes choses dans tous les
domaines et c’est l’une des valeurs républicaines :
- L’Egalité comprend l’égalité des droits et de garantir le même ensemble de loi a chacun. C’est
l’égalité de traitement.
- L’égalité des chances consiste a donner a chacun les moyens de réussir et d’accéder aux positions
sociales élevées. On parle aussi de méritocratie.
- L’égalité des situations correspond à un rapprochement des niveaux et des modes de vie entre les
individus.
 Comment peut-on lutter contre les discriminations ? (Valéry)
Les discriminations sont des inégalités de traitements d'un individu ou d'un groupe social sur
la base de critères ethniques, sexuels médicaux et autres. Pour lutter contre ces inégalités, il
faut ainsi tout d'abord les détecter. Il s'agit alors de comparer la part d'une catégorie de
population (femmes, homosexuels, minorités visible…) dans la population totale, et de
comparer cette proportion dans une situation donnée (cadre, député, étudiants de CPGE…).
Si il y a une marge importante entre les deux proportions, une discrimination est peut être
observée.
La lutte contre la discrimination, une fois détectée, est organisée en France depuis
2011 par le "défenseur des droits", qui succède a la Haute Autorité de Lutte contre la
Discrimination pour l'Egalite (HALDE). Le défenseur des droits et ses services ont les
moyens de mener une enquête pour toute personne victime de discrimination. Il a aussi le
pouvoir de saisir en justice s'il constate effectivement qu'il y a lieu de discriminations.
Un autre moyen pour lutter contre la discrimination est l'utilisation de la
discrimination positive. Elle correspond a l'ensemble des mesures destinées a réduire
certaines inégalités et en permettant la promotion de groupe ordinairement défavorisés. Ces
discriminations positives (allant donc contre la majorité afin de pouvoir promouvoir les
minorités) peuvent par exemple être des quotas d'entrée dans des universités.
 Quels sont les effets pervers de l'action des pouvoirs publics ? (Valéry)
L'action des pouvoirs publics peut avoir de effets pervers, c'est-à-dire des conséquences
contraires a leurs intentions de départ. Ces effets se traduisent de trois manières différentes:
Il y a tout d'abord une crise financière du fait de l'action des pouvoirs publics. Une
importance trop grande des dépenses par rapport aux recettes. Du fait de la montée du
chômage, les pouvoirs publics ont dut augmenter leurs indemnisations chômage. De même,
l'espérance de vie plus longue de nos jours augmente les nombres de dépenses sur les
retraites et la santé. La baisse du niveau de recettes est liée a un taux de croissance
économique et d'activité moins fort aujourd'hui que lors des 30 glorieuses par exemple.
Un second effet pervers est produit par une crise d'efficacité des pouvoirs publics.
Cela se constate notamment au niveau des inégalités toujours de plus en plus voyante. Par
exemple, il existe une redistribution verticale inverse dans le domaine de la sante, car les
personnes de milieu aisé vivent plus longtemps généralement que les personnes de milieux
défavorisés. Ainsi, les personnes de milieu aisé profitent plus des cotisations des actifs de
milieux défavorisés.
L'état providence produit aussi un effet pervers, qui se traduit par une perte de
légitimité. Il existe une déresponsabilisation individuelle du fait de la culture de l'assistance
prônée par l'état providence: avec un revenu fixe même sans emploi, les individus ne
cherchent plus a être aussi compétitif pour un emploi car ils savent que même si ils le perdent,
il toucheront un revenu de la part de l'état. Par conséquent, l'action des pouvoirs publics
génère aussi un affaiblissement du lien social traditionnel car l'état prend en charge l'individu,
brisant ainsi les liens familiaux. Enfin, la mise en place du système de protection sociale au
sein des entreprises françaises nuit a leur compétitivité sur le plan international.
 Vous distinguerez la logique d'assurance de la logique d'assistance des systèmes
de protection sociale (Valéry)
La logique d'assurance, ou système Bismarckien (d'après Bismarck, Allemagne XIXème
siècle), repose sur le principe que chaque actif doit cotiser proportionnellement a son revenu
et reçoit des prestations proportionnelles a ses cotisations. Si une personne ne cotise pas, elle
ne peut donc pas être assurée. Nous parlons alors de redistribution horizontale. Le système
est financé par les cotisations, souvent calculées sur le salaire. Le travail est donc d'une
grande importance, car il permet d'être assurer. On parle ainsi de modèle corporatiste. Les
assurés sociaux peuvent compléter leur protection en souscrivant des assurances
complémentaires auprès des compagnies d'assurances ou de mutuelles.
La logique de l'assistance est le système Beveridgien, du nom de Lord Beveridge, qui
publia un rapport sur le sujet pendant la seconde guerre mondiale et qui inspira le système de
protection sociale anglais après cette dernière. Tout les individus sont couverts quel que soit
leur situation professionnelle. Ce système de redistribution verticale vise a assurer une plus
grande égalité. Les prestations dépendent des ressources des individus et non de leurs
cotisations. Le financement de ce système est assuré par l'impôt. On parle de modèle
universaliste.
 Comment s'opère la redistribution des revenus ? (victoria)
Ce sont pour l'essentiel les administrations publiques qui mettent en place un système redistributif.
Ce système vise à modifier la répartition primaire des revenus qui débouche sur d'importantes
inégalités. Il comporte deux composantes :
- des prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales) : on peut prélever plus à certains (les
plus riches) et moins à d'autres (les moins riches);
- des prestations sociales (en nature ou en monnaie) : on peut distribuer plus à certains (les moins
riches) et moins à d'autres (les plus riches).
 Montrez que l'action des pouvoirs publics peut s'accompagner de risques de
désincitation. (victoria)
Une Désincitation : désincitation est une incitation à ne pas faire quelque chose
Quand un individu bénéficie de minimas sociaux, exemple le RMI, si il retrouve un emploi,
notamment à temps partiel, ceci peu conduire à une baisse de ses revenus et l’amener a refuser
l’emploi.
Ceci a justifié le passage du RMI (Revenu Minimum d’Insertion) au RSA (Revenu de Solidarité
Active). Le RSA garanti à la personne un revenu toujours supérieur en cas de reprise d’une activité.
Malgré cette réforme, les partisans du libéralisme économique critiquent le RSA et son aspect dé
incitatif. Si les inactifs ou les chômeurs n’étaient indemnisés, ils seraient plus motivés pour trouver
un emploi. Selon eux, ces indemnisations sont des trappes à pauvreté »
En revanche, d’autres auteurs montrent que le RMI/RSA a un très faible effet désincitatif. Avoir un
emploi ne donne pas seulement un revenu supplémentaire mais aussi un statut social. De plus,
l’emploi ouvre des droits à la protection sociale.
Enfin, accepter un emploi, même mal rémunéré est une condition pour augmenter son expérience en
entreprise et la probabilité de trouver un meilleur emploi.
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