Theme 3 Procréation
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Thème 3 CH I Procréation Du sexe génétique du sexe phénotypique Introduction Dès la fécondation le sexe génétique est déterminé par les chromosomes sexuels : -XX chez la femme -XY chez l’ homme L’acquisition du sexe phénotypique différencié est progressive. L’ appareil génital se met en place pendant la vie embryonnaire et devient fonctionnel à la puberté. Quels mécanismes conduisent à la formation des sexes phénotypiques males et femelles ? I- Organisation des appareils reproducteurs males et femelles. Chez les mammifères il existe deux phénotypes sexuels différents qui permettent un dimorphisme sexuel (reconnaissance du male et de la femelle) Les appareils reproductifs males et femelles présentent une organisation commune : -gonades -voies génitales -organes génitaux externes caractères sexuels primaires II- Acquisition et évolution du phénotype sexuel. Le phénotype sexuel se met en quatre étapes successives : les trois premiers mois pendant la vie embryonnaire et la dernière pendant la puberté. A- 1ere étape : Mise en place du phénotype indifférencié. Pendant les 6 premières semaines de la vie embryonnaire se mettent en place : -des gonades de phénotype indifférencié mais génétiquement déterminé. -des voies génitales indifférencié, les canaux de Wolf et de Müller Cet appareil génital indifférencié est commun aux deux sexes. Pendant cette période, seule l’étude du caryotype permet d’ identifier le sexe de l’individu B- 2ème étape : du sexe génotypique au phénotype gonadique. Vers la 7ème au 9ème semaine de vie embryonnaire les gonades X se différencient en fonction du sexe génétique : XX ovaires XY testicules Ces gonades différenciées resteront immatures jusqu'à la puberté. Chez le male, l’expression du gène SRY (porte par la région propre du chromosome Y) dans les cellules des gonades entraîne la synthèse de la protéine SRY ou TDR. Cette protéine déclenche l’expression de nombreux autres gène (gènes architectes) qui conduisent a la différenciation des gonades indifférenciées en testicules c’est l’acquisition du sexe gonadique male. Chez la femelle, sur les chromosomes X il n’y a pas de gène SRY. En l’absence de ce gène et donc de la protéine SRY, les gonades indifférenciées transformant en ovaires : c’est l’acquisition de sexe gonadique femelle. C’est seulement pendant cette étape que le sexe génétique XX ou XY intervient donc l’élaboration du phénotype sexuel. C- 3ème étape : du phénotype gonadique au phénotype sexuel différencié. Vers la 8 – 10ème semaine : * Chez le male les testicules produisent deux hormones : la testostérone produite par les cellules interstitielles : cellules de Leydig et l’ AMH (hormone antimullerien) produites par les cellules de Sertoli. Ces deux hormones contrôlent la masculinisation de l’appareil génital. La testostérone stimule le développement des canaux de Wolff qui se différencient en voie génitale male (spermiductes ou canal déférent, l’ épididyme, urètre) et en glandes annexes (vésicule séminale, prostate). L’ AMH empêche les canaux de Müller de se développer. * Chez la femme, l’absence de ces 2 hormones testiculaires est responsable de la féminisation de l’appareil génital, c’est a dire le développement des canaux de Müller en voie génitales femelles (oviducte ou tronc, utérus, partie supérieure vagin) et régression des canaux de Wolf. Remarque : les organes génitaux externe se différencient aussi : pénis chez le mal, vulve et partie supérieure du vagin chez la femelle. D- 4ème étape : la puberté. A la puberté entre 9 et 16 ans, les gonades deviennent fonctionnelles c’est a dire qu’elles produisent les hormones en grande quantité et des gamètes. *Chez le male, l’ AMH n’intervient plus, la testostérone qui était très faible chez l’enfant augmente fortement. Cette augmentation entraîne la maturation de l’appareil génital et l’opposition des caractères sexuels secondaires. *Chez les femelles, les hormones ovariennes œstrogène ou œstradiol vont permettre la maturation de l’appareil génital femelle et l’apparition des caractères sexuels secondaires. C’est au cours de cette période que l’individu acquiert la faculté de procréer.
