Numéro de spécification : 26 24 19.100

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Numéro de spécification : 26 24 19.100
Nom du produit : LV iMCC
SECTION 26 24 19.100
Centre intelligent de commande des moteurs à basse tension
Remarque : La présente spécification est un ajout à la spécification type du modèle 6 de CCM.
PARTIE 1 Généralités
1.01 EXIGENCES GÉNÉRALES DU SYSTÈME
A. Il doit s’agir du CCM modèle 6 de Square D ou l’équivalent.
B. Le CCM doit offrir un système de communication mis à l’essai et câblé en usine.
C. Mécanismes d’entraînement, démarrages souples et relais de protection du moteur doivent pouvoir
communiquer par [Ethernet] [CANopen] [DeviceNet] [PROFIBUS] [Modbus].
D. L’alimentation de contrôle doit provenir de transformateurs individuels dans chaque unité.
E. Le système E/S doit offrir des connecteurs détachables permettant aux modules E/S d’être retirés
sans nuire au câblage.
1.02 CÂBLAGE DE COMMUNICATION GÉNÉRALE
A. Le CCM doit employer un système de câblage de communication réseau qui relie les unités du
CCM entre eux.
B. Le câblage réseau doit être acheminé dans la canalisation horizontale inférieure pour que le réseau
soit isolé du bus horizontal acheminé par le haut.
C. La canalisation verticale pleine hauteur avec mur de communication sert à séparer les
communications du câblage d’alimentation et à empêcher le brouillage du câble réseau. [le mur de
communication est facultatif pour les protocoles DeviceNet et CANopen]
D. Il doit y avoir possibilité d’ajouter les terminateurs et mises à la terre appropriés.
E. Ajouter, retirer ou remanier les unités ne doit pas interrompre la ligne principale et ne doit pas se
répercuter sur le câblage des autres unités liées à la ligne principale.
F. Le connecteur doit inclure un rochet qui résiste aux vibrations pour empêcher le desserrement.
1.03 CÂBLAGE DE COMMUNICATION ETHERNET
A. Le câblage du système doit être configuré en anneau, notamment en guirlande dont le dernier
contrôleur complète une boucle avec le commutateur géré central. Ainsi, il y a deux voies vers
chaque dispositif intelligent, garantissant ainsi qu’il y a « disponibilité élevée ». Les topologies en
étoile et en guirlande doivent aussi être offertes.
B. Le câblage doit consister en un câble Ethernet à paires torsadées blindées de catégorie 5 avec
connecteur RJ45.
1.04 CÂBLAGE DE COMMUNICATION MODBUS
A. Le câblage doit consister en segments de ligne principale individuels dans chaque section du CCM.
Une topologie ligne principale/ligne de dérivation doit être utilisée. Les segments de la ligne
principale doivent être acheminés de la canalisation inférieure dans chaque section verticale. La
ligne principale pour les sections contenant un bus vertical enfichable doit compter six prises à
12 po de distance les unes des autres. Les raccords en T non utilisés doivent être recouverts en
usine.
B. Un câble en tire-bouchon de 36 po (3 pi) doit relier le dispositif de communication de chaque CCM
à la ligne principale au moyen d’une prise préusinée. Un des bouts du câble en tire-bouchon est
connecté par un raccord de style Micro à la ligne principale. L’autre est connecté au dispositif de
communication du CCM.
1.05 CÂBLAGE DE COMMUNICATION DEVICENET
A. Le système de câblage DeviceNet doit avoir été approuvé par l’ODVA et doit offrir une topologie de
ligne de dérivation.
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B. L’alimentation de contrôle doit provenir de transformateurs individuels séparés du réseau pour
réduire la demande d’alimentation réseau. Cela permet aux dispositifs de fonctionner
indépendamment de l’alimentation réseau.
C. Les cabinets en sections doivent compter six lignes principales prémoulées avec raccords en T. Les
cabinets pleine hauteur doivent compter une ligne principale avec raccord en T. Un raccord en T au
fond de chaque section doit offrir une connexion à la section suivante par une section de câble
prémoulée.
D. Un câble en tire-bouchon de 36 po (3 pi) connecte le raccord en T de la ligne de dérivation au
dispositif DeviceNet du CCM.
1.06 CÂBLAGE DE COMMUNICATION PROFIBUS
A. Le système de câblage PROFIBUS doit consister en segments de ligne principale individuels dans
chaque section du CCM. Une topologie ligne principale/ligne de dérivation doit être utilisée. Les
segments de la ligne principale doivent être acheminés de la canalisation inférieure dans chaque
section verticale. La ligne principale pour les sections contenant un bus vertical enfichable doit
compter six prises à 12 po de distance les unes des autres. Les raccords en T non utilisés doivent
être recouverts en usine.
B. Les cabinets en sections doivent compter six lignes principales prémoulées avec raccords en T. Les
cabinets pleine hauteur doivent compter une ligne principale avec raccord en T. Un raccord en T au
fond de chaque section doit offrir une connexion à la section suivante par une section de câble
prémoulée.
C. Un câble en tire-bouchon de 36 po (3 pi) connecte le raccord en T de la ligne de dérivation au
dispositif PROFIBUS du CCM.
D. Le câble réseau fournit l’alimentation de contrôle.
PARTIE 2 PRODUITS
2.01 DÉMARREURS
A. Les démarreurs doivent utiliser des [sectionneurs à fusible] [disjoncteurs] contre les courtscircuits. [Les disjoncteurs de 100 ampères et moins doivent comporter des points de déclenchement
magnétiques non réglables pour que les paramètres de déclenchement n’aient pas à être réglés sur le
terrain].
B. Les démarreurs doivent utiliser un relais de protection de moteur intelligent (RPMI) ou équivalent
approuvé.
C. Des parasurtenseurs doivent être offerts pour toutes les bobines de chaque démarreur individuel.
2.02 RELAIS DE PROTECTION DE MOTEUR INTELLIGENT
A. Les RPMI doivent être approuvés par la CSA et l’UL.
B. Les RPMI doivent consister en relais électroniques entièrement programmables, TeSys T ou
l’équivalent.
C. Les RPMI doivent offrir un poussoir d’essai/de repos.
D. L’E/S doit consister en six entrées logiques discrètes, trois sorties de relais (1 NO) et une sortie de
relais aux fins de signalisation d’incident (1 NO + 1 NC).
E. La tension de contrôle doit être de 120 V CA ou de 24 V CC.
F. Il doit y avoir des fonctions réseau, électroniques et de réinitialisation manuelle.
G. Les fonctions d’état et de surveillance suivantes doivent pouvoir être configurées par les
utilisateurs individuels :
1. Comptage
1.1. Mesure :
1.1.1. Courants de ligne
1.1.2. Courant à la terre
1.1.3. Courant moyen
1.1.4. Déséquilibre de phase de courant
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2.
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1.1.5. Niveau de capacité thermique
1.1.6. Sonde de température de moteur
1.1.7. Fréquence
1.2. Statistiques :
1.2.1. Nombre d’incidents de protection
1.2.2. Nombre d’avertissements de protection
1.2.3. Nombre d’incidents diagnostiques
1.2.4. Nombre de fonctions de contrôle de moteur
1.2.5. Historique d’incidents
1.3. Diagnostic :
1.3.1. Résultats du chien de garde interne
1.3.2. Température interne du contrôleur
1.3.3. Connexions de sonde de température
1.3.4. Connexions de courant
1.3.5. Commandes (mise sous tension, mise hors tension, démarrage, vérification et
cessation de vérification)
1.3.6. Total de contrôle de configuration
1.3.7. Perte de communication
1.4. États du moteur :
1.4.1. Démarrages/démarrages LO1/ démarrages LO2
1.4.2. Durée de fonctionnement
1.4.3. Démarrages de moteur à l’heure
1.4.4. Courant maximum du dernier démarrage
1.4.5. Heure du dernier démarrage
1.4.6. Temps de déclenchement
1.4.7. Temps de réinitialisation
Surveillance d’incidents :
2.1. Diagnostic :
2.1.1. Exécution de vérification des commandes
2.1.2. Cessation de vérification des commandes
2.1.3. Vérification
2.1.4. Cessation de vérification
2.2. Erreurs d’écriture/de configuration :
2.2.1. Connexion de CTP
2.2.2. Inversion de CT
2.2.3. Inversion de phase de courant
2.2.4. Configuration de phase
2.3. Interne
2.3.1. Débordement de pile
2.3.2. Chien de garde
2.3.3. Total de contrôle ROM
2.3.4. EEROM
2.3.5. UC
2.3.6. Température interne
2.4. Sonde de température de moteur
2.4.1. CTP binaire
2.4.2. CTP analogique
2.4.3. CTN analogique
2.5. Surcharge thermique :
2.5.1. Précise
2.5.2. Inverse
2.6. Courant :
2.6.1. Démarrage long
2.6.2. Blocage
2.6.3. Déséquilibre de phase de courant
2.6.4. Perte de phase de courant
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2.6.5. Surintensité
2.6.6. Sous-intensité
2.6.7. Courant à la terre interne
2.6.8. Courant à la terre externe
2.7. Perte de communication
2.7.1. Du PLC au RPMI
3. Protection :
3.1. Surcharge thermique
3.2. Déséquilibre de phase de courant
3.3. Perte de phase de courant
3.4. Inversion de phase de courant
3.5. Démarrage long
3.6. Blocage (rotor bloqué en cours d’exécution)
3.7. Sous-intensité
3.8. Surintensité
3.9. Courant à la terre
3.10. Sonde de température de moteur
3.11. Interdiction de cycle rapide
4. Fonctions de contrôle :
4.1. Modes de contrôle de moteur
4.1.1. Bornier local
4.1.2. IHM local
4.1.3. Réseau
4.2. Mode d’exploitation
4.2.1. Surcharge
4.2.2. Indépendance
4.2.3. Inverseur
4.2.4. À deux étapes
4.2.5. À deux vitesses
4.2.6. Mode personnalisé
4.3. Gestion d’incidents
4.3.1. Réinitialisation manuelle
4.3.2. Réinitialisation automatique
4.3.3. Réinitialisation distante
H. Outre les fonctions d’état et de surveillance décrites dans la section G, les fonctions suivantes
doivent aussi être offertes si l’option de surveillance et de mesure de l’alimentation a été
sélectionnée :
1. Comptage
1.1. Mesure :
1.1.1. Tension ligne à ligne
1.1.2. Déséquilibre de tension de ligne
1.1.3. Alimentation active
1.1.4. Alimentation réactive
1.1.5. Consommation active
1.1.6. Consommation réactive
1.2. Diagnostic :
1.2.1. Connexions de tension
2. Surveillance d’incidents
2.1. Erreurs d’écriture/de configuration
2.1.1. Inversion de phase de tension
2.1.2. Perte de phase de tension
2.2. Tension
2.2.1. Surtension
2.2.2. Sous-tension
2.2.3. Phase de tension
2.2.4. Déséquilibre
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3.
I.
2.3. Alimentation
2.3.1. Sous-alimentation
2.3.2. Suralimentation
2.3.3. Facteur de sous-alimentation
2.3.4. Facteur de suralimentation
Protection :
3.1 Déséquilibre de phase de tension
3.2 Perte de phase de tension
3.3 Inversion de phase de tension
3.4 Sous-tension
3.5 Surtension
3.6 Délestage de charge de tension
3.7 Sous-alimentation
3.8 Suralimentation
3.9 Facteur de sous-alimentation
3.10 Facteur de suralimentation
Comptage et surveillance
1. Les RPMI doivent offrir des fonctions de traitement des mesures exactes [et afficher les
données sur l’IHM] pour que les diverses applications soient exécutées et que la mise en
service et la maintenance puissent avoir lieu.
2. Aux fins de mesure, les RPMI doivent inclure des transformateurs de courant jusqu’à 100 A
pour toutes les mesures requises (courant, alimentation, tension, fréquence…). Il n’est pas
possible d’utiliser des CT spéciaux externes pour mesurer.
J. Fonctions de protection de moteur
1. Les RPMI doivent offrir toutes les fonctions de protection de moteur décrites ci-dessus.
2. Deux courbes de déclenchement de surcharge thermique doivent pouvoir être sélectionnées :
inverse (I²t) ou temps défini (Ixt). L’application de refroidissement de ventilateur auxiliaire
doit aussi pouvoir être sélectionnée.
3. Il doit y avoir une protection contre les fuites à la terre internes et il doit être possible
d’utiliser un CT à champ homopolaire à cette fin sans modules ou dispositifs
supplémentaires.
K. Logiciel de programmation et de configuration
1. Les RPMI doivent utiliser des paramètres conviviaux et un logiciel multilingue dans un
environnement Windows avec des menus et icônes pour accès direct aux données requises,
une navigation avec guides pour accéder à toutes les données relatives à la même fonction sur
le même écran et avec la gestion de fichiers.
2. Le PC doit pouvoir être branché à un seul contrôleur selon une configuration 1-à-1, ou à
plusieurs contrôleurs selon une configuration 1-à-plusieurs.
3. Le RPMI doit offrir un « mode personnalisé », c’est-à-dire une logique personnalisée par
l’utilisateur.
L. Interface utilisateur-machine
1. Les RPMI doivent utiliser une interface homme-machine (IHM) qui utilise un clavier pour
mettre en service, configurer ou recevoir l’information d’un ou de plusieurs contrôleurs.
L’IHM doit pouvoir être connectée à un maximum de 8 contrôleurs selon une configuration
1-à-1 ou 1-à-plusieurs.
2. L’IHM doit pouvoir mettre en service et configurer le contrôleur grâce à :
2.1. des boutons de commande d’utilisateur
2.2. des boutons de commande de navigation
2.3. de l’information de configuration entrée ou sélectionnée dans des menus
2.4. de l’information sur l’état des communications
3. En tout temps, le clavier IHM offre un accès aux fonctions suivantes du contrôleur :
3.1. DEL d’état
3.2. paramètres de lecture/écriture
3.3. incidents et avertissements
M. Auto-vérification
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1.
Les RPMI doivent offrir une fonction d’auto-vérification. Ils doivent exécuter des
vérifications internes comme celles du chien de garde et de la mémoire vive pour maximiser
la disponibilité et minimiser les pannes.
2.04 UNITÉS PRINCIPALES ET DE DÉRIVATION
A. [Facultatif] Les unités principales et de dérivation doivent être équipées de compteurs numériques
aptes à la communication. Il doit s’agir de compteurs POWERLOGIC® de Square D, de moniteurs
POWERLOGIC de Square D ou l’équivalent.
B. Tous les compteurs et moniteurs doivent apparaître dans les listes UL 508 et/ou UL 845, être
approuvés par la CSA et porter le sceau CE. L’exactitude des revenus doit aussi avoir été établie en
vertu des normes ANSI C12.20 et IEC 60687 de classe 0.5S ou supérieure. Les paramètres suivants
au minimum doivent être surveillés par le présent dispositif :
1. Courant par phase et triphasé
2. Tension par phase et triphasée, phase à phase et phase-neutre
3. Puissance réelle (kW) par phase et triphasée
4. Puissance réactive (kVAR) triphasée
5. Puissance apparente (kVA) triphasée
2.05 MÉCANISMES D’ENTRAÎNEMENT
A. Chaque mécanisme d’entraînement doit offrir un port de communication [Modbus] [CANopen]
[DeviceNet] [Ethernet] [PROFIBUS].
B. Les mécanismes d’entraînement doivent pouvoir être configurés à partir du réseau aux fins de
contrôle et d’acquisition de données.
C. Chaque mécanisme d’entraînement doit offrir un clavier numérique frontal pour l’opérateur.
D. Chaque mécanisme d’entraînement doit offrir un interrupteur général ou un disjoncteur à fusibles
calibré.
E. Chaque mécanisme d’entraînement doit être équipé d’une bobine de réactance d’au moins 3 % (ou
une bobine d’arrêt de CC) pour réduire les fréquences harmoniques.
F. Les mécanismes d’entraînement doivent permettre de configurer les paramètres suivants :
1. Fréquence de moteur
2. Tension de moteur
3. Profils de rampe
4. Attributions E/S
5. Limite de courant
G. Les mécanismes d’entraînement doivent pouvoir régler :
1. Calibre de vitesse
2. Échelle de rampe
3. Protection thermique
H. Les mécanismes d’entraînement doivent permettre de contrôler les paramètres suivants :
1. Démarrage/Arrêt
2. Freinage
3. Réponse en fréquence
4. Réinitialisation après incident
I. Les mécanismes d’entraînement doivent pouvoir afficher les valeurs suivantes :
1. Registre d’état de contrôleur de vitesse
2. Vitesse de moteur
3. Courant de moteur
4. Durée d’exécution
5. Codes d’incidents
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PARTIE 3 EXÉCUTION
3.01 CONFIGURATION ET MISE À L’ESSAI
A. Une fois assemblées, toutes les composantes du système doivent être câblées et mises à l’essai en
usine avant expédition en tant que système.
B. Chaque dispositif doit être configuré et adressé pour correspondre aux paramètres logiciels.
C. Un essai lecture/écriture doit être exécuté avant l’expédition pour tous les dispositifs réseau en
matière de surcharges, de mécanismes d’entraînement et de démarrages souples, entre autres.
D. Les essais doivent être conçus pour confirmer que le système fonctionne et doivent inclure au
moins :
1. Dessins et nomenclature
2. Adresses E/S
3. Fonctionnement approprié du dispositif en fonction de l’adresse E/S
4. Communication avec l’hôte
5. Interface de réseau de contrôle
E. Le fabricant du CCM doit fournir un essai d’acceptation en usine de la FDA lorsque le client en fait
la demande.
FIN DE LA SECTION
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