CONFERENCE DE METHODE

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CONFERENCE DE METHODE
Macroéconomie
I)
HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE
1. La distinction d’ARISTOTE entre monnaie et argent.
La chrématistique est relative à l’accumulation de richesses et de monnaie. ARISTOTE
distingue la chrématistique naturelle, acquisition de biens dans la sphère domestique, de la
chrématistique non naturelle, accumulation de richesses non souhaitable.
2. Le rôle de la monnaie pour ARISTOTE.
- La monnaie permet de garantir la commensurabilité des biens.
- Elle est un intermédiaire des échanges.
- Elle est une réserve de valeur.
La monnaie permet de scinder dans le temps 2 actes : celui de la production et celui de la
consommation. Pour ARISTOTE, la monnaie est une convention.
Il peut y avoir contradiction entre ces 3 notions reconnues : pour permettre les échanges, il
faut qu’il y ait abondance de monnaie, mais sa valeur baisse dès lors, et il y a inflation.
3. Le « juste prix ».
THOMAS D’AQUIN a la mission du pape de réconcilier la doctrine catholique avec
l’évolution de la société vers l’échange marchand : il doit y avoir une norme morale régissant
les activités économiques humaines, et tout écart sera toléré mais pas impuni.
Est juste comme prix ce qui assure une réciprocité dans l’échange tout en permettant au
producteur de survivre et à l’acheteur de retirer satisfaction sans être lésé.
4. La condamnation du prêt à intérêt par ST THOMAS.
Il existe 2 catégories de biens : ceux que l’usage détruit et ceux qu’il ne détruit pas.
On ne peut demander la restitution d’un bien et le paiement d’un prix pour son usage, ce qui
reviendrait à faire payer le temps, or celui-ci n’appartient qu’à Dieu.
5. Le phénomène de la main invisible selon Adam SMITH.
Les individus égoïstes concourent à l’intérêt général. Tout se passe comme si une main
invisible les guidait vers l’intérêt collectif.
Le marché est la confrontation d’une offre et d’une demande, d’où résulte un prix. La liberté
individuelle amène les individus vers les activités les plus rentables ; le prix semble guider les
activités. Le prix de marché est flexible, il peut fluctuer autour d’un prix « naturel ».
6. Les vertus de la division du travail.
La première vertu est un gain de productivité : les ouvriers deviennent plus habiles (répétition
d’une tâche). La seconde est un gain de temps (moins de déplacement).
7. Les conséquences de l’accumulation.
L’investissement des capitaux accumulés suscite un besoin de main d’œuvre : le salaire de
marché augmente et s’écarte du salaire « naturel » (nécessaire à la subsistance des individus).
L’amélioration des conditions de vie qui s’ensuit provoque une hausse de la natalité et/ou une
baisse de la mortalité, ce qui entraîne une augmentation de la main d’œuvre, et par conséquent
une baisse du salaire de marché.
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8. La loi des débouchés de Jean-Baptiste SAY (1803).
« Le fait seul de la conception d’un produit ouvre dès l’instant même des débouchés à
d’autres produits » : son producteur va chercher à le vendre et avec l’argent obtenu, il va
acheter d’autres biens. Les produits s’échangent contre des produits, la monnaie n’est qu’un
voile. Il y a de l’épargne mais cette épargne n’est pas une fuite dans la mesure où elle est une
consommation différée et donc forcément productive.
9. L’impossibilité d’une crise de surproduction.
SAY défend l’idée de l’impossibilité d’une crise généralisée. Seule une crise sectorielle est
possible. Le remède est l’augmentation de la production dans un autre secteur.
10. La critique de MALTHUS à cette loi.
MALTHUS affirme que la majorité des produits ne sont pas échangés contre d’autres produits
mais contre du travail productif ou des services personnels. La surabondance de ces produits
peut baisser leur valeur par rapport au travail avec lequel ils sont échangés.
11. L’origine de la valeur et sa répartition selon RICARDO.
La valeur d’échange est celle constatée sur le marché. Pour David RICARDO et les
classiques, la valeur d’usage dépend de la quantité de travail incorporée dans la production
d’un bien, c'est-à-dire le travail direct plus le travail incorporé dans les machines.
La valeur doit rémunérer les 3 composantes que sont les propriétaires fonciers (rente), les
travailleurs (salaire) et les capitalistes (profit),
La théorie de la rente différentielle soutient que la fertilité des terres étant décroissante, les
coûts de production vont augmenter. Le prix de marché doit être le prix de production, faute
de quoi il n’y a pas de production.
Le salaire est la rémunération du salarié. Le salaire naturel permet aux ouvriers de survivre et
de se reproduire. Il n’est pas stable dans le temps.
Le profit est la rémunération du capital. Avec la théorie du profit « résiduel », il d’agit de ce
qu’il reste hors rentes et salaires.
Les investissements aboutissent à un enrichissement : la population s’accroît et la production
agricole doit augmenter. De nouvelles terres moins fertiles donc moins productives sont
cultivées ; le prix de marché des biens agricoles augmente, d’où une augmentation du salaire
naturel. Le profit diminue alors en part relative.
12. Le commerce international, profitable selon RICARDO.
Pour RICARDO, le commerce international est profitable si les 2 partis se spécialisent dans
leur production, chacun se spécialisant dans la production dont le coût est, chez lui, le plus bas
(facteur les plus abondant et/ou apport technologique).
13. Le matérialisme historique selon MARX, le moteur de l’histoire.
Pour Karl MARX, c’est le mode de production qui définit les rapports sociaux entre les
groupes à un moment donné : c’est ce qu’il appelle l’infrastructure (ensemble des moyens
matériels qui organisent la société). La superstructure est l’ensemble des valeurs, croyances,
normes, représentations du monde à un moment donné. Pour MARX, les rapports de
production ont nécessairement une incidence sur la superstructure.
MARX a souligné le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie. C’est la recherche du profit qui
motive les capitalistes. Intrinsèquement, le capitalisme est condamné à disparaître parce que
le profit est soumis à une baisse tendancielle : la concurrence oblige les capitalistes à acheter
des machines qui ne produisent pas de plus-value. Le profit est donc amené à baisser. Les
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crises permettent de se régénérer puisque les salariés au chômage sont contraints d’accepter
une baisse de leur salaire. Un jour la crise sera fatale.
14. L’origine de la valeur selon MARX.
L’origine de la valeur se trouve dans le travail. Le profit provient de l’extorsion de la plusvalue par la bourgeoisie. Le capitaliste achète la force de travail à sa valeur d’échange
(nécessaire à la force de travail). La valeur d’échange se situe au minimum ; la différence
constitue la plus-value.
15. L’accumulation, un processus avec une fin.
Dans le monde de RICARDO ou MILL, le propriétaire foncier et le capitaliste réinjectent leur
épargne en chat de machines, de bâtiments ou de terres afin d’augmenter d’avantage leur
profit. L’accumulation paraît ici n’avoir qu’une limite : les possibilités d’achat.
Mais dans le monde industrialisé de Karl MARX, le capitaliste bien qu’il n’accorde à
l’ouvrier qu’un salaire de survie –et réalise à cette occasion une plus-value– est forcé par le
jeu de la concurrence à substituer la machine à la main d’œuvre s’il veut conserver ses profits.
Mais tout le monde faisant de même, le taux de profit baisse continuellement.
16. Le diagnostic de KEYNES sur l’économie capitaliste.
John Menhard KEYNES innove en affirmant dans un premier temps qu’une économie en état
de crise peut très bien y demeurer. En effet, la crise entraîne un assèchement de l’épargne, ce
qui, via les taux d’intérêt, dissuade les entrepreneurs d’emprunter. L’investissement étant
insuffisant, rien ne vient relancer l’expansion.
D’autre part pour KEYNES la prospérité dépend de l’investissement, car si l’épargne n’est
pas utilisée, on descend la spirale de la contraction. L’investissement étant la force motrice de
l’économie, cette contraction menace sans cesse car l’entrepreneur est vite rassasié.
17. L’impossibilité d’une crise de surproduction.
Pour qu’il y ait surproduction, il faudrait que l’investissement n’ait pas de limite. Or il est
forcé de se contracter tôt ou tard : ni la volonté, ni la capacité à investir des entreprises (et
même de l’Etat) ne sont exponentielles ; il ne peut y avoir de crise de surproduction.
18. Le rôle de l’Etat.
Lorsqu’une économie est en état de crise et pour qu’elle n’y reste pas, l’Etat peut combler le
vide laissé par la chute –voire la disparition– des investissements privés et entreprendre
directement des investissements afin de stimuler un redémarrage de l’économie.
II)
LES MARCHES ET LA CONCURRENCE
1. La hausse des prix, susceptible de remplir certaines fonctions utiles en période de
pénurie. La manifestation d’une telle pénurie dans un régime économique
différent du notre.
La pénurie est une situation d’insuffisance d’offre relativement à la demande, d’où une hausse
des prix. Elle limite la demande, incite les consommateurs à économiser (réduction du
gaspillage), incite la production, invite les consommateurs à se tourner vers d’autres produits.
Dans une économie collectiviste, quand ce n’est pas le prix qui s’élève, il y a un rationnement
quantitatif de la demande.
Le mécanisme des prix dans une économie joue un rôle fondamental dans l’allocation des
facteurs de production ; toute entrave conduit à une mauvaise allocation des ressources.
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2. Le barème ou la courbe de demande.
Courbe de demande : ensemble des quantités demandées selon le prix de marché. Si le prix est
élevé, on préfèrera substituer d’autres biens pour obtenir le même niveau de satisfaction.
3. Les notions de barème ou courbe d’offre. La traduction d’un accroissement de
l’offre par un déplacement de la courbe d’offre vers la droite et le bas.
Comparaison de cette translation avec le déplacement vers la droite et le haut
impliqué par l’accroissement de la demande.
Courbe d’offre : ensemble des quantités demandées selon le prix de marché. Quand le prix
augmente, les entrepreneurs ont intérêt à se déployer sur le marché.
La quantité dépend du prix à court terme, du coût de production à long terme.
En situation de concurrence pure et parfaite, on fait l’hypothèse implicite que les coûts
marginaux sont croissants. La productivité marginale des facteurs est décroissante.
Il faut une augmentation des prix pour compenser une augmentation des coûts.
Il s’agit d’une courbe notionnelle (fictive).
Un et un seul point d’intersection correspond au point d’équilibre.
Un accroissement de l’offre signifie qu’à un même prix, il y a d’avantage de quantité offerte.
4. Les facteurs susceptibles de faire augmenter la demande ou l’offre du blé.
L’influence d’un pétrole bon marché sur le prix de l’essence, et sur le salaire des
mineurs employés dans l’extraction du charbon.
Demande : accroissement naturel…
Offre : progrès technologique…
Si le pétrole était bon marché, le prix de l’essence devrait diminuer mais cela dépend des
taxes (TIPP proportionnelle en France [les socialistes voudraient une indexation inverse]). On
fait l’hypothèse de complémentarité entre le salaire des mineurs et le niveau de production de
charbon.
5. Les raisons pour lesquelles le prix concurrentiel doit correspondre au point
d’intersection des courbes d’offre et de demande. Raisonnement en premier lieu
sur un prix trop élevé, puis sur un prix trop bas.
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III)
LA CONSOMMATION
1. L’utilité totale et l’utilité marginale : définition et évolution au fur et à mesure
que la quantité consommée d’un bien augmente.
L’utilité totale est la satisfaction que procure globalement à un individu la consommation
d’un bien. L’utilité marginale est la satisfaction que procure à un individu la consommation
d’une unité supplémentaire de ce bien.
Au fur et à mesure que la quantité consommée d’un bien augmente, l’utilité marginale
diminue et l’utilité globale augmente mais de moins en moins vite.
2. Le choix optimal du consommateur en situation de rareté.
En situation de rareté, le consommateur doit faire des choix entre différents biens de façon à
ce que les utilités marginales de ces biens soient égales, c'est-à-dire que la satisfaction qu’il
retire de la consommation d’une unité supplémentaire d’un de ces biens soit la même que
celles de tous les autres.
3. Les courbes d’indifférence : caractéristiques et propriétés.
Une courbe d’indifférence ou courbe d’isoutilité (PARETO) représente l’ensemble des
combinaisons de 2 biens X et Y procurant le même degré de satisfaction au consommateur. Il
en existe une infinité dans un monde sans limite, mais aussi une contrainte de budget.
Les courbes d’indifférence sont convexes car l’utilité marginale d’un bien est décroissante.
Le consommateur rationnel sait ordonner ses choix : on parle d’utilité ordinale. On fait
l’hypothèse de transitivité.
Il y a une condition minimale de solvabilité : R ≥ PxX + PyY.
Si l’on fait l’hypothèse de saturation du budget : R = PxX + PyY  Y = (-Px/Py)X + R/Py.
4. La combinaison optimale du consommateur, sachant que l’on doit tenir compte
de sa contrainte budgétaire.
Graphiquement : point de tangence entre la contrainte budgétaire et la courbe d’isoutilité la
plus haute.
Economiquement : le taux marginal de substitution est égal aux prix relatifs.
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5. L’évolution de l’équilibre du consommateur s’il advient une augmentation du
revenu et une baisse du prix du bien X.
Une modification du revenu entraîne un déplacement de la contrainte budgétaire, une
modification du prix de X une modification de la pente.
6. L’effet-revenu et l’effet-substitution.
L’effet-substitution correspond à l’augmentation de la consommation de X, l’effet-revenu à
l’augmentation de la consommation de Y. La théorie néoclassique fait l’hypothèse que l’effetsubstitution l’emporte globalement sur l’effet-revenu.
D’après HICKS, pour identifier l’effet-substitution, il faut tracer la parallèle à la nouvelle
droite de budget tangente à l’ancienne courbe d’indifférence :
. le passage de E à E’’ mesure l’effet-substitution
. le passage de E’’ à E’ mesure l’effet revenu.
7. L’élasticité-prix et l’élasticité-revenu de la demande.
L’élasticité-prix correspond à la modification de la demande d’un bien résultant de la
modification de son prix.
ep = (∆X/X)/(∆P/P) (si ep = 0, la demande est insensible au prix).
L’élasticité-revenu mesure la sensibilité de la demande à la variation du revenu.
8. Les critiques adressées à la microéconomie traditionnelle, la réponse de la
nouvelle théorie du consommateur.
On a pu critiquer la microéconomie traditionnelle pour son incapacité à expliquer les
modifications de la consommation autrement que par les seules variations de prix et revenu.
La nouvelle théorie du consommateur propose de distinguer biens et besoins en soutenant que
l’individu ne cherche pas à acquérir des biens pour eux-mêmes mais à combler des besoins.
De plus cette théorie introduit une notion absente de la théorie traditionnelle : le coût du
temps. Enfin, elle intègre la notion de capital humain.
9. La théorie du capital humain.
Le capital humain est l’ensemble des connaissances, savoirs et compétences acquis et qui
peuvent modifier la productivité d’un individu (et donc son salaire) et sa satisfaction.
Des individus peuvent très bien satisfaire le même besoin de détente, de création ou
d’émotion par des activités très différentes parce qu’ils n’ont pas la même capacité de
produire des satisfactions dans une activité donnée : ce ne sont pas leurs goûts qui diffèrent,
mais leur capital humain.
10. Les motivations qui guident les individus à investir en capital humain.
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Principalement la rémunération des sommes investies.
11. La « consommation ostentatoire ».
Par « consommation ostentatoire » on fait référence au comportement qui privilégie le signe à
l’utilité, l’ostentation à la satisfaction, ceci dans le but de s’attirer et/ou de conserver l’estime
des autres.
12. La propension marginale à consommer.
On appelle propension marginale à consommer la hausse de la consommation consécutive à
une augmentation du revenu disponible d’un dollar.
13. Les différences entre le mode de consommation keynésien, le modèle du cycle de
vie et le modèle du revenu permanent.
Alors que la théorie keynésienne soutient que la consommation courante dépend
principalement du revenu courant, le modèle du cycle de vie de MODIGLIANI et celui du
revenu permanent de FRIEDMAN estiment que les individus, en prenant leurs décisions de
consommation, tiennent compte de leur revenu global tout au long de leur cycle de vie, en
faisant une moyenne entre les bonnes et les mauvaises années (en étant conscients que leur
revenu augmente généralement avec l’expérience acquise) : ils tiennent compte du futur.
14. Pourquoi les hypothèses de revenu permanent et du cycle de vie permettent
d’anticiper que des variations fiscales temporaires auront peu d’incidence sur la
consommation courante.
Ces hypothèses mettent l’accent sur un lissage de la consommation courante entre bonnes et
mauvaises années ou travail et retraite ; des variations fiscales temporaires se verront lisser.
15. Pourquoi l’existence d’un rationnement du crédit rend la consommation plus
dépendante du revenu courant que ne le suggèrent les théories de la
consommation qui tiennent compte du futur.
Un rationnement du crédit, c'est-à-dire une incapacité pour les individus d’obtenir des fonds
aux taux d’intérêt du marché en raison des risques associés à leur situation, impose à ceux qui
ne possèdent pas d’actifs une réduction de leur consommation courante en cas de diminution
de leur revenu.
16. Les liens entre consommation et développement humain.
L’augmentation des niveaux de consommation a permis des progrès dans le développement
humain (accès à la nourriture, aux soins, à l’information…), mais a eu également des effets
nocifs (mal-consommation, sur-consommation, dépendance…).
Les décisions de consommation ont aussi des conséquences sur les autres ou externalités
positives (accès à tous aux progrès d’un…) ou négatives (environnement, rivalité sociale,
exploitation des travailleurs, marginalisation…).
IV)
LA FIRME : PRODUCTION, COUTS, OFFRE
1. La fonction de production.
Elle relie une quantité de facteurs de production mis en œuvre ou inputs (capitaux, ressources
naturelles et travail) et le niveau de production en résultant ou outputs.
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2. Les relations supposées entre les différents facteurs de production dans la théorie
microéconomique du producteur.
Le capital permet d’améliorer la productivité du travail et des ressources naturelles, matières
premières indispensables à la production.
On fait l’hypothèse de substituabilité des facteurs de production : pour un même niveau de
production, on sollicite plus ou moins de travail, moins ou plus de capital.
3. L’ensemble des combinaisons productives permettant d’obtenir un niveau donné
de production.
On appelle courbe d’isoquant ou isoproduit l’ensemble des combinaisons productives
permettant d’obtenir un niveau donné de production.
4. Les « rendements d’échelle croissants ».
Lorsque l’on parle de rendements d’échelle, on s’intéresse au rapport entre la variation de la
production finale et la variation des facteurs de production mis en œuvre. On observe les
conséquences d’une modification des quantités de facteurs dans la même proportion.
f(K,L) = Y
f(λK, λL) = λY  rendements d’échelle constants
f(λK, λL) > λY  rendements d’échelle croissants
f(λK, λL) < λY  rendements d’échelle décroissants
((Rendements factoriels : modification d’un seul facteur)).
5. La loi des rendements décroissants.
RICARDO énonce en 1817 : « Lorsqu’on augmente un seul facteur de production au-delà
d’un certain seuil, la productivité moyenne de ce facteur devient décroissante et il faut donc,
soit introduire d’autres facteurs soit innover ».
6. La différence fondamentale entre la courte et la longue période.
Sur une courte période, un seul des 2 facteurs est supposé variable. Ce qui distingue courte et
longue période est la modification des techniques de production.
En termes de concurrence, à court terme, en concurrence pure et parfaite, la firme est
preneuse de prix. Elle adapte sa production au marché compte tenu des coûts. A long terme,
ce sont les coûts de production qui expliquent les prix.
7. Diagramme représentant ce que signifie un accroissement de la quantité offerte.
8. Le taux marginal de substitution technique.
Le TMST mesure la quantité de facteur qu’un individu exige pour se séparer d’une unité d’un
autre facteur de production.
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9. La forme en U des courbes de coût moyen et de coût marginal.
Le coût total est le coût engendré par la production de tous les biens.
Le coût marginal est le coût engendré par un supplément de production.
Le coût moyen est égal au quotient du coût total par la quantité de biens produits.
Les coûts fixes sont indépendants du niveau de production.
Un entrepreneur ne peut ni vendre ni offrir si le prix de vente est inférieur au coût moyen.
Le coût moyen diminue jusqu’au moment où la croissance des coûts marginaux compense
l’effet d’étalement des coûts fixes.
10. Les coûts fixes et coûts variables dans un commerce d’épicerie.
Coûts fixes : remboursement des emprunts qui ont permis d’acheter l’outillage, salaire du
dirigeant, assurances, loyer…
Coûts variables : salaires de employés, denrées de consommation courante, charges…
V)
L’INVESTISSEMENT
1. La relation établie par SAY entre épargne et formation du capital.
Le capital est une somme, une valeur immobilisée, résultant d’épargnes successives.
L’épargne est une valeur nouvelle résultant de profits non consommés.
Les capitaux se forment et grossissent grâce à des épargnes successives : en effet l’épargne
peut servir à faire l’avance des frais que nécessite la production et devient ainsi portion d’un
capital. Elle peut également être prêtée à quelqu’un capable de la faire fructifier et qui paie un
loyer ou intérêt.
2. Le calcul de la valeur actuelle de flux de revenus futurs.
Des unités monétaires à 2 moments différés du temps n’ont pas la même valeur ; il faut les
ramener en unités monétaires constantes. Pour cela il est nécessaire de prendre en compte la
valeur du temps, c'est-à-dire de procéder à une actualisation qui intègre :
- la préférence pour le présent
- le risque pris en attendant
- la possibilité de placer une somme.
3. La valeur actuelle de 1000 € disponibles dans 2 ans si le taux d’actualisation est
de 5 % ou de 10 %.
Vn = X (1+r)n
Vo = X / [(1+r)n]
Taux d’actualisation de 5 % : 907,03 €
Taux d’actualisation de 10 % : 826,45 €
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4. Les différents types d’investissements.
- Investissements de capacité : augmentation de la capacité de production.
- Investissements de remplacement : renouvellement de capital usé ou obsolète.
- Investissements de productivité : augmentation de l’efficacité du travail humain.
Ces trois formes ont souvent tendance à se recouvrir.
5. L’influence du coût d’opportunité sur un choix d’investissement.
Le coût d’opportunité est lié à un usage donné du capital mesuré à partir d’un usage alternatif
de ce capital (souvent un placement). Plus il est élevé, moins l’incitation à investir est forte. Il
est à comparer à tout instant aux taux d’intérêt.
6. Le rendement escompté de l’investissement, le prix d’offre et l’efficacité
marginale du capital chez KEYNES.
Le rendement escompté correspond à une série de revenus escomptés par l’investisseur qu’il
espère tirer de la vente de sa production, déduction faite des dépenses courantes.
Recettes futures : R1, R2, R3, …, Rn en estimant la durée de vie n de l’équipement.
Actualisation : correction par le taux d’intérêt (1+r).
Comparaison au coût initial de l’investissement I0.
 VAN = R1 / (1+r) + R2 / (1+r)2 + … + Rn / (1+r)n – I0
Le prix d’offre ou coût de remplacement est le prix juste suffisant pour décider un fabricant à
produire une unité supplémentaire du capital.
Enfin l’efficacité marginale du capital ou Emk correspond au taux d’intérêt maximal qu’une
entreprise est prête à payer pour un investissement donné.
Les Emk varient car les projets d’investissement n’ont pas la même efficacité, d’où la
nécessité de les classer. L’Emk dépend des anticipations sur les recettes futures, du coût initial
de l’investissement et donc de la qualité intrinsèque de l’investissement effectué.
7. Les relations entre l’investissement, la production et la croissance économique.
A long terme, l’investissement accroît la capacité de production et permet ainsi une
augmentation de la richesse créée (contribution toutefois modeste).
A court terme, les investissements entraînent une croissance des revenus (effet
multiplicateur), d’où une augmentation de la demande, d’où un besoin de capital nouveau,
d’où des investissements (effet accélérateur). [Modèle de l’oscillateur de SAMUELSON].
8. La formation brute de capital fixe.
La formation brute de capital fixe est la valeur des biens durables acquis par les unités de
production pour être utilisées pendant au moins un an dans leur processus de production.
9. Pourquoi TURGOT estime la valeur d’un capital (la terre) en fonction de son
rendement.
Tout capital dont le rendement n’excède pas l’intérêt n’est pas intéressant. Plus grand est le
rendement, plus grande est la valeur de ce capital car plus forte est sa demande.
10. Pourquoi TURGOT affirme que le taux d’intérêt courant influe sur toutes les
entreprises lucratives.
Un bas intérêt est la condition de tout travail, toute culture, toute industrie, tout commerce.
A la fois indice et effet de l’abondance des capitaux, il anime toutes les entreprises.
10
VI)
LE MARCHE DU TRAVAIL
1. Les conceptions néoclassique et marxiste du marché du travail.
Pour les néoclassiques le marché du travail est le lieu où s’effectue l’échange d’un temps de
travail qui fait l’objet d’un prix, le salaire, entre un individu offreur et une firme demandeuse.
Pour les marxistes l’individu est contraint de se présenter sur le marché du travail par la loi de
l’accumulation qui le dessaisit des moyens de production au profit du capitaliste. Il met alors
à disposition de l’employeur sa force de travail, c'est-à-dire l’ensemble de ses capacités
intellectuelles et physiques pendant un certain temps, défini par le contrat de travail.
Le capitaliste achète le travail achète le travail à sa valeur d’échange mais en retire sa valeur
d’usage.
La quantité de travail émane d’un arbitrage entre temps de travail et temps de loisirs (en
fonction du salaire et des préférences).
Lorsqu’il y a modification de prix, l’effet-substitution l’emporte pour les néoclassiques ;
l’offre de travail est fonction croissante du salaire. Cette affirmation admet toutefois des
limites : pour les hauts revenus l’effet-revenu l’emporte, limites physiologiques, choix de
société (Afrique…).
Du faite de la productivité marginale décroissante, à un taux de salaire donné seuls quelques
individus ont une productivité suffisante pour être embauchés (pas de relation de causalité
pour les néoclassiques). A l’équilibre, le taux de salaire vaut la productivité marginale.
π = p(prix de vente) * q – c(coûts initiaux)
A court terme : π = p * F(K,L) – w(quantité de travail)L
Au maximum la dérivée s’annule : 0 = p * F’(K,L) – w
Le profit est donc maximum quand F’(K,L) = w/p .
La demande du travail est décroissante du salaire.
S’il y a du chômage, c’est que les individus n’acceptent pas le salaire d’équilibre.
La préférence pour le loisir est rationnelle.
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Le chômage résulte de l’intervention publique : le taux de salaire minimum est trop
élevé par exemple.
Toute intervention publique écarte le marché de la concurrence pure et parfaite.
- Un autre type d’intervention est celle des syndicats, qui entraîne la disparition de
l’atomicité des intervenants au marché.
- La législation du travail est une autre explication : durée des contrats, 35h…
-
2. Les spécificités du modèle keynésien.
La plupart des individus n’ont pas le choix de travailler ; ils doivent vendre leur travail
quelques soient les conditions. Derrière le travail, il y a une reconnaissance sociale (mode de
vie, ensemble d’attributs sociaux). Il est préférable de parler d’emploi.
A court terme, on fait l’hypothèse de prix rigides. Le niveau de la demande d’emploi est
indépendant des salaires.
L’offre d’emploi s’explique par une anticipation des profits.
Ca n’est pas le comportement des individus qui les incite à arbitrer (ils sont tous sur le
marché). Le niveau de l’emploi dépend de l’optimisme des entrepreneurs – du marché des
biens et services.
Ainsi l’offre dépend du marché des biens et services, la demande de la démographie. Le
marché ne s’autorégule pas par les prix.
Chez KEYNES, c’est la quantité et pas le prix d’emploi qui est une variable. Le prix rigide est
fixé par contrat.
3. Les modifications apportées par la théorie du capital humain au modèle
traditionnel du marché du travail.
La théorie du capital humain de Gary BECKER ne remet pas en cause le modèle classique
mais explique les variations de salaire. Elle doit permettre d’expliquer la disparité des
salaires : les individus ont des productivités différentes. La différence de productivité dépend
de l’investissement en capital humain qui dépend d’un calcul rationnel (et pas de l’origine
sociale ; il s’agit ainsi d’une dette raisonnable.
Le théorème de la discrimination soutient que discriminer à l’embauche est parfaitement
rationnel car il est alors impossible d’évaluer la productivité réelle d’un individu ; il faut le
ramener à un groupe de référence pour lui attribuer une productivité moyenne.
4. Le SMIC, la pauvreté et les inégalités.
Le SMIC permet en théorie de se maintenir juste au-dessus du seuil de pauvreté. Cependant
ce seuil est franchi en cas de travail à temps partiel payé au SMIC horaire. La situation peut
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alors être améliorée grâce à des allocations de complément de revenu (qui existent au
Royaume-Uni et aux Etats-Unis) qui assureraient un traitement plus homogène des situations
de pauvreté laborieuse.
5. L’actualité du taylorisme.
En tant qu’introduction de la « science » dans l’organisation du travail humain, le taylorisme
est d’actualité : les techniques employées sont de plus en plus scientifiques. L’organisation du
travail doit être l’affaire des scientifiques (TAYLOR a introduit l’expert dans les entreprises.
L’ergonomie est très proche du taylorisme (méthodes d’analyse plus modernes) ; on procède à
l’analyse du travail poste par poste, tâche par tâche, réaction par réaction, afin d’améliorer
aussi bien les conditions de travail que la production. Les ergonomes sont plus proches du
processus de production que des métadiscours des sociologues (école des relations humaines).
Le schéma de principe du taylorisme est toujours en vigueur : il s’agit de la hiérarchie
technique. Le problème du pouvoir de contrôle est issu du taylorisme.
La recherche d’une meilleure productivité conduit à l’élaboration de cercles de qualité, afin de
systématiser et généraliser des connaissances judicieuses acquises empiriquement par des
ouvriers.
Les exécutants sont encore moins aveugles qu’hier, d’où l’idée d’une mise en commun des
expériences de chacun sans porter atteinte à la hiérarchie technique.
6. Les arguments pour et contre l’allongement du temps de travail.
3 principaux arguments plaident en faveur de l’allongement du temps de travail :
- Travailler plus pour augmenter la production de richesses, à l’instar des Etats-Unis.
S’il y a eu rattrapage économique pendant les 30 Glorieuses, depuis la fin des années 1970
l’écart s’est maintenu. La productivité horaire est en effet supérieure en France mais le
nombre d’heures travaillées a baissé (dans l’année et dans la vie) dans des proportions
comparables. Le FMI a insisté sur la nécessité d’augmenter la durée du travail, tandis que
Olivier BLANCHARD voit plutôt dans le décrochage européen non pas une défaillance
économique mais un choix de société qui a privilégié le temps de loisir sur le revenu.
- Travailler plus longtemps pour restaurer la compétitivité de l’économie.
L’allongement du temps de travail est vu ici comme un moyen d’en réduite le coût.
- Réhabiliter le travail comme valeur.
Y répondent 3 principaux arguments contre l’allongement du temps de travail :
- A court terme, les conséquences sur l’emploi peuvent se révéler négatives: dans un
contexte de reprise molle, il peut y avoir gel des embauches prévues si l’on permet aux
entreprises de faire travailler d’avantage leurs salariés.
- L’allongement de la durée du travail contribue à creuser l’écart entre actifs et inactifs.
- L’impact sur la productivité du travail serait très probablement négatif, à cause du
rendement marginal décroissant.
7. La théorie du chômage frictionnel.
La théorie du chômage frictionnel ou « job search » de STIEGLER soutient que les individus
peuvent rester au chômage pendant un certain temps pour trouver un emploi meilleur. Il leur
faut alors comparer le coût du chômage au gain marginal attendu d’une prospection plus
longue. Ils sont soumis à une imperfection d’information.
13
VII)
LE BUDGET DE L’ETAT
1. La théorie des multiplicateurs keynésiens.
Dans le cadre keynésien, l’économie est incertaine et monétaire. En raison de l’incertitude, les
agents raisonnent sur ce qu’ils connaissent, c'est-à-dire leur salaire nominal fixé par contrat.
L’analyse de KEYNES se fait à court terme. Elle est caractérisée par l’existence de circuits ou
flux. La plupart du temps, l’équilibre est un équilibre de sous-emploi ; l’intervention publique
peut se justifier. Il existe 2 grands types d’intervention :
- la politique monétaire
- la politique budgétaire : relancer les dépenses publiques ou diminuer les recettes.
L’augmentation des dépenses publiques provoque une distribution de revenu et du fait de la
loi psychologique fondamentale, une augmentation du revenu courant entraîne une
augmentation de la demande adressée aux producteurs. Cela provoque une augmentation de la
production, qui provoque une distribution de revenu, etc. Une part du supplément de revenu
est consacrée à l’épargne.
En général : Y(revenu) = C(consommation) + I(investissement) + G(dépenses publiques)
Dans l’analyse keynésienne : C = c ( Y – T ) + b ou C0
 Y = c ( Y – T ) + b + I + G  Y = ( 1 / (1 – c)) [ -cT + b + I + G ]
 ∆Y = ( 1 / (1 – c)) ∆I
 ∆Y = ( 1 / (1 – c)) ∆G
 ∆Y = ( -c / (1 – c)) ∆T
2. Les limites, les facteurs influant sur la valeur des multiplicateurs.
- Délais de perception du ralentissement, d’élaboration de la politique, mise en œuvre.
Une relance contracyclique peut s’avérer procyclique. L’effet multiplicateur s’atténue dans le
temps.
- Importations
Une part du supplément de revenu peut être consacrée à l’achat de biens produits à l’étranger.
- Goulets d’étranglement
Si l’offre s’adapte immédiatement et sans coût supplémentaire, la réponse n’est pas
immédiate, d’où une contraction des prix dans un premier temps.
- Mode de financement
. Théorème du revenu permanent de FRIEDMAN.
. La valeur du multiplicateur dépend de la façon dont les déficits publics sont financés : ils
peuvent être financer par des emprunts sur les marchés financiers (ce qui entraîne une hausse
des taux d’intérêt et un effet d’éviction : « L’Etat a une meilleure signature ») ou par de la
création monétaire (ce qui peut accroître l’inflation et diminuer la consommation à terme).
- Théorème de RICARDO / BARRO
Idée d’anticipation rationnelle : une augmentation des dépenses publiques entraînera à terme
une hausse des impôts : on peut anticiper la hausse en épargnant aujourd’hui.
- Théorème d’HAAVELMO
Une relance des dépenses publiques à budget équilibré (sans déficit) a un effet multiplicateur
égal à 1.
3. Les échecs de marché, leur justification d’une intervention de l’Etat.
- Biens collectifs :
 non rivaux (la consommation par un agent ne diminue pas la
satisfaction d’un autre)
 non exclusifs (tout le monde peut en profiter)
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-
-
Le comportement de passager clandestin ou « freerider » pose problème.
Les agents peuvent bénéficier de ce type de biens sans en supporter les coûts ; la
production va être insuffisante car le marché n’incite pas (sous optimum de
PARETTO). L’Etat peut avoir un rôle à jouer : financement par l’impôt.
Rendements d’échelle croissants : les coûts fixes étant très élevés, produire un bien
supplémentaire permet un étalement des coûts fixes et une baisse du coût moyen, ce
qui conduit à une situation de monopole et à un sous optimum de PARETTO (pour ne
pas subir de perte, l’offreur doit tarifier au coût moyen : le consommateur n’est pas
satisfait). L’Etat peut nationaliser, réglementer, participer à la menace d’un concurrent
potentiel par des subventions par exemple (BAUMOL).
Externalités (BIGOU en 1920) : il y a modification de l’activité d’un agent du fait de
l’activité d’un autre agent. Ce phénomène n’est pas pris en compte par le marché.
Ex : la pollution, la formation…
Un agent accroît sa satisfaction au détriment d’autres : sous optimum de PARETTO.
2 solutions pour l’Etat :
- mécanismes de taxation, subvention (BIGOU)
- marché des droit (COASE).
4. Les résultats de la théorie de la croissance endogène.
La théorie de la croissance endogène soutient que les comportements des agents induisent des
résultats en termes de croissance différents. Mais ce comportement peut être modifié par
l’intervention publique.
Des modèles ont été mis au point par les nouveaux classiques afin de réhabiliter le rôle
structurel de l’Etat (conséquences conjoncturelles) : recherche et développement, Education,
Infrastructure publique…
Au niveau macroéconomique, les rendements sont croissants du fait de l’accumulation du
capital du stock total de l’économie (ROMER).
5. Les éléments d’incitation.
Il y a asymétrie d’information : un agent dispose d’informations que d’autres agents ne
possèdent pas. Cela soulève 2 types de problèmes :
- sélection adverse : il est impossible de discriminer a priori la qualité du co-contractant
(qui lui dispose de l’information)
- moral : il peut y avoir modification d’une des 2 parties une fois le contrat passé.
Dans le cadre d’une privation, il est nécessaire puisque le monopole est tenté de faire des
surprofits de réguler ses profits :
- plafond de prix : abandon de la rente par baisse des coûts
- régulation par le taux de rendement : application d’une marge aux coûts de l’entreprise
(pas d’incitation à la baisse des coûts, risque d’emprise du régulateur par le régulé –
STIEGLER).
VIII) L’EQUILIBRE MACROECONOMIQUE
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